#réécriture de CF
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lilias42 · 3 years ago
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Partie du chapitre 33 de la réécriture CF : les hallucinations
Et voilà @ladyniniane ! Y'ai fini ! J'espère que ça ne sonnera pas trop faux !
Petit résumé de la situation : c'est une histoire où j'essaye de suivre le canon de CF mais, comme je suis incapable de suivre un canon jusqu'au bout, il y a pas mal de point que je reprends et que je transforme (je pense notamment à Blaiddyd dans cette scène)
Pour faire un point sur la situation, on est peu de temps après qu'Edelgard ait déclaré la guerre, avec Byleth qui l'a suivie, même si dans cette version de l'histoire, les Aigles de Jais gardent leur dignité et rejoignent l'Eglise avec le nord et l'est de Fodlan. On est donc dans la période où le monastère se prépare à se défendre. Dimitri est donc vraiment mal en point mentalement et est victime d'une crise de schizophrénie avec de grosses hallucinations. Marianne et Dedue l'aident, surtout Marianne.
Note de compréhension :
- Dimitri et Marianne se tournent autour. Ils ne sont pas encore ensemble mais, ils s'aiment chacun de leur côté et savent que l'autre tient beaucoup à eux.
- dans cet univers, Guillaume est mort pour sauver le roi d'un coup de couteau quand ses fils avaient six ans (c'est de là que vient le "il est mort comme un vrai chevalier"), d'où le fait que Glenn dit que sa famille meure pour la sienne. Guillaume a toujours le même caractère bien trempé que dans l'UA "bye !" et ses parents à lui sont encore morts lors d'une guerre contre Albinéa quand il était en bas-âge.
- si j'insiste à ce point sur la fumée et la chaleur qui brûle les poumons, c'est parce que ceux de Dimitri l'ont été à Duscur, ce qui l'a empêché de crier et d'appeler à l'aide (et lui a surement sauvé la vie au passage vu qu'il ne pouvait plus parler ou hurler)
- "la voix de peinture", c'est lié à une scène précédente : Rodrigue et Alix finissent par juste tomber malade de fatigue et sont alités, tellement ils s'épuisent pour tenter de tenir le Royaume en un seul morceau sans le dépouiller au passage. A un moment, Dimitri voie un portrait de Guillaume et Aliénor (soit les parents des jumeaux) et se demande si eux, ils seraient arrivés à arrêter son père et à l'empêcher d'aller en Duscur. Il a alors une hallucination où le visage de Guillaume le réprimande en lui disant que les Blaiddyd tue littéralement sa famille pour eux ainsi que l'unité de sa famille, et en lui ordonnant de payer pour ça. La voix de peinture est donc une référence à cette scène.
- Dimitri mentionne Claude dans les personnes auxquels il s'est attaché car, ils ont parlé plusieurs fois dans cette histoire et ils se connaissent un minimum (scènes lors de la disparition de Flayn et après la bataille du Lion et de l'Aigle ou les LdS et les CdO finissent tous à l'infirmerie)
- faut que j'arrive à le caser plus tôt mais, pour la veste sur la tête de Dimitri, c'est inspiré des sacrifices / cérémonies religieuses où le prêtre avait la tête recouverte d'un voile pour le couper du reste de la foule pour ne pas être déconcentré (histoire de ne pas faire d'erreur dans la procédure et devoir tout recommencer, y a même de la musique pour couvrir tout bruit imprévu et devoir tout recommencer depuis le début). J'aime bien m'imaginer que Duscur a une pratique similaire, et Dedue poserait donc sa veste sur sa tête pour le couper des voix autour de lui et l'aider à se concentrer sur Marianne.
Voilà ! Vous devez avoir tout le contexte maintenant !
(la scène commence sous la coupe, même si elle est assez "courte""
« Elle est là…
– Ma propre fille qui m’a assassinée…
– Celle qui m’a arrachée à ma famille…
– Celle qui m’a décapitée…
– Elle est là…
– Là…
– Là… à portée de lance…
– Sa tête…
– On veut sa tête…
– Sa tête sur les portes d’Embarr…
– Je vous la donnerais… »
La tête de Dimitri bourdonnait… grondait… craquelait… craquait… il avait l’impression qu’elle allait exploser sous la demande des morts… son père se tenait à l’entrée de la cathédrale, sa tête sous le bras, tout comme le corps brûlé et démembré de Glenn… il les entendait encore hurler… la voix de son père crier ses ordres… qu’il ne toucherait à personne à qui il tenait avant que sa tête ne vole de ses épaules… le gargouillement de regret ensanglanté de Glenn voulant revoir son petit frère, son père et son oncle après avoir reçu une attaque à sa place… toutes les autres prières, toutes les autres malédictions, toutes les autres suppliques, toutes crachés dans le sang de l’agonie et les cendres, lui-même qui ne pouvait plus hurler, les poumons carbonises par les flammes… tous… tous… tous… il pouvait sentir la chaleur des braises sur son corps entier… le visage de Dedue et d’une femme qui lui ressemblait le tirer du corps de Lambert, lui prendre la tête qu’il essayait de protéger… comme si on aurait pu la recoller sur ses épaules et le ramener… sa lâcheté de s’accrocher à leurs mots qu’il ne comprenait pas à part l’inquiétude universelle, au lieu de mourir comme tous les autres… Dimitri devait payer ce crime en les vengeant tous… même les morts plus anciens lui reprochaient d’avoir survécu, il devait payer sa dette et sa faute…
Sa cible était là… juste là… à mêmes pas quelques lieux d’ici… juste quelques minutes à cheval… une grosse heure à pied… elle était là… si près… si près de sa lance… elle et sa renégate… dire qu’il leur avait fait confiance… qu’il avait cru qu’elles étaient de bonne foi… qu’elles voulaient aussi la paix en voyant Flayn si heureuse de retrouver son grand frère, comme l’aurait été Glenn en revenant de Duscur… il aurait mieux fait d’écouter sa belle-mère quand elle disait que sa fille avait des mots et un comportement étranges… que le comportement de son frère n’avait aucun sens… le mauvais survivant aurait tellement dû l’écouter… voilà qu’elles lui avaient filé entre les doigts… et qu’elles étaient allés se cacher loin de sa lance… loin de leur sentence… et il ne pouvait même pas sortir accomplir sa mission en allant les chercher dans leur trou…
« Dès que les portes seront ouvertes… dès qu’elles seront ouvertes… »
« Qu’elles s’ouvrent plus vite… »
Les suppliques des morts occupaient tout le silence de la cathédrale… il devait y avoir d’autres personnes mais, les voix les dissimulaient toutes…
Tous devaient être tourné vers la grande fresque de la Déesse, de l’Immaculée et de son Envoyée… comme si prier Seiros allait servir à quelque chose… la Déesse aussi d’ailleurs… elles étaient toutes les deux entre les mains de ces monstres assassins… Dimitri ne se mêlait pas à la foule, restant plutôt dans une des alcôves de la cathédrale, au nombre de dix dans la nef, puis quatre autre dans le transept… celle dédiée à son ancêtre, Blaiddyd… celui qui avait reçu leur emblème de la Déesse même… celui qui avait reçu le premier leur force titanesque… il voyait encore son père soulevé sans effort une charrette remplie pour rendre un service, ou les jumeaux pour les taquiner… celle de Blaiddyd devait être encore plus titanesque… même si ce n’était pas ce qu’on retenait le plus de lui… il était surtout connu pour ses dons en magie et sa droiture… le magicien lié au froid et à la neige, empêchant les champs de geler ou regeler lorsque le temps était cruel, tellement que les plaines de Tailteans ne gelaient plus, même en hiver grâce à lui, ou tétanisant les ennemis de son peuple dans la glace, et éloignant le froid de l’hiver pour empêcher les siens de mourir à cause de lui… le Brave de la Glace… le Brave au chaleureux cœur de glace… il y avait peu de trace de lui, perdu dans les milles ans qui les séparaient mais, une chose qui revenait toujours dans les légendes était sa droiture et son sens de la justice… né esclave, ayant rompu ses chaines pour devenir protecteur de son peuple, il aurait toujours eu à cœur d’être droit et juste, de ne faire aucune concession au coupable pour leur richesse ou leur gloire si rien ne justifiait leur crime… à Faerghus, on le priait avant Seiros pour demander qu’une bonne justice soit rendue… ses pieds étaient tout abimés à force d’être touché pour réclamer un jugement juste…
Dimitri n’avait jamais été très croyant… il connaissait les hymnes, les jours et les coutumes, aimait entendre les autres les chanter, la voix claire de Rodrigue portée ses prières comme les plus douces des berceuses mélancoliques mais, pour ce qui était de la croyance en elle-même… la Déesse ne les aidait clairement pas ou sinon, tout ceci n’aurait jamais eu lieu… juste, elle veillait de loin sur eux mais, elle devait dormir la plupart du temps… cependant, même s’il devait être réincarné depuis longtemps, il posa ses mains à son tour sur les pieds de pierre usées de la statue en soufflant.
« Donnes-moi ta force… aide-moi à leur rendre justice… aide-moi à venger toutes leurs victimes… aide-moi à venger mon père et ton fils… mais s’il te plait, ne me protège pas… »
Il posa sa tête contre le bout de ses orteils pour finir sa prière, n’ayant pas besoin d’en dire plus… son ancêtre comprendrait… même sans mot… comme Alix comprenait toujours Rodrigue et inversement… il saurait pourquoi…
Le mauvais survivant entendit un bruit d’agitation sous les complaintes des morts… un cri… un hurlement !
« Et voilà… tu vas encore survivre à la place de quelqu’un comme de la mauvaise herbe… comme quoi, mourir pour un Blaiddyd, ce n’est pas que réserver à ma famille, même si vous en avez de notre sang sur les mains… moi, mon grand-père, mes arrière-grands-parents… »
« Non ! S’écria-t-il en regardant Glenn en train de lui rappeler ses fautes et celle de sa famille. Ça n’arrivera pas ! »
Il entendit quelqu’un à côté de lui le prévenir qu’il n’y avait personne devant ses yeux mais, il ne fit pas attention à lui et se précipita hors de la cathédrale vers l’origine de l’agitation.
« Quelqu’un d’autre va mourir… elles vont tuer quelqu’un d’autre… elles vont y arriver elle… quel piètre vengeur tu fais…
– Non ! ça n’arrivera pas ! Leur hurla-t-il en fendant la foule. Elles n’arracheront plus personne à personne !
– Mais à qui tu parles ? » Demanda une touffe de cheveux jaune à côté de lui.
Il la dépassa sans l’écouter, courant à toute vitesse jusqu’à l’étang de Garreg Mach. La pierre rougeoyait, brûlait et fondait de toute part, la cendre rentrait à nouveau dans ses poumons pour les brûler de l’intérieur et l’empêcher de crier, une chaleur glaciale s’infiltrant en lui alors qu’un corps rond gisait sur les dalles. Tout le monde s’agitait autour tout en faisant comme si de rien n’était, comme si quelqu’un ne gisait pas mort là ! Sur le sol !
« Heureusement qu’on l’a enlevée celle-là…
– Ouaip, quelque chose a dû lui rentrer dedans sans qu’on s’en aperçoive… au moins, elle a pété loin des autres balistes magiques…
– Je vais en chercher une autre pour le rempart sud-est… »
Qu’est-ce qu’ils racontaient ? Ne voyait-il pas que c’était le corps de quelqu’un ?! Quelqu’un venait de mourir et il balayait son cadavre avec un râteau et une pelle ?! Qu’Edelgard et Byleth le fassent avec leurs propres morts, il en était sûr mais pourquoi le monastère ferait la même chose que ces monstresses ?! Et pourquoi envoyait-il directement quelqu’un d’autre se faire tuer dans cet enfer ?! La pierre fondue leur collait aux pieds !
« Dimitri ? Est-ce que tout va bien ?
Il tourna des yeux horrifiés vers Marianne et Dedue. Non… non… non… ils ne devaient pas être ici ! C’était dangereux ! Ils ne devaient pas être dans cet enfer ! Pas eux ! Ne voyaient-ils pas non plus la pierre qui fondait ?! Ils semblaient inquiets en le regardant mais, pourquoi ne s’inquiétaient-ils pas pour le mort ? Pour ce corps tout rond ? Une autre famille de trop était en deuil ! Il fallait qu’ils partent ! Partez ! Par…
– …tez… partez ! Vite ! Il faut que vous vous enfuissiez ! C’est dangereux ! Il faut que vous filiez avant de respirer trop de fumée !
– Dimitri… mais qu’est-ce que… balbutia Dedue.
– Ne t’occupes pas de moi ! Emmène vite Marianne loin d’ici ! Si elle respire trop de fumée, ces poumons vont brûler aussi ! Je t’en prie ! Protège-là ! Il y a déjà un mort !
– Mais Dimitri, personne n’est mort… la fumée, c’est juste…
– Si ! Je l’ai vu ! Ils l’ont déjà emporté mais il était là ! S’écria-t-il en désignant l’endroit où était le corps. Dans la pierre qui a le plus fondu ! Tu ne l’as pas vu ?! Un corps tout rond ! Oh non… une armure ronde… c’était Alois ?! C’est Alois qui est mort, c’est ça ?! Non ! Non ! Il a une famille ! Pas lui ! Sa femme et sa fille l’attendent ! Edelgard aime vraiment briser les familles ! Même la sienne !
– Mais Alois va bien, tenta Marianne en s’approchant un peu. On vient de le voir dans l’armurerie. Il va bien… ce n’est…
– Même si ce n’est pas lui, le mort avait forcément une famille lui aussi ! Elle a encore tué quelqu’un et il faut le venger ! J’ai survécu à tout le monde ! C’est mon devoir envers eux de les venger ! ça suffit ! Ils ne peuvent plus attendre ! Tant pis pour les ordres ! Je vais tout de suite les empêcher de nuire ! Dedue ! Je te confie les autres et Marianne ! Il ne doit rien leur arriver ! Tu m’entends ?! Rien ! J’y vais ! »
« Voilà ! Enfin !
– T’en as mis du temps !
– Vas-y ! Venge-nous !
– Venge-nous !
Venge-nous !
Venge-nous !
Venge…
« Dimitri ! Attend ! Arrête !
Il était en train de se détourner quand les bras tout fins de Marianne entourèrent sa taille, le serrant aussi fort qu’elle le pouvait. Elle lui souffla avant qu’il ne puisse la repousser, parlant de manière assez fluide malgré la fumée, sa toute petite voix couvrant toutes les autres dans sa tête craquelée.
– Personne n’est mort, c’est une baliste magique qui a explosé… elle était endommagé… il n’y a pas tant de fumée et elle n’est pas chaude… la pierre a un peu fondu à cause de l’explosion mais, personne n’est blessé… tout le monde va bien…
– Mais… mais il y a tellement de fumée… il fait tellement chaud… tous les pavés ont fondu… même l’étang est en feu… il faut que tu t’en ailles avant de te noyer dans la fumée toi aussi ! Balbutia-t-il en essayant de la repousser un peu, ayant peur de la blesser avec sa force. Les morts… je dois les venger ! Je dois les retrouver et les venger ! Avant qu’elles ne fassent encore plus de dégâts…
Marianne sentait les mains de Dimitri trembler alors qu’il tentait de la faire lâcher prise, la certitude dans sa voix… il était persuadé que tout cela se passait vraiment… elle jeta un coup d’œil à la cour, dans le même état que les jours auparavant… puis elle regarda Dedue, son visage d’ordinaire impassible exprimant son inquiétude et sa tristesse… ce n’était pas la première fois que ça arrivait depuis la trahison d’Edelgard et de la professeure mais, c’était la première fois que c’était aussi fort… qu’il tentait de les repousser tous les deux comme ça…
Elle resserra encore plus ses bras autour de lui. Dimitri avait besoin d’elle à son tour…
Elle murmura, si faiblement qu’il devait être le seul à l’entendre, la main du guerrier blindé sur l’épaule pour la soutenir après lui avoir demandé d’un regard de la laisser faire.
– Je sais… ça fait tellement mal d’être celui qui est encore là qu’on y pense encore… de nuit ou de jour… et on a l’impression qu’on va se briser en mille morceaux… ou briser les autres en étant avec eux… Edelgard et la professeure ne sont pas là… elles sont à Embarr… je t’en supplie, n’y va pas… ne te blesse pas…
– Ce n’est pas grave si je me blesse, je dois faire mon devoir… mon père, ma belle-mère, Glenn, mes amis, tous ceux qui sont morts ce jour-là… je dois les venger, c’est mon devoir… j’ai déjà survécu trop longtemps à la place de quelqu’un d’autre… et… et elle va te blesser aussi… elle va blesser tout le monde… toi… Dedue… Félix… Ingrid… Sylvain… Claude… tout le monde… tout le monde est en danger… je dois les arrêter… j’ai déjà pris trop de temps… ce n’est pas grave si je risque ma vie… je…
– Ne pars pas… je porte déjà malheur, surtout à ceux qui ne se préoccupe pas de leur propre sécurité… tu passes déjà beaucoup de temps avec moi… je t’ai surement déjà porté malheur… n’y va pas… c’est trop dangereux…
– Non… non… tu ne me portes pas malheur… c’est plutôt moi…
« Ça c’est clair, tu fous la scoumoune à tout le monde qui t’approche… c’est pas elle qui porte malheur, déclara la voix de peinture, c’est plutôt toi et ta famille qui exige qu’on se sacrifie tous pour vous… »
– Il n’a pas tort… il n’a pas tort… je ne peux pas laisser les autres se sacrifier pour nous encore une fois… trop sont déjà mort pour moi… je dois le faire… mais je t’en supplie, lâche-moi… je ne… je ne veux pas te mettre en danger… pas toi aussi…
Il devrait la repousser... même obéir à la supplique des morts qui lui hurlaient de lui casser les bras pour aller accomplir son devoir envers eux, mais Dimitri resserra son étreinte autour d’elle. Il était idiot… il était idiot et égoïste… tellement égoïste… il s’en rendait compte maintenant… il n’aurait pas dû s’attacher… il aurait dû repousser tout le monde, ne plus avoir de lien qui allait le distraire de sa mission… il aurait dû tout couper pour pouvoir partir au combat sans avoir envie de se retourner et de rester… c’était ce qu’il aurait dû faire… repousser tout le monde, se consacrer à son entrainement pour le grand jour de sa vengeance et ne pas s’attacher, histoire de ne pas blesser d’autres personnes…
Mais le jeune homme n’avait pas pu s’en empêcher… il s’accrochait encore aux personnes qui l’avaient aidé, il tenait encore à ses amis de toujours, parfois malgré tous leurs efforts pour le repousser quand il était conscient de son vrai visage, ils s’en étaient fait de nouveaux à Garreg Mach venant de tout Fodlan, s’était approché de quelqu’un qui avait des rêves encore plus grands en se disant qu’il pourrait aussi réaliser le sien sous les demandes des morts, il avait affronté des ennemis pour aider d’autres personnes en s’attachant à eux… il s’était attaché à Marianne qui lui ressemblait tant, avec qui il avait l’impression de pouvoir parler et qu’elle le comprendrait toujours… des choses triviales ou douloureuses… tellement que ça en faisait mal de penser pouvoir la repousser mais, il le devait… il le devait pour aller accomplir son devoir envers les morts… elle ne devait surtout pas le suivre… c’était trop dangereux… non… il…
– Je ne veux pas te perdre…
– Moi aussi… c’est à mon tour de t’aider… s’il te plait, ne pars pas…
Marianne était petite, elle faisait bien une tête de moins que lui, toute fine par rapport à ses épaules larges mais, Dimitri prit appui sur elle. Il resserra son étreinte et elle était si forte qu’elle ne céda pas sous le poids de son crime… ses jambes si fortes de cavalière arrivèrent à le supporter alors qu’il était un mauvais survivant, même pas capable de venger sa propre famille et celle de ses proches… elle le soutient sans trembler, ses doigts tout fins dans son dos…
Il sentit alors une veste se poser sur sa tête, comme pour le protéger des bruits autour de lui et à l’intérieur de son crâne. Le jeune homme arriva à se redresser un peu et vit Dedue, sa grande main se posant à son tour derrière son épaule alors qu’il lui proposait après être resté en retrait.
– Vous êtes fatigué Votre Altesse, vous devriez vous reposer un peu.
