#quant à tout le reste n'en parlons pas
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Eldarya, A New Era - Episode 15
Originellement publié ici le 3 décembre 2022.
Cet épisode avait tellement peu d’intérêt que je sais même pas quoi mettre en phrase d’intro.
Vous le savez si vous lisez mes avis, j’évite autant que possible les jugements trop tranchés, mais là vraiment c’est pas possible : j’ai beau chercher, je ne comprends pas l’intérêt de cet épisode. Alors je suis presque sûre que parmi les justifications on pourra trouver des trucs du genre « dilemme moral sur la Garde et ses méthodes » ou bien « le développement du background de Nevra » mais vous vous en doutez déjà, je ne suis pas convaincue. Pour bien des raisons. J’ai dépensé 2580 maanas et on m’en a extorqué 940. Let’s go dans le désert, c’pas comme si je m’étais pourtant réjouie d’avoir quitté la fournaise de l’été :’) CDC TO : Valkyky le Dragon de Feu CDC ANE : Personne, route de Mathieu
Sans transition, nous arrivons dans le désert, et d’emblée Erika nous dit qu’il est très difficile d’estimer combien de temps s’est écoulé depuis le départ du QG à cause de l’horloge biologique d’Eldarya toute cassée. Moi ce que je remarque, c’est que ça permet surtout de pas avoir à se creuser la tête pour faire une chronologie ou un semblant de carte, parce que pourquoi on s’emmerderait à faire ça sur une histoire dans un monde inventé, je vous le demande. C’est un truc qui pose problème depuis le début de l’histoire, mais je crois que même quand on arrivera à la fin de l’épisode 20 je saurai toujours pas placer Balenvia et le Temple Fenghuang l’un par rapport à l’autre. Aussi pourquoi Erika a embarqué son familier pour la mission alors qu’il est encore plus inutile que Leiftan ?? Le truc il sait que japper et réclamer des friandises elle voulait en faire quoi, l’offrir en casse-croûte aux vampires ?? Erika repense à sa nuit torride avec Mathieu et au fait que tout le monde tire la gueule parce que Nevra et Karenn continuent de penser qu’il a rien à faire dans cette mission… Oui, en effet ?? Même en mettant de côté l’affaire Templiers il a pas spécialement besoin d’être là, il a pas un rôle déterminant, au contraire en tant qu’humain « pure souche » s’il y a bien quelqu’un qu’il fallait vraiment pas emmener c’est bien lui mdr, mais bon comme il est apparemment im-pen-sable de passer un épisode entier sans les 4 CDC au même endroit, bah voilà. Alors que désolée mais si on a pas Mathieu en CDC, 90 % de l’épisode 14 se passe sans le crush, donc bon quelle serait la différence si ni Mathieu ni Leiftan n’étaient là dans cet épisode, surtout alors qu’à la fin on rentre au QG ? Ensuite, c’est là qu’on commence à arriver en terrain miné. Lance essaie de rassurer Mathieu, qui lui répond qu’il fait une dissonance cognitive par rapport au fait qu’il n’a eu qu’une tape sur les doigts avec la Garde là où il aurait pris 30 ans de taule sur Terre, parce que sur Terre on envoie les gens en zonz pour rien, du coup limite une partie de lui aurait préféré être puni parce que ça fait plus sens même s’il préfère être libre évidemment, et si Erika comprend où il veut en venir, elle n’est pas d’accord parce que ça n’aurait aidé personne qu’il passe 30 ans en prison et c’est plus logique de le maintenir dans la Garde. PAR OÙ COMMENCER.
Trop de choses à décortiquer en si peu de phrases
Alors pour commencer avec un truc simple : dire qu’on envoie les gens en prison pour rien, euuuuh c’est un peu oublier que c’est pas n’importe qui qu’on envoie en prison pour rien. Le petit dealer de banlieue qui se prend 10 ans vs le mec riche et connu qui agresse sexuellement ses fans mineures mais qu’on laisse traîner sur YouTube et les plateaux télé pendant des années hein, BON. Ensuite, oui hashtag la prison pour personne, je connais, je soutiens, je comprends le concept. Je suis pas du tout une spécialiste du militantisme anti-carcéral (et je mettrais ma main à couper que le scénariste non plus lol), mais je sais que le but de la prison, c’est censé être la réhabilitation. On en est loin, très loin, le système carcéral en France (et pas que) est d’une horreur sans nom, faut tout raser et recommencer, on est d’accord. Mais est-ce qu’on serait pas également d’accord pour dire qu’il y a une nette différence entre passer 30 piges en taule dans un système comme le nôtre et être viteuf sermonné et renvoyé en mission super importante dès le lendemain alors qu’on a caché des informations vitales à ses supérieurs et manqué de faire tuer tout le monde ???????? Vraiment c’est tout ou rien ici, l’histoire se prétend nuancée mais c’est toujours un extrême ou l’autre, les super gentils vs les super méchants, l’horrible prison à la française pendant 30 ans vs on va te surveiller un chouille mais reprends ta vie comme si de rien n’était, c’est pas parce que vous insérez des pseudo-discussions de morale pendant la moitié de l’épisode que ça en fait une histoire nuancée hein, c’est que des mots, parce que ce que vous nous servez au final c’est polarisé au possible et la nuance on s’assoit dessus. Donc oui le garder avec nous ça me semble TOTALEMENT illogique, si vous voulez être logiques, oui c’est la suspension, il aide au refuge ou j’en sais rien, mais il reste pas dans la garde, on le renvoie pas en mission comme ça direct, ça renvoie quoi comme message, ça ? « Oh bah faites les plus grosses conneries que vous voulez, si vous montrez ne serait-ce que le moindre signe de remord on vous pardonnera et on fera comme si rien ne s’était passé ! UwU » Et venez pas me dire que �� bah s’il recommence c bon il sera puni è_é » Chrome il a fait TROIS GROSSES FAUTES et il est chef de l’Ombre… Vient ensuite le discours de Leiftan, qui parlotte sur le système moral des terres d’Eel différent de celui d’Erika et Mathieu, que ça n’aurait aucun sens d’enfermer Mathieu, ni même Leiftan, ils sont déjà surveillés, et de toute façon même si Leiftan voulait comploter contre la Garde avec qui il ferait ça, etc. J’ai beau chercher, je vois pas le rapport ??? Encore une fois c’est partir du principe que la prison = on t’enferme dans un trou et c’est marre, alors oui c’est l’image qu’on a dans les films et séries d’inspiration médiévale et c’est basiquement ce qu’on a chez nous, mais personne n’a dit qu’il fallait qu’ils soient enfermés dans une cage jusqu’à ce qu’ils aient compris que faire des trucs pas bien c’est pas bien, en plus ils ONT des systèmes de punition autres que l’incarcération, Purral a fait des TIG, y’a des mises à pied et des suspensions, c’est pas comme s’ils avaient le choix qu’entre les geôles de la Garde et « bah on le laisse dehors tu veux qu’on fasse quoi sinon ? » Et j’en sais rien y’a des milliards de raisons pour lesquelles Leiftan pourrait vouloir comploter contre la Garde, on sait toujours pas pourquoi il l’a fait en saison 1 alors c’est pas trop tard pour trouver des raisons, et des gens avec qui le faire y’en a une palanquée on va littéralement chez des vampires qui aiment pas la Garde et on a été chez Tenjin, de quoi il parle ??????????
Ce que vous écrivez n’a pas de sens mais qu’est-ce que vous racontez, bon sang de bois ???
Après il parle de Lance, que Hua l’a libéré parce que désespérée, alors corrigez-moi si je me trompe, hein, mais il me semble que les emmerdes elles ont recommencé à peu près en même temps que quand le Cristal a recraché Erika et Leiftan, pas un an à peine après la fin de la saison 1 ??????? Et encore une foiiiiiiis, personne a parlé de laisser Lance croupir dans une cellule pendant 7 ans sans rien faire (et mdr ils avaient pas des bracelets/talismans/machin mes fesses anti-magie là ? J’sais plus), punaise y’a besoin de vous faire un dessin sur le panel de possibilités qui existent entre « l’enfermer dans une cage moisie pendant 7 ans » et « le ressortir au bout d’un an pour en faire le chef de la garde obsidienne alors qu’a priori on est pas encore en période de crise » ?????????? Surtout que le ressortir de son exil ou je sais pas quoi en début de saison 2 PARCE QUE ça commence à puer du fion, là ça aurait eu du sens, on l’aurait fait revenir parce que c’est un dragon, il aurait eu une raison et une occasion de se racheter, nous en tant que lecteurs on aurait vu une progression du personnage, ça nous aurait évité que tout le QG nous casse les pieds à coup de « tolérance et de pardon » sans nous laisser souffler, TOUT LE MONDE y aurait gagné. Quant à l’excuse de « chaque épée compte, » si vous voulez mais Mathieu il a rien de particulier, et le suspendre temporairement ça va rien changer, pour l’instant on est pas sur le point d’entrer en guerre, y’a une menace latente, certes, mais le laisser dans son coin en attendant qu’on en ait besoin et arrêter de l’envoyer dans toutes les missions giga-importantes c’est pas non plus 30 ans de prison, quoi ??? En plus de toute ça fait 15 épisodes qu’on nous saoule avec le fait qu’il est dans l’Absynthe au lieu de l’Obsidienne, on sait tous qu’il est pas censé faire partie des cogneurs en cas de baston >_> Pour ce qui est de « heureusement que ni toi ni Leiftan n’avez été traités en ennemis ça a permis de gagner la bagarre en fin de saison 1 » je… Erika elle a atterri près du Cristal, c’était un signe et ils auraient été particulièrement stupides de l’ignorer. Leiftan, ils ont bien été particulièrement stupides et naïfs de lui faire confiance aveuglément. Alors oui, il a eu un retournement de veste en scénarium et Sa Majesté la Grande et Belle et Généreuse Huang Hua la Superbe a détecté avec son radar à bonnes ondes qu’il avait soudainement changé d’avis alors que deux jours plus tôt il insultait tout le monde, on s’en souvient. Mais c’est pas parce que le pôle scénario a pris des décisions tellement bêtes qu’elles devraient servir d’exemples de trucs à pas faire dans les manuels pour apprendre à écrire des scénarios qu’il faut les justifier par des raisons tout aussi bêtes 15 épisodes plus tard ??? Ici on pourrait faire dire à Lance « oui la situation était désespérée mais ça restait irréfléchi d’un point de vue stratégique de faire revenir le gars qui a tenté de tuer tout le monde y’a 5 minutes sur la base du ressenti de Hua, » ou encore mieux quand vous avez écrit l’épisode 30 ça aurait pu être « écoute Leif on a pas le choix, t’as fait des trucs impardonnables mais on a besoin de ta force de frappe contre Lance, on t’a à l’œil on n’oublie pas, un seul faux pas et on te catapulte dans la stratosphère, » POINT. Et pas les dialogues sur « hanlanlan faut le pardonner regarde il a aidé à enterrer les corps sa veu dir kil se repent >w< » En plus il a servi à quoi exactement dans la bataille ?? A part pour le pseudo-échange ?? Erika limite elle se serait battue toute seule ça aurait suffi ?? Par contre Mathieu qui dit que techniquement il fait plus partie de la Garde, hein ????? Mais je croyais qu’il n’avait qu’une simple mise à l’épreuve, pas une suspension ?????????? De quoi vous parlez ???????????? DANS CE CAS QU’EST-CE QU’IL FOUT LA ALORS ?????????????????????????? Ça fait même pas 10 minutes d’épisode, il me reste une heure à commenter, je vais tourner chèvre, heureusement la leçon de morale numéro 1 est finie.
Erika veut en apprendre plus sur Yaqut et interroge Nevra. L’une des premières choses que nous apprenons sur le lieu est qu’il s’agit en fait d’un réseau de grottes.
Désolée j’ai des flashbacks des grottes de Balenvia
Bon apparemment j’ai menti, la leçon de morale est pas finie, cette fois on parle de l’intérêt de la punition. Ici Nevra nous explique que, comme lui et Karenn sont des gosses de riches, dès qu’ils faisaient une bêtise, Papa payait pour qu’ils ne soient pas punis, du coup ben… Ils recommençaient. Et devinez quoi, Nevra a longtemps été un abruti imbu de lui-même et adepte du harcèlement des jeunes femmes, et Karenn continue d’être une gosse pourrie gâtée qui supporte pas qu’on lui reproche son comportement déplacé de grosse fouineuse. J’suis d’accord avec le raisonnement de Nevra sur le fait qu’une punition envoie aussi un message. Mais j’suis d’accord aussi sur la visée éducative, et faudrait pas l’oublier. Et je parle pas de châtiment corporel comme une fessée ou des coups de fouet, dans les deux cas c’est de la violence physique et là, oui, pour le coup, ça ne sert à rien, ça n’apprend rien à part la peur (la team « j’ai eu des fessées j’en suis pas mort-e c’est bon mdr » je vous écoute pas), encore une fois y’a des nuances entre frapper un enfant qui a fait une bêtise et ne rien faire ??? Donc la justification débile pour Hua de « je veux accueillir toute personne prête à se battre pour la Garde malgré ses erreurs passées » pour moi ça tient pas debout. On parlait de réhabilitation tout à l’heure, la Garde c’est déjà la structure de réhabilitation. Accueillir d’anciens criminels pour qu’ils servent à défendre Westeros Eel je veux bien, mais on fait quoi si des gardiens commettent des fautes ? Je le répète mais le message que ça leur envoie, et que ça envoie au reste du monde, c’est « bof, il a tué des collègues et a comploté contre nous ? Pas grave, il a dit désolé donc on pardonne et on fait rien, au pire il sera désolé la prochaine fois aussi ¯\_(ツ)_/¯ » Et pour moi l’exemple le plus flagrant c’est Chrome au final, ils ont eu du bol qu’il soit pas fondamentalement méchant, parce qu’il aurait pu se dire « bof, tant pis si je continue de commettre des erreurs, ils me passeront tout si j’ai l’air désolé hihi » et faire les pires trucs pour Leiftan et Lance. Quant au radar de Hua, qui sait s’il est faillible ou non ? Est-ce que ça lit dans les pensées ou ça sonde ton cœur ou jsp quoi pour voir si t’es cro méchant ou si t’as du bon en toi ? Parce que du coup rien ne dit que c’est 100 % fiable, en fait. Retirer toute idée de punition constructive, SURTOUT dans une structure de réhabilitation, et UNIQUEMENT basé sur un détecteur de mensonges personnel auquel tout le monde a décidé de se fier sans se poser de questions, c’est au mieux d’une bêtise sans nom, au pire de l’inconscience. Et en termes d’écriture, que ça serve une fois ou deux pourquoi pas, mais quand ça devient un ressort scénaristique pour s’extirper d’une situation inconfortable, c’est de la paresse. Nous avons ensuite enfin une scène avec un peu d’intérêt entre Mathieu et Erika qui ont une discussion à cœur ouvert, et j’ai enfin l’impression qu’il se passe quelque chose entre eux, à 5 épisodes de la fin de la saison, il serait peut-être temps. Après de longues descriptions découpées en tout petits morceaux indigestes, nous voici enfin arrivé-e-s à la cité de Yaqut.
