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Review: Björk stars in Nietzchka Keene’s rarely seen film ‘The Juniper Tree’
Björk in the 1989 film “The Juniper Tree.” (Arbelos Films)
BY ROBERT ABELE
APRIL 16, 2019 12:27 PM PT
At the very least, watching Nietzchka Keene’s haunting Icelandic fairy tale “The Juniper Tree” can cause your sense of time to fall away. A black-and-white movie filmed in 1986, it recalls both the indie wilderness vibe of its time, yet also the monochromatic severity of early Bergman and Tarkovsky.
Heading the cast is an instantly recognizable Björk, prior to her becoming a global music phenomenon, which creates its own recontextualized aura around her. It’s also adapted from a Grimm fairy tale, yet infused with a modern feminist sensibility, and while it’s a ghostly affair with magical touches, it’s shot through with a hard-bitten realism about medieval life.
Keene didn’t complete her micro-budgeted debut feature, which she wrote, directed and edited, until 1989, after which it made the festival circuit — including the Sundance Film Festival in 1991 — but only received one Los Angeles showing, in 1990 at UCLA, Keene’s MFA alma mater. Now, 15 years after her death, in her starkly enchanting film has been given a 4K restoration, and another single-viewing chance, this time at the American Cinematheque. The opportunity is a welcome one, because Keene’s atmospheric gem deserves renewed appreciation and fresh discovery.
After finding a dead woman floating in a creek, stoned and drowned as a witch, waif-like Margit (Björk) and her pragmatic older sister Katla (Bryndis Petra Bragadóttir) must flee to avoid the same fate, which also claimed their mother. Stern widowed farmer Johan (Valdimar Örn Flygenring) takes them in, but his suspicious son Jonas (Geirlaug Sunna Þormar) — who visits his mother’s grave every day, like a dutiful son trying not to be forgotten — sees in Katla a family interloper practicing the dark arts.
He’s not entirely wrong, in that Katla believes in sorcery, but she’s also a persecuted woman in a harsh time trying to secure protection for herself and Margit — her seduction spells are born out of a desire to bind Johan to her, which she comes to realize would best be achieved with a pregnancy.
Jonas tries to turn his father against Katla, even though he isn’t so fearful of kindly, concerned Margit, and the young pair bond over their respective grief. But when Margit begins seeing visions of her dead mother — a silent, beckoning figure with a black hole in her chest — Jonas’ dislocation intensifies, until he feels the need to confront his stepmother at the most unwise of moments.
Those familiar with the original fairy tale will know where this is headed. Keene’s retelling preserves certain morbid details but alters others, so that a story steeped in misogyny and the supernatural can still resonate as a warning of the damaging ripple effects when desperation, displacement and mourning collide.
Stylistically, the movie is a stroll of otherworldly delirium, like a hybrid of Dreyer’s asceticism and the the chillier reveries in “The Night of the Hunter.” There’s austere beauty in cinematographer Randy Sellars’ rendering of the craggy, unforgiving Icelandic landscape, and for the memorable hypnagogic passages that occasionally fold over Margit’s reality, Keene enlisted acclaimed avant-garde director and optical effects guru Pat O’Neill.
Folk tales are how cultures make sense of the world, of how people changed and fates were secured. Keene fully grasps this, which is why she often has Björk’s Margit turning the details of the story she’s observing around her — hovering birds, a tended grave, her own loss, a boy’s worry, a woman’s desire — into a fanciful yarn she’s constantly spinning and revising. And Björk’s turn is a delicate, inviting thing, that innocent croak of a voice like some bridge between the mystical appeal of fairy tales and the cold truth about what human beings do when reason leaves them.
Keene made only a couple of films in her abbreviated life, but “The Juniper Tree” is absorbing enough to make one rue there weren’t more. But we can at least note for the history books that for all the hype Lars von Trier received for casting Björk in 2000’s “Dancer in the Dark,” a female filmmaker recognized her eccentric on-screen blend of mystery, humanity and guilelessness first.