Dimitri accepta d’un signe. Il y avait surement des personnes qui les regardaient, mortes ou vivantes mais, il ne voyait qu’eux deux, le guidant doucement malgré tout.
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yumeka-chan · 3 years ago
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Besoin de se vider la tête.
Bonsoir!
Ce soir, je vais vous parler de plusieurs fics qui me font envie.
Et je vais parler de PLEIN de choses. D'histoires que j'ai envie d'écrire, de mes fics de Kaamelott, et d'histoires originales que je n'ai jamais postées nulle part, parce que des fois, ça a besoin de sortir.
Je le poste tard (il est aux environs de deux heures), il n'y aura peut-être pas beaucoup de vues, mais ça me fera du bien.
- Kaamelott -
- J'écris Into the Looking Glass en ce moment, écrire une fic longue ça faisait un moment. C'est assez stressant, ce genre de fic. Surtout que j'écris au fur à mesure. Là j'ai un ou deux chaps d'avance, si ça se trouve dans trois jours j'écrirai au jour le jour. J'ai déjà fait ça.
- J'ai envie d'avancer l'UA immortel avec Trekking (trekkedin), mais j'avoue, j'ai du mal. Pas à entrer dans l'histoire, ni les idées qui ont été évoquées (d'autant plus que c'est moi qui ai un peu insisté). Ce qui me bloque, c'est la peur que ça ne plaise pas aux personnes avec qui j'écris.
(cherchez pas, j'ai un syndrome de l'imposteur qui fait sa vie, j'adore écrire, partager une fic à plusieurs mains est quelque chose que j'aime plus que tout, mais j'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur des autres. Dès que j'ai quelques minutes pour réfléchir, il sort de bout de son nez).
J'ai l'intention de m'y plonger, quand j'aurai réussi à le faire fuir un petit peu.
- J'ai écrit quelques bribes de Pendragon 2.0. Et je me suis bloquée sur une idée de smut qui va falloir que j'évacue, que je l'écrive, quitte à ce qu'elle soit mise à part. Arthur Pendragon qui tient plus du Pendragon que du Arthur, ça va me changer.
Et puis il y aura Loth. Je sais pas écrire Loth, mais il est sympa à imaginer. Et puis on aurait Mani. Et des caractères forts un peu partout.
- J'ai plein d'envies d'écrire du fluff, du smut, et du angst. C'est atroce d'avoir envie d'écrire tout en même temps.
- A CHAQUE FOIS que je vois quelqu'un poster une idée qui me plait, je la screene et je la range dans mon téléphone. Un jour j'aurai que des screens d'idées. Et des photos de chats.
- J'ai lu les idées pour un UA Astronaute, et je me suis fait des scénarios de dingue sur l'après. Not my UA. Won't talk about it. (celui de madame-claude)
Je suis désorganisée. Atrocement organisée et désorganisée en même temps. (cf screen-> tous mes dossiers d'écriture sont comme ça, quand ils ne sont pas en vrac sur google doc)
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Ensuite, mes écrits Persos.
Alors ça ne vous intéresse peut-être pas, mais j'écrivais beaucoup pendant un moment, et j'adore écrire
J'ai des histoires qui sont avancées, d'autres qui ne sont que des brouillons d'idées dans un fichier texte.
Un que j'ai beaucoup avancé s'appelle "Chroniques des Invisibles". Son premier nom était l'Elite.
Il raconte l'histoire de Méline et son frère (Noah),deux jeunes avec des aptitudes, qui se baladent dans un bus de tourisme, avec plusieurs filles qui suivent Noah. (Et ils sont traqués par un groupe, l'Elite, parce que Noah a été filmé utilisant son pouvoir)
J'ai réécrit cinquante fois mes brouillons, j'ai retravaillé mes personnages. Méline n'a pas beaucoup changé, parce que je l'aimais. Noah, je l'ai beaucoup retouché.
Il y a des personnages qui ont disparu dans les réécritures, d'autres qui n'étaient qu'un nom sont devenu des personnages sans lesquels je ne pouvais pas avancer.
J'écrivai tout le temps pendant un moment. Les moments où je n'écrivais pas, c'était pendant ma dépression.
En ce moment, j'écris. J'écris beaucoup, uniquement sur Kaamelott, mais je continue à écrire. Je gratte du papier, j'écris sur mon téléphone en pleine nuit ou en pause, parce que ça m'a toujours aidé.
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En gros - PS : je suis NULLE en résumés. Et aucune de ces histoires n'est finie.
17 octobre - jeu de survie dans un monde virtuel.
Atelier d'Artiste - Histoire d'amour entre un jeune homme en road-trip et une jeune artiste avec un ex dangereux (tout sur papier)
Blandine - Blandine a loupé son bac. Et elle se fait engager comme barmaid. (plein de chaps)
Cadfael - Personnage que j'avais RP sur Le miroir du Rised, à l'UMA (Harry Potter)
Chroniques des invisibles - Voir plus haut (avancé. Et j'aime mes personnages)
Dealeur - (ça parle de lui-même. Une jeune femme doit jouer un role pour se laisser approcher par un dealeur, "aidée par la police")
Fou d'amour - ça c'est vieux. Très vieux.
Gaïa Line - Une femme téléportée dans un monde de fantasy, qui essaie de rentrer chez elle, et qui se remet en question. (pas mal d'idées sur brouillon)
Game Over - Monde virtuel avec une IA qui prend la place de quelqu'un.
Hunger Games - Fanfic idea.
Innocence - Une histoire de vampires. (c'est parti d'un rêve, mais ça a beaucoup évolué. Si un vampire venait chercher celle qu'il aime et veiller sur elle dès son enfance? Avec un pouvoir de shapeshift?) (plein de chaps)
Kaamelott - Vous voulez vraiment savoir?
La Menace - Les persos de Chroniques dans un autre monde (oui, je fais des UA de mes propres mondes)
La Tombe des sirènes - Un frère et une soeur essaient de survivre. Ce sont des immortels, traqués. (les immortels sont dangereux)
L'ange de Verre - Des anges descendent sur Terre pour retrouver une des leurs qui s'est réincarnée - il y a des démons et les anges ne sont pas forcément de bonnes personnes (plusieurs chaps)
Last of Us - fanfic idea
Le Ruban des condamnés - Japon, ère Edo ou aux environs. Une jeune femme atteinte de la mucoviscidose attend la mort. Un vampire décide de la transformer. (ça arrête la maladie à son stade, ça ne la fait pas disparaitre. Et ils se disputent beaucoup. Il tue sans sourciller, mais refuse de la tuer, elle)
L'équipage - Une commandante de vaisseau dans un monde futuriste.
L'heure des morts - il y a des zombies. Et des entités démoniaques. ...
Les larmes de la sorcière - ça c'est bizarre et ça ne sera pas continué, j'ai fait un rêve et j'ai écrit ce que j'ai rêvé.
Lys - on parle de personnes augmentées. Un peu. Implants dans les yeux par ex. Et qu'on élève des enfants pour servir de donneurs à d'autres.
Max, le chagrin des chimères - Une fille et son frère adoptif doivent gérer la mort de leurs parents tout en fuyant un groupe qui cherche à les capturer. (plusieurs chaps, des idées charnières écrites)
Nobuta - Fanfic idea
Passe-muraille - Un garçon a le pouvoir de passer à travers des murs. (plusieurs chaps)
Project Rage - Monde virtuel, séquestration, agression. Wouhou. (plusieurs chapitres)
Rouge Cerise - Fille un peu ronde amoureuse d'un garçon hors d'atteinte. Ou presque. (rah, ça fait roman à l'eau de rose ce résumé)
Ruthless - mon OC sur Harry Potter, plus centré sur Malfoy, Ron et Ruth, qu'autre chose.
Sugar -
Umbrella Academy - Fanfic
Welcome Back, Gravity Falls - Fanfics
Yui - Japon, Johnnies, drama.
PS : cette image, là
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J'espérais en faire ma signature. Le Y et le K de Yumeka, et une vague symbolique de papillon sur le Y.
J'ai jamais réussi à la refaire, du coup je garde précieusement cette photo.
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claudehenrion · 4 years ago
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Mais ce n'est pas tout...
  L'humanité se trouve soudain au cœur de quatre attaques :  les faux progrès d'une Science devenue folle dont nous évoquons souvent, ici, la dangerosité insidieuse... la destruction de l’économie par l'impéritie de nos dirigeants... les désirs de conquête d'un Islam qui croit retrouver ses racines... et le maudit coronavirus qui envahit l'espace médiatique. A force de regarder ailleurs, nous nous sommes laissé entraîner dans une quadrature insoluble : les chants de mort d'affreuses sirènes nous entraînent de Charybde en Scylla et nous nous enferrons dans des non-solutions auxquelles nous nous raccrochons, sans espoir... pendant que nos soi-disant élites abandonnent ce qui pouvait nous sauver et acceptent ce qui nous tue.
  Tout d'abord, ce qui frappe, lorsqu'on se penche sur les événements des dernières années, c'est le fait que la propagation de l'islam-religion et de sa branche révolutionnaire, l'islamisme, n'ont absolument rien apporté de favorable à nos sociétés dites ''occidentales'', mais plutôt tout un choix de drames, assassinats, violences, horreurs culturelles, viols (de personnes, de choses et de symboles)... Autour de cette base, s'est développé tout un arsenal de détournements néfastes du sens des mots, de mensonges historiques, de réécriture de notre histoire , qui se retrouve ainsi sans lien avec ce qui s'est réellement passé, et de l'éloignement de plus en plus exagéré de toute vérité. Ces remarques devraient paraître fondamentales, mais personne n'en parle, alors que cela devrait suffire à nous maintenir vigilants et ''à ne RRRien céder' , comme le répète notre Président..
  Une seconde remarque est d'actualité : si nos gouvernants décident un jour que la ''crise'' dite du Covid19 doit s'arrêter (ce sera sans doute pour céder la place à une autre, qu'ils auront jugée ''encore plus liberticide''), il est à prévoir et à redouter que les États vont maintenir les systèmes de surveillance biométrique, au prétexte qu'il faut redouter des ''vagues'' à venir, de ce virus ou d'autres, réels, inventés, ou fabriqués : tous les peuples savent, par expérience, que toute mesure punitive temporaire a une fâcheuse tendance à survivre aux urgences qui lui ont donné naissance ! Yuval Noah Harari estime que le choix qui nous est proposé entre santé et économie est un faux choix : nous devons et nous pouvons avoir les deux, dit-il, et ce n'est pas impossible... affirmation qui semble être de bon sens.
  Troisième remarque (dont j'emprunte l'énoncé à l'excellent site ''TTSO'' et à Yuval Harari, le très controversé auteur de Sapiens, de Homo Deus et de 21 leçons pour le XXI ème siècle) : si nous n’y prenons pas garde, ''l’épidémie de covid actuelle pourrait marquer un tournant dans l’histoire de la liberté...'' en rendant ''normal'' le déploiement de moyens de surveillance de masse (tels que la surveillance dite ''sous-cutanée") dans des pays qui les rejetaient jusqu’alors. Il s'agit là de rien de moins que de la perte (qu'on pourrait alors tenir pour définitive) de notre liberté. Et, pourrait-on dire, de toute joie de vivre possible, pour l'humanité. Cette menace est porteuse de tellement de malheurs qu'elle mérite qu'on s'y arrête un instant.
  Car cette jonction-confrontation entre la santé et l'économie a été révolutionnée, hier, par la découverte soudaine à en être miraculeuse du vaccin ‘’covid’’. Nos petits ''grands esprits'' en ont été surpris, et pas agréablement (cf. les réserves aussitôt émises par G.Attal, porte-paroles du gouvernement : ''La perspective d'un vaccin efficace contre le Covid-19 est encourageante, mais il est très tôt pour décider (...) de son déploiement en France. Il ne pourra pas être une solution à la 2ème vague que nous vivons...bla, bla, bla...''), alors que les instances officielles n'arrêtaient pas de clamer son urgence nécessaire. La nature quasi-surnaturelle de cette découverte trop rapide serait aussi pure d'intentions cachées que ce qu'on nous fait gober à longueur de journée sur pratiquement tous les sujets ! Bien entendu, si cette nouvelle est vraie, efficace et assortie de pas trop de conditions restrictives (la conservation à  --80° en est une), et si on ne nous refait pas le coup du ‘’miracle qui n'en est pas un’’, l'annonce d'un vaccin est, en effet, une excellente nouvelle. Mais attention : pas assez bonne tout de même pour nous priver de tout sens critique et de nos capacités d'analyse et de réflexion
  Car la ''news-sphere'' actuelle s'écarte de plus en plus de toute démarche scientifique vraie, et la dernière performance télévisuelle de MM. Véran et Salomon qui voient non pas des éléphants roses mais ''des courbes qui frémissent'' (au moment précis où les français se révoltent contre leurs mesures ineptes) a de quoi inquiéter : c'est quoi, en mathématique, un ''frémissement'' ? Mais pour les besoins de la cause, on peut- n'est-ce pas, se foutre allègrement des délais, des normes et des précautions -tous de nature administrative- que nos pontifes ont érigés autour de l'autorisation de sortie de tout nouveau vaccin. Et pourtant... Rappelez-vous comme ils ont bien su opposer ces faux principes de précaution à Didier Raoult  (NDLR – il faut dire que son idée était idiote : des ''médocs'' à trois francs et six sous ! Et les chèques, hein, ils deviennent quoi, si on guérit avec des trucs qui ont fait leurs preuves, qui ne rapportent rien, et qui sont dépourvus de toute intention cachée ?). Mais soudain... Bingo ! Un nouveau vaccin ! Les bourses s'affolent, les politiques s'excitent, et les gens qui se croyaient intelligents deviennent complètement irrationnels... Et pourtant...
  Le moment est plus propice qu'aucun autre pour se demander si ces vaccins, qui seront sans doute lâchés sans un respect excessif des règles établies, ne contiendront pas quelques petits morceaux de ces ''nano-particules'' à l'efficacité indétectable, qui (cela, en revanche, ne fait aucun doute) remplaceront à terme les puces-sous-cutanées...  Par exemple, elles pourraient ''cafter'' si vous être réglementairement vaccinés au moment de monter dans un avion (qu'on vous interdira de prendre, si vous ne l'êtes pas). Et plus tard, on fera pareil avec toute autre mesure coercitive jugée utile par les ''sachants''  du moment : êtes-vous en règle avec l'administration fiscale ? avez-vous payé votre pension alimentaire à votre ''ex'' ? avez-vous été condamnés depuis telle date ? combien avez-vous coûté à la Sec Soc depuis 10 ans ? combien de points reste-t-il sur votre permis ? y a-t-il des populistes, des complotistes ou des conservateurs dans votre famille ? Le nombre de sujets susceptibles d'exciter la curiosité du Léviathan est illimité...
  Les menaces inhérentes aux dévoiements en cours et qui sont susceptibles de nuire à l'humanité, n’ont pas été quantifiées. Ouvrons les yeux : nous sommes à la veille d'un raz-de-marée d'anti-progrès techniques et technologiques (NDLR - dont chacun sera présenté comme ''un grand pas en avant pour l'humanité’' mais ne sera qu'une ''avancée'' de plus... vers notre recul, dans tous les domaines). Les promoteurs de la folie criminelle qui rêve d'une espèce de ''gouvernement mondial'' finiront, n'en doutons pas, par se briser sur la force éternelle qui anime l'homme lorsqu'il se sent attaqué, menacé ou rejeté en tant que ''ce qu'il est depuis toujours’’.
  Parions que nos apprentis sorciers du moment, ces adorateurs de la technique dès lors qu'elle va dans le sens de leurs rêves mortifères d'hégémonie, ces pauvres petits magnats des Gafam grisés par leur soi-disant intelligence et qui, ivres de leur richesse financière, se croient tout-puissants, ces apprentis Docteur Faust qui ont vendu leur âme au diable, mi-Mr. Jekyll, mi-Docteur No... vont, comme tous leurs prédécesseurs, se retrouver ''en caleçon'', en fin de partie. Et c'est très bien comme ça... A nous d'être vigilants et de ne plus ''gober'' tous les bobards dont ''ils'' nous inondent. (On parlera des autres menaces qui nous entourent... une autre fois).
H-Cl.
    .
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christophe76460 · 5 years ago
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Pourquoi Dieu parle-t-il de lui même au pluriel en Genèse 1.26 et 3.22 ?                                                                                                    
Elohim (pl.) dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, pour qu'ils domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur toutes les bêtes qui fourmillent sur la terre. (Gn 1.26) Yahweh Elohim (pl.) dit : L'homme est devenu comme l'un de nous pour la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Que maintenant il ne tende pas la main pour prendre aussi de l'arbre de la vie, en manger et vivre toujours ! (Gn 3.22) Pourquoi Dieu semble-t-il parler de lui-même au pluriel ?  De nombreuses réponses, souvent contradictoires, ont été proposées. Voici les plus influentes : . (1)  Ce pluriel témoignerait de l'arrière-plan polythéiste du texte, gommé au travers des réécritures successives de scribes ultérieurs (cf. Gunkel). Toutefois, cette position paraît difficilement défendable. On imagine mal des scribes monothéistes tardifs laisser une référence aussi flagrante au polythéisme ancien, surtout par deux fois. (2) L'option du conseil divin, selon laquelle Dieu siègerait au milieu des anges (voir 1 Rois 22, cf. Von Rad, Meredith Kline). Cette hypothèse s'appuie généralement sur les parallèles potentiels entre la littérature Ougaritique le texte de Genèse 1-3, une théorie que j'ai déjà écartée sur ce blog (voir ici et, indirectement, ici). Il n'en reste pas moins que Job 1 et 1 Rois 22 laissent entrevoir Yawheh siégeant au milieu d'êtres célestes. Cependant, si cette explication sied à Genèse 3.22, elle ne s'accorde pas avec Genèse 1.26, à moins de considérer que les anges ou toute autre créature siégeant au conseil divin sont de la même image et de la même ressemblance que Dieu, aux yeux de l'auteur. (3) Un pluriel de majesté (Keil, Dillman). Il s'agirait alors d'une figure de style par laquelle Dieu s'adresserait �� lui-même, peut-être de manière à indiquer que l'ensemble de sa puissance et de sa sagesse sont impliquées dans la création de l'homme. On notera que le pronom pluriel « nous » correspond au terme hébreu elohim, lui aussi pluriel et qui est le plus souvent traduit par « Dieu ». Ce pluriel n'indique pas l'existence de plusieurs dieux, mais vise à donner un sens plus complet et plus majestueux au nom de Dieu. (4) Un pluriel de délibération ou d'encouragement (Joüon, Cassuto). Cette hypothèse, très semblable à celle du pluriel de majesté, tendrait vers l'anthropomorphisme : les intentions de Dieu seraient exprimées sous la forme d'une délibération humaine, laissant ainsi entrevoir au lecteur la logique divine présidant à la création puis au châtiment de l'homme. Cette position n'exclut pas la précédente, notamment au regard du terme pluriel elohim. Dans ma conclusion ci-dessous, j'envisage une combinaison de ces deux approches. (5) Une référence à Christ (Justin Martyr), à l'Esprit (Gn 1.2, cf. Clines), ou même à la Trinité. La lecture christologique de Justin est un classique de la littérature patristique. Néanmoins, il est peu probable que c'était là l'intention de l'auteur, qui ne lève que progressivement le voile sur la « postérité souffrante » (Gn 3.15, cf. cet article). De même, l'approche trinitaire, sans doute la plus répandue dans les milieux évangéliques, semble aller plus loin que ce que les lecteurs initiaux de Genèse 1-3 étaient censés lire dans ces pluriels. Certes, le Nouveau Testament ne fait pas mystère de l'implication de la deuxième personne de la trinité dans le processus de création (Jn 1.1-18), mais est-ce là ce que ces pluriels étaient censés communiquer ? J'en doute. Enfin, la référence à « l'esprit » (Gn 1.2) est très débattue en raison de la polysémie du terme ruah : dans le contexte, ce peut être un vent venant de Dieu et soufflant sur la mer, le souffle de Dieu, ou bien l'Esprit de Dieu qui se meut dans les ténèbres. Parmi toutes ces options, celles des pluriels de majesté et de délibération me paraissent les plus plausibles, même si je n'écarte pas l'hypothèse du conseil divin en Gn 3.22 (« comme l'un d'entre nous« ). Après tout, les deux formules sont très différentes et il n'est pas évident qu'elles aient exactement la même visée. La principale difficulté, selon moi, est que la littérature biblique ne suggère pas que les anges étaient dépositaires de cette « connaissance du bien et du mal » ; il s'agit plutôt une forme de sagesse apparement réservée à Yawheh seul (à ce sujet, lisez cet article). Un pluriel stylisé ne me paraît pas rencontrer de telles difficultés, c'est pourquoi je préfère retenir cette option. Même si l'interprétation trinitaire est sans aucun doute la plus populaire, elle ne me convainc pas, car elle procède d'une lecture christologique de Genèse 1-3 qui me semble anachronique. L'on aurait pu défendre l'hypothèse d'un sensus plenior, un sens « implicite », prophétique, de Genèse 1-3 révélé, par exemple, en Jean 1. Mais je ne pense pas que Jean use d'un procédé de ce type : le fait qu'il paraphrase Genèse 1.1 ne signifie pas qu'il invite ses lecteurs à réinterpréter cette source à la lumière de sa propre composition. À mon sens, son but est avant tout de montrer que Jésus-Christ est incréé, éternel, en d'autres termes qu'il est le Dieu qui existe dès le commencement. On notera d'ailleurs qu'aucun marqueur textuel ne suggère que Jean lisait les pluriels de Genèse 1.26; 3.22 comme des références à Christ ou à la Trinité. Certes, pour Jean, Christ est bien présent à la création : il est cette Parole de Dieu (« Dieu dit... et il y eut »), celle qui était là dès la création et qui « a été faite chair, [qui] a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et [dont] nous avons contemplé [la] gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jn 1.14). C'est dans cette Parole divine et dans la postérité souffrante de la femme qu'il faut lire Christ en Genèse 1-3, et non dans ces deux formulations au pluriel. source: http://leboncombat.fr/
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azveille · 5 years ago
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Bioéthique: les députés valident les nouvelles règles de filiation pour les couples de femmes
Les députés ont validé jeudi soir les nouvelles règles de filiation pour les enfants issus de l’assistance médicale à la procréation (AMP, PMA) au sein de couples de femmes.