Nous sommes accueilli-e-s par la môman de Nevra qui commence par nous annoncer que le pôpa de Nevra mange à présent les pissenlits par la racine. C’est la pagaille depuis que les humains ont décidé qu’ils ne voulaient plus servir de repas aux vampires, qui maintenant perdent la tête à cause de la soif. Alors que tout le monde sait qu’à la créa de perso ils avaient qu’à mettre des points dans « Troupeau » pour avoir des humains à disposition et donc une réserve sans fin de sang, il suffit de boire modérément sur les humains pour pas les tuer et prendre soin d’eux pour qu’ils durent :’) J’ai pas trop de trucs à dire sur les passages qui suivent mais je reviens juste sur le moment où Nevra et Karenn se disputent sur la réaction à avoir face à leur mère ; Chrome leur dit de se disputer plus tard au cas où ils mourraient maintenant, et Karenn s’énerve en mode « oui euh c’est gentil mais ton conseil n’était pas sollicité et donc pas bienvenu » alors s’tu veux bichette hein mais en vrai pour le coup il a raison mdr, ils auraient eu tout le temps d’en parler après, et surtout en privé. Môman nous raconte à quel point Yaqut est dans le caca tout en pleurnichant qu’elle veut pas renoncer aux traditions de tuer des humains pour les manger. Je veux bien entendre qu’en temps de crise les traditions ça sert de repère mais madame faut savoir faire des compromis dans la vie. Surtout quand de base vos traditions sont mal branlées. On commence aussi à parler d’Orgelz, le chef de clan. Il semble être l’antagoniste de cet arc. Au vu de ce qui est dit, et comme c’est un vampire et qu’ici on part plus sur le mythe du vampire séduisant que sur Nosferatu, je suppose que nous allons avoir à faire à un homme charismatique et intelligent, malgré le fait qu’il soit réactionnaire et bloqué dans un fantasme illusoire l’empêchant de quémander l’aide nécessaire pour sortir Yaqut de son pétrin. J’ai hâte ! Enfin un méchant digne de ce nom !
Ça va changer des méchants précédents !
On parle un peu du portail et des humains qui l’ont ouvert il y a un siècle, et Môman nous dit qu’elle sait pas trop comment fonctionnent les portails. J’ai envie de dire, rien d’étonnant, personne ici ne sait vraiment comment ils fonctionnent, pas même les gens qui les ont imaginés vu que ça change d’un épisode à l’autre. Là déjà à plusieurs reprises on parle du portail qui s’ouvre, se referme, se rouvre etc, du coup est-ce que les ingrédients super rares/pas si super rares dragon pas dragon on sait plus, ils sont nécessaires pour activer un portail et après il s’ouvre et se referme un peu comme on veut, ou bien ils sont nécessaires pour ouvrir un portail et on retombe sur les grands paradoxes des transports de bouffe etc tmtc ? Et apparemment les vampires non plus ne consignent pas leur histoire ; c’est pratique, si aucun perso ne s’intéresse à l’histoire de son monde, comme le dit Erika, pas besoin de se creuser la tête pour l’écrire ! On a juste à dire « jsp on a pas d’archive lol » Imaginez si y’avait pas eu d’archives d’il y a 3000 ans à Minas Tirith, Gandalf il aurait jamais su que l’anneau de Bilbon c’était l’Anneau Unique è_é On a ensuite un résumé de l’histoire du pacte entre les vampires et l’Ordre, puis on nous explique que personne n’a soupçonné que l’Ordre était un peu louche, parce qu’ils étaient trop obnubilés par le sang humain, après Maora fait preuve d’une condescendance sans limite et Nevra décide de résoudre ses mommy issues quand elle se met à insulter Erika et Mathieu, en lui mettant le nez dans son caca, pour parler poliment. Ce qui restera, de mon point de vue, le point d’orgue de cet épisode. C’est dire. Enfin, nous obtenons une entrevue avec Orgelz, le chef actuel du clan.
En arrivant dans la salle du trône, nous sommes accueillis froidement par le bonhomme, dont l’aura et la palette de couleurs me rappellent vaguement quelqu’un…
♫ AH QUEL CHAMPION CE GASTOOON ♫
Je dois vous avouer que le nom « Orgelz » me fait inévitablement penser au mot « orgelet » et j’ai considéré l’idée de le surnommer ainsi, mais je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire que « Gaston » ça rend quand même mieux. M’enfin de toute façon, on a eu notre dose de méchants Disney avec Naytili ou même Tenjin, aucun risque que la comparaison avec le méchant de La Belle et la Bête soit prémonitoire, haha ! Notre ami n’est donc pas super jouasse à l’idée d’avoir la Garde chez lui. Et très rapidement, il aborde des points intéressants, à savoir que de son point de vue, la Garde d’Eel ne veut rien d’autre que s’imposer partout où elle le peut à Eldarya, sous des airs moralisateurs, tels des colons prétendant apporter la connaissance aux peuples dits « barbares » qui n’ont pas la même culture qu’eux. Si bien sûr ici il est surtout question d’empêcher le peuple de Yaqut de crever de faim suite au fait que leurs victimes ont décidé de se rebeller, dans le principe, le but est de semer le doute dans la tête du lecteur. Malheureusement, Orgelz tombe très vite dans la paranoïa pure et simple. Ça passe encore, après tout il est sur les nerfs à cause des réserves de sang qui s’amenuisent, il en est pas encore à nous faire une Tenjin à juste vociférer dans tous les sen– « T’FACON T’ES JUSTE LA POUR VOLER MES HOMMES ARRÊTE DE ME MENACER JE VAIS T’EXÉCUTER AU LEVER DU SOLEIL SALE TRAÎTRE ET BIM » … Nan vraiment c’est mort je l’appellerai Gaston, dorénavant. Sans déconner, c’est littéralement un Tenjin 2.0, le mec s’exprime en criant, en menaçant, il se croit imbattable et il est parano au possible. Je dirais même que c’est pire que Tenjin, parce que vous lui donnez des expressions du visage complètement décalées, comme celle avec le nez retroussé et les crocs sortis, ou celle de stupeur où il a vraiment l’air de sortir d’un dessin animé, tous les autres personnages ne le prennent pas une seconde au sérieux et s’adressent à lui de manière ostensiblement moqueuse, j’crois que vous avez même pas essayé d’en faire un personnage un tant soit peu effrayant. Le monologue de Mathieu sur les armes me fait plus peur que les élucubrations de Gaston. Par conséquent son discours sur la Garde retombe comme un soufflé, on va en reparler après mais du coup là y’a même pas de dilemme, tout est fait pour qu’on soutienne la Garde à 100 % et qu’on se dise que l’autre là il est complètement fou et teubé et que si les vampires restent avec lui ils sont condamnés. Il suffit de brandir la carte « on a un dragon, » un coup de lumière d’Erika et la garde d’élite de Gaston s’effondre, mais comme il est fou, même super fou, bah il déclare qu’il va aller lui-même sur Terre, vu qu’Eldarya n’est plus accueillante pour les vampires ! Wouloulouh qu’il est fou, regardez comme il est FOU, est-ce que quelqu’un a eu envie de le prendre au sérieux ? Nan parce qu’il est COMPLÈTEMENT TARÉ !!! Du coup pour essayer de le dissuader, tout le monde y va de ses descriptions horrifiques de la Terre pour qui viendrait d’un monde comme Eldarya, aux antipodes du monde actuel. Après tout, dit Erika, l’image qu’ils se font de la planète bleue date d’un temps où imaginer une cathédrale était de la science-fiction, donc bon. Mais au bout d’un moment, s’il veut rien entendre, parce qu’il est fou au cas où vous auriez pas remarqué, on va pas s’éter– … A-Attendez une minute, quoi ? « Un temps où imaginer une cathédrale était de la science-fiction » ??
Arrêtez tout, c’est l’heure de réviser nos leçons !
Rappelez-vous : à l’épisode 14 de The Origins, le cours d’histoire nous apprend que le Grand Exil a eu lieu 100 ans après la mort de Jeanne Au-Secours l’Arcadienne. Jeanne, elle est morte en 1431. Donc le Grand Exil, c’était au milieu du 16ème siècle, on est d’accord ? Alors déjà, pourquoi l’autre cruche elle dit que leur image de la Terre c’était il y a 1000 ans si le Grand Exil c’était y’a 500 ans seulement ??? Et ensuite, les cathédrales c’était pas de la SF même en 1431 ??? Rien que la cathédrale de Notre-Dame de Paris la construction a commencé au 12ème siècle ??? Et même y’a 1000 ans les cathédrales existaient déjà, juste c’était pas forcément des monuments qui ressemblaient Notre-Dame de Paris ??? Bon, Nevra expose son marché aux vampires, et comme ils ont un choix cornélien à faire entre une mort quasi-certaine et l’aide assurée de la Garde, Gaston finit par céder, surtout quand il voit que ses loyaux sujets sont un peu frileux à l’idée d’une escapade sur Terre.
Alors que nous entamons le voyage de retour en compagnie de vampires en état de manque de notre substance vitale, Nevra souhaite parler avec nous de ce qu’a dit Gaston à propos de la Garde. Lui-même se dit que finalement, Gaston a-t-il si tort que ça lorsqu’il prétend que la Garde n’agit que pour elle-même et en conquérante ? Après tout, ils sont effectivement repartis avec la majorité des vampires de Yaqut, qui vont devoir ensuite suivre les règles et les coutumes de la Garde, tout comme Gaston l’avait prédit… Nevra doute, il ne sait plus comment se positionner sur la question, et demande conseil à Erika, qu’il considère comme étant plus extérieure que lui à la situation. Franchement c’est ça qu’on veut, une ambiguïté morale, des doutes, une réflexion, une remise en question !!! Je suis contente qu’on ait ça, après le fiasco d’Ashkore, enfin on va descendre la Garde de son piédestal, enfin on va arrêter de considérer Hua comme un parangon de vertu, enfin… « NAN MAIS AU FINAL LA GARDE EST COOL LA GARDE EST BELLE LA GARDE VEUT JUSTE QUE LES FAËRIES VIVENT EN PAIX PARTOUT A ELDARYA LA GARDE EST GÉNÉREUSE ET DÉSINTÉRESSÉE ET HUA C’EST LA MEILLEURE HUA PRÉSIDENTE !!! » Sérieux on dirait un clip de propagande de l’armée russe, tous les arguments de Nevra sont « démontés » par des poncifs à la noix sur le fait que t’façon les valeurs de la Garde sont trop cool, que les chefs sont de toute façon désintéressés donc autant continuer à les écouter parce qu’ils ne veulent que notre bien à tous, et le dialogue est coupé par la scène suivante mais m’est avis qu’Erika allait dire quelque chose du genre « peu importe si t’apprends des sales bails sur la Garde toi tu sais ce qu’elle vaut donc les écoute pas. » En gros, peu importe ce qu’il se passe, la Garde a raison, sa Grande et Superbe cheffe a raison, toute critique est infondée, toute ambiguïté morale est à proscrire, pas de ça chez nous, c’est les Gentils contre les Méchants, un point c’est tout. Vient ensuite l’attaque des familiers, qui marque la fin de l’épisode.
Bon sang de bois, je comprends pourquoi j’avais tant repoussé l’écriture de cet avis. Il ne se passe quasiment rien, la moitié de l’épisode est consacrée à des leçons de morale qui se résument à « la Garde a de bonnes valeurs et toute critique à son égard est infondée car la Garde c’est les Gentils de l’histoire et toute erreur doit non seulement être pardonnée mais aussi oubliée comme si elle n’avait jamais été commise, » et l’autre moitié à converser avec un pseudo-méchant tellement pathétique que ça tient de la parodie d’une parodie. Alors oui ça a mis Nevra en avant, j’admire ce personnage dans son rôle de chef, mais alors qu’il aurait pu être le vecteur d’une remise en question de la Garde et de Hua qui sont constamment considérées comme intouchables, ses doutes légitimes n’ont servi qu’à remettre une couche sur l’adoration quasi-obligatoire de l’institution. Toute ambiguïté est écartée, toute réflexion sur les erreurs passées et présentes de la Garde est repoussée, il est apparemment impossible d’émettre le moindre doute sur la perfection de la Garde. Alors qu’il serait pourtant tout à fait envisageable d’avoir une Garde noble et belle et généreuse, tout en ayant conscience de ses défauts, de ses failles et de ses erreurs, de les prendre en compte pour l’améliorer ; et là, la seule erreur reconnue c’est qu’ils ont pas prévenu Erika du retour de Lance, et encore, aucune réflexion sur ce qui aurait pu être fait à la place, et entre nous c’est franchement pas la pire erreur à mentionner… Bref, un épisode affreusement creux qui parle beaucoup pour ne rien dire, à part pour s’auto-congratuler. A l’heure où j’écris, l’épisode 16 est sorti il y a quelques jours à peine, mais je ne l’ai pas encore joué. J’espère qu’au moins, il nous apportera un peu plus que des personnages vides et des injonctions à l’adoration de la Garde.
J’ai besoin de repos, maintenant.
#cet avis est dédié à la personne qui a binge-read et liké presque tous mes avis il y a un mois#tu te reconnaîtras je pense :')#j'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre pour cet avis qui est en retard#si ça se trouve tu lis pas les hashtags mais tant pis#eldarya#eldarya a new era#eldarya a new era episode 15#mes avis#vraiment un enfer cet épisode#et ces incohérences mais le coup de 'leur image date d'il y a 1000 ans' mais d'où ???#personne s'est assis pour faire une chronologie ???#quant à tout le reste n'en parlons pas#par contre pk ils ont toujours pas ouvert le topic d'avis pour l'épisode 16 mdr
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Ailefroide orientale
Samedi 7 août 2021. C'est la fin du camp avec le club alpin. Le barnum a été démonté, et les derniers participants présents finissent de démonter leurs campements. Nous ne sommes plus que trois à pousser un peu pour l'ascension d'un dernier sommet : l'ailefroide orientale à 3847m.
Avec Valère et Philippe, nous décollons donc du camping d’Ailefroide (environ 1500m) pour rejoindre le refuge du Sélé à 2600m. 2h30 à 3h de marche nous attendent. Nous partons vers 13h afin d’arriver avant la pluie qui est annoncée en milieu/fin d'après-midi. Philippe, qui sera notre leader de cordée, nous demande de pousser un peu plus loin que le refuge afin d’aller repérer le début de notre course du lendemain car il sera plus compliqué de nous repérer dans la nuit.
Après nous être délestés de nos lourds sacs au refuge du Sélé, nous voilà donc partis jusqu’au refuge d’hiver à environ 30 minutes de marche supplémentaire. Nous partons dès le départ dans la mauvaise direction. Nous trouvons rapidement ce "chemin" un peu bizarre, alors je retourne au refuge pour demander au gardien. Et en effet, ce n'était pas un chemin. Il va falloir s'améliorer en orientation... Alors je repars cette fois-ci dans la bonne direction (sans trop savoir où est passé Valère qui a voulu continuer sur le mauvais chemin muni de sa carte et sa boussole). Certains passages délicats présentent des mains courantes, d'autres n'en présentent pas et je tâtonne de temps en temps pour savoir comment passer. J'arrive au refuge d'hiver quand les premières gouttes de pluie tombent, pour se transformer très rapidement en déluge. Valère sprint pour me rejoindre et nous voilà les deux sous la grêle et sous l’orage. Nous nous protégeons tant bien que mal contre l’une des façades du refuge d’hiver malheureusement fermé. Jamais je n’aurai vu d’éclairs d’aussi près, avec cette impression d'être pris en photo à bout portant par quelqu'un qui n'a pas retiré le flash.
