#sacrement des malades
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une-touille-en-vadrouille · 2 years ago
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Haaa, et une Annette trÚs heureuse parceque Tumblr a décidé de supprimer son post parcequ'une vidéo n'était pas tolérée \o/ mais comme je vous aime, on recommence !
Je disais donc, aprĂšs avoir rĂ©ussi Ă  rentrer en rampant de ce trĂšs beau lac (mĂȘme qu'on est parties grĂące Ă  MON grab Madame Dr Rathatton, tu vois que je suis pas tellement si particuliĂšrement perfide), et parceque l'explosion culinaire du midi ne nous a pas servie de leçon (le voyage dĂ©veloppe des tas de pulsion masochistes chez nous apparemment), nous sommes parties pour un marathon de destruction de systĂšme digestif. Aussi appelĂ© cours de cuisine pour les initiĂ©s.
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Donc ce machin (qui fait la taille de notre avant bras, au cas oĂč vous auriez du mal Ă  dĂ©chiffrer cette photo si incroyablement bien cadrĂ©e) c'Ă©tait la portion d'une personne (sans le riz qui Ă©tait Ă  cïżœïżœtĂ© bien sĂ»r).
Nous partons donc gaiement vers le marchĂ©, oĂč nous dĂ©couvrons les ingredients que nous utiliserons de 16h Ă  21h (quand on parle nourriture, ici on ne rigole pas). On en profite pour faire un tour rapide sur le marchĂ©, apprĂ©cier les conditions d'hygiĂšne locales, et se demander comment nous avons fait pour ne pas avoir de problĂšmes gastriques depuis notre arrivĂ©e.
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Aide au décodage, ceci un étal de viande (sans glace, c'est pour les faibles) par 25°, avec des balais accrochés au bout de ventilateurs pour faire fuir les mouches. L.O.L.
Son copain d'Ă  cĂŽtĂ© vendait par contre ses poissons trĂšs frais, puisqu'ils bougeaient encore en suffoquant sur son Ă©tal jusqu'Ă  ce qu'il leur ÉCLATE LA TETE AVANT DE LES ÉCAILLER ENCORE PLUS OU MOINS VIVANTS. Aheum. Pardon.
En route ensuite dans un trĂšs joli environnement pour faire nos 6 plats avec Aoy (qui se prononce "OĂŻ", "comme quand vous voulez appeler un marchand Ă  la sauvette dans la rue" selon ses dires)
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On fera donc une entrée, un plat de soupe, un plat de pùtes, un dessert, et un curry ! (Pùte de curry faite maison bien sûr) ... Et petit détail, on mange tout sur place \o/
Au vu de la quantité d'huile nécessaire pour éviter que les plats ne brûlent (les woks en aluminium accrochent plus qu'un bigorneau sur son rocher à marée basse), nous pouvons donc vous confirmer que les thaïlandais sont trÚs forts pour faire semblant que leurs plats sont sains (oooh, plein de vert, que de légumes! Oooh, tiens, du basilic frit!).
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Pad Thai et soupe de poulet Ă  la coco
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Curry Ă  la cacahouĂšte (mon estomac, bien qu'ayant depuis subi le sacrement des malades, bave en y repensant)
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Dr Rathatton et sa salade de papaye, votre chĂšre et tendre et des rouleaux de printemps (frits, on vous a dit qu'ils aimaient l'huile !). MĂȘme que je suis trop forte en origami.
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Un autre curry avec des pĂątes aux oeufs frites (tiens, un autre pattern. C'est presque des maĂźtres mots de la ThaĂŻlande quand on y pense)
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Et notre Ă©quipe de choc !
Notre pauvre prof s'est pris une giclĂ©e de sauce aux huĂźtres dans la figure, l'un des participants lui a dĂ©capitĂ© une cuillĂšre, et notre manque de rĂ©sistance au piment nous a valu un regard de chat dĂ©pressif devant une tranche de pain sans poisson, mais elle Ă©tait vraiment super ! "Please, less emotion" (selon elle, on cuisine soit avec nos Ă©motions, soit avec des quantitĂ©s prĂ©cises) đŸ€Ł
Et en bonus, un petit livre avec toutes les recettes et les Ă©tapes, trĂšs bien fait, qui permet que nos neurones en PLS se concentrent sur notre tractus digestif en souffrance plutĂŽt que sur les recettes en elles mĂȘmes. On vous fera un peu rĂȘver les papilles Ă  notre retour en France đŸ„°
Bizouuuuux
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paroissedemartigues · 5 months ago
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verite-jesus-libre · 1 year ago
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Le sacrement des malades, Ă  demander pour tous ! Recevez une force !
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de-gueules-au-lion-d-or · 3 years ago
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7 janvier 1873 : naissance de l'Ă©crivain Charles PĂ©guy.
Charles Péguy, l'écrivain mystique français, nait à Orléans. D'origine paysanne, étudiant boursier de Normale Sup, il est d'abord trÚs proche des socialistes de JaurÚs, dont il rejette rapidement les idées pacifistes.
Intransigeant et d'une prose toujours engagĂ©e et polĂ©mique, il crĂ©e les "Cahiers de la Quinzaine" en 1900, oĂč sont dĂ©battues les grandes questions de l'Ă©poque. En juin 1912, son fils, Pierre, tombe gravement malade. PĂ©guy fait un vƓu et va en pĂšlerinage Ă  Chartres.
« Mon vieux, Ă©crit-il Ă  Lotte, j'ai senti que c'Ă©tait grave
 J'ai fait un pĂšlerinage Ă  Chartres
 J'ai fait 144 km en trois jours
 On voit le clocher de Chartres Ă  17 km sur la plaine
 DĂšs que je l'ai vu, ça a Ă©tĂ© une extase. Je ne sentais plus rien, ni la fatigue, ni mes pieds. Toutes mes impuretĂ©s sont tombĂ©es d'un seul coup, j'Ă©tais un autre homme. J'ai priĂ© une heure dans la cathĂ©drale le samedi soir; j'ai priĂ© une heure le dimanche matin avant la grand-messe
 J'ai priĂ© comme je n'avais jamais priĂ©, j'ai pu prier pour mes ennemis
 Mon gosse est sauvĂ©, je les ai donnĂ©s tous trois Ă  Notre-Dame. Moi, je ne peux pas m'occuper de tout
 Mes petits ne sont pas baptisĂ©s. A la Sainte Vierge de s'en occuper. »
DĂ©sormais sa foi est assurĂ©e, mais il n'a pas pleinement retrouvĂ© le repos. Il n'Ă©tait pas mariĂ© religieusement, sa femme et ses enfants n'Ă©taient pas baptisĂ©s, et lui-mĂȘme ne s'approchait pas des sacrements et n'allait pas Ă  la messe.
À ses amis qui insistent pour le dĂ©cider Ă  faire un pas en avant, il confie: « Je prie sans cesse et, malgrĂ© cela, je suis horriblement malheureux. »
Sa femme entendait ne pas se faire baptiser et refusait de le suivre dans son évolution religieuse. Or, Péguy ne veut pas se sauver seul. « Il faut se sauver ensemble, il faut arriver ensemble chez le bon Dieu. Il faut se présenter ensemble, il ne faut pas arriver à trouver le Bon Dieu les uns sans les autres. Il faudra revenir tous ensemble dans la maison de Notre PÚre. »
Tout au long des rues de Paris, il rĂ©cite des Ave Maria : « DerriĂšre la flotte des Pater, je vois la deuxiĂšme flotte, l'innombrable flotte des Ave Maria
 Et tous ces Ave Maria, et toutes ces priĂšres de la Vierge, sont de blanches caravelles humblement couchĂ©es, sous les voiles, au ras de l'eau. »
La femme de PĂ©guy acceptera le baptĂȘme, un an aprĂšs la mort de son ami Lotte. Trois semaines avant, le 19 aoĂ»t 1914, PĂ©guy assiste Ă  la messe. La veille de sa mort, le 4 septembre, il dĂ©pose des fleurs au pied d'une statue de la Vierge, dans une petite chapelle de MontmĂ©lian. Le lendemain, frappĂ© d'une balle au front, il donne sa vie pour la France.
Tiré de- La Médaille Miraculeuse, N°65
Fervent patriote, il est tué, dans les premiÚres heures de la guerre, sur le front, à Villeroy, le 5 septembre 1914.