#Björk#Björk Guðmundsdóttir#The Juniper Tree#Bryndis Petra Bragadóttir#Guðrún Gísladóttir#Valdimar Örn Flygenring#Geirlaug Sunna Þormar#Patrick Moyroud#Nietzchka Keene#Iceland#Quando Éramos Bruxas#Quand nouEinitréð#s étions sorcières#ビョークの「ネズの木」 グリム童話より#Krzew jałowca#Можжевеловое дерево#Cuando fuimos brujas#Ardıç Ağacı#Seljalandsfoss Waterfall#Larry Lipkis#Los Angeles Times#LA Times
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Fiche présentation #2 : Ewan MacKinnon, l’aventurier idiot
nom(s) : MacKinnon prénom(s) : Ewan Rhys Indiana âge : 27 ans date et lieu de naissance : 23 Décembre 1986 sur l'île de Skye, Ecosse nationalité : Ecossaise statut civil : Un grand amoureux mais Célibataire. métier : Archéologue; Professeur d'histoire dans un Lycée et d'Archeologie dans une Université traits de caractère : Travailleur – Don Quichotte – Voyageur – Explorateur – Fouineur professionnel – Cherche des ennuis sans le vouloir – Aimant envers sa famille – Rêveur – Mourant – Opportuniste. groupe : On my Bicycle
♦ Ewan est un grand Reveur ♦ mais aussi un grand Amoureux ♦ Il a du mal à se connecter à cette réalité qui l'obsédé ♦ A vecu de drôle d'aventure plus bizarre les une que les autres ♦ Est un professeur très apprécié et un peu barjo... ♦ Est considéré comme le Scottish des Indiana Jones. ♦ A une sainte horreur de la religion actuellement ♦ La politique et lui ca fait deux ♦ Est amoureux de la même fille depuis 21 ans mais elle ne le sait pas ♦ Cousin de Eira et Emma... ses deux princesse aux seins écrasées. ♦ Vit dans un appartement à Camden, son voisin n'est autre que Malcolm Newandyke, il a encore du mal à ce faire à l'idée que son voisin peut être bruyante et sa collocataire gonflante! ♦ Curieux de nature, il aime parcourir la ville la nuit pour chasser les fantomes avec les inventions huluberlu de son père tel que le Sanglophone. ♦ Il neige sur l'île de Skye en ce 23 Décembre 1986. Un froid de canard paranormal cadenasse la ville. Les vieux spéculent, il pourrait s'agir du jour le plus froid du monde. A croire que le soleil a disparu pour toujours. Le vent est coupant, les flocons plus légers que l'air. BLANC ! BLANC ! BLANC ! Explosion sourde. On ne voit plus que ça. Les maisons font penser à des locomotives à vapeur, la fumée grisâtre qu'exhalent leurs cheminées fait pétiller un ciel d'acier.L'air ambiant semblent être assimiler comme le prochain Noël, cette odeur de dinde précuite qui font saliver les clochards alors que les enfants rêves du matin de noël en subissant la pré-indigestion du repas de Noël. Skye était un village de pêcheur aux maisons au couleur voyante. Malgré cette neige, les rues et les maisons se métamorphosent. Les fontaines se changent une à une en bouquet de glace. Même la mer avait enfilé son plus beau manteau de glace, figeant les bateaux et même les poissons sembler être gelé sur place. Le givre fait des merveilles en pailletant le corps des chats. Les arbres ressemblent à des grosses fées en chemise de nuit blanche qui étirent leurs branches, bâillent à la lune et regardent les voitures déraper sur une patinoire de bitume. Le froid est tel que les oiseaux gèlent en plein vol avant de s'écraser au sol. Le bruit qu'ils font dans leur chute st incroyablement doux pour un bruit de mort. C'est le jour le plus froid du monde. C'est Aujourd'hui que je m'apprête à naître. Alors qu'une troupe de sauvageon semblait chanter des cantiques un peu spéciales, qui chantaient au abord de la ville. Cette route glacé laissé paraître une femme, une jeune femme accompagné de son mari. John et Elizabeth MacKinnon. Il semblerait bien qu'Elizabeth semblait me portait à bout de ventre sur le long de la route. Leurs destination était l'une des maisons les plus délabrés de la ville, on pouvait sentir l'obsession de la sage femme qui fut dîtes folle par tout les habitants, mais quand vous êtes enceinte et que l’hôpital est sur la grande Bretagne cela n'aide pas au raisonnement. Le Docteur Harris, elle vivait dans une maison très rustique taillé dans le bois, aux poutres apparentes rustique. Elle était du genre obsédé par les coucou-suisse. Ma pauvre mère semblait souffrir pleurant des larmes de glaces qui tombèrent sur le sol empalant les fourmis glacé sur le bitume blanc. Arriver dans cette maison de fortune style cabane de Tom Pouce. Ma mère semblait déjà s'en aller dans un autre monde, la doctoresse l'emmena sur la table où elle s'allongea pour l'examiner, elle avait des grands airs de sorcière les cheveux coiffé tel une montgolfière, des doigts crochus usé par les touches de son vieux clavecin. Je sentais les coups de son mini maillet de fée se cogner contre mon habitat si douillé... Après l'accouchement j'étais porté comme de la viande par les pieds, elle écouta mon cœur n'entendant pas mes cris... J'avais froid beaucoup trop froid... « Oh non... non non » répétait elle sans cesse, avant de me poser sur une autre table, je pouvais apercevoir un mur remplit de coucou des coucou suisses qui faisait tic-tac... Un son qui