La grêle finie enfin par s’arrêter mais une pluie battante persiste. Alors avec Valère, nous prenons la décision de retourner au refuge d’été. Il faudra bien y retourner de toute façon. Les toutes petites cascades mignonnes de l’aller se sont déjà bien remplies et certains passages ne sont plus si simples à franchir. J’arrive au refuge avec les pieds et le pantalon complètement trempés. Les radiateurs de la salle commune du refuge sont à peine tièdes. Tant pis, je tente le coup. Me voilà en caleçon dans le refuge pour faire sécher chaussettes et pantalon (photos sur demande pour les plus courageux). Nous filons nous coucher après 21h après un repas copieux, les inconnus de notre tablé ne mangeant quasiment rien.
3h30, c’est déjà l’heure du petit déjeuner. J’enfile mes chaussettes et mon pantalon qui ô joie ont pu sécher. Les chaussures restent quant à elles un peu plus humides. Nous quittons le refuge à 4h20 après deux conseils de la part de Philippe : en alpi il faut veiller à avoir des gants secs et des pieds secs.
La pluie s’est arrêtée quelques heures plus tôt et nous avons droit à un ciel rempli d’étoiles. Nous avons bien fait de nous repérer la veille, car le chemin jusqu'au refuge d'hiver n’est en effet plus si évident maintenant qu’il fait nuit. Un peu avant le refuge d’hiver où nous rentrerons dans l'inconnu, nous rattrapons puis suivons quelque temps une cordée avec un guide qui connait pas cœur cette course, ce qui avouons-le facilite quand même le repérage. Le temps de faire une petite pause que nous les perdons juste avant de passer un torrent. Par où ont-ils bien pu passer ? Nous ne trouvons pas les cairns et le débit est assez important. Je tente une traversée mais glisse sur un caillou et finit les deux pieds dans le torrent et une main dans l’eau. Merci pour les conseils Philippe mais c'est pas cette fois-ci que j'aurai les pieds et mains au sec.
Il est 6h quand nous finissons la marche d’approche et que nous arrivons au début de la voie. Finie la rando, on va commencer à mettre les mains sur le caillou. Malgré nos petits soucis d’orientation, nous n’aurons perdu qu’une dizaine de minutes pendant cette première partie.
Le soleil se lève et nous avons droit a de magnifiques couleurs sur les montagnes qui nous entourent. Nous sommes au-dessus d’une mer de nuage qui a rempli le vallon du Sélé. Mais pas le temps de rêvasser trop longtemps car Philippe nous impose une cadence qui n’est pas de tout repos. Il est possible que nous nous soyons égarés pendant cette partie dans les rochers. Plusieurs variantes semblaient possibles et je ne suis pas vraiment sûr de celle qu'on a suivi.
Nous arrivons sur une première pente de neige. Nous enfilons nos crampons et sortons le piolet. Nous les enlevons avant une nouvelle zone caillouteuse mais erreur, ces derniers sont recouverts de neige glacée. Nous renfilons vite nos crampons une deuxième fois pour cette fois-ci ne plus nous en séparer jusqu’au sommet. Après cette zone de petite escalade, nous entamons une longue ascension dans la neige. Nous sommes tous concentrés, nous parlons peu, et nous n’entendons que le merveilleux scrounch scrounch de nos crampons sur la croûte de neige un peu glacée et le mouvement de la ferraille accrochée à nos baudriers.
On veille à ce que les 10 pointes de nos crampons soient bien en contact dans cette pente que je trouve de plus en plus raide. Ça tire de plus en plus dans les mollets. Je bénis chaque changement de direction dans nos zigzags tant ça permet d’alterner la douleur entre les mollets droit et gauche. La bonne nouvelle, c’est qu’entre l’effort physique et l’arrivée du soleil, mes pieds réussissent enfin à décongeler.
Il est 10h quand nous arrivons finalement au sommet. Un moment ultime de grâce et de douceur. Le vent s’est complètement arrêté et il n’y a pas un nuage, de quoi nous permettre de profiter de tous les sommets qui nous entourent.
Après 15 minutes de pause, c’est reparti car la journée est loin d’être terminée. Même si moins physique, la descente est en fait bien plus compliquée que la montée. Le soleil tape sur la neige et le scrounch scrounch se transforme de plus en plus en splouch splouch. On sent qu'il ne faut pas trainer : les pieds sont entrainés de plus en plus vers l’avant à chaque pose au lieu de tenir fermement comme au petit matin. Le risque de glissage augmente et sur des pentes à 30-40°, la chute peut être longue !
Nous arrivons dans la zone de cailloux enneigés. Des relais nous y attendent pour nous permettre de le faire en rappel. Un couple arrive vers nous et demande à être aidé pour redescendre. Ils sont venus sans corde, sans baudrier, et se sont fait avoir par le changement d’état de la neige. Philippe nous descendra au final tous en moulinette pour gagner du temps.
Nous continuons la descente sans encordement maintenant que les zones vraiment pentues sont derrières nous, et nous sentons nos crampons qui s’enfoncent vraiment de plus en plus dans la neige. Sur les dernières pentes plus douces, nos pieds s’enfoncent complètement et nous faisons des glissades tels des patineurs jusqu’à enfin quitter la neige.
Retour dans les cailloux. Les conditions météos étant idéales, nous ne sommes plus contraints par le temps et pouvons ralentir un peu l’allure. Après une petite pause repas, nous nous réencordons, puis cherchons de nouveaux les cairns pour suivre le chemin retour. Il ne reste plus qu’à désescalader ce que nous avions escaladé quelques heures auparavant.
Il est 15H20 quand nous arrivons au refuge du Sélé. Après une brève pause pour partager une bière (offerte par la "cordée sans corde") et une bonne tarte à la myrtille, nous entamons enfin la redescente au camping d’Ailefroide. Je n’ai plus de jus du tout. J'arrive à me viander au seul moment où je décide de ne pas m'aider de la main courante. Fait phénoménal, la corde que je porte devient de plus en plus lourde à chaque pas. Je me laisse rapidement distancer par Philippe et Valère et arriverai sur les rotules à 18h au camping.
Encore une folle aventure avec des partenaires de cordée que je tiens grandement à remercier.
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Compte rendu du livret du conseil municipal du 26 novembre.
Ce compte rendu est un peu particulier car nous ne pouvons que donner notre point de vue sur le livret des délibérations, auquel nous avons eu accès, ayant été empêchés d'assister aux débats. Livret rappelons le que nous ne pouvons nous procurer que grâce au bon vouloir de certain.e.s élu.e.s et - hélas - pas par des voies officielles. De fait, beaucoup de zones d'ombre et d'interrogations pourront ressortir de ce résumé. Nous en sommes désolés. Quoi qu'il en soit, comme d'habitude, nous sommes ici dans un travail d'analyse non exhaustif. Nous mettons en avant certaines délibérations que nous estimons importantes ou sur lesquelles nous avons des choses à dire mais ne traitons pas de la totalité des délibérations, dont un certain nombre sont techniques et peu sujet à critique, qu'elle soit positive ou négative. Globalement, à la lecture du livret du conseil municipal nous pouvons ressortir plusieurs points positifs mais également des interrogations.
Parmi les points positifs, citons pour commencer les délibérations 1, 2 et 3 qui ont pour point commun d'avoir un intérêt écologique. La première consiste en l'approbation d'un programme de déploiement de générateurs photovoltaïques aux Atlantides, la seconde en l'approbation de l'avant projet définitif pour la construction d'une salle omnisports en remplacement de l'ancien gymnase de la Briqueterie qui a brulé et la troisième en la rénovation de l'école élémentaire Montaigu.
- En ce qui concerne la piscine des Atlantides. Nous l'avons déjà dit, si le photovoltaïque n'est pas la solution miracle au dérèglement climatique, du fait de l'utilisation des terres rares nécessaire à sa production, il n'en reste pas moins qu'il peut être un levier parmi d'autres dont dispose une collectivité dans le cadre d'une politique environnementale globale. Dans le cas qui nous occupe ici, ces panneaux permettront de produire 15% de la production totale d'électricité à l'année de la piscine des Atlantides. Qui plus est, ces panneaux seront disposés de telle sorte qu'ils devraient offrir des zones ombragées en extérieur pour les usagers et s'imbriquer harmonieusement dans l'ensemble. Aujourd'hui, dans les quartiers prioritaires, quasiment 1 enfant sur 2 ne part pas en vacance. Continuer à investir dans les équipements de proximité comme la piscine des Atlantides, c'est participer à leur bon usage et à un niveau d'accueil digne. Nous saluons cette démarche en souhaitant que le choc de solidarité nécessaire puisse être à l'ordre du jour de la politique municipale.
- Pour parler un peu plus précisément de la salle omnisports qui va venir en remplacement du gymnase de la briqueterie, nous avons demandé à un.e architecte (qui préfère rester anonyme) ce qu'il/elle pense de cet avant projet. Il ressort de son avis que le projet va dans le bon sens et est globalement intéressant du point de vue écologique. On peut ainsi saluer une isolation qui alterne entre paille et fibre de bois, un engagement thermique qui va au delà de la réglementation en vigueur, un procédé intéressant de récupération de la chaleur sous le bitume extérieur, des panneaux photovoltaïques et de la ventilation naturelle. Quelques points un peu moins positifs toutefois, des sols PVC qui auraient pu être en linoleum ou en marmoleum (matériaux naturels), des éclairages LED certes mentionnés mais les autres ne sont pas décrits et un revêtement minéral en façade qui pose question (quels produits ? quels impacts ? …). De la même façon, il ne s'agit là que d'un avant projet et il faudra être vigilant, par la suite, que le permis de construire confirme les orientations prises. Par exemple, sur la géothermie, il est précisé que si l'étude hydrogéologique (étude des sols avant travaux) ne le permet pas alors le chauffage se fera au gaz (l'option chaudière bois ayant été écartée semble-t-il).
- Enfin, parlons de l'école élémentaire Montaigu. Ce projet de rénovation marque une véritable volonté d'améliorer les performances énergétiques du bâtiment ainsi que de mettre un accent sur la dimension environnementale et sur la végétalisation des extérieurs, avec notamment l'installation d'un jardin potager. Si nous nous félicitons de ce travail renouvelé de la municipalité pour la rénovation des écoles dont elle a la charge, nous aimerions que ces travaux soient l'occasion de la prise en compte des réflexions liées aux disparités de genre dans l'organisation spatiale, notamment des cours de récréations. En effet, depuis de nombreuses années des travaux sociologiques, comme ceux de Gaël Pasquier ou encore des institutions comme l'UNICEF dans son rapport publié le 8 novembre 2018, pointent la responsabilité des cours de récréation dans la fabrique des stéréotypes et des discriminations de genre. Fort de cette connaissance et de ces travaux, la collectivité pourrait profiter de chaque nouvelle réfection pour penser les espaces autrement. Nous en faisons la proposition et nous sommes disponibles pour en discuter avec les élu.e.s.
- Concernant la délibération 4, un point attire notre attention quant à l'usage qui est fait de l'argent public. Au sujet d'une somme de 364 360,60 €, il est indiqué "Ce solde correspond à des travaux de chaufferies et autres travaux sur bâtiments divers. Compte tenu de l'ancienneté des dossiers et malgré les recherches effectuées, l'historique n'a pu être totalement reconstitué." Si nous comprenons bien ce qui est écrit, cela signifie que quelques centaines de milliers d'euros ont disparu de la trésorerie de la ville sans que l'on soit en mesure de justifier de réelles dépenses ? Les sommes concernées ne sont tout de même pas anodines et ce genre d'erreurs apparait comme étant très problématique.
- Nous avons un point de questionnement, un peu général, sur la délibération 10. Celle-ci porte sur le renouvellement de la délégation de service public pour l'exploitation de la fourrière automobile. C'est à nouveau la société de Dépannage Automobile du Maine qui reçoit cette délégation de service public. Cette société est une filiale du groupe GMD qui a dégagé un chiffre d'affaire d'un milliard d'euro l'année dernière. Les critères du choix de ce sous-traitant pour l'attribution de la délégation de service public semblent avoir été fait selon les normes en vigueur et nous, nous regretterons seulement de ne pas voir y figurer des critères mettant en valeur l'aspect social, comme l'insertion et la réinsertion ou le taux de travailleurs et travailleuses en situation de handicap. Plus largement, est-il totalement inenvisageable d'avoir un jour un service public en la matière ? Il existe des fourrières publiques municipales en France. Nous pensons que l'argent dégagé par cette activité de fourrière pourrait ainsi servir à abonder le budget de la collectivité et, en définitif, profiter à tous, plutôt qu'à des actionnaires qui sont les plus purs représentants du capitalisme financier. L'idée est peut-être à creuser tout en étant bien conscients qu'il y a largement d'autres priorités et qu'il y aurait peut-être une difficulté à mettre en place un tel service public.
- Parlons désormais du Conseil Local de la Santé Mentale. Abordé dans la délégation 12. Pour être précis, il est ici question de la mise en place d'une formation sur le repérage des problématiques de santé mentales à destination des professionnels et des bénévoles intervenants auprès des 11 à 16 ans et sans distinction de leur champ d'action. Nous voyons cette action d'un bon œil car elle permettrait d'amplifier le repérage précoce des problématiques de santé mentale et de travailler de manière décloisonnée sur ce th��me. Toutefois, l'action nous a semblé à ce stade peu détaillée et mériterait donc d'être plus précise. Nous ne doutons pas que les détails ont été abordés de vive voix durant la délibération mais, comme ce conseil municipal avait lieu en l'absence des citoyennes et citoyens, nous n'avons bien entendu pas pu nous en assurer. Parmi les points qui nous questionnent, nous notons l'absence d'information sur les membres qui composent le groupe de travail constitué sur ce sujet. Par ailleurs, cette action de formation cible un nombre limité de participant.e.s. Les besoins repérés sur le territoire dépassent pourtant considérablement les 50 personnes mentionnées. Quelle méthode sera utilisée dès lors pour déterminer quels professionnels ou bénévoles pourront bénéficier de cette action plutôt que d'autres ? Sur quels critères se feront les choix ? Cette formation sera-t-elle également accessible aux professionnels de la ville, aux agents de la Setram ? Globalement, nous avons pu constater un manque de précision concernant les problématiques abordées au cours de ces différentes sessions de formation. En l'occurrence, il est fait référence aux problématiques de santé mentale au sens large, ce qui peut interroger les professionnel.le.s du secteur par son manque de précision. De la même façon, le projet mentionne un recours à des intervenant.e.s sans préciser lesquels, ni leurs métiers. Enfin, nous nous interrogeons sur le coût de location de la salle. Un budget de 7424 euros est prévu pour 4 sessions, soit un prix de 1856 euros par session. La ville n'a-t-elle pas de nombreuses salles à disposition ? Auprès de quel organisme la ville compte-t-elle se tourner pour ses locations et pourquoi ?
A noter que cette délégation a fait l'objet d'interrogation également de la part de la minorité municipale (le groupe Citoyen, Écologiste et Solidaire conduit par Madame Karamanli). Nous avons eu accès au texte de leur intervention en séance. Durant celle-ci, le groupe CÉS a posé sensiblement les mêmes questions que nous, tout en déplorant le contexte national catastrophique en la matière. Nous trouvons cette intervention pertinente aussi nous vous donnons copie du passage en question : "Le groupe citoyen, écologiste et solidaire se réjouit de cette initiative pour former des personnels au repérage de ces enfants en mal être. Mais hélas, c’est encore une fois un pansement et un palliatif au manquement de l’État. La santé mentale est malade. En 30 ans sur le bassin manceau, un peu plus de 750 lits dédiés à la santé mentale ont été fermés pour un besoin de prise en charge qui ne cesse d’augmenter (environ 23500 patients). Actuellement, les CMP pédo psy sont déjà saturés, avec une liste d’attente qui n’arrête pas de s’amplifier. Un manque incontestable de médecins (16 exactement) et paramédicaux (40 postes ) chiffre évalué en date du 17 novembre dernier. Actuellement, un projet de fusion et de mutualisation des CMP est en cours de réflexion, mais qui hélas, ne résoudra pas ces problématiques de personnels et d’accueil de ces enfants."
