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reminotsundoku · 5 years
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Un monde formidable - Intégrale Inio Asano Kana Ça faisait 13 ans que je n'avais relu ces récits et les redécouvrir maintenant c'est à la fois émouvant et décevant. Avec le recul, c'est l'œuvre d'un auteur en pleine gestation. Plein d'idées, mais plein de défauts. #LectureManga #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram https://www.instagram.com/p/B8Gtz0UKK49/?igshid=l8rgiuy1nh6f
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orihsreviews · 5 years
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Review Manga #3 : Echoes
Paru ce jeudi aux éditions Ki-oon, Echoes (Yume de Mita Ano Ko no Tame ni - 夢で見たあの子のために en japonais) est un manga de Kei Sanbe datant de 2017. Ce manga est toujours en cours au Japon, avec trois tomes disponibles pour l’instant. L’auteur, après des œuvres telles que L’île de Hôzuki ou Le Berceau des Esprits, s’est dans une large mesure fait connaître par le biais de son manga Erased (Boku Dake ga Inai Machi), un thriller à suspense temporel qui avait eu droit à une adaptation animée. Echoes semble suivre les traces de ce succès, en réintroduisant des thèmes chers à M. Sanbe : la famille, le sentiment de manque, une vie détruite par un acte criminel sur lequel plane encore tout un mystère… Le manga se présente donc tout comme son prédécesseur comme un thriller à suspense, qui, une fois encore, introduit à l’origine de l’histoire un élément surnaturel.
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Nous suivons l’histoire de Senri, un adolescent dont la vie a volé en éclats à l’âge de cinq ans, suite au meurtre de ses parents. L’identité du criminel, des années après le drame, est toujours inconnue. Le frère jumeau de Senri, quant à lui, a été kidnappé par le meurtrier. Les deux jumeaux, capables de ressentir les sentiments l’un de l’autre, voire de partager des visions et des douleurs physiques, sont liés inextricablement ; et c’est pour cette raison que Senri, quelques jours après la journée fatidique, ressent pleinement la mort de son frère. Senri passe alors les années qui suivent à vivre dans un seul but : se venger. Mais, avec le seul indice laissé par sa dernière vision – d’étranges cicatrices sur le bras droit du meurtrier –, il n’a aucune piste pour se lancer à sa poursuite. La donne change du tout au tout après qu’il ait repéré, en regardant d’un œil une émission télévisée, un homme portant des cicatrices identiques.
Ce premier volume pose donc les bases avec lesquelles va se construire l’histoire. Le manga oscille entre flashbacks - ayant pour fonction d’exposer le passé traumatisant de Senri -, et sa vie actuelle au lycée. Ce dernier se démarque, dans sa position de protagoniste, puisqu’il semble répondre à un schéma anti-héroïque : obsédé par sa vengeance à venir et noyé dans sa haine envers ce criminel inconnu, il montre un visage double. S’il semble poli et amical envers ses voisins et plus particulièrement son amie d’enfance, Enan, qu’il connaît depuis leurs jours passés à l’orphelinat, il est loin d’être aussi sympathique envers tous et se fait de l’argent par des moyens passablement douteux moralement. Le personnage de l’amie d’enfance Enan, proche des enfants et toujours sociale, est présenté comme le contre-point même du protagoniste. Si leurs vies partagent des similarités, un parallèle entre les deux personnages est d’ores et déjà établi dans un sens négatif, car tout semble les opposer. Senri vit pour la vengeance, Enan n’approuve pas cet état d’esprit ; l’un est prit dans des sentiments d’une violence rare, enfermés derrière un masque, l’autre ne cache pas son ressenti aux autres ; l’un est isolé symboliquement, l’autre vit au contact des autres. Si on suit pour l’instant le héros dans sa quête, on peut très certainement espérer une importance grandissante de Enan, qui apparaît comme contraire symbolique de Senri ; d’autant plus que le lien d’amitié qui les lie semble à la fois ancien et fort.