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construirenotrevivreensemble · 3 years ago
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Quand le pùre Gratien, prieur de l’hîpital Notre-Dame de Condom, distillait du rhum

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Quand le pĂšre Gratien, prieur de l’hĂŽpital Notre-Dame de Condom, distillait du rhum
 Article paru initialement dans le Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique et Historique du Gers n°405, troisiĂšme trimestre 2012, p. 399-419 Par Jean-Louis DONNADIEU « C’est partout que son zĂšle, son activitĂ© et son intelligence dĂ©montrent l’homme Ă©clairĂ©, fait pour les affaires, en dĂ©velopper le tissu et en mĂ©riter les succĂšs ; on doit dire de lui que sa vigilance embrasse Ă  la fois tous les dĂ©tails dans la maison qu’il gouverne et que rien ne peut l’arrĂȘter dans la course, lorsqu’il est question de faire le bien. Il sait aussi par sa douceur naturelle ainsi que par ses bons offices auprĂšs des malheureux se rendre prĂ©cieux Ă  l’humanitĂ© et les qualitĂ©s de son cƓur et ses vertus le font choisir de ceux avec lesquels il est uni par les liens de la sociĂ©té ». C’est ainsi que s’exprime, le 28 mars 1787, le pĂšre Romuald Vincent, Provincial de l’ordre des PĂšres de la CharitĂ©, alors en visite Ă  Condom, pour faire l’éloge du pĂšre Gratien Bourjot, nommĂ© vicaire supĂ©rieur du couvent hĂŽpital Notre-Dame de PiĂ©tĂ© de la CharitĂ© depuis le 1er janvier de la mĂȘme annĂ©e. Le Provincial sait de quoi il parle, car celui qui est dĂ©sormais Ă  la tĂȘte de l’hĂŽpital de Condom est un personnage entreprenant, qui a fait montre de talents de gestionnaire, de bĂątisseur et d’homme d’affaires
 aux colonies. Gratien Bourjot a en effet derriĂšre lui une longue expĂ©rience des Ăźles et est arrivĂ© en Gascogne avec de nombreux papiers personnels qui en tĂ©moignent. À leur examen, on s’aperçoit que son itinĂ©raire n’est pas sans consĂ©quence pour la filiĂšre du rhum Ă  la Martinique. Qui est donc ce singulier clerc, qu’a-t-il donc fait pour recevoir des Ă©loges qui ne sont pas de pure forme ? À l’hĂŽpital Saint Jean-Baptiste de Saint-Pierre           Gratien Bourjot est nĂ© en 1728 Ă  la FertĂ©-Gaucher (bourgade non loin de Provins, en rĂ©gion parisienne, dans l’actuel dĂ©partement de Seine-et-Marne). À l’ñge de 27 ans (nous sommes en 1755) il prononce ses vƓux de religieux, entrant dans l’ordre des PĂšres de la CharitĂ© – fondĂ© au XVIe siĂšcle par le Portugais Saint Jean-de-Dieu – dont la vocation est de s’occuper des malades. Gratien Bourjot reste en France quelques annĂ©es mais a dĂ» suffisamment se distinguer pour qu’en 1766 l’ordre estime qu’il peut prendre la direction d’un hĂŽpital. Ce sera, en Martinique, l’hĂŽpital Saint Jean-Baptiste, sis dans la ville de Saint-Pierre. Alors peuplĂ©e d’environ 3 000 Blancs, Saint-Pierre est l’une des citĂ©s les plus en vue de la CaraĂŻbe, dĂ©volue au nĂ©goce, aux Ă©changes, se piquant d’élĂ©gance et de thĂ©Ăątre, le « Paris des Ăźles » selon le mot du marquis de Caylus, un ancien gouverneur des Îles du Vent.           Vue de la mer, la ville de Saint-Pierre s’étend en longueur le long du littoral, au pied de la massive silhouette de la Montagne PelĂ©e. Sur la gauche, au nord, se trouve le quartier du Fort – il y a une garnison prĂ©sente – et, aprĂšs le bourg central, on voit sur la droite le quartier du Mouillage, le plus commerçant, lĂ  oĂč se situe l’hĂŽpital. Un trĂšs grave incendie l’avait dĂ©truit en 1738, et il avait fallu pratiquement une vingtaine d’annĂ©es pour que l’hĂŽpital Saint Jean-Baptiste puisse de nouveau avoir fiĂšre allure et fonctionner correctement. C’est d’une situation stimulante qu’hĂ©rite Gratien Bourjot quand, le 21 novembre 1766, le pĂšre Edmond Lefebvre, vicaire supĂ©rieur en partance, lui transmet les bilans comptables. L’hĂŽpital a trois missions Ă  remplir : religieuse, hospitaliĂšre et de production. FinanciĂšrement la situation est saine. ConcrĂštement, le domaine sur lequel va s’étendre l’autoritĂ© du PĂšre Gratien, comme on l’appelle, consiste en l’hĂŽpital lui-mĂȘme et ses nombreuses dĂ©pendances : des maisons en ville et des terres plus Ă  l’intĂ©rieur de l’üle, dont – depuis 1714 – une habitation sucrerie dite Trou Vaillant, Ă  seulement un quart de lieue de l’hĂŽpital. AffectĂ©s Ă  l’ensemble du service on compte alors 158 esclaves, l’Eglise les considĂ©rant comme autant d’ñmes Ă  instruire dans la religion chrĂ©tienne et n’ayant donc pas condamnĂ© la traite nĂ©griĂšre ni l’esclavage pour cette raison. De plus, Edmond Lefebvre transmet au pĂšre Gratien un « coup » commercial destinĂ© Ă  garantir des ressources : versĂ© dans la chimie, il s’était lancĂ© dans la distillation d’un tafia fin (rhum) et, l’annĂ©e prĂ©cĂ©dant l’arrivĂ©e du pĂšre Gratien, vendait ses premiĂšres barriques aux colons anglais de la Nouvelle-Angleterre, sous un nom de marque auquel cette clientĂšle Ă©tait sensible et appelĂ© Ă  une belle fortune : Saint James. Au pĂšre Gratien dĂ©sormais de prendre le relais. Notre religieux va s’y atteler avec dĂ©termination.           Les papiers que, bien plus tard, il va ramener Ă  Condom, sont prĂ©cieux car ils tĂ©moignent de onze ans d’une gestion solide. Le bon pĂšre va, durant toute cette pĂ©riode, apporter nombre d’amĂ©liorations aux diverses activitĂ©s de l’hĂŽpital Saint Jean-Baptiste et nous lĂ©guer Ă©galement un Ă©tat des lieux extrĂȘmement dĂ©taillĂ© Ă  son dĂ©part, le 22 novembre 1777. L’activitĂ© religieuse           Paradoxalement, c’est l’aspect religieux qui nous Ă©chappe le plus. Il faut dire que si une instruction du pape BenoĂźt XIV, datĂ©e du 5 octobre 1745, confirme aux pĂšres de la CharitĂ© le pouvoir de baptiser, confesser, marier, administrer les sacrements et d’assurer les fonctions curiales, cette dĂ©cision ne peut prendre effet en terre française car le roi de France n’accorde pas l’autorisation nĂ©cessaire Ă  son application. ConcrĂštement, les pĂšres de la CharitĂ© n’empiĂštent donc pas sur le territoire des dominicains, franciscains ou autres jĂ©suites prĂ©sents aux Ăźles et recentrent donc leur action religieuse autour de leur hĂŽpital.           Combien sont-ils Ă  Saint-Pierre ? On ne le sait avec prĂ©cision, mais l’inventaire de 1777 indique que la maison conventuelle possĂšde huit chambres individuelles. Sont-elles pour autant toutes occupïżœïżœes ? On ne sait. Une Ă©tude nous indique que sur l’ensemble des hĂŽpitaux gĂ©rĂ©s par l’ordre de la CharitĂ©, tant dans le royaume qu’aux colonies, on trouve en moyenne six ecclĂ©siastiques par Ă©tablissement. C’est peu de toute façon face aux multiples tĂąches Ă  assurer. Le service religieux pour sa part consiste en une grand’messe dominicale, en une messe basse chaque lundi et quelques messes de requiem Ă  des fins particuliĂšres, Ă  des moments bien prĂ©cis de l’annĂ©e. Bien sĂ»r il y a l’assistance aux malades (mais il faut signaler l’intervention d’un aumĂŽnier extĂ©rieur) et l’instruction religieuse des esclaves. Quant aux « amĂ©liorations » Ă  caractĂšre religieux que contient le bilan comptable du pĂšre Gratien, elles consistent principalement en la construction d’une nouvelle chapelle, Ă  quoi s’ajoutent quelques dĂ©penses annexes : grille de fer forgĂ© dite « grille de communion » installĂ©e dans cette chapelle, agrandissement du cimetiĂšre des religieux et acquisition de quelques objets de culte (croix d’autel, croix de procession, aubes et nappes d’autel, chandeliers
