#roman LES RITALS
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Annecy Journée : lundi 26 juin 2023.
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Aujourd’hui, lundi 26/06/23, Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues, Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture et Journée internationale du dépistage de la scoliose 👌
La condamnation remonte au mois d'avril, mais n'avait jusqu'à présent pas été rendue publique. Ben Barbaud, patron du festival de métal Hellfest, a écopé de huit mois de prison avec sursis et 20.000 € d'amende pour « abus de confiance », a appris l'AFP avant avant-hier auprès du parquet de La Roche-sur-Yon, confirmant une information de Ouest-France. Il aurait « acheté du vin » et des « œuvres d'art » avec des avances d'argent 👩⚖️
Promenade à Cracovie, un documentaire sur Roman Polanski et la Shoah peine à sortir en salles. La distributrice s'alarme pour la sortie du film en France, estimant qu'il fait les frais des polémiques autour du cinéaste, ce que démentent des exploitants 📽
Le chanteur belge Claude Barzotti, interprète du Rital, est décédé à l'âge de 69 ans à son domicile, des suites d'un cancer, a annoncé son manager avant-hier. L'auteur-compositeur à la voix légèrement éraillée est l'auteur de slows et de chansons à succès qui ont marqué les années 1980 comme Aime Moi, Madame ou Je ne t'écrirai plus 😥
Quelque 860.000 collégiens passent aujourd'hui et demain les épreuves écrites du diplôme national du brevet. Les élèves passeront les épreuves de français et les maths dans un premier temps, puis celles d'histoire géographie et des sciences. Ce sont précisément 867.182 candidats qui sont inscrits en France métropolitaine et dans les départements et régions d'outre-mer pour passer l'examen qui marque la fin des études du premier cycle dans le second degré 💪
La gendarmerie de l'Eure a ouvert une enquête pour « sévices graves et cruauté envers un animal domestique », après la découverte avant avant-hier d'un jeune chien gravement mutilé, rapporte France Bleu Normandie. Le rottweiler a été retrouvé au bord d'une route avec une lame plantée entre les deux yeux et les coussinets brûlés à vif. Selon la gendarmerie, l'animal était encore en vie vendredi soir 🤬
La Nordiste Victoire Berteau sacrée championne de France de cyclisme après sa victoire sur les routes de Cassel. La coureuse de 22 ans a remporté son premier titre national avant-hier sur ses terres des Hauts-de-France 👏
Bon premier jour de la semaine à toutes et à tous 🎯
📷 JamesO PhotO à Annecy le lundi 26/06/23 📸
JamesO's insight:
JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗ 2SC ™
Par JamesO (Presse & Édition)
L’audio, la photo, la vidéo…
⛲️ Depuis le lundi 29/02/88 🦢
Annecy - Grand Annecy
Haute-Savoie - Savoie - France
Union Européenne - Europe - International
#sélection #vérification #rédaction #agrégation #curation #éditorialisation #coopération #diffusion #animation
🌐 Penser différemment 👈
👉 Informer autrement ✅
⚪️ Le fil blanc de JamesO.InfO
Les jours, les journées et l’aube.
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LES RITALS une belle performance de Bruno Putzulu à la Scène Parisienne
LES RITALS une belle performance de Bruno Putzulu à la Scène Parisienne
Doublement à l’affiche à Paris, Bruno Putzulu nous offre une adaptation théâtrale particulièrement réussie du roman LES RITALS de François Cavanna, à la Scène Parisienne. Et c’est vraiment bien!!
Bruno est toujours à l’affiche du Théâtre Hébertot pour 12 hommes en colère, et le voilà qui se retrouve aussi sur les planches de La Scène Parisienne, avec LES RITALS d’après le roman de François…
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#12 hommes en colère#Aurélien Noêl#Aurore Vinot#Bruno Putzulu#François Cavanna#Grégory Daltin#Guy Courthéoux#la Scène Parisienne#onsortoupas.fr#roman LES RITALS#Théâtre de La Scène Parisienne#Théâtre Hébertot
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Macadam Cowboy, James Leo Herlihy
Roman curieux qui rappelle tour à tour la fiction queer genre Cité de la nuit, les nouveaux westerns au cœur tendre façon Spanbauer — parus, cela dit, bien après — et les odyssées de marginaux de la Beat Generation ; c’est le même climat doux-amer ponctué de scènes comiques qui se raréfient au fur et à mesure que les protagonistes, ici un cowboy gigolo sans clientes et un escroc rital mal foutu, arrivent au terme logique de leur itinéraire, la misère ou la mort. Attrapé par surprise avec cette fuite en bus qui tient lieu à la fois de coda et de motif tragique pour le personnage principal, idiot narcissique sans défense qui ne demandait pas plus que d’être tiré de sa solitude. Très chouette « petit » bouquin, je veux dire à taille humaine et sans prétention, dont l'épaisseur dramatique repose à la fois sur son imagerie pittoresque et l’effroi limite pascalien du personnage principal devant l’agitation des mégapoles étasuniennes et le sentiment de sa propre anomie.