L’Assemblée nationale examine en séance publique depuis le 24 septembre ce projet de loi qui comprend désormais 36 articles après son passage en commission (cf dépêche du 16/09/2019 à 17:01). Plus de 2.500 amendements ont été déposés sur le texte, pour lequel un vote en scrutin public est programmé mardi 15 octobre.
L’article 4 complète le code civil afin de tirer les conséquences, pour la filiation, de l’ouverture de l’AMP à toutes les femmes (cf dépêche du 27/09/2019 à 14:14).
Le texte initial prévoyait l'établissement de la filiation pour les couples de femmes passant par une déclaration anticipée de volonté (DAV) d'être parent de l'enfant à naître, qui aurait été retranscrit sur l'acte d'état civil.
Le gouvernement a toutefois revu sa copie en proposant une réécriture complète de son article, validée en commission spéciale.
Il est désormais prévu, pour les enfants nés d'un couple de femmes, que la mention dans l'acte de naissance soit semblable à celle présente dans l'acte de naissance d'un enfant né d'un couple hétérosexuel qui a reconnu de manière anticipée l'enfant devant notaire.
Dans l'acte de naissance intégral, il "sera simplement mentionné, après le nom des deux mères, qu'elles ont reconnu l'enfant à telle date devant tel notaire, rien de plus", a expliqué la ministre de la justice, Nicole Belloubet.
Par ailleurs, les dispositions sur la filiation des enfants nés d'une AMP avec tiers donneur au sein d'un couple lesbien sont finalement inscrites dans le titre VII consacré à la filiation du code civil, au lieu de faire l'objet d'un titre spécifique, comme envisagé dans le texte initial.
L’article 4 instaure un nouvel article dans le code civil posant l’égalité des modes de filiation, selon les termes duquel "tous les enfants dont la filiation est légalement établie ont, dans leurs rapports avec leurs parents, les mêmes droits et les mêmes devoirs […]. La filiation fait entrer l’enfant dans la famille de chacun de ses parents".
"Pour les couples de femmes, la filiation est établie, à l’égard de chacune d’elles, par la reconnaissance qu’elles ont faite conjointement devant le notaire lors du recueil du consentement", est-il prévu.
"Le consentement à une assistance médicale à la procréation interdit toute action aux fins d’établissement ou de contestation de la filiation à moins qu’il ne soit soutenu que l’enfant n’est pas issu de l’[AMP] ou que le consentement a été privé d’effet", dispose l’article 4.
La majorité divisée sur la reconnaissance de la filiation après GPA
En début de soirée, les députés ont adopté contre l'avis du gouvernement et à main levée un amendement de Jean-Louis Touraine (LREM, Rhône), rapporteur pour le titre Ier, visant à inscrire dans la loi le principe de la reconnaissance automatique de la filiation pour les enfants nés d'une gestation pour autrui (GPA) à l'étranger.
Le gouvernement a immédiatement fait savoir qu'il sollicitait une seconde délibération sur l'amendement, qui ne devrait donc pas survivre à l'issue de l'examen du texte en première lecture.
L'amendement consiste à consacrer et étendre "la jurisprudence du tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Celui-ci déclare en effet exécutoire les jugements étrangers par lesquels la filiation d’un enfant né par GPA a été établie et regarde alors cette filiation comme une filiation adoptive", explique le député dans l'exposé des motifs.
La ministre de la justice, Nicole Belloubet, après avoir rappelé que la France interdisait la GPA sur son territoire, a estimé que le dispositif actuel était "équilibré" avec la transcription partielle de l’acte d’état civil au regard du père biologique et l’adoption par l’autre parent, qu’il s’agisse d’un père ou d’une mère.
La Cour de cassation tranche définitivement le cas Mennesson
Le vote des députés est intervenu quelques heures avant que la Cour de cassation ne se prononce vendredi une nouvelle fois sur le cas des époux Mennesson, couple hétérosexuel dont les deux filles jumelles sont nées en 2000 par GPA d'une femme vivant aux Etats-Unis (cf dépêche du 06/04/2011 à 15:29).
La France a été condamnée plusieurs fois par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour ses réticences à reconnaître la filiation des enfants nés d'une GPA (cf dépêche du 21/07/2016 à 17:33).
Mais saisie en avril dernier par la Cour de cassation, la CEDH a estimé que les Etats membres de l'Union européenne n'avaient pas l’obligation de procéder à la transcription de l’acte de naissance d’un enfant né d’une GPA à l’étranger pour établir son lien de filiation avec la mère d’intention et jugé que l’adoption pouvait être une modalité de reconnaissance de ce lien.
Dans l'arrêt prononcé vendredi, la Cour de cassation a pris cet avis en considération, mais estimé que son application pure et simple en l'espèce ne serait pas adaptée.
"Dans cette affaire spécifique qui dure depuis plus de 15 ans, une procédure d’adoption porterait une atteinte disproportionnée à la vie privée des enfants: celles-ci sont nées depuis plus de 18 ans, leurs actes de naissance ont été établis à l’étranger dans un cadre légal et elles ne peuvent prendre l’initiative d’une adoption, dont le choix revient aux parents", explique-t-elle dans un communiqué accompagnant l'arrêt.
Elle considère par ailleurs que la possession d'état "n'offrirait pas une sécurité juridique suffisante" (pour rappel, la possession d'état, constatée par un notaire, permet d'établir l'existence d'un lien de filiation entre un parent et son enfant qui se comportent comme tels dans la réalité, même s'ils n'ont aucun lien biologique, selon Service-public.fr).
"Dans ce cas particulier, en l’absence d’autre voie permettant de reconnaître la filiation dans des conditions qui ne portent pas une atteinte disproportionnée au droit au respect de la vie privée des enfants, et alors que la demande en réexamen a pour objet de mettre fin aux atteintes portées à la Convention européenne des droits de l'homme, la transcription en France des actes de naissance désignant la mère d’intention, avec laquelle le lien est depuis longtemps largement concrétisé, ne doit pas être annulée", estime la Cour de cassation.
L'arrêt a donc constaté la transcription sur les registres d'état civil français des actes de naissance des deux filles établissant leur filiation avec les époux Mennesson, mettant un ainsi un terme au marathon juridique entamé il y a plus de 18 ans.
La ministre avait indiqué jeudi qu'en fonction de la décision de la Cour, elle envisageait de clarifier et d'homogénéiser les pratiques au sein des services chargé de l'établissement de l'état civil afin d’établir "une même pratique administrative à propos de la GPA".
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havenerq27j3-blog · 8 years ago
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Dissertation Don Juan Moliere
Dissertation Don Juan Moliere
3 лис. 2011 - повідомлень: 3 - авторів: 2
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12 лис. 2006 - повідомлень: 10 - авторів: 7
3 août 2009 [Dissertation] Fin de Dom Juan. Après des années de difficultés, Molière obtient la protection de Monsieur, frère du roi, qui lui accorde une 
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Don Juan by Edmond Rostand, and Don Juan by Andre Obey. Clowney who served as her thesis advisor and who was instru~ . Moliere's direct contact.
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J'ai une dissertation à faire en français sur Dom Juan de Molière. Peut-on Actuellement en cours j'étudie une oeuvre de Molière Dom Juan.
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10 avr. 2016 Morale de Molière ambiguë : cf. le discours de Sganarelle à la fin : « Ah ! mes Réécriture du mythe de Don Juan (liste non exhaustive) :.
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3 août 2009 [Dissertation] Fin de Dom. [Dissertation] Le libertinage dans la pièce l'actrice Madeleine Béjart la troupe de l'Illustre Théâtre et prenant pour pseudonyme Molière. Dom Juan est un noble ; il incarne donc l'aristocratie.
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3 лис. 2011 - повідомлень: 3 - авторів: 2
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10 avr. 2016 Morale de Molière ambiguë : cf. le discours de Sganarelle à la fin : « Ah ! mes Réécriture du mythe de Don Juan (liste non exhaustive) :.
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Jai une dissertation a faire pour demain cela fait presque 2h que j'essaie c'est ma premiere dissertation et jy arrive pas du tout aidez moi 
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8 mai 2013 Il évite de payer quoique ce soit à qui que ce soit: M. Dimanche, Acte IV, s 3, Sganarelle (« Mes gages, mes gages, mes gages! » : mot de la fin, 
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Je ne suis pas très bon en Français (8 de moyenne) et j'aimerais bien votre avis l' analyse littéraire du premier dossier : Don Juan de Molière.
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12 лис. 2006 - повідомлень: 10 - авторів: 7
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3 août 2009 L'une des grandes caractéristiques de l'œuvre de Molière réside dans la peinture sociale faîte par l'auteur. En effet, se croisent dans Dom Juan 
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8 mai 2013 Il évite de payer quoique ce soit à qui que ce soit: M. Dimanche, Acte IV, s 3, Sganarelle (« Mes gages, mes gages, mes gages! » : mot de la fin, 
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27 сер. 2014 - повідомлень: 10 - авторів: 3
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3 août 2009 [Dissertation] Fin de Dom Juan. Après des années de difficultés, Molière obtient la protection de Monsieur, frère du roi, qui lui accorde une 
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27 сер. 2014 - повідомлень: 10 - авторів: 3
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culbert93ii2rv-blog · 8 years ago
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Dissertation Don Juan Moliere
Dissertation Don Juan Moliere
3 лис. 2011 - повідомлень: 3 - авторів: 2
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12 лис. 2006 - повідомлень: 10 - авторів: 7
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3 août 2009 [Dissertation] Fin de Dom. [Dissertation] Le libertinage dans la pièce l'actrice Madeleine Béjart la troupe de l'Illustre Théâtre et prenant pour pseudonyme Molière. Dom Juan est un noble ; il incarne donc l'aristocratie.
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3 août 2009 L'une des grandes caractéristiques de l'œuvre de Molière réside dans la peinture sociale faîte par l'auteur. En effet, se croisent dans Dom Juan 
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8 mai 2013 Il évite de payer quoique ce soit à qui que ce soit: M. Dimanche, Acte IV, s 3, Sganarelle (« Mes gages, mes gages, mes gages! » : mot de la fin, 
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27 сер. 2014 - повідомлень: 10 - авторів: 3
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3 août 2009 [Dissertation] Fin de Dom Juan. Après des années de difficultés, Molière obtient la protection de Monsieur, frère du roi, qui lui accorde une 
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Je ne suis pas très bon en Français (8 de moyenne) et j'aimerais bien votre avis l' analyse littéraire du premier dossier : Don Juan de Molière.
27 сер. 2014 - повідомлень: 10 - авторів: 3
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lilias42 · 3 years ago
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Récriture de CF : chapitre 12, l'arrivée d'Anselma à Fhirdiad
Et voilà @ladyniniane ! J'ai fini !
Pour résumé, c'est une histoire où j'essaye de suivre un maximum le jeu de ce qui pourrait être le point de vue de Rodrigue, notamment dans sa relation avec Félix.
Ici, on est encore en pré-canon : c'est l'arrivée d'Anselma-Patricia à Fhirdiad (en essayant de débrouiller le sac de nœud et de prise de tête qu'est son histoire dans le jeu) et Lambert l'annonce aux jumeaux Fraldarius. Sauf qu'eux, ils pensent à la raison d'Etat et à tout ce qui risque d'arriver si elle se fait griller.
Note à part : Cornélia n'est pas encore remplacé à ce moment-là.
(suite sous la coupe)
Félix s’était endormi dans la cape de son père depuis un moment, quand le traineau arriva à Fhirdiad, à l’avant-veille du réveillon. Les Fraldarius passeraient le nouvel an avec la famille royale, tout comme les Gautier et les Galatéa. Une occasion de réaffirmer les liens entre leurs maisons, et surtout une occasion pour les enfants de se retrouver. Dès qu’il avait su qu’ils iraient à Fhirdiad pour voir tous ses amis, Félix s’était mis à leur demander tous les jours quand ils iraient enfin les retrouver alors, ils comptaient les soirs religieusement, et il comptait avec Glenn les jours sur leur calendrier, histoire que son grand frère n’oublie pas comme souvent, même si c’était le genre de chose que le panier percé que pouvait être Glenn n’oubliait pas. L’ainé de la fratrie avait presque oublié de prendre un livre sur les chevaux qu’il voulait montrer à Ingrid et Sylvain mais, il n’avait pas perdu le compte des jours avant de les voir.
Rodrigue sourit en sentant Félix se blottir encore plus contre lui, la tête sur ses genoux et son chat en chiffon dans les mains, il pourrait presque l’entendre ronronner. Glenn aussi avait dormi contre son épaule avant de se réveiller et de dire qu’il n’était plus un « louveteau » qui dormait comme ça (il avait une période comme ça en ce moment). À cheval et sans neige, il n’y avait qu’une grosse demi-journée de voyage entre Fort Egua et Fhirdiad mais, les routes étant bien encombrés et les louveteaux trop petits pour suivre à cheval pendant de trop longs trajets, mieux valait faire la route en traineau, même si ça les ralentissait beaucoup. Il fallait trois jours au lieu de deux mais, c’était moins dangereux et les petits risquaient moins de soit tomber de la selle de leurs ainés, soit de celle de son poney pour Glenn, soit d’attraper froid. En plus, ils pouvaient dormir, ce qui rendait les trajets moins longs. Ça allait être un cauchemar pour les coucher ce soir mais ça, c’était la routine, en particulier quand le groupe de cinq était réuni au grand complet.
Refermant le récit de voyage qu’il lisait pour passer le temps, Rodrigue passa sa main sur les cheveux de son cadet en lui soufflant, alors qu’il arrivait au palais royal, Glenn et Alix commençant à refermer leur propre livre.
« Félix… réveilles-toi… on arrive à Fhirdiad…
– Hum… arriver ? Dima aussi ? Balbutia-t-il, ayant encore du mal à parler.
– Presque, tu vas bientôt pouvoir jouer avec lui.
Il sourit à cette idée, se tortillant un peu sur la banquette pour se réveiller. Il se réveilla complètement en entendant la voix de Dimitri pépier dans la cour du palais, lui-même confortablement installé dans les bras de son père.
– Félix ! Tu es là !
– Dimitri !
Les deux pères les « lâchèrent » en riant une fois que le père du plus jeune lui ait fait passer la marche du traineau, les deux enfants se retrouvant comme s’ils ne s’étaient pas vus depuis des siècles. Fallait dire, un hiver à leur échelle, c’était presque toute une vie. Ils se firent un gros câlin avant que Dimitri n’entraine son cadet en lui disant qu’il voulait lui montrer quelqu’un, suivit de près par Glenn. Ils durent juste attendre une seconde avant de filer, le temps que Rodrigue échange leurs manteaux de voyage par des vestes plus adaptés à l’intérieur.
– Attention dans les escaliers ! Les prévient Lambert en les voyant partir en courant, avant d’éclater de rire quand ils se précipitèrent quand même. Ah ! Ah ! Il vous a vu arrivé depuis sa chambre alors, on est venu vous accueillir. Il n’arrête pas de compter le nombre de dodo avant votre arrivée !
– Félix aussi, il faut compter le nombre de câlin du soir avant de vous voir, sourit l’ainé des jumeaux.
– Il était intenable avant de partir ! On a mis une éternité avant de le coucher ! Ajouta Alix. Glenn était plus calme mais, il n’arrêtait pas de demander aussi. Les Gautier et les Galatéa sont arrivés ?
– Non, pas encore mais, ils ne devraient pas tarder. Isidore ne viendra pas finalement, il doit aller contrôler la frontière et vu que Miklan a quinze ans, il en profite pour l’initier. Il n’y aura qu’Adeline et Sylvain.
– D’accord. C’est vrai qu’elle est encore instable. Le roi Thorgil est suffisamment malin pour ne pas attaquer toutes les cinq minutes et préfère la piraterie pour se distinguer mais, ce n’est pas le cas de tous les autres.
– Je sens qu’Isidore va revenir avec ces gros sabots d’invasion de la péninsule, marmonna Alix. Faudrait trouver quelque chose qui tiennent mieux que ça étant donné qu’ils sont doués sur la mer mais, ça éviterait que les invasions menacent trop près.
– Oui, j’aimerais aussi éviter une campagne militaire et une annexion qu’ils prendront très mal mais, cela permettrait d’avoir une zone tampon. Personne n’aime se faire envahir mais, on risque de ne pas avoir le choix, quitte à avoir une zone instable… mais nous en parlerons quand le principal intéressé sera présent, décida le grand homme blond. Je voudrais vous présenter quelqu’un. Dimitri est avec elle.
Les deux frères échangèrent un regard un peu étonné mais, suivirent tout de même Lambert dans les couloirs du château. Ils devaient avouer qu’ils n’avaient aucune idée qui ils allaient rencontrer. Aucun ambassadeur ne devait venir… quelqu’un rencontré pendant les audiences royales peut-être ? Ou alors, quelqu’un rencontrer lorsqu’il allait se perdre tout seul dans les rues de Fhirdiad. Cela faisait s’arracher les cheveux à Gustave mais, c’était un bon moyen d’être au courant des besoins de son peuple sans filtre, et il le faisait très souvent depuis la mort d’Héléna. Le grand homme blond disait que cela lui faisait du bien. Les jumeaux le faisaient eux-mêmes à Fort Egua… mais comme disait le chevalier blindé, ils étaient toujours deux, pas seul comme Lambert. Il savait se défendre et ils ne s’inquiétaient pas trop qu’il finisse ivre, leur ami pouvait boire un tonneau entier de bière et être toujours lucide à la fin, mais il comprenait que cela inquiète Gustave de le savoir en train de déambuler seul dans la capitale. Elle était propre à présent grâce à Cornélia Arnim mais, quand même…
Enfin bon, les jumeaux sauraient bientôt de qui ils parlaient, ils entendaient Dimitri, Félix et Glenn discuté avec Cornélia et une autre femme, dont la voix ressemblait beaucoup à celle de la défunte reine. Et il n’y avait pas que cela quand ils la découvrirent… c’était fou… elle ressemblait à une Héléna brune… c’était impressionnant une telle ressemblance, alors qu’il n’y avait aucune chance qu’elles soient jumelles. Elle posa son nécessaire à couture sur la table à côté d’elle pour se redresser et les saluer, alors que Cornélia faisait les présentations.