). L’activitĂ© hospitaliĂšre et ses moyens L’hĂŽpital consiste d’abord en un grand corps de bĂątiment avec deux grandes salles de 24 fenĂȘtres chacune, la salle Saint Jean-Baptiste pouvant contenir 90 lits « à un seul malade » et la Salle de la Vierge 92, soit une capacitĂ© d’accueil de 182 personnes (entendre : marins, matelots et autres sans grades, l’hĂŽpital ayant d’abord un rĂŽle militaire mais Ă©tant cependant aussi ouvert aux civils). À cela il convient d’ajouter 9 chambres rĂ©servĂ©es aux officiers, dans deux pavillons indĂ©pendants, ce qui porte la capacitĂ© Ă  191 personnes, le pĂšre Gratien indiquant par ailleurs que l’hĂŽpital accueille journellement une moyenne de 40 malades, malheureusement sans indication d’origine sociale ni de pathologies. Attenant Ă  ces locaux se trouvent une garde-robe, la chapelle des morts (avec un cimetiĂšre d’un demi-carrĂ© de superficie, soit 0,65 hectare), la nouvelle chapelle, la salle de chirurgie (soit le dispensaire) et l’apothicairerie. Passer en revue les 402 « drogues » rĂ©pertoriĂ©es revient Ă  Ă©tablir un inventaire Ă  la PrĂ©vert, allant des simples (gentiane, camomille, sureau, orge
) Ă  l’intrigant « emplĂątre divin », en passant par le jus de rĂ©glisse noir, l’esprit de vin, l’eau de rose ou les pastilles de souffre. Si bien que, la mĂ©decine de l’époque ayant les limites que l’on sait, « il s’agissait en fait beaucoup plus de se prĂ©munir, de prĂ©venir plutĂŽt que de guĂ©rir ou mĂȘme de pouvoir le faire ». Existe une petite bibliothĂšque, contenant une dizaine de titres : des traitĂ©s mĂ©dicaux ou de pharmacie, mais aussi un traitĂ© de navigation. À noter qu’existe aussi un « hĂŽpital des nĂšgres et nĂ©gresses », bien grand mot pour un petit local avec seulement « un lit de camp pour coucher les nĂšgres ».           Dans la maison conventuelle, outre les chambres des pĂšres, se trouvent un rĂ©fectoire, une cuisine, une forge, une « dĂ©pense » (c’est-Ă -dire le local occupĂ© par le pĂšre dĂ©pensier, c’est-Ă -dire intendant, chargĂ© des comptes et des approvisionnements et qui a deux esclaves Ă  son service). Une sorte de convention (dite « soumission ») passĂ©e en 1765 entre l’Ordre des pĂšres de la CharitĂ© et le ministre de la Marine, soumission renouvelĂ©e en 1772, indique qu’une livre de viande doit ĂȘtre servie quotidiennement par malade (une livre et demie pour un officier), une volaille par dix malades (une pour quatre officiers), ainsi qu’une chopine de vin de Bordeaux ou de Toulon (ce qui explique que le cellier soit bien pourvu en barriques de vin). À la buanderie pour les religieux s’ajoute une buanderie pour le linge des malades ; s’évertuent Ă  des tĂąches de nettoyage et raccommodage 15 femmes esclaves, soit 5 blanchisseuses et 10 couturiĂšres. Le rĂšglement indique que les religieux pansent eux-mĂȘmes les militaires, les « nĂšgres instruits » ne devant que servir d’auxiliaires. Si le doute a longtemps planĂ© quant au statut de ces « nĂšgres instruits », les papiers du pĂšre Gratien le lĂšvent ; il s’agit bien d’esclaves, clairement affectĂ©s au service hospitalier : 2 chirurgiens, 3 apothicaires, 12 infirmiers – dont un spĂ©cialement pour les officiers. Mais des soins aux civils ne sont pas exclus et on peut signaler un vieil homme, FĂ©lix (68 ans), explicitement qualifiĂ© de « sage-femme ». Parmi les qualifications annexes de l’hĂŽpital, outre les 2 esclaves affectĂ©s Ă  la dĂ©pense, on relĂšve 4 cuisiniers, 1 boucher, 2 matelassiers, 1 confituriĂšre, 1 forgeron et 1 « chasseur de rats » qui doit probablement surveiller les celliers et greniers et, indirectement, empĂȘcher qu’un trop grand nombre de rongeurs ne propage de maladies. Une femme esclave est dite « provisionnaire » et une autre « mĂ©nagĂšre ». Par ailleurs on sait qu’il y a 2 esclaves jardiniers pour s’occuper d’un important jardin potager plantĂ© en orangers, pommiers d’acajou (anacardiers), grenadiers, cerisiers pays, bananiers, cafĂ©iers – 300 pieds – ainsi qu’en diverses plantes et herbes, sans oublier l’existence d’un « jardin des nĂšgres » pour leur nourriture propre, d’un petit poulailler et d’une bananeraie de 1 500 pieds (la fibre du bananier Ă©tant utilisĂ©e pour la literie des malades). On sait aussi que le personnel servile loge dans douze cases Ă  nĂšgres « fermĂ©es par des murs de refend et dans chacune d’elle une cheminĂ©e, les dites cases bĂąties en maçonne, garnies de portes et fenĂȘtres », soit un vrai luxe pour ces esclaves affectĂ©s au service des religieux et de l’hĂŽpital (Ă  noter que le vicaire supĂ©rieur a un esclave spĂ©cialement Ă  son service, un certain François Couliquant).           L’examen des comptes permet de trouver plusieurs cadres blancs appointĂ©s, qui interviennent en 1777 au moins pour la bonne marche de l’hĂŽpital : un garçon chirurgien, un garçon apothicaire et deux infirmiers. Au passage, signalons aussi l’intervention d’un perruquier, rĂ©munĂ©rĂ© pour la façon des barbes et la coupe des cheveux.           Au moment de dresser le bilan de ses onze ans d’administration, le pĂšre Gratien indique avoir largement renouvelĂ© le linge (draps, couvertures, robes de chambres, serviettes, nappes), changĂ© un bon quart des lits, renouvelĂ© le laboratoire de chimie, achetĂ© armoires, vaisselle et couverts supplĂ©mentaires, des frais reprĂ©sentant prĂšs de 10% de ses dĂ©penses totales. Il a aussi effectuĂ© d’importants travaux de maçonnerie : un pavillon neuf pour les officiers, une buanderie pour les malades, un rĂ©servoir d’eau, un canal de drainage pour Ă©viter que les eaux pluviales descendant du morne ne viennent inonder l’hĂŽpital, divers murs de clĂŽture, l’amĂ©nagement de la cage du grand escalier, une grande porte d’entrĂ©e avec corps de garde
