#quelques pas de danse
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Quelques pas de danse ... đ
Una giornata particolare đŹ d'Ettore Scola avec Marcello Mastroianni et Sophia Loren
đ Bel aprĂšs-midi
#short video#marcello mastroianni#sophia loren#dance#quelques pas de danse#ettore scola#clip movie#culte#cinéma#italie#une journée particuliÚre#funny video#bel aprÚs-midi#fidjie fidjie
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Pendant que le café se prépare... Esquissez quelques pas de danse au rythme de votre musique préférée pour commencer la journée de bon pied, dans la joie et la bonne humeur. Bon lundi chers amis
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On commence le week-end sur quelques pas de danse, l'amour en son cĆur et le bonheur toujours ! Aimez et laissez-vous aimer, la vie n'en sera que plus belle....
Viva la vie, vive l'amour ! đ
#au-jardin-de-mon-coeur âïž
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Nat Rodgers #2
Pour ton propre bien, j'espÚre que tu as apporté à manger
Peut-ĂȘtre que quelques points de suture rĂšgleront ton attitude
Si ça ne te plaßt pas, fais caca dessus
Si ça ne te tue pas, mange-le
Danse comme si tu essayais de tuer un homme
Source: Nat Rodgers
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
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Suite de notre soirĂ©e dans lâanse de Paulliles...
Avec Bob, nous avons prestement rejoint les filles déjà installées comme chez elles sur la mini piste de danse du club voisin, et visiblement déjà attirant tous les regards et attentions.
Je ne dansais pas souvent, prĂ©fĂ©rant regarder (un parfum de Candaulisme dans mon attitude(?) et aimait rĂ©ellement voir Ana surtout lorsquâelle pouvait trouver un beau et bon danseur avec qui la magie du rythme pouvait opĂ©rer...Jâaimais les admirer. Je nâĂ©tais vraiment pas bon danseur et ne voulait pas priver Ana de ses plaisirs, de son plaisir...Elle aimait danser jusquâau bout de la nuit dĂšs quâelle le pouvait...Moi, jâĂ©tais heureux, un verre Ă la main, Ă les regarder et admirer...Aucune jalousie...Que du bonheur...Oui, il mâapparaissait alors un indĂ©niable parallĂ©lisme de forme entre le Candaulisme et la danse...
Laisser sa partenaire choisir son cavalier... ; Â
La laisser ĂȘtre dirigĂ©e... ;
La laisser sâendiabler, aller au bout de son souffle, faire corps avec son partenaire, ĂȘtre enlacĂ©e, serrĂ©e par lui, ĂȘtre touchĂ©e, ...Bref oui beaucoup de similitudes me semblait-il en cet instant mĂȘme.
Ana virevoltait et captait déjà tous les regards, assurément les envies ...
Pour lâinstant elle dansait tout Ă tour quelques salsa et autre Mango endiablĂ©s de maniĂšre lascive avec tour Ă tour Clara et Laura, puis la soirĂ©e avançant et lâespace autour dâelles se resserrant, Ă trois...
Bob mâaccompagna au dĂ©but en partageant un verre au bar mais je me retrouvais seul rapidement car une de ses connaissances fĂ©minines de la plage et du jour lâavait invitĂ© Ă faire quelques pas sur un rythme et une musique tube de lâĂ©tĂ©...
Moi je me régalais réellement de voir Ana et nos nouvelles amies chalouper et onduler de leurs corps sublimes...
Je nâĂ©tais pas le seul dâailleurs...
De nombreux aficionados sâaventuraient au plus prĂšs dâelles...
Jâapercevais parfois, ce qui me faisait rire et mĂȘme mâenchantait, quelques mains baladeuses taquinant les trois belles qui sâĂ©taient maintenant tellement rapprochĂ©es quâon aurait pu croire quâelles ne faisaient quâune...
NĂ©anmoins Ă un moment, un des garçons prĂ©sents prĂšs des filles, rĂ©ussit Ă agripper Ana et Ă lâextraire du cocon des bras de Clara et de Laura qui continuĂšrent Ă danser tout en sâenlaçant tendrement et sensuellement...
Elles osĂšrent mĂȘme un baiser intense qui loin de calmer les ardeurs des garçons dansant prĂšs dâelles, les virent littĂ©ralement ĂȘtre phagocytĂ©es par cinq ou six danseurs qui les encerclaient...
Elles furent ainsi acculĂ©es contre un mur et un peu isolĂ©es par le noir du bord de piste contrastant avec lâintensitĂ© des lumiĂšres festives Ă©clairant le centre...
Ana dansait maintenant un peu Ă lâĂ©cart et sur la piste avec son cavalier, Ă©lĂ©gant et visiblement douĂ© pour la danse...
Ils étaient réellement beaux...
Je souriais dĂšs que je pouvais Ă Ana et elle me rendait ce sourire...
Manifestement elle prenait plaisir Ă danser avec ce jeune homme et Ă mâoffrir, elle savait que jâapprĂ©ciais, le spectacle de leurs corps enlacĂ©s et Ă©nivrĂ©s de musique.
A un moment, elle vint prĂšs de moi pour se rafraĂźchir et me prĂ©senter Ă son danseur du soir : « Daniel..., mon compagnon, mon chĂ©ri. Laurent, mon...mon partenaire de danse...Il danse super, tu as vu...Allez, on y retourne Laurent...Viens câest un slow...Daniel nous rejoindra sâil veut... ».
Elle me donna un baiser appuyĂ© dont je reconnaissais la saveur et surtout et aussi ce quâil pouvait exprimer... : Laurent lui plaisait et elle ne comptait pas en rester Ă la danse...
On avait dĂ©jĂ vĂ©cu ce genre de trio sur un slow dans une boite libertine de notre rĂ©gion ...Je ne vous dis pas comment tout cela sâĂ©tait terminĂ©...
Bob ne revenant pas, au bout de quelques instants, je nâhĂ©sitais pas Ă les rejoindre sur la piste.
Ana avait manifestement déjà pris les choses en main comme elle savait si bien le faire et se frottait contre le sexe sûrement déjà tendu du jeune homme...
Pour ĂȘtre sĂ»re de sa prise, elle tenait mĂȘme fermement de ses deux mains ses fesses rebondies...
Ana savait toujours quand il fallait « ferrer » sa proie et prendre ce quâelle devait prendre...
A mon approche, quasi Ă la toucher par derriĂšre, je la vis se pencher Ă lâoreille du garçon malgrĂ© tout tendu (et pas que de son sexe...) pour, jâen Ă©tais certain, le rassurer et lui dire que je nâĂ©tais aucunement jaloux, bien au contraire...
Le garçon devait ĂȘtre incrĂ©dule, aussi Ana lui roula-t-elle une pelle majestueuse et impossible Ă en comprendre le sens profond pour celui qui en Ă©tait l'objet...Tout avait et prenait sens avec Ana...
Pour ma part, voir Ana aussi lancĂ©e et Ă©chauffĂ©e, fort de ce que lâon sâĂ©tait dit sur nos vacances et maintenant de notre philosophie de vie et carrĂ©ment de la libertĂ© de notre vie sexuelle, je levais discrĂštement sa robe et vint insĂ©rer mon mĂąt tendu Ă lâextrĂȘme par la situation dans son sillon fessier et me laissĂ© guider au rythme suave et entrainante de la musique et des mouvements de son cul diabolique...
Ayant remarquĂ© en mâapprochant dâAna que les copines de Bob avaient elles aussi Ă©tĂ© prises en main par quatre ou cinq jeunes et entreprenants partenaires, je poussais dĂ©libĂ©rĂ©ment Ana et Laurent, son danseur du soir, par des coups saccadĂ©s de mon sexe impatient de conquĂȘte, vers les corps dĂ©jĂ entremĂȘlĂ©s de nos voisins et voisines...
Les filles se retrouvĂšrent comme par enchantement au centre de nous les hommes et le rideau humain que lâon pouvait constituer faisait parfaitement obstacle Ă la vue des autres danseurs prĂ©sents dans la boite qui de toute façon Ă©taient manifestement eux aussi affairĂ©s et pris dans des tourments et autres ballets Ă©rotico-sexuels...
Jâappris et ait eu confirmation par Bob le lendemain quâen fait cette petite boite de nuit Ă©tait devenue au fil des soirĂ©es de cet Ă©tĂ© lĂ , un des lieux libertins, si ce nâest le lieu libertin le plus cĂŽtĂ©s de la CĂŽte Vermeille...
Pas franchement Ă©tonnant au vu de comment Ă©voluait la soirĂ©e, mĂȘme si totalement insolite devant lâabsence dâendroits habituels et dĂ©diĂ©s Ă certaines pratiques des clubs libertins, ou mĂȘme Ă quelconque information, allusion par des nĂ©ons, des enseignes, des recommandations, des vestiaires, du personnel, des prĂ©servatifs, des douches ...
Oui, un club sauvage, totalement débridé, libre et libéré...
Un peu Ă©trange et peut-ĂȘtre mĂȘme risquĂ© pour qui aurait pu sây aventurer par mĂ©garde mais sa petitesse en avait fait un de ses atouts et seuls les connaisseurs et habituĂ©s y venaient, limitant ainsi du coup les problĂšmes quâil y aurait pu avoir...
Au centre de toutes les attentions, les filles flattées, caressées et pelotées de toutes parts avec leur acquiescement et consentement, manifestant surtout leurs envies, se mirent à genoux en tripode et commencÚrent de leurs mains habiles à sortir les sexes impatients et brûlants de tous ceux qui les entouraient...
Je vis quâAna sâĂ©tait mĂȘme retrouvĂ©e totalement nue tandis que Clara et Laura nâavaient plus de haut...
Câest ainsi sept belles et magnifiques queues bandantes et entreprenantes que nos trois belle eurent Ă honorer, nous faisant tourner tout autour dâelles, de leurs bouches avides et de leurs mains expertes...
Une nouvelle fois Ana fut la premiĂšre Ă se redresser et Ă se positionner contre le mur lors de ma visite dans sa bouche : « A toi lâhonneur mon Amour dâouvrir le feu.. Je tâaime... ! »
Elle mâindiquait ainsi, de mĂȘme quâaux autres que câĂ©tait maintenant en levrette quâelle voulait quâon la prenne...
Ses amies lâimitĂšrent partageant entre elles trois, des baisers aussi savants et puissants que passionnĂ©s, pendant que chacun des mĂąles les saillissait tour Ă tour ou leur faisait minette Ă volontĂ© ...
Le jeu dura un certain temps et mĂȘme Bob et sa derniĂšre amie vinrent se joindre Ă la ronde...
Toutes et tous extĂ©nuĂ©s, nous nous rĂ©fugiĂšrent Ă lâaube naissante dans la cahute de la SNSM que Bob nous avait ouverte.
Nous nous sommes ainsi littĂ©ralement entassĂ©s pĂȘlemĂȘle, lĂ oĂč raisonnablement il nây avait rĂ©ellement de la place que pour deux, et jusquâau petit matin les corps avachis se sont abandonnĂ©s dans une anarchique et irrĂ©elle orgie des sens et des corps...
Je mâĂ©tais pour ma part insĂ©rĂ© au plus prĂšs et au plus profond du cul dâAna quâelle savait encore et si adroitement faire vibrer quâelle mâen autorisait ainsi Ă bander dur jusqu'au bout de la nuit...
La nouvelle amie du jour de Bob aux courbes épanouies, généreuses et sensuelles, s'était invitée parmi nous et n'était pas en reste.
Un tempérament de feu dans une enceinte constituée de braises...
Je me souviens qu'elle me saisit la tĂȘte pour l'engloutir entre ses seins dĂ©mesurĂ©s et m'inciter Ă en durcir les pointes contrastant tant avec les chairs moelleuse et opulentes de ses courbes...
Chacune de ses aréoles ressemblait à un clitoris brûlant et impatient de l'assaut de mes lÚvres...
Je me souviens Ă©galement que Clara et Laura vinrent nous offrir leurs sexes emplit de liqueurs spermatiques des jouissances quâelles avaient connues tout au long de la nuit.