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Le gang des rêves, Luca Di Fulvio
1 kilo et 192 grammes. 716 pages. 2 parties, de Aspromonte en 1906 à Manhattan en 1929. Ça c'est pour les chiffres. Diamond Dogs. Huitième album de David Bowie sorti le 24 mai 1974. Un album inspiré du 1984 d’Orwell qui prophétise la mort du rock’n’roll et annonce le mouvement punk, la cold wave et la batcave. Ça c'est pour la référence.
Malgré son pesant de cacahuètes, Le gang des rêves se lit d'un trait, et j'ai presque envie de dire se regarde comme un film. Époustouflant. Et comme il fait une chaleur à crever en ce moment, ça tombe bien : vu que je dors pas, je lis jusqu'à plus soif. Et comme il fait chaud, il fait soif. Bref, vous voyez le topo.
Diamond Dogs, dans le livre aucun lien avec Bowie (je disais ça uniquement pour la ramener), c'est le nom du gang de Christmas, un petit rital avec un nom de nègre (attention, ceci n'est pas une insulte, c'est dit comme ça dans le livre). Christmas a l'esprit vif, beaucoup d'imagination, et c'est un beau parleur. Ils sont deux mais ils sont légion, ils sont frêles mais ce sont des caïds, ils ne feraient pas de mal à une mouche mais on les prend pour des tueurs, ils ne sont personne mais ils iront loin...
Le pouvoir des mots. Dire aux gens ce qu'ils ont envie d'entendre, ne pas mentir mais les laisser croire ce qu'ils ont envie de croire. C'est ça le super pouvoir de Christmas, ce fils de p*** au cœur tendre (attention, ceci n'est toujours pas dit comme une insulte, loin de moi cette idée). Il embobine tout le monde et le lecteur avec. Pas moyen de décoller les yeux du livre, on veut savoir la suite et genre tout de suite quoi ! Et vraiment, y’a pas à tortiller, on est gâté, y'a tout dans ce livre : de l'amour, des gangsters, de l'amitié, des stars, Fred Astaire, Humphrey Bogart, le rêve et le cauchemar américains, New-York, Hollywood, bref la totale… Ajoutez à cela des personnages magnifiques, un scénario super bien ficelé et un souffle romanesque qui vous scotche. Vraiment, je ne comprends pas qu'on n’entende pas davantage parler de ce roman qui à mes yeux est de la même veine que la saga napolitaine et prodigieuse d’Elena Ferrante. Clairement. Lenù, Lila, Christmas, même combat, même galère de part et d'autre de l'océan, même misère et même envie de changer son destin. Peut-on parler “d’italian touch”, une sorte de roman spaghetti ? On dirait bien.
Si vous avez envie de faire un petit tour dans la grosse pomme des années 20, n'hésitez pas (en plus vous ferez votre sport en même temps, vu le poids du bouquin, surtout si comme moi vous lisez dans le bus, au bureau ou en terrasse). Une belle découverte, et en même temps tout semble tellement familier, on a tous en tête les p’tits gamins des quartiers pauvres assis en bande sur les marches d’escalier, eh bien ils sont dans ce film livre aussi ;)
Quatrième de couverture : Une Italienne de quinze ans débarque avec son fils dans le New York des années vingt... L'histoire commence, vertigineuse, tumultueuse. Elle s'achève quelques heures plus tard sans qu'on ait pu fermer le livre, la magie Di Fulvio. Roman de l'enfance volée, Le Gang des rêves brûle d'une ardeur rédemptrice : chacun s'y bat pour conserver son intégrité et, dans la boue, le sang, la terreur et la pitié, toujours garder l'illusion de la pureté. Dramaturge, le Romain Luca Di Fulvio est l'auteur de dix romans. Deux d'entre eux ont déjà été adaptés au cinéma; ce sera le destin du Gang des rêves, qui se lit comme un film et dont chaque page est une nouvelle séquence.
