#quand une femme monte l'escalier
Explore tagged Tumblr posts
Text
Hideko Takamine as Keiko in When a Woman Ascends the Stairs (1960) dir. Mikio Naruse
#when a woman ascends the stairs#worldcinemaedit#filmauteur#cinemaspast#hideko takamine#japanese movie#onna ga kaidan o agaru toki#女が階段を上る時#mikio naruse#naruseedit#mikionaruseedit#htgif#quand une femme monte l'escalier#flickering tw#ellisgifs#i genuinely couldn’t remember her character’s actual name bc everyone in the film refers to her as mama#or as i like to call her: mommy? sorry. mommy?#*clears throat* ahem#not quite my favourite of her naruse roles but it’s definitely up there#and another solid entry in naruse’s ‘takamine falls in love with a married and emotionally unavailable masayuki mori’ cinematic universe#it’s been a while since I last saw this.. I should rewatch…..#anyway! hideko takamine hand in marriage ma’am 🙏🙏🙏#queue
59 notes
·
View notes
Text
17 septembre
ce matin à la radio ils parlaient des spécificités de la dépression chez les femmes et à chaque fois qu'ils parlent de dépression à la radio ou que je regarde des docs arte sur l'abstinence ça me met devant les yeux l'ampleur de mon dysfonctionnement. de l'écart qui existe entre moi et la norme. au lieu de me réconforter, de me dire que je suis pas seule, de me dire qu'il existe des solutions, ça me donne juste envie d'en finir. les cas qu'ils mentionnent me semblent tellement légers par rapport à ce que je vis que j'ai quasiment l'impression qu'eux-mêmes me disent d'en finir. à ce stade y a plus rien à faire madame. et vous êtes même pas suivie?? mais comment vous avez fait pour rester en vie tout ce temps? ils ont conclu l'émission en parlant des risques accrus de maladies cardiovasculaires chez les femmes atteintes de dépression, quelque soit leur style de vie, et je me suis dit ok c'est bon le seul truc qui me reste à faire c'est de juste me foutre de tout. je suis condamnée either way. j'ai l'impression de faire des moulinets dans le vide. d'être un poisson qui bat des nageoires à la surface pour essayer de sortir de l'eau mais reste dans l'eau bordel reste dans ton lit et ne bouge plus.
dimanche en rentrant j'ai vu la centrale nucléaire de cattenom et j'ai pensé si elle explosait là maintenant j'aurais plus jamais besoin de retourner à berlin. et j'avais un peu envie qu'elle explose. mais elle a pas explosé et j'ai pris mon billet de train de retour pour le 28 septembre. j'ai aussi postulé pour un mi-temps à la librairie queer-féministe du kottbusser damm et envoyé un poème à une revue littéraire berlinoise.
19 septembre
jamais vu un mois de septembre passer aussi vite. j'ai vu sur le groupe whatsapp de l'immeuble que quelqu'un avait encore trouvé un drogué dans la cage d'escalier, elle disait faites attention si vous le croisez. avec chaque message du groupe whatsapp de la coloc je me dis que j'ai pas envie d'y retourner. même si je les aime et que je sais que je trouverai difficilement meilleure coloc. j'ai pas envie. voilà. je préfère être folle toute seule à la maison. folle comme ce matin suite aux messages vocaux de r. dont je suis de nouveau éperdument amoureuse comme à chaque fois qu'il se manifeste ça remonte comme une flèche ou un pic d'insuline et je me mets à chanter it's too much babe it's too much babe sur l'air de la chanson de chappel roan i don't wanna go back to berlin i just wanna have sex with r. il est en bourgogne dans la maison du père d'un ami et pendant que je m'imaginais qu'il batifolait avec une fille qui n'existe que dans ma tête il lisait de la poésie dans la bibliothèque du père de son ami et il pensait à moi. mais ça m'avance à quoi qu'il pense à moi? à rien du tout, il sera pas de retour à bruxelles ce weekend ce qui veut dire que je le verrai pas et vu que j'ai fait zéro progrès depuis juin tant mieux, mais il me manque. cette nuit j'ai rêvé qu'il m'aimait. je m'en rappelle plus j'ai tout oublié, mais ce matin je m'en rappelais et quand je me suis réveillée j'ai senti le retour à la réalité comme quand l'avion atterrit et qu'on sent la petite secousse des roues qui touchent le tarmac. c'est fini tout le monde descend.
je devais aller à bruxelles aujourd'hui mais m. va chez son poly copain numéro deux ce soir et comme demain elle va chez son poly copain numéro un je voulais pas être seule deux soirs de suite, mais la vraie raison c'est que j'arrivais pas à me résoudre à quitter la maison. ma vraie histoire d'amour depuis tout ce temps, ma plus grande histoire d'amour c'est celle que j'ai avec la maison. depuis que je suis de retour de berlin je laisse trainer mes doigts sur les murs de l'escalier en leur chantant la sérénade quand le soleil filtre à travers les fenêtres, je dis je t'aime à la radio quand je l'allume le matin en entrant dans la cuisine, je dis je t'aime à la table de la cuisine, à ma chambre quand je monte me coucher le soir et à chaque objet qui s'y trouve, je dis je t'aime à mon lit, à ma couette, à mon coussin, je dis je t'aime au salon, à la salle à manger, aux fenêtres, au plafond, au parquet, au wc, aux portes, et par dessus tout je dis je t'aime au canapé. ils vont livrer le nouveau deux jours après mon départ. j'ai l'impression qu'on va m'arracher une partie de mon corps. quand je vais rentrer à noël il sera plus là mais moi oui. on a vécu tellement de choses ensemble. j'ai l'impression d'avoir passé 90% des dix dernières années sur ce canapé.
23 septembre
j'arrive plus à écrire. tous les livres et les zines et les revues que j'ai feuilletés ce weekend au poetik bazar m'ont en même temps donné envie d'écrire et m'ont donné l'impression que je savais pas écrire. le poetik bazar m'a aussi donné envie de vivre dans une ville avec une scène littéraire francophone. je crois que la littérature a surpassé r. dans les raisons qui me donnent envie d'aller vivre à bruxelles. je lui ai dit que j'allais déménager ici après berlin même si je dois me prostituer vendre de la drogue ou épouser un milliardaire. j'ai fait une liste sur mon téléphone de ce que faisaient les poètes pour gagner de l'argent ce weekend. j'ai noté: travaille dans une librairie, est infirmier pour personnes âgées, travaille dans une bibliothèque (x3), est prof d'anglais, travaille dans l'édition, est prof de maths, travaille pour une grande entreprise, est travailleuse du sexe (x2 dont une qui s'est suicidée). je l'ai lu dans sa bio dans un recueil, elle avait fait deux écoles d'art elle avait plein de diplômes et puis elle est devenue travailleuse du sexe pour gagner de l'argent et elle s'est suicidée à 28 ans.
24 septembre
est-ce que j'arriverai un jour à reprendre ce journal? est-ce que je l'ai cassé à berlin? je suis plus obsédée par mon texte sur berlin que par mon journal maintenant, ça s'est enfin inversé, je suis enfin obsédée par la poésie. le petit livre de david pons que j'ai acheté au poetik bazar m'a donné envie de laisser tomber les vers libres et d'écrire en petits blocs, en petits paragraphes de prose poétique. il a libéré mon écriture dans le sens il ma donné envie de dérigidifier ma syntaxe. y a mille autre trucs que j'aurais pu acheter mais peut être que c'était pile le truc que je devais lire pour le bien de mon propre livre.
j'étais un peu tristounette de repartir de bruxelles sans avoir vu r. mais ça va, je suis triste juste ce qu'il faut. c'est une tristesse raisonnable, gérable, temporaire, une tristesse acceptable.
2 notes
·
View notes
Text
Chapitre 03 : Emma
Tombée en panne.
L'assureur l'a orienté là. L'assureur ? Je l'ai eu au téléphone, tout est pris en charge, je l'ai rassuré. J'ai une chambre. La 38... je la regarde. Seule. Je retourne à mon écran, corrige, la 42.
Elle n'écoute pas. Pianote sur son smartphone, rassure ses proches, donne des nouvelles. Je dis rien, j'attends.
Elle n'a qu'un sac à main, pas de valise, elle ne s'attendait pas à ce que sa voiture...
Je lui explique que la chambre dispose de tout le confort, serviettes, gel douche, shampoing, que le petit déjeuner est lui aussi pris en charge que...
Elle n'écoute pas. Si elle a faim, je peux....
-J'ai pas faim, elle me remercie, file dans l'escalier.
C'est ma seule cliente de la soirée.
Silence.
Elle ne redescendra pas.
J'aurais pu retourner derrière, rejoindre ma famille, regarder la télé, ce soir c'est match. Je suis resté là. Sans vraiment rien faire.
Curieux. Intrigué...
J'hésite... j'hésite... Chambre 42. C'est que.. j'attends. Je suis seul, dans le renfoncement de mon petit bureau, juste derrière le comptoir isolé. Mes écrans, ceux des caméras de sécurité, tout un tas de détecteur, le contrôleur pour l'ouverture des portes, des gâches magnétiques, je contrôle tout de là.
Chambre 42. L'excitation monte, je suis comme un gosse. Allez, je clique, un logiciel fantôme, une petite ruse planquée dans un sous-dossier, mot de passe. La date de naissance de mon fils, de ma femme, mon code de carte bleue. Une série de nouvelles fenêtres, plus d'une vingtaine de caméras. Impossible d'échapper à mon regard.
Impossible.
La télévision est allumée, sac à main sur le lit, comme sa veste, les chaussures traînent au sol. Elle téléphone, elle parle. Je pourrais mettre le son, j'ai pas mon casque. Je préfère rester discret. A cette heure... Mon fils pourrait débarquer. Ma femme.
Elle est peut-être au toilette, sous le douche,elle est peut-être … je clique, j'ouvre les fenêtres, je retourne à la chambre, plus de chaussure. La porte claque. L'ascenseur descend. Je clique à nouveau, change de session. Je lève à peine le nez elle est devant moi.
-Un problème ?
Je balbutie. Peut-être ennuyé. Peut-être troublé. A quelques secondes près...
-Je sors fumer.
Ses cheveux … ses cheveux sont humides. Une odeur... une odeur oui. Celle de la noix de coco. Le gel douche.
Elle dit comme pour s'excuser de m'ennuyer. Je lui souris, elle me souris, elle sort, allume une cigarette, reprend son téléphone.
Elle reste un moment dehors, deux, trois cigarettes, elle parle beaucoup, se prend la tête, avec un dénommé Antoine. Certainement son mari. Elle s'en veut aussi quand elle appelle quelqu'un d'autres, son employeur.
Elle ne me voit pas. Elle est dans sa bulle. Dans son quotidien.
Personne ne voit les gardiens d'hôtel. Tant mieux. J'ai rouvert ma session, juste l'enregistrement. Replay. La séquence quatre minutes avant, je sélectionne la caméra 8, 9 et la 10. Surtout la 10.
Celle nichée dans le coin de l'aération, l'angle face à la cabine.
Lecture. Pause. Lecture. Pause.
Capture écran. Enregistrez sous ? Je cherche un nom : Emma. C'est le nom que l'assurance m'a donné. Emma Suirty.
0 notes
Text
Dans le miroir
Troisième lettre de Violette à Louise
La Chapelle-près-Sées, le 4 Juillet 1927
Louise, ma tendre branleuse.
Je t'écris sans attendre ta réponse à mon dernier courrier, car il me faut confier le trouble dans lequel les mœurs d'ici me plongent. Surtout, ne va pas te faire de mauvais sang : rien n'a démenti depuis mon arrivée l'aménité de ma nouvelle famille et de tous ceux qui m'entourent ici. C'est au contraire leur câlinerie — tu vas me croire folle ! — qui est en partie la cause de ma confusion.
D'abord, sache que mes nouvelles petites sœurs, sous leurs airs de tendrons, sont en réalité d'authentiques coquines. Lorsque nous sommes seules, ou bien, comme samedi dernier, en compagnie des jeunes paysannes avec lesquelles nous partageons nos moments d'oisiveté, elles ne cessent de parler chatteries, de volupté, et d'évoquer mille façons de se toucher ou de foutre. De leurs délicates bouches de poupées tombent des mots qui auraient fait rougir nombre de nos camarades de Sainte Anne. Et les autres filles ne sont pas en reste ! J'en ris mais les choses deviennent troublantes quand elles se tournent vers moi, me demandent quelles gentillesses je me fais, ou bien avec laquelle d'entre-elles j'aimerais en faire, et comment, puis me chambrent quand je reste muette. Je passe ainsi, auprès de la petite bande, pour une fille prude — moi ma Louise ! Mais ce n'est pas tout.