 AjoutĂ© Ă  la chapelle neuve et Ă  d’autres frais engagĂ©s sur des biens possĂ©dĂ©s par l’ordre de la CharitĂ©, l’ensemble de cette maçonnerie reprĂ©sente 37% des dĂ©penses qu’il a engagĂ©es durant son sĂ©jour. Puisque constructions il y a, on n’est pas surpris de trouver, parmi les esclaves, 5 charpentiers, 2 couvreurs, 4 maçons, 1 manƓuvre et 5 menuisiers. Mais le religieux de choc a fait plus important encore en stimulant les ressources productives de l’établissement hospitalier. L’activitĂ© productive et ses moyens           Outre le paiement des journĂ©es de sĂ©jour des malades de par l’administration royale, les ressources de l’hĂŽpital sont de plusieurs ordres : les loyers perçus de quelques 27 maisons et magasins possĂ©dĂ©s en ville – louĂ©s principalement Ă  des nĂ©gociants –, les rentes fonciĂšres constituĂ©es par des dons de fidĂšles, les pensions et indemnitĂ© du roi et enfin les revenus de la vente des productions propres : sucre, tafia, manioc et charbon.           À l’arrivĂ©e du pĂšre Gratien dans la colonie, l’hĂŽpital de Saint-Pierre possĂ©dait pour ses productions la sucrerie Trou Vaillant et, dans son prolongement, un vaste terrain en « savane » (pĂąturage) et « bois debout » (autrement dit en forĂȘt) vers le morne Montauban, Ă  une demi-lieue de l’hĂŽpital. En 1777 doivent s’y ajouter un ermitage Ă  Montauban et surtout l’acquisition d’une importante habitation Ă  deux lieues de l’hĂŽpital, Ă  Champflore, de 120 carrĂ©s – quasiment 155 hectares – en savane et bois debout, probable extension d’une petite propriĂ©tĂ© antĂ©rieure. Et pour que les activitĂ©s productrices soient assurĂ©es, il a Ă©tĂ© en outre nĂ©cessaire d’acquĂ©rir quelques 70 « bĂȘtes Ă  cornes » (bovins) et 9 « bĂȘtes cavalines » supplĂ©mentaires, sans oublier 82 autres « tĂȘtes d’esclaves ». Sur ce dernier point, rappelons que le Code Noir considĂšre les esclaves comme des biens meubles, comptabilisĂ©s dans les registres comme un cheptel humain, Ă  cĂŽtĂ© du cheptel animal. Comme sur la pĂ©riode 1766-77 15 esclaves sont dĂ©cĂ©dĂ©s (mais on ne sait pas de quoi), cela fait un effectif vivant en 1777 de 225 personnes serviles, soit un gain net de 67 individus par rapport Ă  celui prĂ©sent onze ans plus tĂŽt. L’ensemble de ses dĂ©penses fonciĂšres et de « mobilier », Ă  quoi s’ajoute l’achat d’équipements destinĂ© Ă  amĂ©liorer la production, reprĂ©sente quasiment la moitiĂ© de toutes les dĂ©penses engagĂ©es par le pĂšre Gratien durant son administration. Autrement dit une considĂ©rable dĂ©pense d’investissement.           Le fleuron de ces biens fonciers est l’habitation sucrerie Trou Vaillant, dont la bonne marche est confiĂ©e Ă  un Ă©conome appointĂ©, le sieur Albert. Elle reprĂ©sente 132 carrĂ©s de terre (170 hectares) dont un peu plus de 44,5 carrĂ©s (58 hectares) sont plantĂ©s en cannes Ă  sucre, sur 29 piĂšces (parcelles) diffĂ©rentes pour faciliter la culture et la coupe. À quoi s’ajoutent les 20 carrĂ©s de savanes et 57 carrĂ©s en bois debout du lieu-dit Montauban, et 10 carrĂ©s (13 hectares) rĂ©partis entre l’emprise des divers bĂątiments et un « jardin des nĂšgres » de presque 3 carrĂ©s – 4 hectares – de manioc, bananiers, choux caraĂŻbes et patate douce. L’inventaire de 1777 donne une description trĂšs prĂ©cise du domaine. Les bĂątiments industriels comprennent un moulin Ă  eau pour broyer les cannes, une sucrerie proprement dite (batterie de quatre chaudiĂšres en cuivre pour rĂ©duire le jus en un sirop Ă©pais), une purgerie oĂč est mis Ă  sĂ©cher le sucre moulĂ© dans des moules appelĂ©s « formes », puis une Ă©tuve pour achever de sĂ©cher ces formes et obtenir les pains de sucre (brut ou « terré », c’est-Ă -dire blanchi). Attenante, se trouve une « vinaigrerie », dite aussi « guildiverie », point sensible du complexe puisque c’est lĂ  qu’on y distille ce tafia fin qui est la vĂ©ritable valeur ajoutĂ©e du domaine. Existe aussi un moulin Ă  manioc, pour rĂ©duire cette racine en une farine destinĂ©e Ă  la consommation des esclaves (de l’habitation, mais aussi vendues aux habitations voisines), un atelier de charron et de charpentier. Existent sur le lieu une cinquantaine de cases pour loger les esclaves, « bĂąties de fourches, en terre clissĂ©e, bousillĂ©es et couvertes de paille » et il y a aussi, comme souvent, une prison, local en maçonnerie fermĂ© Ă  clĂ© et contenant deux cages de bois « pour renfermer les nĂšgres et nĂ©gresses dĂ©linquants », le document restant muet quant Ă  l’usage Ă©ventuel qui a pu en ĂȘtre fait.           Fin 1777, au lieu-dit Montauban, paissent 17 bƓufs de « cabrouets » (carrioles) et 17 mulets. On compte une case pour les deux esclaves gardiens de bestiaux. A l’ermitage mitoyen existent deux cases Ă  nĂšgres couvertes en paille.           Quant Ă  l’habitation Champflore, elle est surtout un grand parc Ă  bestiaux (8 Ă©quidĂ©s, 70 bovins, 18 moutons, 11 cochons et 38 « tĂȘtes de volaille » comptabilisĂ©s en novembre 1777). Pour les garder, un groupe de 11 esclaves, dont deux infirmes et 3 enfants entre 10 et 12 ans, le tout trĂšs probablement menĂ©, et ce de façon inusitĂ©e, par une femme, Rachel, « commandeuse du petit atelier », cette population logeant dans trois cases explicitement qualifiĂ©es de « mauvaises ». Deux carrĂ©s (2,5 hectares) sont mis en culture « pour la nourriture des nĂšgres », et un demi-carrĂ© transformĂ© en bananeraie.           Sur l’ensemble, on relĂšve la prĂ©sence d’un commandeur (chef des travaux), 3 conducteurs de cabrouets, 2 jardiniers, 3 muletiers, 4 raffineurs de sucre et 3 vinaigriers (distillateurs), 1 charbonnier, 2 « gardiens de bananiers » (pour l’entretien mais peut-ĂȘtre aussi pour surveiller le possible chapardage
) et 3 gardiens d’animaux. Sans oublier une vieille femme, Marie-Laurence, « gardienne d’enfants » pendant que les parents sont Ă  la besogne. On ignore s’il y a la prĂ©sence de cadres blancs autres que l’économe.           Quant aux volumes produits, on ne possĂšde le dĂ©tail que de la derniĂšre annĂ©e de prĂ©sence du pĂšre Gratien (plus prĂ©cisĂ©ment de dĂ©cembre 1776 Ă  novembre 1777) : 15 495 formes de sucre, 74 barriques de tafia, 335 barils de farine de manioc et 447 barils de charbon. Passage du flambeau           Telle est donc la situation en ce 22 novembre 1777, quand le pĂšre Gratien transmet Ă  son successeur, le pĂšre Didime Choppin, l’état des lieux et des instructions sur les prochaines coupes de canne et rĂ©colte de manioc. FinanciĂšrement, les bilans annuels courant de 1766 Ă  1776 font Ă©tat d’un prix de vente moyen des productions de 65 432 livres, face Ă  des dĂ©penses de fonctionnement atteignant en moyenne 29 565 livres, soit une recette nette moyenne de 35 866 livres. Bien sĂ»r, il y a d’importantes fluctuations (1767 annĂ©e fort maigre, avec seulement 4 482 livres de recettes nettes, 1776 annĂ©e faste avec 43 803 livres de gain net, soit dix fois plus) mais malheureusement nous n’avons pas de dĂ©tails permettant d’expliquer de telles variations (mauvaises rĂ©coltes, mĂ©ventes, variations des cours ?). Quant aux travaux extraordinaires et acquisitions effectuĂ©es, tant en terrains qu’en « mobilier », cela est possible grĂące Ă  la gestion avisĂ©e de l’ensemble des recettes et une Ă©pargne scrupuleuse. Rien Ă  voir donc avec les situations d’endettement observĂ©es par ailleurs sur nombre d’habitations des petites Antilles ou de Saint-Domingue, dont les propriĂ©taires cherchent Ă  mener grand train, tenir leur rang et jouir de la vie (il est vrai que ces propriĂ©taires n’ont guĂšre de recettes de biens locatifs ni de subvention royale comme les pĂšres de la CharitĂ©). Jean Louis Donnadieu Read the full article