« Messieurs les ducs, je vous présente ma cousine, Patricia Arnim. Elle m’a rejoint de l’Empire. Elle s’est réfugiée ici à cause des troubles qui agitent notre pays d’origine, et à cause des lettres que je lui ai envoyées vantant votre accueil, il faut être honnête. J’espère que cela ne vous dérange pas…
– Non, bien sûr que non. C’est juste… Déesse, on ne s’attendait pas à ce que vous ressembliez à ce point à la reine Héléna… prévient nous Lambert la prochaine fois !
– Désolé Alix, je ne pensais pas que cela vous étonnerait à ce point, surtout pour vous deux, s’excusa-t-il.
– On est né vrais jumeaux, ce n’est pas vraiment la même chose… enfin, on a tous un sosie… nous espérons simplement que vous avez pu trouver la paix dans le Royaume.
– Oui, merci beaucoup duc Rodrigue, sourit-elle. Ma cousine et Sa Majesté Lambert m’ont fait un très bon accueil. Veuillez vraiment me pardonner pour tout ça… s’excusa-t-elle en détournant un peu les yeux, gênée. Je… je ne savais plus quoi faire quand mon frère m’a amené ici… j’ai bien cru que…
– Patricia… pleure pas, lui demanda Dimitri en attrapant sa main. On te protégera… je te protégerais avec autant de force que Loog !
– Pleure pas… ajouta Félix en lui tendant son doudou.
La femme essuya ses larmes en prenant la petite poupée dans ses mains, le remerciant d’un hochement de tête. Cornélia sourit à son tour en se baissant vers eux, leurs ébouriffant les cheveux.
– Merci beaucoup les garçons. Vous êtes aussi courageux et généreux que les plus grands chevaliers ! Leur assura-t-elle avec douceur avant d’ajouter, toujours aussi énergique. Allez ! Assez de larmes ! On est tous en sécurité ici ! Et si on jouait plutôt ? À Loog et ses vaillants compagnons par exemple ?
– Oh oui !
Lambert eut un sourire avant d’ajouter, plus sérieux.
– Est-ce que je peux vous les confier tous les trois ? Je dois parler à Rodrigue et Alix en privé.
– Bien sûr », souffla Patricia en rendant le chat de chiffon à Félix.
Les jumeaux suivirent Lambert jusqu’à une petite pièce bien isolé, histoire de ne pas se faire écouter. Ils échangèrent le même regard : ça sentait mauvais, encore plus quand il leur conseilla de s’asseoir car, ça allait être long et qu’ils en auraient besoin. Et cela se révéla encore pire qu’ils ne le pensaient quand il eut fini, le questionnant chacun leur tour.
« Donc… on résume… en réalité, ce n’est pas la cousine de Cornélia.
– Oui.
– Mais, c’est Anselma Von Arundel, la sœur du seigneur d’Arundel, Volkhard von Arundel.
– Oui.
– Et une des nombreuses épouses de l’Empereur Ionius, à qui elle a donné une fille du nom d’Edelgard.
– Oui. Même si on ne l’a pas encore présenté à la cour. Elle a six mois de plus que Dimitri et chez eux, on ne présente que les enfants qui ont survécu jusqu’à l’âge de dix ans, leur rappela-t-il. Ce n’est pas non plus l’héritière, même si elle a un emblème, elle a d’autres frères et sœurs d’après Patricia. Elle ne les a jamais rencontrés par contre, ils vivent dans des endroits séparés du palais. Histoire d’éviter que les plus âgés tentent de s’en prendre aux plus jeunes dans la course au trône.
– C’est un peu le minimum… enfin, il n’a jamais présenté aucun héritier et il se comporte comme s’il régnera éternellement le Ionius… On parle bien du même Ionius qui est assez crétin pour vouloir concentrer tout son pouvoir sur lui-même, et qui s’étonne de se prendre des levées de bouclier de part des nobles ?
– Oui.
– On menaçait sa vie et Ionius ne la protégeait pas du tout alors, son frère, le seigneur Volkhard Von Arundel l’a emmené ici pour la protéger, avec Cornélia qui la fait passer pour sa cousine pour éviter les soupçons.
– En résumé, oui.
– Il n’a pas pu emmener sa petite vu que c’est tout de même la fille de l’Empereur alors, il est immédiatement reparti pour la protéger à Embarr.
– Oui.
– Et pour Anselma-Patricia, tu veux l’épouser de manière morganatique ? Elle ne sera pas reine mais, elle sera tout de même ton épouse devant la loi et la Déesse.
– Oui.
Alix passa sa main sur son visage avant de pousser un très long soupir, aussi excédé que Rodrigue était fatigué après une telle historie.
– Bon, j’ai deux options là… soit tu te fous royalement de notre gueule et je t’en colle une, soit tu es devenu complètement fou et je t’en colle une aussi pour te réveiller.
– Alix, je sais que cela peut paraitre fou mais, je t’assure que je sais ce que tout cela implique…
– Ça m’étonnerait ! S’exclama-t-il en se relevant d’un coup. Je veux dire… tu te rends compte de ce que tu es en train de faire ?!
– Alix…
– C’est. Une. Des. Épouses. De. L’Empereur ! C’est pas une femme comme les autres qui fuient un mauvais mariage ! C’est une des premières femmes de l’Empire ! Je sais que l’Empereur a des épouses tout le tour du ventre et qu’il y en manque une, il va pas le remarquer mais, tu as pensé à ce qui va se passer si ce crétin d’Ionius se rend compte qu’une de ses épouses – et la mère d’une de ses filles au passage et surement potentielle héritière avec son emblème – a convolé sans qu’il le sache avec le roi du pays ennemi numéro un depuis quatre cents ans ?! Tu te rends bien compte des conséquences que cela pourrait provoquer pour le Royaume ?! Ionius est assoiffé de pouvoir ! Y a des rumeurs qui prétendent que c’est un vampire, tellement il affame ses propres sujets d’impôts pour SA pomme ! Même en Fraldarius, on les connait ses rumeurs ! Tu vas juste lui donner un prétexte en or pour relancer les hostilités entre Faerghus et Adrestia ! Il se fout complètement de tout le monde à part lui mais, croie-nous que pour ça, il va se révéler le meilleur des maris inquiet pour sa femme numéro j’en sais rien, pour la ramener auprès de leur petite fille chérie qui réclame sa mère tous les soirs ! Il ne va pas louper une occasion pareille !
– Alix, calme-toi un peu. J’ai bien pensé à tout cela avant de prendre ma décision. Mais il faut bien la protéger…
– Comment veux-tu que je me calme ?! Tu es en train de préféré la sécurité d’une personne qui ressemble à Héléna à celle de tout ton royaume !
– N’emmène pas Héléna là-dedans ! Monta d’un ton Lambert. Elle n’a rien à voir là-dedans ! Patricia est en danger dans l’Empire !
– Bien sûr… et pas le Royaume pendant qu’on y est…
– Et si… intervient Rodrigue en se relevant doucement, pour tenter de faire redescendre les voix d’un ou deux crans. Et si au lieu de l’épouser, tu ne la confiais pas à un seigneur mineur ou un bailli de confiance du Royaume ? Il l’épouserait surement pour éviter les soupçons ou les rumeurs mais, ce serait bien plus discret qu’au palais royal où tout le monde la verra, et elle sera tout de même en sécurité. Si c’est un bailli, elle pourrait même rester à Fhirdiad. Ou comme nourrice de Dimitri… mais juste, tu ne peux pas l’épouser comme ça Lambert, ce serait beaucoup trop dangereux.
– Donc, tu es d’accord avec Alix… soupira-t-il, visiblement déçu.
– Oui, je le suis sur toute la ligne, sauf avec le fait de t’en coller une. Alix a raison. C’est beaucoup trop dangereux pour le Royaume. Écoute, on veut bien comprendre que tu t’es attaché un peu à elle pendant l’hiver, surtout que Dimitri a l’air de l’adorer mais, c’est bien trop dangereux pour le Royaume. Se serait tendre le bâton à Adrestia en les suppliant de nous battre avec. On ne peut pas faire ça à tes sujets. Tu dois les protéger avant tout. Tu es sûr que tu ne vas pas un peu vite…
– Mais non ! Je ne vais pas trop vite ! Le coupa-t-il comme un animal acculé. Et tu es bien placé pour parler sur ce point ! Toi aussi, tu as pris le risque d’épouser quelqu’un qui aurait pu transmettre une maladie mortelle à ta famille ! On vous a aussi critiqué sur la mésalliance ! Je ne peux pas la laisser seule dans une situation pareille ! Je sais que c’est dangereux mais, je ne peux pas la laisser comme ça ! Surtout que Dimitri c’est déjà beaucoup attaché à elle ! Je ne peux pas lui arracher comme ça à lui aussi !
Ça piquait. Beaucoup. Rodrigue n’allait pas mentir, ça piquait beaucoup, surtout dans une situation pareille mais, il voyait bien que Lambert était juste mal en point et qu’il n’avait pas trop réfléchit sur le coup. Il avait juste dit la première chose qu’il lui était passé par la tête pour tenter de se défendre, même s’il devait frapper dans les genoux avec sa force colossale. Ça piquait beaucoup mais, ce n’était pas le moment de taper sur la mouche. Il souffla donc un grand coup et proposa.
– Laisse-nous un peu y réfléchir. Cela ne sert à rien de donner une réponse à vif à part aggraver la situation. Ce n’est pas le moment de se disputer. Nous devons tous réfléchir à tout cela. On en reparlera dans quelques heures ou quelques jours, d’accord ? Et qui d’autres est au courant ?
– Hum… d’accord, recula-t-il un peu. C’est vrai que ce serait idiot de vous demander une réponse à chaud… et pour le moment, vous êtes les seuls à le savoir avec Cornélia et Gustave… qui m’a fait peu ou prou le même accueil.
– Tu m’étonnes… Bon, je ne pense pas que je changerais d’avis mais, de toute façon, qu’on te dise de le faire ou non, quand tu as une idée en tête, tu vas le faire et point. À chaque fois, c’est la même chose. Je vais réfléchir au scénario le moins catastrophique et à comment balayer derrière toi quand ça tournera mal. On le fera car, c’est notre boulot dans la famille de t’empêcher de faire des conneries. Et si t’en fais, on doit toujours balayer derrière pour limiter les dégâts mais, dans tous les cas, il faut que tu penses à tout ce qui pourra toucher ton royaume Lambert, lui rappela Alix. Tu es un homme, mais tu es aussi le roi, ne l’oublie pas.
Lambert baissa les yeux, visiblement peu à l’aise avec cette réalité, même s’il était souvent très conscient de cela et séparait bien ce qu’il voulait, de ce dont le royaume avait besoin. Encore plus compliqué que Rodrigue le pensait…
Ils ressortirent tous les trois pour retrouver leurs enfants, en train de jouer aux chevaliers avec Sylvain qui venait d’arriver, se courant après aux quatre coins de la pièce. Ingrid ne devrait pas tarder non plus, surtout que la nuit tomberait bientôt. Adeline commençait déjà à discuter avec la « cousine » de Cornélia… ça allait être vraiment compliqué…
« Eh ! Aïe ! Bbbb… oooouuuuuin ! Bobo ! Papa !
Les pleurs de Félix qui était tombé en s’emmêlant les pieds dans le tapis le tirèrent de sa réflexion. Il le prit dans ses bras en essayant de le calmer, comme toujours quand il tombait.
– C’est le métier qui rentre…chut… chut… ça va aller… ça va aller… où est-ce que tu as mal ?
– Ici… renifla son cadet en montrant ses mains qui avaient amorti sa chute en plus du tapis, toute rouge et râpées. Ce n’était pas grand-chose mais, ça devait faire mal et la fatigue du voyage n’aidait pas.
– Ne t’en fais pas, ça va vite passer… lui assura-t-il en faisant circuler sa magie curative dans ses doigts, effaçant les petites plaies et les rougeurs. Et voilà ! C’est fini.
– Merci papa ! Sourit-il en s’échappant pour retourner jouer, même si c’était évident qu’il s’endormirait tôt ce soir finalement.
« Tu aimerais tellement le voir… »
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Le soir, après avoir couché Félix et Glenn, une fois sûr qu’aucun des quatre petits ne s’étaient échappés pour aller s’entasser dans le lit d’un du groupe, ou celui de leur ainé (bien que Rodrigue ne se faisait guère d’illusion sur le fait que ce n’était que partie remise), et avoir discuté un peu de la situation avec Alix, le père des deux garçons alla rendre visite à Lambert dans ses appartements, pour tenter de discuter un peu à tête reposée. Les jumeaux étaient d’accord sur le fait que c’était bien trop dangereux pour le Royaume qu’il convole avec Anselma. Ils pouvaient toujours lui offrir l’asile à Faerghus mais, il faudrait qu’elle soit plutôt sous la protection de quelqu’un de rang moyen ou subalterne, comme un bailli par exemple. Ce serait plus discret ainsi qu’au palais royal directement. Et même s’il n’était pas bien fier d’envisager cette option, si Ionius découvrait qu’une de ses épouses étaient dans le Royaume, ils pourraient toujours jouer aux ignorants, prétendre qu’ils n’étaient au courant de rien et lui « rendre ». C’était cruel de leur part mais, la raison du cœur n’était pas souvent la raison d’État, ils devaient penser aux faerghiens. Tout, sauf une autre guerre, ils avaient bien assez d’ennui avec les srengs… mais fallait-il encore que Lambert l’entende et surtout qu’il l’accepte. Rodrigue alla donc tâter un peu le terrain pour voir jusqu’au où le roi pourrait les écouter.
Il le trouva assit à sa fenêtre, regardant dans le vide, son alliance dans les doigts, la roulant entre tout en veillant à ne pas la tordre avec sa force extraordinaire.
« Ah… Rodrigue, le salua-t-il en se retournant. Qu’est-ce qu’il y a ?
– Tu veux parler ? Cela pourrait te faire du bien.
– J’en sais rien… mais autant essayer, même si je ne sais pas par où commencer…
– Par là où tu veux, lui assura-t-il en attrapant une chaise pour la poser à côté de la sienne.
– Tu as soif ? Lui demanda Lambert en se levant après avoir rangé sa bague dans sa poche.
– Si tu veux.
– Pas de vin ou de bière j’imagine. Il doit me rester du thé…
Il le remercia d’un signe de tête de penser lui-même à ne pas consommer d’alcool. Ça pouvait aider à parler mais, ce n’était pas le moment d’avoir les idées embrumées non plus. Lambert avait beau très bien le tenir (ce que les jumeaux avaient appris à leurs dépens lors d’une sortie d’adolescent), il devait rester lucide, surtout pour des sujets pareils.
Ils finirent par s’installer tous les deux avec une tasse fumante dans les mains, regardant le ciel où une pleine lune solitaire brillait. Elle ne retrouverait de la compagnie que l’année prochaine. Le silence régnait, juste ponctué par les hululements d’une chouette qui semblait avoir fait son nid juste au-dessus de leur tête.
« Je suis désolé… finit par déclarer Lambert. Pour tout à l’heure… je n’aurais pas dû parler de Félicia comme ça… c’était bas de ma part… ce n’est même pas toi qui as parlé d’Héléna…
– J’avoue que ça a bien piqué quand tu l’as évoquée mais, la comparaison ne sort pas de nulle part. J’ai aussi fait courir de gros risque à ma famille en l’épousant, même si on devinait que sa maladie n’était pas héréditaire.
– Mais… si cela avait été héréditaire ? Si plusieurs membres de sa famille étaient touchés ? Qu’est-ce qui serait passé ? Te connaissant, tu as dû y penser. Et Aliénor encore plus… je n’ai pas trop apprécié la réaction d’Alix mais, celle de votre mère aurait été du même acabit en plus froid… et je n’ose imaginer celle qu’aurait eu Guillaume… d’après Gustave, Alix a son caractère en moins réfléchi…
– Je pense qu’Aliénor n’aurait jamais donné son aval. Ma mère pensait beaucoup à la famille et au fief. Elle n’aurait pas pris le risque qu’une maladie qui condamne à mourir jeune et empêche de se battre arrive dans la famille.
– Et tu l’aurais écouté je parie…
– Je n’aurais pas vraiment eu le choix pour ma famille et mon fief. Alix n’a jamais voulu se marier. Même s’il aurait accepté de le faire et de perpétuer la lignée à ma place, si on avait continué à se voir, les rumeurs auraient couru bon train. Nous ne pouvons pas nous permettre d’entacher notre réputation sinon, elle retomberait sur celle de ta famille. Avec toutes les réformes ambitieuses que tu as en tête, ce n’est vraiment pas le moment. Celle sur l’assainissement de l’eau est passée sans trop de problème, surtout après la peste mais, pour la participation des roturiers à la vie publique, cela risque d’être bien plus compliqué. Plusieurs villes avec un parlement ou un sénat sont en pratiquement en guerre ouverte avec leur seigneur. Donc, oui, je l’aurais écouté, même si ça m’aurait brisé le cœur… bien que cela soit facile de le dire maintenant, avec le recul, l’âge et en sachant que ce n’est pas ce qui s’est passé.
– Je sais… je sais, même si cela m’énerve prodigieusement… est-ce que les roturiers n’ont pas le droit de décider de leur existence car, ils ne sont pas nés au bon endroit ? Cela tellement injuste ! Mais au moins, j’ai le pouvoir de changer ça, même si je dois être irréprochable pour que cela passe… hum… il remonta un de ses genoux sur sa chaise pour pouvoir poser ses bras dessus, pensif, sa tasse abandonnée sur le rebord de la fenêtre. Je… je ne pensais pas que ça piquerait autant… je savais que j’allais épouser Héléna depuis toujours… je le savais et c’était juste… normal… je pensais que ça allait être comme dans tous les mariages arrangés… on allait s’entendre puis, on vivrait côte à côte avec notre vie à nous… je ne… je ne pensais pas que je m’attacherais autant à elle… je pensais que c’était mon amie, une précieuse amie mais, c’était tout… pas… pas comme ça… quand elle est morte, ça a fait comme un gouffre… ce n’était pas comme… comme quand j’ai perdu d’autres amis de la peste ou quand mon père est mort il y a quatre ans… je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour ne pas tomber dedans… comment on a fait ? Comment on fait pour ne pas tomber la tête la première dans ce gouffre Rodrigue ?
– Même avec la mort, il faut continuer à vivre, les vivants avaient besoin de nous… souffla-t-il en posant sa main sur son cœur, sentant le tout petit sachet de cuir caché dans sa veste qui ne le quittait jamais. Alix était toujours avec moi, j’avais Glenn qui avait besoin de moi alors qu’il venait de perdre sa mère, j’avais Félix qui avait aussi besoin de moi pour survivre et pouvoir vivre… encore plus quand il est tombé malade… je crois que c’est limite moi qui prenait exemple sur lui… il a toujours été un battant… même si les souvenirs des morts nous entravent, il faut continuer… même si c’est d’autant plus dur quand nous les avons aimés de tout notre cœur… Félicia ne me l’aurait jamais pardonné si je les avais laissé tous seuls… surtout qu’on savait que notre temps tous ensemble serait court… juste, on ne savait pas combien de temps cela durerait et on ne pensait pas que c’était la septicémie qui nous séparerait tous les quatre…
– Hum… je crois comprendre… même si Dimitri n’est pas tombé malade, la Déesse en soit louée, j’avais du mal à le lâcher quand Héléna est morte… Gustave m’a remonté les bretelles plus d’une fois car, je voulais le garder avec moi, même au conseil… mais un roi ne peut pas garder son bébé dans ses bras… je ne pensais pas qu’elle mourrait… je veux dire… Héléna avait une santé de fer ! Elle était si forte ! Je sais que ses couches l’avaient épuisée mais, je ne pensais pas que… hein… il fit une pause avant de hacher. Je suis un père horrible… ça m’arrive de me demander ce qui se serait passé si Dimitri n’était pas né cette année-là, ou si on était arrivé à avoir un enfant plus tôt… si elle serait encore là… je suis très heureux qu’il soit là, je te rassure. Je ne regrette pas qu’il soit né. C’est un petit garçon formidable et je n’aurais pas pu rêver meilleur fils, ne t’inquiètes pas mais, voilà… la pensée hante ma tête de temps en temps…
– On ne saura jamais… même si je pense que c’est normal de se poser des questions, bien que ce soit tracer des plans sur la comète…
– Tu as des regrets ?