Car ces deux diablesses ne font pas que causer, et je peux t'assurer que de ma chambre, j'entends bien le soir leurs petits gémissements. Pis, je suis certaine que Lorette, et même Mère, quand il leur arrive de passer tardivement dans le couloir, les entendent aussi, bien que rien ne m'indique qu'elle en soient troublées. Tu imagines bien, car tu me connais ma petite gougnotte, dans quel état tout cela me met, et comment il faut que je paluche mon petit poireau avant de pouvoir m'endormir.
~
Puis il y eut cet épisode troublant, jeudi dernier. De retour de promenade, Agnès, Agathe et moi nous installions à l'office pour y prendre notre goûter. Ne trouvant pas Marthe, j'interpellai Lorette, qui me dit qu'elle était « descendue à la cave pour y chercher du vin, avec l’aide d'Émile». Cela fut dit avec un sourire entendu, mais sans sarcasme, et je vis les jumelles sourire de la même façon. Nous nous mîmes à table et rien ne semblait troubler mes sœurs, à en juger par leur appétit. Pis encore était l'absence de trouble de Lorette, qui semblait ne rien trouver à redire à ce jeu entre son époux et madame Darval ! Je décidai de chasser ces questions de mon esprit quand la porte de la cave s'ouvrit. Nous vîmes apparaître Émile, suivi de Mère, la robe et les cheveux tout saupoudrés de poussière. Tout en refaisant son chignon, elle nous salua, annonça qu'elle montait prendre un bain et dit simplement « À plus tard. » à Émile, qui lui rendit la politesse, puis se tourna vers sa femme qui s'était levée, l'embrassa tendrement et lui dit : « À ce soir, ma chérie ! ».
~
Mais surtout, c'est la brûlante aventure que je vécus avant-hier qui me troubla profondément, et me convainquit de la bizarrerie des mœurs de la maisonnée. Il pleuvait fort samedi, aussi restâmes-nous à l'intérieur après le déjeuner. Les jumelles étaient remontées dans leur chambre. J'étais au salon, tentant de m'intéresser à une pièce de Claudel, près de Mère qui lisait ses journaux, quand Lorette passa dans le couloir et lui annonça qu'elle allait faire les chambres, avec dans la voix comme l'attente d'une réponse de sa part. Cette façon me sembla bien curieuse mais maman Marthe se leva en déclarant qu'elle allait l'aider. Ma curiosité fut aussitôt attisée, tu t'en doutes. Tu sais bien comme je hais les sournoiseries et la duplicité. Mais là je ne pouvais plus y tenir ! Comme une voleuse, je me déchaussai avant de monter l'escalier en silence, passai devant ma chambre et celle des jumelles, et me dirigeai vers celle des parents d'où provenaient de petites rumeurs. J'approchai, le cœur battant. La porte étant juste poussée, je plaquai ma main au montant, et l'entrouvris lentement. J'arrêtai mon geste quand je vis, dans le miroir de l'armoire des parents, le plus délicieux des tableaux.
J'avais une vue somptueuse sur le large et émouvant postérieur de Mère. Elle se tenait à genoux et cette position ouvrait bien grand la faille de ses fesses rondes et pleines, m'exposant l'anneau de son fignard bien dégagé à la bague lilas, et sous ses broussailles brunes et denses, les larges et longs rideaux rosés qui bordent son sillon d'amour et s'évasent sur les teintes rouge vif de son joli puits à pines. Seule sa fraise m'était cachée par son majeur qui la massait avec lenteur. Je ne distinguais de Lorette que le compas de ses jambes blanches et grand ouvertes, son entrecuisse m'étant dissimulé par la tête de Marthe qui s'activait à la gougnotter en émettant de petits gloussement étouffés et des murmures de délectation !
Je restai bouche bée. Sans même y penser, je me touchais déjà à l'entrejambe. Regrettant pour le coup que ma petite pine ne fût pas libre, j'écartai les cuisses, et commençai de faire glisser ma main au travers de ma jupe et de mes dessous, sur toute la longueur de mon petit compagnon tout courbé et emmailloté. Je le sentais gonfler, et tel un petit serpent, croître en s'étirant sous les tissus, pointant bientôt jusqu'à l'entrée du sillon de mes fesses. La vue de Mère me chauffait les sangs, avec son cul large et rond, son doigt qui s'affolait de plus en plus sur sa fève dans des bruits mouillés, ses hochements de tête et ses suçons, le tout ondulant au rythme où elle paissait le gazon de la bonne. N'y tenant plus, je baissai un peu ma culotte, et laissai se dégager ma chandelle pour la flatter d'une main sous ma jupe. Je me la polissais lentement, tendant à fond sa gaine, tirant ainsi à chaque fois un peu plus fort sur mon frein qui me fendait délicieusement le gland. Puis, les petits soupirs de Lorette entrèrent dans la danse, de plus en plus aigus tandis que Mère accélérait ses hochements de tête.
J'étais déjà bien près de lâcher mon jus quand je levai le regard et me figeai en croisant celui de la bonne dans le miroir. Elle s'était hissée sur les coudes et je ne sais depuis combien de temps elle m'observait ainsi.Sous le masque de la jouissance, elle affichait un large sourire. Ses yeux allaient des miens à la bosse qui déformait ma jupe et sous laquelle je me branlais. Je crois bien que cette vision contribua à son plaisir. Bien vite, son cri indiqua que celui-ci atteignait son apogée, et le mien me surprit alors, vif comme la foudre. Mon vit, tel un pi gonflé que l'on trait, juta dans les étoffes de longs traits de lait abondants et tièdes, tandis que j'étouffais du dos de la main les cris qui me montaient du ventre en cadence avec la sortie de mon foutre. Lorette y alla de son chant, et Mère n'allait pas tarder à venir aussi. Plusieurs doigts avaient rejoint son médius, et sonnaient le tocsin sur le battant de sa cloche à une allure affolée. Elle se mit à pousser de longs râles, à moitié étouffés par le con de la bonne. Je lâchai encore trois ou quatre jets de sirop chaud et épais, puis avec regret, sans attendre la fin de leur récital, courus à ma chambre et derrière la porte close, retrouvai mon souffle et un peu de calme.
Je ne descendis que pour le souper, après avoir fait une toilette et m'être plusieurs fois bien branlée dans mon bain, car la seule idée de me retrouver à table avec Marthe tout en étant servie par Lorette me rendait déjà bien raide. Le dîner se déroula sans incident notable et je me mis à croire que le spectacle de l'après-midi ne serait jamais plus évoqué. Ce n'est qu'après la lecture du soir, que Lorette me fit signe depuis le couloir avant que je ne monte me coucher. Je la rejoignis. Elle m'entraîna à l'office et me dit tout bas : « Alors, es-tu heureuse ? » Je ne compris pas la question. « De nous avoir vues ! » Je ne savais que dire. Et elle, levant les yeux au ciel : « Je sais bien, va que tu reluques ma croupe ou mes cuisses quand je m'active à l'office pendant que tu rêvasses. Et puis ta maman hein ! — elle me donna un petit coup de coude — tu la guignes aussi, petite souillon ! » Je restai interdite et j'allais m'empourprer. Alors au lieu de répondre, j'ai passé ma main sous son jupon. Tout en me fixant droit dans les yeux, elle me rendit la pareille, et je vis une lueur dans son regard quand sa main lui confirma ce qu'elle avait deviné lorsqu'elle m'avait vue me toucher un peu plus tôt. Tandis que mon dard montait le long de sa paume, son conin doux et chaud s'ouvrait sous mes doigts. Je le caressai un peu, juste assez pour que sa mouille les imprègne, puis je m'enfuis en courant, poursuivie par son rire. Sitôt la porte de ma chambre fermée je m'y adossai, et en respirant son parfum au bout de mes phalanges, je me fis venir en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
~
Est-il possible qu'ici rien ne soit interdit ? Jusqu'où va l'esprit libéral des Darval en matière de sexe ? Si j'ai toujours trouvé les interdits moraux stupides et pesants, l'idée qu'ils n'en aient aucun — du moins de ce que j'en ai vu pour l'instant —, me donne le vertige. Voilà comment je me trouve, deux jours après cette comédie : à la fois perdue, désorientée par tous ces jeux, mais pleine d'une envie encore plus grande de goûter à de nouveaux plaisirs. Et surtout, je suis impatiente de l'arrivée de Père. Non seulement parce que je l'aime beaucoup, mais aussi parce qu'à de nombreuses questions que je pose à Mère sur les autres aspects surprenants de la vie aux Tertres, elle me demande d'attendre que ce soit lui qui y réponde. « Il y tient beaucoup. » m'a-t-elle dit.Je te laisse, ma petite Louise. Sache que j'ai toujours gravé au cœur, l'éclat de ton sourire, que j'entends encore en m'endormant ta voix gouailleuse de marlou, et qu'en fermant les yeux, c'est toujours le parfum de ta petite chatte qui colle sur mes lèvres un sourire d'aise, qui m'accompagne bien souvent jusqu'au réveil.
Ta gougnotte d'amour,
Violette
lire l’épisode précédent
lire l’épisode suivant
2 notes
·
View notes
Text
Les Chroniques de Livaï #401 ~ ÊTRE POLI COÛTE PEU ET ACHETE TOUT (octobre 845) Darius Zackley
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
La soirée bat son plein. Le soleil est à peine couché et tous les invités semblent arrivés. Il y'en a que j'ai plus de plaisir à voir que d'autres... mais je ne peux pas organiser ce type de réception en oubliant les grandes têtes, ce serait inconvenant. Tant que je devrais donner le change... autant soigner ces gens qui se pensent si importants.
Je me fraie un chemin parmi les groupes qui encombrent le petit salon, mon verre à la main, et me dirige vers le hall surplombé du grand escalier. De la musique filtre par la porte du grand salon et se mêle au bruit des conversations. J'ai loué cet orchestre pour ce soir, avec l'ordre de jouer en sourdine. Il est nécessaire de camoufler juste ce qu'il faut afin de pouvoir discuter en privé mais aussi écouter ce qui se dit. Il est possible que certaines informations fuitent de la bouche d'invités éméchés. Après tout, certains proches du roi sont là.
Je m'intéresse particulièrement aux projets de reconquête du Mur Maria, et j'aimerais savoir si quelque chose a déjà été planifié. J'ai beau être le chef des armées, ces secrets ne sont pas encore à ma portée. Plus j'y pense, plus je me fais l'effet d'un pantin...
Les convives me font de la place et j'essaie de repérer les explorateurs qui viennent d'arriver. Où sont-ils passés, déjà accaparés par les curieux ? Smith devrait être facile à repérer. Ah, je le vois, il fait la discussion à un groupe de gens parmi lesquels je reconnais Pixis et sa femme. Je pose mon verre sur le plateau d'un serveur, et me dirige vers eux.
Smith est très avenant, avec sa queue-de-pie bleue nuit. Il fait de grands sourires et tente de répondre à tout le monde. J'imagine que ça doit le satisfaire, je sais comment marche le bataillon ; c'est une occasion rêvée pour charmer les donateurs et récupérer des fonds. Il va donner tout ce qu'il a... J'ai du mal à savoir s'il prend un réel plaisir à faire ça ou s'il se force. C'est un excellent acteur, je dois dire, et j'en sais quelque chose... Je me demande bien où se trouve Livaï.
Je réussis à me glisser auprès d'Erwin et j'ai à peine le temps d'entendre madame Pixis minauder en secouant son décolleté fripé quand le nouveau major se tourne vers moi. Il me tend la main et je la secoue afin de le saluer. Entre militaires, le protocole est un peu plus souple. Il a dans l'autre main un verre à moitié plein. Je commence par le remercier d'êre venu, puis je m'inquiète de l'absence du caporal... Il n'aurait tout de même pas osé venir sans lui ! Puis je me rappelle vaguement qu'il n'est pas très grand et je parcoure l'assemblée des yeux dans l'espoir de l'apercevoir, mais Smith interrompt mes efforts. Il indique la grande porte vitrée donnant sur le balcon du premier étage et m'informe qu'il s'est senti mal en voyant tout ce monde et avait besoin de prendre l'air. Bien, je vais aller le saluer moi-même.
Je monte la première volée de marches et m'arrête sur le palier du premier étage. La lumière du croissant de lune à l'extérieur auréole une silhouette solitaire, accoudée à la rambarde du balcon. Il semble tout à fait ailleurs, et peut-être rêve-t-il que c'est le cas... Je ne l'ai pas invité pour mon plaisir personnel mais parce qu'on me l'a demandé. Je savais que la présence de ces deux héros ramènerait du monde parmi les sphères que je vise, s'ils avaient refusé - ou si Livaï n'était pas venu -, beaucoup auraient été déçus, vexés, et seraient peut-être partis. Disons que nous nous servons les uns des autres. Ils se serviront de cette réception pour renflouer leurs caisses, et moi je dois laisser traîner mes oreilles et écouter les rapports que mes serviteurs ne manqueront de me faire à propos des discussions privées des uns et des autres. A défaut d'informations importantes, je pourrais peut-être utiliser quelques secrets et ragots au Parlement afin de faire tomber des têtes gênantes.