Nous avions rĂ©ellement, stupidement et bĂȘtement jouĂ© avec nos vies cette nuit-lĂ dans lâinsouciance de notre jeunesse et dâune Ă©pidĂ©mie de Sida qui pointait dĂ©jĂ le glaive de ses ardeurs mortifĂšres et dĂ©vastatrices.
Inconscience et peut-ĂȘtre mĂȘme et sĂ»rement, honte Ă nous !
Heureusement il ne fut rien de dommageable pour notre santĂ© et bien des annĂ©es plus tard, tout Ă la fois bien conscient du bonheur que lâon ait eut de pouvoir vivre cette libertĂ© sexuelle totale et dĂ©bridĂ©e, nous sommes si heureux dâavoir Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s par tous ces flĂ©aux qui malheureusement minent et restreignent parfois les audaces aventuriĂšres et libertines que nous permettait lâĂ©poque...
Non pas quâil y ait moins de dĂ©sirs ou de plaisirs de nos jours, on en parle assez frĂ©quemment avec Ana dans nos Ă©changes de mails et au travers des rĂ©cits de ses aventures de Hot-Wife, mais bien que le registre des possibilitĂ©s se soit vu avec bon sens et lĂ©gitimitĂ© hors couple rĂ©duit.
Ainsi goĂ»ter au dĂ©lire assez fou jâen conviens du partage de toutes les ardeurs et saveurs tout autant fĂ©minines que masculines dâune telle soirĂ©e orgiaque nâest plus aujourdâhui envisageable et surtout pas souhaitable...
Ce nâĂ©tait dâailleurs pas forcĂ©ment bon, ni mĂȘme un kiff personnel pour tout dire, mais dâune telle intensitĂ© Ă©rotique, un tel partage, une telle offrande que cela en constituait une expĂ©rience insolite et mĂȘme vertigineuse.
Je me souviens encore aujourdâhui des lĂšvres Ă©panouies, ouvertes, chaudes et maculĂ©es de saveurs de nos complices, ...
Jâai aussi partagĂ© cette nuit lĂ quelques fellations torrides pourtant si loin de mes pratiques avec Ana et dâautres, filles ou garçons, dans des dĂ©lires Ă©rotiques sans fin qui nous avaient emportĂ©es au confins des possibles en matiĂšre de sexualitĂ©...
Câest aussi cette nuit-lĂ que jâai pu ressentir ce que pouvais ĂȘtre le dĂ©pucelage et ensuite la jouissance je dois lâavouer de mon propre cul...
HĂ©tĂ©ro, bi, homo,... plus rien nâĂ©tait ou ne pouvait ĂȘtre interdit Ă personne et nous nâĂ©tions tous que frĂ©nĂ©sie et envie sexuelles...
Plus tard, je recommencerais certaines de ces pratiques, il fallait peut- ĂȘtre que je les reçoive et vive de cette maniĂšre pour ensuite pouvoir les apprĂ©cier, particuliĂšrement avec Ana...
Ainsi, oui, je dois lâavouer, cette soirĂ©e mâa totalement dĂ©sinhibĂ© pour le reste de mes jours et Ana ensuite a toujours su me mettre dans le contexte oĂč je ne pouvais pas, comme souvent ou toujours, lui refuser ce quâelle souhaitait de moi ou moi-mĂȘme, ĂȘtre en pleine conscience et capacitĂ© dâaccepter, de rĂ©aliser ou de vivre certaines pratiques que jâaurais de prime abord et par dogmatisme ou peur, refusĂ©.
Plus tard avec Ana jâai pu ainsi beaucoup apprĂ©cier de temps Ă autres de partager et de sucer une belle bite ;
de me faire prendre par un doigt, un godemichet ou mĂȘme un gode-ceinture ( je voulais rĂ©ellement savoir et discuter avec elle et son amie qui me prenaient tout Ă tour, ce quâelles ressentaient et ce que cela transformait, transportait comme sentiments, Ă©motions, ressentis physiques et autres ressorts psychologiques chez elles...Jâen appris beaucoup sur les femmes et leurs dĂ©sirs de masculinitĂ© assez souvent subconscient mais aussi souvent bien prĂ©sent...) ;
et mĂȘme de tenter un jour lâaventure cent pour cent homosexuelle avec deux jeunes amis gays trĂšs drĂŽles et ouverts Ă tout qui mâavaient invitĂ© Ă dĂ©couvrir lâincroyable ambiance et l'atmosphĂšre de la gay-pride et dâune croisiĂšre organisĂ©e en mer des CaraĂŻbes...
Oui, tout cela était « né » de cette incroyable soirée passée dans la cahute de Bob et de la SNSM...
Bob en dĂ©but de matinĂ©e, alors quâil devait ouvrir et tenir son poste, nous rĂ©veilla...
Les autres étaient discrÚtement partis au fur et à mesure de leurs réveils respectifs.
Bob nous salua et nous pria de repasser quand on voulait...
« Tu suce bien pour un mec ! » m'avoua-t-il dans un rire sonore et son bisou à pleines lÚvres et à la Russe lors de notre départ me font dire et écrire que ce fut bien la soirée la plus déjantée et incroyable de toute ma vie que je venais de passer en cet endroit si charmeur et idyllique...
Je repensais au fait que Bob Ă©tait bisexuel et qu'effectivement il ait pu me proposer sans ambages son sexe...
Pour moi, je n' avais aucun souvenir factuel, mĂȘme si je savais que j'avais accompagnĂ© Ana avec plaisir et gourmandises dans quelques fellations dont elle avait le secret et l'expertise tout en devant admettre l'idĂ©e que ce fĂ»t Bob ou un autre...
Qu'elle importance dans cette soirée hors-norme?
Bob resterai Ă jamais mon ami.
Je retournerai Ă Paulilles un jour...
Je reverrai Bob avec plaisir.
Maintenant, cap sur lâEspagne...Nous nâĂ©tions pas, Ana et moi, au bout de nos aventures...
Pas mĂȘme au bout de nos congĂ©s et moi surtout pas au bout d'une sexualitĂ© torride riche et sans beaucoup de limite que je le savais et le sais encore plus aujourd'hui me dirigeait inexorablement vers le Candaulisme de part son amour du sexe, du jeu, de l'intellect, de l'audace, de la philosophie de la vie, de l'Amour, de la tolĂ©rance, de tous ses attraits et de toutes ses beautĂ©s Ă dĂ©couvrir et partager...
Bref que des belles et magnifiques perspectives et bonheurs de ma future vie...!
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Destinée ensorcelée
Résumé : Ivana, la fille aßnée de Wanda, perd mystérieusement ses pouvoirs, ce qui la plonge dans une grande détresse. Ne sachant pas comment récupérer ses capacités, elle se tourne vers Agatha, une sorciÚre expérimentée, pour obtenir de l'aide. Ensemble, elles élaborent un plan pour ouvrir la route des sorciÚres, espérant que cela les mÚnera à une solution.
Pour renforcer leur magie, elles dĂ©cident de rĂ©unir un sabbat, une cĂ©rĂ©monie qui pourrait leur donner accĂšs Ă des forces occultes puissantes. Cependant, alors qu'elles se prĂ©parent, des complications surviennent. Des forces obscures semblent contrecarrer leurs efforts, et des tensions Ă©mergent entre les participantes. Ivana et Agatha doivent naviguer Ă travers ces obstacles tout en dĂ©couvrant des vĂ©ritĂ©s cachĂ©es sur leurs propres pouvoirs et sur la nature de la magie. Cette quĂȘte les amĂšne Ă remettre en question leurs croyances et Ă affronter des dangers inattendus, transformant leur aventure en un vĂ©ritable test de courage et de dĂ©termination et d'amour.
Chapitre 1 : LâĂ©veil dâune sorciĂšre
Ivana Maximoff se trouvait au cĆur d'une forĂȘt dense, enveloppĂ©e par une brume lĂ©gĂšre qui flottait au ras du sol. Les arbres, aux troncs massifs et tortueux, semblaient murmurer des secrets anciens, leurs feuilles bruissant doucement dans le vent. La lumiĂšre de la lune filtrait Ă travers les branches, projetant des ombres dansantes qui ajoutaient une atmosphĂšre mystĂ©rieuse Ă cet endroit.
Ivana sentait une présence, quelque chose de sombre et de malveillant qui rÎdait autour d'elle. Les démons, aux traits grotesques et aux yeux luisants, émergeaient des ombres, leurs rires résonnant comme des échos sinistres. Ils se déplaçaient avec agilité, leurs corps se contorsionnant de maniÚre surnaturelle, créant un spectacle à la fois fascinant et terrifiant.
Ivana, bien que pĂ©trifiĂ©e, ressentait Ă©galement une Ă©trange curiositĂ©. Elle pouvait entendre leurs chuchotements, des promesses de pouvoir et de connaissance, mais aussi des avertissements de danger. Chaque pas qu'elle faisait dans cette forĂȘt semblait l'attirer plus profondĂ©ment dans un monde oĂč la rĂ©alitĂ© et le cauchemar se mĂȘlaient.
Les couleurs autour d'elle Ă©taient saturĂ©es, presque irrĂ©elles, avec des teintes de violet et de vert qui illuminaient la scĂšne, crĂ©ant une ambiance Ă la fois envoĂ»tante et inquiĂ©tante. Ivana se tenait lĂ , au milieu de ce chaos, son cĆur battant Ă tout rompre, se demandant si elle pourrait Ă©chapper Ă cette danse macabre.
Ces silhouettes indistinctes semblent se rapprocher, glissant silencieusement sur le sol, créant une atmosphÚre de tension palpable.
Ivana, ressentant une prĂ©sence menaçante, se rĂ©veille en sursaut. Son cĆur bat la chamade dans sa poitrine, et un cri perçant Ă©chappe de ses lĂšvres, brisant le silence de la nuit. Elle se redresse, les yeux Ă©carquillĂ©s, cherchant dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă comprendre ce qui se passe. La lumiĂšre de la lune filtre Ă travers la fenĂȘtre, projetant des ombres inquiĂ©tantes sur les murs, mais il n'y a personne d'autre dans la piĂšce.
En reprenant lentement ses esprits, Ivana rĂ©alise qu'elle vient de faire un cauchemar. Elle se frotte les yeux, essayant de chasser les images terrifiantes de son esprit. Elle se demande ce qui lui est arrivĂ© durant cette nuit dĂ©sastreuse. Pourquoi ces ombres lâont-elles hantĂ©e ? Quel message cachĂ© se cache derriĂšre ce rĂȘve troublant ? Elle se sent perdue, comme si une partie d'elle-mĂȘme avait Ă©tĂ© touchĂ©e par une peur inexplicable.
Les questions tourbillonnent dans son esprit, et elle se demande si ce cauchemar est le reflet de ses angoisses profondes ou d'une menace qui rÎde dans sa vie éveillée. La nuit, autrefois paisible, semble désormais pleine de mystÚres et d'inquiétudes, laissant Ivana dans un état de confusion et de vulnérabilité.
ââoăăăăoââ.ââoăăăăoââ
Ivana Ă©tait assise sur son lit, les draps froissĂ©s autour d'elle, tĂ©moins de son agitation nocturne. Son cĆur battait encore la chamade, rĂ©sonnant dans sa poitrine comme un tambour de guerre. Elle fixait le mur en face d'elle, mais son esprit Ă©tait perdu dans un tourbillon de pensĂ©es confuses. Les images de ce qu'elle venait de vivre se bousculaient dans sa tĂȘte, si rĂ©elles qu'elle avait du mal Ă croire qu'il ne s'agissait que d'un rĂȘve.
Elle passa une main dans ses cheveux en dĂ©sordre, soupirant profondĂ©ment. Les souvenirs de cette expĂ©rience troublante l'assaillaient, la laissant dans un Ă©tat de confusion totale. Elle se leva lentement, ses jambes encore un peu faibles, et se dirigea vers la salle de bain.Â
Le carrelage frais sous ses pieds la ramena à la réalité, mais l'angoisse persistait. Elle ouvrit la porte de la douche, ajusta la température de l'eau jusqu'à ce qu'elle soit chaude, presque brûlante, espérant que la chaleur apaiserait son esprit tourmenté. Alors qu'elle se tenait sous le jet d'eau, elle ferma les yeux, laissant les gouttes glisser sur son visage.