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La qualité anti-héroïque prêtée au protagoniste va permettre au mangaka d’entamer, dès ce premier volume, des péripéties qui découlent de sa propre personnalité belliqueuse. En parallèle, l’identité du meurtrier reste pour l’instant un mystère complet ; il n’apparaît que peu dans les visions de Senri, mais son ombre plane partout dans l’œuvre et la recherche de son identité est déjà source d’une bonne partie du suspense de la série. Les parents des deux jumeaux, qui ne sont pas présentés sous leur meilleur jour dans les flashbacks, rappellent la place accordée à la famille et à ses dysfonctionnements (ici : conflits et violence conjugale notamment) dans l’œuvre de l’auteur, sujet qui lui est cher. De même, le frère jumeau assassiné évoque le thème de la famille, mais cette fois-ci dans tout ce qu’elle a de plus beau : le lien télépathique qui relie les deux frères trouvant sa source dans un lien émotif très fort.
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Les dessins sont les mêmes auxquels nous a déjà habitué M. Sanbe : un style bien à lui, qui mélange un trait net pour les personnages à un bon nombre de hachures pour le décor et les ombres. Le design des personnages est largement similaire à celui d’autres personnages présents dans son œuvre ; à titre personnel je ne trouve pas ce manque de renouvellement extrêmement gênant puisqu’on s’immerge bien dans ce nouvel univers qu’est Echoes.
Echoes est donc un thriller qui pose des bases solides pour la suite des évènements. Comme Erased, au-delà de l’histoire et du suspense lié à un criminel particulier, on retrouve des thèmes comme les liens entre humains et une importance accordée à la psyché des personnages. Ceux-ci, très humains et réalistes dans la description de leurs sentiments, sont là encore pris dans une histoire criminelle dont le point de départ se situe dans un élément fantastique (la « télépathie » entre les deux jumeaux). Reste à voir l’évolution des évènements et les rebondissements scénaristiques, qui sont, de fait, repoussés aux prochains volumes ; pour l’instant, on a un début satisfaisant, qui dès la fin du premier tome s’assure de laisser du suspense pour la suite.
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ailovemanga · 3 years
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AiLoveManga
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repusurance-blog · 7 years
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elexmedia · 7 years
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#BookReview from @miwawow - [IG BOOK REVIEW] 📚 Judul 📖 : Pretty Guardian Sailor Moon Short Stories Vol 1 & 2 Penulis : Naoko Takeuchi Penerbit : Elex Media Komputindo (@elexmedia) . . . "Dengan kekuatan bulan, aku akan menghukummu!" 🌙🌙 . Hai hai ada yang masih ingat dengan kalimat di atas? Karena lagi pengen throwback sama masa kecil yang amat sangat bahagia, buku ini jadi pilihan terbaik buat bacaan di kala senggang.. 😆😆😆 . . Buku ini merupakan kumpulan dari cerita pendek dari masing-masing pasukan Sailor. Hayo, masih inget kan ada sailor apa saja? Kalo saya sih favoritnya Rei alias Sailor Mars yang kalem dan cantik. . . Meskipun terkesan agak jadul, tapi buku ini enak dibaca. Karena ini udah versi Deluxe sehingga bukunya lebih tebal dan collectible items banget. . . #bookreview #miareviewbuku #sailormoonreview #komiksailormoon #elexmedia #throwback90s #whatsmiaread #igbookreview #reviewkomik #reviewmanga #bookstagram #bookstagramindonesia #bookstagrammers #bookstagrammerindonesia #bookworm #bibliophile #bookaddict http://ift.tt/2ycH5KF
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reviews-id-blog · 8 years
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Judul: Orange Tipe: Manga Penulis: Takano Ichigo
Pertama kali tau manga ini karena temenku salah persepsi. Aku yang awalnya baca webtoon judulnya Orange Marmalade malah dikirain baca manga ini. Tapi karena dia bilang manga ini suits my style so much, jadi aku bacaaa. Dan aku gak pernah menyesal baca ini sama sekali.