Mais pour l'instant, essayons de nous amuser aux dépends de ce truand. Oh... ex-truand, devrais-je dire.
Je m'approche silencieusement derrière lui mais il décèle ma présence et j'arbore immédiatement mon air le plus bonhomme afin de le mettre en confiance. Il porte un costume queue-de-pie bleu foncé très semblable à celui de Smith. Cette couleur renforce la dureté de ses traits, elle le rend encore plus sévère. Je ne l'avais vu que de loin jusqu'à présent, et seulement une fois ou deux. Il ne m'intimide pas, peut-être parce que je sais d'où il vient. J'ai l'impression que cela me donne sur lui un pouvoir qu'il ignore. Je ne me présente pas et engage la conversation.
Il ne semble ni ravi ni mécontent de me voir et paraît très habile pour ignorer les gens. Mais j'insiste et lui demande comment il trouve la soirée. Il reste évasif et répond qu'il y a beaucoup trop de monde et de bruits, que Smith a insisté pour qu'il vienne. Le vin semble pourtant à son goût, même s'il aurait préféré du thé. Je m'accoude à mon tour au balcon et fait semblant de regarder le clair de lune. Puis je lui demande ce qu'il pense de la résidence. Un très léger sourire se dessine au coin de sa bouche et il finit par dire que les dorures et les lustres en cristal ne sont pas trop mal, mais que la statue qui se trouve dans le coin du vestibule - il doit parler de mon marbre d'Utopia, représentant une femme nue aux longs cheveux avec les mains liées et une pomme dans la bouche - est de très mauvais goût et qu'il ne faut pas avoir toute sa tête pour présenter ça en public.
Ah ah ! Je dois bien dire que son franc-parler me plaît, même s'il ignore toujours à qui il s'adresse ! Je prends un ton léger et hoche la tête, en lui répondant que c'est en effet une oeuvre assez étrange et peut-être peu à sa place dans cette maison, mais je l'ai obtenue à un très bon prix dans l'atelier d'un sculpteur en faillite d'Utopia, qui s'est trouvé très heureux d'empocher mon argent avant de fermer définitivement boutique.
Un silence étrange pèse un instant sur le balcon, puis le caporal se décide enfin à me faire face. Ce n'est pas la honte que je lis sur son visage, mais il semble persuadé pendant un moment d'avoir commis une bêtise gravissime et ne peut que se gratter la nuque pour masquer son inconfort. Allons, laissons cela. Je me présente : Darius Zackley, votre humble hôte de ce soir. Apparemment, mes goûts artistiques ne vous plaisent guère, mais vous n'êtes pas le seul !
Je mets ma main dans son dos pour le guider vers l'escalier et l'inciter à descendre mais je n'ai pas l'impression de le mettre à l'aise. Bah, qu'importe, tant qu'il divertit mes invités. Ses airs de chien battu vont sûrement attendrir les dames. Il faut qu'il se mêle aux convives. Le dîner sera servi dans une heure, j'espère que Smith aura le temps de le faire parader un peu.
Je le ramène parmi les invités et beaucoup de têtes se tournent à son entrée. Le prince Gisbert Fritz le toise de haut en bas avec sur le visage un air à mi-chemin entre le dédain et la curiosité, mais le caporal ne lève même pas les yeux. Des dames se cachent derrière leurs éventails en gloussant, et je ne peux m'empêcher de plaindre ce pauvre gars, jeté dans la fosse aux serpents. Espérons qu'il ait assez de répondant ou qu'il tombe sur les bonnes personnes.
Dès qu'il aperçoit Smith, il se met à marcher très rapidement pour s'en rapprocher et semble ne plus vouloir s'en détacher. Le major lui dit quelque chose et fait en sorte de ménager un passage vers la salle à manger. Les messieurs essaient d'écarter les dames afin de s'accaparer la compagnie des deux explorateurs et les deux sexes commencent alors à se placer dans les différents coins de chaque pièce selon une division qui semble ancestrale : les messieurs au milieu, qui parlent fort et se caressent le menton en hochant la tête de manière importante, et les femmes sur les côtés, le long des murs, debout ou assises sur des coussins, à discuter chiffons et potins.
Mais aucun ne lâche des yeux les deux hommes si intéressants que j'ai invités pour leur plaire...
#lc401#darius zackley#levi chronicles#les chroniques de livaï#fanfiction#fallenRaziel#snk#aot#attack on titan#shingeki no kyojin
8 notes
·
View notes
Text
-Et ton alternance, ça va ? -Ça va. -Avec toi, ça va toujours, toute façon. -Ouais bah ça va, y a du taf quoi, mais ça va. -T'inquiète, nan mais tant mieux, c'est cool.
Elle marche dans la galerie marchande. Il fait beau dehors. Elle ne regarde pas tellement les enseignes. Elle se dirige vers l'escalator là-bas, vers ces demi-silhouettes, sabrées en diagonale, qui glissent vers le bas vers le haut. Elle arrive au pied de l'escalator. Elle prend l'escalator.
-Oui, ça vous va bien, je trouve. ... Oui, non, vraiment, ça vous va bien. Après, on peut vous le retoucher aussi, si vous pensez que vous avez besoin. Mais sinon, non, moi je trouve il vous va bien en tout cas. -Non, mais je vais le prendre. -D'accord, très bien, vous voulez que je vous le dépose en caisse ? -Ça ira.
Elle marche sur le bord de mer. Elle croise des silhouettes lancées sur toute sorte de véhicules légers. Les gens ne la percutent pas pour autant. Elle arrive au bout. Au panneau barré de la ville. Elle fait demi-tour. La lumière est différente dans ce sens. Les gens ne la percutent pas pour autant.
-Et c'est pourquoi l'intuition personae est déterminant dans cette situation. Des questions ? -… -Pas de question. Alors. Pour la semaine prochaine, je voudrais que vous… Sur son banc : -T'as compris, toi ? -Ça va, ouais. -Ah ouais ? C'est chaud, je trouve.
Elle marche dans les couloirs. Elle croise une fontaine à eau. Un homme à cravate. Une machine à café, trois personnes qui parlent devant, elle n'écoute pas ce qu'elles se disent. Une femme sort des toilettes. Une autre fontaine à eau. Un ascenseur Un agent d'entretien et son chariot. Elle monte l'escalier vers un étage plus sombre. Une machine à café en panne cette fois. Elle frappe à la porte ouverte d'un bureau.
-Ah, super ! Entre, je termine juste un truc. … Voilà. Dis-moi ! -Oui, du coup voilà le dossier à jour. -… Super. Bon, ok, t'as bien mis toute la jurisprudence ? -Oui, oui. Depuis 2004 comme vous m'avez demandé. -Les références, oui, je vois ça, super. Mmmm bon, super, bah je te remercie ! Tu peux l'envoyer à Mathias.
Elle marche sur le bord d'une route dans une zone commerciale la nuit, à la lumière des enseignes. Decathlon, la Halle aux Chaussures, Ibis Budget, Gémo, Babou, Conforama, La Compagnie du Lit, Aubert, KFC, Norauto, Kéria Luminaires. Elle s'arrête au Fournil de Pierre, coupe à travers la pelouse près d'un local électrique qui grésille, descend trois marches en béton, traverse le parking. Elle entre. Une sonnette retentit.
-Madame, bonsoir ! Ah c'est toi ! Attends, je ferme, et j'en ai pour 10 minutes. -Ouais, ça marche. -Tu peux t'asseoir à table en attendant, si tu veux, j'arrive. Ça va ? -Ça va. -Tu veux un truc ? Un thé, autre chose ? -Non, ça va.
Elle laisse les phares des voitures éclairer son visage. Elle laisse ses manches couvrir la moitié de ses mains. L'autre finit par la rejoindre à table avec un gros sachet de viennoiseries invendues.
-T'es sûre que ça va ? -Ça va, ouais. -Ok. Je sais pas, t'es inexpressive, tu regardes dans le vide, c'est… Bon, c'est toi, mais… je sais pas. -C'est moi, oui, c'est comme ça. -C'est comme ça, mais quand même, tu pourrais, je sais pas, regarder autour, être un peu plus bavarde, je sais pas. -J'ai été écrite comme ça. Juste je marche, je suis indifférente, mais on dit même pas que je suis indifférente, sinon ça veut dire que j'ai conscience d'être indifférente. En fait, je me pose pas de question, je suis qu'un personnage-façade, tu vois ? C'est purement visuel, si tu regardes, je sens rien, j'entends rien, je suis dans une bulle qui illustre la société individualiste, je subis la lumière des scènes et j'évolue comme ça dans le monde, un corps qui flotte. On attend qu'il m'arrive quelque-chose, et du coup moi aussi on a l'impression que je suis dans l'attente mais je peux rien attendre, il peut rien m'arriver puisque je suis sensible à rien, tu vois ? Regarde, je suis en italique, est-ce que je suis vraiment là ? -Ouais… Je sais pas, c'est... T'es sûre que ça va ?
Elle descend du bus, elle marche sur un chemin bétonné en angles droits qui contourne le parking de la résidence. Elle passe le sapin. Les jeux pour enfants. Elle pose ses clés sur l'interphone, débloque la porte et entre dans la résidence, l'éclairage automatique se lance. Elle fait quelques pas et appelle l'ascenseur. Les portes s'ouvrent tout de suite. Elle entre, appuie sur l'étage 6. La porte se referme, elle se retrouve face au miroir. Sous les néons blancs, sans se regarder dans les yeux :
-Que des dialogues superficiels. -Et des scènes froides. -Purement visuelles. -Aucun accès à la vie intérieure, aux émotions.
1 note
·
View note
Quote
Poème On m'a parlé d'un homme qui dit les mots si merveilleusement qu'il lui suffit de prononcer leur nom pour que les femmes se donnent à lui. Si je reste muet près de ton corps quand les tumeurs du silence fleurissent sur nos lèvres c'est que j'entends un homme qui monte l'escalier et s'éclaircit la voix devant notre porte.
