TIPS : Optimisation de votre design
Je vois beaucoup de forums prometteurs ouvrir dernièrement, où la hype se build énormément jusqu’au jour du lancement. Malheureusement, les bases des designs ne sont souvent pas solides, ce qui impacte directement la communauté qu’ils auraient pu recevoir. Quelques tips de ma part pour qu’un design reste simple tout en étant efficace, et surtout fonctionnel ;
Harmonie des couleurs ;
Difficile d’accrocher à un design lorsque les contrastes des couleurs font violence. Dans un premier temps, il est évident qu’il faut toujours prévoir les couleurs du design en fonction de son header (ou inversement). La palette de couleurs doit rester cohérente et harmonieuse, ce qui n’est souvent pas le plus simple à créer. Si vous ne sentez pas l’inspiration venir, vous pouvez tout à fait utiliser l’outil pipette de photoshop pour récupérer quelques couleurs du header à disposition, ou bien utiliser des plateformes comme Coolors, qui génèrent des palettes prédéfinies en fonction de vos attentes. Lors des dernières années, il a aussi été remarqué que les designs aux couleurs douces ont tendance à attirer plus de monde que les saturées.
Concernant le choix de la couleur des paragraphes, veillez à ce que celle-ci soient assez contrastée, tout en ne jurant pas avec le design. Par exemple, si vous avez un fond blanc, ne mettez jamais un noir à 100%, cela pourrait alourdir le design. Un gris foncé fera parfaitement l’affaire, et adoucira le tout.
Lisibilité des textes et choix polices ;
Beaucoup de designer vous diront une chose ; ne jamais mélanger différentes familles de polices, comme les Sherif (polices à empattement ; ex. Times) ou Sans Sherif (polices sans empattement ; ex. Arial). Cela dit, il y a évidemment quelques variables à prendre en considération. Si vous choisissez d’utiliser une police Sherif pour vos titres, les paragraphes devront toujours utiliser eux une police Sans Sherif : la raison est simple, ceux-ci sont souvent plus petits, et une police à empattement aura tendance à alourdir votre design. De plus, cela le rendra très certainement “vieillot” ou alors le tirera vers un univers légèrement plus fantastique.
Il est évident que les polices ne devront pas être trop petites de façon à privilégier l’accessibilité, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, j’ai vu certains threads passer sur le sujet qui regroupent déjà beaucoup de ressources.
Optimisation des images ;
C’est surtout ce point là qui m’a fait penser qu’il fallait que je fasse ces tips. Vous ne savez pas à quel point, pour les utilisateurs d’écrans rétina, il peut-être douloureux de tomber sur des designs prometteurs, mais dont les dimensions ne correspondent plus aux normes du web de nos jours. Forumactif est une plateforme vieillissante et dont les limitations se font de plus en plus ressentir, cependant il y a toujours des moyens simples de les contourner.
Un écran rétina a ses pixels multiplié par deux, c’est pour cette raison que de nos jours les avatars sont passés du 200*320 au 400*640 de façon à ce que ceux-ci restent parfaitement nets pour tous les utilisateurs. Dans cette optique, les designs des forums doivent également être adaptés, et de ce fait, votre header devrait faire deux fois la taille de ce que vous aviez prévu pour votre forum. Si celui ci a un affichage de 800px de largeur, alors en développement sur Photoshop, vous devrez le créer en 1600px. Ensuite, un simple code dans le css pour le réduire à 800px lui permettra d’atteindre sa pleine qualité pour tous les utilisateurs.
Dans le cas contraire, les utilisateurs d’écran rétina verront votre design flou et pixelisé, et ne seront donc logiquement pas invités à s’inscrire.