L'eau s'Ă©coulait, emportant avec elle les rĂ©sidus de ses pensĂ©es sombres. Elle se frotta les bras, comme si elle pouvait laver ses angoisses. Mais mĂȘme sous le doux murmure de l'eau, les Ă©chos de son expĂ©rience la suivaient, la rendant incapable de se libĂ©rer de ce poids qui l'oppressait.
Ivana sortit de la douche, l'eau encore gouttant le long de sa peau. Elle avait enveloppĂ© son corps dans une serviette moelleuse, l'odeur de son gel douche prĂ©fĂ©rĂ© flottant autour d'elle. Les gouttes d'eau glissaient sur ses bras, et elle se sentait rafraĂźchie, prĂȘte Ă affronter la journĂ©e. En entrant dans la cuisine, la lumiĂšre du matin filtrait Ă travers les volets, illuminant les surfaces en bois et crĂ©ant une ambiance chaleureuse.
Elle se dirigea vers le réfrigérateur, son esprit encore embrumé par la chaleur de la douche. Elle ouvrit la porte, cherchant quelque chose à manger, quand soudain, un frisson d'inquiétude la traversa. Elle tenta de faire léviter une pomme, comme elle le faisait si souvent, mais rien ne se produisit. Ses mains, qui d'habitude émettaient une douce lueur, restaient désespérément normales.
Ivana plissa les yeux, se concentrant, mais aucun Ă©clat magique ne se manifesta. Elle se mit Ă trembler, la serviette glissant lĂ©gĂšrement sur ses Ă©paules. "Non, pas maintenant," pensa-t-elle, sa voix intĂ©rieure teintĂ©e d'angoisse. Elle ferma les yeux, cherchant Ă ressentir cette Ă©nergie familiĂšre, mais elle Ă©tait introuvable, comme un rĂȘve qui s'estompe au rĂ©veil.
Les souvenirs de ses pouvoirs affluĂšrent dans son esprit : les moments oĂč elle avait manipulĂ© les objets avec aisance, oĂč elle avait ressenti la magie pulser en elle. Tout cela semblait dĂ©sormais hors de portĂ©e. Elle se retourna brusquement, ses yeux se posant sur le miroir de la cuisine. Elle y vit son reflet, une expression de confusion et de peur marquant son visage.
Ivana se mit à marcher nerveusement dans la piÚce, le bruit de ses pieds nus sur le carrelage résonnant dans le silence. "Pourquoi cela m'arrive-t-il ? Qu'est-ce qui a changé ?" se demanda-t-elle, la panique commençant à s'installer dans son ventre. Elle se rappela des avertissements qu'elle avait reçus, des signes qu'elle avait ignorés.
Avec un soupir lourd, elle s'appuya contre le plan de travail, le cĆur battant. "Il doit y avoir une explication," murmura-t-elle, la dĂ©termination commençant Ă remplacer la peur. Elle savait qu'elle devait trouver un moyen de comprendre ce qui lui arrivait, mĂȘme si cela signifiait affronter des vĂ©ritĂ©s difficiles.
Ivana se redressa, prenant une profonde inspiration, prĂȘte Ă se battre pour retrouver ce qu'elle avait perdu, mĂȘme dans cette cuisine qui lui semblait dĂ©sormais si ordinaire.
Ivana savait que la seule personne qui pourrait lâaider Ă retrouver ses pouvoirs Ă©tait Agatha Harkness, mais demander de lâaide Ă cette femme Ă©tait du suicide. Pourtant, la dĂ©termination brĂ»lait en elle, et elle avait dĂ©cidĂ© dây aller quand mĂȘme.Â
Elle se dirigea vers sa voiture, une berline noire qui semblait presque impatiente de partir. Les phares sâallumĂšrent dans un vrombissement familier alors quâelle sâinstallait au volant. "Allez, un dernier coup," murmura-t-elle pour se donner du courage, avant de dĂ©marrer en trombe en direction de Westview.
La route dĂ©filait Ă toute vitesse, le paysage flou derriĂšre elle. Ivana se sentait Ă la fois excitĂ©e et nerveuse. Cependant, la vitesse Ă©tait trop Ă©levĂ©e, et bientĂŽt, elle aperçut les girophare de police dans son rĂ©troviseur. Son cĆur sâemballa. "Non, pas maintenant," se dit-elle, mais il Ă©tait trop tard. Elle se gara sur le bas-cĂŽtĂ©, la peur nouant son ventre.
Alors qu'elle attendait, Ivana pouvait sentir l'adrénaline pulser dans ses veines. La silhouette d'Agatha se dessina dans le rétroviseur. Elle s'approcha, un sourire mystérieux sur le visage.
Ivana, choquĂ©e, n'arrivait pas Ă croire qu'Agatha Ă©tait lĂ , en uniforme. "Agatha ? Qu'est-ce que tu fais ici ?" demanda-t-elle, la surprise se mĂȘlant Ă l'inquiĂ©tude.
Agatha se pencha lĂ©gĂšrement, son expression sĂ©rieuse. "C'est dĂ©tective O'Connor. Je ne connais pas dâAgatha dĂ©solĂ©.," annonça-t-elle d'une voix suave, ses yeux pĂ©tillant de malice.
AprĂšs un rapide contrĂŽle, Ivana continua son chemin en voiture, les pneus crissant sur l'asphalte. Le paysage dĂ©filait Ă toute vitesse, les arbres se transformant en flous vert et marron, tandis que son esprit Ă©tait envahi par des souvenirs de son enfance. Elle savait quâAgatha Ă©tait touchĂ©e par le sort de la sorciĂšre rouge, et cette pensĂ©e la hantait, mais elle Ă©tait dĂ©terminĂ©e Ă retrouver une solution.
En arrivant devant son ancienne maison, Ivana ressentit un mĂ©lange de nostalgie et d'apprĂ©hension. La maison, bien que familiĂšre, semblait avoir perdu de sa splendeur. La peinture s'Ă©caillait, et des herbes folles poussaient entre les dalles du chemin. Elle se gara rapidement et sortit de la voiture, le cĆur battant Ă tout rompre.
En entrant, l'odeur de poussiÚre et de vieux souvenirs l'accueillit. Les murs étaient ornés de photos jaunies, capturant des moments heureux d'une époque révolue. Ivana ferma les yeux un instant, se remémorant les rires et les jeux d'enfance. Mais elle n'avait pas le temps de s'attarder. Elle devait fouiller de fond en comble pour retrouver une solution afin de rompre le sort de sa mÚre.
Elle commença par la cuisine, ouvrant les tiroirs avec frĂ©nĂ©sie. Des ustensiles oubliĂ©s et des recettes jaunies l'entouraient. Rien d'utile. Elle se dirigea ensuite vers le salon, oĂč le vieux canapĂ© Ă©tait recouvert d'une couche de poussiĂšre. Ivana souleva les coussins, espĂ©rant y trouver quelque chose de prĂ©cieux. Elle trouva seulement des piĂšces de monnaie et des bonbons durs, oubliĂ©s depuis longtemps.
FrustrĂ©e, elle monta Ă l'Ă©tage, oĂč se trouvait sa chambre d'enfance. La porte grinça en s'ouvrant, et elle entra dans la piĂšce. Tout semblait figĂ© dans le temps. Les murs Ă©taient recouverts de posters de ses idoles, et son bureau Ă©tait encore chargĂ©e de livres et de cahiers. Elle fouilla chaque tiroir, chaque recoin, sa dĂ©termination grandissant avec chaque minute qui passait.
Finalement, dans un vieux livre de contes qu'elle avait laissĂ© lĂ , Ivana dĂ©couvrit une page pliĂ©e. En l'ouvrant, elle tomba sur une formule ancienne, une incantation oubliĂ©e qui pourrait peut-ĂȘtre l'aider Ă rompre le sort. Son cĆur s'emballa d'espoir. C'Ă©tait peut-ĂȘtre la clĂ© pour sauver sa mĂšre et briser l'emprise d'Agatha.
Avec cette dĂ©couverte, Ivana savait qu'elle avait fait un pas dĂ©cisif. Elle devait maintenant retourner Ă Westview, prĂȘte Ă affronter Agatha et Ă utiliser tout ce qu'elle avait appris pour dĂ©fendre ceux qu'elle aimait.
Ivana se tenait devant la porte d'Agatha, le cĆur battant la chamade. Elle avait enfin trouvĂ© ce qu'elle cherchait, et maintenant, il Ă©tait temps d'agir. Elle leva la main et sonna Ă la porte, le son rĂ©sonnant dans le silence du quartier. AprĂšs quelques instants, la porte s'ouvrit lentement, rĂ©vĂ©lant Agatha, les yeux Ă©carquillĂ©s par la surprise.
« Qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda Agatha, fronçant les sourcils, visiblement perplexe. Sa voix trahissait une inquiĂ©tude mĂȘlĂ©e de curiositĂ©.
Ivana, sans perdre une seconde, poussa doucement Agatha sur le cÎté pour entrer dans la maison. L'air était chargé d'une tension palpable. Elle se retourna alors pour faire face à Agatha, ses yeux brillants d'une détermination ardente.
« Ăcoute, j'ai pas le temps pour tout expliquer, » dĂ©clara Ivana d'une voix ferme, presque impatiente. « Il faut que tu m'Ă©coutes et que tu me crois. »
Agatha, encore sous le choc, ne savait pas quoi répondre. Elle croisa les bras, la méfiance se lisant sur son visage. « Attends une minute, je ne te connais . Tu ne peux pas juste entrer chez moi comme ça et... »
« Oh câest pas vrais jâavais oublier comment Agnes Ă©tait pipelette» coupa Ivana, sa voix s'Ă©levant lĂ©gĂšrement.
Ivana, les yeux fixĂ©s sur Agatha, ressentait une vague d'Ă©motions l'envahir. Elle savait que mĂȘme si ses pouvoirs avaient disparu, la magie analogique pouvait encore opĂ©rer des miracles. Elle inspira profondĂ©ment et murmura le sort, sa voix Ă peine audible, comme un souffle portĂ© par le vent.
« LibÚre-toi, Agatha... » chuchota-t-elle, chaque mot chargé d'intention.
à cet instant, Agatha sentit une chaleur douce l'envelopper, comme si une lumiÚre intérieure s'éveillait en elle. Elle plongea son regard dans celui d'Ivana, et un flot de souvenirs afflua. Chaque moment partagé lui revenait en mémoire, vibrant d'une tendresse oubliée.
Agatha, touchée par cette connexion, réalisa à quel point Ivana avait changé. La petite fille qu'elle avait connue était devenue une sublime jeune femme, pleine de force et de détermination. Ses traits étaient marqués par la maturité, mais une lueur d'innocence persistait dans son regard.
« Mini Maximoff, » murmura Agatha, penchant la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, un sourire Ă©mu se dessinant sur ses lĂšvres. « Je suis surprise de te voir ici. »
Ivana, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres, sentit une chaleur envahir son cĆur. « Je sais que c'est inattendu, mais j'avais besoin de toi, Agatha. »
Agatha hocha la tĂȘte, la surprise laissant place Ă une comprĂ©hension profonde. « Je vois. Tu as beaucoup grandi, ma chĂšre. Mais dis-moi, que veux tu ? »
Ivana, le regard dĂ©terminĂ©, se tourna vers Agatha, son cĆur battant avec une impatience palpable. « Je veux rejoindre la route des sorciĂšres, » annonça-t-elle, sa voix pleine de conviction.
Agatha plissa les yeux, un sourire ironique aux lÚvres. « La route n'existe pas, Ivana. C'est une légende, une illusion. »
Ivana, frustrĂ©e, secoua la tĂȘte. « Ne sois pas une menteuse, Agatha ! Je sais que ça existe. »
Agatha s'approcha d'elle, son regard perçant comme une flÚche. Avec douceur, elle déplaça une mÚche de cheveux d'Ivana derriÚre son oreille, créant un moment d'intimité.