Leonard Cohen, Comparons les mythologies, 1956
15 notes
·
View notes
Quote
Si vous laissez passer cette chance, c'est votre cœur qui va devenir aussi sec et cassant que mon squelette. C'est l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes Les feuilles mortes me rappellent le blues que l'hiver apporte Ma vie : Un navire sans gouvernail, et je ne vois pas l'avenir sans qu'on s'en aille Parce-que ici je ne vois pas la rive à l'horizon sans maille. J'ai pas retourné ma veste mais changé de cap J'ai répété chaque étapes jusqu'à ce que je m'éclate avec ce château de cartes Ma plume au bord du gouffre et quand le vent souffle Je doute, mais un gamin de ma ville m'a dit qu'il m'écoutait en boucle J'ai pas de majeur en l'air, je vais te tirer la langue de molière J'ai pas de master en lettres mais j'ai un alphabet à démolir Et c'est écrit que le bonheur est temporaire Celui qui ne sait pas lire forcément va pâlir avec ce temps polaire Fini les somnifères et pour une fois je me rappelle de mes textes Merde, ils racontent tous à quel point je me déteste Dur à décrire mais vieux comme un homme de Neandertal Dur de t'écrire comme si la poste avait un an de retard Sans jamais te parler, j'apprends à te connaître Croiser tes yeux clairs était la plus belle faute à ne jamais commettre Chère Lara, voilà mon message à ton égard À l'harmonie de ton regard, à ton violon sur le boulevard Mois après mois tu montes un pied d’escale dans ma conscience Et conséquence, je suis tombé de l'escalier de ma confiance Mon esprit t'analysa et t'idéalisa L'image de ton regard parle à mon âme t'es ma Mona Lisa J'avais peur du chaos mais j'ai fini par t'approcher Pour que l'effet papillon laisse ses battements nous rapprocher Qu'est-ce que t'en penses ma belle, j'aimerais qu'on parte ensemble Pour parler la langue de babel avant que la tour parte en cendres C'est l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes Si autant on emporte le vent, un rien emportera mes cris L'énergie circule là où la pensée va nous on y pensait pas Mais l'amour s'évapore à l'instant de guerre et six mois de paix s'efface Ma plus grande peur, c'est de devenir un numéro que plus personne n'appelle Dans la descente où ma peine appelle à l'aide à en perdre haleine Beaucoup sont partis, mais toi t'es toujours là T'as beaucoup d'empathie même quand le coût de la vie joue au jeu du foulard Je me sens comme cette tente rouge qui nous a jamais lâchée Qui nous a vu nous enlacer, qui nous a vu nous embrasser Rappelle-toi, ce matelas neuf dans ce vieux van Dans lequel on dormait pas, mais où j'ai pu rêver dans tes yeux vagues Enlacée dans mes bras, viens, on oublie qu'une fois, on sera vieux et on fais des cabanes avec les draps L'amour est si fragile et le casser c'est si facile Difficile d'y élire racine J'aimerais de toi tout ce qui me fascine T'es ma bataille qui n'a plus rien à perdre J'imagine un esprit dans lequel la guerre kidnapperait la paix Je te croyais mais aujourd'hui je doute de toi Et toi et moi on est les mêmes alors je comprends pourquoi je doute de moi Ta marionnette sur la corde raide manipulé par des cordelettes Epris d'un démon dans un corps de rêve J'ai pédalé à en crever sans avancer Plus on est de fous, plus je me sens seul Je me sens piégé dans un ascenseur T'as tout retourné en moi comme un cambriolage Et moi j'ai perdu les pédales comme un cycliste dans un carambolage Et le temps passe, et l'amour tient pas en place Les sentiments cassent, de nous jours on répare plus, on les remplace C'est l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes Si autant on emporte le vent, un rien emportera mes cris L'énergie circule là où la pensée va nous on y pensait pas Mais l'amour s'évapore à l'instant de guerre et six mois de paix s'efface Les femmes et leurs beautés sont l'origine de tout ce que je fais Elles m'ont pas épargnées, il reste des cicatrices de leurs menottes sur mes poignets Détaché car j'en ai bavé, j'ai un parcours en dents de scies Si j'ai craché mon dentier sur les pavés boxant le monde entier J'articule sec sur une instrumental à deux milles € Vengeance par le succès article 7 de la loi du milieu Je devrais défendre mon pré-carré, je veux que mon cercle soit vertueux Quitte à me faire tuer et retourner vers dieu Un gêne suicidaire mais j'aime la vie, faut pas que ça te gène Le spleen de Baudelaire passe comme une irritation passagère Mon masque est si charmant, je comprends que t'aie peur de mon vrai visage Les turbulences font place aux pleurs à l’atterrissage Jaloux de la manière dont t'es heureuse sans moi Je renfloue sûrement mon manque de confiance en moi qui me rend fou J'ai slalomé entre bien et mal Entre connard et bien aimable Entre désir d'être humain et d'animal Mais j'ai brûlé mon cahier de rimes un soir de rage Où j'ai perdu la foi j'ai crié dans l'orage à en perdre la voix Chaque défi de la vie est là pour t'apprendre une leçon C'est pour apprécier un sourire qu'on avance tous en grimaçant Être adulte, c'est accepter qu'on sera toujours des mômes Mais être enfant, c'est nier que les adultes n'ont pas toujours les mots Pour mon passé, je suis pas navré, je suis balafré par les regrets Pas la peine de parler racine, je vais replanter les graines C'est l'automne, l'année prend des rides quand j'écris ces rimes Les feuilles mortes me rappellent le blues que l'hiver apporte Et c'est l'automne, l'amour part à la dérive Si autant, on emporte le vent, un rien emportera mes cris
Lorage - Château de cartes
2 notes
·
View notes
Text
Chapitre 2
Pap's est rentré hier soir du Japon, je suis super excitée de le revoir. Comme je sais qu'il va d'abord s'occuper du compte rendu de mission avant de passer nous voir chez Julia je décide de prendre les devant et d'aller le voir au bureau.
- Bien le bonjour, je lance en entrant. Comment c'est passé votre retour ?
- Mél, s'exclame Luis en me prenant dans ses bras. Ça fait un moment que l'on ne c'est pas vu.
- Depuis que je suis revenue du Kenya, je lui dit. Alors l'Iran ?
Luis dirige l'équipe C. Lorsque je suis revenue de mon stage, lui et son équipe partaient en Iran pour veiller sur des actionnaires et ensuite sur un site de construction.
- Pas de pertes et un gros bonus pour le retard, dit-il en souriant. Je rentre chez moi, je suis crevé.
- On se verra un de ces jours, je bosse chez Julia en ce moment, je lui dit. Si tu veut je peut jeter un coup d’œil à ton rapport de mission.
- Ça serai génial, dit-il en souriant. Tu crois que ....
- Ne l'encourage pas, lance une voix. Elle ne travaille plus pour nous, dit Pap's depuis le haut de l'escalier.
- C'est toi le boss, c'est toi qui décide, s'exclame Luis en levant les mains tout en me souriant. C'est bon de te revoir, me dit-il avant de partir.
Je monte les escaliers en courant pour me jeter dans les bras de Pap's.
- Alors, travailler chez Julia, demande t-il en souriant.
- C'est cool, je répond. Je suis tellement contente de te revoir, je dit en le reprenant dans mes bras.
- Vient, j'ai encore du travail à faire, on va discuter dans mon bureau.
Pap's a aménagé l'espace de façon a ce que cet endroit contienne tous ce qu'il faut à son équipe. Le rez de chaussé a été transformé en salle de sport, le sous sol contient un gymnase, un stand de tir et l'armurerie. Le premier étage abrite tous ce que voit les clients, salle d'attente, bureaux, salle de réunion... Les deux autres étages sont réservés aux employés, s'y trouvent salle d'ops où sont préparé les missions et enfin un lieu de vie avec dortoirs, cuisine, douches etc.
I.P. emploie une vingtaine d'agent de sécurité. Tous d'anciens soldats, ils viennent de tous les coins de la planète, avec ce travail Pap's leur donne un coup de mains pour retrouver une vie normale après qu'ils aient été démobilisés. Repartie en quatre équipes ils couvrent tous les domaines de la protection privée. Personnes, biens, sur place ou en transport, à l'étranger le plus souvent.
- Salut Mél, lance Sergueï en entrant dans le bureau. Comment tu vas ? Ton père nous as dit pour la voiture.
- Vous avez trouvé quelques choses, je demande alors qu'il tend un dossier à mon père.
- Alex a fouillé partout mais rien, me dit le géant avec son accent russe.
- Voiture de location et identité qui sont aux normes, dit Pap's en feuilletant le dossier. Rien d'inquiétant. Si ça se prolonge on enquêtera plus mais sinon on laisse tomber. Ça te va ? me demande t-il.
- Pas de problème, je dit en soupirant. Je suis désolée que vous vous soyez inquiéter pour rien. Vous avez assez de travail sans que j'en rajoute.
Sergueï me rassure en me disant que ça a prit à Alex dix minutes pour constituer le dossier.
- Et en plus tu fait partie de la famille, dit-il gentiment. On veille les uns sur les autres.
Je le remercie et passe ma journée avec eux. Je donne un coup de main car leur secrétaire est en vacances.
- On m'a proposé un boulot, je m'exclame soudain. La société de management Modest! cherche du monde. J'ai postulé.
Je leur parle rapidement des garçons et du fait qu'ils m'aient proposé de glisser un mot pour moi.
- Pistonnée, toi ! Tu doit vraiment les apprécier car ça ne te ressemble pas, dit Sergueï.
- Ce n'est pas ça, je dit en soupirant. Depuis que je suis rentrée du Kenya j'ai du envoyer une centaine de CV et je n'ai eu aucune réponse positive quand j'ai eu une réponse. Un peu d'expérience dans le management ne me fera pas de mal.
- Tu as bien raison, dit Pap's avec fierté. Tu sauras quand si tu es prise ?
- Je sais pas, j'avoue. Les garçons ne sont pas passé au café depuis quelques jours. J'espère les voir ce soir pour leur demander.
Après une journée avec Pap's, je suis une peu déprimée à l'idée de retourner au café. Heureusement il n'y a pas grand monde et je m'occupe de ranger le café. Lorsque les garçons arrivent, j'ai tous fini et leur commande est prête à être lancé. Je suis surprise de les voir arriver accompagné.
- Mél, voici Paul, me dit Niall. Paul est notre manageur. Il est là pour ta candidature.
- Ravie de vous rencontrer, je dit en lui serrant la main.
- Je sais que c'est plutôt inhabituel mais je voulais vous rencontrez avant d'appuyer votre candidature. Les garçons disent beaucoup de bien de vous et ...
- Vous voulez vous assurer que je suis bien qui je prétend être, je fini pour lui.
- C'est ça.
- Je m'occupe de la commande des garçons et l'on pourra discuter, je lui dit en souriant. Vous voulez boire quelque chose ?
Il me demande un verre d'eau et après avoir servis les garçons, je nous installe à une table. On discute pendant une bonne demi heure. En fait c'est un vrai entretient d'embauche, il est juste dans un endroit différent.
- J'ai tous ce qu'il me faut, me dit Paul en se levant. Merci de m'avoir accordé de ton temps sur ton temps de travail.
- Pas de soucis. Ce n'est pas comme si on été débordé.
- Je te tient au courant, dit-il en me serrant la main.
Je le remercie et il s'en va, non s'en avoir salué les gars. A peine Paul a t-il passé la porte que les deux compères me sautent dessus pour savoir de quoi on a parlé.
- C'est génial, lance Niall lorsque j'ai fini de parler. Tu vas pouvoir rencontrer le reste du groupe.
- Il n'a pas dit que je bosserai avec vous, je lui dit en tentant de le calmer. Je pourrai très bien être affecté à un autre artiste.
On reste encore un moment à discuter avant qu'ils ne quittent le café. L'idée que je travaille avec eux semble emballer autant Niall que Zayn.
En arrivant dans le studio de Julia, je suis de bonne humeur. Je vais peut être avoir un nouveau travail et je n'ai pas été suivit en rentrant.
***
Quelques jours après mon entretient avec Paul, je reçoit un appel de Modest! pour m'annoncer que ma candidature a été retenue et que je doit me présenter au siège de Modest! pour finaliser la procédure.
Je fais les cents pas dans la salle d'attente, hypernerveuse. Heureusement, je ne suis pas la seule dans ce cas. D'autres jeunes qui semblent sortir de la fac sont aussi présents.
Lorsque l'on m'appelle je suis la secrétaire dans une salle de réunion. Devant un comité, je répond au même questions que celle auxquelles j'ai répondu avec Paul, puis ils me font patienter presque une demi heure avant de revenir.
- Félicitation, vous êtes sélectionnées pour faire partie d'une équipe de management de Modest!, me dit une type dans un costume hors de prix.
Je remercie le commité et suis la secrétaire vers la sortie. Avant que je parte, elle me donne un contrat type pour les assistants et me conseil de le lire et de voir les points qui ne me conviennent pas.
- Alors, chez Modest!, me demande Julia quand je pousse la porte du café. Si terrible, dit-elle lorsque je soupire.
- Pas terrible, je dit en . Juste inutile.
Je lui raconte et je voit qu'elle est aussi déçue que moi.
- Je pensais vraiment que tu partirais avec un contrat, dit-elle. Si il ne te prennes pas ce sont des idiots.
- Tu veut tant que ça que je parte, je demande en retrouvant mon sourire.
- Non, j'apprécie ta présence ici mais travailler pour Modest! va te permettre d'atteindre ton rêve. Diriger une équipe pour une ONG
- C'est vrai, je dit en souriant. Mais si je suis prise, être ici va me manquer.
- Ce n'est pas le cas pour le moment et tu as du travail, dit-elle avec un clin d’œil avant de partir dans la cuisine.
J'éclate de rire et je commence à ranger et nettoyer le café. Peu de temps après Julia s'en va est je me retrouve seule.
Je suis rappelée deux jours après mon entretient chez Modest!, une femme m'annonce que suite à un désistement je suis prise dans l'entreprise et que je doit me présenter le lendemain au siège avec le contrat qui m'a été remis le jour de l'entretient.
Je passe la reste de ma journée à chercher ce fichu contrat. Je fini par le retrouver chez Julia sur la table basse de son salon.
- Je suis prise, je lance à ma tante avec un grand sourire lorsque j'arrive au café.
Je lui explique ce qui vient de se passer et elle me prend dans ses bras en me félicitant.
- Je suis prise parce que quelqu'un d'autre ne voulais pas du poste, je lui dit en riant. Ce n'est pas vraiment un exploit d'être un deuxième choix.
- L'essentiel c'est que tu soit prise, réplique Julia en souriant. Ton père dois être tellement content. Tu lui as dit ?
- Je n'ai pas eu le temps, je l'appellerais après le service, je lui dit au moment ou la cloche tinte.
Je souhaite une bonne soirée à Julia et je me met au travail. Je suis de super bonne humeur toute la soirée malheureusement le café reste vide.
Ces derniers jours les clients sont revenus mais seulement le midi. Le soir est toujours aussi calme surtout depuis que Niall et Zayn ne viennent plus. Je ne les ai pas vu depuis un bon moment et ils me manquent un peu. J'aimais bien passer du temps avec eux.
Comme le café est désert, je décide d'appeler Luc pour lui annoncer la bonne nouvelle. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est ravi.
- Tu va donc bosser avec les One Direction, s'exclame Luc avec joie. Tu va bosser avec Liam ?!
- Aucune idée, je vais bosser pour leur société de management, donc théoriquement je pourrai bosser avec eux, je répond. Mais il y peu de chance.