Optimisation du codage ;
Là encore, certaines nouveautés échappent encore aux créateurs, ce qui les empêche malheureusement d’avoir un forum facilement adaptable, créant une perte de temps et de fonctionnalités. Le codage est une zone assez vaste qui est propre à chacun, je ne pense par exemple pas qu’il y est une bonne ou mauvaise façon de coder à partir du moment où le résultat obtenu est fonctionnel. Cependant, j’insisterai surtout au niveau des couleurs, sur le fait d’utiliser impérativement des variables ( var(--x) ) à la place des couleurs fixes (#000000 par exemple). Une variable vous permet lors des changements de design, de cibler toutes les parties utilisant la même couleur, en même temps. Par exemple, votre premier design avait un même bleu quelque part, noté à la variable "c1", le prochain design demande du rouge, eh bien vous aurez juste à changer une seule fois la couleur de cette variable "c1", plutôt que d’avoir à chercher le code du bleu dans chacune des parties où il est utilisé. Gain de temps incroyable ! J’appuie sur le fait qu’il est jamais trop tard pour coder de cette manière !!! Votre forum peut être créé depuis 10 ans et adopter aujourd’hui ce changement, ça ne vous demandera normalement pas énormément de temps à adapter le tout.
Certains forum manquent également de place dans leur CSS, il est alors tout à fait possible d’ajouter une seconde page (je dirais même fortement conseillé) hors forumactif. Vous pouvez utiliser des logiciels gratuits comme Brackets pour coder du css, puis l’enregistrer en xx.css ; suite à cela, l’héberger sur Google Drive ou bien DropBox, et l’ajouter en lien extérieur via la balise <link href=“nomdelapage.css" rel="stylesheet"> dans le template “Haut du Forum”. (Vous trouverez facilement d’autres balises link au début de cette page, mettez cette balise à la suite et hop.
Version sombre (please) ;
Avec l’utilisation des variables, vous aurez également la possibilité d’installer très facilement une version sombre sur votre forum. Je ne répèterai jamais assez l’importance de celle-ci. Lorsqu’il est 23h, que les yeux sont fatigués mais que l’inspiration est là, passer le forum en version sombre est un réel bénéfice pour tout le monde.
Petit tutoriel simple et efficace créé par bigbadwolf pour une installation réussie par ici ;
https://comptoirdesrolistes.tumblr.com/post/650710791464583168/bigbadwxlf-tuto-dark-light-mode-pour-passer
Voilà voilà, j’espère que ce message (plus long que prévu aha) saura guider ceux qui s’y connaissent parfois moins en la matière ! J’oublie probablement pas mal de choses à vrai dire, mais je crois que le principal concernant l’optimisation est là !
Bonne journée à tous !
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🍋 LE LIMONCELLO 🍋
C’est une liqueur délicieuse à boire en digestif après un repas, mais aussi parfaite pour être utilisée en cuisine dans des desserts. Le Limoncello est fait à partir d’écorces de Citron macérées dans l’alcool.
C’est une spécialité Italienne, de la péninsule de Sorrento pour être plus précise.
Avant de se lancer dans le Limoncello maison, essayez par tous les moyens de vous procurer de l’alcool pur à 95°.
❗️Attention, n’utilisez pas de l’alcool à 90° MODIFIÉ que l’on trouve à la Pharmacie, celui-ci n’est pas consommable ❗️
C’est ce degré d’alcool qui va vous donner le meilleur rendu pour la liqueur maison.
Si vous n’en trouvez vraiment pas, prenez de l’alcool de fruit, mais en gardant à l’esprit que cela sera moins bon.
🍋 Dilution de l’alcool
Pour 1 litre d’alcool pur à 95°, on compte généralement 1 à 1.3 litres d’eau en fonction de vos goûts en sachant qu’ 1.2 litres d’eau pour 1 litre d’alcool à 95°C vous donnera un alcool à 45°, pour moi la dilution idéale pour une liqueur.
Si vous utilisez de l’alcool de fruits, donc un alcool à 40°, pas besoin de le diluer dans de l’eau car vous n’avez pas besoin de le rendre moins fort. Il vous faudra cela dit, une toute petite quantité d’eau pour dissoudre le sucre, qui ne se dissout pas seul dans l’alcool. Je conseille un demi verre d’eau pour cela, pas plus.
Selon les goûts, je recommande donc 400 g de sucre pour 1 litre d’alcool à 95° et seulement 250 à 300 pour 1 litre d’alcool à 45°.
