#si c'est le côté exclusif qui pose problème
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mmmmm actually i may have an answer already, but i'm afraid it's a mixed bag..........
i was reading the minutes of the AAAL 2024 general meeting, and they mention prices for the Aiguille Preuve here:
Which, as far as I can gather, means that:
as a current member, I can pay for a physical copy of a previous AP issue that I do not own,
I can also pay for a physical copy of a previous AP issue that I do own already,
I can pay for a digital copy of a previous AP issue that I own a physical copy of,
and finally, I can ask for digital isolated articles for free
(i'm assuming here that "expédié" means that the person asking has received (or not) the AP issue in question)
So apparently I can't ask for a digital copy of an issue I don't have, even if I'm an active member?? This seems a bit silly and counterproductive to me, but perhaps they have their reasons..... Anyway, as for what @walks-the-ages was looking for, which is the two unpublished Lupin plays from 2015, I guess I can ask for a digital copy of only the plays, and not the entire issue itself?
I'll still ask them if I can access previous issues digitally, just to be sure. Sometimes it pays to play dumb.
#Arsène Lupin#j'suis un peu abasourdie par cette politique je vais pas mentir#genre ok c'est une revue assez conséquente#avec beaucoup de contenu#des textes inédits des essais etc#donc en soi ça me choque pas de repayer pour une copie physique d'anciens numéros par exemple#mais payer pour le numérique ??? et en plus à priori je peux de toute façon pas avoir les n° des années où je n'étais pas adhérente ??#c'est radical un peu non ? ._.#je suis trop naïve peut-être#en vrai EN VRAI même repayer pour le numérique à la rigueur d'accord c'est une asso#je ne sais que trop bien à quel point c'est dur d'avoir des sous donc on prend où on peut#mais en ce cas-là rendez ça accessible pour les nouveaux adhérents aussi non ?#si c'est le côté exclusif qui pose problème#franchement juste le fait que les adhérents ont les versions physiques des années où ils adhèrent me paraît suffisant idk#enfin c'est une revue j'imagine donc ils fonctionnent comme une revue 'normale'#mais bon y a pas mal de magazines et de revues qui permettent à leurs abonnés de consulter leurs anciens numéros en numérique justement#quelque soit le moment où l'abonnement a commencé#enfin bref#affaire à suivre i guess
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TikTok et le temps d'écran, ou quand les réseaux sociaux ont profité de notre patience
Il y a peu,Tiktok a décidé de créer une fonctionnalité destinée à aider les utilisateurs du réseau à gérer le temps passé sur l'hébergeur de vidéos. En effet,certains utilisateurs avaient tendance à passer trop de temps et à prolonger leur session jusqu’à tard dans la nuit, perturbant le sommeil de ces partie de ces utilisateurs. Mais ce n'est pas la première fois que les réseaux sociaux sont pointés du doigt pour ce genre de problèmes. Qui ne s'est jamais dit un jour qu'il avait passé trop de temps sur TikTok/Instagram/Twitter/etc...? Il y a une raison à cela, c'est que c'est complètement volontaire de la part de ces derniers.
mais revenons plus en détail sur ces méthodes. Si vous vous apercevez que les 5 minutes sur Instagram se sont transformées en 1 heure à défiler des images qui ne semblent avoir de fin, autrement dit à scroll, c'est un comportement voulue et poussé implicitement par Instagram. Pour commencer, ce dernier vous ramène sur une page où vous n'avez pas à choisir parmi la masse de contenu disponible, vous avez juste à scroller sans vous soucier du contenu à choisir, car de toute façon le contenu est choisie et personnalisé en fonction de votre activé. Oh, vous avez fini de vous mettre à jour sur vos abonnements ? Et là sur la page d'à côté il y a une page <<découverte>> où vous pouvez continuer à faire cela, jusqu’à que lassitude s'en suive.
Si on veut continuer à y regarder de plus près, on peut aller voir Snapchat. Premièrement, le réseau veut que vous soyez actifs, et pour cela il s'ouvre sur votre caméra frontale (comme ça pas d'effort à fournir pour faire un snap, c'est sous votre nez !), et par la suite il est mis en avant de poster, même si on a rien à dire. Pas grave, ça fait de l'activité sur snapchat ! Ajoutez à ça que le contenu disparaît au bout de 24 heures, et donc si vous y allez pas au moins toutes les 24 heures minimum, eh bien vous passez à côté de contenu exclusif !et qu'est-ce qui disparaît au bout de 24 heures ? Les flammes ! vous vous rendez compte ? Si je ne n’envoie pas une photo toutes les 24H à un ami avec qui j'ai les flammes, je perds les flammes ! Alors, c'est pas grave de passer à côté de cela, si ce serait vraiment important on ne le laisserait pas disponible seulement 24H, mais Snapchat capitalise sur notre envie de ne rien rater/perdre, notre fameuse FOMO.
TikTok marche, marche même très bien, au point que comme d'autres il a créé des problèmes d'addiction chez bon nombre d’utilisateurs. Il faut se demander jusqu'où on peut laisser de telles pratiques subsister. Que les réseaux sociaux eux-mêmes aient conscience de la très (trop?) grande puissance de ces stratégies de rétention, il ne serait temps que nous aussi on se pose sur l'usage que nous avons de nos applications et nos réseaux sociaux, afin de pouvoir dépasser ces méthodes et avoir un rapport sain avec ces derniers. Que nos 15 minutes promises deviennent 15 minutes réelles, et que TikTok en vienne à nous le rappeler, c'est peut-être hypocrite, mais il serait temps de s'en rappeler.
LAURANT Grégoire
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Kévin : LE DRAPEAU LGBT: L'HYPOCRISIE DU DESIGN ARC-EN-CIEL.J’ai longtemps ignoré l’existence du drapeau LGBT, n’ayant jamais participé à aucune Gay Pride, je pense que lorsque je l’apercevais, je le comprenais comme une forme de décoration colorée festive et non comme un étendard associé à un groupe et à des "valeurs."
Ce n’est qu’il y a deux ou trois ans que j’ai compris que réellement ce drapeau arc-en-ciel était associé au mouvement LGBT. Cela m’a immédiatement posé un problème.
Les drapeaux sont des symboles purs qui portent un sens arbitraire. Si l’on regarde le sens du drapeau français sur wikipédia, on peut voir qu’il y a de la lecture à faire pour saisir la portée historique des couleurs bleu, blanc, rouge.