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Editions Black Ink ( Juin 2019) – Format Numérique –
Nous remercions les Editions Black Ink pour ce Service de Presse.
Je ne suis pas prête d’oublier mon coup de cœur pour « Le prince Charmant existe… » : une pépite avec un vrai vent de fraîcheur dans le monde de la romance. Toutes celles qui ont lu ce premier opus d’Anna Triss, n’avaient qu’une hâte : retrouver Rob et Val, et je vous avoue que j’étais hyyyyyper pressée de les retrouver aussi, surtout un certain rital, qui nous a obligé à ressortir « Nono le ventilo » de la cave !
Pouvez-vous me dire pourquoi, mais pourquoi donc Rob a quitté Val ? Mais qu’est-ce qui lui est passé par la tête ?? Elle a perdu le sens commun je crois. Quand j’ai lu cela dans le synopsis d’ « Amour, flingues et macaronis », je ne me suis dit, mais WHAT? Evidemment, l’auteure nous explique petit à petit ce qui a amené la jolie tatouée à rentrer en France avec sa fille Anya, qui a bien grandi depuis. Le moins qu’on puisse dire c’est que 7 ans après, la fille de Rob est devenue une adolescente, avec un sacré caractère. Elle en veut à sa mère d’avoir quitté Val et la Toscane aussi précipitamment. Cela va créer de nombreuses étincelles entre mère et fille.
Et Val de son côté ? Le pauvre (oui le pauvre !!), cela fait 3 mois qu’il se morfond. La femme de sa vie l’a quitté et son passé le rattrape dangereusement. Après de multiples tergiversations, il va se bouger et va endosser le rôle du macaroni chaud comme la braise qu’on adore. La reconquête de sa femme va être sa priorité !
J’ai adoré retrouver la plume d’Anna Triss, l’humour est toujours aussi présent. C’est aussi la clé de la réussite de ce diptyque. On passe beaucoup de temps entre le rire et le coup de chaud ! Val et Rob vont s’adonner à leur jeu préféré : à savoir se faire beaucoup de mal et beaucoup de bien en même temps : il faut être très doué pour ces choses-là ! Je dois reconnaître que, même si on comprend parfaitement les intentions de Rob et sa volonté de protéger sa fille, elle m’a quand même bien agacée pendant une bonne partie de ce roman. Sa perpétuelle hésitation entre « je veux mon mari » et « je veux divorcer » est fatiguant. Rob a une capacité à refouler ses sentiments, c’est impressionnant! Val m’a davantage touchée dans cet opus. Il a mis tout son cœur pour changer de vie, pour se racheter en quelque sorte et devenir quelqu’un de bien aux yeux de celle qu’il aime.
Lorsque tout vole en éclat, sa peine est poignante. Sa relation avec Anya est tellement attendrissante que je me suis dit à plusieurs reprises que Rob était aveugle et bien trop têtue, pour reconnaître que cet homme est le seul qui lui convienne ! Et dire qu’elle en doute…Je suis objective non?
Lorsque Rob et Val vont enfin refaire équipe, parce que vous vous doutez bien que cela va arriver (sinon on aurait virtuellement étripé Anna Triss), on retrouve alors tout ce qui fait l’essence de cette histoire : humour, érotisme et rebondissements. C’est pourquoi je mets la note de 4.5 pour cette opus, parce que le couple est à mon sens trop longtemps séparé dans la trame. Mais je mets aussi un coup de cœur, pour l’ensemble de l’histoire que j’ai dévorée et qui m’a apportée un énorme plaisir livresque. Inutile de préciser que la plume d’Anna Triss est à suivre de près !
Mention spéciale au couple formé par Nina et Giacomo : alors ces deux-là nous offrent des moments d’anthologie divins ! La scène au zoo, dans la fosse aux crocodiles, (non sans rappeler une scène du “Père Noël est une Ordure“), est dantesque ! Ils sont tellement drôles ! Lui devient légèrement « beauf » avec le temps et elle est particulièrement frappa-dingue ! Mais leurs échanges sont tellement croustillants. Vous les retrouverez d’ailleurs, dans un bonus écrit par Anna Triss, publié sur sa page auteure FB : on ne s’en lasse pas !
Pour Conclure, je dirais que déjantée et loufoque sont les maîtres mots de cette romance qui vous donne la banane tout au long de votre lecture. C’est un vrai plaisir, on s’attache aux personnages, on rigole, on voyage, on a chaud, très chaud (Val : le fournisseur des ��motions…dans votre petite culotte !) Bref, on adore !