De la même façon, selon ce qui nous a été rapporté, Monsieur Bu, conseiller municipal du groupe Europe Écologie Les Verts a pris la parole pour demander à ce que la police municipale au Mans soit formée aux questions de santé mentale pour être mieux à même de désamorcer des situations problématiques avec des personnes atteintes de troubles mentaux au lieu de les empirer parfois. Mme Moisy, adjointe au Maire du Mans déléguée au rayonnement et membre du groupe "Élu-e-s de sensibilité communiste et humaniste" lui a répondu que c'est déjà le cas. Si ça l'est véritablement tant mieux. Nous avons trop peu d'éléments pour en juger pour le moment, néanmoins c'est un fait documenté (comme par exemple avec le livre "Flic - Un Journaliste A Infiltré la Police" de Valentin Gendrot) que la formation de la police nationale est plus que sommaire, nous avons des raisons de douter que celle de la police municipale soit meilleure. Qui plus est, la formation initiale, c'est bien, mais vite insuffisant sans formation continue.
En conclusion, nous notons que durant ce conseil municipal du 16 novembre, dont nous avons été exclus, des points semblant positifs ont été abordés, cependant, de nombreuses questions et points de vigilance pourraient être éclairés. Notre absence malheureusement à ces débats nous empêche de nous prononcer plus que cela sur ce qui a pu se dire ou se faire durant ce conseil.
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MERCI HERBY
Par Jean Jean-Pierre
Le Nouvelliste | Publié le :25 juillet 2013
Si l'actualisation de soi (Self-Actualization), d'après le psychologue américain Abraham Maslow, c'est aspirer à devenir la meilleure version de soi-même, à manifester ses talents dans la vraie vie, il est évident qu'Herby Widmaïer a accédé au degré où il peut s'enorgueillir d'avoir atteint son actualisation tout en menant une existence utilitaire. Utile à son environnement immédiat. Utile à la société. Utile à son pays.
A 17 ans, Herby conçut et exécuta le son et le bruitage pour le film « Moi Je suis belle » (circa 1950), réalisé par son père, l'un des pionniers de la radio et du cinéma en Haïti, Ricardo Widmaier et Edouard Guilbaud. Le scénario du film était de Jean Dominique -il en avait été aussi le narrateur-. Plus tard, quand Herby rejoint les rangs de l'orchestre d'Issa El Saieh, nous avions pu découvrir un jeune et talentueux chanteur qui n'avait rien à envier aux Mel Torme, Frank Sinatra ou Tony Bennett. Exagérations, direz-vous. Ecoutez « Women in love » et « Choucoune », ou plus récemment « Fanm Peyi m ».
La vedette des stations
Suivant le même itinéraire emprunté (tracé conviendrait mieux) par son père, Herby introduira une myriade d'innovations dans la radio en Haïti. Citons-en quelques-unes :
"Jingles" d'identification :«La station des vedettes, La vedette des stations. Radio Haïti,». Certes, nous avions les Théophile Salnave (dit Zo), Jean Sorel, Gwo Djo, Jazz des Jeunes (cigarette Banda), Nemours Jean-Baptiste (Step Over, Energetic, Barbancourt) et Raoul Guillaume (Esso) qui faisaient de la pub enregistrée, mais c'était la première fois qu'on produisait en Haïti des spots promo d'identification avec de la musique originale. Quand il fonda Radio Métropole le 7 mars 1970, c'était l'échappée permanente d'un déversoir de créativité. « Nous aimons le compas, le jazz et la bossa... » (avec son ami Michel Desgrottes, assisté de l'orchestre Septentrional), « 129 sur votre cadran », « Bon week-end » et tant d'autres encore sont au départ de toute une tradition.
Bande FM : si l'Américain Edwin Howard Armstrong est le père de la bande FM (fréquence modulée), pour l'avoir inventée en 1933, Herby Widmaïer est le fier papa de sa diffusion en Haïti. Radio Métropole a été la première station commerciale émettant sur bande FM. Emission interactive : la première émission en Haïti conçue avec la participation directe des auditeurs à travers des lignes téléphoniques (en ce temps-là, il n'y en avait pas beaucoup en Haïti) fut produite par Herby Widmaïer. M. et Mme X fut présentée par feu René Toussaint et Iveline Sokol, devenue plus tard son épouse. Donc, Herby a été le premier à mettre en ondes les auditeurs et les reporters.
(Sois rassuré, Herby, que l'histoire ne te tiendra pas rigueur de l'utilisation abusive que nous faisons de ce système de communication au travers duquel nous débitons nos conneries et nos délations à longueur de journée.)
Reportage mobile : Herby inaugura le reportage mobile en Haïti avec ce programme matinal « Quand Port-au- Prince bouge » mettant en vedette l'original Bob Lemoine, un modèle dans la radio en Haïti. Ce programme avait aussi permis au public de découvrir les talents de ce technicien hors pair qu'est M. Roland Dupoux, membre fondateur de la station.
Nouvelles à chaque heure :je me souviens de cet excellent musicien Michel Déjean, ancien directeur du Choeur Déjean, qui était le propriétaire/opérateur de ce bar à la rue Bonne Foi et qui cavalait chaque 15 minutes avant l'heure à Radio Métropole, rue Pavée, à l'étage de la bonbonnièreMadame et Mademoiselle, pour présenter les nouvelles internationales « toutes les heures, 5 minutes avant l'heure ».
Ingénieur du son (studio d'enregistrement): entre 1955 et 1972, Herby a enregistré plus de 80% des albums réalisés par tous les orchestres haïtiens. Quant à ses prouesses de technicien de radio, d'amplificateurs, etc., n'en parlons pas.
« Music from 10 to 11 », une école sur les ondes.
Si la Dessalinienne était notre hymne national du matin, pour nous autres, jeunes musiciens de l'époque, le thème de l'émission de jazz « Music from 10 to 11 » -sur fond de rythme bossanova-, présentée tous les soirs par Herby lui-même, était devenu notre hymne du soir. A travers ce programme, cela dès la genèse de Radio Métropole, Herby élargissait nos horizons musicaux. Nous fûmes exposés aux Stan Getz, Dizzy Gillespie, George Benson, Ella Fitzgerald, Charles Mingus, Cannonball Adderly, John Coltrane, Charlie Parker, etc. Nous devînmes familiers des big bands de Duke Ellington, Woody Herman, Artie Shaw et de Count Basie.
Trois ans plus tard, avec son ami Gérald Merceron (un autre contributeur de la musique en Haïti), il nous a permis de voir évoluer sur scène (et de rencontrer) ces musiciens pour lesquels nous nous accrochions à nos cadrans (ainsi le chantait si bien Herby «129 on radio dial... »). D'autres, tels Lee Konitz, Jim Hall, Ron Carter, Jack de Johnette, Sarah Vaughn, Eumir Deodato, Herby Mann, s'ajoutèrent à la liste des illustres visiteurs. On rencontrait parfois ce dernier déambulant tout seul au Boulevard Jean Jacques Dessalines.
Herby n'était pas à son coup d'essai. Déjà en 1962, il encourageait David Young (un ami commun qui est parti) à faire venir en Haïti le grand Jazz saxophoniste américain Zoot Sims (de son vrai nom John Haley Sims). (Arrivés ici en Haïti, la première personne qu'ils se sont fait le devoir de visiter fut Mme Georgette à son Flamingo Bar -et lupanar- à Martissant).
« Excellence », est le mot que je préfère utiliser pour qualifier la carrière de Herby Widmaïer. Car toutes ses entreprises sont imprégnées de ce désir contagieux de surpasser le standard ordinaire. Il est indéniable que nous, qui grandissions en Haïti à cette époque, avions pleinement bénéficié de cette ambition de bien faire. De faire mieux. Quant à moi, je me suis servi de ce modèle pour me guider dans mes nombreuses productions à Carnegie Hall et au Lincoln Center. En plus, j'ai été vraiment honoré d'avoir pu inclure la voix d'Herby (Haïti de Marcel Sylvain son dernier enregistrement à date), dans mon CD « 1804-2004 Happy Birthday Haiti ».
Aujourd'hui, la station qu'il a créée reste encore une institution de référence qui priorise la qualité. Pas de nivellement par le bas. Pas d'«informations sous toutes réserves ». Il avait bien inculqué à ses fils Richard et Joël les principes primordiaux du medium. Les normes inéluctables de la déontologie de la profession.
Actualisation de soi ? Herby a utilisé son potentiel pour servir.
Nous sommes tous partie à un contrat social tacite qui stipule que nous devons laisser l'espace où nous évoluons mieux que nous l'avons trouvé. Herby Widmaïer peut être fier d'avoir honoré ses obligations contractuelles.
Merci Herby!
Jean Jean-Pierre
Source :
http://lenouvelliste.com/article4.php?newsid=119041
📸 http://lenouvelliste.com/images/nouvelliste/2013-07-15/herbyaupupitre.jpg
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O.M. AÏVANHOV
5 novembre 2010
Et bien, chers amis, je suis extrêmement content de vous retrouver. Je vous transmets toutes mes bénédictions et si vous le voulez bien, je suis venu comme d'habitude pour échanger avec vous et voir si vous avez des questions à me poser.
Question : quelle est la relation entre le mental, la Pensée, la Conscience ? Alors, chère amie, c'est très simple. La différence elle va se faire au niveau du Corps, c'est-à-dire par la Vibration. Le mental, qu'il soit Joyeux ou qu'il soit polarisé par des émotions négatives, ce que j'appelle les petits vélos qui tournent, ils vont se traduire au niveau du Corps, par une condensation ou une cristallisation, c'est-à-dire que, si le mental est très présent, il va induire, quelle que soit l'activité de ce mental, des cristallisations et donc des absences de Vibration au niveau du Corps, qui peuvent se localiser n'importe où. Par contre, la Conscience, quand elle est libérée du mental, est Vibration et cela, Un Ami, au niveau du Yoga de l'Unité, Yoga de la Vérité, vous a parfaitement expliqué cela. Le mental est ralentissement de la Vibration et donc de la Conscience. La Conscience est Vibration et plus la Conscience s'expand, plus il y a Vibration. Le mental est directement l'opposé de la Conscience ou du Supramental. La Conscience est expansion, Vibration et Dilatation. Le mental est contraction et absence de Vibration. Vous avez, tous (et nous avons tous, en tant qu'être humain), des petits vélos, n'est-ce pas ? Et ces petits vélos entraînent des cristallisations dans le corps, à différents endroits puisque, à partir du moment où le mental est en activité, il créé une zone de vibration lourde et dense au niveau des cocons de Lumière. Et, petit à petit, cette Vibration lourde et dense va se condenser, se ralentir de plus en plus et aboutir à ce qu'on appelle les maladies. L'être humain qui n'a plus de mental, n'a plus de maladie. Et tant que vous avez du mental, vous allez effectivement avoir des cristallisations dans le corps, où que ce soit. Alors, maintenant, vient un problème, parce-que quand quelqu'un se met à penser, il va se dire : « qu'est-ce qui pense : est-ce que c'est mon mental ou est-ce que c'est la Conscience qui émet des pensées ? ». La Conscience, à un certain niveau, n'est même plus la Pensée. Le mental sont des pensées mais ces pensées ne sont pas liées à des activités de la Conscience Unifiée mais de la Conscience Dualitaire c'est-à-dire de l'Ego et de la Personnalité. La caractéristique du mental est toujours de se poser en Dualité, c'est-à-dire en choix. Par exemple : « c'est bien ou c'est pas bien ». « C'est bon ou c'est pas bon ». Et la plupart de l'activité mentale est issue, toujours, de ce problème de choix et d'indécision parce-que le mental a toujours le choix entre quelque-chose et son contraire, ce qui n'est pas le cas dès que vous êtes au niveau de la Conscience Supramentale ou du Supramental. C'est-à-dire que, dès que vous touchez, de manière importante, et que vous vous établissez, dans le Supramental, c'est la Conscience qui émet les pensées et y a une différence fondamentale. La Conscience dissociée, au niveau du mental, elle est toujours liée à la Dualité. La Conscience, au sein de l'Unité, elle est liée à l'Unité, c'est-à-dire qu'il ne peut jamais y avoir d'interrogation liée à des choix au sein de la Conscience Supramentale. C'est aussi simple que cela. C'est-à-dire tant que tu t'interroges sur un mari ou sur le choix d'une pomme de terre, c'est que tu es dans le mental. Jamais la Conscience ne propose un choix. La Conscience Supramentale Est et quand l'Unité s'établit, il y a Vibration. Et, à ce moment là, le mental ne peut plus continuer, littéralement, à exister et donc vont s'effacer, littéralement, de ton conscient, même les pensées et surtout les pensées liées à des choix, à des décisions et à des interrogations.
Question : Comment cela s'articule-t'il avec les Piliers Attention et Intention ? Si tu essaies de mettre de l'Attention, de l'Intention, de l'Ethique et de l'Intégrité, pour espérer toucher l'Unité, c'est malheureusement pas possible. Pourquoi ? Parce que l'Ethique, par exemple, si elle est au niveau de la Dualité, elle ne s'appelle plus de l'Ethique ; cela va s'appeler de la morale. C'est-à-dire que ça va établir un jugement de valeur entre ce qui est bien et ce qui n'est pas bien. Ça, c'est la morale. L'Ethique ne se pose pas ce genre de question : il y a une résonnance et un accord Vibratoire avec le Cœur. Pareil pour l'Attention et l'Intention, là, c'est encore plus simple. Si l'Attention et l'Intention est déclenchée à partir du mental, ça va se trouver très difficile de maintenir l'Attention. Parce-que l'Attention tend vers l'Unité et je crois que vous avez eu notre amie Hildegarde de Bingen qui vous a exprimé, justement, cette Attention et cette tension vers l'Unité. A partir du moment où vous décidez d'être dans l'Attention, c'est-à-dire que vous allez vous exercer au niveau mental, vous allez vous apercevoir de quoi ? Que l'Attention va être déviée très vite. Faites un exemple : essayez de maintenir votre Attention sur la respiration. Vous allez vous apercevoir très vite que le mental va vous sortir de cette Attention. Alors que si vous êtes dans la Vibration du Supramental, l'Attention se maintiendra sans aucune difficulté. C'est exactement pareil pour tout le reste. Donc ce qui a été établi au travers des Piliers, se réalise vraiment quand la Couronne Radiante de la Tête est activée, en totalité. Sinon, bien évidemment, vous allez errer dans les limbes du mental et vous n'allez pas du tout réaliser l'Ethique, mais vous allez retomber dans la morale. L'Attention va se manifester sans pouvoir se maintenir. L'Intention, à ce moment là, va être multiple. Quant à l'Intégrité, n'en parlons pas. Ca veut dire que, dans la tête, tout s'entrechoque, au niveau de la Dualité.
Question : la certitude est quelque-chose que l'on sent ou c'est un but à atteindre ? Mais c'est pas un but à atteindre. La certitude s'établit d'elle-même quand tu es dans le Cœur et que tu t'établis dans le Cœur. Tant que tu restes dans le mental, il y aura toujours incertitude. L'incertitude est aussi bien axée sur la projection, sur le lendemain, elle est axée sur l'interrogation affective (« est-ce que mon mari m'aime ou est-ce que mon mari me trompe ? ») La recherche de certitude est une attitude mentale. L'établissement au sein de la certitude est la Vibration du Cœur. Le Cœur est certitude. Le mental est incertitude. Parce-que dans incertitude, il y a toujours le choix. Dans certitude, il n'y a plus le choix.