Rodrigue baissa les yeux, fixant son thé devenu froid depuis longtemps, le murmure du vent nocturne dans les oreilles. Il se l’était demandé… est-ce qu’il regrettait d’avoir cédé aux pressions extérieures, aux insistances de Félicia et à lui-même ? D’avoir ignoré le danger avec le résultat qu’il connaissait trop bien ? D’avoir laissé Félicia brûler sa vie de cette manière ? Regrettait-il cette deuxième grossesse ? D’avoir eu Félix ? De ne pas s’être rendu compte que la septicémie s’était déclarée ? Leur bébé né trop tôt remuait à peine, il avait catalysé beaucoup d’attention sur lui pour être sûr qu’il survive, plus que sur sa mère… est-ce qu’il aurait dû faire l’inverse ? Félicia ne lui aurait surement jamais pardonné s’il avait laissé mourir leur petit… elle l’aurait même surement haï pour ça… il l’aurait bien mérité…
À chaque fois que la question des regrets revenait, il pensait au vœu de Félicia et à ses yeux, la manière tranquille dont elle avait accueilli la nouvelle de sa mort… sa joie en prononçant le premier nom de Félix… le deuxième tout petit louveteau qu’ils avaient eu ensemble, qui grandissait et s’épanouissait de jour en jour, même si ce n’était pas toujours facile… ce tout petit bout d’homme avec ses émotions dans la main mais, avec aussi tellement de force… Glenn qui collait souvent son cadet et qui se faisait un devoir d’être le meilleur des grands frères… sa mère lui manquait, Rodrigue le savait, il le voyait bien et il était passé par là lui-même… surement qu’il l’oublierait un jour comme il avait oublié Guillaume, qu’il ne se souviendrait d’elle que par les histoire qu’on lui racontait mais, pour l’instant, il arrivait encore à s’en souvenir et à chérir ses propres souvenirs de sa mère…
– Non… je me pose parfois la question mais, je ne pense pas… Félicia est partie presque sans regret et sereine… je ne veux pas oublier cela sous le regret… j’ai déjà oublié bien assez de choses… je ne peux pas leur faire ça, autant à elle, qu’à Glenn et à Félix…
– Parfois, j’en ai… de ne pas l’avoir assez aimé pendant ces quelques années… je n’ai pas compris assez vite… j’ai peur de l’avoir fait souffrir à cause de mon ignorance… et Dimitri ne pourra jamais la connaitre…
– Héléna avait l’air heureuse quand on vous voyait. Et on ne peut pas ramener les morts à la vie…
– On parle de la femme qui ne s’est pas plaint quand je lui ai écrasé le pied en plein bal… ce n’était pas son genre mais, tu n’as pas tort, encore… j’aimerais qu’elle soit encore là… mais bon… c’est ainsi… hein… j’aimerais bien avoir un frère comme Alix… Rufus est là et je l’aime bien mais… voilà quoi… il n’est pas très présent et ce n’est pas le meilleur exemple du monde pour un enfant…
– La famille ne constitue pas les seules personnes que les enfants prennent en exemple. Il y a aussi Gilbert et Cornélia sur qui Dimitri peut prendre exemple…
– Ce n’est pas pareil… et il y a toujours un rapport pas forcément des plus sains… je reste le roi, Dimitri reste le prince… si j’abusais de mes pouvoirs, je pourrais décider la vie ou la mort de chacun d’entre vous d’un claquement de doigt… souviens toi de cette histoire où on critiquait le fait que mon père était « soumis » à Guillaume car, avec ces dix ans de plus, il se permettait d’être très dur avec lui, voir autoritaire… mon père était au pouvoir officiellement que pendant un an avant sa mort mais, c’est resté dans les annales… au moins, avec Héléna, c’était une relation où on n’avait pas à se poser la question… hum… je ne suis peut-être pas doué pour rester seul aussi…
– Rares sont les personnes qui supportent d’être seule trop longtemps… mais, tu dois encore plus te poser la question de si tu vas trop vite ou non ? Si tu prends ta décision pour toi ou pour Anselma ? Pour reformuler ce que te disait Alix, si tu voies Anselma ou Héléna en la regardant ? Si tu veux l’aider, ou tu veux l’aider en t’aidant toi au passage ? Si c’est le roi ou l’homme qui veut l’aider ? Si c’est une bonne chose ou non pour le Royaume que tu l’aide et si ce n’est pas trop dangereux pour lui…
– C’est trop tard pour la philosophie Rodrigue, arriva à sourire un peu Lambert à ses questions.
– Il n’est jamais trop tard pour réfléchir. Et on ne réfléchit jamais assez. Ce sont des questions importantes que tu dois te poser, à tête reposée et en toute honnêteté avec toi-même.
– Hein… tu n’as pas tort, même si tu es un peu dur quand tu t’y mets…
– Car si je ne le suis pas un peu, tu ne nous écoutes jamais quand tu as une idée fixe en tête. Ça ne me fait pas plaisir mais, il faut bien que je t’empêche de faire des conneries. Heureusement qu’Alix est là pour être plus énergique et qu’il est plus réfléchi qu’avant.
– Je ne suis pas têtu à ce point quand même ! Alix est pire que moi et de loin !
– Je te rappelle l’épisode d’Areanbhar ? Ma mère nous a ressortit cette histoire jusqu’à sa mort.
– Je conteste ! C’était une très bonne idée qui s’est très bien terminée !
– Tu parles, tu as cassé trois murs avec elle car, tu ne te rendais pas compte de la taille de cette lance. Et tu as failli la faire tomber du balcon quand nos parents nous ont pris la main dans le sac. D’après Aliénor, Ludovic avait viré au vert tellement il ne s’attendait pas qu’on aille la chercher dans son armoire…
– Mais je ne l’ai jamais lâché ! En plus, personne n’a été blessé ! On voulait tous la voir en plus ! Bon, on a été pris la main sur la lance avant qu’on ne la range mais, c’était bien quand même ! Elle était si belle ! On aurait dit qu’elle était faite en glace !
Bon, là, Rodrigue ne pouvait pas nier la version de Lambert, même s’il ne bougea pas de sa position.
– Peut-être mais, cela restait une mauvaise idée.
– Ah ! Ah ! Ah ! On est bien pareil dans ces cas-là tous les trois ! Aussi têtu les uns que les autres ! Ria-t-il de bon cœur. Enfin, tu n’as pas tort. J’y réfléchirais…
Le duc retient un soupir de soulagement pour ne pas pousser le bouchon trop loin, au moins rassuré que Lambert accepte d’y réfléchir à deux fois. Le connaissant, il ne pourrait pas espérer le faire plus changer d’avis. Son vieil ami l’écoutait mais, quand il prenait les choses à cœur et avec ses émotions, il devenait complètement sourd. Rodrigue ne lui reprochait pas, cela le rassurait même de le voir aussi attaché au bonheur et à la santé de tous mais, il fallait aussi savoir prendre du recul sur les choses avant de décider quelque chose, surtout d’aussi important. Il pouvait lui dire tout ce qu’il voulait mais, Lambert ne changerait d’avis que s’il se rendait compte des choses par lui-même… il était ainsi fait… même si c’était triste à penser, heureusement que les gueulantes d’Alix le faisaient plus bouger en général dans les affaires politiques… les jumeaux étaient passés maitre pour balayer derrière lui… ils n’avaient pas forcément autant d’influence (voir d’autorité en cas de besoin) que leurs parents… il ne restait plus qu’à prier que Lambert entende raison et oublie cette idée…
« Par pitié Déesse, fait lui entendre raison… »
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C’est à la moisson que les jumeaux réentendirent parler d’Anselma, via une lettre de Lambert, en plus des missives habituelles. Ils durent la passer à la solution de fer pour révéler l’encre invisible, une technique normalement utilisée que pour cacher des secrets d’État… et ils comprirent mieux pourquoi en lisant son contenu…
« Cher Rodrigue, cher Alix.
J’espère que vous allez bien.
Je sais que vous n’allez pas aimer ce que je vais vous annoncer mais, j’ai décidé de tout de même épouser Patricia malgré toutes vos mises en garde. Je suis conscient des risques que je fais encourir au Royaume mais, je ne peux la laisser dans une telle situation. Je suis aussi conscient des autres solutions que vous m’avez proposées mais, je n’arrive pas à m’y faire. Je préfère la protéger par moi-même, et elle ne risquera pas d’être renvoyé dans l’Empire en cas de besoin. Je suis conscient de mon imprudence mais, je ferais en sorte que personne ne sache qui elle est vraiment, afin qu’elle puisse connaitre la paix et que Faerghus ne soit pas non plus inquiéter.
J’ai pensé aux questions que tu m’avais posées ce soir-là Rodrigue, et j’y ai réfléchi, ainsi qu’à tes remarques Alix. Je ne pense pas voir Héléna en elle, leurs caractères sont trop différents pour cela, un peu comme vous deux qui êtes à la fois identiques et complètement différents. Je veux aider Patricia car, elle a besoin d’aide et que je peux l’aider. L’homme veut l’aider, et le roi en a les moyens.
Je sais que vous êtes contre. Je t’entendrais fulminer de Fhirdiad quand tu liras cette lettre Alix, et je sais que tu rêveras de m’envoyer une ou deux de tes flèches pour me remettre les idées en place. Je sais aussi que Rodrigue va s’inquiéter et se ronger les sangs. Vous êtes toujours très inquiets et sensibles sur les questions des relations étrangères, toujours extrêmement prudents et je ne peux que comprendre d’où cela vient. Toutefois, je ne peux que vous demander de me faire confiance. J’ai confiance en Patricia et je sais qu’elle ne me trahira pas, pas après tout ce que lui a fait vivre Ionius.
Notre union sera scellée le 25 de la Lune de l’Arc, et j’aimerais énormément que vous y assistiez comme amis, si ce n’est comme témoin. Ce serait une occasion pour vous de mieux la connaitre, et j’espère de mieux la comprendre.
En espérant que vous comprendrez ma décision,
Recevez tous mes vœux pour une bonne moisson,
Votre ami Lambert. »
Alix ne cacha pas sa contrariété, Rodrigue non plus. Ils restèrent silencieux à regarder le bout de papier comme si tout allait s’effondrer s’ils disaient un mot, que cette fichue lettre annonçait la fin du Royaume et le retour dans l’Empire. Le deuxième-né finit par rompre le silence en froissant la lettre dans ses mains et l’envoya derrière son épaule de frustration, avant que l’ainé ne la brûle d’un sort. Elle ne devait tomber entre les mains de personne et ils l’avaient de toute façon lu plusieurs fois pour être sûr d’avoir bien compris… de ne pas faire un cauchemar…
« On est toujours très prudents quand on parle des relations étrangères… c’est pas comme si notre père était mort lors d’une rencontre diplomatique bien encadrée, bien protégée et acceptée par la majorité des gens car, une toute petite partie de la noblesse ne voulait pas la paix et a voulu poignarder le roi pour empêcher la conclusion de l’armistice ! De qui il se moque ?!
– J’en sais rien… murmura-t-il en prenant son chapelet dans ses mains, frottant ses doigts contre les perles et les breloques pour se calmer un peu. Ô Déesse… si la moindre personne le sait… si cela se sait… Lambert est adoré par les faerghiens mais… si ses sujets savent qu’il partage sa vie et sa couche avec une ancienne concubine de l’Empereur… ça va tourner à l’émeute… déjà qu’on a l’Église occidentale qui tombe de plus en plus aux mains des rigoristes… je n’ose même pas imaginer ce qui se passera si elle tombe enceinte de lui…
– J’hésite entre l’Église occidentale qui décide de se tirer avec la moitié du sud du Royaume, pour faire son propre état indépendant et raciste, avec leur propre version des Écritures mal recopiées par un moine congelé, même pas approuvée par l’Église centrale, qu’Ionius va se faire un plaisir de croquer… faudra qu’on trouve le moyen de mettre hors-jeu les chefs rigoristes d’ailleurs…
– C’est en cours, il y a des enquêtes pour appel à la haine contre les minorités ethniques comme les albinéans, les duscuriens et les srengs entre autres, et incitation à la trahison vu qu’il en appelle à ne plus obéir au roi pour certains… lui rappela Rodrigue.
– Ah oui, c’est vrai… c’est déjà ça, même si ça va être compliqué de les mettre hors d’état de nuire… Ou alors toute la population de Fhirdiad qui se révolte pour les jeter hors de la capitale elle et son gosse… ce que je préférais mille fois… on n’aurait pas à lui arracher le gamin des mains car juste, c’est trop dangereux qu’il y en ait un, surtout s’il tient de son père, encore plus s’il a l’emblème. Ça risque de compliqué la succession avec ça… comme si ce n’était pas un casse-tête en soi…
– S’ils ne la tuent pas car, elle aurait envouté Lambert.
– Honnêtement, je me pose la question… il est bien gentil Lambert mais, trop bon, trop con. Il vient juste de donner un marteau à l’Empire qu’il peut utiliser n’importe quand pour nous fracasser le crâne ! Et c’est nous qui allons devoir nettoyer ses conneries derrière lui !
– C’est clair qu’Ionius serait bien capable de déclencher une guerre rien que pour ça. Au diable ses autres épouses si cela lui permet de « récupérer » le Royaume après plusieurs siècles de sécession… heureusement qu’elle a au moins l’excuse d’être la « cousine » de Cornélia pour justifier qu’elle soit tout le temps à la cour… c’est le minimum mininorum… il va falloir aussi trouver tout un système pour la cacher, faire en sorte que personne ne se pose trop de question, trouver des excuses, une fausse histoire pour elle et dire ce qu’elle faisait dans l’Empire avant de rejoindre Cornélia, un métier crédible qu’elle maitrisera assez pour en parler sans éveillé de soupçon…
– Tu parie combien que Lambert à absolument penser à tous ces « détails » ? Piqua Alix.
– Pas envie de perdre à coup sûr…
– Non plus. En tout cas, va falloir qu’on trouve tout ça… à sa place… je la déteste déjà cette « Patricia » pour être venu chouiner dans sa cape et pas dans celle de quelqu’un d’autre. Et Lambert aussi tient… surtout Lambert en fait… je sais qu’on a toujours été là mais, ça commence à vraiment bien faire ! En plus, elle n’a même pas l’air d’avoir tenté de le séduire si elle est toujours comme quand on l’a vue ! Je te parie tout ce que tu veux que c’est Lambert qui s’est mis cette idée en tête et qu’il ne veut pas en démordre !
– La détester non mais, ça aurait pu mieux commencer, nuança Rodrigue. Et il va falloir être encore plus prudent à l’avenir. Et encore plus travailler pour la cacher aux yeux de tous, ou au moins son identité. Heureusement que les pièces de l’Empire sont seulement frappées avec le visage de l’Empereur, et pas avec celle du consort en double portrait… ça évitera que tous ceux qui reviennent de l’Empire aient un moyen de l’identifier dans la poche…
– On a perdu le compte de nombre d’épouse qu’il a le Ionius, ça ferait trop… Enfin, heureusement qu’on est deux, qu’on se complète plutôt bien quand il faut penser à tout et que tant qu’on est en équipe, on peut tout faire…
– Tu n’as pas tort. Tant qu’on est ensemble, ça ira, c’est déjà ça. Et c’est normal qu’on se complète bien.
– Ouaip, arriva-t-il à sourire un peu. Tu es moi et je suis toi. Enfin, je ne sais pas pour toi mais, pour le mariage, je me fais porter pale. On ne fera pas changer Lambert d’avis mais, on peut au moins lui montrer qu’on n’est pas d’accord comme ça et pas l’encourager en venant.
– On est toujours malade en même temps donc, on a attrapé la même chose. Bon… l’ainé des jumeaux remit son chapelet autour de son bras, l’emblème de Blayddyd toute chaude à force de la frotter pour que le Brave protège son descendant. Va falloir lui dire maintenant…
– On lui écrit maintenant ou on attend de s’être calmés ?
– Ça dépend… tu penses pouvoir lui écrire sans l’insulter ou le traiter d’idiot toutes les lignes ou non ?
– Si tu ne fais pas trop le timide pour lui rentrer le dedans, je devrais arriver à me tenir…
Ils s’arrêtèrent de parler en entendant ce qui devait être des petites mains qu’ils connaissaient bien, en train d’essayer de pousser la lourde porte de bois. Rodrigue alla l’ouvrir et trouva Félix derrière, barbouillé de jus de cassis, et il en avait aussi des écrasées dans sa grande bourse. Il aimait bien ces baies aigres. Heureusement qu’il portait des habits de toile simple et facile à laver, ça le laissait plus libre de ses mouvements. Il courrait toujours de partout, surtout qu’il était bien plus stable sur ses jambes depuis quelques mois. Son cadet avait marché à peu près en même temps que tous les enfants mais, le métier devait encore rentrer un peu.
« Tient papa ! On les a cueillies avec Glenn ! » S’exclama-t-il en tendant la grande bourse toute écrasée, celle autour de son cou étant surement la seule chose encore propre sur lui.
Ses grands yeux d’ambre se remplirent de larmes, en se rendant compte qu’il avait écrabouillé les cassis en voulant les lui rapporter. Son père le consola assez facilement en acceptant les baies de Félix avec plaisir, malgré l’écrabouillement et le fait qu’ils soient chauds, aimant tout autant que lui les aliments acides et épicés, en ajoutant qu’il progressait bien pour parler. Il lui prit ensuite la main pour aller le débarbouiller et changer ses vêtements couverts de jus violacé, alors que le petit lui racontait toute l’épopée de la cueillette des cassis avec son grand frère.
« Ne fais pas une trop grosse erreur Lambert… je ne veux pas qu’ils soient entrainés dans la guerre… ils sont bien trop petits… »
« Ça ne va pas papa ? Lui demanda son petit, à nouveau tout propre. T’as l’air tout triste.
– Ce n’est rien. Juste, Lambert m’énerve un peu mais, ça arrive de temps en temps. J’espère simplement qu’il ne fait pas une trop grosse bêtise…
– Les adultes font des bêtises ?! Mais t’en fais pas papa !
– Ah ! Ah ! Ria-t-il de bon cœur. Tout le monde peut faire des bêtises, même les adultes. On en fait juste des différentes.
– Mais tu n’es pas trop fâché avec Lambert ? On pourra encore retourner voir Dimitri ? S’il te plait papa…
– Bien sûr. C’est simplement une dispute, on se réconcilie toujours à la fin. Ça t’arrive aussi avec Glenn, Dimitri, Ingrid et Sylvain mais, vous vous réconciliez à la fin, tenta-t-il de lui expliquer, tout en passant sous silence la fin de sa pensée. Même si dans le cas de Lambert, on va devoir redoubler de prudence pour que sa « bêtise » ne fasse pas trop de dégâts…
– Ouais ! Merci papa !
Son fils s’élança pour lui faire un gros câlin qui lui fit presque perdre l’équilibre mais, il lui rendit l’étreinte avec plaisir, en ayant aussi bien besoin dans une situation pareille. Rodrigue l’entendait presque ronronner… un vrai petit chat… enfin « pas un chat ! Un loup ! Comme toi, Alix et Glenn ! » comme il le disait si bien.
– Merci à toi Félix, souffla-t-il en passant une main protectrice dans ses cheveux, tressés à la manière de Guillaume. Merci d’être là… Déesse, Déesse d’Amour et de Tendresse, protège tes enfants et épargne-les des supplices de la guerre… aveugle Ionius et laisse nous tous vivre en paix… »
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lilias42 · 2 years ago
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Mes WIPs version Penguin Classics
Merci beaucoup @ladyniniane de m'avoir tagguée ! ça m'a donné l'occasion d'enfin trouvé un titre à mes histoires ! (je plaide coupable de jamais leur en donner un avant de poster tout ^^')
Le principe ? Utiliser ce générateur pour donner à vos WIPs des couvertures de la collection Penguin Classics.
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Tableau d'origine : Jeune femme écrivant une lettre de Gerard ter Borch (1655)
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Bon ! Pour mes histoires, on a :
-Evidemment, ma réécriture de la route CF dans Fire Emblem Three Houses qui se concentre surtout la relation entre Rodrigue et Félix (ainsi que sur leur famille... et autre autre car, oh ! oh ! Y a du monde qui s'est rajouté la fête !) On les suit tous les deux depuis l'enfance de Rodrigue (l'introduction, c'est le jour où il apprend que son père est mort assassiné pour protéger le roi... faudrait que je poste cette intro un jour d'ailleurs... quand ce sera prêt, évidemment...) Honnêtement, je n'avais aucune idée de comment l'appeler alors, en tournant un peu, je me suis rendu compte que c'est beaucoup sur les liens qu'on les uns et les autres entre eux, mais aussi avec le passé, l'espace vu qu'il y a aussi de l'affection pour la terre où on vie et son histoire... donc, "les liens sont éternels", ça colle relativement bien... j'espère. En tout cas, les loups étaient obligatoires sur la couverture !