🍋 RECETTE DU LIMONCELLO avec de l'alcool pur ou avec de l'alcool de fruits
• Temps de Préparation 30 minutes
• Temps de Cuisson 5 minutes
• Portions 2 litres
🍋 Ingrédients
• 1 litre d'alcool à 95° ou à défaut, d'alcool de fruits à 40°
• 400 g de sucre ou 225 g si vous utilisez de l'alcool de fruits
• 6 gros citrons bios non traités
• 1.2 litres d'eau de source ou un demi verre d'eau si vous utilisez de l'alcool de fruits
🍋 Instructions
• Lavez les Citrons et prélevez l'écorce avec un économe en essayant de ne pas prélever le blanc du citron, qui est amer, et juste la partie jaune.
• Faites les macérer pendant un mois dans l'alcool dans un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière. Remuez la bouteille régulièrement pour que les arômes se développent bien.
• Après un mois de macération, filtrez l'alcool. Préparez un sirop de sucre en faisant bouillir le sucre et l'eau jusqu'à ce que le sucre soit dissout. Laissez bien refroidir avant de mélanger ce sirop à l'alcool.
• Mettez en bouteille et laissez reposer la bouteille une dizaine de jours de préférence avant de la consommer. Conservez-la au congélateur.
Le limoncello se déguste très froid, il ne gèlera pas à cause de la forte concentration en alcool.
🍋 Un autre conseil ?
J’ai pu voir dans quelques recettes que certaines personnes rajoutaient un peu de jus de citron pour réhausser le goût.
Bonne idée ou pas ?
Pour avoir essayé les deux, clairement, ma réponse est non. Le jus de citron ne va pas réhausser le goût de votre liqueur, elle va juste lui donner un côté plus amer que l’on ne veut pas retrouver dans du limoncello. Si vous voulez réhausser le goût, si par exemple vous ne le trouvez pas assez citronné, rajoutez des zestes et attendez qu’ils macèrent à nouveau, ou faites macérer votre prochaine liqueur plus longtemps mais ne rajoutez pas du jus, cela fausserait les proportions et altèrerait le goût.
Bonne dégustation ! 🍋 Avec modération, bien sûr !
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" Journalist "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Vinsmoke Sanji
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Tandis que Sanji concocte le dîner des chapeau de paille, sa petite amie lui tient compagnie. Lui aux fourneaux, elle sur la table à manger, les deux amants discutent, passent du bon temps ensemble, tout en profitant du calme que leur apporte leur voyage maritime, sans nouveau défi à relever ni ennemi à vaincre. À s'y méprendre, l'instant est d'une perfection sans pareil.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.
If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have.
FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.
Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟐𝟏.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Sanji arrive près de moi, contournant la table et déposant dessus une assiette ainsi qu'une tasse fumante. Je relève la tête, abandonnant mon article.
« Et voilà pour toi ma douce, un chocolat chaud et une part de tarte à la pomme. Bon appétit. » il déclare dans un sourire.
Sa phrase me fait arquer un sourcil, je le questionne du regard. Je dépose mon stylo à plume près de mon papier et tâche de me souvenir si je lui ai demandé de me servir quoi que ce soit, cependant, rien ne me vient à l'esprit. Enfin, à vrai dire, j'ai été tellement occupée à travailler aujourd'hui, même me souvenir de ce que j'ai mangé à midi serait complexe. Il est vrai que j'ai un léger petit creux, par contre, il doit être assez tard dans l'après-midi, peut-être bientôt l'heure de dîner, voilà pourquoi mon estomac s'est soudain mis à grogner, et la vue alléchante de la dite tarde ainsi que l'odeur de ma boisson n'aident pas. Le sourire flamboyant de Sanji me fait face. Je lui souris en retour, qu'il est beau... Puis, sur un ton pensif je lui réponds :
« Je ne me souviens pas de t'avoir demandé de me faire quoi que ce soit. »
Sanji essuie ses mains humides sur son tablier, il attrape sa cigarette entre ses doigts.
« Je me suis dis que tu devais avoir faim à force de travailler. » explique-t-il en expirant de la fumée.