- Tu es incroyable, dit Luc et je peut le voir secouer la tête en faisant la moue. Tu vas laisser passer ta chance avec Liam, encore !
- Arrête, je ne l'ai pas vu depuis que j'ai quitté Wolves, je réplique. Et qu'est ce qui te fais penser qu'il se rappelle de moi.
Liam et moi avons grandit dans la même rue. On faisait souvent le trajet ensemble pour aller à l'école. En grandissant j'ai eu le béguin pour lui mais ça n'a jamais mené nul part probablement parce que j'avais bien trop peur qu'il me dise non. Je ne regrette pas de ne pas avoir essayé, juste d'avoir perdu contact.
- Mél, vraiment ? Même pour toi cette excuse craint, dit Luc en riant. Vous étiez super amis, tu crois vraiment qu'il a oublié la fille avec qui il a fait exploser le parc.
- Bien sur que non, je soupire. C'est juste que ça va être un peu bizarre. J'ai envie de le revoir et en même temps pas vraiment.
Luc passe un bon moment à m'expliquer que c'est le stress. Comme si j'avais besoin qu'il me le dise. Je ne suis pas stupide, je sait bien que je flippe totalement à l'idée de le revoir.
- Sinon j'ai une bonne nouvelle, dit-il. L'état de Nana s'arrange selon les docteurs, elle a pu quitter l'hôpital.
Je saute de joie au milieu de la rue. Cette journée est géniale. J'ai un travail qui va m'aider à accomplir mon rêve et Nana va mieux.
On passe le reste de la soirée à discuter de tout et de rien. On rattrape le temps perdu. Et j'oublie complètement de mettre mon père au courant.
***
En arrivant devant chez Modest! je prend une grande inspiration et pousse la porte d'entrée. La salle d'attente est exactement comme je m'y attendais, immense, luxueuse, qui crie regardez j'ai de l'argent. Elle est en accord avec l'immeuble dans lequel se trouve les bureaux.
- Mademoiselle Clayton, dit la secrétaire. On va vous recevoir.
Je me lève et époussette la jupe quand je voit arriver avec une femme avec un grand sourire, tout de suite je me détends et me dit que ça va bien se passer.
- Merci d'être venue si rapidement, dit-elle avec un grand sourire. Je suis Anna, m'occupe de superviser le recrutement, entre autre tâche, ajoute t-elle en riant.
Elle me conduit dans une salle et l'on passe la matinée à mettre au point le contrat.
- Tu ne commenceras que lundi, dit-elle alors que l'on a presque arrivé au bout du contrat. La personne qui tu vas remplacer nous quitte vendredi. Tu prendras sa place.
Je suis étonnée, je pensais qu'un candidat avait laissé sa place pas que quelqu'un quittait son travail. Ça ne change pas grand chose, c'est juste que j'aurai aimer être au courant avant de venir.
- D'accord, quel est son poste, je demande en soupirant.
- Il est assistant auprès d'un de nos manageurs, dit-elle en soupirant. Tu verras tout va bien se passer.
Cette dernière phrase me fait comprendre tout l'inverse. Je pensais que tu se passerai bien avant qu'elle insiste sur ce point.
On discute encore un peu et après m'avoir dit de me présenter lundi à 8h30 à l’accueil, je la salue et je quitte le bâtiment.
J'arrive un peu déçu au café. Julia me sert un café et je lui raconte ma journée.
- Entre ça et le fait que ton père soit de nouveau en mission, je comprend mieux ton état dépité, dit-elle en me souriant gentiment.
- C'est juste que ... On aurai pu faire tous ça lundi matin, je lui dit. Et en plus je crois que mon boss ne va pas être sympa.
Je lui explique qu'Ana a beaucoup insisté sur le fait que ça allé bien se passer comme si elle cherchait à se rassurer, à se convaincre.
On discute encore un peu, je lui avoue que je suis déçue de ne pas commencer tout de suite et elle me taquine.
- C'est toi qui es perdante et qui doit encore me supporter, je lui dit avec un sourire.
Elle soupire et lève les yeux en signe d'exaspération. J'éclate de rire et passe derrière pour aller me changer et prendre sa place.
***
Finalement je me retrouve plus rapidement que prévue à pousser la porte de Modest! .
Pour mon premier jour de travail, je suis levée de bonne heure, avant même mon réveil. Je suis tellement nerveuse que je n'arrive pas à manger. Je passe un long moment devant ma penderie, j'ai complètement oublié de demander ce que je devais porter. Après tergiversions je me décide pour une jupe et un chemisier, simple mais élégant.
En arrivant à 8h15, je patiente un peu mais Ana arrive rapidement pour me dire que je serai l'assistante de Maven, une manageur junior qui pour le moment n'a pas de poste permanent.
Comme la dernière fois, on s'installe dans une salle de réunion. Elle me tend le contrat en plusieurs exemplaires tout en me disant en quoi consistera mon travail.
Alors que je signe le contrat, une jeune fille avec des airs supérieurs entre dans la salle de réunion. Elle nous dévisage, Ana et moi, avant de dire :
- C'est elle. J'espère qu'elle sera plus compétente que celui d'avant.
Je regarde Ana qui soupire alors que Maven s'assoie sur une chaise et se met à pianoter sur son téléphone. C'est donc pour ça qu'Ana espérait que tout se passe bien. Il va falloir que je m'accroche mais pas question de laisser tomber.
- Ravie de vous rencontrer, je suis Mél, je lui dit avec un grand sourire.
Elle m'ignore totalement et Ana me fait un sourire contrit. Je comprend maintenant pourquoi son dernier assistant n'est pas resté longtemps.
Une fois les papiers signé, Maven part sans un mot. Je salue et remercie rapidement Ana avant de courir après mon nouveau boss.
Arrivé dans un open space, Maven me désigne un bureau près du sien et me dit me de mettre au travail. Je ne suis qu'à moitié surprise d'y trouver une énorme piles de papiers à trier.
- Bienvenue à Modest!, me glisse le type dans le box a côté du mien. On espère que tu vas t'y plaire.
- Arrête tes conneries Timmy ! lui lance la fille d'en face. Ton poste est une bombe à retardement, me dit-elle. A la fin de la journée au va aller prendre un verre avec les collègues et faire des paris sur combien de temps tu vas tenir.
- Ravie d'être au courant, je dit en souriant. Combien de temps est resté mon prédécesseur, je demande un peu inquiète de la réponse.
- Tu as raison de faire cette tête, dit Timmy. Il n'est resté que 12 jours, c'est Claire qui as gagné, ajoute t-il en désignant la jeune femme qui lui fait face.
- Je veut savoir de combien est le recors ? je demande tout en me mettant au travail.
Devant la grimace que font mes deux collègues, je comprend que je vais regretter cette question. Ils m'apprennent que l'assistant le plus coriace est resté 8 mois.
- Depuis qu'elle est la les assistants ce succèdent à une vitesse incroyable, dit Claire. Ça va faire trois ans qu'elle est là et elle doit en avoir passé au moins une dizaine.
A la pause de midi, j'ai un mal de crâne pas possible. J'avais à peine fini de trier les papiers que Maven m'a trouvé d'autre à trier. Puis toute la matinée elle a déposé des dossiers sur mon bureau. A chaque fois qu'un coursier lui apporté un dossier, il finissait sur mon bureau. J'ai découvert qu'en plus de devoir trier ses papiers je devais faire son travail. Heureusement que je suis bosseuse sinon j'aurai laisser tomber.
Claire et Timmy me proposent de les accompagner à la cafétéria mais je décline. J'ai bien trop de travail pour faire une pause. Lorsqu'ils remontent de leur déjeuner, je vois qu'ils sont surpris de me voir encore là.
- Voilà quelqu'un qui va peut être exploser le record, dit Timmy en s'asseyant à côté de moi.
- Au fait, on ne t'as pas demandé ton nom, dit Claire en me déposant une part de gâteau. On t'a prit un truc.
- Mél, je lui dit en lui tendant la mains. Merci mais je sais que vous êtes étonnés de me voir encore ici.
- Tu as raison, dit Claire après un léger silence. On est surpris, on pensait que tu allais raccrocher. Le gâteau était censé être un gâteau de départ. Mais maintenant tu peut le voir comme un cadeau de bienvenue.
Je rie et les remercie encore avant de me remettre au travail.
Lorsque je quitte Modest! il fait presque nuit et je suis épuisée. Je pensais aller voir Julia au café mais finalement je décide de rentrer me coucher.
Ma première semaine ce passe comme ma première journée. Je travaille comme une folle, je fais tous, les emplois du temps, les réservations, les demandes en tous genres. Je me demande bien ce que fais Maven pendant que je bosse, à part se plaindre que je ne bosse pas assez vite. J'ai enfin pris le rythme du travail et lorsque Claire et Timmy me proposent d'aller prendre un verre à la fin de la semaine j'accepte.
- Les gars voici Mél, annonce Claire lorsque l'on rejoint un groupe dans le pub au bout de la rue. Elle bosse pour Maven.
Je vois leurs expressions changer et tous me saluent et s'excusent pour mon travail. Ça me fait bien rire. Ils sont tous étonnés quand je leur dit que j'apprécie mon travail.
- Tu croules sous le travail, dit Timmy. Je ne te vois même plus derrière tes piles immenses.
- Arrêtes tu en rajoute, je lui dit en riant. D'accord j'ai trop de travail mais il n'empêche que j'apprécie ce que je fais.
On change rapidement de sujet malheureusement à part le travail, ces gens ne semblent avoir rien en commun. Le point positif c'est que j'en apprend plus sur l'entreprise, le point négatif c'est que plus j'en apprend sur Maven plus je suis déprimée.
- Ne fais pas cette tête, me dit Claire lorsque l'on quitte le pub. Tout va bien se passer.
- Je suis déprimée mais je vais m'accrocher, je lui répond en souriant. Il n'est pas question que j'abandonne. C'est peu être une garce qui me noie de travail mais je l'aime ce travail. C'est bien le seul point positif.
Lorsque j'arrive après le week-end Maven semble m'attendre, accoudé à l’accueil. Elle me lance un regard noir et me fait signe de la suivre. Sans un mot, je la suis au sous sol.
- Tu va trier les lettres que nous recevons, dit-elle en ouvrant une porte.
J'ouvre de grand yeux quand je vois la petite pièce remplie que boites que je devine être pleine de courrier. Les boites s'empilent du sol au plafond.
- La pause est de midi à midi et demi, dit-elle avant de partir.
Elle part et je soupire. Je suis sure d'être maudite, ce n'est pas possible autrement. Vendredi je l'ai traité de garce et aujourd'hui je suis punie. Elle m'a enlevé la seule chose que j'appréciais en bossant pour Modest!, le travail en lui même.
Je ferme le porte, pousse les meubles dans un coin et me retrousse les manches. Je monte sur la table pour attraper plusieurs boites en haute de la pile. Je les vides sur le sol et je commence à trier.
Je passe toute ma journée enfermé dans la petite salle. Je ne suis sortie que pour aller faire pipi. Lorsque j'arrête il est plus de 18 heures. Je suis surprise de croiser Claire et Timmy dans le hall. Ils sont aussi surpris que moi et l'on reste un petit moment a discuter. Je leur raconte ma journée et ils m'apprennent que Maven a passé sa journée à "travailler".
- Au moins maintenant tu es tranquille, me dit Claire. Personne pour te dire que tu fais mal leur boulot.
- Peut être mais je ne sais pas pourquoi mais je sens que ça va me retomber dessus.
On discute encore un peu avant qu'ils ne quittent le bâtiment, je vais les suivre quand je me rend compte que j'ai oublié mon écharpe en bas. Je les salue et redescend chercher mon vêtement. A la sortie de l'ascenseur dans le hall, je manque de percuter quelqu'un.
- Mél, s'exclame Niall en me voyant. Comment tu vas ?
Toutes les têtes se tournent vers moi et je me fige. Je suis surprise de voir tant de regards noirs. Celui qui m'étonne le plus vient de Liam, il me regarde comme si j'étais coupable d'un crime terrible.
- Qu'est ce que tu fais là ? demande le blond toujours aussi heureux de me voir sans faire attention à la réaction des autres.
- J'ai été prise, je lui dit en souriant. Je bosse ici depuis lundi dernier. Et vous comment vous allez ?
- La tournée arrive alors on est débordé, me dit Zayn. On va ...
- Qu'est ce que tu fais là, me lance Maven avec un regard noir. Tu ...
- Je rentre chez moi, je dit doucement. J'avais juste oublié mon écharpe. Ravie de vous avoir revue, je lance aux garçons avant de quitter le bâtiment.
Dans le métro je suis tellement fatiguée que je n'ai pas la force de m'interroger sur ce qui c'est passé.
Je bosse au service courrier jusqu'à vendredi après midi lorsque je suis demandé dans les bureaux de la direction. Lorsque j'arrive, Maven fait les cents pas devant un bureau et me lance un regard noir.