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scholasaintececile · 4 years ago
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4 novembre, fĂȘte de saint Charles BorromĂ©e, archevĂȘque de Milan. Lors de la peste de 1576, porte partout admirablement secours et consolations aux malades, leurs donnant les sacrements, ignorant les dangers de la contagion. Qu’il prie pour nous en cette pĂ©riode. https://bit.ly/2JvIT9D
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chocolateandlanguages · 6 years ago
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Christianity in French
Denominations
Le christianisme - Christianity
Chrétien - Christian
L’anglicanisme (m) - Anglicanism
Anglican - Anglican
L’Église (f) d’Angleterre or l’Église anglicane - the Church of England
Baptiste - Baptist
Le catholicisme - Catholicism
Catholique - Catholic
Chaldéen - Chaldean
Maronite - Maronite
L’Église (f) orthodoxe éthiopienne - the Ethiopian Orthodox Church
Orthodoxe éthiopien - Ethiopian Orthodox
Le luthéranisme - Lutheranism
Luthérien - Lutheran
Le méthodisme - Methodism
MĂ©thodiste - Methodist
L’Église (f) de JĂ©sus Christ des saints des derniers jours - the Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints
Le mormonisme - Mormonism
Mormon - Mormon
L’Église (f) orthodoxe grecque - the Greek Orthodox Church
Grec orthodoxe or orthodoxe grec - Greek Orthodox
L’Église (f) orthodoxe orientale - the Eastern Orthodox Church
Orthodoxe oriental - Eastern Orthodox
Le presbytérianisme - Presbyterianism
Presbytérien - Presbyterian
Le protestantisme - Protestantism
Protestant - Protestant
People
Jean-Baptiste - John the Baptist
JĂ©sus - Jesus
Joseph - Joseph
Marie - Mary
Marie de Magdala or Marie-Madeleine - Mary Magdalene
Les Douze ApÎtres (m) - the Twelve Apostles
André - Andrew
Barthélemy - Bartholomew
Jacques, fils d’AlphĂ©e - James, son of Alphaeus
Jacques, fils de Zébédée - James, son of Zebedee
Jean - John
Jude/Judas Thaddée - Jude/Judas Thaddaeus
Judas Iscariote - Judas Iscariot
Matthieu - Matthew
Philippe - Phillip 
Simon Pierre - Simon Peter
Simon le ZĂ©lote - Simon the Zealot
Thomas - Thomas
Positions
L’abbĂ© (m) - abbot
L’abbesse (f) - abbess
L’archevĂȘque (m) - archbishop
Le cardinal - cardinal
Le diacre - deacon
L’évĂȘque (m) - bishop
Le moine - monk
Le révérend - reverend
Le pape - the Pope
Le pasteur or le ministre - minister, vicar
Le patriarche - patriarch
Le prĂȘtre - priest
Le prĂȘtre orthodoxe or le pope - Orthodox priest
La religieuse or la nonne - nun
Le vicaire - vicar
Holidays
La FĂȘte des Rois or l’Épiphanie - Epiphany
Le Mardi Gras - Shrove Tuesday / Pancake Tuesday / Fat Tuesday
Mercredi (m) des Cendres - Ash Wednesday
Lundi (m) des Cendres - Ash Monday
Le carĂȘme - Lent
Dimanche (m) des Rameaux - Palm Sunday
Le Jeudi Saint - Holy Thursday
Le Vendredi Saint - Good Friday
Le Samedi Saint - Easter Saturday
Pacques (fpl) - Easter
Jour (m) de l’Ascension - Ascension
La Toussaint - All Saints’ Day
La fĂȘte des morts or le jour des morts - All Souls’ Day
L’Avent (m) - Advent
La veille de Noël - Christmas Eve
Noël (m) - Christmas
Prayers
L’Ave Maria (m) - the Hail Mary
Gloire (m) Ă  Dieu - Glory Be
Le ‘Notre Pùre’ - the Our Father / the Lord’s Prayer
Catholic sacraments
Le sacrement - sacrament
Le Septénaire - the seven sacraments
Le BaptĂȘme - Baptism
La RĂ©conciliation - Reconciliation
La Premiùre Communion or l’Eucharistie (f) - First Holy Communion
La Confirmation - Confirmation
Le Mariage - Marriage
L’Ordination (f) or l’Ordre (m) - Holy Orders
L’Onction (f) des Malades - the Anointing of the Sick
Miscellaneous 
L’ange (m) - angel
Bethléem - Bethlehem
La Bible - the Bible
L’Ancien Testament (m) - the Old Testament
Le Nouveau Testament - the New Testament
La cathédrale - cathedral
La chapelle - chapel
Le ciel or le paradis - heaven
La croix - cross
Le crucifix - crucifix
Le diable - the devil
Dieu (m) - God
L’eau (f) bĂ©nite - holy water
L’église (f) - church
L’enfer (m) - hell
L’Esprit Saint (m) or le Saint-Esprit - the Holy Spirit
L’Eucharistie (f) - the Eucharist
JĂ©rusalem - Jerusalem
La messe - mass
Le Messie - the Messiah
La Nativité - Nativity
La résurrection - resurrection
Le rosaire or le chapelet - rosary
Le saint (patron) - (patron) saint
Le signe de croix - the sign of the cross
Le symbole de Nicée or le credo de Nicée - the Nicene Creed
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lapetitegazettededoisneau · 5 years ago
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SAMEDI 2 NOVEMBRE 2019 (Billet 1/1)
Vous dĂ©crire comment les choses se sont passĂ©es, ce serait un peu compliquĂ© et assez long Ă  expliquer. Disons, pour rĂ©sumer, que FrĂšre Olivier, qui a une rĂ©elle affection pour Yvette (c’est lui qui est Ă  l’origine de son pĂšlerinage Ă  Lourdes), sachant que la niĂšce d’Yvette, Anne-Marie, Ă©tait venue des Landes pour ĂȘtre auprĂšs d’elle, m’a suggĂ©rĂ© de nous rĂ©unir tous les deux, pour lui « offrir nos retrouvailles » et de profiter de l’occasion pour demander au PĂšre Franck de lui administrer le Sacrement des Malades.
FrĂšre Olivier, sĂ»rement « inspiré », a su trouver les mots et pour l’un et pour l’autre, c’était hyper gentil de sa part.
Le Sacrement des Malades est une petite cĂ©rĂ©monie d’environ  un quart d’heure. Yvette a Ă©tĂ© attentive presque tout le temps. En tout cas, elle en a Ă©tĂ© ravie et touchĂ©e de la prĂ©sence du PĂšre Franck et de FrĂšre Olivier. Lorsque je l’ai quittĂ©e, elle a rĂ©ussi Ă  articuler distinctement qu’elle a Ă©tĂ© trĂšs heureuse de nous voir, Anne-Marie et moi, rĂ©unis autour d’elle.
Etant donnĂ© qu’Yvette est maintenant rentrĂ©e dans une phase plus critique de sa maladie, qui peut durer un certain temps
 sauf Ă©lĂ©ment vraiment nouveau, Ă  partir de ce soir je ne vais plus Ă©mettre de Billet.
Je sais qu’elle est prĂ©sente dans vos cƓurs, pensez Ă  elle, priez pour elle

Je vous embrasse, Anne-Marie aussi.
Jean-Marie
PS Anne-Marie m’a dit que hier aprĂšs-midi, CĂ©cile (Sablatou), son ex-animatrice, Ă©tait passĂ©e lui rendre visiter et l’embrasser. C’est ADORABLE de sa part ! Comme elle est destinatrice de ce Billet, je tiens encore une fois Ă  la remercier pour ses talents d’animatrice et pour toute l’affection qu’elle a tĂ©moignĂ©e Ă  Yvette durant tout le temps oĂč elle a travaillĂ© Ă  Doisneau. ChĂšre CĂ©cile, vous allez manquer...