« Ăcoute-moi, » murmura-t-elle. « La route va te tuer. »
Ivana, choquée, observa Agatha s'éloigner, se sentant à la fois trahie et confuse. « Mais tu ne t'es pas fait tuer, toi ! » lança-t-elle, tentant de garder sa voix ferme.
Agatha se retourna, un air de dĂ©fi dans ses yeux. « Moi, je suis exceptionnelle. » Elle laissa Ă©chapper un lĂ©ger rire, comme si la question ne mĂ©ritait mĂȘme pas d'ĂȘtre dĂ©battue.
Ivana, ne se laissant pas abattre, croisa les bras, son regard défiant. « Je vais aller sur la route, avec ou sans toi. »
Agatha éclata de rire, amusée par la détermination d'Ivana. « Et qu'est-ce que tu veux vraiment de cette route ? »
« Retrouver mes pouvoirs, » répondit Ivana, sa voix empreinte de passion.
Agatha, sĂ©rieuse Ă prĂ©sent, hocha la tĂȘte. « Pour ça, il te faudra un sabbat. »
Ivana, intriguée, se pencha en avant, désireuse d'en savoir plus.
« Un sabbat ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Agatha, avec un air mystérieux, se contenta de sourire. « Tu as encore beaucoup à apprendre, ma chÚre. »
Agatha se leva, déterminée, et se dirigea vers le porte-manteau. Elle attrapa sa veste en cuir noir, la passant rapidement sur ses épaules, avant de chausser ses bottines à talons. Le bruit des fermetures éclair et le claquement des semelles résonnaient dans l'air, créant une ambiance de tension palpable.
Elle se retourna alors vers Ivana, qui Ă©tait toujours figĂ©e, son regard perdu dans le vide. Agatha plissa les yeux, un sourire amusĂ© sur le visage. « Aller, câest pas en restant figĂ©e comme ça quâon va trouver un sabbat, » lança-t-elle avec une pointe d'ironie dans la voix.
Ivana, surprise par l'Ă©nergie d'Agatha, sentit son cĆur s'accĂ©lĂ©rer. Elle voulu rĂ©pondre, mais les mots restĂšrent coincĂ©s dans sa gorge. Agatha, ne laissant pas le temps Ă Ivana de rĂ©agir, tourna les talons et s'apprĂȘta Ă quitter la piĂšce.
« Je regrette immédiatement cette décision, » murmura Ivana, presque inaudible, alors qu'une vague de doute l'envahissait.
Elle soupira, se sentant tiraillée entre son envie de rester et celle de suivre Agatha.AprÚs un moment d'hésitation, elle prit une profonde inspiration et se décida à la suivre. « Comment les choses vont-elles se passer ? » se demanda-t-elle, angoissée mais excitée à l'idée de l'inconnu qui l'attendait. Elle rattrapa Agatha, se préparant à plonger dans cette aventure qui pourrait changer leur destin à toutes les deux.
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Production
Bonjours voici ma derniĂšre nouvelle Ă©crit en avant premiĂšre lors du cours d'Ă©criture scientifique juste pour vous.
Lors de ses premiĂšres fĂȘtes, Lady Charlotte est emmenĂ©e par sa mĂšre afin de rencontrer Louis, le duc. Ces fĂȘtes sont remplies de musique, elles se dĂ©roulent dans les jardins dâĂ©tĂ© de la famille X. Charlotte sâĂ©tait prĂ©parĂ©e pour ce bal, elle a suivi des cours de danse, achetĂ© de belles toilettes et appris les portraits de tous les invitĂ©s.Â
Câest alors quâelle sâĂ©lance pour enfin rencontrer le duc. Elle lui fit la rĂ©vĂ©rence comme sa gouvernante lui avait appris. Ils se mirent tous deux Ă danser au son des instruments des musiciens prĂ©sents. Câest alors que quelque chose dans son dos la dĂ©mangea.Â
Serait-ce la couture de sa toilette ? Impossible, cela ne lui avait pas fait ça lors de lâentraĂźnement. Un insecte se serait-il glissĂ© sous sa robe lors de sa rĂ©vĂ©rence ? Non, ça y est, elle savait. Son regard se portait sur les manches de Louis, de la tulle !Â
Comment peut-elle se dĂ©gager au plus vite de ces manches qui la grattent ? Elle se hĂąta de tourner et profita de ce pas de danse pour dĂ©placer la manche de son partenaire, mais celui-ci en dĂ©cida autrement.Â
Ce nâest quâĂ la fin de la musique que Charlotte se sentit enfin libre de ses bras barbelĂ©s. Elle se fit alors la promesse de ne plus jamais danser avec un partenaire portant de la tulle.Â
Eliodora C.
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si nous savions que ces quelques pas de danse esquissés au son de ce petit orchestre qui jouait dans la rue nous conduirait vers une toute autre danse dans la chambre de l'hÎtel qui nous attendait, nous ne savions pas combien celle-ci serait furieuse et pour tout dire obscÚne....
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ils ont retrouvĂ© ses chaussures, abandonnĂ©es prĂšs du pont. je les ai reconnues immĂ©diatement. lâune flottait Ă moitiĂ© dans une flaque trouble, lâautre pointait vers le ciel, comme si elle cherchait Ă happer une derniĂšre bouffĂ©e dâair. jâaurais pu faire demi-tour, tourner le dos Ă tout ça, laisser le silence lâabsorber tout entier. mais mes pieds ont continuĂ© dâavancer, malgrĂ© la boue qui collait Ă mes semelles et mâalourdissait Ă chaque pas. puis je lâai aperçu, ou plutĂŽt ce quâil avait laissĂ© derriĂšre lui. pas son corps, non, mais un fragment de sa prĂ©sence : un carnet dĂ©trempĂ©, fragile entre mes doigts. ses pages se dĂ©sagrĂ©geaient sous lâeau, et lâencre se dĂ©ployait en arabesques floues, comme si les mots tentaient une derniĂšre danse avant de disparaĂźtre.âje ne suis quâun danseurâ, avaient tracĂ© ses mains. âje tangue sur le fil de vos attentes, je trĂ©buche, je mâĂ©lĂšve. mais cette fois, il nây aura pas de filet.â je ne savais pas quâil Ă©crivait. il nâen avait jamais parlĂ©. je ne savais pas quâil portait ce poids invisible, ce fardeau quâil dissimulait si bien. et maintenant, je ne sais plus rien. je suis restĂ© lĂ , assis au bord du pont, le carnet humide entre les mains. les mots glissaient, fuyaient, se perdaient dans lâeau. je scrutais le courant, espĂ©rant quâil me rende quelque chose. mais lâeau est avare, elle garde tout pour elle. la nuit Ă©tait tombĂ©e quand je me suis enfin levĂ©. autour de moi, des ombres flottaient, mouvantes, mais la sienne manquait. peut-ĂȘtre que câest ça, le vide : un manque si absolu quâil finit par peser comme une prĂ©sence. je suis rentrĂ© avec son carnet, mais les pages avaient cessĂ© de parler. et maintenant, je me demande : ces silences-lĂ , sont-ils aussi les miens ?
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đ„ Bonne annĂ©e! đ„ł
Au QuĂ©bec vous nâentendrez que trĂšs peu parler de la St-Sylvestre. Ce terme est utilisĂ© par les gens plus ĂągĂ©s et encore! Ici on va plutĂŽt parler du « jour de lâan » pour la soirĂ©e 31 dĂ©cembre.
Si NoĂ«l est synonyme de repas en famille, le jour de lâan câest le party! Rassemblement, musique et danse!
Câest ce soir que les rigodons sâinvitent dans les maisons et quâon tape du pied! Câest ce quâon appelle le « trad » ou « la musique traditionnelle quĂ©bĂ©coise ». Chansons Ă rĂ©pondre ou lâassemblĂ©e rĂ©pĂšte les propos du chanteur, les sets carrĂ©s, une danse oĂč le « caller » (prononcĂ© en anglais « cĂąle-heure ») oriente la danse et le fameux rigodon avec ses reel de violon et ses paroles rapides.
Je vous laisse commencer la nouvelle annĂ©e avec mes chansons prĂ©fĂ©rĂ©es du jour de lâan. (Pas dans un ordre prĂ©cis)
Le grand classique de la danse à St-Dilon. Qui rejoint le set carré, avec le caller à la fin et quelques expressions bien québécoises que je vous ai fait découvrir durant cette année. Le grand, le trÚs grand Gilles Vigneault.
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La Bottine souriante, si vous avez 1 groupe Ă retenir pour la musique traditionnelle quĂ©bĂ©coise câest ce groupe. Tout est bon avec la bottine. Non seulement la chansons « Dans nos vieilles » est lâexemple parfait de ce type de musique, mais en plus elle raconte les veillĂ©es qui avaient lieux dans les chaumiĂšres quĂ©bĂ©coises avant lâarrivĂ©e des iPads et faux feux de foyer Ă©lectrique (sâtâune joke :p).
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Le plus grand ver dâoreille de toute lâhistoire de la musique du jour de lâan est assurĂ©ment  Le temps dâune dinde de Hi Ah Tremblay. Câest une chanson humoristique chantĂ©e par un personnage inventĂ© par Michel Barrette, un humoriste. Câest un bel exemple de chanson Ă rĂ©pondre. Bonne chance pour vous la sortir de la tĂȘte aprĂšs ça đ€Ł.
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Je reviens avec La bottine souriante parce que ils font les meilleures reprises des chansons du jour de lâan. La cuisiniĂšre est la chanson parfaite pour un jour de lâan rĂ©ussi!
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Je ne peux pas conclure ce top 5 sans un hommage Ă LA pionniĂšre. Câest en 1930 que La Bolduc a sorti la chanson Câest dans lâtemps du jour de lâan. Un voyage au cĆur mĂȘme, Ă la source.
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VoilĂ , câest avec ce top musique quĂ©bĂ©coise que se termine cette annĂ©e 2024. Avec cette derniĂšre publication de lâannĂ©e je conclus 52 semaines de culture quĂ©bĂ©coise. Jâai tenu mon pari. PremiĂšre rĂ©solution du nouvel an qui aura perdurĂ© đ€Ł. JâespĂšre vous en avoir appris un peu plus sur vos cousins de lâautre cĂŽtĂ© de lâocĂ©an. JâespĂšre vous avoir donnĂ© envie dâen apprendre plus, vous avoir rendu curieux.
2024 qui se termine. Elle aura eu son lot de hauts et de bas. Elle nâaura pas toujours Ă©tĂ© facile. Mais elle a Ă©tĂ© parsemĂ©e de petits moments de bonheur et de grande joie. Ce sont ces moments dont ils faut se rappeler le plus.
Je vous souhaite Ă tous une annĂ©e 2025 rempli de ces moments, parfois Ă©phĂ©mĂšres, mais qui laissent une trace dans nos mĂ©moires. Je vous souhaite encore plus de QuĂ©bĂ©cois dans vos vies! Quâils soient chantĂ©s, parlĂ©s, lus, dansĂ©s, mangĂ©s, ou amis. Parce que le QuĂ©bec, câest mieux goĂ»t! đ€Ł
Bonne année 2025!
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Quelques pas de danse ... đ
«Si vous vous levez le matin et pensez que l'avenir sera meilleur, il fera beau. Sinon, ce n'est pas le cas. "
Elon Musk
Source: X
#funny vidéo#quelques pas de danse#donald trump#elon musk#humour#quotes#twitter#usa#dance#funny#fidjie fidjie
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Des cùlins... quelques pas de danses et c'est parti pour une belle journée
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Le week-end s'annonce bien, il sera haut en couleurs d'amour bonheur ! Allez hop...quelques pas de danse sur des caresses et baisers en harmonie pour célébrer l'amour !