Question : ma peur d'être voler est liée à mon bagage karmique ou à mon transgénérationnel ? Pourquoi vouloir séparer ? Le karma vient toujours de soi par rapport à soi. Même si quelqu'un te tue, qui a le karma ? On a tendance à croire que c'est l'assassin qui se construit un mauvais karma. Mais qui vous dit qu'il a pas réparé un karma ? Donc, où est le départ ? C'est le même principe. Est-ce que le départ, c'est l'œuf ou la poule ? Donc ça tourne en boucle. Nous avons toujours, et depuis les Noces Célestes, insisté sur les deux Lois de l'Univers : La Loi falsifiée (Action / Réaction) et la Loi de Vérité (Action de Grâce). Soi que tu adhères et que tu crois que tu es atteinte par un karma et surtout si tu considères que ton bagage est lourd, c'est une façon de se décharger, ailleurs, de ce que tu vis maintenant. Or, il n'y a pas d'ailleurs et il n'y a pas d'autre temps que Maintenant, sinon tu n'es pas dans l'Action de Grâce. L'Action de Grâce, c'est se placer dans le présent. Tant que tu croies que ce qui t'arrive est le résultat d'un karma, tu vivras cela. Mais c'est pas une question de pensée ou de fonctionnement, c'est une atmosphère Vibratoire qui découle de croyances. Il y a des peurs, les peurs sont cristallisantes parce qu'elles sont issues du mental. Il n'y a aucune importance de se dire que c'est karmique ou que ça naît aujourd'hui, parce qu'elle Est là, aujourd'hui. Cette peur créée la peur de l'agression et du vol, qui entraine, en retour, par le principe d'Attraction, l'agression et le vol. C'est aussi simple que cela. Donc après, de vouloir dire : « c'est pas moi qui créé mais c'est mon karma », est une sorte de déresponsabilisation de soi-même. Tant que tu es identifiée et que tu vis dans tes peurs, tu manifesteras ce dont tu as peur. C'est une Loi dite karmique, d'Action / Réaction, liée à la Loi d'Attraction qui a été modifiée. Donc, qu'est-ce qui pense ? C'est le mental, tu ne peux pas te débarrasser de cela.
Question : ça signifie donc que le Transgénérationnel n'existe pas ? Mais les mémoires transgénérationnelles (si ça vient réellement de là et ça peut venir réellement dans cette réalité là, de là) ça veut dire quoi, si elles se manifestent ? ça veut dire simplement que tu es identifiée à cela, d'une manière ou d'une autre et qu'il y a donc, dans ton présent, une notion de peur qui fait jouer cette Loi d'Attraction et de Résonnance qui va donc favoriser la manifestation de ce qui vient du passé, en l'occurrence, ici, du transgénérationnel. La Loi d'Action / Réaction est linéaire, dans un triple temps illusoire mais auquel vous êtes soumis : Passé, Présent, Futur. La Loi d'Action de Grâce se situe dans le présent. Il n'y a ni passé ni futur. Donc, tant que tu es soumis à ce passé, ça veut dire quoi ? Que tu n'es pas dans ton présent, que tu es dans la projection de tes peurs et d'anticipation et qui génère cela ? Bien évidemment, toujours le mental qui est, je le rappelle, cristallisation et absence de Vibration. Et donc tous les symptômes qui vont en découler : fatigue, localisation dans le corps, sentiment de ne pas y arriver, on pourrait donner des milliers de symptômes que vous reconnaitriez, tous, sans exception. En résumé, on ne peut pas dépasser le mental par le mental parce que le mental n'est pas fait pour dépasser le mental. Le mental est fait pour entretenir le mental et perdurer et, sans arrêt, faire des références au passé et à l'avenir.
Question : l'idéal est donc l'Invocation à la Lumière Vibrale ? D'abord qu'est-ce que c'est une invocation à la Lumière Vibrale ? Comme cela a été dit, je crois, par Sri Aurobindo, vous avez reçu un triple rayonnement qui a commencé peu après mon décès. D'abord l'Esprit-Saint et ensuite ça s'est complété et ça s'est amplifié. Depuis les Noces Célestes, les Particules Adamantines sont de plus en plus présentes. Vous avez la capacité de, comment dire, pas de les fabriquer, mais de les synthétiser parce qu'elles sont présentes maintenant et que vous avez, en vous, les mécanismes qui permettent d'agencer les Particules Photoniques du Prana. Maintenant, si tu deviens toi-même la Lumière Vibrale, pourquoi vouloir concevoir, encore, que c'est extérieur à toi ? C'est encore une vision Dualitaire. Donc tu considères que tu n'es pas la Lumière Vibrale. Donc tu appelles quelque-chose d'extérieur à toi. Mais si toi-même deviens cette Lumière Vibrale, tu n'as plus besoin de l'appeler, n'est-ce pas, puisque elle est toi-même. C'est un mécanisme de pensée qui ne doit pas être tourné vers l'extérieur ou vers un hypothétique ciel ou un hypothétique dieu mais qui doit être tourné vers soi-même. J'attire ton attention, chère amie, sur cela. C'est-à-dire que tu considères que c'est extérieur à toi. Tant que tu considères que c'est extérieur à toi, et bien, ta réalité sera celle-là. C'est tout le principe d'affirmation positif, comme le Je Suis, Je Suis celui que je suis, Je Suis la Lumière, etc. Mais c'est exactement la même chose. Considérer que vous allez invoquer l'invocation, fait partie de quelque-chose qui est extérieur à vous. Puisque vous l'invoquez, ça veut dire que vous l'avez pas en vous, alors que c'est déjà présent en vous. C'est juste à révéler, à dévoiler et à manifester. Se relier ne veut pas dire que c'est extérieur, parce-que c'est présent dans la Vibration et dans les ondes qui sont présentes en vous et autour de vous. C'est pas extérieur, maintenant.
Question : j'entends des sons dans les oreilles, créant même des pressions, des douleurs. Ça correspond à la Conscience qui se tourne de plus en plus vers l'Êtreté. Donc c'est normal. Comment voulez-vous disparaître de l'illusion si tous les sens sont tournés vers l'extérieur ? Attention, ça ne veut pas dire que dès qu'un sens disparaît, vous allez nécessairement vers la Lumière, n'est-ce pas ? Mais, pour les êtres éveillés, effectivement, la modification (et cela a été expliqué longuement) des perceptions sonores, liées à l'Antakarana et aux sons de l'âme, les Nadas, ou au son de l'Esprit, sont tout à fait logiques. C'est l'immersion au sein de la Vibration, qui déclenche le son. D'ailleurs vous avez dû remarquer, pour beaucoup d'entre vous, que dans les périodes d'alignement ou dans les périodes où vous alimentez la Merkabah Interdimensionnelle collective, le son se modifie profondément. C'est tout à fait normal.
Question : comment freiner le mental ? Alors chère amie, nous allons faire cela... Je vais vous donner une recette. Vous avez, au niveau des tempes, là où se trouvent simplement 2 Etoiles qui sont appelées Clarté et Précision, les points qui dégagent l'activité mentale Dualitaire liée au bien et au mal. Si vous massez ces points là, vous allez vous-mêmes vous libérer votre mental. Et c'est très efficace. Maintenant si vous avez une tête de caboche, ou un peu dure, vous mettez simplement une goutte d'huile essentielle de lavande et vous massez les tempes. C'est connu par beaucoup de gens, quand vous avez mal à la tête, spontanément vous massez les tempes, parfois la nuque. Maintenant, si vous avez tendance à rassembler l'énergie ici et à avoir le vélo qui tourne très vite, le fait de libérer, par les massages de ces points, va entraîner une dissipation de la constriction d'énergie, appelée le 3ème œil et donc liée au mental.
Question : pourquoi je ressens davantage les deux Etoiles justement Clarté et Précision ? Y a un travail énorme qui se fait, à l'heure actuelle, sur ces deux points. Bien évidemment, vous êtes nombreux à l'avoir senti. Clarté et Précision sont directement reliés, au niveau Vibratoire, aux chakras enracinement âme et enracinement Esprit, liés aussi avec les points Ki-Ris-Ti et Vision. C'est tout à fait normal. Je vous rappelle aussi qu'au niveau du Yoga d'Un Ami, il vous avait donné la Croix de Rédemption antérieure, entre Alpha et Oméga et justement Clarté et Précision. C'est la Crucifixion du Mental.
Question : quel est le nom de mon Ange gardien ? C'est pas quelque chose qui peut venir de l'extérieur. Jamais un être ne peut te donner le nom de ton Ange gardien. Il n'y a que lui qui peut te le susurrer à l'oreille, après t'avoir appelé par ton prénom.
Question : Quelle est la différence entre un Ange Gardien et un guide ? Un Ange gardien est là pour assurer que votre contrat, que vous avez pris sur le Plan de la matrice, avant de descendre, soit respecté. L'Ange Gardien, bien évidemment, a la possibilité (qui a été donné lors de la falsification de cette réalité) d'établir, même de manière ténue, un contact avec La Source. Ce contact ne peut pas être établi par vous-mêmes, sans ça, vous sortiriez, littéralement, de la matrice. Ça a été bloqué. Par contre, les Anges Gardiens ont gardé cette possibilité, et heureusement, de vous connecter, quand vous êtes sur les Plans dits de la mort, au niveau de la matrice. Ça, ce sont les Anges Gardiens qui veillent à ce que ça n'aille pas trop loin. Donc ils vous gardent, littéralement, au niveau Vibratoire. Le Guide est celui qui va intervenir quand vous avez réussi à toucher des sphères élevées de la matrice. Les Guides se manifestent dans la matrice ou hors de la matrice, en fonction de votre état Vibratoire. Un Ange Gardien n'est pas un Guide. Parfois, il peut guider, lors de missions particulières. Et un Guide n'est pas un Ange gardien, jamais.
Question : Si la Lumière s'installe quelle est l'utilité des Vaisseaux qui sont autour de la Terre ? Les Vaisseaux de la Confédération Intergalactique appartiennent à de très nombreux Univers et à de très nombreuses Dimensions. Les plus proches de vous que vous voyez déjà sont les Anges du Seigneur. Ce sont les seuls à pouvoir intervenir physiquement dans votre réalité. En ce qui concerne les Vaisseaux de la Flotte Mariale, établis en 11ème Dimension, c'est leur approche progressive de Votre Dimension et donc de vos Cieux, en distance et en Vibration, qui permet l'établissement de la Lumière et qui accompagne la Vague Galactique. La Lumière n'a rien à combattre parce que, si la Lumière combattait, elle tomberait dans la Dualité. Elle s'établit, comme cela vous l'a été dit, par l'Archange Mikaël. Donc nous venons soutenir et nous venons manifester la Lumière. Nous la manifesterons dans vos Cieux, cela vous le savez. Mais il n'a jamais été dit que les Vaisseaux de la Confédération Intergalactique multidimensionnelle se poseraient quelque part, puisqu'ils sont multidimensionnels. Simplement, ils apparaissent dans ce que vous appelez, à votre échelon, la stratosphère. La stratosphère est la tranche d'air située à 20 kilomètres au-dessus du sol. C'est la limite inférieure de la Confédération Intergalactique. Si nous franchissons cette limite, la Terre explose. Ce n'est pas le but.
Question : quelle est la symbolique des fêtes de Noël ? Noël, ça veut dire quoi ? NO-EL, ça veut dire Sans les Elohims. NO-EL, c'est la fête sans Elohims, c'est-à-dire sans la Lumière. Vous voyez comme les choses ont été inversées. Mais il faut replacer les choses dans leur contexte. Quand vous dites à quelqu'un "Joyeux Noël", vous lui souhaitez une joyeuse journée Sans Lumière. C'est aussi simple que cela. Et on a appelé ça le jour de la naissance du Christ, ce qui est archi faux, en Vérité. On vous a tellement enrobés de mots qui veulent dire l'inverse, au niveau Vibratoire, de ce que vous croyez. Quand vous souhaitez bonne année, vous souhaitez Bon Anou. C'est qui, Anou ? C'est Yaldébaoth. Donc, vous fêtez Yaldébaoth qui vous enferme pour une année de plus. De même, quand vous fêtez votre Anniversaire, vous fêtez Anou, vous le remerciez de vous avoir enfermés dans ce corps. Et d'ailleurs, on fait tout, ce jour là, pour que vous soyez pas dans la Lumière, n'est-ce pas ? A travers l'alcool et toutes les viandes et toutes les nourritures abondantes que vous mangez ce jour là. Comment voulez-vous être dans la Lumière, ce jour là, alors que ce jour était avant tout la fête de la renaissance du Soleil. Vous avez un aperçu des choses comment elles vous sont modifiées et tout est comme ça.
Nous n'avons plus de questionnements. Nous vous remercions. Alors chers amis, je vais vous apporter toutes mes bénédictions, tout mon Amour. Je vous dis à très bientôt. Portez vous bien.
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Quant à la majorité des humains, n'en parlons pas : pour eux, l'essentiel c'est de réussir matériellement, de goûter tous les plaisirs, de satisfaire leurs ambitions, et la purification est à la dernière place. Ils passent leur temps à s'obscurcir, se salir, et ensuite ils sont étonnés de se retrouver dans des états déplorables. C'est parce qu'ils vivent une vie impure, tout simplement, et ils ne savent même pas ce qui est pur et ce qui est impur. Pourtant, c'est la première chose qu'il faut connaître afin de pouvoir faire un triage. Le triage, tout le monde le fait chaque jour pour la nourriture en enlevant, selon les aliments, les arêtes, la peau, les pépins, le noyau ou quelque autre partie non comestible. Eh bien, il faut apprendre à le faire aussi pour cette autre nourriture que sont les pensées et les sentiments, afin d'en éliminer tous les éléments d'égoïsme, d'agressivité, d'injustice. Voilà la tâche la plus importante, et du moment que c'est la tâche la plus importante, il faut lui consacrer beaucoup de temps tous les jours. Le reste n'a aucune importance à côté de la question du triangle des pensées et des sentiments. Car toutes vos activités seront empoisonnées tant que cette question n'aura pas été correctement réglée.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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Érotomane alcoolique, ANIMA BLASTER ne jure que par la défonce et le cul. Arno doublé d'un Truffaut. Sur l'Art ? Il ne jure de rien, d'ailleurs c'est pour ça qu'il le pratique. Baignant depuis l'enfance dans la dyschromatopsie, il balance entre la deutéranopie et la protanopie, mais attend de passer un jour les tests d'Ishihara pour faire la part des choses. Son daltonisme présente au moins l'avantage d'apporter un côté patchwork à son horrible style vestimentaire.
Chez ANIMA BLASTER, le mauvais goût est de rigueur pour tout ce qui touche à LA mode, l'idée étant de devenir un sac qui jure de partout... et sur rien. Nulle expression ne fait plus marrer ANIMA BLASTER que la sentence débile : hygiène de vie. Il ne peut s'empêcher, au reste, de pourfendre son premier mot par le milieu, certain qu'on perd moins son temps à méditer sur nos « hyènes de vies » qu'à courir comme un benêt sur un tapis mécanique au rythme d'une soupe indigeste, dans l'une de ces salles qui proposent de se sculpter le corps en compagnie de joggings odorants. Le peu d'estime dans lequel ANIMA BLASTER tient la gym-tonic n'a d'égal que son aversion pour le gin-tonic. Cependant, la solitude est parfois si insupportable et le besoin de se vider si fort, qu'il n'a d'autre choix que d'aller zouquer comme un naze à la Chapelle des Lombards sur les tubes du moment, entre deux rangées de blacks, eux-aussi au taquet de nanas.