Je n’ai jamais pris le drapeau LGBT au sérieux parce que ce n’était pas un drapeau pour moi, mais un gadget, une décoration. Ses couleurs ne sont que celles de l’arc-en-ciel choisies parce que c’est « bôôôôô » et qu’on voulait associer l’homosexualité à quelque chose d’innocent et de festif.
Le problème c’est qu’en tant que drapeau réel, il est absolument inacceptable. Et aujourd'hui il est perçu et utilisé comme tel.
Les couleurs arc-en-ciel n’ont d’autre sens que d’être les couleurs de l’arc-en-ciel. D'ailleurs en anglais le drapeau LGBT est appelé le Rainbow Flag. S’approprier l’arc-en-ciel est aussi présomptueux que de mettre un panneau publicitaire Coca-Cola au sommet de l’Everest. (Je sais, ça ne serait pas étonnant de voir ça arriver).
Le drapeau LGBT, puisqu'il est donc à considérer comme un réel drapeau, est écœurant d’orgueil. Non, ce mouvement ne peut pas être représenté par des bandes aux couleurs de l’arc-en-ciel et cela pour de nombreuses raisons.
Il y a d’abord ce que j’abordais au-dessus: les couleurs d’un drapeau portent un sens historique, et s’il n’est pas historique, elles portent le sens qu’on leur attribue. Si je décide que mon drapeau sera rouge pour le courage et bleu pour la confiance, je revendique ces couleurs et valeurs autant que j’essaye de m’en rendre digne.
Le design du drapeau LGBT repose sur une approche publicitaire, une approche de communicant qui se pose la question : « Alors, comment on pourrait associer notre produit… mouvement à des valeurs positives juste au travers de couleurs. »
C’est un drapeau flatterie, c’est un drapeau de narcisse, c’est un drapeau de faux cul séducteur. Aussi, "la vie, le réconfort, le soleil, l'art, la nature, la spiritualité" ne sont-ils pas importants pour les hétéros également ? Ces mots ne sont là une fois encore que dans le but d'associer les LGBTs à quelque chose de positif. Il n'y a pas de discours véritable, juste une séduction publicitaire.
Cependant, on peut tout de même associer le drapeau LGBT (l’arc-en-ciel) à des valeurs, non pas "historiquement" mais très spontanément. Puisque tout le spectre lumineux y apparait, il donne un sentiment d’universalité voire même de beauté universelle.
Ce drapeau rallie tout le monde sous sa bannière, hourra ! Nous sommes tous une des couleurs qui font le monde. Que c’est beau. Sauf que non, le mouvement LGBT est au contraire terriblement cloisonné et exclusif, puiqu'il exclut la très grande majorité de la population (entre 85/90%) et réunit toutes les sexualités minoritaires qui sortent de la norme.
(edit 2020: Maintenant que je me suis un peu renseigné sur la manière dont les sondages sur l'orientation sexuelle sont faits, je dirais qu'en fait la communauté LGBT concerne à peine 5% de la population.)
LGBTQQIP2SAA : Lesbian, gay, bisexual, transgender, queer, questioning, intersex, pansexual, 2-spirited, asexual and allies.
J’ai pris la peine de recopier cette ânerie à cause du dernier mot que j’aime beaucoup « And allies » « et leurs alliés. » Car de la communauté LGBT vous êtes amis ou ennemis, la neutralité ou le désir de neutralité n’existe pas. Edit 2020: Je réalise maintenant qu’il peut paraître paradoxal pour certains que l’intégration des alliés dans l’acronyme puisse signifier, pour moi, que l’on ne peut pas être neutre, alors que les personnes neutres, non-hostiles, sont justement inclues dans ce « and allies. »
Le problème c'est que ce procédé est parfaitement malhonnête. Si je forme un groupe de pression qui a pour but d’exiger de mon voisin qu’il me verse cinq cent euros par mois, le V.M.V.A, Vive Mon Voisin et Alliés, et que j’inclus dans ce dernier terme toutes les personnes qui n’en ont rien à faire de cette histoire, alors bon dieu, la quasi-totalité de la population mondiale sera incluse dans mon groupe et mon voisin sera bien seul. Non seulement c’est ridicule, mais en plus ce « and allies » est très révélateur des méthodes du groupe LGBT. Si vous n’êtes pas ostensiblement contre ce groupe, alors vous êtes avec eux. Avoir d’autres chats à fouetter est interdit. Le corolaire de cela étant que si vous n'êtes pas entièrement neutre, qu'en plus de ne pas en avoir grand chose à faire vous avez quelques désaccords avec les idées qu'ils véhiculent, alors vous n'êtes plus amis/alliés, vous êtes ennemis (et il ne reste plus qu'à vous accuser d'être homophobes). C'est pour cette raison que j'écris plus loin "alliés (soumis)" car à la seconde où vous désirez penser par vous-mêmes, vous risquez fortement de ne plus être neutre donc alliés, vous êtes donc ennemis. Et par conséquent, si vous êtes alliés, vous êtes soumis parce que vous renoncez à votre droit de penser par vous-même sans forcément choisir de camps.
Comme dans le drapeau arc-en-ciel, on voit bien dans cet acronyme l’importance du désir de se montrer « inclusif. » On dirait une blague, deux Q qui se suivent, terminer par deux A, avoir une appellation avec un chiffre (2S). C’est inclusif bien au-delà du grotesque. D'une manière plus générale, pourquoi le mouvement porte-t-il pour nom un acronyme énumérant tous les types d'orientations sexuelles qu'il comprend ? Sachant que le nom s'allonge à chaque nouvelle trouvaille ? Groupe de Défense des Droits des Personnes à Orientations Sexuelles Minoritaires, GDDPOSM serait moche, mais déjà bien moins ridicule et beaucoup plus sérieux et adulte.
Et pourtant, malgré cette claire inclusivité, je ne vois pas de H pour hétérosexuel. Normal me direz-vous, puisque le mouvement LGBT se veut le regroupement de toutes les minorités sexuelles existantes. Fort bien, alors de quel droit utilisent-ils un arc-en-ciel comme drapeau ? L’arc-en-ciel nous appartient à tous justement. L’arc-en-ciel et ses couleurs sont universels.
Si je vois un bel arc-en-ciel cet été, je ne veux pas avoir à penser LGBT. Or, c’est ce qui est en train de se passer. Ces couleurs deviennent un ralliement sexuel qui dit à tous les hétéros qu’au mieux ils sont « des alliés » (soumis) même si leur sexualité ne mérite pas d’être prononcée, au pire qu’ils dégagent, le monde est aux LGBT.
Le sens universel des couleurs de l’arc-en-ciel rend inacceptable leur usage par quiconque comme d’un drapeau.