#au-jardin-de-mon-coeur âïž
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La semaine derniĂšre je regardais Danse avec les stars et la miss France qui participe disait qu'elle supportait pas les critiques et ça m'a fait penser que je trouve ça toujours difficile Ă croire les gens qui disent qu'ils sont timides ou anxieux ou complexĂ©s et qui font un mĂ©tier qui nĂ©cessite de s'afficher devant le public, du style les gens qui travaillent sur les rĂ©seaux sociaux. Je me trouve un peu cruelle de penser ça mais en tant que fille trĂšs timide (mais quand mĂȘme pas maladivement, genre j'arrive Ă parler aux gens de maniĂšre gĂ©nĂ©rale), trĂšs angoissĂ©e (mais pareil, pas non plus de façon vraiment extrĂȘme je pense), complexĂ©e et supportant difficilement la critique, c'est quelque chose que je serai incapable de faire et j'ai vraiment du mal Ă comprendre, s'ils considĂšrent avoir ce caractĂšre, pourquoi ils s'infligeraient un mĂ©tier comme ça ?? je suis d'accord que je peux pas savoir comment ils se sentent parce que je suis pas dans leur tĂȘte mais pourquoi vous faites ça ???? je sais pas vous en pensez quoi vous
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CandaulismeÂ
ScĂšne de vie dâun candaulisme ordinaire...
Un soir, au retour dâun apĂ©ritif dâentreprise improvisĂ©, ma femme ayant prĂ©fĂ©rĂ© rentrer Ă la maison pour ne pas me laisser seul (mĂȘme si lorsquâelle mâa appelĂ© au tĂ©lĂ©phone pour me prĂ©venir je lui ai laissĂ© comme dâhabitude la dĂ©cision dâaccompagner ses amis ou pas) , vint me rejoindre dans la piĂšce bureau de notre maison.
« Hello, chĂ©ri » mâadressa-t-elle en venant me gratifier dâun baiser rapide sur les lĂšvres « Tout va bien ? Ta journĂ©e ? »
« Oui, et toi ? Tu aurais pu rester tu sais...je travaille Ă mon prochain livre...Je tâai prĂ©parĂ© le repas...Tu trouveras tout de prĂȘt dans la cuisine... »
« Merci ChĂ©ri me glissa-telle Ă lâoreille tout en mâembrassant Ă nouveau et en se collant contre moi... »
« Oh...toi... ! lui fis-je remarquer...toi, tu as quelque chose à me raconter...§ Je te connais tellement...Viens... »
En mâembrassant, elle sâĂ©tait effectivement appuyĂ©e assez significativement contre moi ...Son odeur...Sa chaleur...Ses adorables seins qui pointaient au travers de son chemisier un peu plus ouvert quâĂ son dĂ©part au matin...
« Hummm me fit-elle en minaudant...Euh, oui enfin, pas grand-chose...mais il faut que je te dise... A lâapĂ©ro ce soir, Ă la guinguette Ă cĂŽtĂ© de notre boite, il y avait pas mal de monde et on a un peu dansĂ©. »
Ma femme adorait danser et jâadorais la voir danser ou savoir quâelle avait Ă©tĂ© heureuse en dansant...Elle Ă©tait belle et dansait rĂ©ellement avec grĂące et lĂ©gĂšretĂ©...ce qui ne manquait pas dâattirer plus encore les regards sur son corps entretenu.
Ce faisant, alors quâelle continuait Ă embrasser mes lĂšvres avec une rĂ©elle et non feinte gourmandise, me bĂ©cotant, je passais ma main sous sa courte jupe du vendredi, une habitude du "vendredi tout est permis" chez elle, se permettant ainsi de ne rien porter en dessous...Elle Ă©tait alors si sexy...Elle avait aussi ce soir lĂ ajoutĂ© une de mes cravates sur son chemisier pour un effet « woorking-girl » libĂ©rĂ©e qui lui allait particuliĂšrement bien...
               « Oh...toi...Câest bien chaud et bien humide tout ça », lui dis-je en parcourant sa chatte aux lĂšvres dĂ©jĂ accueillantes et entrouvertes...Â
               « Hummmm...Toi, tu as été coquine ce soir...Coquine... ? TrÚs coquine... ? Raconte-moi !»
Elle sâassit ainsi sur moi en faisant tourner mon fauteuil pivotant...
« En fait, rien de prĂ©vu mais aprĂšs un Mojito et quelques danses avec les collĂšgues, un jeune homme sâest approchĂ© de moi et mâa fait du gringue...Imagines-toi quâil est voisin...Il vient dâarriver dans la boite dâĂ cĂŽtĂ© et mâa dit quâil mâavait souvent vue arriver le matin, que jâĂ©tais toujours super habillĂ©e et souriante...Il arrivait tĂŽt car dĂ©butant et sâinstallait Ă une fenĂȘtre de leur espace cafĂ© en attendant lâarrivĂ©e des autres ... On a alors discutĂ©, il mâa proposĂ© un autre verre et on a fait quelques danses car il y avait une sĂ©rie de rock et tu sais que je ne sais pas rĂ©sister Ă cette danse... Il danse dâailleurs trĂšs bien pour un jeune dâune autre gĂ©nĂ©ration de musiques...Dâun pas Ă lâautre , on a ri, on a discutĂ© et Ă la fin de la sĂ©rie de danses, il mâa prise par lâĂ©paule pour quâon discute un peu Ă lâĂ©cart...LĂ , et jâai rĂ©ellement aimĂ©Â ;, il ne mâa pas cachĂ© son attirance, quâil aimerait me revoir, mâa donnĂ© son tĂ©lĂ©phone...Il est bien bĂąti comme jâaime, car joueur dâune Ă©quipe de rugby du village dâĂ cĂŽtĂ©...Son sourire Ă©tait trop craquant et aussi un peu sa timiditĂ©...Il rougissait mais Ă©tait tellement sincĂšre que sâen Ă©tait touchant...Jâai craquĂ©... ! Je lâai embrassĂ©...Il nâen revenait pas... et surtout il mâa indiquĂ© ma bague...Je lâai rassurĂ© en lui disant quâil ne risquait rien et que jâavais le plus incroyable et merveilleux des maris qui me laissait totalement libre...Il nâen revenait rĂ©ellement pas, enchaĂźnant les « Mais... ? » incrĂ©dules...Aussi, je lui indiquais de rester lĂ quelques instants , le temps que je tâappelle...Je tâai appelĂ© et ai dĂ©cidĂ© de te rejoindre, aussi , en retournant vers lui et en saluant les collĂšgues de bureau, je lâai pris par la main et entrainĂ© sur le parking...Il faisait dĂ©jĂ nuit et ne lĂąchant pas sa main, je me suis appuyĂ©e sur ma voiture pour lâembrasser de nouveau et lui indiquer que nous ne serions pas sans nous revoir âŠÂ ».
Pendant que ma femme me racontait son histoire, elle avait aussi remontĂ© sa courte jupe sur ses merveilleuses fesses et se frottait sur mon sexe qui ne cessait de grandir au travers de lâĂ©toffe de mon pantalon...
Je bandais comme un fou...
Jâouvrais adroitement ma braguette pour quâelle sâempale sur mon dard Ă son zĂ©nith et rapidement elle « dansait » sur ma bite tout en continuant son adorable rĂ©cit dâadorable salope quâelle avait su ĂȘtre et plus encore Ă cet instant, qu'elle Ă©tait...
Je crois que câest elle qui me baisait pour ĂȘtre honnĂȘte...
Elle se dĂ©chainait et je rĂ©ussi Ă attraper la cravate, sa cravate, ma cravate pour la tenir comme en laisse ou avec un guide et suivre le rythme quâelle voulait comme un cow-boy suit le rythme de son cheval dĂ©chaĂźnĂ© tout en tentant dâen garder la maĂźtrise... !
Elle continua en me dĂ©crivant comment elle lâavait sucĂ© entre les deux voitures, au risque de se faire voir par ses collĂšgues qui ne devaient pas tarder Ă quitter lâĂ©tablissement festif...
Elle me narrĂąt en dĂ©tail la queue de ce nouvel amant, son poids, sa forme, sa puissance, sa liqueur, son abondance et surtout le plaisir quâelle avait pris Ă le sucer sauvagement sur le parking, le garçon toujours aussi incrĂ©dule de la bonne Ă©toile de cette soirĂ©e...
Elle mâexpliqua aussi combien il lui fut difficile dâarrĂȘter sa main pendant le trajet du retour vers la maison et combien son esprit naviguait entre la queue de ce jeune homme et la mienne, impatiente de se faire dĂ©monter...
               « ChĂ©ri...On sort ce soir ! Jâai trop envie...Je suis impatiente de toi, dâautres, des autres et de lundi... Je crois que pendant un moment je vais avoir le sourire en allant au boulot le matin... ! »
Telle Ă©tait ma femme...
Tel était notre façon de vivre...
Sa façon dâĂȘtre et de vivre notre Candaulisme...
La soirĂ©e Ă©tait loin, trĂšs loin dâĂȘtre achevĂ©e...
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Always And Forever
chapitre 12 : La bataille final
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Le matin s'Ă©tait levĂ© doucement, baignant la piĂšce d'une lumiĂšre dorĂ©e. Rosalia ouvrit lentement les yeux, un lĂ©ger sourire sur les lĂšvres en sentant la prĂ©sence familiĂšre Ă ses cĂŽtĂ©s. Agatha Ă©tait dĂ©jĂ Ă©veillĂ©e, appuyĂ©e sur un coude, la tĂȘte inclinĂ©e vers elle, un sourire tendre Ă©tirant ses lĂšvres.
« Tu es restée à me regarder dormir ? » demanda Rosalia d'une voix encore endormie, taquine.
Agatha haussa un sourcil, un air faussement innocent sur le visage. « Peut-ĂȘtre. »
Rosalia roula des yeux en riant doucement, se redressant un peu pour s'asseoir contre le dossier du lit. Mais elle sentit aussitÎt le regard d'Agatha sur elle, intense, brûlant, comme si la sorciÚre était absorbée par chaque détail de son visage.
« Quoi ? » demanda Rosalia, confuse mais amusée.
Agatha se redressa lĂ©gĂšrement, son regard ne quittant pas celui de Rosalia. « Je ne peux m'empĂȘcher de penser Ă t'embrasser. »
Rosalia pencha la tĂȘte, une lueur malicieuse dans les yeux. « Et qu'allez-vous faire Ă ce sujet, Madame Harkness ? »
Agatha sourit doucement, approchant lentement son visage de celui de Rosalia, son souffle caressant la peau de cette derniÚre. « Quelque chose comme ça... » murmura-t-elle avant de capturer les lÚvres de Rosalia dans un baiser tendre et langoureux.
Rosalia répondit aussitÎt, ses mains trouvant leur chemin jusqu'à la nuque d'Agatha. Le moment était doux, lent, une danse silencieuse entre deux ùmes qui s'étaient enfin trouvées malgré les obstacles.
Quand elles se séparÚrent, Rosalia, les joues légÚrement roses, murmura avec une pointe d'humour : « C'est une façon bien agréable de commencer la journée, je dois l'avouer. »
Agatha sourit, posant son front contre celui de Rosalia. « Si c'était possible, je voudrais commencer toutes mes journées comme ça. »
Rosalia Ă©clata de rire, secouant lĂ©gĂšrement la tĂȘte. « Vous ĂȘtes incorrigible, Madame Harkness. »
« Je prends ça comme un compliment, Madame Velez. »
Elles restÚrent ainsi quelques instants, l'une contre l'autre, profitant de la douceur du matin, avant que Rosalia ne s'écarte légÚrement en soupirant.
« On devrait se lever. Ils vont finir par se demander ce qu'on fait... »
Agatha fit mine de réfléchir, un sourire en coin. « Eh bien, nous pourrions toujours leur dire que nous étions en train de discuter... intensément. »
Rosalia secoua la tĂȘte en riant. « Allez, debout. »
Mais dans le fond, elle n'avait aucune envie de quitter ce moment, de s'éloigner de la chaleur d'Agatha et du calme parfait de cet instant volé à la réalité.
Agatha attrapa doucement la main de Rosalia alors qu'elle s'apprĂȘtait Ă sortir du lit.
« Attends, » murmura-t-elle, sa voix douce mais sérieuse.