Jadi, ini bermula dari seorang perempuan bernama Naho, yang tiba-tiba dapet surat dari dirinya sendiri. Ternyata surat itu dari masa depannya Naho. Apa yang ditulis di surat itu, mulanya semuanya terjadi. Persis kayak apa yang ditulis di surat. Setelah ditelusuri, ternyata tujuan surat itu adalah menyuruh Naho untuk menjaga Kakeru, murid pindahan yang kalem dan gak banyak tingkah. Baru juga sehari kenalan, besoknya Kakeru makin jarang sekolah. Sesuai surat, ternyata ibunya Kakeru meninggal. Kakeru jadi down dan nyalahin dirinya sendiri, karena dia nggak nurutin pesan ibunya hari itu. Cara penggambaran raut wajahnya Kakeru yang terkesan sedih, bersalah, gampang kepikiran… itu bikin aku jatuh cinta sama authornya karena pas banget! Aku selalu kepikiran sama cara biar Kakeru bisa ketawa dan setelah aku baca lagi, cara satu-satunya itu ya harus kumpul sama sahabatnya. Jadi, mereka ini bersahabat berenam, termasuk didalamnya Naho.
Singkat cerita, ternyata Naho sama Kakeru ini saling jatuh cinta tapi gak ada yang mau ngaku gituuu. Saling malu-malu. Kakeru minta pegangan tangan aja Naho gak ngerti. Gemes pokoknyaaaa. Aku suka banget part dimana Kakeru ulang tahun. So sweet banget. Dia minta Suwa, salah satu sahabatnya, buat beliin dia bunga sebagai kado. Dan ternyata bunganya itu dikasi ke Naho. Aku gak bisa berhenti bilang “Aaaaaaaaaaaa” waktu baca bagian itu. Eh tapi mereka belum pacaran juga pas itu. Duh makin gemeeesshhh.
Balik lagi ke soal surat, ternyata semua sahabat Kakeru itu dapet surat sejenis kayak Naho. Jadi, mereka ini saling membantu buat menyelamatkan Kakeru :)) Jadi, pada nanya kan emangnya Kakeru kenapa di masa depan sampe harus sok sok diselamatin gitu?? Well. Kakeru di masa depan, dia bunuh diri. Karena sakit hati sama kehidupannya. Bayang-bayang rasa bersalahnya karena ibunya meninggal masih berbekas. Ditambah lagi rasa sukanya sama Naho yang gak berujung. Dia gak mau nyakitin Naho, makanya kepikiran gituu. Apalagi waktu itu Naho udah digebet sama Suwa, sahabatnya sendiri. Makanya itu perlu ditolong. Dan sahabatnya Kakeru berlima ni jadinya saling menyalahkan satu sama lain karena ngerasa gak bisa ngerti Kakeru dengan baik. Maka dari itu ada suratnya, jadi mereka gak bakal ngulangin kesalahan yang sama, dan bisa hidup sama Kakeru.
Intinya, manga ini soooo touching banget buat yang suka romance agak mepet ke drama dan tragedy. Kalian bakal berpikir keras, ini si Kakeru meski dia udah berusaha diselamatin, takdirnya tetep mati apa gimana? Terus gimana dong sama perasaannya Suwa sekarang kalo emang endingnya Naho sama Kakeru? Dan pertanyaan lain-lain. Manga ini bakal bikin hatimu teriris habis-habisan sama gimana isi hatinya Kakeru. Seberapa rasa bersalahnya dia. Seberapa rasa sayangnya dia sama sahabatnya. Seberapa dalam dia nimbun semua luka yang selama ini dia dapat. Kita akan belajar banyak tentang penghargaan, persahabatan, dan cinta.