bizarrement me rassura je me demandais si c'était du au faite que je n'allais s��rement pas voir l'Aurore prochain. Je n'entendais plus un bruit ce fut comme si le monde c'était mis en mode silence alors que mon cœur s’arrêtait de battre, j'ai sentis des ciseaux se planter dans mon thorax comme si on me prenait pour un vulgaire poulet griller qui se dore la pilule au soleil en banlieue parisienne le genre de cliché qu'on peut apercevoir que dans des films avec Audrey Tautou pour vous dire. Elle était une véritable artiste, elle tiraillé ma peau tel un génie des lames formant ce qu'on pourrait croire une horloge, elle tenta de réchauffer mon cœur... Bon effectivement ces ce qu'on m'a raconté, mais effectivement après ma naissance. Je fus le premier bébé a qui on pose un pace-maker. Le truc le plus inattendu n'empêche, mais après avoir échapper à la faucheuse, j'ai vu mon enfance passer tel un coucou. Je voyais les choses différent plus de couleur, c'était peu commode. Cela ressemblait à un vieux cartoon avec la Sabre dance dans la tête. J'avais l'impression que le monde aller trop vite pour moi comme si mon cœur se mettait a jouer les machines a accélérer le temps... Je pouvais même entendre le petit bruit du pace-maker dans ma poitrine... Le bruit se mélanger au battement de mon cœur tic-tac- boboum tic-tac boboum... Ce son m’énervait déjà. Les semaines passèrent, bizarrement je n'étais plus sur l'île de skye, bien que je ne l'a connaissait pas à l'époque. Dans mon parc je n'étais pas seul... Pff moi j'aurais aimé être seul, mais non y avait cette ange, elle avais deux ans de plus que moi... Elle passait son temps avec moi quand mes parents lui rendaient visite à la capitale... les cheveux roux ondulé, elle était comme un coucher de soleil, elle avait une odeur de tarte aux pommes à la cannelle, avec un soupçon de chantilly. Je n'étais qu'un petit enfant et pourtant mon cœur faisait déjà sa comédie, a chanter tel un chanteur d'opéra du mariage de Figaro. Le genre de chose qui rester grave tel une pyrogravure sur ma peau... Mais la Sabre dance reprit de plus belle, le monde défila sous mes yeux tel une des inventions de mon père pour émerveiller ma mère par tant d'amour passionné... D'ailleurs je ne vous ai pas parlé de ma famille. Je n'ai connu mon nom de famille qu'à partir de 3 ans... pourquoi ? Dites moi simplement connaissiez vous le prénom de votre mère a votre naissance ? Non vous l'appeliez maman comme tout chérubin qui se respecte. Cela dit mon nom de famille résonne comme une parfaite harmonie... MacKinnon... Un nom banal je le sais bien, mais quand on voit ma famille qu'on se dit « C'est gens là... Tu vois eux ? Les MacKinnon... Faut pas croire... D'une ils sont blindée de chez blindée parole d’écossais ! Après tu sais les MacKinnon c'est le Clan principale de l'île de Skye... Faut pas croire c'est des bourges ! Des saloperies de Bourges ! VIVA LA REVOLUCION ! » Bon je ne l'ai entendu qu'une fois dans ma vie . C'était à l’école. Le Docteur Harris était devenue ma Nounou Infirmière sexy qui m'emmenait à l’école, elle s'assurait que mon cœur mécanique tiendrais le coup. Il s’appelait Elwyn, c'était ce genre de grand gars sans scrupule... le genre de mec qui tiendrais pas à sa vie même pour les yeux d'une jolie espagnole. Mais passons je n'en étais pas encore là. Eira douce Eira, c'était ma cousine cette jolie rousse qui partageait mon parc, tout ça pour jouer avec moi... Elle était gentille, nous étions toujours ensemble, on n'arrivait jamais a se lâcher quand il était temps de se dire « Au revoir à la prochaine » pour moi ce fut un adieu, car la prochaine était trop loin. J'aimais joué, elle avais de drôle d'idée et d'air d'Oiselle majestueuse... Elle donnais envie de s'aventurer dans les méandres de mon imagination. Perdre le fil et l'aiguille pour se faufiler directement dans la boite à malice. Les années ont passé bien trop vite, mon cœur a eu du mal à suivre et cela se ressentait comme si mon cœur s'était réduit à l'état d'un moteur de vielle locomotive qui tousse et crachote cette fumée noirâtre qui se confond au nuage. Je n'avais que six ans, six ans est un bien bel âge pour comprendre ce que s'est l'amour, pas le stupide amour d'enfant, non alors que je joué les pères de famille sans problèmes juste des rêves avec Eira, je l'ai rencontré a ce moment là, elle semblait si fragile, si volatile. Je pense bien que j'aurais pu la perdre a ce moment là, la perdre pour toujours, mon cœur à découvert une nouvelle sensation, j'aimais cette sensation dans mon torse qui me donner une impression de pétard explosif dans mon ventre... le goût sucré du chocolat sur les papilles... j'avais l'impression de vivre un rêve, elle dansait dans son jardin comme un arbre en fleur jouant avec le vent, mais sa maladresse maladive me fit doucement sourire, ses pieds qui s’entremêlent formant un meli melo de talons rouge. Il semblerait qu'elle ne portait pas ses lunettes, cela se voyait... Je me suis sentit pousser des ailes que je n'ai pas pu