« Je vois, merci beaucoup alors. »
Ma réponse semble lui plaire, puisque je vois son sourire s'agrandir et ses yeux se plisser. Sanji se penche au dessus de moi et embrasse mon front, puis il se redresse et prend une taffe de sa cigarette.
« Tu me diras ce que tu en penses ? »
« Bien sûr. Laisse moi finir ma phrase et je suis toute à toi. »
Je rattrape mon stylo à plume et tire mon article au bord de la table. Pendant que Sanji retourne dans sa cuisine, moi, je conclue mon travail. Cela fait depuis hier que je suis dessus. Sur cette feuille de papier, j'y conte mes aventures avec Luffy et l'équipage, les gens que nous avons rencontrés à Wano, les ennemis que nous avons vaincus à Dressrosa et Punk Hazard. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées, je n'ai pas eu une seule minute à moi, pas une seule minute à écrire. Ça n'est pas vraiment une passion. J'ai le don de l'écriture, je m'en sers, mais ça n'est pas par plaisir, plutôt pour satisfaire la curiosité de mon père. Peut-être aussi mettre sur papier ces choses folles que j'ai vécu depuis mon arrivée sur le Sunny. Et qui sait... Peut-être que cet article finira publié.
En guise de bruit de fond, j'ai Sanji et le dîner qu'il nous prépare. C'est plaisant. Je l'entends trancher de la viande, mélanger des ingrédients, marmonner dans sa barbe et sortir des restes de son immense frigo fermé à double tour. Parfois, je l'entends goûter sa propre nourriture et faire des commentaires, affirmant qu'il manque ceci, que cela est parfait, ainsi de suite. J'aime cette atmosphère.
Sur le Sunny, je ne trouve rien de mieux que de me réfugier dans la cuisine lorsque Sanji y confectionne des plats. Le bruit des vagues et les mouvements du navire qui tangue est tout autant agréable, sachant que, puisque nous sommes en intérieur, le tout est atténué. Et puis, savoir Sanji proche de moi a quelque chose de réconfortant. Je me sais en sécurité. J'aurais pu rester avec Robin, elle lit souvent au calme, ou même Nami, pendant qu'elle est chargée d'observer les directions que le navire prends. Ou Zoro, lui qui a cette fâcheuse tendance à s'entraîner dans la tour de pie sans jamais vraiment dire ou faire quoi que ce soit. Mais, il n'y a pas à dire, je ne me sens bien qu'ici. La table, tous ces bruits autour de moi et l'idée que, dans quelques heures, je serai encore assise ici, cette fois mon travail terminée et auprès de mes amis à dîner. Nous serons tous présents, à nous chamailler, rire et boire, jusqu'à ce que la fatigue nous emporte.
Alors je reste là. Je reste là et je continue d'écrire mon article.
Les lignes et phrases s'enchaînent, je conte mes aventures sur Wano en attendant que Luffy nous revienne, je conte mes combats contre les hommes de Kaido aux Cents Bêtes et les révélations sur le pays de Wano que nous avons faites au cours de la bataille. Mon père en sera ravi, j'en suis persuadée, après tout, ça n'est pas tous les jours que les secrets de cette terre fermée au publique sont dévoilés.
Lorsque j'ai fini, quelques secondes plus tard, je dépose ma feuille dans une pochette rouge et mon stylo à plume dedans. Je repousse le tout et me saisis ensuite de mon assiette et tasse. La boisson est encore chaude, parfait.
« Alors dis moi, ton père, ce Morgans, pourquoi il s'intéresse autant à nous ? »
Sanji cuisine dos à moi, de sa poêle, il fait revenir du riz. J'esquisse un rictus tout en apportant mon chocolat chaud à mes lèvres.
« Je ne sais pas vraiment, je t'avouerai.. Il m'a juste demandé de le tenir au courant des décisions de Luffy et de citer le nom de tous nos ennemis. »
Mes mains sont un peu froides, elles commencent à se réchauffer.
« Je crois qu'il l'aime bien, c'est tout. »
« Je me souviens l'avoir vu sur le territoire de Big Mom. » affirme-t-il en attrapant sa cigarette de sa main libre. « Il n'a pas cherché à nous arrêter. Il me semble qu'il nous encourageait, à vrai dire.. »
Ma réponse s'accompagne d'un léger rire.