Avoir des drapeaux associés aux orientations sexuelles ne pourra jamais apporter rien de bon, mais si un groupe devait avoir le droit de revendiquer l'arc-en-ciel comme sien sans que cela fasse violence aux autres, ce sont les hétéros justement. Pourquoi ?
Parce que si l’arc-en-ciel prend un sens si fort, au-delà de sa beauté et de la magie si particulière de ce phénomène naturel, c’est qu’il est le résultat d’une interaction entre le soleil et l’eau. Le soleil et l’eau sont les deux bases primordiales de la vie. C’est la raison pour laquelle ils sont régulièrement utilisés en tant que métaphore du père et de la mère dans les œuvres littéraires.
L’arc-en-ciel c’est la beauté du vivant. Si l’arc-en-ciel doit être associé à une orientation sexuelle, c’est bien à l’hétérosexualité, au mariage d’un homme et d’une femme qui vont pouvoir créer la vie. Au cœur de ce qu’il y a de beau dans la nature.
Les sexualités défendues par le mouvement LGBT sont culturelles et ne sont pas tournées vers la procréation qui leur est inaccessible.
Lesbienne, Gay, Bisexuel, Transexuel. La seule possibilité de procréer dans le lot, c’est quand le Bi a un rapport sexuel hétéro. Cependant ce qui fait de lui un bisexuel, c’est qu’il couche également avec des personnes du même sexe, sans quoi il serait juste hétéro.
Récemment, je suis tombé sur un article qui parlait de passages piétons LGBT à Paris. Ceux-ci avaient été dégradé et Hanne Hidalgo annonçait fièrement que ces passages piétons aux couleurs arc-en-ciel allaient devenir permanents.
Il y a dans ce fait divers toute l’hypocrisie du mouvement LGBT. Leur drapeau est une agression, mais se revendique la beauté et l’innocence. On marque des passages piétons à leurs couleurs usurpées, les passages piétons se font repeindre en blanc, réelle universalité, réelle égalité inclusive, bienveillance tournée vers tous les piétons quel que soit leur age, sexe, couleur de peau etc... mais ça c'est devenu le mal.
Si le mouvement avait un véritable drapeau et qu’on l’avait dessiné à côté de ces passages piétons, la connotation de prise de possession fasciste de l'espace aurait été bien plus visible. La possibilité de se cacher derrière l'arc-en-ciel atténue la violence de l'initiative ainsi que celle du mouvement.
J'ai écrit ce texte autant parce que ce que j'y dis est légitime que parce que j'estimais qu'il serait significatif de quelque chose sans que je sâche trop de quoi.
C'est quand je regarde la section des commentaires que je comprends ce sens indirect. J'expose une vérité simple, indéniable et sans grande importance et pourtant personne ne m'a répondu: "C'est vrai, on devrait changer de drapeau. L'arc-en-ciel c'est un peu présomptueux."
On m'accuse de beaucoup de choses bien laides, basses et faciles, on m'insulte, on me donne des leçons et personne n'est capable d'admettre que le point central de cet article est platement vrai.
C'est un peu comme si je disais "l'eau ça mouille" et qu'on m'accusait de secrètement vouloir assoiffer l'humanité. Ou qu'on me répondait "Oui, mais la bière aussi." Ou que c'était de la discrimination envers les liquides. Ou que c'était probablement à cause de ma religion que je disais ça. Dans tous ces commentaires, on ignore le point central de mon article qui est légitime et indéniable, mais on le punit. Encore une fois, on m'accuse de beaucoup de choses, on m'insulte, on déforme ce que je dis, pour me faire taire sans avoir à me contredire.
Et donc je pense que l'un des buts de cet article est de pointer du doigt une susceptibilité et une mauvaise foi assez violentes même sur un sujet à l'importance limité.
Je n'ai pas le moindre doute que si j'étais LGBT, j'aurais honte de ce drapeau. Et j'aurais honte de cette mise en scène si peu digne qui serait faite de mon orientation sexuelle.
Moi : Il est vrai que dire du drapeau des fiertés qu'il est un "rainbow flag" est prétentieux. En effet la nature n'appartient à personne, pas plus aux hétéro qu'aux autres. En revanche, sa signification actuelle se rapproche davantage au spectre visible de la lumière. Je m'explique.
L'objectif finale de cette cause (du moins à mon sens) est de ne pas avoir à justifier la légitimité de son orientation sexuelle ou de son genre - qui sont des informations privées - pour avoir accès à des droits comme l'adoption ou le mariage (civil bien entendu, chaque religion fait ce qu'elle veut je m'en fous). L'idée du spectre visible de la lumière est alors de joindre au mouvement toute personne soutenant cet objectif, afin de montrer que peu importe qui nous sommes, nous faisons partie du vaste spectre humain. Hors ce spectre est en grande partie visible avec un arc-en-ciel, et cela donne aussi l'idée de soleil et de joie que certaines personnes n'ont plus à cause des discriminations.
Revenons sur l'absurde série de lettres qui s'étend toujours davantage pour le sigle LGBT+. J'y répondrai simplement que c'est une juste réponse provisoire aux hétéros qui ont créé les termes "hétérosexuel" et "homosexuel". En faisant cela, ils ont commencé à catégoriser les individus. J'approuve le fait de montrer que c'est absurde de donner un nom à chaque genre, à chaque orientation sexuelle et romantique. Parce que même deux hétérosexuels aiment différemment. Donc si le sigle doit grandir encore et encore en attendant une reconnaissance universelle du droit d'aimer et d'être la ou les personnes que l'on souhaite, j'approuverai encore et encore.
Kévin : Bonjour Manuel,
Je pense que je peux dire que je suis platement en désaccord avec ce que tu écris. Quel que soit ton argument la réalité est juste pratiquement inverse donc je ne me sens pas la force ni l’envie de partir dans une discussion qui de toute manière sera entièrement stérile. Surtout que je n’ai pas écrit cet article pour convaincre à tout prix. Je l’ai écrit pour qu’il existe et que sa vérité indéniable (le drapeau LGBT est inacceptable) soit dite.
Donc simplement, ce que tu dis sur la nature, le fait que le mouvement LGBT défendrait le privé de l’orientation sexuelle, le spectre lumineux/humains, l’acronyme qui permettrait à terme une reconnaissance universelle du droit de chacun d'aimer (ceci est particulièrement faux) et enfin la pseudo tolérance du mouvement ; tout est erroné et la vérité est proche de l'inverse. Le mot tolérance tient même de l’ironie. Tout comme la leçon de morale finale faîte aux autres personnes qui ont commenté en m’insultant.