- Mesdemoiselles, dit un homme en ouvrant une porte.
Il s'efface pour nous laisser entrer et tout de suite Maven se jette l'unique fauteuil. Je reste debout à côté d'elle en attendant que l'homme nous donne la raison de notre présence.
- Mademoiselle Clayton, je suis Benjamin Rich, dit-il en s'asseyant dans son fauteuil. Vous êtes ici parce que Maven m'a dit que vous étiez responsables des erreurs dans ces dossiers, dit-il en me montrant une pile de dossier posé sur son bureau.
J'en prend un sur le dessus et en l'ouvrant je ne reconnait pas ce qu'il y a dedans.
- Je suis désolée monsieur Rich mais je n'ai pas fait ces dossiers, je dit doucement.
- Tu ... Vous voyez, elle ment, s'exclame Maven. Je vous l'avez dit, je savais qu'elle ne prendrait pas ces responsabilités.
- Mademoiselle nous savons que vous êtes fautive, vous n'avez pas besoin de mentir, c'est juste un avertissement, dit-il.
Je vais pour parler mais il me coupe la parole et dit :
- Un avertissement certes mais sachez qu'une autre faute aussi grave que celle là est vous devrez nous quitter. Vous pouvez retournez travailler maintenant, Maven restez nous devons encore discuter.
Je les salue et je quitte le bureau. Alors que je vais prendre l'ascenseur, Maven arrive et me dit de retourner à mon bureau parce que j'ai du travail à rattraper.
Heureusement que c'est la pause, je ne me sens pas d'avoir à expliquer ma situation à Claire et Timmy. Je n'en revient pas qu'elle m'aie accusé de ses erreurs. Je suis tellement en colère que j'en ai les larmes aux yeux. Lorsque je vois mon bureau noyé sous les papiers, je désespère. Je met mes écouteurs et je me met au travail.
Pendant le week-end je décide que faire seulement ce qui est demandé dans mon contrat. Malheureusement ce n'est pas possible. Des artistes dépendent de ces dossiers pour avoir une carrière et je me sens mal de les laisser tomber alors je bosse comme une folle.
J'arrive à l'ouverture et je quitte les bureaux que lorsque je m'endors presque sur mes papiers. Je ne retourne chez Julia que pour me doucher et me changer. Et comme les mauvaises nouvelles n'arrivent jamais seuls Nana est de nouveau malade et Pap's n'est toujours pas rentré de sa mission au Moyen-Orient.
Plus le temps passe plus je regrette d'avoir accepté ce poste. Un soir dans le hall, je croise les gars de One Direction. Personne ne me souri, Niall et Zayn évitent mon regard alors que Louis, Liam et Harry me fusillent avec le leurs. Même Paul semble m'en vouloir. Le lendemain, les bruits de couloirs disent que quelqu'un a merdé et que cette personne à presque annulé la tournée des One Direction.
Je ne n'ai pas besoin d'être un génie pour relier les points et comprendre que Maven m'a fais porter le chapeau pour ses fautes. Je n'en revient pas, je me fais crucifier pour ses erreurs.
***
- On part dans 2 semaines, dit Paul. Ça devrait être prêt.
L'homme commence à s'énerver. Je vois que Maven comment à paniquer. Depuis ma chaise je savoure la situation. Le dossier qu'il lui faut est sur mon bureau. Si elle veut le lui donner, elle va devoir me le demander. 3... 2... 1...
- MEL, hurle mon boss. Le dossier des extras du Where We Are Tour ?
Je fouille dans ma pile de dossier et quitte ma chaise avec un grand sourire victorieux.
- Celui-ci ? je demande innocemment en lui tendant les papiers. Il était sur mon bureau, je l'ai fini hier soir.
Elle me jette un regard noir et donne le dossier à Paul sans même y avoir jeté un coup d’œil.
- Regardez et dîtes moi laquelle de nous deux n'a pas sa place ici, je glisse à Paul lorsque je quitte le bureau.
Depuis "l'incident 1D", Paul pense que je suis une fraude. Que je suis ici avec un agenda et que ce n'est qu'une étape. C'est l'occasion de lui prouver ce que je vaut vraiment. Le problème c'est que les garçons le pensent aussi et que les faire changer d'avis ne va pas être aussi facile que de leur prouver que je peut faire mon travail.
Alors que tous quittent leurs bureaux pour allez déjeuner, je reste bosser. Comme d'habitude Claire et Timmy me proposent mais je décline, j'ai bien trop à faire.
Les écouteurs visés sur mes oreilles et le volume à fond, je fini un dossier quand on me met une tape sur l'épaule. Je sursaute et fait tomber mes papiers.
- Ça va pas, je m'exclame en enlevant mes écouteurs et en me tournant en même temps.
Je me fige quand je voit qu'il s'agit de Paul.
- Excusez moi, je pensais qu'il s'agissait que mes collègues, je lui dit mal à l'aise.
- Pas de soucis, dit-il en s'asseyant dans la chaise de Timmy. Vous avez vraiment fais ce dossier vous même ? demande t-il en me montrant le dossier de ce matin.
Je soupire et répond :
- Bien sur, je ne suis pas soudainement devenue incapable après avoir été embauché ici, je lui dit en me remettant au travail.
- Ce dossier est parfait pas une seule faute, ajoute t-il.
- Je sais, je l'ai fait moi même et j'ai tous vérifié deux fois.
- Comment pouvez vous avoir fait de telles erreurs dans le dossier de gestion ?
- Il ne vous vient pas à l'idée que peut être je n'ai rien fait, je lui demande. Que peut être quelqu'un d'autre a fait ce dossier.
Il me regarde sans comprendre et je décide de laisser tomber les insinuations pour lui dire ce qui c'est vraiment passé.
- Vous êtes entrain d'accuser Maven de vous avoir piégé, dit-il lorsque j'ai fini. C'est grave.
Je soupire désespérée, je pensais qu'après mon récit il serait de mon côté mais apparemment j'avais tord.
- Elle est incapable de faire un dossier par elle même, je lui dit alors qu'il se lève. Pourquoi pensez vous que je passe tant de temps ici ? Je suis obligée de tout faire.
Il me jette un dernier regard avant de partir.
- A peine un mois et j'ai déjà envie de me barrer, je soupire en regardant mon calendrier.
Heureusement que le week-end arrive parce que je suis à bout. A la maison Julia s'inquiète mais heureusement elle n'a rien dit à Pap's. Il est rentré du Moyen -Orient mais il se prépare à agrandir I.P est il est débordé. Grâce aux suggestion de Maya la secrétaire de l'entreprise, il a décidé d'ouvrir une section "tourisme". Concrètement il va proposer des excursions entre stage de survie et de découverte des zones les plus incroyable de la planète comme la forêt amazonienne ou le Sahara. Ce projet l'occupe entièrement et je suis ravie qu'il s'investisse autant surtout qu'au début il n'était pas très chaud.
Je passe mon week-end à dormir et a zoner dans le studio. Je n'ai même pas la force de regarder la télé. J'envoie un SMS à Luc et il me répond qu'il est dans le même état que moi. Il bosse autant que moi pour augmenter ses chances d'entrer au MIT.
Lundi arrive beaucoup trop vite à mon gout. Comme d'habitude une pile impressionnante de papiers m'attend sur mon bureau et je me met tout de suite au travail, je n'ai pas vraiment de temps à perdre.
- Tu vient avec moi, me dit Maven lorsqu'elle quitte son bureau peu avant midi. Tout de suite!, crie t-elle quand elle voit que je ne suis pas derrière elle.
Je me lève et la rejoint en courant. On se rend à l'étage dans une salle de réunion déjà pleine. Je suis étonnée que voir que les gars de One Direction sont là. Aux regards qu'ils me lancent je comprend qu'ils me considèrent toujours coupables des fautes de Maven. Ça ne me surprend pas que Paul ne leur ai pas dit mais ça m'embête quand même.
- Merci de nous avoir rejoins, dit Paul en souriant. Malheureusement Ana ne pourra pas se joindre à nous pour la tournée. Avec l'accord de la direction Maven viendra avec nous.
Je la regarde se décomposer en me retenant de sourire. Elle est dans le pétrin, tous le monde va rapidement se rendre compte qu'elle ne sait rien faire.
- Ce serai bien que ton assistante soit aussi du voyage, ajoute Paul et là c'est moi qui perd mon sourire.
Alors que le reste de l'assemblé est sous le choc ou me lance des regards noir, je fusille le tour manageur du regard et je me retient de l'envoyer se faire voir.
- Pas de discussion possible, annonce Paul alors que Liam va parler. Elles viennent toutes les deux avec nous.
Je passe le reste de la réunion à ruminer. Je suis furieuse non seulement je vais devoir continuer de travailler pour Maven mais en plus je vais travailler pour One Direction. Comme si un seul boss qui vous déteste ce n'est pas assez.
0 notes
Text
Music heals
« Malia mon corps ne se plie pas comme le tien. » fit Samael amusé
« Chut lève ta jambe. » marmonna-t-elle
« Serais-tu entrain de profiter de l'absence de BTS partit visite l'île Fidji pour monter une surprise ? » fit la voix amusé d'Ewan
« Ouais.... » Elle sourit en nouant ses cheveux « Sauf que me frères ne sont pas particulièrement souple. » soupira-t-elle
« Yoongi me fait encore la tête tu sais. » soupira Jack en s'asseyant
« Élisa et Lisa s'occupe de les distraires ... » marmonna Malia « Mom I reeeeeeallly need your help on this one... »
« Well... Have you asked the ladies ? » demanda-t-elle
« I did.... there completely ok with it... » marmonna Malia
« Well I guess i'll have to do it. » dit Jolene « Boys, man up... »
« As much as I'd like to- » commençait Ewan
« You don't dance or Jungkook will freaking rip my throat if you do and he gets to know i'm the one who asked you. » fit Malia « Your boy is fucking scary. »
« ... I'd say furiously overprotective. I had to beg him to go visit Fidji... » soupira Ewan avec le sourire
« Ce gosse est complètement dingue de toi. » fit Samael amusé
« Le gosse est plus vieux que toi abruti. » soupira Malia
« Oh ... Il a 21 ans ? » demanda Samael
« Oui. » Soupira Malia « Maintenant focus crétin. »
« My body doesn't bend Malia. » soupira Samael
« Laisse tomber Malia... » fit Faust calmement en arrivant « Lucifer à appeler. Ils rentrent. »
« ET MEEEEEEEEERDE » ronchonna Malia
« Pourquoi pas simplement une performance vocale ? » demanda Ewan « On a pas chanter depuis l'accident. » dit-il
« Pas faux... » dit Malia
« On monte rapidement la scène ? » demanda Samael
« Yes. » dit Malia
--
Quand BTS revint sur l'île ils pouvaient admirer une superbe mini-scène près de la piscine et Malia avait revêtue ce qu'elle appelait sa tenue de travaille. Un long manteau en velours noir aux dessins baroque, une chemise blanche ouverte sur son soutien gorge noir a paillettes et un pantalon effet cuir mauve, a ses pieds des bonnes vieilles doc martens noires. Ses cheveux bouclés remontés en un semblant de chignon et lourdement maquillé. Elle s'étira un peu s'avança vers BTS avec un grand sourire.
« Et bonsoir ! » fit-elle amusée
« Tu es sublime » murmura Jin en l'embrassant
« What's up ? » fit Namjoon en voyant Élisa et Lisa s'en aller en courant
« Une petite surprise ? » fit-elle en souriant
« FOR FUCKS SAKE JACK !!!! » La douce voix de Jolene hilare traversa la propriété « You look like sex on legs. »
« Eeeh j'avais la classe à une époque. » fit Jack descendant l'escalier.
Et bon dieu qu'il était évident de comprendre l'étonnement de Jolene. Jack avait remit tout ses piercings à ses oreilles, remplacer son piercing lingual en simple plastique noir par de l'acier et sa tenue... Un pantalon en cuir près du corps, des chaînes entourant ses hanches, tombant sur ses fesses et passant entre ses jambes, des bottines noires et un marcel noir proche du corps. Ses cheveux plaquer vers l'arrière, ses yeux fardé d'une épaisse couche de noire et souligné d'un trait de kôhl. A ses mains, ses bagues et des mitaines en cuirs, ses poignets couverts de liens et de chaînes... Jack était redevenu cette rock-star. Cette légende... et Yoongi avait la bouche grande ouverte tellement le choc de le voir ainsi était grand. Le gallois afficha un sourire carnassier que Yoongi n'avait vu qu'en poster et quand il fut devant lui, le coréen le détailla de haut en bas.
« Irréel... » murmura Yoongi
« Irréel tu dis ? » Jack eut un léger ricanement et se pencha pour rouler la pelle du siècle faisant gémir Yoongi sous la sensation de son piercing « Et là, love ... c'est toujours irréel ? »
« Pitié garde ce piercing... » marmonna Yoongi accroché à ses lèvres.
