#revolutionnumerique

[sergedehaes]

Un article bien intéressant de mon confrère illustrateur Blaise Dehon à lire aujourd'hui dans le quotidien La Libre Belgique.

[marieeveleger96-blog]

Billet 3- Angoisses et vertiges du numérique

«[…]La révolution numérique leur offrait des opportunités inespérées de pénétrer toutes les sphères de la vie et de continuer leur œuvre de destruction des formes autonomes de culture populaire, en dissolvant les liens sociaux pour construire un monde d’individus isolés, reliés en permanence aux machines, transformés en consommateurs de produits rapidement renouvelés. » spécifie l’auteur Biagini. Pour ce faire, le réseau internet conserve des archives numériques de nos actions dans les espaces publics pour alimenter son contenu. Il y a donc différents types d’archives qui s’accumulent  de façon temporelle. Pour ma part, je constate que je laisse des traces par mes différentes pratiques numériques qui contribuent à la création de mon identité numérique. Si on se concentre uniquement sur mon compte actif sur Facebook, on constate que je laisse des traces de façons quotidiennes. Il y a premièrement les données que je saisie, soit mes informations personnelles dont mon nom, ma date de naissance, ma scolarité, mes emplois, ma photo de profil, mes loisirs et autres. Par la suite, je vais ‘’aimer’’ certaines photos, publications, lieux, personnes, pages, entreprises et groupes. Je vais aussi partagé ou commenté des éléments qui m’intéressent. Il y a aussi les données saisies par mes pairs tels que l’identification dans des photos ou dans des lieux précis. Il est aussi assez courant que je fasse des transactions en ligne pour faciliter mes achats, ce qui contribuent aux traces transactionnelles. Toutes les traces que je laisse, sans même m’en soucier, peuvent être négative pour moi et occasionner des risques. Chaque action que je pose sur les différentes plateformes reste en mémoire et entre dans mon historique. Cela m’inquiète un peu puisque je sens que je n’ai pas nécessairement de contrôle sur les données que j’utilise ou que je produis. Il n’est d’ailleurs pas rare que je puisse voir des publicités de page que j’ai aimé sur Facebook ou encore des produits que j’ai consulté sur certains sites précédemment. Cela signifie donc que peu importe ce que je fais, il y a en quelques sortes de la surveillance sur mes actions. Cela est assez inquiétant puisqu’ils pourraient avoir utilisation de mes informations à un autre niveau tel que le vol d’identité. Je ne préfère toutefois pas y penser et plutôt commencer à surveiller mes traces numériques.

Cédric BIAGINI, L’emprise numérique. Comment Internet et les nouvelles technologies ont colonisé nos vies, Paris, Éditions L’échappée, 2012, 445 p.