Si tu penses sincèrement ce que tu écris, le fait que je ne puisse pas te parler devrait te mettre la puce à l’oreille. Comment croire qu’un mouvement est tolérant, lorsqu’il est illégal d’en critiquer les pratiques ou l’idéologie ? Dans les commentaires je me fais traiter d’homophobe (terme tiroir qui change de définition suivant la situation), or, quand on fait ça, on m’accuse d’être un criminel passible d’une punition légale. Tu crois franchement que c’est de la tolérance ? Il est légal de se moquer des gros, des roux, des gens qui portent des lunettes, des personnes à grand nez, qui n'ont pas les dents droites, des patrons timides ou ridiculement autoritaires, des pimbèches hautaines… il est légal de se moquer des attitudes, des habitudes et des particularités de chacun, n'importe quel membre de la communauté LGBT est libre, comme n'importe qui, au cours d'une soirée de sélectionner n'importe quelle personne d'aller la voir et de lui dire "tu es un abruti" "tu es débile" je méprise les gens comme toi" "les gens comme toi ne devraient pas exister vous êtes nocifs" "sale parasite" "sale hypocrite" "tu es un déviant, un pervers" "tu es malsain" et nous vivons tous à égalité dans cette position de devoir être prêt à nous défendre, à encaisser ou à nous battre et à crier notre droit d'exister tels que nous sommes, sauf certaines personnes qui, pour une raison inconnue, ont accès à ce statut privilégier de pouvoir te menacer légalement si tu n’es pas gentil avec elles.
Wahou, je me sens trop face à un groupe de personnes tolérantes, courageuses et ouvertes d’esprit qui ne désirent que l'égalité et la justice. Surtout que les personnes que j'ai entendu dire les choses les plus extrêmement homophobes que j'ai jamais entendu étaient des homos.
On pourrait arguer les LGBTs se battent pour une culture dans laquelle personne ne se moque plus de personne, dans laquelle tout le monde "tolère tout le monde," ce qui serait déjà un gros mensonge, mais une telle société est de toute façon une dystopie totalitaire invivable, c'est une société dans laquelle rien n'a plus de sens ni de valeur. Le sens et la valeur s'obtiennent en célébrant, en défendant et en combattant certaines choses, en structurant. La tolérance absolue "tout est acceptable" que vend le groupe LGBT est une aliénation résultat d'une douleur profonde de ne pas se sentir acceptable. C'est le désir de destructuration absolue. C'est une violence et une aggression.
Moi : Bonjour Kevin,
Au vu de ta manière d'écrire cette réponse, tu as raison en disant qu'une discussion serait stérile.
Dire que la phrase "Le drapeau LGBT est inacceptable" est une vérité indéniable montre une certaine forme d'arrogance à prétendre être le seul à voir la vérité.
La "leçon de morale" faite aux autres n'était pas ironique mais un rappel des valeurs qu'ils sont censés défendre. Le fait que tu prennes ceci pour de l'ironie, et donc pour une attaque personnelle, montre également un côté d'auto-victimisation. Tu veux que les gens lisent ce que tu as écris et tu veux qu'ils te reprochent ton opinion. Tu veux être montré du doigt comme le vilain petit canard. Ça, c'est une attaque personnelle. J'espère que maintenant tu sauras faire la différence.
Je pense sincèrement ce que j'ai écris. Que tous les mouvements contre les discriminations ne cherchent que la paix et qu'on arrête d'utiliser la différence pour stigmatiser certaines personnes. C'est un but. Inaccessible probablement, mais un objectif quand même.
Je suis contre la condamnation des "homophobes" au même titre que la vaste majorité des personnes serait contre le fait de condamner ceux qui n'aiment pas les petits pois. C'est stupide de condamner quelqu'un pour ce qu'il aime ou ce qu'il n'aime pas. Par contre ce n'est pas parce que tu n'aimes pas le vert qu'il faut arracher toute l'herbe que tu croises. Tu vois la nuance ?
Et je ne suis ni avocat, ni juge, je n'ai jamais étudié le droit. Par contre je sais que n'importe qui peut porter plainte pour injures. La violence verbale est condamnable par la loi, peu importe l'insulte utilisée. Et ceci, pour tout le monde. Ce n'est pas parce que ça devient une habitude que c'est normal. Ce n'est pas parce que les abrutis sont nombreux qu'ils ont raison. Tu crois que les LGBT n'ont pas à crier pour leur droit d'exister tel qu'ils sont ? Voyage. Pars loin et vois ceux qui en meurent chaque jour. Pars en bas de ta rue où potentiellement un gamin de 18 ans vient d'entendre claquer une porte dans son dos. La porte de la maison de ses parents. Qui ont tout simplement le droit de le mettre à la rue. Juste parce qu'il a voulu crier son droit d'exister tel qu'il est.
Wahou, comme tu dis. J'enfoncerai toujours le clou face à de tels discours. Tout n'est pas acceptable. Le meurtre n'est pas acceptable. Le viol n'est pas acceptable. La violence n'est pas acceptable. Si tu fais constamment le lien entre un arc-en-ciel et le drapeau des Fiertés, ce n'est pas de notre faute : c'est la tienne. Ne sort pas les choses de leur contexte. Un drapeau est un symbole. L'arc-en-ciel est un phénomène physique. Apprends à considérer les choses dans leur contexte.
Peut être que si on s'était croisé dans un autre contexte on aurait pu discuter. Je suis persuadé - et ce n'est pas de l'ironie, je ne sais pas en faire - que tu es une bonne personne, probablement une meilleure personne que moi. Mais on ne sera jamais d'accord.
Désolé pour ce message qui donne l'impression que je veux avoir le dernier mot, il est vrai que j'ai cette méchante manie. Aussi je m'arrêterai là, sauf si tu désires que l'on continue encore.
Cordialement
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L’interview
« Madame, bonjour et bienvenue dans notre émission. Vous venez de faire paraître aux éditions bla-bla votre dernier roman qui parle des paysans dans les campagnes et de leurs conditions de vie et parfois même de leur d��sespoir.
Pourriez-vous me dire comment cela se fait qu’il y ait autant de fautes d'orthographe dans votre ouvrage ?
- Tout d'abord, bonjour. Je suis assez étonnée de votre première question et surtout de votre choix de poser cette question en premier car mon livre parle quand même d'une réalité et d'une souffrance qui sont bien réelles, bien que tout ce que j'ai pu écrire soit complètement fictif.