Satu-satunya yang bikin kurang di manga ini adalah, agak sulit membedakan masa lalu dan masa depan. Jadi kadang harus muter otak dikit. Aku kasi spoiler dikit nih ya, ada chapter khusus Kakeru (seingetku sekitaran chapter akhir) nanti itu Kakeru di masa depan (yang udah mati) jadi kayak flashback khusus Kakeru gitu deh. Semoga kalian gak banyak bingung karena flashbacknya.
Sayangnya, sejauh ini, di Indonesia baru ada 3 dari keseluruhan 5 volume. Tapi kalo mau baca sampai akhir, kalian bisa cari-cari di situs baca manga online kok! Kalo aku sih sukanya baca di MangaMate yang linknya di twitter gitu biar langsung baca hehe.
This manga is so worth it! ^^
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reminotsundoku · 5 years
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Asadora ! #1 Naoki Urasawa Kana Un bon début pour un Naoki Urasawa autant inspiré par l'Histoire du Japon que le fantastique. On se laisse porter par la narration, le dessin impeccable, le rythme incisif, les personnages bien campés et immédiatement sympathiques. #LectureManga @editions_kana_officiel #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram https://www.instagram.com/p/B79R_t6qCcx/?igshid=a649pcsiwiut
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orihsreviews · 5 years
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Review Manga #1 : KakushiGoto
Récemment paru aux jeunes mais déjà fort prometteuses éditions VEGA, “KakushiGoto” est un manga dessiné et scénarisé par Kôji Kumeta, auteur qui s’est forgé une certaine popularité par le biais de sa série “Sayonara Monsieur Désespoir” (”Sayonara Zetsubô Sensei”) de 2005. C’est dix ans plus tard, en 2015, qu’il commence sa nouvelle série “KakushiGoto” totalisant actuellement huit volumes au Japon, toujours en cours. En magasin, la série se démarque de par ses couvertures jolies et rafraîchissantes, qui pour la plupart d’entre elles respirent le bon air marin grâce à des couleurs douces et de nombreuses nuances bleutées qui mélangent mer, ciel et ombres.
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Si les couvertures confèrent de fait une dimension poétique à la série, “KakushiGoto” est bel et bien, avant tout, un manga comique. Celui-ci suit l’histoire de M. Goto, heureux père de famille de la petite Himé, et passablement-moins-heureux mangaka de profession. Le problème, pour lui, est au final moins son métier que les conséquences qu’il en tire ; et c’est d’autant plus vrai que ce qu’il dessine est, disons-le, particulièrement osé. Sa spécialisation dans les mangas comiques aux allusions graveleuses le pousse à cacher son métier à sa fille, et ce par tous les moyens à sa disposition. De là, le manga se compose d’une série de gags, qui s’étalent chacun sur quelques pages.
Le premier tome met en place les éléments avec lesquels va évoluer la série : l’intrigue générale, ainsi que les personnages avec lesquels évoluent nos deux protagonistes, qu’il s’agisse des assistants, connaissances et amis de M. Goto ou de la maîtresse d’école de la petite Himé. Chacun a une personnalité bien définie, qui va permettre aux gags d’obtenir l’effet escompté. Et, si le lecteur n’est pas tordu de rire en le lisant, il rit tout de même de bon cœur sur certaines pages et sourit devant les dialogues et situations absurdes décrites par le manga.
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L’auteur a un style bien à lui, une vraie simplicité dans les dessins qui s’avère très efficace ; les traits sont fins, tracés d’une traite, et l’encrage et les trames font le reste du travail. Esthétiquement, on se retrouve avec quelque chose de simple mais joli et plaisant à lire. Les illustrations réalisées au début de chacune des cinq parties de ce premier volume ont un certain charme, et retrouvent l’aspect poétique des couvertures, cette fois-ci en noir et blanc.