« J'y penserais. » fit Jack en souriant
« What's with that attitude ? » marmonna RM
« This, sweet boy, is how I was, when I was around Jungkook's age. » dit Jack en riant
« Hyung ça va ? » demanda Jimin en regardant Yoongi, qui avait les lèvres entrouvertes
« Uh-uh... » Yoongi observa Jack qui se tournait pour s'en aller vers la scène laissant voir son cul parfaitement moulé dans son pantalon en cuir « Je suis gay... »
« Non sans déconner » fit Namjoon en riant
« L'étonnement est compréhensif. » fit la voix d'Ewan
Tous se tournaient en attendant du roux ces costumes 3 pièces qu'il affectionnait... mais dieu qu'ils furent surpris. Exit les chemises parfaitement repasser, le nœud papillon ou le veston en velours côtelé les cheveux parfaitement coiffer... Place à un jeans déchiré, des baskets blanches, un simple t-shirt noir, ses cheveux en vrac, un trait de liner noir sous les yeux. A ses poignets de nombreux liens en cuirs et autres bracelets en toile. A ses hanches une chemise en laine a carreaux vertes.
« Ewan ? » s'étonna Hoseok amusé
« Eh oui. » Ewan sourit alors que Jungkook le fixait « Quoi ? »
« Tu es... wow.. » Jungkook sourit
« J'ai pas cet effet Jack mais je crois que la règle c'était retour en arrière alors ... » Ewan rit amusé
« t'as l'air normal. » dit Namjoon
« A 17 ans j'étais encore assez normal oui. » dit Ewan en riant
Jungkook inspira longuement et se mordit la lèvre quand il vit Ewan s'en aller vers la scène. Il était encore si fragile depuis l'accident mais bordel il était tellement bandant son rouquin. Il soupira longuement. Il devait être fort, ne pas céder a ses pulsions. Il avait déjà de la chance qu'Ewan soit toujours de ce monde. Alors il ne fallait pas qu'il cède a ses pulsions de jeune mâle en manque de sexe. Sa virilité resterait dans son pantalon. Point.
« 10 bucks, mom doesn't show up in the clothes you gave her. » fit Lucifer
« 20 that she'll come down like she owns the clothes. » fit Malia
Et quand Jolene descendit Jimin vira au rouge. Oh shit. Elle descendit des marches dans un short en cuir, collant au galbe de ses fesses à merveille, a ses pieds des escarpins élançant sa silhouette a merveille. Ce corset qui soulignait la sublime silhouette de la femme offrait a ses seins ronds une sublime aspect pigeonnant juste ce qu'il fallait. Le noir était une couleur ravissante sur la dame à la peau doré qui portait sur ses épaules une simple chemise en soie blanche contrastant avec la noirceur de son maquillage, allant des lèvres noires mate, au maquillage charbonneux et a ses longues mèches bouclés tombant en une cascade d'obsidienne dans son dos. Jimin avala de travers... Non il n'était pas prêt pour ça. Malia quand à elle tendait la main a son frère qui lui donna 30$, qu'elle donna a Jin n'ayant pas son porte-monnaie sur elle. Lisa arrivait elle dans ce qui la représentait le plus. Une robe blanche proche du corps sortie des années 60, des petits talons rouges et une écharpe en soie bleu roi au cou. Ses cheveux blonds ramener en une tresse épi simple et un maquillage léger. La douceur de la Française se sentait même a travers son style. Taehyung soupira toujours plus amoureux de sa belle française à chaque jour qui passait. Élisa, avait suivie l'exemple de son frère et descendait les marches dans une tenue très rare pour la jeune femme. Rien que la première chose, elle portait un jeans. Oh Namjoon l'avais déjà vu porter un short en jeans... mais jamais un skinny comme celui-là.. Les shorts étaient souvent trop grand et ne collait pas sa ses formes, là... tout la cambrure de ses jambes et de son fessier ressortait. Portait un espèce de sweat-shirt découper de façon a former un crop-top laissant entrevoir son ventre plat. Ses cheveux tombaient dans cette vague naturelle et elle n'était pas maquiller aussi lourdement que Malia ou Jolene mais ses lèvres rouge matte et cette démarche malgré des baskets.... dans ce jeans se coller a son corps... Namjoon se sentit dans un léger inconfort. Hoseok haussa les épaules en riant alors qu'il regardait Faust avec le sourire. Il n'avait pas tant changer de style. Si ce n'était que son jeans noir était devenu un pantalon en cuir.
« Installez vous ! » fit Malia en montrant les fauteuils prévus pour ça. « Et laissez nous vous présenter une soirée préparé pour vous surprendre » dit-elle riant « Qui voulez-vous voir en premier ? »
« Jack. » Yoongi avait été le premier a parler et Malia rit doucement
« Sir, you're summoned. » dit Malia en reculant alors que Namjoon expliquait a Jin quue Malia venait de parler d'invocation et Jin lui expliquait que c'était normal.
« évidemment qu'elle parle d'invocation... ce n'est pas Malia, mais Mephisto sur scène. » dit Jin calmement « Un démon avec lequel Faust s'est lier dans la Divine Comédie de Dante. » expliquait Jin
« Tu connais bien ton sujet. » fit Namjoon en riant
« C'est ma fiancée. » dit Jin en riant
Le silence se fit quand Jack monta sur la scène alors que la musique commença. Faust à la guitare, Samael au synthé, Malia à la batterie et Jack avec sa légendaire basse noire en main. Et Jack offrit une sublime performance d'Emperors new clothes. Et Yoongi ne put se détacher de la vue de cette rock-star.... sa rock-star. Son amant, son amour. Tout ce qu'il avait de plus cher en ce bas monde et qu'il avait cru perdre. Son regard se fit plus intense en regardant cet homme... Il était amoureux, peut-être encore plus qu'avant. Et il ne laisserait jamais personne se mettre entre lui et Jack. Jamais. Même si il n'était pas le plus vocal, le plus prône aux démonstrations, il l'aimait, il l'aimait tellement. Quand Jack posa sa basse et descendit de la scène pour venir l'embrasser Yoongi avait un sourire de plus tendre, des plus mielleux coller aux lèvres. Montrant toutes ses dents dans ces sourire amusé qui le caractérisait tellement. Le regard de son rockeur s’apaisait et son sourire s’attendrit alors que Yoongi se levait de son transat pour laisser Jack s'asseoir et s'allonger jambes écarté pour que Yoongi s'installe entre elle. Sa main glissait le long des jambes vêtues de cuir et Yoongi ne put que sourire.
« love ya.. » murmura Jack dans le creux de son oreille
« So do I » répondit Yoongi devenant de plus en plus habitué à l'usage de l'anglais
Le suivant a monter sur la scène fut Ewan alors que Faust et Samael plaçaient le Synthé au milieu de la scène faisant face au 'publique'. Le Roux resta debout... au grand damne de son amant qui le fixait inquiet. Commençait alors la chanson 'Hold it against me' version piano-voix. Le regard émeraude plonger dans les ténèbres du regard de Jungkook. Il comprenait assez bien l'anglais maintenant, assez pour savoir ce que chantait Ewan, et c'était tout sauf une petit chanson de rien du tout. 'if I said : I want your body now would you hold it against me' .... cette phrase signifiait tout et bien plus encore. Jungkook n'avait pas vu la frustration se créer chez son amant, n'avait voulut que le protéger de ses propres désirs sans se rendre compte de la frustration qui s'était accumulé chez son amant. Le voir, ainsi vêtu, chanter de sa voix si douce et sexy... Oh Jungkook ne saurait pas se retenir même si il le voulait. Ewan termina sa chanson et alla s'asseoir près de son amant. Lui souriant il s'assit entre ses jambes et sourit.
« T'as compris j'espère. » fit Ewan
« J'ai compris.. »marmonna Jungkook en tirant les hanches d'Ewan contre son bassin le gratifiant d'une sublime érection contre ses fesses « je crois que tu peux le constater... »
« Je constate. » Ewan sourit en s'allongeant contre Jungkook « Je suis pas en verre ou en porcelaine. D'accord ... ? »
« Mh-mh » Jungkook inspira un grand coup et vint mordiller la peau du cou du roux « D'accord. »
Les suivants a monter sur scène, furent Noctis. Lucifer à la batterie, Samael à la basse, Faust à la guitare, Malia au micro, Élisa au synthé. Ils offrirent une sublime version Metal du fantôme de l'opéra, Faust montrant avoir une pure voix de rockeur en tant que fantôme. Jin sourit en regardant sa fiancée, Hoseok lui ... trouvait Faust très très très séduisant en chantant. La chanson se termina alors que Malia retrouvait son fiancé, Faust s'installa près de Hoseok sans arrières pensées. Élisa tendit la main a Lisa. Les deux jeunes femmes chantèrent une chanson faisant partie du paysage de la chanson francophone. Dans un sublime duo elles interprétèrent la chanson 'Aimer à perdre la raison' Élisa accompagnant au piano. Taehyung était... très... très ... très surpris. Il ne s'attendait pas à trouver ça tellement... érotique. Jungkook lui avait pu avoir la traduction instantané murmurer dans son oreille quand a Namjoon il fixait Élisa. C'était ... ok. Oui. Sa copine chantait. Bien. Très bien. Très très très bien. Et il l'ignorait. Quand elle s'assit entre ses jambes il fixa sa rouquine.
« You sing. » marmonna-t-il
« Yes love. » dit-elle en souriant
« Why pretend that you can't... » marmonna Namjoon
« Cause i'm not as good as Ewan. » dit-elle doucement
« Oh shut up. You're way better. » souffla Namjoon « I'm writing you a song... »
Taehyung lui observa sa Lisa s'installer près de lui et sourit. Il caressa sa joue et l'embrassa. Il n'avait pas besoin de la complimenter sur sa voix. Il lui sourit tendrement et l'embrassa encore. Il était juste amoureux... plus chaque jour. Vint le moment le plus redouté. Quand Jolene monta sur scène avec une chaise. Jimin inspira longuement quand il fixa effrayé Malia. Elle haussa les épaules. Et la musique se lança. Les pussycat dollz... tant que c'était que chanter... Jimin pouvait gérer. .... mais ce ne serait pas le cas. Oh non. Samael ricanait. Faust regardait ses ongles et Malia avait ce sourire sadique... Oh merde. Lucifer venait de donner un texte traduit a Jimin. Jolene chanta, dansa de façon très ... très... très sexy. Utilisant bien trop cette chaise. Et elle était trop souple ... trop souple. A 39 ans on était pas sensé être si souple... on était pas sensé faire ça et puis pas devant ses enfants... Mais eux semblaient complètement à l'aise. Et Jimin, inspirait longuement, bordel... Elle pouvait pas arrêter de le regarder comme ça. Quand elle eut finit... jimin serra les jambes et Jolene vint lui murmurer dans le creux de l'oreille.
« Lis les paroles. » avant de s'en aller vers la maison pour se changer.
La soirée se termina sur quelques discussions, Jolene étant revenue dans une robe plus aérienne et moins contraignante, quand soudain Jin leva un point.
« Eh mais ... je vais avoir une famille... va falloir qu'on achète un appartement... » Puis il regarda BTS « Mais je veux pas vous abandonner... » soupira Jin
« J'ai la solution. » dit Jack « Achat grouper. Y a un building de 12 étages, sous-sol, parking et caves à vendre. Il aura des rénovations à faire certes mais ... »
« T'es repartit dans cette folie rénovatrice ? » demanda Ewan
« Toi... ta gueule » fit Jack amusé « Greenhall, Manchester manor... do I go on ? »
« No. » Ewan rit amusé « C'est probablement une option qui contenterait tout le monde non ? Rester proches des autres ? »
« Ouais mais 12 étages ... on en fait quoi ? » demanda Namjoon
« Lucifeeeer ? » Jolene sourit « Lucifer ici est Architecte. »
« C'est pas encore a nous. » nota Namjoon
« C'est à moi. » fit Jack en regardant ses ongles
« Jaaack » Yoongi leva les yeux vers son amant « D'où tu as sortit cet argent ? »
« De BTS. » dit Jack « Retour sur Investissement. »
« et t'as acheter un building pour quelle raison? » demanda Namjoon « There's no way you weren't planning on something »
« Ewan and I had a thought to start our own companny. » dit Jack
« We are buuut what do you think about the idea ? » fit Ewan
« Is it gonna be done before i am due ? » demanda Malia
« If I have Lucifer, Ewan, Sammy, Faust and your mom, this shit's done in 3 months. » fit Jack amusé
« Take my money mister Watson. » fit Malia en riant « Et vous ? » demanda-t-elle
« Je ne vois aucun contre-argument » dit Namjoon
« On pourras vous aider ? » demanda Taehyung
« Plus on a de l'aide, plus nous aurons terminer rapidement. » dit Jack
« Alors faisons ça. » dit Yoongi.