Bon, si ce qui vous intéresse c'est l’autographe, je vais vous répondre très simplement. Je ne pense pas qu'il y ait de fautes d'orthographe dans mon livre. Je pense que l'orthographe n'est pas le respect d'une succession de lettre que nous impose l'Académie Française. Je pense que savoir écrire, c'est savoir faire passer des messages, savoir exprimer des choses, donner envie aux gens de lire et de s'intéresser à ce qui nous tient à cœur. En laissant ce que vous appelez des fautes, je cherche avant tout à montrer aux gens qu’ils ont le droit de s’exprimer même s’ils font ces fameuses « fautes » d’orthographe, même s’ils ne maîtrisent pas la langue des puissants. En cela, je pense suivre la tradition de Montaigne, qui avait écrit en français, la langue du peuple, plutôt qu’en latin. Je vous rappelle que parmi les locuteurs du français, il y a nombre de gens qui ne maîtrisent pas l'orthographe et qui s’autocensurent par peur de faire ces fautes. De quel droit vous et l’Académie Française traumatisez nombre d’enfants à l’école et nombre d’étrangers qui finissent par ne plus aimer notre langue à cause de la rigidité avec laquelle l’écriture est pratiquée aujourd’hui.
- Non, mais quand même ; quand nous aimons notre belle langue française, nous devons la défendre. C’est respecter un héritage que de respecter l’orthographe !
- De quel héritage parlez-vous ?
- Tous nos grands auteurs…
- Nos grands auteurs ? Je vais vous en parler, moi, de nos grands auteurs. Nous disons bien que le français est la langue de Molière, n’est-ce pas ?
- Oui, c’est bien connu, voyons.
- Quand avez-vous relu ses pièces ou êtes-vous allé les voir au théâtre pour la dernière fois?
-…
- Je peux vous dire que par rapport à la langue de Molière, vous en faîtes un sacré paquet de fautes !
- Mais bien sûr, c’est parce que la langue a évolué.
- Précisément ! Alors pourquoi n’y aurait-il plus que l’Académie Française qui aurait le droit de la faire évoluer. Ce sont ses locuteurs, français et étrangers, qui doivent le faire ; et pas une pseudo-élite qui se donne le droit de bâillonner nos enfants à coups de dictées inutiles. Une langue est faite pour communiquer ; pas pour priver une partie des locuteurs de leur liberté d’expression à l’écrit. Tant qu’on se comprend, je ne vois vraiment pas où est le problème. Et pour vous dire, il y a pas mal de poèmes de cette pseudo-élite littéraire dont je ne comprends pas un mot moi-même qui suis écrivain. Ils essaient juste de nous faire croire qu’ils sont plus intelligents que nous et qu’ils maîtrisent mieux la langue que nous. Et c’est bien dans ce but que la plupart des règles absurdes du français ont été créé, des origines latines rajoutées. C’était pour pouvoir voir en un coup d’œil si quelqu’un avait fait des études. Et j’ai bien peur que ce soit encore le cas ! Eh bien, je pense que puisqu’ils sont si exclusifs ; ils n’ont qu’à rester entre eux, et se comprendre entre eux ; c’est leur droit, leur liberté. Mais qu’ils ne viennent pas nous imposer leurs standards !
Et pour finir, je vous fais remarquer que l’anglais est la langue de Shakespeare. Eh bien, ses pièces ne sont pas écrites dans une orthographe fixe ! Et le texte joué tel quel est incompréhensible pour quelqu’un qui ne connaîtrait que l’anglais moderne.
Alors, je vais vous dire, si je fais des fautes selon vos critères, vous en faîtes de bien plus grandes selon les miens : vous participez à une manipulation visant à ce que la population s’autocensure.
- Vous avez fini ? … On ne vous arrête plus…. Vous êtes passionnée….
- Oui, et alors ?
- Hum… Je vais vous poser ma question suivante. Vous êtes-vous fait violer, comme le personnage de Françoise à la page 234 ?
- Pardon ?
- Votre personnage, … à la page 234 … Françoise se fait violer. Est-ce inspiré de votre vécu ?
- J’avais bien compris. Je voulais dire, pardon ?... C’est bien ça votre deuxième question ??? J’écris un roman de plus de 300 pages sur la dimension socio-économique de la paysannerie aujourd’hui et vous me questionnez sur mon orthographe et sur un paragraphe page 234 en me demandant si j’ai vécu la même chose ! Vous me demandez si je me suis fait violer ?
- Hum … Vous devez bien comprendre que les lecteurs se posent ce genre de questions. Comme vous le dîtes si bien, le livre parle des conditions réelles des paysans ; nous sommes en droit de demander où est la limite entre la fiction et la réalité ? Les lecteurs ont le droit de savoir !
- Madame, vous êtes-vous fait violer ?
- Mais comment ? Vous n’êtes pas en droit de me poser ce genre de question ?
- Ah ! Parce que vous avez le droit de me poser tout et n’importe quoi comme question mais vous, on ne peut rien vous demander ?
- Mais, enfin ! Moi, je n’ai pas publié un livre réaliste!
- Ah ! Donc, sous prétexte que j’ai publié un livre réaliste sur la vie paysanne, je n’ai plus droit à une vie intime ! Qu’en pensez-vous, ça s’est passé ou pas ?
- Mais enfin, ce n’est pas à moi à répondre à vos questions.
- J’ai autant le droit que vous de poser des questions. Vous avez lu le livre et vous êtes journaliste ; le travail de réception et d’interprétation est de votre côté. De plus, vu que vous êtes journaliste et que vous prétendez mieux connaître le français que moi…
- Oh non, je n’oserais pas…
- Pourtant vous l’avez bien sous-entendu il n’y a pas si longtemps que ça. Que signifie pour vous le mot « interview » ?
- Disons que c’est un jeu de questions/réponses à sens unique entre deux personnes, l’« intervieweur» qui pose les questions afin d'obtenir des informations de la part de l'«interviewé» qui répond. Il s'agit le plus souvent d'un entretien entre un journaliste et une personne en vue d'une diffusion publique.
- Je vous rappelle que le mot « interview » signifie littéralement « s’entrevoir » en français. Il a une étymologie très simple. « Inter » et « View » ce qui signifie se voir l’un l’autre brièvement. Il y a donc bien une réciprocité. Je suis tout à fait en droit de vous questionner. Et de plus, c’est censé être bref. Alors, disons que je vais vous poser la question de la fin.
- Très bien, je vous écoute.
- Quand est-ce que vous en aurez quelque chose à cirer des paysans ? »
Sur ce, Colette se réveilla en sueur. Oh ! Ce n’était qu’un rêve. « Je ne sais pas si je vais l’écrire finalement ce roman, pensa-t-elle. Les journalistes me font trop peur. De la pression de la presse».