« Ça lui ressemble bien. »
Mon père est un personnage haut en couleur, toujours à la recherche du dernier scoop et à fouiner là où il ne devrait pas. D'aussi loin que je me souvienne, We News ⸺le ballon gonflable dans lequel il écrit, poste et imprime ses articles⸺ a toujours été ma maison. Mon terrain de jeu aussi. J'y ai écris mes premières histoires, j'en ai imaginé des centaines, et combien de fois me suis-je imaginée grande journaliste.. prenant le siège de mon père et tenant le monde dans la paume de ma main, reine des informations, cheffe de la vérité. Puis, un jour, Monkey D. Luffy est arrivé avec son équipage, et j'ai été forcée de prévenir mon père que non, je ne rentrerai pas à la maison, que j'étais à présent une ennemie du gouvernement. Je me souviens encore parfaitement de sa réaction, il avait ri et m'avait dit de m'amuser. Ce morceau du passé me met du baume au coeur. J'ai écouté son conseil, je n'ai jamais été aussi épanouie..
Pendant quelques semaines après mon départ, nous n'avons pas pu nous parler. Les communications entre pirates sont souvent détournées par la marine, c'est un fait, mon père était persuadé que ça aurait aussi été le cas avec nous. Il m'a affirmé que notre équipage détient des vérités et secrets que le gouvernement mondial convoite dans le but de les faire taire. Nous avec. Nous nous sommes donc résolus à nous envoyer des lettres via ses Martins Facteurs, une fois, deux fois tous les trois mois. Et cela me suffit amplement.
« Je lui ai parlé de Kinémon. »
Déposant ma tasse sur la table, je m'attaque à ma tarte aux pommes.
« Kinémon ? » s'étonne Sanji.
Il est toujours dos à moi, coupant quelque chose. Je le vois remuer sa lame et déplacer des morceaux de nourriture d'un bol jusqu'à sa planche en bois, pour cela, je me suis penchée en avant. Je me rassois ensuite.
« De lui et sa femme. » je précise. « Tu te rends compte qu'elle l'a attendu pendant vingt ans ? Elle n'était même pas sûre qu'il reviendrait un jour ! »
« Oh, ma douce.. Que tu es romantique ! »
Sanji fait volte-face dans ma direction, les yeux brillants. Je lui offre un clin d'oeil et lui fait mine d'être touché en plein coeur, poussant une plainte au passage. Nous échangeons un rire complice. Mon coeur s'est légèrement emballé, quant à ma main elle a raffermi sa prise sur la petite assiette. Je me pince mes lèvres. Ce jeu entre lui et moi ne me laisse pas indemne... Depuis que je le connais, je n'ai jamais pu vraiment résister aux charmes de Sanji.
Celui-ci reprend d'ailleurs la parole. Il est retourné à sa précédente tâche.
« Mais, tu es sûre que c'est le genre d'informations que ton père veut entendre ? »
« Je ne vais pas non plus lui dire que nous avons trouvé un ponéglyphe ou lui donner les coordonnées de la tombe de Kaido. » je me justifie. « Je le connais, il a beau dire qu'il ne postera rien, il voudra quand même titiller le commandant en chef de la marine. »
« Il a déjà fait fort avec nos affiches de recherche.. » il acquiesce.
« Exactement ! Tu sais qu'il m'a dit que celle de Luffy les terrifie ? Ils lui ont demandé de la retirer, mais c'était trop tard quand il a reçu l'appel. Je doute d'ailleurs qu'il aurait accepté de le faire. »
« L'affiche de Luffy ? » s'exclame Sanji. « Pourquoi ça ? »
J'hausse les épaules. J'apporte ensuite une partie de ma tarte entre mes lèvres et la goûte, je reprends donc une fois ma bouchée finie :
« Peut-être que c'est l'éveil de son fruit qui a fait paniquer la marine ? Après tout, ça doit être spectaculaire si c'est grâce à ça qu'il a vaincu Kaido. »
« Peut-être, ça me paraît pas faux. »
Sanji m'a l'air surpris par mon hypothèse, pendant ce temps là, je finis de trancher ma troisième part et l'enfourne dans ma bouche. Sa tarte est succulente, finement fraîche, sucrée à souhait, elle fond sur la langue. Je suis à deux doigts de pousser une plainte liée à l'extase. Sanji a vraiment des doigts d'or..