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christianappel9-blog · 6 years ago
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white widow xxl
Parmi les pays ayant lĂ©galisĂ©, de maniĂšre trĂšs rapide personnes choisissent de jardiner leur propre cannabis. Spore de chit pas cher du graines sont dirigĂ©es Ă  travers un ensemble de trieurs professionnels qui disposent de commerce certaines des variĂ©tĂ©s trĂšs puissantes actuellement dĂ©clinĂ©, avec des pourcentage du THC atteignant ces 20% ou au cas oĂč. Dans un premier temps par exemple, la plante relatives au cannabis avant d'ĂȘtre chez maturitĂ© dĂ©gage une odeur fraĂźche et produit Ă©lĂ©ment effet paranoĂŻde et confondant dans une situation de consommation lĂ©onine, comme cela se produirait au cas oĂč un herbivore se prenait d'envie de la dĂ©vorer top tĂŽt. Lors lors, de nombreuses organismes bancaires de graines relatives au cannabis se mirent Ă  proposer Ă©galement des spores fĂ©minisĂ©es, offrant une large Ă©ventail de gĂ©nĂ©tiques venant du monde entier. Hipersemillas met Ă  votre disposition un large choix, oĂč vous pouvez trouver des graines de marijuana rĂ©guliĂšres, fĂ©minisĂ©es et autofloraison, Ă  la fois pour fournir une utilisation intĂ©rieure et extĂ©rieure. Pendant la floraison des spores de cannabis autoflorissants ces plantes demanderont majoritairement des macronutriments tel le phosphore (P), le potassium (K) et l'azote (N) en mieux d'autres comme le calcium (Ca) et le magnĂ©sium (Mg). Il est possible d' commande Cannabis Autofloraison Graines de notre sur le web banque de semences & nous le ferons redevance Ă  votre porte avec le bien plus tĂŽt instant possible. ConnectĂ© sous Bluetooth, le Smart Lilo fonctionne de concert grace Ă  une application qui votre personne aide Ă  cultiver plantes et aromates Ă  votre adresse, sous toute simplicitĂ©. Cependant, suivez ces Ă©tapes et votre personne devriez trouver du le trafic qui vous manque dans votre jardin Ă  autofloraison. DĂ©tails graines cbd autofloraison variĂ©tĂ©s classiques, il suffira de donner d'avantage du croissance, pour augmenter la dimension des plantes et via consĂ©quence le rendement extrĂȘme. De fait il faudrait cependant consommer les feuilles spĂ©cilisĂ©s dans ces fameuse plantes sous grande quantitĂ© pour tomber malade. C'est un que Facebook voudrait avoir croire
 sauf qu'il a la facultĂ© de vous arriver pire. Au sein de un monde idĂ©al, cent % des consommateurs actuels se tourneraient vers le vagabondĂ© licite, et personne pas serait tentĂ© d'essayer ce cannabis maintenant que c'est lĂ©gal. Depuis un jugement Terrence Parker, la majoritĂ© des frĂšres Tucker et Baldasaro ont prĂ©tendu que la Loi rĂ©glementant certaines drogues et autres substances n'est pas seulement inconstitutionnelle Ă  l'endroit de vos amis qui en disposent de besoin Ă  des bout mĂ©dicales mais aussi Ă  Ă  elles propre Ă©gard, eux lequel luttent continuellement pour faire reconnaĂźtre leur droit relatives au consommer le cannabis avec le cadre d'un sacrement. GĂ©nĂ©ralement la plupart du cannabis Ă  autofloraison se dĂ©clenche sa pĂ©riode de floraison aprĂšs 30 jours et aussi moins. Il peut y avoir d'ailleurs capital relatives , toujours secouer toute action avant de l'utiliser, du sorte Ă  que les obscurs dans soient rĂ©partis en ce qui concerne le tĂ©lĂ©phone façon correctement homogĂšne. Il est aussi possible de sous-peser les plantes avec le pot, au cas oĂč les pots sont faibles et que les feuilles sont tombantes, c'est qu'il faut arroser. En consĂ©quence, si la majoritĂ© des femelles se trouvent se trouver ĂȘtre pollinisĂ©es, elles vont se mettre Ă  dĂ©velopper nombre de graines au lieu du produire un optimum du THC. Il pas faut pas sous-estimer cette puissance de croissance d'une graine de cannabis. Du passe de sa taille terminale (moins d'un mĂštre), c'est la plante parfaite Ă  destination des balcons ou pour se trouver ĂȘtre camouflĂ©e dans un tapis vert. Chez cadeau c'est rendu facile relative au rĂ©aliser expĂ©dier du diverses sang diverses & un grand nombre de plantes sĂ©duisant & d'Ăąges diffĂ©rents. Ce stade de croissance montre que la plante est bien Ă©tablie et qu'elle sera capable de faire face Ă  la voyage vers un nouvel ambiances. Ces diverses plantes pointent assez pertinemment lorsque personnes leur offre Ă©lĂ©ment amabilitĂ© raisonnable, ainsi aidez-les chez faire un laquelle se trouve se dĂ©goter ĂȘtre naturel & n'essayez jamais de ces abrĂ©ger.
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christianisme-du-roi-david · 3 years ago
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Apparition à Gondrin, Gers : Notre-Dame de Tonneteau
En 1562, la Vierge apparaît à un petit berger dont la famille était démunie de pain.
L'enfant priait et pleurant en gardant quelques moutons.
Tout à coup, une clarté céleste enveloppe un ormeau tandis qu'au milieu apparaît une belle Dame.
Elle console l'enfant et lui promet que le pain ne manquera plus jamais.
Rentré dans sa maison, l'enfant trouva du pain et la famine cessa. Les foules ne tardèrent pas Ă  venir prier au lieu même de l'apparition.
Il va raconter le miracle à Monsieur le Curé.
Celui-ci, incrédule, le congédie, et lui défend de penser à toutes ces histoires.
Quelques jours plus tard, alors que la nuit est déjà tombée, on vient chercher Monsieur le Curé pour administrer les sacrements à un malade de Brunet. Le prêtre prend aussitôt les saintes huiles, selle son cheval et se met en route.
Arrivé en face de l'Ormeau où le prodige s'est accompli, le cheval s'arrête, se met à piaffer, et refuse d'avancer. Le cavalier a beau exciter sa monture, rien n'y fait, elle reste rivée au sol.
Monsieur le Curé comprend. Il voit là un signe du Ciel. Se reprochant son incrédulité, il promet de réaliser le désir de la Dame et faire la bâtir la chapelle en ce lieu.
De lui même le cheval se remet en marche, et le prêtre peut accomplir sa pieuse mission.
Bientôt après, un petit oratoire est élevé et on y place une statue de la Vierge taillée dans le bois même de l'ormeau.
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paroissedemartigues · 9 months ago
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verite-jesus-libre · 2 years ago
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normandt · 3 years ago
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214. L’audace et la persĂ©vĂ©rance
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JĂ©sus nous dit comme il le dit aux ApĂŽtres :
« Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. » Matthieu, chapitre 10, versets 7 à 8
Nous pouvons aussi trouver des moyens pour ĂȘtre charitables, parler positivement des personnes, offrir des priĂšres pour leur salut, devenir plus actifs dans diffĂ©rents milieux pour qu’il y ait une plus grande justice et solidaritĂ©. La justice, c’est que le monde soit juste avec ce qu’il reçoit de Dieu.
Nous avons reçu beaucoup et nous pouvons demander au Saint-Esprit de nous aider à découvrir ce qui, en nous, représente une des nombreuses actions évangéliques du Christ.
Quel aspect de JĂ©sus le Saint-Esprit veut-il dĂ©velopper en nous ? Aimer, aider, soutenir, guĂ©rir, partager notre foi, visiter les malades, faire l’aumĂŽne
 Chaque personne a au moins un aspect important qui la caractĂ©rise et la conforme Ă  la volontĂ© du Christ. Cette conformation au Christ nous libĂšre rĂ©ellement.
Demandons Ă  JĂ©sus de venir en nous pour nous transformer davantage. Qu’il nous envoie sur la route pour annoncer la libĂ©ration et la joie d’ĂȘtre aimĂ©s de Dieu !
Une personne qui a une mission d’évangĂ©lisation comprend l’importance de la Parole, des sacrements, de la priĂšre et de l’action Ă©vangĂ©lisatrice au milieu du peuple.
Parfois, il peut y avoir des Ă©preuves assez cuisantes. Mais l’audace et la persĂ©vĂ©rance que donne le Seigneur Ă  une seule personne comme il l’a fait avec Marie, Pierre et Paul, par exemple, ont permis Ă  une multitude de personnes de se convertir depuis des gĂ©nĂ©rations et pour des gĂ©nĂ©rations Ă  venir.
Demandons Ă  JĂ©sus d’augmenter notre foi, afin que nous ayons autant d’élan audacieux Ă  Ă©vangĂ©liser notre gĂ©nĂ©ration, pour le salut du monde et pour la gloire de Dieu.
Bible Liturgique, site internet : AELF 2011-2014
Livre : LĂ , oĂč nous sommes, Normand Thomas
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ohwhenthesaints21 · 3 years ago
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Dimanche 1er Août
Saint Alphonse-Marie de Liguori
Aujourd'hui un Ă©vĂȘque italien du XVIIIeme. Il a pas moins de 7 frĂšres et sƓurs dont un prĂȘtre, un moine et deux nonnes. Le gars, Ă  7ans, il avait dĂ©jĂ  un "directeur de conscience" pour lui apprendre la vie, Dieu, toussa toussa. Alphonse-marie (ouais chez les cathos mĂȘme quand tu es un mec tu peux mettre Marie Ă  cĂŽtĂ© de ton nom qu'est-ce qui y a?) est quand mĂȘme un noble bien Ă©duquĂ©, il fait des Ă©tudes de droit et devient avocat. Ça va un temps mais au bout d'un moment ça le gave tous ces dĂ©pravĂ©s de la vie et il se fait une petite retraite spirituelle pour se remettre dans le droit chemin.
Il revient pour un gros procĂšs politique, il sort sa belle plaidoirie, il est sĂ»r de gagner et bam, le juge lui met une petite pichenette et condamne son client. Alphonse-marie est dĂ©goĂ»tĂ©, en plus il prend cher, tout le monde le traite. Il finit par s'enfermer dans sa chambre et il prie Dieu pour qu'il lui sauve la mise. Un jour qu'il s'en va visiter les pauvres, Dieu lui apparaĂźt dans la lumiĂšre et lui dit "bon Alphonse arrĂȘte de dĂ©conner, qu'est-ce que t'attends pour devenir prĂȘtre lĂ  ?" Ouais mais Ă  l'Ă©poque il faut l'accord de son paternel pour pouvoir s'engager dans les ordres. Et Alphonse-marie c'est l'aĂźnĂ©, tous les espoirs de mariages sont sur lui donc papounet n'est pas prĂȘt Ă  le laisser entre dans les ordres !