Aurianne Or
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Nader Allouche explique pourquoi, selon lui, Mohamed Sifaoui a eu tort de défendre le malikisme, tradition juridique musulmane, face à Eric Zemmour sur CNews.
J'ai suivi avec un grand intérêt le débat sur CNews entre Eric Zemmour et Mohammed Sifaoui. Je n'ai jamais lu Monsieur Zemmour, ni d'ailleurs Monsieur Sifaoui. Leur confrontation sur l'antenne de CNews m'a déçu. Je m'attendais à ce que Mohammed Sifaoui qui, certes, n'est pas islamologue, ni historien, sache répondre aux interrogations et aux affirmations, parfois non-fondées, d'Eric Zemmour. Je suis tombé de ma chaise. Si Monsieur Sifaoui est, à n'en pas douter, un pourfendeur sincère et solide de l'islam politique, il n'en reste pas moins un traditionaliste, qui a fait la publicité de l'islam nord-africain traditionnel.
Le Soufisme n'est pas la solution à l’extrémisme musulman
Mohammed Sifaoui a raison de rappeler à Eric Zemmour que les Frères musulmans et le salafisme sont des mouvements schismatiques du reste de l'islam. Mais de parler de cet autre islam, autrefois majoritaire et même exclusif, comme de courants pacifiques et modernes m'a beaucoup étonné.
Nombre de maîtres soufis canoniques ont fait l'apologie du djihad expansif ou de la persécution des juifs et des chrétiens
Quand Sifaoui a cité le soufisme comme exemple de l'existence de courants modérés dans l'islam, il a montré que d'érudition sur la religion mahométane, il n'a que le strict minimum. Le soufisme n'est pas un mouvement pacifiste ; il n'est même pas un mouvement du tout. Le soufisme est la gnose de l'islam sunnite, dont il pratique le rite, et à la Charia duquel ses maîtres et ses fidèles obéissent scrupuleusement. Nombre de maîtres soufis canoniques ont fait l'apologie du djihad expansif ou de la persécution des juifs et des chrétiens. Sur la violence chez les soufis, nous pouvons citer les travaux excellents de Razika Adnani.
Pour mieux comprendre ce qu'a dit Sifaoui
Je suis sidéré par ailleurs que, sur une antenne grand public, Mr Sifaoui ait pu parler en des termes très élogieux du "malikisme". Le malikisme est une école juridique et un rite musulmans.
Pour faire simple, l'islam sunnite connait deux écoles théologiques, quatre juridictions ou écoles juridiques (qu'on appelle en vulgarisation des charias : il y a donc quatre charias de référence), qui sont aussi des rites (puisque, entre autres, elles codifient le rituel religieux), et plusieurs dizaines de "voie" soufies (pour la mystique). L'islam sunnite se décompose donc en trois disciplines: la théologie, le droit et le rite, et la mystique.
Un musulman sunnite doit se choisir une école théologique parmi les deux proposées, il doit s'affilier à une juridiction parmi les quatre reconnues, il doit respecter le rite découlant de sa juridiction et il peut, s'il veut, se choisir une "voie" soufie pour pratiquer la spiritualité. Voilà exactement ce que veut dire canoniquement être un musulman sunnite.
Le malikisme, le problème maghrébin de l'islam français
Ce qui intéresse le public français, c'est la charia. Alors, restons-y. Il se trouve que le musulman choisit rarement librement sa charia et son rite. Dans le Droit musulman, les fidèles sont sous le Commandement du "Prince" (au Maroc, on dit Commandeur) et donc de la charia qu'il s'est choisie, et ils doivent, ainsi, également suivre le rite du Prince. En Afrique du Nord, la charia et le rite de référence sont le malikisme. Monsieur Sifaoui est malikite de naissance.
La charia malikite est la plus violente et la plus archaïque des quatre charias de référence. Quand Monsieur Sifaoui déclare qu'il y a de bons courants dans l'islam et qu'il cite le malikisme, il y a de quoi s'étonner. Nos compatriotes français de confession juive, originaires d'Afrique du Nord, dont l'Histoire devrait beaucoup plus nous intéresser et a beaucoup à nous apprendre sur l'islam, le savent bien. Leurs aïeux qui ont vécu sous le joug du sultan marocain ou des beys de Tunis et d'Alger, ont toujours en mémoire la grande violence sociale et judiciaire de l'islam malékite à leur encontre, et c'est d'ailleurs pourquoi, en Algérie, ils n'ont pas hésité une seconde à choisir la France, alors qu'ils vivaient dans ce pays depuis l'Antiquité.
M. Sifaoui est passé à côté du sujet et n'a pas joué son rôle
Même si les efforts en publicité du Maroc, pour le faire oublier, ont bien réussi, certains, comme Eric Zemmour, ont la mémoire tenace, et font obstacle à toutes les mythologies hallucinantes développées autour de l'islam maghrébin, comme la convivienza en Andalousie ou la soi-disant protection de Muhammad V à ses sujets juifs, dhimmis, pendant la deuxième guerre mondiale. Cependant, chez Eric Zemmour, il ne s'agit pas seulement de lucidité et d'humanisme, mais, je le déplore vivement, de nationalisme français, fallacieux et fascisant. On le constate sans appel, quand il reproche à Mohammed Sifaoui son apologie de la République et de la démocratie plutôt que de la France. Est-ce à dire pour Monsieur Zemmour que nous devrions aimer la France de l'inquisition et de la monarchie absolue et nous en revendiquer?
En Égypte, au Liban, en Turquie : l'islam des Lumières
Si l'islam maghrébin traditionnel est archaïque et inconciliable avec la République, a contrario, les islams d'Istanbul, du Caire, de Bagdad et de Damas offrent des fenêtres pour que s'y engouffre la modernité. Le hanafisme et le chaféïsme (les deux charias de référence dans ces cités) ont d'ailleurs permis des jours plus heureux aux chrétiens et aux juifs que ces derniers n'en ont eu en Afrique du Nord. Ne dit-on pas à ce propos : "heureux comme un juif en Irak" ?
À mon humble avis, M. Sifaoui est passé à côté du sujet et n'a pas joué son rôle, qui, dans cette émission, face à Eric Zemmour, devait être celui d'un érudit et d'un éclaireur sur l'islam.