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En plus de ces qualités, l’œuvre explore avec humour les conditions du métier de mangaka, ainsi que celles de ses assistants. Le monde de l’édition vient s’ajouter au tableau, notamment avec le personnage du responsable éditorial Satsuki ; cela permet à l’auteur de réaliser une critique, certes légère, mais néanmoins bien présente, des réalités liées à la condition du métier d’auteur dans ce secteur particulier. C’est aussi l’occasion pour le mangaka de partager, via la rubrique “Les coulisses du métier de mangaka” présente à la fin de chaque partie, des anecdotes personnelles qui le rapprochent, ou au contraire le distinguent, du personnage principal de “KakushiGoto” ; ces anecdotes sont appréciables, dans un manga qui traite justement de sa profession, et se révèlent parfois surprenantes : comme quoi, la réalité n’est pas loin d’être aussi étrange que la fiction, dans certains cas...
Pas grand-chose à redire sur le travail de VEGA, qui offre une bonne qualité d’impression et de splendides pages couleurs en début et en fin de volume. Ces dernières projettent le lecteur, au moyen d’une prolepse, dans un futur où la jeune Himé a grandi, et découvre désormais la vérité sur le travail de son père ; tout en étant rafraîchissantes de par la beauté des illustrations, elles permettent au lecteur d’entrer facilement dans l’ambiance du manga, et d’en sortir avec un sentiment de clôture satisfaisant.
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“KakushiGoto” est donc une jolie perle dans la mer des mangas comiques. Si je devais formuler une quelconque crainte, ce serait la longévité de la série : est-ce que l’auteur pourra continuer d’écrire des gags sans créer une lassitude chez ses lecteurs, et ce pendant plus de huit volumes ? Cela reste à voir. Il n’empêche que ce premier tome se montre tout à fait appréciable, et que le deuxième volume - qui paraîtra en France le 16 mai prochain - devrait être, s’il continue dans la lancée qu’offre ce début, un petit plaisir de détente pour les yeux et pour l’esprit.
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orihsreviews · 5 years
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Review Manga #2 : Kingdom
Créé par le mangaka Yasuhisa Hara en 2006, “Kingdom” est un manga long, avec ses 54 volumes, toujours en cours actuellement au Japon. En France, c’est l’éditeur Meian qui a obtenu la licence en 2018 ; l’éditeur semble d’ailleurs bien décidé à rattraper son retard, le manga comptant déjà 18 volumes en France, alors que le premier volume n’a été publié qu’en septembre dernier. Pour cet éditeur qui n’a qu’un nombre relativement restreint de licences (on leur doit tout de même “Egregor” et “The Swordsman”, parmi d’autres), “Kingdom” est un véritable défi éditorial, mais aussi l’objet d’un vrai travail de passionné. Un abonnement spécial a même été mis en place, permettant d’obtenir les tomes de la série à l’avance, qui s’accompagnent alors de quelques goodies.
“Kingdom” est effectivement une œuvre assez populaire, avec une fanbase qui était déjà bien implantée sur nos frontières avant même la parution française. Le manga a en effet bien fait parler de lui. Les volumes du manga ayant été à plusieurs reprises présents dans le top Oricon japonais, “Kingdom” a eu droit à une adaptation en animé réalisée par le Studio Pierrot, comptant deux saisons datant de 2012 et 2013, ainsi qu’à une adaptation cinématographique. Je fais cette review à partir des dix premiers tomes de la série, les ayant lus ces deux dernières semaines.
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“Kingdom” narre les aventures de Shin, jeune esclave, en pleine Chine médiévale. Il vit au service d’une famille dont il exècre le chef de famille, mais est heureux grâce à la présence de Hyou, son meilleur ami, avec qui il s’entraîne au maniement de l’épée par le biais de duels quotidiens. Leur rêve commun est celui de devenir le meilleur général sous les cieux de toute la terre de Chine, malgré leur situation sociale pour le moins difficile. Un jour, les deux garçons aussi proches que des frères se voient être forcés de se séparer ; et au même moment, un coup d’état a lieu au palais impérial. L’empereur actuel Ei Sei, trop jeune pour accéder au commandement direct de l’État de Qin, doit fuir. C’est sa rencontre avec Shin qui est le point de départ de la véritable aventure de “Kingdom”, dans laquelle ils sont amenés à s’associer pour que Ei Sei puisse survivre à ses opposants politiques et reprendre le pouvoir.