m’empêcher d'aller la voir et de danser avec elle pour pas qu'elle ne tombe... Londres était la plus belle ville pour moi à présent. J'en étais persuadé cela dit cela ne dura que le temps d'un été, car mon cœur n'avais pas tenu le choc impressionnant que produisait l'amour. Je ne l'a connaissait pas, mais il semblerait bien que par notre valse handicapé par les sentiments cela deviendra rockambolesque. Le temps du badinage n'est plus il fallait partir, retrouver mon royaume. Tel un roi en Pyjama je devais retrouvais les couleurs flashi des maisons environnante et laisser ma Princesse dormir jusqu'à notre prochaine rencontre. Les jours ont passés de fil en aiguille j'en ai perdu l'envie de voler. Elle hanta mes rêves tel un cauchemars duveteux et rougeoyant. Je jouais toujours avec Eira bien qu'une petite chevelure est apparu dans ma vie celle de Emma. La jolie Emma avec ses grand yeux et sa tête d'oiseau aussi fantasmagorique que la mienne. Ce fut une nouvelle qui est arrivé dans ma famille, j'ai pris exemple sur Eira je l'ai couvé comme un papa oiseau... Ce fut pour moi une véritable petite sœur moi qui n'est pas de sœur, ni frère. Je ne pouvais compter que sur les deux jeunes filles qui faisait partit intégrante de ma vie. Eira, de sa chevelure rousse et de notre mariage des plus enfantin. Les années défilent, malgré que mes souvenirs de cette petite danseuse ne quitte pas mon esprit, je grandit peut être un peu trop vite, mes cheveux roux prennent de l'ampleur, les murs de ma chambre sont recouvert de poster de Pixies ou bien d'autre groupe que j'affectionnais. Je suis devenu un adolescent, au départ on me prenait pour un rat de bibliothèque. Je n'aimais pas la popularité et j'étais plutôt pudique ma cicatrice. A 15 ans, le problème c'est aggravé, j'ai rencontré cet homme il s’appelait Andrew. C'était le genre de grand brun ténébreux qui ferait peur même à un feotus, dans ses air de grand fantôme mirobolant il m'assaillait de coup dans la gueule. Me trouvant trop bizarre pour être réel... Surtout qu'on avait un point en commun. Ce mec était amoureux d'une fille, il semblerait que c'était la même qui dansait et dont je suis tomber si vite amoureux sans pouvoir jamais la revoir... J'en ai eu marre... Cette putain de vie ne m'aidait pas et mon cœur a lâche. Je me suis réveiller à l’hôpital. Les murs blanc, ce goût de métal dans ma bouche. Ce n'était pas ce que j’appréciais le plus dans les hôpitaux. J'étais allongé dans ce lit blanc, tout était blanc et aseptisé... Mes envies de partir me reprenait, mais soudain je sentis mon cœur qu'il était différent j'ouvris la blouse remarquant un énorme bandage recouvrant mon torse. Une infirmière du style prof de math sexy m'accueillit a mon réveil m’annonçant que mon pacemaker avait lâché et qu'il me fallait une transplantation... Ma mère était derrière en larmes mon père cacher ses larmes de crocodiles qui filer sous ses rides marquer. Il semblerait que je me rétablisse mais la seule question qui m'est venu c'était : « A qui il appartenait ? » je voulais savoir par curiosité morbide, il semblerait que c'était un homme d'une 30aine d'année en bonne santé, un historien qui serait mort d'un accident de la route, le truc des plus morbides, n'empêche. Audences Fortuna Juvat, La chance sourit aux imprudents. Peut être que c'est ainsi que cette phrase me désigne bien... C'est le dicton de ma famille depuis des milliers d'années... Je dirais qu'elle correspond bien a mon cas... Un an s'est écoulé depuis que j'ai ce nouveau cœur, j'ai grandit, je ne me sent plus dans mon propre corps c'est assez étrange comme sensation... J'ai sentis en moi cette envie de voyager, c'était assez bizarre, mais la vie sur l'île de Skye ne me paraissait que pur fumisterie, j'ai décidé de tout quitter. J'ai pris mes sac et j'ai dit adieu a cette putain d'île qui ressemblait de plus en plus à Alcatraz. Je suis parti en Islande, je savais pas ou allait. La-bas je suis aller dans un bar histoire de me réchauffer, j'aimais bien cette île, elle semblait tiré tout droit d'un compte de fée. J'ai rencontrer deux hommes qui faisait tache dans le paysage, des genres d'agent secret américain... Ils sont venu me voir sûrement me prenant pour un enfant : « Bonjour mon garçon, nous venons de l'entreprise Kinder... nous recherchons quelque chose peut être pourrait tu nous aider... » mais qu'elle est ce grand délire putain. Ils m'ont parler qu'ils étaient à la recherche de nouvelle idée de jouet pour les Kinder Surprise. Je n'en croyais pas un mot, mais j'étais curieux de savoir où ils allaient décotés ça, je les ai suivit, ils avaient avec eux une glacière et un thermos, qu'ils n'ont jamais ouvert... Arriver sur le volcan j'ai entendu : « Je ne rentrerai pas dans votre putain de thermos ! » Qui pouvait bien rentrer dans un thermos si petit... j'entendis une légende intéressant sur l'Islande, l'histoire d'un Géant qui était aussi grand que les galaxie et qui s'amusait a manger des planète jusqu'au jour ou son corps de glace, il avala