« Quoi qu'il en soit, mon père n'en saura rien. C'est un secret ! Je garde nos informations les plus importantes dans un coffre fort, je le lui donnerai lorsque Luffy sera devenu le roi des pirates; et qui sait, il me laissera enfin une place en tant que journaliste indépendante. »
« Qu'elle merveilleuse idée ! »
Sanji fait volte-face, une carotte à la main qu'il épluche.
« Je t'imagine déjà écrire des articles sur nous et notre mariage ! Tu serais si mignonne avec un clapet et un trench-coat ! La plus belle des journalistes ! »
Son enthousiasme me m'arrache un gloussement. Je me cache derrière mon poing, l'expression hilare avec mes yeux plissés. Sanji continue son monologue et, l'espace d'une seconde, je crois même apercevoir des coeurs à la place de ses yeux, de gros coeurs palpitant et d'un rose pétillant. Mes doigts se retrouvent et, nerveusement, je me mets à les triturer. Sanji abandonne sa carotte épluchée, il s'en saisit d'une autre sans pour autant arrêter de me sourire.
« Je n'en suis pas encore à là, mais un jour, oui, sûrement... » je murmure.
Sanji me sourit grandement.
« Tu es si talentueuse, ça ne fait aucun doute, ma douce ! »
Je termine de boire le fond de mon chocolat chaud et dépose la tasse au coeur de mon assiette vide. Mon goûter conclut, je me dépêche donc de rendre la vaisselle à Sanji. L'assiette et la tasse assemblées en cette jolie sculpture, je me lève de la table à manger du Sunny et marche en direction de la cuisine pour les lui rendre.
« Merci beaucoup Sanji, c'était délicieux. »
Il me regarde d'un œil curieux.
Sanji se dépêche de poser la pomme de terre qu'il épluche et de me vider les mains. Surprise, je le laisse faire.
« Laisse moi m'occuper de ça, c'est mon travail. »
« Oh⸺ mais je peux m'en charger, tu sais ? Ça ne me dérange pas. »
« Je sais. » il répond, un petit rictus au coin des lèvres. « Mais c'est mon plaisir. »
« Mhh, d'accord alors. »
Me voyant approcher, Sanji se penche sur moi, il tourne légèrement la tête sur le côté et accueillit mon baiser à bras ouvert. Ce sont les mains dans le dos, posée sur la pointe de mes pieds que j'embrasse sa joue. Toutefois, cela ne me suffit pas. C'est soudain; j'en désire plus. Un simple baiser me paraît bien trop maigre pour remercier Sanji de tout ce qu'il fait au sein du Sunny, pas seulement auprès de moi, lorsque mes après-midis s'écoulent à ses côtés et qu'il prend le temps de discuter avec moi et de me donner à manger, non, il y a tout le reste. Sa position sur le navire, sa détermination et force. Alors qu'il se tient devant moi, aussi aimant, aussi attentif, je ne peux m'empêcher de l'aimer davantage. Pire encore, j'ai l'impression de retomber amoureuse de lui. J'attrape donc son visage en coupe, et embrasse ses lèvres.
Nos bouches se rencontrent dans un délicat baiser. Il est bref, ne voit le jour que pendant à peine deux petites secondes, c'est apparemment le temps qu'il faut à Sanji pour commencer à trembler. La vaisselle entre ses mains se met à frétiller bruyamment. Depuis la paume de mes mains, je sentais sa peau chauffer.
Je me recule une fois satisfaite.
Mes lèvres pincées en une fine ligne, je rejoins mes mains devant mon corps et m'incline légèrement en avant.