Malgré sa classification en tant que seinen, le manga reprend nombre de codes généralement associés aux shonen, notamment avec son personnage principal Shin dont le rêve est de devenir le plus fort général de Chine. Il se retrouve vite ami avec quelques camarades qui vont fonder sa petite équipe, comme l’empereur Ei Sei et le petit garçon aux étranges habits Karyô Ten. Sa force est démesurée et irréaliste, comme celle de la plupart des personnages du manga ; il semble capable de terrasser à lui seul une grande partie des rangs ennemis pendant une véritable guerre, mais est toujours mis au challenge par de plus grandes forces que lui, qu’il doit apprendre à surpasser. Soit, somme toute, des codes assez typiques du genre shonen. Cependant, cela permet à la fois de mettre en place le dynamisme de la série et de rendre les personnages principaux tout à fait attachants ; même Shin, qui répond dans une large mesure au motif du protagoniste criant tout le temps et à l’égo démesuré, devient attachant dans sa détermination sans faille et grâce à son amitié avec les autres personnages.
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“Kingdom” a aussi une bonne narration, qui permet à ses personnages d’évoluer chacun de son côté sans se concentrer toujours uniquement sur Shin. Chacun à sa personnalité et ses soucis propres, qu’ils doivent résoudre par eux-mêmes. De même, l’auteur offre souvent au lecteur une façon d’observer les discussions du camp ennemi - adversaires politiques ou bien dirigeants militaires d’un autre pays -, ce qui donne une impression de dynamisme et d’avancée dans l’histoire toujours présente. Les femmes, bien que proportionnellement peu présentes en nombre (ce qui est ici particulièrement justifié par le cadre historique militaire chinois), ont tout de même une bonne place parmi les personnages et les hommes n’ont généralement rien à envier en termes de force, physique ou mentale, à celles-ci. Il y a, bien sûr, nombre de personnages secondaires qui n’ont pas ou peu de développement (du moins au stade du dixième volume), mais cela ne gêne en rien le déroulement de l’histoire.
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Une autre qualité de “Kingdom”, et peut-être pour moi sa plus grande, est ses dessins. Les personnages sont dessinés de façon relativement classique, avec des crayonnés hachurés pour rendre compte des ombres sur leur visage et ainsi de leurs expressions. Celles-ci sont d’ailleurs très bien retranscrites, et les poses dynamiques permettent à l’auteur de créer de belles scènes d’action. Les scènes de guerre sanguinolentes, dans lesquelles quelques têtes volent par-ci par-là, sont d’ailleurs nombreuses et franchement satisfaisantes. L’enthousiasme de l’auteur à dessiner ce type de scène est clairement visible (cf. le tome 8, dans lequel il affirme qu’il “préfère s’attarder sur des scènes où ça tape, ça se salit, ça crie, ça se tue et ça saigne”), et contribuent dans une très large mesure au dynamisme de l’histoire, qui est avant tout militaire et guerrière. Il est d’ailleurs évident qu’un lecteur qui n’aime pas voir toujours la même chose (ici : les batailles / la guerre) pourrait avoir une sensation de lassitude, mais pour ma part les machinations politiques qui tirent les ficelles dans l’ombre et le développement des personnages (ainsi que l’introduction de nouveaux) qui ont lieu en parallèle sont suffisants pour rendre l’histoire sympathique jusque-là.