Il fini par l'avoir Ă  l'usure et papounet consent Ă  ce qu'il devienne prĂȘtre mais pas moine, comme ça il reste dans le diocĂšse, dans le coin quoi. Il accompagne les condamnĂ©s Ă  mort, il s'occupe des pauvres et avec l'aide d'un prof et d'un ancien militaire il les Ă©duque, les soigne et les nourris. Il crĂ©e une petite asso, l'association des chapelles. Ça et tous ses Ă©crits catho ça a fait de lui un gars assez populaire si bien qu'il a fini par devenir Ă©vĂȘque. Son best-seller de priĂšre s'appelle "Aimer JĂ©sus Christ" 🙏
Il transforme son asso en ordre religieux, la CongrĂ©gation du TrĂšs Saint RĂ©dempteur. Sa mission c'est toujours d'aider et d'Ă©vangĂ©liser les pauvres, en faisant simple et sans chichi. L'ordre se dĂ©veloppe pas mal ce qui fait plein de missionnaires, les rĂ©demptoristes, partout mĂȘme dans les petits villages et surtout en Europe.
Mais l'ami Alphonse-marie Ă©tait assez malade. Tellement qu'au cours de sa vie il a reçu 8 fois les derniers sacrements ! Comme son nom l'indique normalement c'est quand on est quasi sĂ»r que tu vas bientĂŽt mourir quoi. A la fin il Ă©tait paralysĂ©, il mangeait avec un tube et il galĂ©rait Ă  faire la messe mais le pape de l'Ă©poque(ce crevard) n'a pas voulu le dĂ©charger de ses fonctions ! Il a fini par rejoindre le seigneur et le pape suivant Ă  eu enfin pitiĂ© d'alphonse 🙏 qui peu de temps aprĂšs a lui-mĂȘme rejoint le Seigneur.
Pour ses Ă©crits et son Ɠuvre pour les pauvres il a Ă©tĂ© bĂ©atifiĂ© peu de temps aprĂšs sa mort et nommĂ© docteur de l'Ă©glise (aka grand prof catho). C'est le saint patron des confesseurs et des moralistes. Perso j'en connais pas, mais au moins ils ont un saint patron !
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yes-bernie-stuff · 3 years ago
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l’Évangile au Quotidien
l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Mercredi 11 Août
Livre du Deutéronome 34,1-12.
En ces jours-lĂ , MoĂŻse monta des steppes de Moab au mont NĂ©bo, au sommet du Pisga, qui est en face de JĂ©richo. Le Seigneur lui fit voir tout le pays : Galaad jusqu’à Dane,
tout Nephtali, le pays d’ÉphraĂŻm et de ManassĂ©, tout le pays de Juda jusqu’à la MĂ©diterranĂ©e,
le NĂ©guev, la rĂ©gion du Jourdain, la vallĂ©e de JĂ©richo ville des Palmiers, jusqu’à Soar.
Le Seigneur lui dit : « Ce pays que tu vois, j’ai jurĂ© Ă  Abraham, Ă  Isaac et Ă  Jacob de le donner Ă  leur descendance. Je te le fais voir, mais tu n’y entreras pas. »
MoĂŻse, le serviteur du Seigneur, mourut lĂ , au pays de Moab, selon la parole du Seigneur.
On l’enterra dans la vallĂ©e qui est en face de Beth-PĂ©or, au pays de Moab. Mais aujourd’hui encore, personne ne sait oĂč se trouve son tombeau.
MoĂŻse avait cent vingt ans quand il mourut ; sa vue n’avait pas baissĂ©, sa vitalitĂ© n’avait pas diminuĂ©.
Les fils d’IsraĂ«l pleurĂšrent MoĂŻse dans les steppes de Moab, pendant trente jours. C’est alors que s’achevĂšrent les jours du deuil de MoĂŻse.
JosuĂ©, fils de Noun, Ă©tait rempli de l’esprit de sagesse, parce que MoĂŻse lui avait imposĂ© les mains. Les fils d’IsraĂ«l lui obĂ©irent, ils firent ce que le Seigneur avait prescrit Ă  MoĂŻse.
Il ne s’est plus levĂ© en IsraĂ«l un prophĂšte comme MoĂŻse, lui que le Seigneur rencontrait face Ă  face.
Que de signes et de prodiges le Seigneur l’avait envoyĂ© accomplir en Égypte, devant Pharaon, tous ses serviteurs et tout son pays !
Avec quelle main puissante, quel pouvoir redoutable, Moïse avait agi aux yeux de tout Israël !
Psaume 66(65),1-3a.5.8.16-17.
Acclamez Dieu, toute la terre ;
fĂȘtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.
Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! »
Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
Peuples, bénissez notre Dieu !
Faites retentir sa louange,
Venez, Ă©coutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu'il a fait pour mon Ăąme ;
quand je poussai vers lui mon cri,
ma bouche faisait déjà son éloge.
Évangile de JĂ©sus-Christ selon Matthieu 18,15-20.
En ce temps-lĂ , JĂ©sus disait Ă  ses disciples :
« Si ton frĂšre a commis un pĂ©chĂ© contre toi, va lui faire des reproches seul Ă  seul. S’il t’écoute, tu as gagnĂ© ton frĂšre.
S’il ne t’écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit rĂ©glĂ©e sur la parole de deux ou trois tĂ©moins.
S’il refuse de les Ă©couter, dis-le Ă  l’assemblĂ©e de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considĂšre-le comme un paĂŻen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Et pareillement, amen, je vous le dis, si deux d’entre vous sur la terre se mettent d’accord pour demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Pùre qui est aux cieux.
En effet, quand deux ou trois sont rĂ©unis en mon nom, je suis lĂ , au milieu d’eux. »
- © AELF, Paris
« Tout ce que vous aurez dĂ©liĂ© sur la terre sera dĂ©liĂ© dans le ciel » (© Mame-Librairie Editrice Vaticane ; Éds. Mame, Plon 1992)
En donnant part aux apĂŽtres de son propre pouvoir de pardonner les pĂ©chĂ©s, le Seigneur leur donne aussi l'autoritĂ© de rĂ©concilier les pĂ©cheurs avec l'Église. Cette dimension ecclĂ©siale de leur tĂąche s'exprime notamment dans la parole solennelle du Christ Ă  Simon Pierre : « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera liĂ© aux cieux, et tout ce que tu dĂ©lieras sur la terre sera dĂ©liĂ© aux cieux » (Mt 16,19). « Cette mĂȘme charge de lier et de dĂ©lier qui a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  Pierre a Ă©tĂ© aussi donnĂ©e au collĂšge des apĂŽtres unis Ă  leur chef (Mt 18,18; 28,16-20) » (Vatican II LG 22).
ïżœïżœLa formule d'absolution en usage dans l'Église latine exprime les Ă©lĂ©ments essentiels de ce sacrement : le PĂšre des misĂ©ricordes est la source de tout pardon. Il rĂ©alise la rĂ©conciliation des pĂ©cheurs par la PĂąque de son Fils et le don de son Esprit, Ă  travers la priĂšre et le ministĂšre de l'Église : « Que Dieu notre PĂšre vous montre sa misĂ©ricorde. Par la mort et la rĂ©surrection de son Fils, il a rĂ©conciliĂ© le monde avec lui et il a envoyĂ© l'Esprit Saint pour la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s. Par le ministĂšre de l'Église, qu'il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos pĂ©chĂ©s ». (
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Le Christ agit en chacun des sacrements. Il s'adresse personnellement Ă  chacun des pĂ©cheurs : « Mon enfant, tes pĂ©chĂ©s sont remis » (Mc 2,5). Il est le mĂ©decin qui se penche sur chacun des malades qui ont besoin de lui pour les guĂ©rir (cf Mc 2,17). Il les relĂšve et les rĂ©intĂšgre dans la communion fraternelle. La confession personnelle est donc la forme la plus significative de la rĂ©conciliation avec Dieu et avec l'Église.
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christophe76460 · 3 years ago
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LES SACREMENTS CATHOLIQUES NE SONT PAS BIBLIQUES
« Les sacrements sont les signes visibles de la grĂące intĂ©rieure, instituĂ©s par Christ pour notre sanctification » (tirĂ© de l’EncyclopĂ©die catholique). L’Église catholique romaine enseigne que, bien que Dieu accorde la grĂące Ă  l’homme sans symboles visibles (sacrements), il a Ă©galement choisi d’accorder la grĂące Ă  l’homme Ă  travers des symboles visibles. Dieu ayant fait cela, il serait insensĂ© pour l’homme de ne pas faire usage de ce moyen pourvu par Dieu pour obtenir la sanctification.