« Encore merci, Sanji. Ça m'a fait plaisir. »
Soudain, il m'apparaît en 2D. Sanji tombe en arrière telle une feuille de papier, balancée de droite à gauche guidée par le vent ⸺alors que nous sommes en intérieur ?⸺, avant d'atterrir au sol. J'arque un sourcil. Ses yeux palpitent, tels de cœurs enragés et un sourire béat frôlant l'idiotie s'est incrusté sur ses lèvres. Je le regarde faire, tenant toujours ma vaisselle dans ses mains, il me paraît ailleurs, dans un autre monde. Je l'entends murmurer mon prénom, à l'instar d'une incantation, suivit de "ma jolie", "ma douce" et mon propre cœur s'emballe. Il ne bouge vraiment pas. Sanji est figé sur place.
« Euh, tout va bien..? »
Je me risque à le questionner, ne sachant pas si ce sont ses sottises habituelles, ou si il est temps que j'aille chercher Chopper. C'est une première toutefois : il ne saigne pas du nez. Mais ça, c'est peut-être parce que je ne lui avais pas montré mon décolleté..
Tout de même préoccupée, je refuse de l'abandonner, je me rapproche donc de lui. Cela se déroule en silence. Je contourne sa silhouette élancée pour m'accroupir à côté de son visage et le toucher, Sanji ne répond toujours pas. Le débarrassant de l'assiette de tasse, que je dépose au sol, je me mets à titiller sa joue. Plantant le bout de mon ongle dans l'onctuosité de cette dernière, je répète l'opération, murmurant son prénom au passage, jusqu'à le voir finalement cligner des yeux.
« Tu as besoin que j'appelle Chopper ? »
Sanji a l'air hébété. Un sourire presque immédiat prend place sur son visage lorsque son regard encontre le mien.
« Pourquoi donc ? Je ne me suis jamais sentis aussi bien de ma vie. »
Peu satisfaite de sa réponse, je fais la moue. Pendant ce temps, il apporte ses doigts à ses lèvres. Il semble pensif, il est plongé dans ses pensées.
« Tu n'es vraiment pas croyable quand tu t'y mets... »
« Tu t'es inquiétée pour moi, ma douce ? Comme c'est gentil ! Je⸺ »
« Pas croyable, j'ai dit. » je peste.
Je lui donne un petit coup de pied aux côtes, plutôt une bousculade, de manière à le faire taire. Sanji cligne des yeux, cela fait fait son effet.
« Je t'embrasse tout le temps, tu devrais t'y habituer... »
« Quoi ? Jamais ! » il s'offusque.
Sa main se saisit brusquement de la mienne, cela m'arrache un hoquet de surprise.
« Tes lèvres sont le nectar le plus délicieux qu'il m'ait été donné de goûter. Si il m'arrive un jour de m'en lasser, alors je suis devenu fou, j'ai perdu ma raison de vivre. Car pour rien au monde je ne voudrais m'en séparer, si ça ne tenait qu'à moi je⸺ »
Furieusement gênée, je m'éloigne.
« J'ai compris ! »
Je cache ensuite mon visage derrière mes mains, espérant qu'en faisant ceci, il comprenne mon embarras et cesse son numéro. Qu'est-ce qu'il peut être charmeur quand il s'y met, je peine à y croire ! Mon corps se redresse de lui-même, j'entends Sanji m'imiter. La vaisselle et le dîner sont depuis longtemps abandonnés.
« Ne sois pas embarrassée, je t'en prie, ma douce. Je ne fais que dire la vérité. »
Il se saisit de mes avants-bras et les abaisse de manière à faire tomber mon masque. Face au sérieux de son expression, je suis incapable de tourner la tête, c'est à mon tour de me retrouver figée sur place. Sanji me sourit timidement et se rapproche de moi.
« Puis-je en avoir un autre ? »
« Un⸺ Un quoi ? »
Il pointe ses lèvres de son index.
« Oh⸺ »
Mon cœur bat si vite désormais... J'ai l'impression que des tambours palpitent en mon sein. Rythmés et puissants, ils s'en vont jusqu'à faire trembler mes tympans, et faire tressaillir ma jugulaire.
« Je⸺ Je suppose. »
« Tu pourras travailler sereinement après, je te laisserai tranquille. »
« D'accord... »
Je me pose sur la pointe des pieds, et tandis que abaisse son visage dans ma direction.