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L’auteur porte aussi une attention particulière aux vêtements, qui sont souvent bourrés de détails et aident à entrer dans l’univers chinois de la série. Ce qui m’impressionne le plus, cependant, restent les arrière-plans, paysages et bâtiments qu’est capable de dessiner l’auteur : palais impérial, pagodes, décoration intérieure... tout est fait pour que le lecteur puisse rentrer dans une Chine médiévale la plus réaliste possible, à l’opposé des personnages hors-normes à la force irréaliste de la série tels que Shin ou le général Ouki. Ce mélange fonctionne parfaitement, et le lecteur est happé par les événements et retournements de situation qui se succèdent les uns après les autres.
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Rien à redire sur le travail éditorial de Meian ; la jaquette offre une écriture du titre avec des lettres dorées brillantes en relief, qui donnent un côté esthétique sur l’étagère. La qualité d’impression est là, et le texte a droit à une bonne traduction.
“Kingdom” s’avère être une très bonne découverte dans le genre, qui dégage un charme certain grâce à ses personnages variés, ses dessins détaillés et son intrigue dynamique. Malgré le nombre de volumes, et la peur d’un éventuel essoufflement, j’en arrive un peu au stade où je n’ai pas vraiment envie que ça s’arrête ; et c’est avec plaisir que je vais laisser les volumes du manga dévorer une bonne partie de la place disponible sur ma bibliothèque.
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reminotsundoku · 5 years
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Inio Asano Anthology Inio Asano Kana Ce dernier recueil expose de belles histoires courtes aux dessins léchés et à la technique particulièrement maîtrisée. Tout n'est pas réussi mais quelques propositions font assurément partie des meilleures créations du mangaka. #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram #LectureManga @editions_kana_officiel https://www.instagram.com/p/B8EoTWmqgrs/?igshid=1mz1v9raqzpoq
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reminotsundoku · 5 years
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Sengo #1-2 Sansuke Yamada Casterman Une bromance en plein Tokyo ravagé par la seconde guerre monde et sous contrôle américain. L'auteur montre avec une objectivité soutenue la dure vie des hommes ravagés par le conflit. Récit doux-amer à la traduction succulente ! #LectureManga @casterman_bd #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram https://www.instagram.com/p/B8B7oXoqcRv/?igshid=1152l0wqcddch
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reminotsundoku · 5 years
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Tsugumi project #3 ippatu Ki-oon Un tome qui se dévore comme les autres et qui prend un peu plus de temps pour développer ses personnages. C'est vraiment très bien fait, les dernières pages sont très intrigantes et le graphisme est toujours aussi époustouflant !! #LectureManga @ki_oon_editions #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram https://www.instagram.com/p/B8Ab30Xq0-a/?igshid=fuy0wvpt1qv6
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reminotsundoku · 5 years
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Le Marais (Œuvres 1965-1966) Yoshiharu Tsuge Cornélius Ce superbe recueil d'histoires courtes est le plus accessible des trois parus. On sent plus que jamais l'influence de ses confrères du gekiga et on entrevoit son virage personnel qui suivra peu de temps après. #LectureManga @editions.cornelius #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram https://www.instagram.com/p/B76o6zIC9o7/?igshid=fhiuy2swet9w
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reminotsundoku · 5 years
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Urusei Yatsura #2 Rumiko Takahashi Glénat Fin des histoires en couleur (surtout bichromie) de notre chère Lamu. C'est toujours aussi beau et plaisant de lire les planches en grand. Parfait pour découvrir, mais frustrant car inégal. Bon supplément à l'intégrale ! #LectureManga @glenatmanga #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram https://www.instagram.com/p/B73ajrVCeB9/?igshid=bkqul4mowgvb
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reminotsundoku · 5 years
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Interview de Rumiko Takahashi sur le site du Figaro : https://www.lefigaro.fr/bd/rumiko-takahashi-je-vis-et-je-respire-manga-20200128 #ComicBook #BookStagram #BookPhotography #Geek #Otaku #ReviewManga #JapanAddict #MangaStagram #InstaBook #MangaFan #MangaLover #LivreStagram https://www.instagram.com/p/B73HyeICusx/?igshid=17z7zod07k6w9
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