une étoile tel le soleil, son cœur est devenu magma il se les arraché pour le jeter sur terre. On dit que c'est de la qu'est crée les Volcan et que l'Islande serait enfaîte le cœur du géant, son bras se glisserait contre l’Écosse. Histoire des plus hallucinante, je fus interrompu par un bruit sourd de caillasse qui me fit fuir... J'avais l'impression de vivre un rêve, après avoir trouver un petit travail de plonge dans un restaurant, je suis partit m'étant assimiler toute la culture locale... D’après les vieux de la ville... Ce serait des Elfes... Qui vivent dans les volcans... Je ne savais pas si je devait y croire. Au bout de deux mois je suis partit pour la première fois à Londres avec mon nouveau cœur. A Londres, j'ai trouvé un petit boulot de nettoyeur dans une salle de restaurant rapide a coté de Camden Town, mais ce qui m’intéresser le plus c'était les librairies... j'aimais toujours autant lire et les histoires était juste magique. On était en plein dans les années 2000, j'avais 17 ans. Et je ne croyais pas ce que je voyais j'avais l'impression de vivre dans un autre monde. C'était dans un magasin de luminaire. Les lustres avait de drôle de forme, des formes de fée. Un peu immonde je trouvais. On avait l'impression qu'elles étaient réel... D'après le vendeur ce sont des « Fée Lustre » Ce mec était aussi barré que ses représentant de Kinder... Il m'a raconté cette histoire... bizarrement j'avais l'impression de lire un livre. Malgré être parti j'ai gardé contact avec ma famille. Mes parents pleurent encore de mon départ, ne comprenant pas que je étouffait au point de crever à leurs cotés. Eira je lui envoi des lettres je trouvais plus conventionnel, je lui racontait mes histoires et mes aventures... je ne vivait pas comme les autres sûrement ce cœur de vieux que j'avais dans la poitrine qui me faisait tournoyer. Mais je l'avais revu, je l'aurais reconnu entre mille, cette danseuse. Elle était encore plus belle dans mes souvenirs malgré que dans mes moments de solitude elle m'est accompagné de ses jolies mini talons aiguille... J'ai tenté le tout pour le tout, je me suis cassé royalement la gueule sur le bitume pour tenter de m'approcher d'elle. Elle a accouru vers moi, ses grand yeux d'arbre en fleur m'ont presque ému... Je n'étais même pas présentable, depuis quand je n'avais pas vu un coiffeur, mes cheveux long aux boucle tenait presque de la décadence, mon corps avait prit en muscle mais on voyait la cicatrice sur mon torse malgré le polo que je portait. Nous avons discuté, je lui ai pas dit qui j'étais et encore moins que je suis amoureux d'elle depuis que j'ai 6 ans. Margaret, quel jolie nom... Elle semblait tout droit sortie d'un roman d'Agatha Christie. Elle jouait du violon, je sentais encore l'odeur du cirage pour violon sur ses doigts abîme par les cordes... Nous nous voyons toujours dehors, sur un banc ou dans un café devant un chocolat chaud. Nous nous sommes de suite bien entendu. Au point que nous devenions presque inséparable, nous nous sommes aimé... Mais je n'arrivais pas à l'aimer comme je le voulais mon cœur était détraqué je ne savais pas quoi faire... Du jour au lendemain je suis parti, laissant un mot sur notre banc habituel : « Je reviendrais...t'emmener dans les nuages avec moi. » Je suis partie pour la France à ce moment là. La Normandie... La Bretagne, je vous passe ses légendes des plus ennuyantes... C'est des choses que les gens connaissent pourquoi en reparler non... je vais vous parler d'une ville qui m'a marqué... elle se trouve dans le sud sur la route où je comptais atterrir : l'Andalousie. Toulouse, Toulouse la ville Rose... je me suis trouver un petit boulot assez durement mais bon, dans le bâtiment. J'entendais les ouvriers se racontait des histoires pour se faire peur quand un jeune garçon me raconta l'histoire de la déesse de Toulouse. Celle qui aurait transformer cette ville en Rose... C'est une fée qui aime se baladé entre le rêve et la réalité... Se planquant dans la tête des gens, flottant entre la Réalité de l’hémisphère droit et le rêve de l’hémisphère gauche... il m'arrive souvent de la sentir de flotté dans ma tête sentir son corps se cogner et m'effleurer de ses ailes douces... Je suis descendu en Andalousie, je ne savais pas ce que j'allais trouver... Mais je n'avais plus d'argent, je suis arriver là bas je fus héberger par un vieux magicien, qui c'était occuper de moi alors que je suis tomber devant sa porte... une énorme déshydratation et de peine de cœur... Elle me manqué... j'aurais aimé resté, mais je ne savais où tout ça allait me mener, cette vie me plaisait... Je voyais a pied ou en train, il m'est même arrivé de faire un bout en Skate board... Cela dit je voulais rentrer, le magicien était un homme sage qui m'apprenait quelques petits trucs pour la vie, mais il me fallait de l'argent pour rentrer... Je remarqua qu'il cherchait un nouveau maître de la frayeur pour le train fantôme, je suis arrivé devant le comptoir d'une vieille aigri qui rien qu'à me regarder je savais