Sanji m'embrasse.
Mes yeux se ferment et nos lèvres se touchent de nouveau, encore une fois dans un baiser si tendre et amoureux... Il s'est approché de moi, consciencieux, puis s'est emparé de ma bouche, sans avoir cessé de me contempler. Ça n'a rien à voir avec un baiser sensuel, plein de vie voire empestants la luxure. Ici, non, c'est totalement différent. La manière dont Sanji tient mes poignets entre ses mains, celle dont il se colle à moi, sans pour autant se frotter. Il est entièrement focalisé sur notre échange. Sûrement a-t-il lui aussi fermé les yeux. Mes doigts se referment jusqu'à former des poings et mes sourcils se froncent. Malgré moi, je gémis contre lui, Sanji me répond dans un grognement et, à cela, nos langues se frôlent.
Il m'emporte ailleurs. Des portes s'ouvrent sur une toute autre dimension. Je sens le vent me caresser les cheveux, une chaleur me dévorer l'estomac et mes pieds se faire léger. Ce... C'est indescriptible. Je m'accroche à ce sentiment jusqu'à en redemander plus.
Sanji m'a fiévreusement embrassée. Lorsque je le force à se séparer de moi, il me laisse bouche bée. Je suis sans mot; haletante, le visage couvert de gêne.
J'ai les yeux grands ouverts.
« Je crois⸺ »
« Je vais⸺ »
Nos regards se croisent, puis, à l'unisson nous parlons :
« Toi d'abord ! »
Nous rions.
« Je.. je t'en prie ma douce. » déclare Sanji en relâchant mes poignets. « À toi l'honneur. »
« Je⸺ Je disais... Je vais⸺ Je vais retourner travailler ? » je balbutie, tant bien que mal.v« Enfin⸺ Poster ma lettre ? Mon père doit attendre. Enfin non ! Le Martin facteur, je.. je veux dire. »
« Oui et, quant à moi je⸺ j'ai le dîner à finir de préparer. Alors⸺ »
« Oui ! »
« Oui, oui ! »
Sanji et moi échangeons un coup d'œil. Un petit rire s'échappe de mes lèvres, il m'imite et cela me fait sourire, malgré le fait qu'il a l'air totalement paniqué. Sanji est tout rouge. Ses joues sont rosies au possible, c'en est stupéfiant. Plus je le regarde, et plus j'ai envie de⸺
Un grand fracas nous arrête.
Surpris, nous faisons volte-face en direction de l'entrée de la cuisine, là où la porte a violemment été ouverte. Celle-ci claque contre le mur. Une seconde plus tard, les silhouettes de notre capitaine et du canonnier y font leur apparition.
« Sanji ! » se lamente Luffy. « J'ai faim ! »
C'est mon signal. Jetant un dernier coup d'œil à Sanji, je presse le pas jusqu'à atteindre ma pochette sur la table. Il est à présent bien trop occupé pour me remarquer, c'est dommage... Ma pochette n'a pas bougé depuis que je l'ai refermée. Elle y est abandonnée. Je la visse donc contre ma poitrine, évitant le regard lourd de suspicions de Usopp au passage et profite des plaintes poussées par notre capitaine pour prendre la poudre d'escampette. J'entends Sanji élever la voix et Luffy s'écrier ⸺plutôt le supplier⸺, les deux ne tardent pas à se chamailler. Apprendre que Luffy s'est jeté sur le frigo ne me surprendrait pas, il a toujours été un énergumène sacrément gourmand..
Je referme la porte de la cuisine derrière moi et me dépêche de descendre les escaliers menant au pont principal du Sunny. Ensuite, je fuis jusqu'à rejoindre ma chambre à coucher. C'est le cœur battant à mille à l'heure et l'esprit embrumé que je marche. La sensation des lèvres du joli blond imprimée dans ma tête, et la chaleur de ses doigts enroulés autour de mes poignets hantant mes souvenirs, je commencé à sourire.
Il me tarde d'écrire mon prochain article. Qui sait.. Peut-être que celui-ci lui sera dédié..?
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