Rosalia s'arrĂȘta, la regardant avec une curiositĂ© teintĂ©e de tendresse. « Quoi encore ? »
Agatha tira légÚrement sur sa main pour l'inciter à s'asseoir de nouveau. Ses doigts jouaient nerveusement avec ceux de Rosalia, une lueur inhabituelle de vulnérabilité dans son regard.
« Je voulais juste... te remercier. »
Rosalia haussa un sourcil, un léger sourire sur les lÚvres. « Me remercier pour quoi ? »
« Pour... » Agatha hésita, cherchant ses mots. « Pour me donner une chance. Pour croire en moi, en nous. AprÚs tout ce que j'ai fait, tout ce qu'on a traversé... Je sais que c'est pas simple. Et toi, tu es là . Avec moi. »
Rosalia sentit son cĆur se serrer devant cette sincĂ©ritĂ© si rare chez Agatha. Elle posa une main sur sa joue, ses doigts effleurant doucement sa peau.
« T'es compliquée, Agatha Harkness... mais je crois que c'est pour ça que je t'aime. »
Agatha resta sans voix un instant, surprise par ces mots qu'elle n'avait pourtant cessé d'espérer entendre. Son regard s'adoucit, et elle posa sa main sur celle de Rosalia, toujours sur sa joue.
« Tu sais que c'est un trÚs gros mot que tu viens de dire, là ... »
Rosalia Ă©clata de rire, tapotant doucement son Ă©paule. « Ne le prends pas trop au sĂ©rieux. Ăa veut pas dire que je vais tout te pardonner d'un claquement de doigts. »
Agatha fit mine d'ĂȘtre blessĂ©e, posant une main sur son cĆur. « Moi ? Monter ça Ă la tĂȘte ? Jamais ! »
Elles Ă©clatĂšrent de rire ensemble, dissipant enfin la tension qui planait entre elles depuis leur dispute. Rosalia se leva, tendant une main vers Agatha.
« Allez, lÚve-toi. On a des responsabilités, et je doute que Lilia, Malia ou Billy s'en sortent sans nous. »
Agatha attrapa la main tendue avec un sourire espiÚgle. « Si tu insistes... mais sache que je préférerais rester ici. Avec toi. »
Rosalia roula des yeux, mais elle ne put retenir un sourire amusĂ©. « Peut-ĂȘtre ce soir, Harkness. »
Agatha se redressa, ses doigts effleurant encore ceux de Rosalia avant de les lùcher. « Je retiens cette promesse. »
Elles quittĂšrent la chambre ensemble, plus complices que jamais, une chaleur silencieuse les liant dans un Ă©quilibre fragile mais rempli d'espoir.
àŒșâĄàŒ»
Le petit-déjeuner était déjà bien entamé lorsque Billy, visiblement agité, prit la parole. Il jouait nerveusement avec une cuillÚre, ses yeux passant de Lilia à Malia.
« Je dois vous dire un truc... Cette nuit, j'ai fait un rĂȘve bizarre. »
Lilia fronça les sourcils, un air prĂ©occupĂ© sur le visage. « Quel genre de rĂȘve ? »
Billy posa la cuillÚre avec un soupir, puis planta son regard dans celui de Malia. « C'était... ma mÚre. Elle était là , ou plutÎt sa voix. Elle m'appelait, elle me suppliait de la libérer. Elle disait qu'elle était coincée dans la crypte. »
Un silence pesant tomba autour de la table. Malia Ă©changea un regard inquiet avec Lilia, tandis que cette derniĂšre posait une main rassurante sur celle de Billy.
« Ăa pourrait ĂȘtre juste un rĂȘve, non ? » tenta Lilia.
Billy secoua la tĂȘte, visiblement troublĂ©. « Non, c'Ă©tait... diffĂ©rent. RĂ©el. Comme si elle me parlait directement. »
C'est à ce moment-là qu'Agatha et Rosalia firent leur entrée dans la cuisine, leurs pas résonnant légÚrement sur le sol de bois. Agatha tenait encore une tasse de café dans sa main, son expression calme mais observatrice, tandis que Rosalia, un peu plus éveillée, les suivait de prÚs.
« Qu'est-ce qu'on a raté ? » demanda Rosalia en s'asseyant à table, son regard passant sur chaque visage autour d'elle.
Billy hĂ©sita un instant avant de parler, mais il finit par rĂ©pondre. « J'expliquais mon rĂȘve... ou plutĂŽt ce qui ressemblait Ă un message. Ma mĂšre est coincĂ©e dans la crypte. »
Le visage d'Agatha se durcit instantanément, et elle posa sa tasse un peu trop brusquement sur la table. « Et tu comptes faire quoi avec ça ? » demanda-t-elle froidement.
« Je... Je sais pas encore, » répondit Billy en se redressant. « Mais je dois faire quelque chose. Je peux pas l'ignorer. »
Malia intervint alors, sa voix calme mais ferme. « On ne peut pas agir sur un simple rĂȘve. Ăa pourrait ĂȘtre une manipulation. »
Rosalia hocha lentement la tĂȘte. « Elle a raison. Ăa pourrait ĂȘtre une distraction ou un piĂšge. Il faut rĂ©flĂ©chir avant de foncer tĂȘte baissĂ©e. »
Billy serra les poings, son regard brûlant de détermination. « Si c'était quelqu'un que vous aimiez, vous hésiteriez autant ? »
Le silence retomba dans la piÚce, chacun pesant ses mots. Agatha croisa les bras, son expression fermée, mais Rosalia posa une main apaisante sur son épaule, l'encourageant à parler plus doucement.
« Ce n'est pas qu'on ne veut pas t'aider, Billy, » dit Rosalia d'une voix calme. « Mais on doit ĂȘtre sĂ»rs de ce qu'on fait. Et surtout, sĂ»rs que c'est bien elle qui t'a parlĂ©. »
Billy regarda chacun d'eux à tour de rÎle, sa résolution intacte. « Alors aidons-nous à le découvrir. Mais je refuse de rester là sans rien faire. »
Agatha soupira, mais un lĂ©ger sourire s'esquissa sur son visage. « On dirait que tu as hĂ©ritĂ© de l'entĂȘtement de ta mĂšre. TrĂšs bien, on va y rĂ©flĂ©chir. Mais pas de dĂ©cisions hĂątives. »
Lilia tapota l'épaule de Billy avec un sourire rassurant. « On est tous là , Billy. On va trouver une solution ensemble. »
Malia, quant à elle, fixait Agatha avec méfiance, comme si elle cherchait à déceler ses intentions. Mais pour l'instant, tout le monde semblait d'accord : ils allaient devoir élucider ce mystÚre, un pas à la fois.
Rosalia se redressa légÚrement sur sa chaise, croisant les bras en fixant Emma d'un regard ferme.
« Ce serait peut-ĂȘtre la solution, » dit-elle en regardant Billy. « Si c'est vraiment Wanda qui t'a parlĂ©, alors il faudrait envisager d'y retourner et de comprendre ce qu'elle veut. »
Agatha tourna vivement la tĂȘte vers Rosalia, son regard sombre et chargĂ© de reproches. Elle ne dit rien, mais son dĂ©saccord Ă©tait Ă©vident, son silence plus bruyant que des mots.
Emma, qui était restée discrÚte jusque-là , arqua un sourcil, amusée par la tension palpable entre les deux femmes. Elle s'appuya contre la table, ses yeux rivés sur Agatha avec un brin de provocation.
« C'est quoi ton problÚme avec Wanda, Agatha ? » demanda-t-elle avec un sourire narquois. « Hormis cette histoire de sort, bien sûr. Parce qu'on dirait que ton aversion va bien au-delà . »
Agatha posa lentement sa tasse, sa mùchoire se serrant légÚrement, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Rosalia intervint, son ton tranchant.
« Ăa ne te concerne pas, Emma, » dit-elle d'une voix ferme. « Ce genre de discussion reste entre nous. »
Emma haussa les épaules, feignant l'innocence. « D'accord, d'accord. Je me tais. Mais tu sais que je ne suis jamais loin si tu veux vraiment en parler, Rosie. »
Agatha bouillait de l'intérieur, ses doigts tapotant nerveusement la table. Elle finit par se lever brusquement, le bois de la chaise grincant sous le mouvement.
« Wanda n'est pas la solution, » déclara-t-elle sÚchement. « Elle est le problÚme. Et s'il faut vous le répéter encore et encore, je le ferai. »
Billy, qui observait la scÚne, fronça les sourcils. « Pourquoi tu dis ça ? Tu parles comme si elle n'était pas digne de confiance, mais c'est ma mÚre. Elle m'a toujours protégé. »
Agatha soupira, son regard glissant un instant vers Rosalia, comme si elle cherchait une rĂ©ponse ou un soutien. « Parce que Wanda n'a pas toujours Ă©tĂ©... elle-mĂȘme, Billy. Je te demande juste d'ĂȘtre prudent. Ce n'est pas une question de confiance, c'est une question de sĂ©curitĂ©. »
Rosalia, bien qu'agacĂ©e par la tension, posa une main sur l'Ă©paule de Billy. « Agatha a raison sur une chose : on doit ĂȘtre prudents. Mais ça ne veut pas dire qu'on ignore cette piste. Peut-ĂȘtre que Wanda a des rĂ©ponses que nous n'avons pas encore. »
Emma Ă©clata d'un rire sarcastique. « Prudents ? SĂ©rieusement ? Vous vous battez contre une magie que vous ne comprenez mĂȘme pas. Franchement, ça manque un peu de cohĂ©rence. »
Agatha lui lança un regard noir, mais Rosalia la retint avant qu'elle ne réponde.
« Ăa suffit, Emma, » dit-elle d'un ton autoritaire. « Si tu es lĂ pour semer la zizanie, tu peux partir. On n'a pas besoin de ça. »
Emma leva les mains en signe de paix. « D'accord, je me tais. Mais ne venez pas me dire que je n'avais pas raison quand tout ça tournera mal. »
Le silence s'installa, pesant, jusqu'Ă ce que Billy prenne la parole Ă nouveau.
« Alors, qu'est-ce qu'on fait ? » demanda-t-il, ses yeux brillants de détermination.
Rosalia jeta un dernier regard à Agatha, cherchant à comprendre son état d'esprit. Finalement, elle soupira et répondit :
« On fait un plan. Mais cette fois, on le fait ensemble. »
Agatha resta silencieuse, le regard fixĂ© sur la table, mais elle hocha lĂ©gĂšrement la tĂȘte, acceptant Ă contrecĆur.
Le groupe finit par se mettre d'accord : ils allaient retourner à la crypte. L'atmosphÚre était lourde alors qu'ils rassemblaient leurs affaires. Agatha, plus silencieuse que d'habitude, traßnait légÚrement en arriÚre, les bras croisés, le regard perdu.
Rosalia, qui marchait à ses cÎtés, remarqua son air fermé. Elle ralentit pour se mettre à sa hauteur, laissant les autres avancer devant eux.
« Hé, » murmura-t-elle doucement. « Qu'est-ce qui se passe ? Tu sembles... ailleurs. »
Agatha haussa les épaules, essayant de masquer ses émotions. « Rien. »
Rosalia roula des yeux, mais son ton resta tendre. « Agatha, je te connais. Ce n'est pas "rien". »
Agatha hĂ©sita un moment avant de rĂ©pondre, ses doigts jouant nerveusement avec un pli de sa veste. « C'est juste... tout ça. Retourner lĂ -bas, affronter encore des secrets, et maintenant avec Emma qui se mĂȘle de tout... » Elle fit une pause, ses yeux rencontrant briĂšvement ceux de Rosalia. « Je ne veux pas te perdre Ă cause de tout ça. »
Rosalia s'arrĂȘta, posant doucement une main sur le bras d'Agatha pour l'inciter Ă faire de mĂȘme. Sans un mot, elle se pencha et dĂ©posa un tendre baiser sur le sommet de sa tĂȘte, laissant ses lĂšvres y rester un instant.