bien qu'elle ne m'aimerait pas. « Que sait tu faire ? » Bonne question, que je savais faire pour faire peur j'ouvris ma chemise montrant mes cicatrice qui n'aimais pas belle a voir, lui montrant celle en forme d'horloge... « J'ai eu une horloge à la place du cœur... J'ai rencontre des elfes en Islande qui m'ont appris à faire le rugissement d'un géant... Les Toulousains m'ont appris a kidnapper le rêve des gens pour en faire ce que je veux... j'ai connu un luminariste qui m'a appris a dépecer des fée pour en faire des lustres majestueux. » La jeune femme me prit pour un fou avec un peu trop d'imagination : « Bon bah tu as un jour d'essai se soir ! Soit prêt... » Elle m'emmena dans une salle, c'était les costumes je trouva alors un costume a mon goût aussi déstructure que l'était ma vision du monde, un long tresh noir en vieux velours au bordure rouge et un chapeau haut de forme difforme et me voilà en tant que Roi du Train Fantôme... J'étais le plus pitoyable des méchants de train fantôme, je ne leur faisait pas peur mais surtout rire avec mes bruit in-saisissant de tic tac boboum... Le son le plus effrayant que j'ai connu depuis petit... un son imaginaire qui me rappelait que mon cœur a était une bombe d'amour a retardement. Je suis parti comprenant que ma place n'était pas ici... Je suis revenu à Londres, J'étais encore pire qu'un cromagnon. Les cheveux long attaché en queue de cheval, aussi roux que possible, j'étais devenu un lion des plus bousillé... A mon arrivé, j'ai trouvé une petite chambre a pas cher ayant repris mon ancien travail dans le fast food... J'ai pris rendez vous chez un coiffeur... Adieu ma belle chevelure bousiller par le soleil et le vent marin. Barbe taillé... j'étais prêt a conquérir le monde à nouveau, mais cette fois si. Mon monde... Je suis retourné à l'université, finissant alors mes études d'histoire et d’Archéologie, finalement c'était la seule voie qui me semblait me satisfaire, par moment j'apercevais Margaret avec son violon a donner des cours... Elle était encore plus belle qu'il y a 4 ans... 7 Années sont passés depuis ce jours. J'ai eu mon doctorat et je suis partit trois mois sur des fouilles, finalement en revenant j'ai accepté un poste de professeur d'histoire dans un lycée, vu mes performance le temps de mes études je fait quelques cours à l'université ça me plaît ça comble mes journées... On me demande même de porter mon Kilt pour les cours à l'université... pourquoi ? Je n'en sais rien sûrement pour entretenir le mythe du Kilt... Je pars quelques fois en fouille, j'aime beaucoup voyager... Je raconte a peu de monde ce que j'ai vécu pendant trois ans pendant mon voyage... Ils risqueraient de me prendre pour un fou... Et vous dites moi... Suis-je fou pour vous ?
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L’été de son départ
L'été où elle est partie, ses cafés ne désemplirent pas. On croisait dans le ville, deux par deux, ses ami-e-s conspirant dans l'ombre – j'étais de ceux. Évidemment, nous n'ourdions aucune machination mais nous avions besoin de nous voir pour parler d'elle ; on ne se voyait comme ça qu'avec celles et ceux qu'on ne connaissait pas bien d'ailleurs : entre vagues connaissances, nous pouvions alors vérifier que oui, si même toi la croyais telle que je la voyais, alors c'était bien la même histoire dont nous parlions. Il y avait ces moments un peu gênants où en arrivant dans un bar, on trouvait enfiévré à trois tables de nous un autre de ces binômes de fortune. Il fallait se saluer, évidemment, mais une fois enfoncés dans l'hypnose obnubilée de notre unique sujet de conversation, on oubliait bien vite la table d'à côté et, en partant, conscient malgré tout de partager le même secret indigne, on venait se dire au revoir. On profitait même – cet instant de faiblesse pouvait tout pardonner – pour prendre d'autres rendez-vous . C'est ainsi que j'ai rencontré Henriette.
Henriette, je ne la connaissais pas. Évidemment, elle m'en avait parlé mais, je ne la connaissais pas. Évidemment je l'ai reconnue parce qu'une fille avec ce style là penchée dans le murmure frénétique, cette caractéristique de notre épidémie de conciliabules estivaux, front contre front avec Christophe, cela ne pouvait être qu'elle. Je devais – je crois – partager ma fin d'après-midi avec Noémie, et en partant, Arthur et Henriette nous avaient saluées. Arthur avait fait les présentations et elle, dynamitant le non-dit d'un grand coup de verbe, qui lançait : "Dis, toi et moi, on ne l'a pas encore fait !" Et de prendre rendez-vous, en bonne et due forme, le notant pour ma part sur un bout de papier. Encore à l'obsession de son départ, je ne lisais pas la moindre lueur de rendez-vous intime dans cet éclat – hors l'intimité flottante dans laquelle nous plongeait immanquablement son départ. C'est le jeudi que nous nous sommes assises ensemble. Ce n'est que quatre ou cinq verres plus tard – deux ou trois de trop par rapport au temps moyen d'une de ces rencontres, que je compris l'arrière plan de bataille.