-Ensuite, c'est pas sur Tumblr, c'est même en grosse pause à cause de ce que j'écris sur FE3H (et parce que ça fait... plus de 5 ans que j'écrivais dessus sans m'arrêter, même si on changeait d'histoire donc, une pause était bien méritée) : "Les Chroniques de Terria" ! C'est plus une série d'histoire qu'un livre isolé mais, ça raconte à la base l'histoire d'une fratrie de triplés qui vit sur une ile occupé par leur voisin, le pays de Bra, alors que l'infante de ce Royaume est une gamine pourrie gâtée et inconsciente des réalités, manipulée par sa mère la régente pendant sa minorité, qui fait tout pour garder le pouvoir. Petit à petit, on voyait l'ile se libérer avec eux de l'envahisseur, ainsi que les actions à Bra pour se débarrasser de l'infante Viviane, ainsi que sa relation avec son demi-frère Alexandre, fils bâtard de son père avec son véritable amour. Le tout sur fond de tension entre les humains et les personnes dotées de pouvoir magique (les draoidhs) qui sont discriminé à Bra (Alexandre en est un par exemple mais, il doit le cacher), les esprits s'occupant de la nature, et les habitants des mers, et avec en histoire de fond des évènements étrange qui annonce le retour de Lilith, le diable, ainsi que le rôle d'une autre fratrie de triplés (oui, j'aime les triplés, c'est pratique pour avoir toutes les compétences d'un groupe et toujours quelqu'un avec qui discuté ^^') gouvernant eux le grand et saint pays de Rus', dont les pouvoirs réputés divins les rendent capables de donner forme, corps et esprit à tout ce qu'ils imaginent... oui, un sacré bazar mais juré, ça va quelque part ^^' (et aussi, c'est plusieurs histoires distinctes à des moments différents, lié entre elle par l'intrigue du Diable pour certaines donc, ça passe mieux !)
Faudrait que je reprenne à l'occasion pour remettre les idées que j'ai eu entre temps et affiner tout ça vu que bon, ça se sent que c'était une histoire que j'ai écrite au lycée. Michelle Ailleagan est une des personnages, même si elle est assez secondaire mais, elle et sa famille sont de bons scribes alors, c'est comme si c'était elle qui avait tout écrit (et Sacha Seyr - mon nom de plume hors Tumblr, c'est pas du tout mon nom IRL - était celle qui traduisait ses écrits en français)
-enfin, 3ème couverture "Je t'appellerais "Sourire"..." c'est ma première histoire écrite (et finie) sur FE3H ! Et inspiré par ce fanartjuste génial ! Même si dans l'histoire, cette scène n'arrive jamais, c'est juste ce qui m'a donné l'idée d'écrire une histoire où Glenn était le chevalier macabre... ce qui serait bien plus logique en fait. Emile serait autorisé à être plus jeune que Mercedes afin qu'elle soit vraiment une grande soeur qui aurait pu s'occuper de lui, ça aurait fait un ennemi encore plus intime pour Dimitri ainsi que le faerghus four (qui aurait pu être autorisé à plus exister hors soutiens et quelques mentions par-ci par-là de l'exploration ou quand ils ne sont pas recruté) : c'est la personne qu'il aime profondément, qui l'a protégé à Duscur,et il le retrouve quand il est devenu une marionnette à peine vivante de leur ennemi - tout en lui confirmant que ses hallucinations sont bien le fruit de son esprit et pas de vrais fantômes - qu'il doit vaincre afin d'en finir avec la Tragédie et enfin l'enterrer, tout comme ces amis (surtout Ingrid et Félix), notamment en le dépassant alors qu'il a toujours été leur modèle inatteignable, surtout pour son petit frère. Tragique, mais ce serait bien dans le ton d'AM (et encore plus AG [je te regarde très fort pour la mort de Rodrigue !]). Pour compenser, on peut même faire en sorte que si le joueur découvre que le chevalier macabre est Glenn ou fait un paralogue où on a des indices sur son ancienne identité (genre, celui d'Ingrid pour enlever celui qu'elle partage avec Dorothéa), cela sauve Rodrigue de Flèche. Pour les paralogues aussi, on pourrait s'arranger pour que tout le monde en est un dans cette configuration !
Et pour les actions de Glenn, on enlève le côté méchant ultra méchant avec des phrases clichés et le côté "mais il est mignon en aimant les chats-euh !" de Jeritza ! Soit, on part sur un soldat muet, silencieux, qui distribue la mort en silence et sans un mot avec ces animations qui le font ressembler à une marionnette dont on tire les fils, et sa mise à mort est plus une délivrance qu'autre chose car, les agarthans n'utiliseront plus son corps et sa force qu'il utilisait avant pour aider les autres pour faire le mal, où lui-même sourit de soulagement que ce soit fini en revoyant ses proches une dernières fois ; soit on part sur un soldat amnésique qui se bat avec les méchants parce qu'il n'a pas le choix mais, n'éprouve aucun plaisir à faire ce qu'il fait mais, est intrigué par plusieurs de nos élèves, puis il meure en retrouvant la mémoire.
Pour cette histoire, j'étais parti sur cette deuxième option : Glenn était récupéré par Pan à Duscur mais, pour le faire survivre, il l'a recouvert de prothèses mécaniques qui lui permettre de survivre avec un sérum fabriqué avec le pouvoir de Thalès afin que la magie circule dans ces circuits, sérum qu'il doit boire une fois par semaine au début, ce qui l'enchaine à Shambala. Il n'en boit plus, il meure, point. On se concentre plus sa relation avec Pan qui lui aussi finit de développer ses émotions, à les comprendre et à les accepter (d'où le sous-titre), notamment pour son affection pour Glenn à qui il prétend être son oncle pour le manipuler au départ, avant de vraiment le considérer comme son neveu, même si le travail a déjà été commencé sous Loog et ses compagnons (surtout Loog d'ailleurs). Glenn a également quelques flashs et des sensations étranges quand il revoie / revit des choses en lien avec son passé. Le titre vient d'ailleurs de son seul souvenir : le sourire de son petit frère mais, comme il ne se souvient que de cette expression et pas de son possesseur, il l'appelle "Sourire" en attendant de le retrouver.
Il faudrait aussi que je reprenne cette histoire pour refaire tout le premier jet, vu que mes idées ont bien évolué depuis le temps et que j'ai eu d'autres idées en cours de route !
Et je crois que j'ai fait le tour... ah non ! Bon, c'est plus du tout un travail en cours mais, il faut que je trouve l'occasion / la bonne histoire pour réutiliser trois personnages que j'adore : Nissim, Ariel et Esther Malak ! Oui, encore des triplés, je fonctionnais pas mal sur archétypes que je faisais varier à ce moment-là. Ici, c'est la variation de mon groupe de personnage "triplés" sur une version maléfique. Car y a pas à dire, et y a pas d'autres mots pour les désigner, ce sont d'énormes connards ! Ils ont eux-mêmes choisi d'utiliser le mot "ange" en hébreux pour faire leur nom de famille mais, ne vous y fiez pas, c'est de la publicité mensongère ! Ils font partie de mes persos les plus sans morale, toute histoire confondue !Ce sont plus ou moins les dieux du temps et ils peuvent le manipuler à leur guise : la benjamine Esther contrôle le passé, le cadet Ariel le présent et l'ainé Nissim le futur, ce qui leur donne une certaine omniscience mais, ce qu'ils préfèrent, c'est jouer sur les probabilités que certains évènements arrivent en manipulant les mortels pour que l'histoire soit plus amusante. Ils sont donc autant capable d'aider les protagonistes que les antagonistes tant que l'histoire est amusante, tout en leur mettant des bâtons dans les roues pour la corser. Ils étaient donc complètement imprévisibles, ne perdaient jamais leurs moyens, étaient ultra classe et avaient une logique assez pétée et tordue car, tout ce qu'ils voulaient, c'était rire un bon coup en commentant les actions des mortels qui se débattent avec leur vie manipulée par des créatures bien plus puissantes qu'eux (bref, les Malak, c'était Rumpelstilzchen dans Once Upon a Time... celui des deux premières saisons en tout cas, j'ai juste vu celles-là de mémoire et pour les dernières, c'est parti en cacahuètes de ce que j'ai compris donc, pas envie de tout voir)
Oui, les Malak étaient complètement pétés, je les ai créés pour une histoire que je m'étais forcé à faire sur Wattpad car tous mes amis y écrivaient aussi, histoire que je n'aime plus du tout, et quand j'en ai parlé quelques années plus tard à une autre copine hors de ce cercle, elle m'a dit que "oui, y a toujours des maitres du temps pourris dans les premiers histoires qu'on fait" (ou quelque chose du genre)... mais je les aime moi ces trois grands tarés complètement pétés ! Ils sont peut-être pourries ou banaux ou ultra classique ou je ne sais quoi mais, je les aimes quand même ! Surtout que c'est quasi les seuls de mes personnages à assumer être des méchants qui font ce qu'ils veulent car, ils le peuvent et que personne ne peut les en empêcher ! Donc, plus qu'un WIP, ce serait plutôt trouvé l'idée d'une histoire où ils s'insèrent bien et où ils pourraient faire leur JDR grandeur nature en toute tranquillité (ou alors, ils restent l'origine des distorsions temporaires et autres UA dans ma tête ^^')
Pour les tags… je sais pas trop honnêtement, j'ai pas envie de forcer ou exposer les gens donc, c'est la porte ouverte à qui veut bien s'y coller ! :D (même si j'aimerais bien voir des couvertures du genre pour les histoires de blog que je suis, comme recurringwriter dont j'ai lu plusieurs histoires ou emilyliuwho - surtout que j'adore ces dessins ! Ils sont si beaux ! - mais bon, comme je ne les connais pas, je préfère éviter de les tagger).
En espérant que ça vous a plus en tout cas ! Et encore merci de m'avoir tagué Ladyniniane ! :D
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lilias42 · 3 years ago
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Récap pour mieux s'y retrouver
Bon, vu qu'il y a plusieurs projets sur le feu, petit billet pour servir de récapitulatif à tout ça ! Mon tag général pour mon écriture est : "écriture de curieuse"
Pour commencer avec ce que je met le plus à jour, il y a ma réécriture de CF : "Les liens sont éternels"
Je travaille depuis un moment sur une réécriture de CF, au sens où je suis le canon comme je peux mais, en virant tous les aspects que je n'aime pas (genre, le fait qu'Edelgard soit une waifu, gentille, douce, et mignonne pour te faire oublier toutes ses mauvaises actions, on vire ! [même si elle n'est pas décrite de la même manière que dans "bye !"]). J'essaye donc de suivre le canon autant que possible, tout en m'en en éloignant si nécessaire pour que l'histoire se tienne mieux et mettre des trucs qui me plaisent (comme la sorcellerie par exemple, voir la partie d'avant). C'est donc plus à considérer comme une histoire à canon divergent.
Le point de vue est celui de Rodrigue dans la 1ère partie qui est surtout du pré-canon et pendant une grande partie de la phase académique, tout en se concentrant sur sa relation avec Félix que je trouve très intéressante. Cependant, le point de vue peut changer selon les besoins. Après l'ellipse par exemple, on a souvent le point de vue des défenseurs qui font ce qu'ils peuvent pour survivre en sauvant ce qu'ils peuvent, puis celui de l'armée impériale qui écrase tout sur son passage.
Etant donné que c'est une histoire complète, je travaille encore dessus, je ne la posterais en entier sur AO3 que quand je l'aurais fini. Cependant, je poste de temps en temps des chapitres pour savoir si ça tient debout ou non. Je ne les poste pas dans l'ordre également, même si je met toujours le contexte avant la coupe, histoire que vous saviez où vous mettez les pieds.
Ils sont réunis sous le tag "route cf + divergente canon".
L'introduction et les deux premiers chapitres sont ici si vous voulez lire le début sinon, ce sont des scènes dans le désordre avec un petit résumé au début, afin de ne perdre personne.
J'écris aussi sur pas mal d'UA qui ont CF pour base en ce moment. Ils sont regroupés sous le tag "plus ou moins" qui est toujours à côté de "route cf + divergente canon". Il y a pour le moment 2 histoires :
ma voie dorée de l'histoire qui se base sur AM et qui est terminé : "Je ne te laisserais pas te noyer !", partie 1 et partie 2
un divergente canon qui se base sur l'idée que Lambert survit à Duscur et comment l'histoire se déroulerait à partir de ce point : "Tout ce que je veux, c'est te revoir", acte 1, acte 2 (en 2 parties, en reblog), acte 3 (en 2 parties, en reblog), acte 4 (en 2 parties, en reblog), acte 5 (en 2 partie, en reblog), et acte 6 + épilogue (en reblog)
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Ensuite, il y a mon UA "Bye !", regrouper sous ce tag : "UA Bye !".
Il s'agit d'un UA où les Fraldarius ont fait sécession du Royaume pour rejoindre l'Alliance sous les grands-parents de Félix, Guillaume et Aliénor, et les conséquences que cela implique. Mais tout est expliqué dans ces deux billets :
le billet originel où tout à commencer (littéralement même pour moi vu que c'est un de mes premier gros billet Tumblr)
et comment la sécession a eu lieu dans les fait
Ici, on reste sur une histoire de jeu vidéo alors, les personnages modifiés sont décrit dans leurs histoires et je parle également comment cela impacte le jeu. On a donc des idée de soutien, de gameplay, des idées pour l'exploration et les dialogues, ainsi que des redesign de personnage parfois.
On a donc :
Les Fraldarius : Guillaume (et sa tête) (oc) ; Aliénor (oc) ; Rodrigue et son frère jumeau Alix (oc) ; la mère de Félix et l'épouse de Rodrigue, Félicia (oc) ; le paralogue de Félix ;
L'église de Seiros : Byleth et sa famille (même si au final, Jéralt s'est fait éjecté de la famille, Sitri et Byleth méritent mieux) ;
Le Saint-Royaume de Faerghus / les Lions de Saphir : Lambert et son épouse Héléna (oc) ; Sylvain ;
L'Alliance de Leicester / les Cerfs d'Or : Ivy Drake (oc qui permet de sortir de Garreg Mach) (oc)
L'Empire d'Adrestia / les Aigles de Jais :
L'armée de flammes / agarthans / antagoniste en général : Kronya / Monica ;
+ mes abréviations et terme spécifique :
AdJ = Aigles de Jais ______/_____ LdS = Lions de Saphir
CdO = Cerf d'Or _________/______ GM = Garreg Mach
Guerre des Loups / Guerre du Loup = guerre de sécession de la famille Fraldarius vers l'Alliance, menée par Guillaume et Aliénor Fraldarius contre Clovis Blaiddyd
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Et enfin, mon autre série qui porte sur les Onze Braves de l'époque de la Guerre des Héros (car j'adore l'histoire antique et que j'ai donc quelques fanons sur eux). Ils sont réunis sous le tag : "les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)"
- billet originel qui résume l'histoire entière des Braves et de la Guerre des Héros
- Blaiddyd, de l'esclavage au sorcier protecteur de son clan + son apparence
- l'apparence de Goneril, dite Metaheta Gonerile
- L'apparence de Charon, Pyrkaïa, dite Charion (dont un reblog vu que le rendu de sa peau dans le premier billet n'allait pas du tout !)
-en cours de préparation : Gautier, du Brave pacifique réel à la légende du Dévoreur de Cadavres (faut juste que je me replonge dans mes notes vu que ça fait un moment que je les ai en suspend)
- il y a également quelques billets avec des pensées aléatoires sur eux et leur impact actuel sur le monde de Fodlan
+ le billet personnel de chacun des onze Braves quand j'aurais fait des recherches sur eux (notes à moi-même : trouver des livres sur l'Antiquité basque, les peuples scythes, pictes, helvètes... + plus d'info sur les goths et les peuples considérés comme semi-barbares par les grecques comme les Thraces ou les macédoniens)
+ peut-être sur les personnes qui ont reçu leur emblème des Saints si j'ai plus d'idée sur eux que "ils ont existés". Au moins un pour l'ancêtre de Ferdinand car, j'ai quelques brides de début d'histoire pour lui (et par pur favoritisme aussi vu que j'adore Ferdinand !)
PAR CONTRE ! je préfère prévenir tout de suite que les billets sur eux arriveront beaucoup plus au compte goutte que pour l'UA "bye !" et les chapitres de CF. Etant donné que je me base sur des éléments historiques réelles (même s'il y a beaucoup d'interprétation - parfois juste pour combler les trous de ce qu'on sait juste pas - et que certains éléments sont adaptés pour avoir une histoire qui se tient encore selon nos propres codes), les recherches sont plus longues à faire pour ne pas dire de trop grosses idioties, en particulier sur les peuples dits barbares (celtes ou autres) où pas mal d'idée reçues circulent à leur sujet et je ne veux pas les renforcer, même à ma toute petite échelle. J'ai de relativement bonnes bases pour l'histoire romaine, faut que je me rafraichisse la mémoire en histoire grecque car ça fait un bail que j'en ai pas fait et il faut que je creuse plus pour les peuples dits barbares.
J'ai toutes les idées sur les histoires de tout le monde mais, pas forcément le temps (et l'envie) de me replonger dans mes sources mais, vu que je me refuse à dire n'importe quoi sur mes inspirations, on les lira doucement mais surement ! Donc, je vous demande pardon pour vous faire attendre pour ces billets-là.
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Et dernière petite chose :
Et oyez ! Oyez braves gens ! Messire et gentes dames ! Que vous soyez de tout coin de Fodlan ! Chevaliers de Faerghus ! Marchands de Leicester ! Citadins d'Adrestia !
L'écriture de cette histoire commençoit en janvier de l'an de grâce 2021, avant que Three Hopes dit Three Nopes soit annoncé et relâché dans toutes les contrées ! Les histoires déclamées ici n'en prendront pas compte !
Donc, voilà ! Ce sera tout pour 3nopes ! Pour ceux qui l'ont, amusez-vous bien avec en tout cas !
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claudehenrion · 5 years ago
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Dictature ? Vous avez dit ''dictature'' ?
Devant le reproche cent, mille fois fait ces temps derniers que ''la France serait en train de sortir de la forme de démocratie à laquelle nous sommes habitués'', ce qui est indiscutable pour qui ne vit pas séparé du peuple par des cohortes de CRS surarmés et des hurlements de sirènes stridentes (et entouré d'iso-Benalla, le mensonge toujours à portée de main), notre Président-déconnecté a piqué une grosse colère, frappant l'air derrière les micros, en pestant : ''nous ne sommes pas (encore ?) dans une dictature''. Ce qui, bien sûr, n'est pas (encore ! -bis) le sujet !
Il y a peu, dans un ''billet'' qui fêtait ''le numéro 1000'' de ce Blog, j'écrivais : le fait que, seul contre tous, le Président se sente encore dans une vraie démocratie n'engage que lui : c'est une question de “où on place le curseur”'. Il faut donc lui rappeler que, entre ''sortir de la démocratie'' et ''vivre dans une dictature'', il y a... le mince espace qui nous sépare encore de ces deux expressions : la critique qui lui est faite est qu'il conduirait la France vers une sortie de la démocratie afin de mieux y instaurer une dictature, fut-elle ''soft'', et qui est déjà parmi nous. S'il n'a jamais entendu parler de la ''dictature intellectuelle'' qu'a si longtemps exercé la Gauche, pour le plus grand mal de la France... et dont il a pris le relais avec la fougue propre à son âge, il faut vite lui en parler pour qu'il ne meure pas idiot !
Lorsque l'on parle de ''dictature'', les références sont ''1984'' et ''La ferme des animaux'', de George Orwell, sur l'atroce dictature communiste, Mais Orwell y trace également les grandes lignes de ''LA Dictature'' en tant que ''phénomène qui peut renaître de ses cendres'' en employant des moyens divers, mais nombreux, tels que  la diminution des libertés (et, pire encore, de la Liberté), l'appauvrissement de la langue, une redéfinition du mot ''vérité'', la réécriture de l'Histoire (voire sa suppression), la négation des vérités éternelles de la ''Nature'' (rien à voir avec la météorologie-au-jour-le-jour que les cuistres ont rebaptisée ''écologie'' ou ''CO²''), et propager la haine entre les citoyens... En regardant ce qu'est devenue notre pauvre France, je me demande comment on peut éviter de se sentir concerné !