« Tu ne vas pas me perdre, » chuchota Rosalia, sa voix apaisante. « Peu importe ce qu'on découvre ou ce qu'on affronte, tu m'entends ? Je suis là . »
Agatha ferma briÚvement les yeux sous le geste, touchée par l'intimité de ce moment. Elle inspira profondément avant de murmurer : « Merci. »
Rosalia lui sourit, ses doigts caressant doucement le bras d'Agatha. « Maintenant, concentre-toi. On va découvrir la vérité ensemble. Et quoi qu'il arrive, je crois en toi, Agatha Harkness. »
Agatha releva lĂ©gĂšrement la tĂȘte, un mince sourire sur les lĂšvres. « Ăa fait du bien de l'entendre. Merci, Rosalia. »
Elles se remirent Ă marcher, plus proches qu'avant, et rejoignirent les autres.
Devant l'entrĂ©e sombre et imposante de la crypte, le groupe s'arrĂȘta. Malia jeta un regard prudent Ă Lilia, qui lui adressa un signe rassurant. Billy, visiblement nerveux, se tenait au milieu, ses pensĂ©es probablement tournĂ©es vers le rĂȘve troublant qu'il avait eu.
Rosalia prit la tĂȘte du groupe, sa voix forte et dĂ©terminĂ©e. « Allons-y. Ensemble. »
Agatha, Ă ses cĂŽtĂ©s, hocha la tĂȘte, les yeux fixĂ©s sur l'entrĂ©e obscure, prĂȘte Ă affronter ce qui les attendait.
àŒșâĄàŒ»
Alors que le groupe avançait dans la crypte, Malia ralentit sa marche, laissant les autres s'Ă©loigner un peu devant. Elle jeta un coup d'Ćil Ă Lilia, qui marchait Ă ses cĂŽtĂ©s, et l'attrapa doucement par le poignet pour l'arrĂȘter.
« On peut parler une minute ? » demanda-t-elle à voix basse.
Lilia fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, mais hocha la tĂȘte. « Bien sĂ»r. Qu'est-ce qui te tracasse, Bambina ? »
Malia hĂ©sita, croisant les bras et regardant briĂšvement le sol avant de lever les yeux vers Lilia. « C'est Emma. Ses agissements... sa façon de manipuler les gens, de s'insinuer dans leurs vies... » Elle serra la mĂąchoire. « Ăa me met mal Ă l'aise. »
Lilia s'appuya contre une paroi de pierre, observant Malia attentivement. « Tu veux dire ce qui s'est passé avec Rosalia ? »
Malia soupira profondément. « Pas seulement ça. Elle agit toujours comme si tout lui appartenait, comme si elle avait tous les droits. Je sais qu'elle est ma tante, mais... parfois, j'ai du mal à comprendre pourquoi elle fait ce qu'elle fait. Elle veut toujours contrÎler tout le monde, et ça me fatigue. »
Lilia hocha la tĂȘte, ses yeux se posant doucement sur Malia. « Je comprends. Ce n'est pas facile d'avoir quelqu'un comme ça dans ta vie, surtout quand cette personne est censĂ©e ĂȘtre une figure protectrice. »
Malia passa une main dans ses cheveux, visiblement frustrĂ©e. « Ce n'est pas seulement qu'elle est agaçante. J'ai l'impression qu'elle complique les choses pour tout le monde, qu'elle n'est pas vraiment lĂ pour nous aider mais pour servir ses propres intĂ©rĂȘts. »
Lilia tendit une main et la posa doucement sur l'Ă©paule de Malia. « Ăcoute, Bambina. Tu n'es pas responsable de ses choix ou de ses actions. Tu es ta propre personne, et de ce que je vois, tu es bien plus sensĂ©e et respectueuse qu'elle. »
Malia releva les yeux vers Lilia, un léger sourire en coin. « Tu crois vraiment ça ? »
Lilia haussa un sourcil, un sourire amusĂ© sur les lĂšvres. « Absolument. Tu as un grand cĆur, mĂȘme si tu ne veux pas toujours le montrer. Tu n'es rien comme elle. »
Le rouge monta lĂ©gĂšrement aux joues de Malia, mais elle se reprit rapidement. « Merci, Lilia. Ăa compte beaucoup, venant de toi. »
Lilia lui tapota doucement l'épaule avant de reprendre la marche. « Allez, allons rattraper les autres. Et si Emma te cause trop de problÚmes, je serai là pour te soutenir. »
Malia la suivit, un peu plus légÚre malgré la tension ambiante, et sentit son lien avec Lilia se renforcer encore davantage.
Le groupe avançait lentement dans les tunnels sombres menant Ă la crypte. L'atmosphĂšre Ă©tait lourde, entre la tension palpable et le silence pesant. Emma, fidĂšle Ă elle-mĂȘme, trouva une occasion de se rapprocher de Rosalia, marchant juste Ă ses cĂŽtĂ©s.
Elle baissa la voix, pour que seuls Rosalia et elle puissent entendre. « Tu es sûre de toi ? Vraiment sûre que c'est elle que tu veux ? » demanda-t-elle, un sourire à peine dissimulé sur les lÚvres.
Rosalia s'arrĂȘta brusquement, forçant le groupe Ă ralentir lĂ©gĂšrement. Elle tourna son visage vers Emma, un Ă©clat de dĂ©termination dans le regard.
« Emma, écoute-moi bien. » Sa voix était ferme mais calme. « Il n'y aura plus rien entre nous. Pas maintenant, pas demain, pas dans cette vie. Ce qu'on avait appartient au passé, et c'est là qu'il doit rester. »
Emma haussa un sourcil, visiblement surprise par la dureté de ses mots, mais tenta de maintenir son air confiant. « Tu dis ça maintenant, mais je sais qu'une part de toi... »
« Non. » Rosalia la coupa d'un ton sec. « ArrĂȘte de t'accrocher Ă quelque chose qui n'existe plus. Ce que je ressens aujourd'hui, ce que je veux aujourd'hui, ce n'est pas toi. Et ça ne le sera plus jamais. »
Emma resta figée, décontenancée, alors que Rosalia continuait de marcher.
Agatha, qui avait observé toute la scÚne depuis quelques pas en arriÚre, ne dit rien. Pour une fois, elle se contenta de regarder, ses yeux suivant chaque mouvement de Rosalia. L'ancienne sorciÚre n'avait pas l'habitude de rester silencieuse dans ce genre de situation, mais quelque chose dans la maniÚre dont Rosalia avait géré Emma la toucha profondément.
Malia murmura à Lilia en marchant à cÎté d'elle, « On dirait qu'Emma a enfin trouvé quelqu'un qui ne se laisse pas intimider. »
Lilia sourit légÚrement. « C'est bien que Rosalia mette les choses au clair. C'était nécessaire. »
Agatha continua Ă observer Rosalia, une lueur de fiertĂ© mĂȘlĂ©e Ă une profonde affection traversant ses yeux. Elle n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit. Rosalia venait de prouver, une fois de plus, la force de ses convictions, et Agatha ne pouvait qu'admirer cela en silence. Alors que le groupe continuait Ă descendre les couloirs sombres menant Ă la crypte, Billy s'approcha d'Agatha. Il gardait un ton bas, de peur que les autres n'entendent, surtout Emma, dont la prĂ©sence tendait dĂ©jĂ l'atmosphĂšre.
« Agatha, je dois te parler... » dit-il en marchant à ses cÎtés.
Agatha, qui Ă©tait restĂ©e inhabituellement silencieuse depuis l'incident avec Emma, tourna lentement la tĂȘte vers lui, l'air fatiguĂ©e mais attentive. « Qu'est-ce que tu veux, Billy ? »
Billy hésita une seconde avant de plonger dans le sujet. « à propos de ma mÚre... Je sais que tu as des rancunes, que tu penses qu'elle a tout fait intentionnellement, mais... »
Agatha leva une main pour l'interrompre, son regard dur. « Billy, si c'est pour excuser Wanda, je te prĂ©viens tout de suiteâ »
« Laisse-moi finir. » Billy la coupa d'un ton calme mais ferme. « Ce que je veux dire, c'est que je ne crois pas que tout ça ait été voulu. Pas comme tu le penses. Elle ne voulait pas que ça se passe comme ça. Elle n'a jamais voulu blesser autant de gens. »
Agatha fronça les sourcils mais resta silencieuse, incitant Billy à continuer.
« Elle s'en veut. Je le sais, je l'ai ressenti. Chaque fois que j'entends sa voix, il y a ce mĂ©lange de tristesse et de regret... Elle voulait juste une famille, Agatha. Elle voulait une vie normale, un endroit sĂ»r. Et oui, elle a fait des erreursâdes grosses erreursâmais ça n'Ă©tait pas volontaire. »
Agatha détourna les yeux, fixant le sol poussiéreux devant eux. Sa mùchoire se serra, et Billy put voir qu'elle luttait avec ses émotions.
« Et tu veux que je fasse quoi avec ça, Billy ? Que je pardonne ? Que j'oublie tout ce qu'elle a fait ? Elle m'a détruite, elle a détruit des vies... »
Billy hocha la tĂȘte, comprenant sa colĂšre. « Non, je ne te demande pas de pardonner. Mais je pense qu'il faut que tu comprennes une chose : ma mĂšre n'Ă©tait pas une ennemie. Elle a perdu le contrĂŽle. Et aujourd'hui, elle est enfermĂ©e, seule, et elle souffre. »
Agatha soupira profondément, son regard se faisant plus lointain.
« Peut-ĂȘtre qu'elle souffre, Billy. Mais moi aussi. Je ne peux pas juste effacer ce qu'elle m'a pris. »
Billy posa une main sur son bras, un geste rĂ©confortant. « Personne ne te demande de tout effacer. Mais si on veut vraiment rompre ce sort, on doit comprendre pourquoi elle l'a fait. Et peut-ĂȘtre que ça passe par l'Ă©coute, pas par la colĂšre. »
Agatha resta silencieuse un moment, ses pensées tourbillonnant dans son esprit.
« On verra, Billy. On verra. » murmura-t-elle finalement, reprenant la marche sans un mot de plus.
Billy la regarda s'Ă©loigner, un mĂ©lange de tristesse et d'espoir dans les yeux. MĂȘme si elle ne l'admettait pas, il pouvait voir que ses mots l'avaient touchĂ©e. Le chemin vers la vĂ©ritĂ©, et peut-ĂȘtre vers une rĂ©conciliation, venait de commencer.
àŒșâĄàŒ»
AprÚs une longue marche dans la crypte, le groupe arriva enfin devant une imposante porte ornée de runes anciennes. L'énergie autour d'eux semblait vibrer, pesant sur leurs épaules comme une force invisible.
Billy se plaça devant la porte, l'examinant attentivement. « C'est ici », dit-il, la voix tremblante.
Agatha plissa les yeux en observant les runes. « Ces symboles... Ils agissent comme un verrou magique. Ce n'est pas n'importe quel sort, il faudrait une force considérable pour les briser. »
Billy inspira profondément et posa ses mains sur la surface froide de la porte. Il sentait l'énergie résonner en lui, comme si elle l'appelait.
« Je peux le faire », dĂ©clara-t-il, mĂȘme si sa voix trahissait son hĂ©sitation.
Rosalia posa une main sur son épaule. « Es-tu sûr, Billy ? Si tu fais ça, il n'y aura pas de retour en arriÚre. »
Il hocha la tĂȘte. « Je dois le faire. Ma mĂšre est derriĂšre cette porte, et elle mĂ©rite une chance de s'expliquer. »
Agatha croisa les bras, clairement tendue. « Tu n'as aucune idée de ce que tu pourrais libérer, Billy. Ce n'est pas juste Wanda que tu risques de réveiller, c'est une force qui pourrait détruire cette ßle... et nous avec. »
Billy la fixa, une lueur de détermination dans les yeux. « Je sais ce que je fais. Si je ne le fais pas, personne d'autre ne le fera. »
Malia s'avança, plaçant sa main sur la porte également. « Tu n'as pas besoin de faire ça seul. Je ressens aussi cette énergie, je peux t'aider à canaliser ta magie. »
Billy lui lança un regard reconnaissant, puis ferma les yeux. Il commença à murmurer un sort, les mots anciens résonnant dans l'air. Malia se concentra également, ses mains brillant d'une lueur dorée.