Ainsi, cette fille était capable de tenter de séduire, sournoisement, pendant la période de deuil dans laquelle nous étions plongé. J'étais ravie. Cette fille était belle comme un chien fou. Ses mains dansaient comme du linge au vent. Premier prix de clarinette basse au conservatoire national, dans son souffle je fus soudain le petit serpent qu'elle sommait de se dresser sur ses écailles. Sa voix passait du chant aigu à l'ours plein de cavernes. Dans le même temps, ses yeux se plissaient. Ils amorçaient leur mouvement grands ouverts, à l'aigu, pour se réduire à la plus stricte fente dans les basses. Flic, j'aurais hésité à la contrôler. Douanier, j'aurais changé de pays. Serpent, je dansais sur son chant-sorcière. Souvent, à ses côtés, je tournais sur moi-même – au sens propre, sur un seul pied. Elle ne maudissait même pas ses parents de lui avoir donné pareil prénom. Après plusieurs tentatives peu concluantes, je m'arrêtai sur "Henri", ce qui avait le double avantage de me permettre de parler de "Henri, mon nouvel amour", et c'était drôle, et de métamorphoser notre fougue en une machine androgyne et assez cavalière. Pourquoi Henri m'aima ? Peut-être parce que j'acceptais la pirouette comme on dit oui aux cacahouètes du café, avec nonchalance. Je ne marquais signe d'aucun extraordinaire précis dans cette rencontre, je construisais avec elle cette sortie du sens commun. Une nuit, pleine d'une fatigue odorante après l'amour, elle me souffla – entre un soupir et une confidence dont on se débarrasse : tu sais, d'habitude, quand on m'aime, on m'admire. Je ne l'admirais pas – je la vivais. Aussi me contentais-je de grogner – les endorphines gagnaient déjà ma région du sommeil. D'ailleurs, elle ne l'avait pas dit pour moi ; pas vraiment, notre histoire n'avait pas besoin d'aveux, on s'aimait simple. Mais simple, à notre panique manière, c'est à dire comme une poignée de confettis à la lecture du testament de l'ancêtre. Les joies interdites qu'on éprouvait, on les riait ensemble. Presque à la face du monde : en tout cas, si la rue voyait notre balcon, on s'en foutait.
Henriette avait les plus belles fesses, aussi, jamais passées entre mes mains. Elle parlait de mes seins comme d'un chantage. J'adorais ça. Pourquoi aurions-nous du nous contenter de peu quand nous étions si souvent nues. Le temps de rougir de son doigt remontant ma muqueuse, nous avions déjà éclaté de rire trois fois, et cela ne m'empêchais pas de jouir. Un café nous avait programmé pour un concert de chant, c'en fut un ; je ne raconte pas le tumulte, et le scandale provoqué par le directeur de l'établissement, pourtant réputé pour son libéralisme moral. On était tricard dans le bar. Deux jours après, on y paradait en terrasse et on pouvait se le permettre. La ville avait pris fait et cause pour nous. Par la ville je veux dire : ce réseaux souterrain et lumineux que nous constituions et dont, insensiblement, Henriette devenait la nouvelle reine – la culture ayant horreur du vide, notre milieu – sens large – avait eu vite besoin de remplacer celle qui était partie cet été là. Désormais, on parlerait d'elle comme d'un réflexe temporel, comme d'une ère. J'assistais depuis les premières loges du palais au début de l'ère Henriette, après avoir étée longtemps du premier cercle de l'ère précédente. Lécher les aisselles d'Henri me faisait prendre du galon mais mes chevilles rentraient encore dans mes doc marten’s, déplacées par cette semi-canicule. J'étais figure historique de premier plan D'ABORD parce que j'étais moi-même, en ce sens – comme il y a eu des demi-mondaines, à moitié fascinante j'étais comme telle, déjà par ce que pouvait exsuder ma peau. J'envoyais des beignes dans les soirées. Tu me dragues je te gifle ; c'était comme ça.
Henriette avait beaucoup à m'apprendre et moi, beaucoup à lui faire comprendre. On le faisait avec une évidence non feinte. Il fallait bien qu'elle me cultive et moi, son innocente cruauté me tordait parfois le ventre de bienveillance pour ses victimes. Elle apprenait comme apprend un enfant idiot : ah bon, ah bon, ah bon. J'apprenais comme un transfuge de classe, avide : encore, encore, encore. Les conférences qu'elle me donnait se terminaient par de la peau, l'explication des interactions sociales que je lui tricotais se terminaient sur son silence. Elle prenait le temps de comprendre. Bien souvent, j’eus le temps d'aller boire un verre puis d'aller faire la fête. Une fois ou deux, même, de caresser d'autres terminaisons nerveuses que les siennes. La rumeur aussitôt courrait à dos d'âne. La favorite de la nouvelle impératrice se tapait le fantasme danois de l'année – cette fille, arrivée sous la neige en hiver, il fallait qu'elle eut osé un tel cliché – les langues se levaient pour traverser un fleuve de boue et se charger lourdement du péché de la médisance. Henri balayait cela d'un geste puissant de la main : de ses graves yeux noirs me regardait en demandant, tu m'aimes toujours ? Et comme mon silence explosait d'un oui concupiscent, elle se levait en prononçant quelque formule magique comme : mais quelle bande de cons tous ceux là. Parfois, troublé par un petit corps ou une grande force d'âme, je m'excusais : si seulement Henriette avait étée là, j'aurais sans doute trouvée la force de t'embrasser. En sa présence, toutes ces formes primaires du désir devenaient sans conséquence, elle même étant la seule élévation possible du fantasme. Avec les autres, je jouissais physique, avec Henri, je jouissais maintenant mystique. Parlant avec un prêtre, en ce temps là, il m'eut crue parlant de la foi. Évidemment, j'évitais ce genre de personnage. Son sexe jaillissant, liquide et solide au même moment de le lécher, me suffisait amplement comme lieu de culte. Nous étions obsédées mais pas simplement : nous étions obsédées en miroir. Les sept ans de malheur étaient loin. Et même se quitter ne fut pas douloureux. J'en parlerai beaucoup plus tard. La vie héroïque d'un personnage de roman m'a toujours foutrement semblée outrageuse et banale à la fois ; je connaissais ma propre vie.