Il me tarde de découvrir la recette du semifreddo qui m’a donnée l’eau à la bouche !
Merci Anna pour cette excellente histoire, au plaisir de retrouver ta folle plume !
“Rien de pourra plus nous séparer…hormis la mort. Je suis son sanctuaire lumineux. Il est mon ténébreux refuge. Pour toujours et à jamais”
J’attends ce deuxième tome comme … les soldes (oui, c’est très important !) ou des vacances et là on lit le pitch et on se dit : c’est quoi ce bordel !!!! (Pardon pour la vulgarité !) qu’a fichu Valentino ?
Ben oui, qu’est-ce qu’on découvre : Robyn a quitté Val, sans un mot, et elle est repartie en France après plusieurs années de bonheur à Florence.
Je me lance dans ma lecture, à fond, carrément aux abonnées absentes, mais là c’est dur, comme vous en doutez bien, l’alchimie entre les deux qu’on avait adorée, dans le premier, est inexistante, vu la situation. Alors on ne perd pas l’envolée verbale de Robyn, même en pleine dépression amoureuse, elle n’abonne pas sa verve, ni ses mots et expressions colorées, zéro filtre et c’est encore pire pour sa copine Nina ! Cette dernière, ne nous épargne rien des désagréments de la grossesse, au point de bien rire, la scène de l’après-choucroute dans une Porsche, est juste énorme !
Tout ce qui avait fait que j’ai adoré le duo Robyn – Val peine à venir, ce qui va avec le choix de l’auteure de les avoir séparés. Quand Val décide de venir reconquérir sa femme, là, on retrouve toute cette tension verbale, sexuelle décuplée par leur séparation et les raisons de cette dernière.
J’ai ri, et halluciné sur leurs échanges, les situations rocambolesques qu’ils vivent, en me demandant quand même, Anna où vas-tu pêcher toutes ces idées ?
Ce n’est pas aisé entre Val et Robyn, ça rame, ça se sabote, ils ont peur, du coup, le personnage de Valentino apporte de suite sa touche, qui fait beaucoup à l’histoire, mais le lecteur ressent bien toute la difficulté qu’il a à se faire entendre auprès d’une Robyn entêtée (limite tête à claques parfois !). On découvre une facette plus vulnérable de lui, qui est émouvante, il va y mettre toutes ses tripes à retrouver sa femme. D’ailleurs, elle ne cesse de dire qu’elle aime encore son mari mais, je trouve que Robyn est légèrement girouette et geignarde lors de sa phase dépressive post rupture.
J’ai aimé retrouver la petite Anya qui a bien grandi, et noué une magnifique relation avec son beau-père ! Les joies de l’adolescence sont vues au travers de chacun des personnages, un vrai poème, surtout avec de tels caractères trempés. Mais, certains nous étonnent par leur subtilité pour arriver à dompter l’adolescente.
Je trouve que la mafia est un peu trop « gentillette » dans ce tome, pas dans les événements passés mais plutôt présents. On sent la menace mais de façon un peu trop légère, à mon goût, c’est un peu facile, comme le dénouement auquel je n’ai pas adhéré.
J’ai pris plaisir à retrouver tous les personnages, avec leurs langages sans pareil. J’ai passé un agréable moment à rire, les sentiments sont là, certaines scènes ou révélations sont bouleversantes, pourtant je n’ai pas autant ressenti la tension qu’il y avait dans le premier. Peut-être parce qu’il n’y a plus l’effet de surprise sur ce duo, avec une suite. La menace est très présente, or, elle passe en second plan par rapport à la romance et manque de punch du coup.
Mais rassurez-vous, « Valenbyn » vous réserve de belles surprises, de beaux moments grâce à la superbe plume d’Anna Triss ! Foncez les retrouver pour savoir ce qui s’est passé !
Vous pouvez commander ce livre sur Amazon au format qui vous convient en cliquant sur la couverture :
Le format broché devrait arriver d’ici peu !
L'avis des Tentatrices sur Amour, Flingues et Macaronis écrit par Anna Triss et publié aux éditions Black Ink Nous remercions les Editions Black Ink pour ce Service de Presse. Je ne suis pas prête d’oublier mon coup de cœur pour «
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Mémoires d’un jeune homme dérangé
Des bouleversements de l’enfance comme substrat d’une obsession littéraire : portrait à la fois drôle et touchant d’un jeune exclu en quête de repères.