Le problème fondamental en France est que les musulmans, pour une bonne partie originaires d'Afrique du Nord, obéissent à la charia malikite, qui est la plus dure et la plus violente des quatre charias de référence. Les français musulmans originaires de Turquie, du Liban, d’Égypte, d'Irak... n'ont pas ce problème. Ils relèvent des charias hanafite et chaféïte, plus douces et plus souples.
Le problème n'est pas seulement les Frères musulmans et le salafisme
En filigrane, se pose la question de l'immigration : si les Maghrébins ont la charia et le rite les plus contrariants de tout le monde musulman, n'est-il pas préférable d'accueillir des réfugiés syriens plutôt que des immigrés marocains ou algériens ? Au lieu de coopérer avec le Roi du Maroc et Alger sur l'organisation de l'islam en France et sur la formation des imams, ne serait-il pas mieux de frapper à la porte du Grand Mufti de Beyrouth ou d’Égypte ?
Ce que Zemmour et Sifaoui auraient dû dire et qu'a priori, ils ne savent pas, c'est que le problème n'est pas seulement les Frères musulmans et le salafisme. Le problème est d'abord et surtout l'islam malikite du Maroc, d'Algérie et de Tunisie, contre lequel la société française et en premier lieu les musulmans de notre pays doivent s'élever.
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Dans « L'Ennemi », Georges Buisson, le fils de l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, livre un portrait terrifiant de son père et révèle ses manœuvres.
Peut-on ne pas pouvoir qualifier un livre ? Le problème se pose s'agissant du « texte » – près de 700 pages tout de même – de Georges Buisson. Évacuons un genre : le roman. L'Ennemi (Grasset), qui sera en librairie le 11 septembre, n'a rien du roman, même si, par moments, on croirait lire une fiction tant la personnalité de Patrick Buisson est romanesque, sombrement romanesque. Ce livre pourrait être son portrait, mais aussi un livre d'histoire politique ou un récit inédit du quinquennat de Nicolas Sarkozy. En fait, il est d'abord un témoignage. Un témoignage absolument saisissant qui met en scène un fils, Georges* – 43 ans aujourd'hui –, qui a tenté par tous les moyens de se défaire de l'emprise de son père, Patrick. Classique ? En l'espèce, pas vraiment. Un coup, on suit le fils dans sa fuite, accompagné de sa mère et avec la bénédiction de ses grands-mères ; un autre, dans l'affrontement, y compris physique, avec le père. Les magnétophones tournent, et parfois des deux côtés. Des hommes rôdent autour de la maison familiale. Les menaces fusent. Les chantages, aussi. Et il est souvent question d'argent, l'un des sujets centraux du livre. « Mon pauvre Georges, tu vas finir, t'auras pas un rond ! Ta haine t'aura aveuglé au point de te faire oublier ton intérêt. Et Dieu sait si t'auras besoin d'argent. Parce que ce n'est pas avec tes qualités professionnelles que t'arriveras à vivre et à survivre. »
Lire aussi Les extraits du livre explosif sur Patrick Buisson
À travers le regard de Georges, enfant, on voit aussi défiler, et de près, les principaux acteurs de l'extrême droite française de la fin du XXe siècle. On les découvre dans leur intimité, dans leurs châteaux et leurs manoirs, à fomenter des stratégies politiques et à passer du bon temps. Jean-Marie et Marine Le Pen, bien sûr. François Duprat, aussi. La famille Herbais de Thun, également. Et les vrais-faux copains de Minute, d'Occident – on apprend que Buisson en était membre –, et les anciens de la FNEF à Nanterre. À Minute, Buisson avait pour source d'information, à droite, Charles Pasqua et, au sein de la mitterrandie, François de Grossouvre, mais aussi, révélation, Pierre Bérégovoy.
Le déjeuner avec Jean-Marie Le Pen et la lettre de Nicolas Sarkozy à Benoît XVI...
Georges Buisson, auteur de « L'Ennemi ».
© Khanh Renaud pour Le Point
Doué d'une réelle intelligence manœuvrière, Patrick Buisson navigue sur d'autres eaux, moins agitées, mais néanmoins porteuses : il est tout au service de Martin Bouygues et de Nicolas Sarkozy. L'un est le propriétaire de TF1, l'autre est le président de la République. C'est donc « l'ami » de ces deux hommes puissants que Georges voit rentrer le soir à la maison, ivre de cette proximité et avec des reproches plein la bouche concernant la femme franco-malgache qu'il s'est choisie et sa volonté de se retirer de la société paternelle Publifact, puis Publi-Opinion, sur laquelle enquêtent les juges dans l'affaire dite des sondages de l'Élysée...
« Toujours aux premières loges, jamais en première ligne : la règle d'or de l'influence. » Comme l'écrit son fils, le politologue est quelqu'un de discret, qui, durant l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2007, déjeune avec Jean-Marie Le Pen afin de lui arracher une consigne de vote favorable à Nicolas Sarkozy – lequel n'ignorait pas l'initiative de son conseiller, selon Georges. Il est quelqu'un d'important qui va porter en 2012 au pape Benoît XVI une lettre du président-candidat dans laquelle figurent les annonces qu'il compte faire bientôt sur le thème des valeurs. Avant les Français, donc, le pape saura que Nicolas Sarkozy ne souhaite ni la PMA ni le mariage homosexuel. Il est aussi quelqu'un d'influent, capable de faire « capoter » une commission d'enquête parlementaire demandée par les socialistes au sujet de l'affaire des sondages de l'Élysée. Capable, aussi, de demander à Patrick Ouart, ancien conseiller justice du président, d'intervenir auprès du parquet pour que la plainte pour favoritisme déposée par l'association Anticor en 2010 « ne prospère pas ». Georges voit tout des activités de ce père mille fois portraituré dans les pages politiques des journaux, mais qui ne fut en fait jamais élevé, se dit-on après la lecture de L'Ennemi, à son véritable niveau d'influence, considérable et même inquiétant.
Un jour de 2007, Patrick Buisson demande à Georges de copier sur un CD l'enregistrement audio – et clandestin – de sa remise de la Légion d'honneur contenu dans un dictaphone. « Je mets un casque sur mes oreilles, mais n'entends ni le brouhaha, ni l'éloge, ni les applaudissements ayant marqué cette fin de journée du 24 septembre. En lieu et place, une succession de voix masculines commentent l'actualité. Je réalise qu'il a enregistré les réunions de communication et de stratégie politique auxquelles il est convié à l'Élysée, et j'interromps promptement la lecture », écrit Georges, qui demande aussitôt des comptes à son père. Réponse brève et limpide : « Ça peut toujours servir... »
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Fodil Tahar Aouidate, 33 ans, affirme que les Irakiens reçoivent des ordres de Paris concernant les prisonniers français.