Voici, selon l’Église catholique romaine, les trois conditions qui caractĂ©risent un sacrement :
a) l’externe, c’est-à-dire un signe sensiblement perceptible de la grñce sanctificatrice,
b) la transmission de la grĂące sanctificatrice,
c) l’institution par Dieu ou, plus prĂ©cisĂ©ment, par le Dieu-Homme JĂ©sus-Christ.
Ainsi, les sacrements ne sont pas simplement un symbole, mais sont perçus comme confĂ©rant effectivement une grĂące sanctificatrice au bĂ©nĂ©ficiaire. L’Église catholique romaine croit que tous ses sept sacrements ont Ă©tĂ© instituĂ©s par Christ Lui-mĂȘme. Voici les sept sacrements catholiques romains :
1) Le baptĂȘme qui, selon l’Église catholique romaine enlĂšve le pĂ©chĂ© originel en lui insufflant la grĂące sanctificatrice.
2) La pĂ©nitence, dans laquelle l’on confesse ses pĂ©chĂ©s Ă  un prĂȘtre.
3) L’eucharistie, considĂ©rĂ©e comme la rĂ©ception et la consommation du corps et du sang rĂ©els de Christ.
4) La confirmation, une acceptation formelle au sein de l’Église avec une onction spĂ©ciale du Saint-Esprit.
5) L’onction des malades ou ExtrĂȘme onction, rĂ©alisĂ©e sur une personne agonisante pour lui donner la force spirituelle et physique en guise de prĂ©paration pour son dĂ©part au ciel. Lorsqu’elle est combinĂ©e Ă  la confession et Ă  l’eucharistie, on parle de derniers sacrements.
6) Les saints ordres, processus par lequel les gens sont ordonnés pour entrer dans le clergé.
7) Le mariage, qui accorde une grùce spéciale à un couple.
Voici les versets couramment citĂ©s pour soutenir la croyance catholique romaine concernant les sacrements : « C’est pourquoi je t’exhorte Ă  ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains. » (2 TimothĂ©e 1.6) « JĂ©sus rĂ©pondit : En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, si un homme ne naĂźt d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » (Jean 3.5) « Non Ă  cause des Ɠuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa misĂ©ricorde, par le baptĂȘme de la rĂ©gĂ©nĂ©ration et le renouvellement du Saint-Esprit. » (Tite 3.5) « Afin de la sanctifier par la parole, aprĂšs l’avoir purifiĂ©e par le baptĂȘme d’eau. » (ÉphĂ©siens 5.26) « Ceux Ă  qui vous pardonnerez les pĂ©chĂ©s, ils leur seront pardonnĂ©s ; et ceux Ă  qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20.23) « La priĂšre de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relĂšvera ; et s’il a commis des pĂ©chĂ©s, il lui sera pardonnĂ©. » (Jacques 5.15) « Alors Pierre et Jean leur imposĂšrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. » (Actes 8.17) « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie Ă©ternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. » (Jean 6.54-55)
En s’en tenant uniquement aux passages ci-dessus, l’on pourrait conclure qu’ils transmettent effectivement un certain avantage (tel que la vie Ă©ternelle, le pardon des pĂ©chĂ©s, la prĂ©sence du Saint-Esprit, ou son pouvoir ou son don spirituel du service, etc.). Cependant, pris dans le contexte des Écritures dans l’ensemble, rien n’amĂšne Ă  croire que Dieu voulait que ces passages soient utilisĂ©s pour justifier des rituels comme moyens de transmission de la grĂące. En d’autres termes, l’idĂ©e mĂȘme de « sacrements » transmettant la grĂące salvatrice aux gens n’est pas biblique.
Il y a particuliĂšrement deux parmi les principaux sacrements auxquels, selon l’Église catholique romaine, il faut nĂ©cessairement prendre part afin d’avoir la vie Ă©ternelle : le baptĂȘme et la communion. Sur la base de la croyance catholique romaine selon laquelle le baptĂȘme est une condition pour avoir le salut, ils affirment qu’il est important de baptiser les enfants. Mais vous ne trouverez nulle part dans les Écritures un seul exemple ou une recommandation qui appuie cette opinion. Certains catholiques romains utilisent Actes 16.33 comme un exemple possible car il est dit que le geĂŽlier « et sa famille » ont Ă©tĂ© baptisĂ©s. Mais en prenant ce verset dans son contexte, nous remarquons deux choses :
(1) Quand le geĂŽlier a demandĂ© Ă  Paul ce qu’il doit faire pour ĂȘtre sauvĂ©, Paul n’a PAS dit : « crois en JĂ©sus et sois baptisĂ© et prends la communion. » Au lieu de cela, il lui a plutĂŽt dit: « Crois au Seigneur JĂ©sus-Christ et tu seras sauvĂ©, toi et ta famille » (v. 31). Nous voyons donc que c’est la foi qui l’ingrĂ©dient nĂ©cessaire au salut. Il Ă©tait entendu qu’une personne qui croirait serait baptisĂ©e, mais le baptĂȘme n’était pas nĂ©cessaire pour le salut. S’il l’avait Ă©tĂ©, Paul lui aurait donnĂ© encore plus de poids dans ses voyages missionnaires (1 Corinthiens 1.14-18).
(2) Nous voyons qu’il n’est pas possible que la « famille » ait pu inclure des petits enfants puisqu’il il est dit au verset 34 que le geĂŽlier avait cru en Dieu avec toute sa maison. Les petits enfants ne peuvent pas exercer la foi en Dieu de cette maniĂšre.
À maintes reprises Ă  travers les Écritures, la foi, et non la foi PLUS le baptĂȘme, est considĂ©rĂ©e comme le moyen par lequel l’on reçoit le salut (Jean 1.12, 3.14-16, ÉphĂ©siens 2.8-9, Romains 3.19-26, 4, 10.9-13, etc.).
Quant Ă  la communion, l’Église catholique romaine affirme clairement prendre Jean 6.53 dans son sens littĂ©ral lorsque JĂ©sus dit, « si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mĂȘmes ». Le problĂšme est que le fait de croire que JĂ©sus parlait littĂ©ralement ici ne concorde pas avec le contexte du passage dans lequel JĂ©sus parle Ă  plusieurs reprises de l’importance de la foi en lui et de sa mort expiatrice prochaine pour leurs pĂ©chĂ©s (voir Jean 6.29, 35, 40, 47 et comment ces versets concordent avec le message global de l’Évangile de Jean comme il est dit dans Jean 20.31).
En examinant les autres sacrements dans leur contexte, l’on dĂ©couvre que la croyance selon laquelle ils transmettent la « grĂące sanctificatrice » n’est pas en accord avec le contexte du reste de la Bible. Oui, tous les chrĂ©tiens doivent se faire baptiser, mais le baptĂȘme ne nous confĂšre pas la grĂące. Oui, tous les chrĂ©tiens doivent prendre part Ă  la Sainte-CĂšne, mais ce n’est pas cela qui confĂšre la grĂące sanctificatrice. Oui, nous devons confesser nos pĂ©chĂ©s, mais non pas Ă  un prĂȘtre, Ă  Dieu (1 Jean 1.9). C’est une bonne chose que de suivre un programme de formation formel et d’ĂȘtre officiellement acceptĂ© comme membre de l’Église, mais cela ne confĂšre pas la grĂące. C’est une chose honorable que d’ĂȘtre approuvĂ© par un dirigeant d’Église, mais cela n’entraĂźne aucune grĂące. Le mariage est un Ă©vĂ©nement merveilleux et bĂ©ni dans la vie d’un couple, mais il ne constitue pas un moyen d’obtenir la grĂące de Dieu. C’est un acte de piĂ©tĂ© que de prier pour et avec une personne agonisante et de rester auprĂšs d’elle, mais cela n’augmente en rien notre grĂące.
Toute la grĂące dont nous avons besoin, nous la recevons au moment oĂč nous recevons JĂ©sus, par la foi, comme Sauveur (ÉphĂ©siens 2.8-9). La grĂące salvatrice reçue simplement au moment oĂč l’on a cru est la seule que la Parole de Dieu nous appelle Ă  recevoir. Cette grĂące est reçue par la foi et non en observant des rituels. En conclusion, bien que les sept sacrements soient de « bonnes choses Ă  observer » lorsqu’ils sont compris dans un contexte biblique – le concept des sept sacrements en tant que « source de grĂące salvatrice » est entiĂšrement infondĂ© bibliquement.
Source: Got Question
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