ANIMA BLASTER préfère trinquer à l'irrépressible appel du Dance-floor qu'à l'hygiène de vie des vivants soucieux. L'hygiène tout court non plus ce n'est pas son truc, lui qui chie du sang et se gratte le cul. En matière de perlouzes, il est persuadé qu'Evguenie Sokolov est LA référence. Il aimerait tant lui ressembler et comme lui mettre à profit ses vents. Seulement, la vie, dans sa grande injustice, a préféré le priver d'un anus digne de ce nom, d'un trou soufflant au point d'indisposer les je-m'en-foutistes du Père-Lachaise. C'est pourquoi il se cure souvent le nez avec violence, comme pour combler un manque. ANIMA BLASTER, en effet, ne s'embarrasse pas et ratisse ses parois nasales au vu et au su de tous.
Il faut voir le plaisir évident que lui procure l'arrachage de pans ensanglantés aux dimensions de l'ongle au travail. Après l'inspection, il fourre tranquillement son gluant dans un mouchoir ou dans sa poche, c'est selon. Le besoin de se fouiller le prend subitement et n'importe où : aux Marcheurs par exemple quand il s'installe en bout de zinc et ouvre un Charlie pour considérer le faciès de transsexuel de / Carla la pute. En ce qui concerne les expectorations, ANIMA BLASTER est passé maître dans l'art de créer des trapèzes éphémères. Deux crachats mesurés, et aussitôt il coiffe la première caisse passant à portée de salive d'un de ses fameux quadrilatères. ANIMA BLASTER est pour l'exploitation jusqu'à plus soif des ressources pétrolières, parce que c'est comme ça. Tout moteur qui ne roule pas à l'énergie verte se trouve être son ami et toute raffinerie sa Comté.
Avant de sortir dans les lieux susceptibles d'accueillir de la pelouse à brouter, ANIMA BLASTER met du parfum et fait diversion. Afin de se donner du cœur, il se repasse en boucle la chanson « Chick Habit » d'April March et fignole sans y croire ses entrechats dans sa salle de bains. ANIMA BLASTER préfère avoir le gland irrité que l'avoir détendu. En cela, il rejoint le goût de la plupart des contemporains du même sexe. Aussi est-il possible, sur le coup des quatre heures, de le voir, rond comme une barrique, s'éclipser comme un ninja. C'est qu'il s'agit pour lui de rejoindre dans un cagibi suréquipé, une Marilyne quinquagénaire, aux boucles d'or comme la vraie et de l'y baiser / laborieusement. Certaine nuits d'ivresse passent sur les bleus de son âme le baume efficace de l'oubli de soi. L'aube apporte ensuite son lot d'hématomes douloureux, sorte de pense-bêtes témoignant de chutes ignorées. On les répare et l'on repart dans les bras de la consolatrice qui suit, la nuit. La nuit. Parfois, ANIMA BLASTER déambule jusqu'à la Pitié Salpetrière et s'arrête devant l'entrée pour considérer l'hommage rendu à Philippe Pinel, « le bienfaiteur des aliénés ». ANIMA BLASTER affectionne Les Furieux, un bar de la rue de la roquette squatté par les bas-résilles et les tee-shirts Napalm Death. Il apprécie aussi tout particulièrement l'usage détourné de la phrase : « On a les ballons pour les enfants » ; « On a les ballons pour les enfants » ; « On a les ballons pour les enfants » ; « On a les ballons… »
Quand il sort guilleret et que lui prend l'envie d'acheter une baguette, ANIMA BLASTER attrape son Maldoror, au cas où. Si, en revanche, il est d'humeur chape de plomb, il embarque un Cioran, De l'inconvénient... de préférence. De manière générale, la poche gauche de son duffle-coat est plutôt squattée par les sceptiques. Quant-à la droite, elle est comme la droite : décomplexée, SMS et thunasses.
Passer sa mémoire au peigne fin ne lui prend pas plus d'une minute tant il vit dans l'instant, et davantage encore dans celui qui le suit. Il n'enregistre rien d'autre que la fugacité de sa marche. La plupart du temps, ANIMA BLASTER se déploie dans un futur immédiat qui ne vient pas. C'est pourquoi ce futur là ressemble à un présent sur la brèche. ANIMA BLASTER est un poète quand il rêve, entendu qu'il fait partie des personnes les plus « au monde » quand il rêve. Chaque rêveur est un peu le timonier de son propre songe et ANIMA BLASTER ne fait pas exception en choisissant à dessein ses ornières oniriques. Mais une fois qu'il s'y trouve engagé, s'en extraire est une autre affaire. En cela, le rêve fonctionne à peu près comme le réel : comme un champ de possibles interconnectés où le vent emporte quelques miettes de / liberté. En rêve, ANIMA BLASTER n'achève jamais une action plaisante. Alors de l'acte érotique n'en parlons pas, car c'est à peine s'il atteint le stade de l'érection. Au reste, la sylphide s'évanouit toujours quand il s'apprête à déboutonner sa braguette. Les conclusions malheureuses étant devenues la règle, il s'efforce désormais de s'exciter en anticipant la déception. L'expérience répétée de l'orgasme interdit durant le rêve est à l'origine d'un choix décisif dans la réalité : ANIMA BLASTER veut devenir le romancier (de gare) des éjaculations éconduites. Il sait, par ailleurs, qu'il lui faudra énormément travailler et déjà s'emploie à étoffer son champ lexical du vice. ANIMA BLASTER n'a qu'une expérience dérisoire de la déviance, mais il est résolu à l'accroître. Il sait que dans la boue, dans la dèche, dans les coups tordus de la lie des villes se trouvent les plus beaux gisements d'idées. Dans la merde fleurit du neuf, c'est connu. Rien ici qui le mène hors des sentiers battus, notamment des sentiers foulés par celui qui se faisait payer en bocks et en filles. Aussi, en s'encrapulant, ANIMA BLASTER emboîte le pas cadencé / aérien / et infini de l'homme aux semelles de vent.
Sincère, il marche les entrailles à l'air et considère que tout interlocuteur, imbécile ou pas, a le droit de les palper, d'en vérifier la consistance. Souvent, à l'issu de l'examen des viscères, l'anonyme grimace comme un inspecteur sanitaire qui flaire le sushi douteux. Autodestructeur classique, ANIMA BLASTER carbure au café, à la clope et aux zamburgers bon marché Junk-food refroidissant à la vitesse de la fonte des Mars glacés en plein cagnard Le réchauffement putain ! Le réchauffement !!! Dans son dictionnaire, le verbe déglutir renvoie à l'action qui consiste à faire passer les zamburgers et l'alcool de la bouche à l'estomac par le canal de l'œsophage. C'est dire un peu l'attention qu'il porte aux discours prônant une alimentation saine et variée. L'animal carbure donc à la dépendance et, surtout, cabote de mois en mois, à l'instar des trentenaires plus ou moins fauchés qui n'ont pas vraiment de business plan. ANIMA BLASTER est un de ces chasseurs d'images dont le social a besoin. Il écrit sous influence et notamment sous l'empire des visions que lui procure la consommation exagérée de bières à l'acier. Il sait qu'il est des phrases qui tombent sans prévenir au coin du carrefour. Des fulgurances ténues qu'il consigne comme on dépeuple un cimetière : « Les culs se cajolent l'ego / en s'auscultant dans les vitrines des boutiques » ; « Si tu te sais fou, fait toi artiste, et on te ménagera des espaces » ; « Un poème, mille réceptions ! » ; « Le JE / Un gigantesque point d'interrogation ! » ; « Et pour le dire de façon lapidaire : la blessure rend le reste supportable » « Un chagrin d'amour ça fait plus que chagriner ». ANIMA BLASTER s'étonne souvent de la facilité équivoque avec laquelle on passe de la littérature à son carré. ANIMA BLASTER est dans la modernité lyrique car il se tronçonne au quotidien. Il lui arrive d'affirmer puis de défendre le contraire de ce qu'il pense. Il se dit alors tout naturellement : « pardonnez mon esprit d'contradiction, mais c'est l'autre qui parle », et aussitôt / de s'étonner / de la spontanéité de sa pensée…
Les exercices de mises en abîme d'ANIMA BLASTER aboutissent le plus souvent sur un constat du type : « Vite ! Retenir ! Retenir quoi ? Exactement je sais pas. Mais il faudra, ça oui il faudra... ». C'est dire s'il en sort avancé. Tout au plus la nuit lui permet-elle d'écrire de l'opaque avec des bouts [23 heures 23 : une bonne heure pour mettre les bouts]. Quoi qu'il en soit, ANIMA BLASTER est fâché avec les contraires. Pas un jour ne passe sans qu'il ne s'engueule avec eux. Du coup, il se disperse. ANIMA BLASTER se croit profondément humain car il aime rembarrer les mendiants. Il se satisfait de cette action dans le sens où, primo, y'a plus looser que lui, deuzio, faut bien qu'le type se fasse à la mentalité des gagnants s'il veut sortir du trou. Ajoutons qu'il ne croit pas être cynique avec ce genre de raisonnements tordus. À la façon d'un Coppé, il habite tellement son rôle qu'il le devient. Affres de la Persona ! Cadeau du copain-diktat ! Il faut poursuivre les réformes, maintenir le cap / des réformes, respecter le calendrier / des réformes, baiser le cul des réformes. Ce sont de bonnes réformes ! Et il s'agit de réformes dont la France a besoin, dont elle ne peut faire l'économie ! Il faut que vous et MA gueule sauvions les réformes. ANIMA BLASTER kif' / les chinois / louches en surpoids / boule à zaid' loutchs à la Néo survet' et fut' class / qui prennent le soleil en famille aux premiers beaux jours du printemps. En revanche, il exècre les soixante-huitards et leur pensée ramollie par l'indifférence cool. Qu'un seul d'entre eux déboule dans la discussion tout enivré de son dogme esthétique, de son art trivial, de sa poésie fadasse faîte par tous et, aussitôt, la réplique-devise tombe, sèche et sans appel : « C'est pas parce que c'est sans prétention qu'il faut qu'ce soit de la merde » ; « C'est pas parce que c'est sans prétention qu'il faut qu'ce soit de la merde ». ANIMA BLASTER ne croit ni en un dieu unique, ni en plusieurs.
Comme la plupart des gens, il ne voit pas l'intérêt de commémorer un événement du passé plutôt qu'un autre. Il ne croit pas que les historiens soient des fusibles qui sautent avant le génocide. Il croit surtout que les philosophes, qui disent qu'Auschwitz a foutu en l'air toute la pensée occidentale sont des cons / qui ne savent pas de quoi ils parlent. Il est un autre fait à propos duquel ANIMA BLASTER prend le contre-pied des penseurs à la mode : La fictionnalisation du réel. Selon lui, elle n'a rien de dangereux et ce mouvement puissant, qui distingue en partie la modernité des autres temps de l'histoire, représenterait même une voie de sortie de la matrice. ANIMA BLASTER attend avec impatience et sans faire de provocation la généralisation d'un modèle politique calqué sur le fonctionnement de Disney-Land. Regarder NRJ Télé le conforte dans l'idée que la connerie s'institue progressivement en un totalitarisme singulier. ANIMA BLASTER dort par saccades, et quand il ne dort pas, sa pensée coure sur les murs en esquivant les aspérités et les tâches.
Sa passion pour le billard participe de son envie de frapper la tête des gens avec une canne géante. Dans le même registre, le port d'une arme est pour lui la marque des esprits les plus inconscients car il ne voit pas comment, en possession d'une dague qui ne demande qu'à se rendre utile, il pourrait éviter de trancher la jugulaire des petits monstres trop bruyants. C'est pourquoi ANIMA BLASTER abhorre les tartuffes qui disent sécuriser les civils en les armant. ANIMA BLASTER chante le Rust in Peace et s'incline devant le « Qu'il repose en révolte » car : « Dans les bras tordus des désirs à jamais inassouvis sera sa mémoire ». « Dans les bras tordus des désirs à jamais inassouvis sera sa mémoire ». ANIMA BLASTER brûle d'un désir immortel que même la plus amoureuse des étreintes n'apaise qu'à moitié. ANIMA BLASTER ne parle jamais de lui à la troisième personne.
Il ment…
C'est tout.
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Unmasked | 1. The beginning
« Kurosaki-kun... ! Ne meurs pas... Ne meurs pas, Kurosaki-kun ! » Orihime se tenait là, assise par terre auprès d'Ichigo, le secouant doucement en pleurant. Elle ne comprenait pas pourquoi son ami était dans cet état. Elle ne savait pas ce qui avait bien pu lui arriver mais surtout, elle n'y croyait pas une seule seconde. Ichigo était un homme fort incapable de se retrouver comme ça, elle en était certaine.
Il fallait absolument qu'elle fasse quelque chose, qu'elle le ramène auprès d'elle.
« Sôten Kesshun ! »
Une barrière orange se forma sur le corps inerte d'Ichigo. Le bouclier des deux cieux faisait partie des techniques de la belle rouquine, il avait pour mission d'annuler tout ce qui était négatif tel que les blessures. Orihime l'utilisait souvent. Seulement, son bouclier n'avait pas l'air de fonctionner sur son camarade dont le corps rejetait les soins. « Cela ne peut pas être vrai... Il ne peut... » Gémit la rousse en reniflant. Sado qui se trouvait à côté d'elle ne comprenait pas non plus ce qui venait d'arriver. Cette technique aurait dû fonctionner, elle avait toujours fait des miracles... Pourquoi n'y arrivait-elle pas maintenant ? Personne ne le savait. « Inoue ! » À peine arriver, Uryuu se précipita vers Inoue et posa sa main sur son épaule tout en scrutant le cadavre qui lui valait un pincement au cœur malgré lui. « Allons, relèves-toi Inoue... Je doute fort que Kurosaki veuille te voir dans un tel état. » murmura le quincy essayant de soutenir son amie. Uryuu attrapa délicatement les poignets de la rousse et l'incita vivement à lâcher le corps d'Ichigo et l'aida ensuite à se relever. « Nous devons être fort. » expliqua Sado avant de se retourner lorsqu'il entendit des pas se diriger vers eux. Ce n'était qu'Urahara, l'homme mystérieux qui venait vers eux, canne en bois en main qui servait à masquer son zanpakuto, il allait à la rencontre des amis du défunt. Le plus triste pour lui était sans doute que le sourire n'était pas permis. Même les petites blagues n'avaient pas leurs places. « Nous ne pouvons plus rien faire pour lui à présent. Il est mort. » Mort. Ce mot sonnait sourd dans les oreilles d'Orihime qui luttait encore contre la vérité qui se trouvait devant son nez. « Vous plaisantez, Urahara-san... Je ne peux pas vous croire ! S'entêta la jeune fille. - Orihime... Murmura le brun. - Ce n'est que la stricte vérité, Inoue-chan. Arrêtez de vous mentir ou vous serez malheureuse à vie. - M-mais... Mais tout c'est passé si vite... » Balbutia t-elle. Uryuu fit un signe de la tête à Sado qui venu servir d'appui pour la jeune fille. D'un petit geste de la main, il tenta de lui faire comprendre qu'il ne fallait pas qu'elle reste là, que c'était trop dur pour elle, qu'il fallait l'éloigner. Et heureusement pour lui, Sado l'avait compris. Le quincy resta donc seul avec le shinigami exilé. « Le pire c'est que l'on n'a rien vu, rien entendu et surtout rien senti. Avoua Uryuu en croisant les bras. - L'agresseur avait tout préparé. Ce fut le coup parfait pour lui. - Il a bien frappé en tout cas... Il devait être vraiment fort pour finir Kurosaki de la sorte. » Kisuke haussa les épaules, ne pouvant malheureusement pas répondre à cette question pourtant bien simple dont il ignorait la réponse. Il se contenta de se retourner sentant que le pire allait arriver. En effet, la famille Kurosaki venait d'entrer sur la scène du crime. En croisant Orihime, Karin et Yuzu s'arrêtèrent et elles l'entourèrent de leurs bras pour la consoler. Yuzu ne comprenait pas encore très bien la situation puisqu'elle était la seule à ne pas voir le corps en sang de son frère. Lorsque Karin le vit, ses yeux furent remplis de larmes et ne purent plus se détacher d'Ichigo. Perdre son frère était si dure qu'elle ne put s'empêcher de pleurer à son tour. « Karin-chan... Pourquoi pleurs-tu ? Demanda alors Yuzu, inquiète. - Parce qu'il est mort... J-je le vois .. sur le sol.. - Qui ça "il" ? - I-Ichi-nii... » Sanglota Karin alors que sa sœur se mit à pleurer. Laissant ses deux jeunes filles pleurer, Isshin s'approcha des deux hommes et s'invita dans leur discussion dont le sujet était son fils. « On devrait peut-être amener son corps à l'hôpital, non ? » Songea t-il. Urahara se tourna de nouveau vers Uryuu puis vers Isshin il leva ensuite la tête au ciel avant de répondre. « Non, ce n'est pas la peine. Ils ne devraient plus tarder. » Ils ? « Les shinigamis, ils ont une enquête à éclaircir. » Conclut l'homme au bob. Des hommes en shihakusho noir descendirent du ciel en shunpo et ils pensaient pouvoir résoudre ce mystère... Analyse de la situation, témoignages, analyse de tout ce qu'ils pouvaient trouver sur le corps et autour du corps dans un périmètre assez restreint. Ils avaient tout fait. Ils avaient tout fait et tout épluché pour essayer de démasquer l'auteur de ce crime. Mais au bout de 6 mois, rien de bien nouveau. Le dossier sur la mort d'Ichigo Kurosaki remplis par les soins de la sixième division charger des enquêtes criminelles, n'était ni vide ni trop rempli. Il n'y avait rien de bien croustillant et tout ça laisser les shinigamis dans la plus totale des ignorances. Et puis venu le jour ou on l'archiva et qu'on l'oublia.