En ce qui me concerne, moi, j'ai en permanence l'impression que mon pays n'est déjà plus tout-à-fait démocratique, entre le ''flicage'' perpétuel des radars sur routes et en ville, les millions d’euros dépensés en matériels sophistiqués qui traquent la moindre infraction au stationnement... le croisement des fichiers fiscaux, médicaux et sociaux (facebook) entre eux et avec tous les autres... les interdictions qui frappent la voiture, la circulation, la nourriture, l'argent, le temps, l'air qu'on respire ou les valeurs morales (confisquées par le ''progressistes'' qui en ont fait une foire aux bestiaux)... avec l'interdiction de ceci et cela, partout, en augmentation exponentielle, et aussi la diminution ininterrompue des libertés individuelles dans tous les domaines (l'Etat-Léviathan ayant sauté sur l'aubaine du réchauffement climatique pour étendre son emprise sur absolument tout ce qui bouge... ou pas !) 
Ou les tripatouillages des résultats des élections (NDLR : Un grand Merci, MM. les Conseillers d'Etat !), la généralisation d'un ''Novlangue'' qui ramène le vocabulaire à des mots sans définition qui obscurcissent des concepts foireux (''Un père, a osé dire le chef --qui a un problème avec ça-- n'est pas forcément de sexe masculin''... DONC, ce n'est pas un père, dont la seule définition connue est : ''Parent de genre masculin d'un enfant. L'équivalent pour désigner un parent de genre féminin est la mère'' ! -CQFD)... la toute-puissance de l'Administration en général et de la Justice en particulier (nous en parlions hier), sans oublier l’affreuse idéologie ''gaucho-bobo-soft-repento-pleurnicho-commémo-islamo-cool-zen-écolo'' qui est enseignée dans nos écoles, avec interdiction de tout désaccord ou de toute critique...
Et je n'ai pas l'impression de rêver, non plus, quand je constate que les médias sont ''aux ordres''... qu'un ''faux réel'' fabriqué devient la vérité officielle (exemple : ''la culture française n’existe pas'', ou : ''le colonialisme français en Algérie est l’équivalent de la Shoah'' --aux chambres à gaz et aux six millions de morts près, tout-de-même !)... que toute pulsion de vie est en voie de désorganisation complète, à travers la confusion sexuelle quasi-obligatoire et des manipulations génétiques, obstétriques et chirurgicales (remboursées, puisque néfastes), le tout étant réputé ''médicalement assisté'' (et offert par une Sec-Soc qui n'a plus un sou pour soigner les vraies maladies de ses nationaux)... sans oublier l'assassinat de ''la Famille'', la seule cellule qui a toujours fonctionné, et celui, légalement accepté, de millions de ''bébés-en-puissance'' désormais appelés ''gamètes'' par une ministre ivre d'admiration devant sa propre nullité... ou aussi la psychiatrisation de toute pensée critique, l'invention d'ennemis fantomatiques (les fake news, les populistes, les conservateurs, les retraités) et la négation des vrais dangers (l'islam, les migrations invasives, le progressisme, la déchristianisation de l’Europe)... ou une relecture mensongère de l'Histoire (une spécialité du macronisme au crépuscule).
La liste est interminable, mais elle semble se sublimer elle-même dans quelques constatations qui font mal : le formatage caricatural de tous les enfants... la mise au pas d'une opposition ramenée a un rôle de ''faire-valoir'' (ex. : Marine lePen est une fasciste, soi-disant ''à tuer''... mais surtout à bichonner en vue du second tour de la ''Présidentielle''!)... le règne du mensonge d'Etat (une spécialité de Castaner, qui a été mis à ce poste pour cette raison), ou le fait de ne gouverner qu'avec des clones (Philippe), des cuistres (Buzyn), des dangers publics (Schiappa) ou des nullités (tous les députés ''En Marche’‘) pour que rien ne vienne ralentir la marche en avant... vers le recul brutal de leurs victimes, ainsi rendues dociles, conformistes et malléables. Il est exact que la France n'est pas (encore) dans l'horreur de ''1984'’. Mais quand on bricole la filiation au profit de la reproduction artificielle, et quand une loi humaine (plutôt inhumaine !) prétend remplacer le principe biogénétique naturel, aussi vieux que l’humanité, par une inversion normative de la procréation sexuée... on peut, on doit se demander qui se fout de la gueule de qui... 
Pour être honnête, il faut dire qu'Emmanuel Macron ne fait que prendre place dans la liste des présidents qui ont contribué à ce triste état des choses depuis quatre décennies, de Mitterrand post-1983 jusqu'à Macron 2020 en passant par Chirac et Hollande (et même Sarkozy, un peu). On retrouve une politique constante, celle de Maastricht et de l'Europe des technocrates... Le ''choix'' (?) qui nous est proposé à chaque ''présidentielle'' n’est en réalité que celui d'un changement d'homme, de style, de tempérament, de caractère ou d’allure, et à la rigueur de ''first lady'', de la délicieuse Carla à l'envahissante Brigitte... mais pas de changement de politique.
Nos présidents appellent ''un changement'' chaque virgule qui devient point virgule, et parlent de ''progrès'' à propos du ''serial killing'' de bébés à naître ou la location des utérus de femmes pauvres. Ce système traite de fasciste quiconque pense que ces régressions sont tout, sauf des ''progrès'', mais ''en même temps'', il encense un Pierre Bergé, ce répugnant ami de Mitterrand qui a voté Chirac, soutenu Delanoë puis Hidalgo et financé Ségolène Royal, avant de déclarer son amour à Macron et qui disait : ''Louer son ventre pour porter les enfants des autres, c’est la même chose que louer ses bras dans une usine ou aux caisses d’un supermarché''.
Dans sa grosse colère contre ceux qui redoutent une ''soft-dictature'' (cf. la loi ''Avia'' !), Macron a jeté : ''Mais allez-y ! Essayez la dictature et vous verrez ! ''… alors que c'est justement pour arrêter ''En Marche'' avant qu'il ne soit trop tard que la France entière est dans la rue, à l'arrêt, sur les ronds-points, en colère, au bord de la violence : elle n'en peut plus de ces ‘’progressistes régressifs’’ qui, si on les laisse faire, nous préparent un effroyable enfer terrestre qu'ils appellent ''paradis''...
H-Cl.
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lilias42 · 3 years ago
Text
Des moments très émouvants toujours en perspective, surtout pour les personnages de durs à cuire car, faut encore plus d'effort pour percer la carapace !
Et ouaip, c'est un peu mon problème avec Byleth : iel n'a pas de personnalité à part de trop grands traits (le plus précis dans ma tête à part son côté stoïque, c'est qu'avec certaines de ses réponses, je l'imagine bien comme un peu troll quand iel s'y met ^^). Mais j'aime bien ta manière de la décrire, ça pourrait coller à son histoire et sa manière d'être dans le jeu ! Et ça lui donne ce qui lui manque : une histoire plus tangible que l'impression "je viens de débarquer dans le monde où j'ai vécu toute ma vie" et une personnalité !
De mon côté, soit je la laisse en arrière plan (toujours la Byleth féminine) comme soutien ou en rejouant certains moments du jeu avec Sothis quand elle est devenue une déesse complète (histoire de s'écrire sa fin dorée perso), soit dans ma réécriture de CF, elle devient littéralement une poupée qui fait tout ce que lui demande Edelgard / Arundel / Hubert, fait des choses horribles en croyant faire le bien, qui rejette ce qu'elle est vraiment - soit une nabatéenne - et qui se fait bien punir à la fin.
"Mais oui, malheureusement on ne va sacrifier l’avatar, puisque sinon comment les joueurs vont-ils se marier avec leur personnage préféré ?" => tendance du jeu à faire tout ce que désire le joueur, même quand c'est incohérent ou supprime des trucs qui aurait pu être bien (Dedue tuer pour permettre la romance avatar / Dimitri car, il a une relation trop forte avec ce dernier, je te regarde très fort), je te hais ! + j'ai juste regardé un seul autre fire emblem quand il n'y avait pas d'avatar mais, si je me souviens bien, il n'y avait pas de problème de jouer de vrai personnage à Tellius avec Ike et Micaiah mais après, c'est peut-être moi qui me souvient mal.
" Hahaha arrête une fois je me suis imaginé mes personnages dans CF/VW c’était déprimant xDDDD " => ah oui, pour des personnes arrivées du royaume, ça risque d'être compliqué XD => "on veut retourner dans notre chronologie où Byleth choisi Dimitri ! Pitié ! Nous laissez pas là !"
Suite de l'histoire de Guillaume et Aliénor mais, dans l'UA “bye !” : comment ils en sont arrivés à quitter le Royaume ! (attention, pavé en approche !)
Dans l'UA “bye !” maintenant car, j'écris un autre pavé pour lui après tout, c'est… oulà… il en a bien bavé…
Bon, tout le monde l'a compris, Clovis est le mauvais roi dont je parlais dans le précédent billet. Au lieu de bien s'occuper de Guillaume, il lui colle un tuteur qui est juste un incompétent complet, et un voleur de caisses publiques. Rappel, le fief des Fraldarius est surement plus riche que la moyenne faerghienne (taille + position géographique) donc, y a moyens de se faire beaucoup d'argent avec les taxes. Il en détourne une grosse partie pour lui et laisse le fief à l'abandon, tout comme Guillaume qui se retrouve quasi tout seul. C'est les habitants de la capitale ducale et les soldats qui le récupèrent et s'occupent de lui avec sa nourrice. Le petit duc est donc élevé avec les enfants des bourgeois (sens médiéval du terme donc, les habitants du bourgs / citadins) et finit par se comporter comme un roturier. Les soldats ayant beaucoup participé à son éducation, il est un excellent militaire, même s'il lui manque de sens tactique au départ (lacune comblée par son passage à Garreg Mach), et comme il a été élevé par et avec le peuple, il connait les problèmes des gens du commun. Il a bien appris à tenir ses comptes et à pu observer de près que le commerce était un atout majeur de Fraldarius car, une famille de grands commerçants s’occupait souvent de lui. Ils ont aussi fait son éducation intellectuelle, ce qui l'empêche d'être trop en retard, même s'il a de grosse lacune dans tout ce qui touche à la culture des élites (ne lui demander pas de danser autre chose que les danses populaires ou de connaitre la manière de se comporter en société, il ne saura pas comment faire et il ne trouve pas ça important).
Plus il grandit, plus il écume de rage en voyant son tuteur Boson gaspillé l'argent public pour lui (et le roi) et son fief laisser à l'abandon. Je l'imagine aussi comme rempli d'eau et de lac, ce qui fait que les terres ont besoin d'être drainé pour être cultivé correctement. Y a plus le budget car, c'est partie dans les poches de Boson et de Clovis. Il essaye de demander de l'aide à Clovis mais, ce dernier s'en fiche et lui dit qu'il ne doit pas penser à son fief mais, juste à servir le roi car, les Fraldarius sont leurs chiens et qu'un chien obéit à son maitre. Bizarrement, ça ne lui fait pas plaisir et alimente encore plus sa rage.
A quatorze ans, on l'envoie à Garreg Mach en espérant que ça le disciplinera un peu et le rendra plus docile + on se rend compte qu'il faudrait lui faire son éducation de noble car, l'adolescent se comporte comme un soldat, jure comme eux, réclame les comptes à tout le monde comme un boutiquier qu'on tente de ne pas payer et est de plus en plus vindicatif et rebelle envers le roi. Il l'accuse de plus en plus ouvertement d'être corrompu (ce qui est le cas) et de n'en avoir rien à foutre de son peuple (ce qui est le cas aussi) par exemple. La seule chose qu'il supporte à la capitale, c'est Ludovic dont il s'occupe comme un grand frère (habitué à aider les parents avec les petits + faut bien une influence positive à ce gosse). Il y va avec Aliénor, où il apprend à vraiment la connaitre et à construire leur tandem de travail. Ils ne sont pas vraiment proche des autres lions de saphir qui ne le trouve pas assez chevaleresque, surtout que c'est les benjamins de la classe et qu'ils ont du tempérament. Par contre, le couple s'entend très bien avec les cerfs d'or (manière d'être plus proche), notamment avec Oswald Von Riegan, futur grand-duc, et la future matriarche des Daphnel, Justine (la mère de Judith dans cet UA). Cette dernière a toujours la sécession de la branche Galatéa de la famille et le “vol” (de son point de vue) de Liun en travers de la gorge, et Oswald est assez ambitieux, tout en ayant les pensées assez libres. Etant donné leur parcours, Rhéa (alors archevêque Clémence VIII) fait en sorte qu'ils suivent les cours dont il a vraiment besoin : la stratégie, les cours d'histoire de Fodlan pour mieux connaitre le territoire, la diplomatie et l'économie. Ils s'entrainent, comme tout le monde, mais ils sont le plus souvent en train de travailler sur des aspects plus… concrets du travail pour tenir un fief. Leur passage à Garreg Mach leur sert surtout à compléter leur formation et à tisser des alliances avec divers partie de Leicester (relation commerciale importante). Le couple trouve sa manière de s'organiser très intéressante et l'étudie plus en détail à l'occasion.
Guillaume en ressort à quinze ans comme un fantassin maniant l'épée et l'arc, ainsi qu'avec de très bonnes bases en magie, même s'il évite de les montrer pour garder un coup d'avance. Il est cependant faible à la lance et au corps à corps. Il est bon cavalier mais, pas en situation de combat, il préfère être à pied (surtout qu'Aegis est un bouclier de piéton). Il est donc… tout sauf un chevalier, ce qui lui cause des soucis avec les autres grandes familles (coucou Gautier + Galatéa qui essaye de se placer, voire de grignoter un peu de leurs terres fertiles).
De son côté, Aliénor est une magicienne complète, raison + foi, avec une excellente maitrise de la stratégie, même étrangère, et de la tactique. Pour les armes blanches, c'est quand même en partie une Dominic, elle manie plutôt bien la hache, ainsi que l'épée.
Premier geste de Guillaume en tant que duc est de prendre Aegis et l'épée de Moralta pour bien marqué son statut d'héritier de la famille Fraldarius et de descendant en droite ligne du Brave Lucius Fraldarius Pertinax, (au sens “l'Obstiné, le Tenace” et “l'Assidu” du mot latin), pour ensuite aller attraper Boson par la nuque, le tirer loin de ses coffres, puis de le sortir à coup de pied de chez lui, s'émancipant de lui et donc du roi. Il le laisse à la foule qui le lynche pratiquement. Guillaume est chez lui, et il a bien l'attention de régner en duc qui s'occupe de ses sujets ! Donc, première étape, le débarrasser d'un parasite pareil ! Il l'attaque aussi par la voie de la justice ordinaire - qui relève donc du droit local et est indépendante de celle du roi - pour spoliation et détournement de son héritage. Evidemment, le juge étant lui aussi un fraldarien, qui a aussi vu ses impôts augmentés et la situation se dégrader à cause de Boson (le combo disette + insalubrité et donc épidémie + brigandage à cause des deux précédentes), Guillaume gagne le procès et son tuteur est condamné à verser des dommages et intérêts très importants. Boson essaye de faire appel à la justice royale mais, Clovis ne fait pas attention à lui. Guillaume et Aliénor sont assez malins pour savoir qu'ils n'ont pas intérêts à attaquer le roi, même si ce n’est pas l'envie qui leur manque.
Ensuite, prochaine étape pour contrôler leur fief quasi en ruine : rassembler ses vassaux et ses intendants pour faire le point sur la situation et planifier la marche à suivre (même au Moyen-Age, on n'a pas encore de notion d'anticipation, suffit de voir leur notion inexistante de l'urbanisme). Le couple fraichement marié prend donc la route pour réunir tout le monde d'eux-mêmes, avec juste leur monture et quelques personnes de confiance. Aliénor est en tout début de grossesse mais, elle insiste pour suivre afin d'être la personne qui parle aux époux (afin de les convaincre de faire pression sur leur conjoint-e pour suivre Guillaume). Le rythme du voyage et son jeune âge (max seize ans) provoque sa première fausse couche. Ils sont très tristes mais, ils n'ont pas le temps de pleurer et continue de restaurer le territoire avec encore plus d'énergie.
Il leur faut sept ans pour que Fraldarius se relève de la “gouvernance” de Boson. Pendant tout ce temps, Guillaume essaye de faire entendre raison à Clovis mais, il ne l'écoute pas, pas plus que sa belle-famille qui tente de parler en son nom (plus âge donc, il pense qu'il sera plus attentif à ce qu'ils disent). Une bonne partie des autres seigneurs suivent Clovis, ce qui isole encore plus le couple, surtout avec un écart d'âge pareil. Il s'entend toujours bien avec le jeune Ludovic par contre, le petit prince l'admirant beaucoup pour tout ce qu'il fait pour son fief.
Au bout de quatre ans, en voyant que les voies normales ne fonctionnent pas et que Clovis n'écoute personne, Guillaume et Aliénor réactivent leur réseau de connaissance en Leicester, notamment avec Oswald et Justine qui gèrent à présent les affaires de leur famille. Au départ, c'était pour avoir des alliés de poids puis, alors que leur relation avec Clovis qui empire avec l'âge continue à se dégrader, l'idée de faire sécession et de rejoindre l'Alliance est sur la table. Les deux acceptent de les aider :
…… -> pour Oswald, c'est une occasion en or d'affaiblir un voisin qui pourrait vouloir “reconstituer” son royaume en “récupérant” l'Alliance. Cela réduirait aussi les taxes des Fraldarius sur les produits leicestiens, ce qui arrangent leurs affaires.
…… -> pour Justine, elle voudrait récupérer la moitié de son fief qui est maintenant aux mains des Galatéa et Liun, afin de rappeler à l'autre moitié de la famille qui est la branche ainée. Etant donné que pour se rattacher à l'Alliance et sécuriser leur frontière sud, les Fraldarius vont devoir gober le petit comté, l'occasion a fait le larron.
Avant de mettre cette idée complètement folle en place, Guillaume et Aliénor vont voir leur peuple pour leur demander leur avis : soit ils veulent rejoindre l'Alliance et ils le feront, SOIT ils veulent rester dans le Royaume et si tel est leur désir, ils s'inclineront. Ils veulent même laisser la direction du fief à quelqu'un qui aurait plus leur confiance si nécessaire. Cependant, étant donné que personne n'a oublié le passage de Boson et que tout le monde craint que ça recommence à la prochaine tutelle (terres inondées et pas les moyens de les drainer, équipements banaux hors d'usage ou alors, les taxes pour les utiliser ont explosé [et évidemment, les équivalents domestiques sont soigneusement cassés par ses sous-fifres], les mauvaises récoltes, les disettes, la maladie, le brigandage qui en découle…), la proposition reçoit l'approbation générale dans tout le fief. Tout le duché se prépare donc à la sécession et à la guerre. Les dispositifs défensifs sont renforcés, des gardes et des milices formés, des stocks plus importants sont constitués dans toutes les villes pour tenir des sièges longs.
Même si c'est fait dans la plus grande discrétion, Clovis perçoit bien qu'il y a des mouvements étranges du côté de Fraldarius et que - normalement - s'il était un souverain compétent, il s'inquiéterait et enverrait des agents à lui vérifier ce qui se passe. Cependant, il n'en a pas grand-chose à cirer comme du reste, et se dit qu'un “chien” de Fraldarius ne trahirait jamais Faerghus et les Blaiddyd.
Erreur fatale.
A vingt-deux ans, le duc et la duchesse de Fraldarius proclame leur sécession de Faerghus et leur rattachement à l'Alliance. Il chasse tous les agents du roi et les remplace par des hommes à eux. Les fraldariens détruisent les symboles de la famille royale et les remplacent par le loup et l'emblème de la famille ducale, ainsi que par des boucliers et des épées, parfois qui tue un lion, histoire de bien frapper sur le plan symbolique.