Les runes sur la porte s'illuminÚrent, une lumiÚre bleue éclatante s'échappant des gravures. Une onde de choc secoua la crypte, forçant tout le monde à reculer.
« Continue ! » cria Malia, mĂȘme si son propre corps tremblait sous la pression.
Billy hurla, canalisant toute sa magie dans un dernier effort. Une explosion de lumiĂšre remplit la crypte, et la porte se brisa en mille morceaux, laissant place Ă un silence assourdissant.
Lorsque la poussiĂšre retomba, une silhouette se dessina dans l'obscuritĂ© de la piĂšce au-delĂ . Wanda Maximoff se tenait lĂ , ses vĂȘtements dĂ©chirĂ©s, ses yeux brillants d'une Ă©nergie rouge familiĂšre.
Elle s'avança lentement, ses traits marqués par la fatigue et la douleur. Son regard se posa immédiatement sur Billy, et ses yeux s'embuÚrent.
« Billy... » murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion.
Billy avança timidement, les larmes coulant sur ses joues. « Maman... »
Avant qu'il ne puisse dire autre chose, elle l'enlaça avec une force désespérée, comme si elle craignait qu'il disparaisse.
« Je suis désolée... Je suis tellement désolée... » répéta-t-elle, les sanglots secouant son corps.
Le reste du groupe resta en arriÚre, chacun réagissant différemment à la scÚne.
Agatha était figée, ses poings serrés. Elle fixait Wanda avec un mélange de haine et de douleur. Rosalia posa une main sur son bras, comme pour l'apaiser, mais elle n'eut aucune réaction.
Emma, quant à elle, observait la scÚne avec un sourire ironique. « Alors, c'est elle la fameuse SorciÚre Rouge... »
Wanda releva finalement la tĂȘte, son regard croisant celui d'Agatha. Une tension palpable s'installa dans la crypte.
« Agatha... » dit Wanda doucement, une lueur de culpabilité dans les yeux.
Mais avant qu'elle ne puisse continuer, un grondement sourd retentit dans les profondeurs de la crypte, comme si la libération de Wanda avait réveillé quelque chose d'autre.
« Qu'est-ce que c'est que ça ? » demanda Lilia, le visage pùle.
Malia recula, son instinct lui dictant que le danger n'était pas encore passé. « On a libéré plus que Wanda... Il y a quelque chose d'autre ici. »
Rosalia serra les poings, se plaçant entre le groupe et la direction du bruit. « Préparez-vous. Ce n'est pas fini. »
Le grondement sourd devint un cri strident, et une silhouette majestueuse émergea des ténÚbres. Une femme à l'aura éclatante, couronnée d'or et de lumiÚre, apparut devant eux. Sa présence était écrasante, divine, et son regard perçant balayait le groupe.
« Vous avez osé troubler mon sommeil, » dit-elle, sa voix résonnant comme un millier d'échos dans la crypte. « Une vie pour une vie. C'est le prix à payer pour libérer cette femme. »
Billy avança d'un pas hĂ©sitant, la tĂȘte baissĂ©e. « Si c'est le prix Ă payer, alors prenez ma vie. C'est moi qui ai brisĂ© le sceau. C'est ma responsabilitĂ©. »
Wanda cria d'effroi, agrippant Billy par les épaules. « Non, Billy ! Je ne te laisserai pas faire ça. Jamais. »
Mais avant que la déesse ne réponde, Rosalia s'interposa entre elle et Billy. Ses yeux étaient pleins de détermination, son corps tendu.
« Il n'y aura pas de sacrifice aujourd'hui, » dit Rosalia fermement, fixant la déesse droit dans les yeux.
Agatha, qui Ă©tait restĂ©e en retrait, sentit son cĆur s'arrĂȘter lorsqu'elle vit l'expression de Rosalia. Elle savait exactement ce que cette derniĂšre avait en tĂȘte.
La dĂ©esse plissa les yeux, comme si elle lisait Ă travers Rosalia. « Tu es prĂȘte Ă offrir ta vie, n'est-ce pas ? »
Rosalia hocha la tĂȘte sans hĂ©sitation. Mais avant qu'elle ne puisse parler, Agatha s'avança brusquement et attrapa son bras.
« Non ! » s'exclama Agatha, sa voix tremblante.
Rosalia tourna un regard triste mais résolu vers elle. « Agatha, je ne peux pas laisser cela arriver. Pas à Billy. Pas encore. »
Les larmes montÚrent aux yeux d'Agatha. « Tu parles comme si ta vie avait moins de valeur. Comme si... » Sa voix se brisa.
Rosalia posa une main douce sur la joue d'Agatha, forçant cette derniÚre à la regarder. « Je ne laisserai pas Billy subir ce que nous avons vécu. Je ne laisserai pas une autre vie se briser sous nos yeux. »
Elle baissa la voix, un murmure à peine audible : « Je ne laisserai pas ce qui est arrivé à notre fils se reproduire. »
Agatha resta pétrifiée, les souvenirs qu'elle s'efforçait d'enterrer remontant brutalement à la surface. « Non, » dit-elle, plus doucement, presque désespérée.
Rosalia l'embrassa tendrement, ses lÚvres transmettant toute la douleur, l'amour et la résignation qu'elle portait en elle. Lorsqu'elle se recula, elle chuchota : « Je t'aime, Agatha. Toujours. »
Agatha attrapa son poignet, les larmes coulant librement maintenant. « Je refuse de te perdre. Je refuse, Rosalia ! »
Rosalia se tourna vers la dĂ©esse, se libĂ©rant doucement de l'emprise d'Agatha. « Prenez ma vie. Je suis prĂȘte. »
La dĂ©esse sembla rĂ©flĂ©chir un instant, puis leva une main lumineuse, prĂȘte Ă sceller l'accord. Mais Agatha cria, sa magie crĂ©pitant autour d'elle. « Non, attendez ! »
Rosalia se retourna une derniÚre fois vers Agatha, lui lançant un regard plein de douceur. « Protégez-les, Agatha. Protégez Billy, Wanda, et... vivez. Pour nous deux. »
La crypte vibrait sous la puissance de la créature. Sa voix grave et inhumaine résonnait dans les profondeurs.
« Une vie pour une vie », répéta la déesse, son ton implacable.
Agatha se tenait devant Rosalia, désespérée, sa magie crépitant autour d'elle comme un bouclier fragile. Rosalia posa une main douce sur l'épaule d'Agatha, la forçant à se retourner.
« Laisse-moi faire ça », murmura-t-elle, ses yeux brillants de détermination et d'amour.
« Non, Rosalia, je ne te laisserai pas ! Je trouverai une autre solution, je trouverai quelque chose ! » Agatha hurlait presque, ses larmes brouillant sa vision.
Mais avant qu'Agatha ne puisse réagir davantage, la créature leva un bras puissant, et une lumiÚre aveuglante enveloppa Rosalia.
« Non ! » cria Agatha, tendant les mains pour attraper Rosalia, mais une force invisible la repoussa brutalement.
Le corps de Rosalia s'éleva dans les airs, suspendu dans la lumiÚre dorée, ses cheveux flottant autour de son visage serein. Une énergie immense et écrasante emplissait la crypte, coupant le souffle à tous les présents.
Agatha s'effondra au sol, ses jambes refusant de la soutenir. Elle tendit une main tremblante vers Rosalia. « Rosalia ! Non ! »
Billy, paralysé par l'horreur, sentit ses jambes céder sous lui. Il tomba à genoux, son visage enterré dans ses mains, incapable de regarder davantage.
Wanda, debout à cÎté, fixait la scÚne avec des yeux écarquillés, remplis de culpabilité. « Tout cela est de ma faute... » murmura-t-elle, sa voix brisée.
La lumiÚre autour de Rosalia atteignit son apogée, éclatant dans une explosion silencieuse. Lorsqu'elle s'éteignit, le corps de Rosalia retomba doucement au sol, inerte.
Agatha rampa jusqu'à elle, la prenant dans ses bras. Ses mains tremblaient en caressant le visage de Rosalia, espérant une étincelle de vie, une réaction.
« Rosalia... s'il te plaßt... ouvre les yeux... s'il te plaßt... ne me laisse pas... » Ses sanglots secouaient son corps.
Billy releva enfin la tĂȘte, les larmes coulant librement sur ses joues. « Je n'ai pas voulu ça... Elle n'aurait pas dĂ» se sacrifier... »
Wanda, dévastée, s'approcha lentement, mais l'aura d'Agatha était si intense qu'elle hésita à franchir le pas. « Je voulais juste protéger tout le monde... Je ne savais pas que ça se terminerait ainsi », murmura-t-elle, sa voix emplie de remords.
Le silence pesait lourdement dans la crypte, seulement brisé par les pleurs d'Agatha. Elle serra Rosalia contre elle, son front pressé contre celui de la femme qu'elle avait perdue.
Puis, dans un murmure à peine audible, elle jura : « Je te ramÚnerai, Rosalia. Peu importe ce que ça me coûtera. Je ne te laisserai pas partir. »
La créature avait disparu, mais elle avait laissé derriÚre elle un groupe brisé, et un amour condamné qui refusait de mourir.
La lumiÚre dorée s'était éteinte, laissant la crypte baignée dans une étrange obscurité oppressante. Rosalia gisait immobile dans les bras d'Agatha, son visage paisible comme si elle dormait.
« Rosalia, s'il te plaßt... reste avec moi », murmura Agatha, ses mains tremblant en caressant doucement le visage de celle qu'elle aimait.
Mais soudain, un grondement sourd se fit entendre. Le sol sous leurs pieds se mit à vibrer légÚrement, et une lueur étrange émana des fissures de la crypte.
Billy leva les yeux, terrifié. « Qu'est-ce qui se passe encore ? »
Avant que quelqu'un ne puisse répondre, une énergie obscure et irrésistible s'enroula autour du corps de Rosalia. Ses membres furent tirés doucement hors des bras d'Agatha, comme si une force invisible cherchait à la reprendre.
« Non ! » hurla Agatha, se jetant en avant pour la retenir, mais la force était implacable. Le corps de Rosalia fut soulevé dans les airs une fois de plus, enveloppé d'un halo lumineux, mais cette fois d'un noir profond, chargé d'une puissance ancestrale.
Le sol au centre de la crypte s'ouvrit lentement, révélant une crevasse béante remplie d'une lumiÚre scintillante, presque hypnotisante. La voix de la créature résonna de nouveau, froide et implacable :
« Elle m'appartient désormais. »
Agatha se précipita, ses mains cherchant à attraper Rosalia avant qu'elle ne disparaisse. « Non ! Vous ne pouvez pas me l'enlever ! »
Wanda, paralysée par la culpabilité et la peur, tendit une main vers Billy, qui était incapable de détourner le regard de la scÚne. « Faites quelque chose ! » cria-t-il, sa voix brisée.
Mais il Ă©tait trop tard. Le corps de Rosalia fut lentement aspirĂ© vers le sol, descendant dans la lumiĂšre. Ses cheveux flottĂšrent un instant avant d'ĂȘtre happĂ©s par l'abĂźme.
Agatha, effondrée, tomba à genoux à cÎté de la crevasse, frappant le sol de ses poings. « Ramenez-la-moi ! » hurla-t-elle, ses larmes coulant librement.
La crevasse se referma avec un bruit sourd, ne laissant plus aucune trace du corps de Rosalia. La crypte retrouva son calme glacial, mais le vide qu'elle laissait derriĂšre Ă©tait insupportable.
Agatha resta Ă genoux, le regard fixĂ© sur l'endroit oĂč Rosalia avait disparu. Sa voix, brisĂ©e par la douleur, murmura : « Je te retrouverai... OĂč que tu sois... Je te ramĂšnerai, je te le promets. »
Un silence pesant s'abattit sur le groupe, et mĂȘme la culpabilitĂ© de Wanda et les larmes de Billy ne suffirent Ă combler l'absence de Rosalia, emportĂ©e dans les profondeurs mystĂ©rieuses de la terre.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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