Dix-sept mois plus tard.
« Ishida-kun ! » S'écria la rousse en courant vers son ami, assit devant son bureau. Le lycée avait repris depuis quelques semaines seulement et Orihime, Uryuu et Sado étaient maintenant en terminale. Dernière ligne droite avant d'entrer à l'université, avait déclaré leur proviseur lors d'une réunion organiser pour la rentrée des classes. Les cours n'avaient pas encore commencé aujourd'hui mais les élèves étaient déjà invités à entrer dans leurs salles de classe respectives car la sonnerie – qui n'allait plus tarder – avait pour habitude d'annoncer l'arrivée des professeurs. « Comment vas-tu ce matin, Inoue ? demanda le brun à lunettes en la voyant arriver. - Je suis en pleine forme, et toi ? rétorqua-t-elle pleine d'enthousiasme. - Cela pourrait aller mieux. Kurosaki aurait voulu être avec nous ici-même... Il aurait dû. » Le visage d'Orihime devenu soudainement remplit de tristesse et elle ressentit des frissons tout le long de son corps. Uryuu se rendit compte qu'il avait dit une bêtise. Lui dire ce genre de chose alors qu'Orihime venait seulement de s'en remettre entièrement... Elle revoyait la sinistre scène, l'histoire d'une nuit ou ... Là derrière fois qu'elle vit Ichigo. N'y pensez plus et allez de l'avant. C'est la meilleure chose à faire à présent. « Allons Orihime... N'en parlons plus, Ichigo connaît sûrement la paix maintenant, je sais que quelque part il se sent bien. » Tu ne sais rien du tout, va. Orihime acquiesça avec un léger sourire, un faux. C'était une façon de le rassurer. Ensuite elle alla s'asseoir à sa place, côté fenêtre entre deux autres bureaux. Elle sortait ses affaires quand soudain, elle remarqua Tatsuki arriver, elle l'interpella. Elle avait des tas de choses à lui dire. Puis une sonnerie résonna dans toutes les salles, le professeur entra et le cours commença. Orihime était au deuxième rang, Uryuu était au premier rang juste devant le bureau du professeur quant à Sado, il était côté mûr, au fond de la salle. D'ailleurs, il arriva en retard et en arrivant il ne prit pas la peine de s'excuser devant le professeur, il alla s'installer directement à sa place. Ce comportement n'était pas normal, ce n'était pas dans ses habitudes. Orihime et Uryuu l'avaient bien remarqué, il se passait quelque chose de bizarre mais ils étaient incapables d'expliquer ce qui se passait et encore moins ce qu'ils ressentaient. « La moindre des choses et de s'excuser, n'est-ce pas monsieur Yasutora. J'espère avoir des explications à l'interclasse, protesta l'enseignant avant de sortir une feuille de sa pochette plastique. J'ai une grande nouvelle à vous annoncer mes chers élèves. Nous allons accueillir une nouvelle élève dans la classe et j'aimerais que vous l'intégriez rapidement. Tu peux entrer ! » La porte s'ouvrit avec la plus grande des délicatesses. À peine elle entra une jambe dans la classe que tous les regards se posèrent sur elle. Sa jupe était si courte que l'on remarquait de loin ses jambes d'un blanc immaculé et ce, même si ses jambes étaient petites. Son corps qui était mince. Elle n'avait pas beaucoup de forme mais elle avait tout de même un charme évident aux yeux des étudiants. Certains la connaissaient déjà, et d'autres venaient de la découvrir. Elle était épatante, comme toujours et cela n'avait pas échappé à Orihime qui la regardait avec des étoiles dans les yeux, heureuse de la revoir. Il ne fallait pas oublier un détail, le plus marquant quand on l'avait connu il y a deux ans. En effet, la jolie brunette avait maintenant les cheveux courts et cela lui allait vraiment bien, elle était plus mignonne et plus féminine ainsi. Elle portait un délicieux sourire sur ses lèvres et ses grands yeux bleus nuits exploraient la salle. « Je m'appelle Rukia Kuchiki et je serais enchantée de faire votre connaissance. » On lui attribua rapidement un emplacement : derrière Inoue Orihime ce qui ravit la jeune fille. Alors qu'elle s'installa et que le cours débuta, Uryuu était entrain de réfléchir, il était perdu dans ses pensées. Depuis un petit moment il sentait quelque chose tourner autour d'Inoue, de Sado et de lui-même. Et puis, si Kuchiki était là, c'était qu'il y avait bien un truc dans l'air ! Mais quoi ? Il l'ignorait. Les heures passèrent à une vitesse fulgurante, c'était l'heure du déjeuner et les quatre jeunes se rendirent sur le toit histoire de parler tranquillement. Et c'est Uryuu qui ouvrit le bal. « Alors Kuchiki quelle est la raison de ta venue ? » Racontes-nous tout. « Eh bien... J'ai reçu plusieurs messages d'un certain "O" à la Soul Society me demandant de faire certaines choses ici. - De la part de "O" dis-tu ? Et tu vas faire ce qu'il te demande ? - Hélas, j'en ai bien peur... Il m'y contraint. » Le regard d'Orihime croisa celui de Sado puis celui d'Uryuu qui était encore en pleine réflexion. Rukia remarqua alors qu'ils avaient tous un comportement des plus bizarres. On aurait dit qu'il s'était passé quelque chose dans leurs vies récemment. C'est alors que Rukia tilta. « A-Attendez...Vous aussi ? Il vous harcèle ? Demanda-t-elle en regardant Orihime. - J-je... Je n'irais pas jusque-là Kuchiki-san... Il m'a dem– » Commença la jeune femme. Bip-Bip-Bip. Tous les portables sonnèrent dans la plus grande harmonie. Rukia et les autres les sortirent de leur poche et regardèrent le contenu du mail avant de le lire tous ensemble à haute voix. " Les shinigamis ne savent rien mais moi je sais tout et le meurtrier d'Ichigo court toujours. Il va falloir jouer pour rassembler les pièces du puzzle et connaître la vérité. - O "
Les quatre amis relevèrent la tête et se regardèrent, tous étaient inquiets. Ils se sentaient soudainement épiés et cela ne présageait rien de bon. « Rukia... Commença Sado. Il te disait quoi dans tes messages ? - Je vais tout vous expliquez. »
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HERBY WIDMAIER: THE LEGEND LIVES ON... It is with a broken heart that I share the devastating news of Herby Widmaier's passing early this morning. Herby was the quintessential icon in music and radio. A pioneer. He was our Haitian Sinatra. He was passionate about film and photography. Our condolences to Herby Widmaier's family and everyone who knew and loved him. My dad and Herby were best friends and he was like an uncle to me. He will always be the "One and Only." LEGENDS never die: they remain in our hearts forever and in our collective minds. For Herby, it is much more: His qualitative contributions in the field of Radio are irreversible. We owe him a great debt of gratitude for allowing radio DJs to interact with listeners: the commercialisation of FM radio in Haiti: the hourly newscasts etc... Forever in our hearts... love Sandie, (his nickname for me) Sandra Gabriel Lmt/#iamgabrisan HERBY WIDMAIER on Vimeo https://vimeo.com/126011947?outro=1&ref=fb-share HAITI☆LEGENDS ----------------------------------------- Jeudi, 27 avril 2017 09:14 AUTEUR - EJ/RADIO MÉTROPOLE, HAÏTI Herby Widmaïer, icône de la radiodiffusion en Haïti, s'est éteint Le père fondateur de Radio Métropole Herby Widmaier est décédé tôt ce jeudi matin en sa résidence privée, à l'âge de 84 ans. Monsieur Widmaier était souffrant depuis plusieurs mois. Passionné de l'électronique, Herby Widmaïer, était devenu très jeune un radio amateur. Doté d'un talent inné et utilisant ses recherches personnelles, Herby à 14 ans construisit son premier émetteur radio. Il bénéficia de l'aide de son père, Ricardo, qui fonda radio Haïti. Cette station fonctionnera d'abord sur le HH3W et ensuite sur le 4VW. C'est la passion pour la radio diffusion qui sera le fil conducteur de la carrière d'Herby qui est également metteur en ondes et ingénieur de son. L'expérience à radio Haïti durera quelques années et Herby sera contraint de se lancer dans d'autres activités. Ces activités notamment l'enregistrement de groupes musicaux constituent également une page importante de l'histoire de la musique haïtienne. Widmaïer enregistrera les groupes les plus importants de l'époque. Les premiers enregistrements de Compa Direct ont été réalisés sur 78 tours. Il accueillait pratiquement tous les groupes de compas de l'époque. Musicien hors pair, compositeur et arrangeur, Herby était dans son assiette avec des grands noms de la musique haïtienne tels, Guy Durozier et Gérard Dupervil pour ne citer que ceux là. Il reviendra ensuite à la Radiodiffusion en fondant Radio Métropole en 1970, tout en poursuivant inlassablement son action dans la musique et la publicité. Rappelons que le cinéaste haïtien Arnold Antonin a réalisé un film documentaire intitulé « Herby, le Jazz et la musique haïtienne. Sorti en 2012, ce documentaire qui contient des images originales et inédites retrace une bonne partie de la vie de cet icône de la radiodiffusion en Haïti. ~ EJ/Radio Métropole Haïti/ Radio metropole,haiti Radio Metropole Haiti ! | Herby Widmaïer, icône de la radiodiffusion en Haïti, s'est éteint - Nouvelles d'Haiti, Haiti actualités, Haiti News, politique, économie, sports, culture http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=30100 --------------------------------------------- Le Nouvelliste - MERCI HERBY AUTEUR Jean Jean-Pierre Si l'actualisation de soi (Self-Actualization), d'après le psychologue américain Abraham Maslow, c'est aspirer à devenir la meilleure version de soi-même, à manifester ses talents dans la vraie vie, il est évident qu'Herby Widmaïer a accédé au degré où il peut s'enorgueillir d'avoir atteint son actualisation tout en menant une existence utilitaire. Utile à son environnement immédiat. Utile à la société. Utile à son pays. A 17 ans, Herby conçut et exécuta le son et le bruitage pour le film « Moi Je suis belle » (circa 1950), réalisé par son père, l'un des pionniers de la radio et du cinéma en Haïti, Ricardo Widmaier et Edouard Guilbaud. Le scénario du film était de Jean Dominique -il en avait été aussi le narrateur-. Plus tard, quand Herby rejoint les rangs de l'orchestre d'Issa El Saieh, nous avions pu découvrir un jeune et talentueux chanteur qui n'avait rien à envier aux Mel Torme, Frank Sinatra ou Tony Bennett. Exagérations, direz-vous. Ecoutez « Women in love » et « Choucoune », ou plus récemment « Fanm Peyi m ». La vedette des stations Suivant le même itinéraire emprunté (tracé conviendrait mieux) par son père, Herby introduira une myriade d'innovations dans la radio en Haïti. Citons-en quelques-unes "Jingles" d'identification : « Radio Haïti, la station des vedettes, La vedette des stations ». Certes, nous avions les Théophile Salnave (dit Zo), Jean Sorel, Gwo Djo, Jazz des Jeunes (cigarette Banda), Nemours Jean-Baptiste (Step Over, Energetic, Barbancourt) et Raoul Guillaume (Esso) qui faisaient de la pub enregistrée, mais c'était la première fois qu'on produisait en Haïti des spots promo d'identification avec de la musique originale. Quand il fonda Radio Métropole le 7 mars 1970, c'était l'échappée permanente d'un déversoir de créativité. « Nous aimons le compas, le jazz et la bossa... » (avec son ami Michel Desgrottes, assisté de l'orchestre Septentrional), « 129 sur votre cadran », « Bon week-end » et tant d'autres encore sont au départ de toute une tradition. Bande FM : si l'Américain Edwin Howard Armstrong est le père de la bande FM (fréquence modulée), pour l'avoir inventée en 1933, Herby Widmaïer est le fier papa de sa diffusion en Haïti. Radio Métropole a été la première station commerciale émettant sur bande FM. Emission interactive : la première émission en Haïti conçue avec la participation directe des auditeurs à travers des lignes téléphoniques (en ce temps-là, il n'y en avait pas beaucoup en Haïti) fut produite par Herby Widmaïer. M. et Mme X fut présentée par feu René Toussaint et Iveline Sokol, devenue plus tard son épouse. Donc, Herby a été le premier à mettre en ondes les auditeurs et les reporters. (Sois rassuré, Herby, que l'histoire ne te tiendra pas rigueur de l'utilisation abusive que nous faisons de ce système de communication au travers duquel nous débitons nos conneries et nos délations à longueur de journée.) Reportage mobile : Herby inaugura le reportage mobile en Haïti avec ce programme matinal « Quand Port-au- Prince bouge » mettant en vedette l'original Bob Lemoine, un modèle dans la radio en Haïti. Ce programme avait aussi permis au public de découvrir les talents de ce technicien hors pair qu'est M. Roland Dupoux, membre fondateur de la station. Nouvelles à chaque heure : je me souviens de cet excellent musicien Michel Déjean, ancien directeur du Choeur Déjean, qui était le propriétaire/opérateur de ce bar à la rue Bonne Foi et qui cavalait chaque 15 minutes avant l'heure à Radio Métropole, rue Pavée, à l'étage de la bonbonnière Madame et Mademoiselle, pour présenter les nouvelles internationales « toutes les heures, 5 minutes avant l'heure ». Ingénieur du son (studio d'enregistrement): entre 1955 et 1972, Herby a enregistré plus de 80% des albums réalisés par tous les orchestres haïtiens. Quant à ses prouesses de technicien de radio, d'amplificateurs, etc., n'en parlons pas. « Music from 10 to 11 », une école sur les ondes. Si la Dessalinienne était notre hymne national du matin, pour nous autres, jeunes musiciens de l'époque, le thème de l'émission de jazz « Music from 10 to 11 » -sur fond de rythme bossanova-, présentée tous les soirs par Herby lui-même, était devenu notre hymne du soir. A travers ce programme, cela dès la genèse de Radio Métropole, Herby élargissait nos horizons musicaux. Nous fûmes exposés aux Stan Getz, Dizzy Gillespie, George Benson, Ella Fitzgerald, Charles Mingus, Cannonball Adderly, John Coltrane, Charlie Parker, etc. Nous devînmes familiers des big bands de Duke