1978. Le parcours du jeune André Pastrella, fils d’immigré italien fraichement débarqué dans la banlieue genevoise. L’enfant de douze ans cherche à se construire en dépit de la haine raciale, des difficultés scolaires, des déboires familiaux. A travers les épreuves, l’enfant grandit et trouve dans l’amour et l’amitié un soutien à son épanouissement…
Après « Le cul entre deux chaises » (2002) et « Banana spleen » (2006), Joseph Incardona met à nouveau en scène son double littéraire, l’alter ego André Pastrella, dans cet opus intitulé « Permis C » et paru en 2016 aux éditions BSN Press. Incardona sort du registre habituel des romans policiers et ancre son roman dans une veine plus autobiographique. A l’instar du Bandini de John Fante, Pastrella est moins l’incarnation fidèle de l’auteur que le vecteur d’une exploration intime et personnelle de l’enfance et de son ancrage dans une époque, un contexte social particulier. Incardona ne s’attache pas ici à retranscrire ses souvenirs d’enfance avec l’attention vigilante de celui qui rédige ses mémoires : il raconte la difficile intégration d’un fils d’immigré italien en Suisse, à l’époque où le mot « rital » était encore une insulte, à l’époque de Schwarzenbach et de l’Action nationale visant à réduire le nombre d’étrangers sur le sol Suisse (le Permis C désigne en Suisse le permis de séjour). L’exclusion et les tabassages infligés au jeune Pastrella semblent faire écho aux violences autrefois subies par le père d’Incardona, attaqué par des skinheads au sortir de son restaurant, à Lausanne.
Un roman sur l’exclusion et le racisme donc, mais aussi un roman de l’initiation, du passage de l’enfance à l’âge adulte, de la découverte de la malveillance des hommes, de la sexualité aussi (pureté en même temps que crudité que cette scène de dépucelage à trois dans une cabane !). La relation plus que tumultueuse du couple parental est un autre élément majeur du roman. Un père italien, une mère suisse, et un jeune Pastrella flottant dans le champ de force de ces deux pôles opposés : un nom qui trahit des origines transalpines, tour à tour reniées et revendiquées, adorées et détestées. Une dissension à l’image du couple parental, union « contre le vent », relation amoureuse ambivalente faite d’amour et de haine (souvenir de « 220 volts », version sanglante et cathartique de l’échec amoureux), symbole des vies placées sous le sceau de la contingence, d’un hasard qui bien souvent fait mal les choses. Beaucoup d’émotion se dégage de ces pages sur le pouvoir destructeur du temps, sur le gâchis de vies qui auraient pu espérer mieux…
«Je n’aimais pas voir les photos de sa jeunesse ou de celle de mon père. Ils étaient beaux, ils étaient jeunes. Comme une dérision de ce qu’on devenait, l’écart s’inscrivait dans le temps entre la promesse et la réalité, et à ce jeu-là, on perdait à tous les coups. Un lent travail de sape qui nous usait et nous appauvrissait au lieu de nous enrichir. Une soustraction de nous-même. »
La force du roman réside certainement dans ce double ton : celui de l’enfance, de l’innocence face au monde et ses injustices ; et celui de l’adulte, repli réflexif d’une conscience sur elle-même, désabusée par la nature humaine, les déterminismes absurdes, les regrets du « retour sur soi ». « Permis C » est truffé de ces sursauts de conscience mélancolique, de cette parole avisée mais insignifiante, qui surgit presque inutilement, trop tard, trop en décalage avec les événements.
« Combien d’entre nous gâcheraient leur vie ? Combien d’entre nous oseraient aller au bout d’eux-mêmes et ne flancheraient pas en chemin ? Dans une vingtaine d’années, on ferait un premier bilan, et la médiocrité, la mesquinerie, la cruauté se seraient emparées de la plupart de ces chérubins. »
Réalité ou fiction ? Peu importe la part du vrai et du faux : la part fictive est souvent bien plus proche de la vérité que celle qui s’attache au scrupuleux déroulé des faits. Car le roman permet de dégager la densité tragique de nos vies, il exacerbe la fragilité des choses, de l’humain. L’écrit, vecteur d’idées, est toujours pour Incardona un moyen de décrire les basculements d’une vie, d’explorer la notion de déracinement, de marginalisation. Pastrella n’est pas un écrivain en devenir, il est une somme d’expériences et de pensées qui toutes convergent en un nœud d’obsessions pétrifiées, véritables leitmotivs dans l’œuvre de l’écrivain.
V.
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