Galatéa est le premier à réagir (il est plus petit et n'a pas la frontière de Sreng à surveiller) mais, ils se font littéralement défoncer par une attaque conjointe des Fraldarius et des Daphnel mené par Justine. La famille comtale est chassée de ses terres qui retournent sous l'autorité de la branche ainée, qui a aussi récupérer Liun. Ils n’ont pas l’emblème pour la manier mais, pas question de laisser une Relique aussi puissante à l’ennemi !
Charon pourrait intervenir, on leur demande d’intervenir mais, ils se contentent de dire qu’ils ne peuvent pas se mêler à tout ça car, ils n’ont pas les moyens… et c’est un excellent moyen de taper sur le système de Clovis qu’ils ne peuvent pas encadrer non plus mais, pas au point d’en profiter pour rentrer aussi dans l’Alliance, ils n’ont de toute façon pas les épaules assez solides pour ça. => après la guerre, Charon sera une des rares grandes familles faerghienne à ne pas trop méprisé Fraldarius et à garder des relations relativement cordiales avec eux à cause de ça
Gautier se mobilise assez vite et divise ses troupes en deux : une partie reste à la frontière, et l'autre va attaquer les Fraldarius sur leur position au nord. Le margrave pense pouvoir profiter du temps où Guillaume va devoir rester au sud pour prendre en main Galatéa. Il mobilise donc son armée (surtout des cavaliers) qui est très mobile pour faire une campagne de terre brûlées au nord. Sauf que d'un : les récoltes sont déjà bien rentrés à l'intérieur des forteresses avec les paysans. Et de deux, ils ne s'attendaient pas à tomber sur Aliénor qui s'occupe de gérer le nord et les entraine dans une guerre de siège. Elle sait parfaitement que l'armée de Gautier est faite pour repousser des invasions, c'est une armée quasiment imbattable quand elle est en mouvement et s'ils les combattent directement, leurs formations de piétons (le gros de leur armée) va se faire exploser. Elle les entraine donc dans une guerre de siège avec ses hommes qui les attaquent sur leurs arrières et s'en prennent à l'intendance + ravitaillement pour les épuiser. Et autant les Gautier sont d'excellents gardes-frontières, autant pour prendre des villes fortifiées, ils sont nuls. Ils manquent tout simplement de connaissances techniques pour construire des machines de sièges. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est tenté d'étouffer les villes en tenant des sièges très longs, sauf que pour une ville assiégée, t'en a trois autres qui ne le sont pas. Ils tentent de faire appel à des renforts d'Itha mais, bizarrement, le marquisat réponds “nous ne pouvons pas venir vous aider”. Ils ont parié sur le fait que Fraldarius vont réussir leur coup et ne veulent pas s'en faire des ennemis.
Etant donné qu'ils sont têtus, Aliénor décide de leur tendre un piège. Ayant fait une autre fausse couche peu de temps auparavant, elle fait courir la rumeur qu'elle s'en remet très mal et qu'elle est alitée dans la forteresse principale du nord, le château de Crèvecoeur. Elle paye aussi des gens pour colporter le mensonge et faire croire que cette ville, à cause de l'état de la duchesse quasi mourante, grouille de traitre qui ont peur de se faire anéantir par le margrave et si - par hasard - l'armée de Gautier se trouvait à leurs portes, ils les ouvriraient pour être épargnés. Elle fait également circuler l'information que la moitié de l'armée de Gautier guerroie loin de la frontière… dans les ports par exemple… ports où de nombreux marchands srengs sont… marchands srengs avec qui elle et Guillaume discutent souvent pour assurer qu'ils font du commerce sans rien piller au passage (sreng codé comme des scandinaves / “viking” [sens historique donc, tout ceux qui sortent de leur village pour en premier lieu commercer, et piller s'ils tombent sur un endroit où ils peuvent le faire facilement])… les informations vont tellement vite de nos jours avec les lettres et l'imprimerie, on ne sait plus dans quelles oreilles ça tombe, je vous jure !
Mis au courant de ses rumeurs, le margrave tombe dans le panneau, mobilise une plus grande partie de son armée (1/3 sur la frontière maintenant, 2/3 à Fraldarius) et va faire le siège de Crèvecoeur. Comme prévu par les rumeurs, au bout de trois jours de sièges, la porte s'ouvre et les assiégeants foncent à l'intérieur. Par contre, ceux en première et en deuxième ligne trouvent cela étrange que la plupart des ruelles assez larges pour faire passer des cavaliers soient bouchés par des barricades mais, pas le temps de s'en préoccuper. Il fonce droit vers le donjon de la ville pour tenter de capturer Aliénor et s'en servir comme monnaie d'échange à la soumission de Guillaume. Ils foncent donc vers le centre de la ville mais, quand ils arrivent à la place centrale, ils tombent pile dans le piège qu'elle leur a tendu : elle a fait élevé de très grands murs entres les maisons qui ont également vu leurs fenêtres et leurs portes bouchées, histoire qu'on ne puisse plus rentré du côté place. Et dans les étages, il y a juste des archers, des magiciens et toutes personnes avec des armes de jets qui les attendent de pied ferme. Ils n'ont pas le temps de crier que c'est un piège : ils se font pousser par les autres lignes qui sont entrainés par leur élan + dès qu'une bonne partie de leurs troupes sont rentrées dans la ville, un coup de cor résonne pour faire tomber la deuxième herse (en métal) et les empêcher de s'enfuir. Les renforts aériens sont inutiles faces aux outils défensifs de la forteresse et ses archers. Le margrave a à peine le temps d'être évacué par un sort Téléportation avant qu'Aliénor n'ordonne l'assaut. C'est un carnage du côté Gautier dont une bonne partie des forces est soit décimer, soit à demander à se rendre en se voyant piéger. Avec ceci, le margrave doit rentrer en quatrième vitesse dans sa marche pour contrer une tentative d'invasion Sreng (qui ne s'arrête pas en hiver car, ils savent se battre avec des températures extrêmes), le tout avec une armée amputée d'une bonne partie de ses effectifs. Itha ne bouge toujours pas, à part pour aider à stopper l'invasion sreng (histoire que le margrave leur soit redevable).
Victoire totale d'Aliénor au nord et frontière sécurisée pour le moment. Elle récupère aussi les excellents chevaux de Gautier pour leur armée.
+ c'est à ce moment qu'il gagne leur sunom de “Loup” mais, dans cette version de l'histoire, c'est tout sauf un compliment : c'est l'animal qui attend le soir pour attaquer dans l'ombre en bande, lâche et qui mange les autres, cruels, et usant de tactiques déloyales. La réaction du couple ducal : “meh, on a déjà un loup comme armoirie avec notre emblème et le loup, ça défend son territoire et sa meute à tout prix donc, merci du compliment”.
Pour les prisonniers de guerre, le couple a décidé de les envoyer sur la façade maritime, éloigné des combats. Ils travaillent dans les champs et dans les ports, on a besoin de main d'œuvre à là-bas. Par contre, ils font très attention à bien les traiter : ils ne les exploitent pas outre mesure, et s'assure que les prisonniers soient logés, nourris et blanchis. Ceux qui ont un comportement exemplaire ont même le droit de se balader en ville, même s'ils ont toujours une chaine de fer au pied pour éviter de s'enfuir. Le but de la manoeuvre est simple : éviter d'avoir des problèmes avec eux + c'est pas humain de maltraiter des gars qui ont juste signé pour manger le soir ou qui ont été recruté par leur seigneur pour mener bataille + en les traitant bien, cela améliore leur image, surtout qu'en parlant avec les habitants de Fraldarius, les soldats ennemis entendent surtout des compliments au sujet du couple ducal (ils font ça pour nous, ça nous évitera un autre Boson, le roi a failli nous étouffer de taxe, plus de moyen pour drainer les champs et repousser les épidémies…). Y a des critiques, bien sûr, mais c'est pas au même niveau que “le roi est un je-m'en-foutiste de première et tout le royaume le sait, vivement qu'il crève”. Cela améliore donc leur réputation et quand Guillaume et Aliénor libèrent les soldats à la fin de la guerre, ils vont tout simplement parler d'eux comme des personnes dures (suffit de voir le piège d'Aliénor) mais, qui traitent bien leurs gens. Certains vont même venir s'installer à Fraldarius avec leur famille une fois la paix revenue.
En parlant de prisonniers, lors d'une bataille en début d'automne (donc pile avant le cessez-le-feu de la morte-saison), les hommes de Guillaume finisse par lui ramener un drôle de prisonnier : Ludovic ! Clovis l'a emmené malgré ses treize, quatorze ans pour lui montrer comment était un champ de bataille + lui faire comprendre qu'il était plus fort et dans son droit. Le duc doit avouer qu'il ne s'y attendait pas à celle-là. Au moins, il a un prisonnier de poids mais, fidèle à lui-même, Clovis s'en fiche un peu (il a d'autres enfants, dont un autre avec un emblème) et il va falloir attendre que d'autres grands seigneurs interviennent d'eux-mêmes pour tenter de récupérer le prince héritier (l'autre avec emblème est encore un nourrisson de quelques mois).
Ludovic passe donc toute la morte-saison, puis la belle saison, puis une autre morte-saison avec le couple ducal, et même s'il leur en veut au départ (c'est de bonne guerre), au fur et à mesure et à force de discuter avec eux, il arrive à comprendre qu'ils ont aussi leurs raisons (“un grand seigneur qui fait sécession pour protéger son peuple, c'est totalement une première dans l'histoire du Royaume, n'est-ce pas Sieur le descendant de Loog ?”). Le couple fait attention à s'occuper de lui correctement avec l'angle de la manipulation (ça reste Guillaume et Aliénor qui veulent juste arriver à réussir leur coup), mais aussi car ils se rendent compte que le gamin est très en retard sur tout ce qu'ils devraient savoir donc, ils lui font étudier l'économie (chose qu'ils devraient connaitre car, les Fraldarius sont en train de les étouffer de cette manière en bloquant l'arrivée du blé de Leicester et d'Almyra qu'ils gardent pour eux), et la gestion du domaine royal entre autres choses, histoire que ceux qui ne peuvent pas simplement partir du Royaume ne se retrouvent pas avec un deuxième incompétent complet en deux générations de roi.
Quand finalement, après qu'une autre série de victoire côté indépendantiste finisse par faire reculer l'armée royal, avec Sreng d'un côté que Gautier a beaucoup de mal à gérer avec son armée diminué, Albinéa de l'autre qui regarde avec de plus en plus d'envie leur côte et Adrestia en plus qui voudrait bien convoler avec la Madone d'Argent + on commence vraiment à manquer de blé (Tailtean pas suffisante et surtout que les Bergliez, pas idiots - pas trop - ont légèrement augmenté le prix de celui de Merceus), les conseillers de Clovis finissent par mettre le vieux roi un peu sur la touche et par demander la paix. Guillaume et Aliénor acceptent de leur rendre leur prince et de signer l'armistice à condition que :
- Faerghus abandonne toute revendication sur Fraldarius
- qu'ils acceptent de les voir entrer dans l'Alliance
- des taxes en moins sur les produits fraldariens qui passent en Faerghus
- un taux de taxes légèrement plus élevés pour les produits faerghiens qui arrivent à Fraldarius (même si ça reste très raisonnable, c'est surtout de l'ordre du symbolique sur ce point)
- ils converseront d'égal à égal dans les échanges diplomatiques
- la diplomatie de Fraldarius - notamment au sujet des différents rois Sreng - se fait de manière totalement indépendante de celle de Faerghus
- pour tout ce qui touche à l'église occidental, ils sont également libres d'en faire ce qu'ils veulent dans leur fief, ils doivent juste s'en référer à l'archevêque et l'Eglise centrale
- d'autres mesures plus ou moins symboliques, d'ordre politiques, commerciales, religieuses…
L'année de leur vingt-six ans, ils peuvent enfin rentrer dans l'Alliance de manière totale. Ils rendent Ludovic à son père et son pays mais, le petit prince n'oublie pas l'année et demie qu'il a passé avec eux et ne sera pas un problème. Les Fraldarius avaient de bonnes raisons de se révolter contre son père et de faire sécession (il comprendra encore mieux quand il accédera au trône, vu que les premières années de son règne, Ludovic les passe à réparer TOUTES les erreurs de Clovis). C'est d'ailleurs grâce à ces expériences qu'il sera un très bon roi une fois adulte et couronné Ludovic III. Les Fraldarius ne sont pas à la Table Ronde à cause de leur entrée récente dans l'Alliance mais, ça ne les dérange pas, ça leur permet d'avoir tout le temps nécessaire pour s'occuper de leur fief, surtout qu'Aliénor est de nouveau enceinte (post-fête de la fin de la guerre).
Une bonne partie de leurs ennemis tentent de les calomnier et même de parier que, comme un châtiment de la Déesse pour leur trahison, elle fera à nouveau une fausse couche et y restera cette fois. Sauf que presque comme pour faire un immense doigt d'honneur à tout le monde et dire “ils ont eu de bonne raison pour se tirer !”, Aliénor accouche le jour même de la signature du traité de paix, ça se passe plutôt bien et ne donne naissance pas à un héritier à emblème, mais deux héritiers à emblème vu qu'elle accouche de vrais jumeaux. Bon, là, c'est bon, tout le monde a compris que la Déesse les soutient (c'est vu comme ça en tout cas et le couple ducal encourage cette vision des choses). Les louveteaux sont appelés Rodrigue pour le premier-né, et Alix pour le deuxième-né, comme la précédente duchesse et son consort en leur honneur.
Autre point de détail, pour se distinguer de Faerghus dans leur nom mais, sans abandonner le système des trois noms auquel Guillaume tient (le nom donné par le 1er parent, le nom donné par le 2ème parent, le nom de famille), il décide de transformer le deuxième prénom en une sorte de patronyme : c'est le prénom du parent qui n'a pas donné son nom de famille (ça donnerait pour Guillaume [en français] : Guillaume, fils de Rodrigue, Fraldarius ; pour Rodrigue et Alix : Rodrigue / Alix, fils d'Aliénor, Fraldarius ; et pour Glenn et Félix : Glenn / Félix, fils de Félicia, Fraldarius). Cela leur attire des quolibets car, c'est une manière assez populaire de se désigner. Il y a encore des coins où les gens n'ont pas de nom de famille mais, un surnom qui sert à les désigner comme membre d'une même famille (typiquement, les Normand pour ceux qui vivent le plus au nord du village) ou par le nom de leur père. Réaction de Guillaume : “qu'est-ce que j'en ai à cirer ? Au moins, ça vous rappelle bien qu'on est là pour servir notre peuple et pas l'inverse ! En plus, j'ai vécu la moitié de ma vie avec le peuple, c'est pas ça qui va me déranger”.
Coté réaction :
- Alliance : la plupart des alliés sont ravis (mise à par Gloucester qui les jalousent d'avoir réussi là où ils échouent : arriver au bout de leur ambition), surtout que ça va leur faciliter le commerce avec eux
- Adrestia : plutôt ravi de voir leur rival affaibli, même si l'Empereur en place ne veut pas les attaquer, ils se contentent de son empire (c'est à partir d'Ionius qu'ils voudront - en choeur - tenter de conquérir le monde Fodlan !)
- Faerghus : pas de surprise, c'est les traitres et maintenant, y a plusieurs familles qui tentent de prendre la place historique des Fraldarius (avec plus ou moins de succès). Les Galatéa ont récupéré un fief sans héritier et les haïssent ; les Gautier aussi pour la défaite qu'ils leur ont infligée mais, ils sont obligé de négocier avec eux à propos de Sreng ; les Dominic les méprisent et a renié sa branche cadette, qui va rejoindre Aliénor en Fraldarius (“ça nous fait des érudits en plus chez nous !”) ; les Charon s'entendent discrètement avec eux ; Itha essaye de se faire bien voir du duc et de la duchesse ; Gaspard et Rowe essayent de se placer auprès du roi ; Kleiman n’est pas encore dans les affaires
- Eglise : reste neutre et d'intermédiaire si besoin. Rhéa elle-même n'aime pas les combats mais, elle voie d'où ils sortent, c'est pas une première alors, elle essaye surtout de protéger les civils (ce que Guillaume fait aussi alors, ils vont s'entendre).
- les différentes royaumes de Sreng (conversation répété roi par roi avec des nuances) : on peut commercer ? - Oui à condition que vous ne pilliez pas. - On a moins de taxes alors ? - ça nous va. - Marché conclut ! On va s'entendre vous et nous !
- Les serpents des ténèbres : ils ont tenté de proposer leur service à Guillaume et Aliénor mais, ils se sont méfiés et ont refusé. Ils auraient pu les proposer à Clovis (il n'aurait surement pas dit non) mais très honnêtement, je pense qu'ils sont ravis de voir un ensemble relativement stable comme le royaume s'affaiblir et voir l'Alliance (plutôt chaotique, on ne va pas se mentir) s'agrandir. Alors, ils observent en se frottant les mains.
Pour Fraldarius, Guillaume et Aliénor s'attaquent en premier lieu aux deux premières demandes de leurs sujets : l'amélioration du système de santé (zone avec beaucoup d'eau = marécage = insalubrité = épidémie !) et d'éducation. Ils mettent en place un système de drainage avec des taxes qui ne servent qu'à financer ce drainage des sols, afin d'éviter d'avoir à nouveau des champs inondés comme sous Boson. Pour l'éducation, c'est également dans leur intérêt : un gars formé, c'est gars à qui on peut faire faire des choses plus compliqués. Des écoles sont donc installées dans tous le fief et les enseignants sont pris en charge par les ducs.
Petite provocation de leur part quand ils peuvent se le permettre : Aliénor aimerait que leur duché devienne un centre intellectuel (ça fait toujours bien comme réputation [+ inspirer des petits royaumes d'Italie de la Renaissance]) mais, y a juste l'école royale de sorcellerie pas loin. Elle décide donc de faire construire une abbaye dont la mission est d'éduquer les membres de la petite noblesse comme elle, en particulier les filles pour qu'elles aient un bon mariage, et les garçons y passent aussi car, on y enseigne comment être un bon administrateur à tous (toute ressemblance avec une certaine fondation de l'Aliénor d'Aquitaine réelle n’est pas totalement fortuite). Les frais sont moins onéreux qu'à Garreg Mach donc, plus de personne peuvent y accéder et comme ce n'est pas une école de sorcellerie, ni une académie militaire, ils ne marchent pas sur les plates-bandes des autres MAIS, ça diffuse tout de même leur influence.
Voilà pour le contexte de l'UA Bye !
Ajout : ça commence sur un truc - hélas - assez banal (des problèmes de tutelle, y en a 13 à la douzaine dans les tribunaux à l'époque) mais, amplifiez par le fait que le mauvais tuteur doit non seulement s'occuper d'un enfant MAIS, aussi d'un fief très important, et donc de tous ce qui va avec. C'est au duc de gérer le drainage des sols car, même s'il a surement des vassaux, son domaine personnel est surement assez grand et c'est le seul qui a les moyens de le faire car, il faut des ingénieurs et les installations de drainage coute cher. Il y a également toutes les installations banales (au sens “qui relève du ban” et donc, les moulins, les pressoirs…) qui doivent être entretenus et c'est de la responsabilité du seigneur. Donc, dès que le seigneur / le tuteur n'en a rien à cirer de vous (et en général, il en a quelque chose à faire car, vous êtes sa source de revenus + dans Fe3h, c'est dans la culture de Faerghus de protéger le plus faible), bein y a un peu tous les roturiers qui sont dans la panade car, ils ne peuvent même plus faire de farine, y a plus de moulin ! Il y a bien des moulins à main qui existe mais, logiquement, si le gars est pas trop idiot, il ne vous les laisse pas pour vous forcer à passer par les installations banales. Et donc, effet domino, un problème entraine un autre, puis un autre, puis un autre… et ça finit en semi-catastrophe qu'on doit réparer en plusieurs années.
En tout cas, j'espère que c'est pas trop maladroit et que cela se tient (et que c'est pas trop ennuyeux avec le passage sur Aliénor Vs Gautier, je voulais mettre en valeur ses talents militaires + ni que son utilisation de sa fausse couche pour tromper l'ennemi n'est pas trop sexiste [je devrais peut-être le remplacer par une maladie quelconque] + les détails diplomatiques). J'adore les histoires avec des détails de lore qui ne sont pas expliqués ou forcément utiles (typiquement, pas mal de détail de tradition dans les jeux pokémon) donc, j'en met souvent de partout pour m'amuser et faire des références à l'histoire réelle, notamment avec le coup des noms qui changent au passage dans l'Alliance.
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