Ellington, Woody Herman, Artie Shaw et de Count Basie. Trois ans plus tard, avec son ami Gérald Merceron (un autre contributeur de la musique en Haïti), il nous a permis de voir évoluer sur scène (et de rencontrer) ces musiciens pour lesquels nous nous accrochions à nos cadrans (ainsi le chantait si bien Herby «129 on radio dial... »). D'autres, tels Lee Konitz, Jim Hall, Ron Carter, Jack de Johnette, Sarah Vaughn, Eumir Deodato, Herby Mann, s'ajoutèrent à la liste des illustres visiteurs. On rencontrait parfois ce dernier déambulant tout seul au Boulevard Jean Jacques Dessalines. Herby n'était pas à son coup d'essai. Déjà en 1962, il encourageait David Young (un ami commun qui est parti) à faire venir en Haïti le grand Jazz saxophoniste américain Zoot Sims (de son vrai nom John Haley Sims). (Arrivés ici en Haïti, la première personne qu'ils se sont fait le devoir de visiter fut Mme Georgette à son Flamingo Bar -et lupanar- à Martissant). « Excellence », est le mot que je préfère utiliser pour qualifier la carrière de Herby Widmaïer. Car toutes ses entreprises sont imprégnées de ce désir contagieux de surpasser le standard ordinaire. Il est indéniable que nous, qui grandissions en Haïti à cette époque, avions pleinement bénéficié de cette ambition de bien faire. De faire mieux. Quant à moi, je me suis servi de ce modèle pour me guider dans mes nombreuses productions à Carnegie Hall et au Lincoln Center. En plus, j'ai été vraiment honoré d'avoir pu inclure la voix d'Herby (Haïti de Marcel Sylvain son dernier enregistrement en date), dans mon CD « 1804-2004 Happy Birthday Haiti ». Aujourd'hui, la station qu'il a créée reste encore une institution de référence qui priorise la qualité. Pas de nivellement par le bas. Pas d'«informations sous toutes réserves ». Il avait bien inculqué à ses fils Richard et Joël les principes primordiaux du medium. Les normes inéluctables de la déontologie de la profession. Actualisation de soi ? Herby a utilisé son potentiel pour servir. Nous sommes tous partie à un contrat social tacite qui stipule que nous devons laisser l'espace où nous évoluons mieux que nous l'avons trouvé. Herby Widmaïer peut être fier d'avoir honoré ses obligations contractuelles. Merci Herby! ~ Jean Jean-Pierre - See more at: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/119041/Merci-Herby.html#sthash.LV1zH2ZM.dpuf --------------------------------------- "Issa El Saieh - Choucoune" Lead Vocalist HERBY WIDMAIER https://youtu.be/kgqq0Upqkx8 Herbert Widmaier Rest in Peace and 💖 You are all in our thoughts and prayers Richard Widmaier, Mushy Widmaier Gousse, Joel Widmaier, and the entire family. Thank you Herby, for the endless beautiful #memories, the deeply captivating #conversations about music, the laughter, #childhood joys, for being such a dear friend to my dad and to me.. and all the letters shared, I have privately kept everyone! Rest in Peace Binou 😢 Sandie, @iamgabrisan HAITI☆LEGENDS #HerbyWidmaier #LEGENDSNeverdie #haitilegends #Radiométropole #Haiti #MerciHerby #JeanJeanPierre #iamgabrisan #TheoneandOnly
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HERBY WIDMAIER: THE LEGEND LIVES ON... It is with a broken heart that I share the devastating news of Herby Widmaier's passing early this morning. Herby was the quintessential icon in music and radio. A pioneer. He was our Haitian Sinatra. He was passionate about film and photography. Our condolences to Herby Widmaier's family and everyone who knew and loved him. My dad and Herby were best friends and he was like an uncle to me. He will always be the "One and Only." LEGENDS never die: they remain in our hearts forever and in our collective minds. For Herby, it is much more: His qualitative contributions in the field of Radio are irreversible. We owe him a great debt of gratitude for allowing radio DJs to interact with listeners: the commercialisation of FM radio in Haiti: the hourly newscasts etc... love Sandie, (his nickname for me) Sandra Gabriel Lmt/#iamgabrisan HAITI☆LEGENDS ----------------------------------------- Jeudi, 27 avril 2017 09:14 AUTEUR - EJ/RADIO MÉTROPOLE, HAÏTI Herby Widmaïer, icône de la radiodiffusion en Haïti, s'est éteint Le père fondateur de Radio Métropole Herby Widmaier est décédé tôt ce jeudi matin en sa résidence privée, à l'âge de 84 ans. Monsieur Widmaier était souffrant depuis plusieurs mois. Passionné de l'électronique, Herby Widmaïer, était devenu très jeune un radio amateur. Doté d'un talent inné et utilisant ses recherches personnelles, Herby à 14 ans construisit son premier émetteur radio. Il bénéficia de l'aide de son père, Ricardo, qui fonda radio Haïti. Cette station fonctionnera d'abord sur le HH3W et ensuite sur le 4VW. C'est la passion pour la radio diffusion qui sera le fil conducteur de la carrière d'Herby qui est également metteur en ondes et ingénieur de son. L'expérience à radio Haïti durera quelques années et Herby sera contraint de se lancer dans d'autres activités. Ces activités notamment l'enregistrement de groupes musicaux constituent également une page importante de l'histoire de la musique haïtienne. Widmaïer enregistrera les groupes les plus importants de l'époque. Les premiers enregistrements de Compa Direct ont été réalisés sur 78 tours. Il accueillait pratiquement tous les groupes de compas de l'époque. Musicien hors pair, compositeur et arrangeur, Herby était dans son assiette avec des grands noms de la musique haïtienne tels, Guy Durozier et Gérard Dupervil pour ne citer que ceux là. Il reviendra ensuite à la Radiodiffusion en fondant Radio Métropole en 1970, tout en poursuivant inlassablement son action dans la musique et la publicité. Rappelons que le cinéaste haïtien Arnold Antonin a réalisé un film documentaire intitulé « Herby, le Jazz et la musique haïtienne. Sorti en 2012, ce documentaire qui contient des images originales et inédites retrace une bonne partie de la vie de cet icône de la radiodiffusion en Haïti. ~ EJ/Radio Métropole Haïti/ Radio metropole,haiti Radio Metropole Haiti ! | Herby Widmaïer, icône de la radiodiffusion en Haïti, s'est éteint - Nouvelles d'Haiti, Haiti actualités, Haiti News, politique, économie, sports, culture http://www.metropolehaiti.com/metropole/full_une_fr.php?id=30100 --------------------------------------------- Le Nouvelliste - MERCI HERBY AUTEUR Jean Jean-Pierre Si l'actualisation de soi (Self-Actualization), d'après le psychologue américain Abraham Maslow, c'est aspirer à devenir la meilleure version de soi-même, à manifester ses talents dans la vraie vie, il est évident qu'Herby Widmaïer a accédé au degré où il peut s'enorgueillir d'avoir atteint son actualisation tout en menant une existence utilitaire. Utile à son environnement immédiat. Utile à la société. Utile à son pays. A 17 ans, Herby conçut et exécuta le son et le bruitage pour le film « Moi Je suis belle » (circa 1950), réalisé par son père, l'un des pionniers de la radio et du cinéma en Haïti, Ricardo Widmaier et Edouard Guilbaud. Le scénario du film était de Jean Dominique -il en avait été aussi le narrateur-. Plus tard, quand Herby rejoint les rangs de l'orchestre d'Issa El Saieh, nous avions pu découvrir un jeune et talentueux chanteur qui n'avait rien à envier aux Mel Torme, Frank Sinatra ou Tony Bennett. Exagérations, direz-vous. Ecoutez « Women in love » et « Choucoune », ou plus récemment « Fanm Peyi m ». La vedette des stations Suivant le même itinéraire emprunté (tracé conviendrait mieux) par son père, Herby introduira une myriade d'innovations dans la radio en Haïti. Citons-en quelques-unes "Jingles" d'identification : « Radio Haïti, la station des vedettes, La vedette des stations ». Certes, nous avions les Théophile Salnave (dit Zo), Jean Sorel, Gwo Djo, Jazz des Jeunes (cigarette Banda), Nemours Jean-Baptiste (Step Over, Energetic, Barbancourt) et Raoul Guillaume (Esso) qui faisaient de la pub enregistrée, mais c'était la première fois qu'on produisait en Haïti des spots promo d'identification avec de la musique originale. Quand il fonda Radio Métropole le 7 mars 1970, c'était l'échappée permanente d'un déversoir de créativité. « Nous aimons le compas, le jazz et la bossa... » (avec son ami Michel Desgrottes, assisté de l'orchestre Septentrional), « 129 sur votre cadran », « Bon week-end » et tant d'autres encore sont au départ de toute une tradition. Bande FM : si l'Américain Edwin Howard Armstrong est le père de la bande FM (fréquence modulée), pour l'avoir inventée en 1933, Herby Widmaïer est le fier papa de sa diffusion en Haïti. Radio Métropole a été la première station commerciale émettant sur bande FM. Emission interactive : la première émission en Haïti conçue avec la participation directe des auditeurs à travers des lignes téléphoniques (en ce temps-là, il n'y en avait pas beaucoup en Haïti) fut produite par Herby Widmaïer. M. et Mme X fut présentée par feu René Toussaint et Iveline Sokol, devenue plus tard son épouse. Donc, Herby a été le premier à mettre en ondes les auditeurs et les reporters. (Sois rassuré, Herby, que l'histoire ne te tiendra pas rigueur de l'utilisation abusive que nous faisons de ce système de communication au travers duquel nous débitons nos conneries et nos délations à longueur de journée.) Reportage mobile : Herby inaugura le reportage mobile en Haïti avec ce programme matinal « Quand Port-au- Prince bouge » mettant en vedette l'original Bob Lemoine, un modèle dans la radio en Haïti. Ce programme avait aussi permis au public de découvrir les talents de ce technicien hors pair qu'est M. Roland Dupoux, membre fondateur de la station. Nouvelles à chaque heure : je me souviens de cet excellent musicien Michel Déjean, ancien directeur du Choeur Déjean, qui était le propriétaire/opérateur de ce bar à la rue Bonne Foi et qui cavalait chaque 15 minutes avant l'heure à Radio Métropole, rue Pavée, à l'étage de la bonbonnière Madame et Mademoiselle, pour présenter les nouvelles internationales « toutes les heures, 5 minutes avant l'heure ». Ingénieur du son (studio d'enregistrement): entre 1955 et 1972, Herby a enregistré plus de 80% des albums réalisés par tous les orchestres haïtiens. Quant à ses prouesses de technicien de radio, d'amplificateurs, etc., n'en parlons pas. « Music from 10 to 11 », une école sur les ondes. Si la Dessalinienne était notre hymne national du matin, pour nous autres, jeunes musiciens de l'époque, le thème de l'émission de jazz « Music from 10 to 11 » -sur fond de rythme bossanova-, présentée tous les soirs par Herby lui-même, était devenu notre hymne du soir. A travers ce programme, cela dès la genèse de Radio Métropole, Herby élargissait nos horizons musicaux. Nous fûmes exposés aux Stan Getz, Dizzy Gillespie, George Benson, Ella Fitzgerald, Charles Mingus, Cannonball Adderly, John Coltrane, Charlie Parker, etc. Nous devînmes familiers des big bands de Duke Ellington, Woody Herman, Artie Shaw et de Count Basie. Trois ans plus tard, avec son ami Gérald Merceron (un autre contributeur de la musique en Haïti), il nous a permis de voir évoluer sur scène (et de rencontrer) ces musiciens pour lesquels nous nous accrochions à nos cadrans (ainsi le chantait si bien Herby «129 on radio dial... »). D'autres, tels Lee Konitz, Jim Hall, Ron Carter, Jack de Johnette, Sarah Vaughn, Eumir Deodato, Herby Mann, s'ajoutèrent à la liste des illustres visiteurs. On rencontrait parfois ce dernier déambulant tout seul au Boulevard Jean Jacques Dessalines. Herby n'était pas à son coup d'essai. Déjà en 1962, il encourageait David Young (un ami commun qui est parti) à faire venir en Haïti le grand Jazz saxophoniste américain Zoot Sims (de son vrai nom John Haley Sims). (Arrivés ici en Haïti, la première personne qu'ils se sont fait le devoir de visiter fut Mme Georgette à son Flamingo Bar -et lupanar- à Martissant). « Excellence », est le mot que je préfère utiliser pour qualifier la carrière de Herby Widmaïer. Car toutes ses entreprises sont imprégnées de ce désir contagieux de surpasser le standard ordinaire. Il est indéniable que nous, qui grandissions en Haïti à cette époque, avions pleinement bénéficié de cette ambition de bien faire. De faire mieux. Quant à moi, je me suis servi de ce modèle pour me guider dans mes nombreuses productions à Carnegie Hall et au Lincoln Center. En plus, j'ai été vraiment honoré d'avoir pu inclure la voix d'Herby (Haïti de Marcel Sylvain son dernier enregistrement en date), dans mon CD « 1804-2004 Happy Birthday Haiti ». Aujourd'hui, la station qu'il a créée reste encore une institution de référence qui priorise la qualité. Pas de nivellement par le bas. Pas d'«informations sous toutes réserves ». Il avait bien inculqué à ses fils Richard et Joël les principes primordiaux du medium. Les normes inéluctables de la déontologie de la profession. Actualisation de soi ? Herby a utilisé son potentiel pour servir. Nous sommes tous partie à un contrat social tacite qui stipule que nous devons laisser l'espace où nous évoluons mieux que nous l'avons trouvé. Herby Widmaïer peut être fier d'avoir honoré ses obligations contractuelles. Merci Herby! ~ Jean Jean-Pierre - See more at: http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/119041/Merci-Herby.html#sthash.LV1zH2ZM.dpuf --------------------------------------- "Issa El Saieh - Choucoune" Lead Vocalist HERBY WIDMAIER https://youtu.be/kgqq0Upqkx8 Herbert Widmaier Rest in Peace and 💖 You are all in our thoughts and prayers Richard Widmaier, Mushy Widmaier Gousse, Joel Widmaier, and the entire family. HAITI☆LEGENDS #HerbyWidmaier #LEGENDSNeverdie #haitilegends #Radiométropole #Haiti #MerciHerby #JeanJeanPierre #iamgabrisan
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