Ce fut le premier été de l'ère Henriette ; ce fut l'été où je me cru bougie. Tout, l'odeur de la cire, le vacillement de la flamme, c'était moi. Je lui disais : Henri, je suis ta bougie. Elle rigolait, de ce que les racistes appelaient son grand rire noir. Combien de claques j'ai foutues sur ce genre de réflexions : une fois, la joue s'est même ouverte sous ma bague. Il a fallu nous séparer – je lui aurais arrachées les ovaires avec les dents. Le pire : ce genre de pensée-réflexe farcies à médiocrité venaient pour la plupart de ces connes et ces cons qui avaient eu besoin d'elle pour la sacrer nouvelle reine. Oui, sa peau avait une couleur particulière au toucher, mais son prénom débile venait de parents blancs, habitant un manoir de Touraine. Le rire aux dents blanches des noirs, ces trous du cul l'avaient inventé. L'éducation reçue par mon Henri lui avait plutôt appris à péter sans bruit ni dommage dans des draps de coton tissé – à la main, par d'antiques grand-mères ou, pour les plus récents, par des bonnes sœurs tristement vierges, artisanat monacal de mon cul, si ce n'est que ça favorisait tout de même les circuits courts. Henri n'avait aucune peine à aimer sincèrement ses parents tout en se battant à grande eau contre tout ce qu'il et elle, politiquement, représentaient. Elle me disait : politiquement ce sont des merdes, mais parentalement, qu'est-ce qu'ils sont bons. Trois semaines après nos petits gloussements glissés dans le premier de tous nos lits communs, je déjeunais, brasserie prétentieuse et fière, à côté de son père, en face d'elle, je l'entendais : Papa, je suis tombée amoureux d'elle, mais lourdement. Et son père, mélancoliquement catholique (le poids de bien trop de siècles confits d'un marbre vatican), de la reprendre : amoureuse, pas amoureux, si tu révolutionnes ton corps et ton cœur, respecte au moins notre grammaire. J'explosais aussitôt de rire ! "Henri dit elle parlant de moi mais moi, parlant de moi, indifféremment il et elle." Son père, très poli, se mit à grignoter son bout de pain – les plats tardaient – les plats tardaient et notre queer l'affligeait très sincèrement. Ses yeux brillaient de patience pour notre adolescence tardivement rebelle – son évident point de vue. Je sautais aussitôt sur l'occasion et chevauchais l'insolence crasse à travers toute l'immense steppe. À la fin du repas, il eut cette semonce hocquetée presque malgré lui-même: pourquoi, me dit-il, as-tu autant besoin de ton déguisement. Je répondais par une autre question – ce monsieur avait prétendu un rendez-vous d'affaire pour monter à la ville voir sa fille. Pourquoi prendre la peine de mentir à sa femme si visiblement on ne la supporte plus ? Je l'aime et si elle me fatigue, je ne voudrais pas la peiner. Hypocrisie soufflèrent mes lèvres. Là Henri tapa dans ses mains. Bon, ça suffit les filles, je ne vous aime pas excluant ! Son père soupira encore. Je suis masculin, nom de dieu !, puis, sous la conscience du blasphème, fit un furtif signe de croix. Ayant passé, c'est vrai, somme toute un excellent repas – et l'addition, c'est vrai,il allait la payer, je me contentais d'un, en guise d'apaisement, je t'aime bien dans le fond tu sais. Derrière sa cravate malgré tout élégante ses yeux se surprirent, mais avec grâce, à voir en moi une nouvelle recrue pour une saga familiale qui n'avait de toute manière probablement pas étée de tout repos. Je persisterai à vous vouvoyer, vous ne m'en tiendrez pas rigueur? Puis : de toute façon j'ai bien compris que si vous le pouviez, vous dépossèderiez mon foyer de tout son patrimoine. Une grande claque dans le dos eu raison de sa réticence. Je lui offrit un shot, il le but.
Nous nous sommes quittées sur un prétexte, quelques huit à neuf mois plus tard. En vérité, elle comme moi étions tombées amoureux d'une autre – la même, ce qui nous fit rire aux éclats. Moins son copain, qui cessa de fréquenter nos cercles. À peine plus tard, notre amie disparue de l'été revint. Se voyant détrônée de son royal destin, soulagée, elle resta.
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