Par Aziz Zemouri
dailymotion
Condamné à mort début juin par le tribunal central criminel d'Irak, Fodil Tahar Aouidate, un Français de 33 ans originaire de Roubaix, est actuellement détenu dans la prison de Mouthana à Bagdad avec ses compatriotes. Il a contacté Le Point par téléphone. Le combiné est mis à sa disposition tous les dix jours par l'administration pénitentiaire. Il accuse la France d'avoir organisé le transfert de ses ressortissants de la Syrie vers l'Irak à qui elle aurait, selon lui, sous-traité leur destin judiciaire.
Fodil Tahar Aouidate
© HO / AFP
« Je me suis enfui le 22 avril 2018 de Deir ez-Zor alors sous contrôle de l'armée de Bachar el-Assad avec femme et enfants. J'avais rompu avec Daech. Au premier check-point, je me suis rendu aux Kurdes. Comme d'autres, j'ai été torturé. Les Kurdes du YPG étaient en contact avec des émissaires français. C'est à leur demande que nous avons été tous regroupés dans une prison de la banlieue de Hassaka, au nord-est de la Syrie. Une zone sous contrôle du YPG. Tout a été organisé par la France.
Si la France nous a fait transférer en Irak, c'est parce qu'elle n'a pas de preuve contre nous
Après neuf mois de détention, en janvier 2019, et au lendemain d'une visite de la Croix-Rouge, on a été transféré avec Brahim Nejara (originaire de Lyon, condamné à mort, NDLR) et Mourad Delhomme (originaire de Meaux, condamné à mort, NDLR) dans la prison de Derrik, en Syrie, à la frontière entre la Turquie et l'Irak. Là, on a eu peur d'être livrés à Bachar.
Ensuite, on a pris la route, escortés, mains attachées et yeux bandés, pour Bagdad. On entendait des voix françaises lors de ce transfert, ces voix donnaient des ordres à l'armée irakienne. À Bagdad, on arrive dans un centre de détention. En levant mon bandeau, j'ai vu des véhicules estampillés UN (United Nations, Nations unies, NDLR) dans la cour. Le premier interrogatoire se déroulait en présence de policiers français. Une traductrice s'adressait à nos « interrogateurs ». Après cette audition musclée, on a été transféré dans la prison de Mouthana, à Bagdad, près de l'aéroport. Nous y sommes régulièrement torturés : les gardiens branchent de l'électricité sur les lobes de l'oreille, certains en ont subi sur leurs parties génitales. Ils tournaient une manivelle et le courant était diffusé (la technique de la gégène avait été théorisée par Marcel Bigeard, dont les soldats l'avaient utilisée durant la guerre d'Algérie, NDLR). Le consul de France est venu au bout de trois mois de détention, on lui a parlé des tortures. Il n'a eu aucune réaction.
On est jugé en Irak alors que moi comme d'autres nous ne sommes jamais entrés en Irak. L'Irak ne peut nous reprocher aucun délit ou crime commis sur son territoire. Si la France nous a fait transférer en Irak, c'est parce qu'elle n'a pas de preuve contre nous, elle n'a pas grand-chose pour nous faire condamner. »
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Plusieurs procédures en France
Des revenants de cette zone de guerre ont été condamnés à 10 ans de prison. Fodil Tahar Aouidate fait l'objet de plusieurs procédures ouvertes en France, notamment pour association de malfaiteurs terroristes. Il est également mis en cause comme recruteur. On peut considérer Fodil Tahar Aouidate comme un « vétéran » de Daech. Parti de Roubaix en juin 2013 pour la Turquie, il a rejoint le « califat » quelques semaines plus tard avec femme et enfant. « J'ai rejoint Daech sous l'influence de mon beau-frère qui était présent en Syrie avant moi, il me vantait la possibilité de vivre sa religion sans problème. J'avais dit à ma femme, on va en Turquie et, une fois arrivée, je lui ai fait part de mon intention d'aller en Syrie, elle m'a suivi. » Manbij, Alep, Raqqa, Deir ez-Zor, celui qui était commerçant ambulant dans le nord de la France a circulé autour des centres névralgiques de l'État islamique.
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Mais, selon lui : « Je n'ai jamais combattu. Quand on reste cinq ans sous les bombes sans blessures, c'est une preuve que je n'ai pas été au combat. » Malgré sa kalachnikov en bandoulière. La justice française lui reproche son implication dans l'émigration de certains de ces coreligionnaires de la France vers la zone de guerre. Selon le Renseignement français, une vidéo de l'État islamique le montre se félicitant des attentats du 13 novembre 2015 à Paris. D'après la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire, les enquêteurs ont retrouvé une communication post-attentat entre le téléphone de l'épouse de Tahar Aouidate et Hasna Aït-Boulahcen, la cousine d'Abdelhamid Abaaoud, le logisticien des attentats du Bataclan et du Stade de France, qu'elle avait aidé à se réfugier dans un appartement de Saint-Denis avant d'y trouver la mort à ses côtés lors de l'assaut du Raid, cinq jours après la tragédie parisienne. Près d'une vingtaine de membres de sa famille se sont retrouvés en Syrie à vivre sous le régime de l'État islamique. Deux de ses sœurs, restées en France, font actuellement l'objet d'une procédure pour avoir transféré les allocations familiales notamment à leur frère. En première instance, l'une des deux a été condamnée à de la prison ferme. Le procès en appel se déroulera le 5 septembre.
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Selon Nabil Boudi, l'avocat d'Aouidate : « La France a un rôle ambigu dans ce dossier. Au moins la moitié des condamnés à mort n'ont jamais mis les pieds en Irak. On peut considérer que la France cherchait un moyen de ne pas les rapatrier. Seuls des Français ont été transférés à Bagdad. D'autre part, d'autres djihadistes sont en outre détenus en Irak, ils ne font pas l'objet d'une condamnation à mort. D'autres encore croupissent dans les geôles kurdes et n'ont pas été expulsés. Ce qui pose des questions sur le traitement des 11 Français condamnés à mort. La France a versé de l'argent à l'Irak comme l'a reconnu le président de la cour criminelle qui a jugé mes clients. »
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Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ou de celle de la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, la France considère que les condamnations des ressortissants français en Irak sont conformes aux règles d'un procès équitable, tout en affirmant son opposition à la peine de mort. Plusieurs accords militaires et financiers lient Paris à Bagdad, mais les preuves d'une sous-traitance des procédures judiciaires à un Etat autoritaire comme l'Irak manquent.
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