0 notes
Video
Freedom - Cry of Love - Jimi Hendrix.Recreated by John Findlay LE VENTRILOQUE BIEN ORDONNÉ La, pluie. la police, pardon, est venue m'interroger ce matin (pas étonnant avec un temps de chien de même) pour savoir si j'avais vu ou entendu quelque chose Entendre quoi, par exemple? que je leur ai demandé sèchement, comme avec un défi qui se glisse dans le ton. Du bruit. Du bruit dans l'appartement juste en haut du mien, qu'ils ont dit J'ai rien entendu, juste le caquetage habituel et les pas qui traînent dans le couloir comme des trains a bout de souffle qui entrent en gare ou des souliers volés dans le centre d'achat au McDonald -Donc vraiment rien? Ils ont pas eu l'air de me croire, les flics croient jamais rien. Ou leur mama. Y me prenent pour un menteur, osti. Ça me donnerait quoi d'inventer un silence, parce que c’est ça qu’est ça, ç’a été silencieux toute la soirée, j'ai pas entendu un seul osti de bruit venant d'en haut, pas même un craquement de prélart. Le logement est sans d'sus d'sous, a ajouté le détective de la police, un des meurtres les plus violents que j'ai vu en 20 ans de métier La pauvre fille (qualificatif qui lui collait assez mal, selon moi) a du se débattre pas mal et crier, crier à tue-tête, ça me semble évident. Je pourrais voir le logement, que j'ai demandé, mais ils m'ont dit non De toute façon j'y tenais pas vraiment, j'aime pas voir du sang, je supporte mal. Dans le temps j'avais suivi des cours pour devenir ambulancier mais au bout de deux semaines ils ont dit que c'était pas un job pour moi, alors, tout à fait par hasard, je me suis retrouvé dans le show-business. Je suis ventriloque Tout ce que je viens de dire j'aurais pu faire croire que ça venait de vous, ç'aurait été marrant, non? Enfin, si ça avait pas été une histoire aussi triste à se tordre. Contrairement à cette nuit, là ça bouge pas mal en haut, ça doit être bourré de flics et d'experts en tous genres. Bon, vous restez disponible, ordonne le détective de la police. Je suis en spectacle au St-Denis pour un mois, facile à trouver. Mon show a ceci de particulier que contrairement aux ventriloques habituels, j'utilise plusieurs marionnettes Par exemple, une qui est Elvis (on m'a toujours dit que j'avais une bonne voix, mais rien d'original), une autre c'est Marylin Monroe, une autre Ozzy, ainsi de suite. Je les fais chanter, ensuite je les reçois en entrevue, voyez le genre. Pis y a mon double aussi, cette partie-là du show est entièrement improvisée parce que j'sais jamais ce que mon double va raconter. La fille travaillait comme serveuse au Mange pis fam' ta gueule, enfin, je sais plus le nom. Un trou. Je l'aimais pas plus que ça, évidemment pas au point de la tuer, mais elle m’était pas particulièrement sympa. Trop prétentieuse, elle regardait tout le monde d'en haut. Je lui ai fait remarquer une fois T'a gueule, qu'elle a dit. Elle était comme ça avec tout le monde, vraiment une grosse vache prétentieuse, du genre tout le monde est responsable de mes problèmes. Une salope qu'aurait mal tournée, voyez?... Mais bon, je vois pas pourquoi on finirait ses jours en d'dans à cause d'une folle de même...j'ai juste arrêté d'y laisser des pourboires. Elle m'appellait le cheap Par contre, j'allais pas souvent à son putain de restaurant. Je voyage pas mal, du reste. Surtout dans le Québec. la marionnette le trahit / tu mouilles fort, tu salopes tes cuisses, putain, t'es une débauchée, tu penses que je l'ai pas remarqué Le soir, je t'entends te branler comme une salope Souvent la nuit je l'entendais baiser, la salope, s'époumonner, ce qui expliquait certaines choses qu'une job de serveuse explique mal, un manteau de fourrure par exemple, qu'elle portait jusqu'à tard dans le printemps, juste pour s'exproprier l’ego. Un de ses réguliers, j'imagine, un gros ventru avec problème de ménage. À moins qu'ils cotisaient tous ensembles, une sorte de fonds collectifs (pour trous en détresse). Allez pas penser que j'ai de quoi contre, mais quand on aime pas quelqu'un on a tout contre, même les escaliers qui mène à son appart je le trouve dégueu'. Même sa porte! Je l'ai jamais vu, remarquez ben, et pis ce que je vous dis ça reste entre nous, d'ac'? Pas la peine d'ameuter le voisinage, de l'émietter de commérages. De toute façon, je pense qu'il l'aime pas trop trop non plus, le voisinage. Un matin j'ai même retrouvé sa p'tite culotte en bas de l'escalier. C'était à elle, à qui d'autre? Ça sentait la pisse de chat à plein nez, du jus de salope. Elle me rappellait vaguement une bonnefemme. Quand j’étais jeune, une de mes tantes, qui était gambler, m’emmenait souvent a Blue Bonnets. Une fois y avait cette putain de bonnefemme devant moi au guichet des mises. Elle tenait une saleté de chihuahua. Enfin, ça n’a pas vraiment d’importance dans mon histoire. Une autre fois, dans l’immeuble où j’habite, c'est un espèce de grand barbu que j'ai surpris à traîner dans le bas de l'escalier. Quand j'y ai demandé s'il était l'ami de cœur de la fille d'en-haut, juste pour être poli, il a répondu non en détournant la tête. Son frère dans ce cas-là? À ce moment-là, il est parti non sans m’avoir avant dévisagé comme un moins que rien. Pauvre con!me dis-je. Je refermai la porte en la claquant violemment, extériorisant mon mépris. Comme si j'avais besoin d'un dessin. Comme si c'était pas écrit dans sa face : putain, PUTAIN, salope réifiée. Moins ç'a de secrets, mieux ç'a se croit cachée. Pauvre p'lotte. Pauvre p'lotte, écarte-les tes osties de cuisses. Écarte, écarte! Je donnerais même pas cinq piasses pour ton trou sale. C'est qui? On venait de frapper à la porte C'est moi, répondit une voix de femme C'était ELLE, pour savoir si j'avais entendu quelque chose ou remarqué que'qu' chose de bizarre hier, dans la soirée?... Paraît qu'on l'avait volé chez elle Le soir je travaille, madame, que j'y ai répondu sèchement. Vous aussi, d'ailleurs, si je me trompe pas... non, je travaille de jour, vous le savez, on s'est déjà vu au resto. Hier soir, je suis allée au cinoche avec une amie Et quand je suis rentrée... rien vu, rien entendu bon, merci quand même Désolée de vous avoir dérangé, dit la femme du concierge en me fixant du coin de l’oeil. -C'est rien, que j'ai dit en refermant la porte tout en me disant dans ma tête : menteuse, menteuse, tu t'es faite branler toute la maudite soirée, j'ai failli appeler la police tellement vous faisiez de bruit, tellement ça puait. La prochaine fois je risque d'être moins patient Qu'est-ce qu'y aurait à voler chez elle, à part des culottes de pute? Anaway, je suis sûr qu'elle en porte même pas, toujours prête, comme on dit chez les scouts. C'est quand la dernière fois que tes genoux se sont touchés. J'aurais du y demander de monter sa jupe. Y demander, comme si fallait mettre des gants blancs avec des filles de même : MONTE TA JUPE QUE JE TE VOIS LE TROU « désolée de vous avoir dérangé »! juste de te voir la face ça me donne envie de vomir. Le jour juste avant de ce jour-là, je suis allé diner à son restaurant (…) toutes ces discussions ostentives des yeux avec certains clients, pour pas dire des clients certains, la retenue étant une de mes plus grandes qualités -même pas des demi-mots, juste des mouvements oculaires et quelques pointes de doigt. Quelle économie de langage, ta chatte a perdu sa langue, salope? Bonjour. Ça va vous? vous voulez le menu? (pas besoin, je connais l'ordre des trous dans lesquels je vais t'en faire baver) Monsieur?... -Non, pas besoin Amenez-moi un hot chicken. -Quelque chose à boire avec ça? -Un café, mais juste après. -Parfait, chef. Ce sera pas long. L'idée d'aller dans la cuisine la fourrer m'a traversé l'esprit et je m'en suis voulu pour le reste de la journée. Une chance qu'elle a été assez remplie, on était jeudi et le jeudi c'est la banque, les paiements et ensuite l'épicerie. Après c'est le show. Le jeudi, en général, c'est pas mal plein. Plus que le vendredi. En allant la payer au comptoir, je me souviens de m'être demandé si elle avait déjà vu mon show, je m'étais jamais posé la question. -Merci. Passez une bonne journée! J'avais l'impression qu'il y avait du mépris dans son bonjour. Je sais pas vraiment comment expliquer, une impression, c'est tout. Mais une impression palpable, pas juste que'qu' chose dans' tête, quel'qu' chose comme ces architectures presqu'invisibles qu'on dit habitables. C'est elle qui avait engendré cette impression, le plan d’un carrefour où elle me donnait rendez-vous dans le monde. En d'autres mots, elle me provoquait. Cherche-moé pas, salope, que je me suis dit, cherche-moé juste pas. Je suis pas d'une nature particulièrement violente, la violence pour moi c'est jamais naturel et j’aime la nature. En fait, je suis un violent culturel Quand comme moi on a fait son chemin dans le monde à se battre à chaque tournant, on s'endurcit, c'est une simple question de légitime défense. Je suis pas devenu une star du showbizz par hasard. Évidemment chu pas Michael Jackson, mais quand même. Je me suis défriché une place, si modeste soit-elle. Et ma devise c'est No trepassing, j'aime pas qu'on vienne jouer dans ma coure. Tu te trouveras jamais de femme, si tu restes ankylosé comme ça, m'a dit une fois mon imprésario, si je veux une femme j'ai juste à m'en fabriquer une et lui faire dire ce que je veux, que je lui ai répliqué. Et quand j'en veux plus, je la fous aux vidanges sans être obligé d'engraisser ces voleurs d'avocats. L’impré préféra se taire. « Des étourderies », qu’il devait penser. Qu’aille au Diable, des imprésarios ça se change, pas les artistes. Malgré tout, je me considère comme une bonne personne, un tantinet pointilleux, c'est tout. J'apprécie l'ordre et je préfère l'odeur du Comet à toute cette parfumerie de gonzesses, à croire qu'elles peuvent pas se sentir sans tricher. Une larme de lotion après rasage, c'est tout ce que je me permet. Si à quarante et un ans je suis encore célibataire c'est par choix et non pas par carence libidibale. Beaucoup de femmes apprécieraient volontiers la présence d'un type dans mon genre à leur côté, bien de sa personne, aisé monétairement et surtout ordonné, soigneux. Le show avait été particulièrement un succès ce jeudi-là. Je suis rentré chez moi autour de deux heures et demi. Des bruits déboulaient a travers le plafond de l'appartement de la salope, une sorte de grincement régulier Vers quatre heures j'arrivais encore pas à trouver le sommeil, le grincement avait toujours pas cessé. N'en pouvant plus, j'ai enfilé ma robe de chambre et je suis monté. Mademoiselle, criai-je en frappant, mademoiselle. Elle finit par ouvrir, presque nue, encore dans les vapes. -Vous? qu'est-ce qu'y a? articule-t-elle de son mieux -Vous êtes seule? Évidemment, pourquoi? qu'elle demande en commençant à se réveiller pour de bon. -Parce que depuis que je suis rentré, j'entends un grincement et j'arrive pas à dormir. J'ai pensé que ça pouvait être le lit... -J'entends rien, y a pas de grincement -Si, y a un grincement, dis-je entrant effrontément et refermant la porte derrière moi. -Wo, vous quoi, la?... Je me mets en devoir de vérifier partout dans l'appartement. -Je vous prierais de sortir de chez moi tout de suite, monsieur. -Ah, je savais ben qu'y avait un grincement : là, hurlais-je presque en pointant du doigt. Suzpra, l'auto qui ne vous roulera pas. Applaudissements. -Rebonsoir à votre talk-show de fin de soirée. Ce soir je reçois un personnage singulier, ou plutôt deux, accueillez le sympathique Jean Jouge et son éternel collaborateur, Mario Net. Applaudissements. Après quelques tours de chants de Mario Net, Jean Jouge le reçoit à son émission. -Bonsoir Mario, alors quelque chose vous a frappé cette semaine dans l'actualité? -Bien sûr, comme toujours Cette fois, c’est un meurtre qui a retenu mon attention (Jouge devient quelque peu anxieux : vous n'avez pas quelque chose de plus joyeux, on est à la télé, je vous rappelle…). Alors, d'un coup sec, idiotement, je lui ai administré une violente baffe qui la figea d'effroi. Je vais t'apprendre, moi, salope, traînée, lance Mario Net, à respecter la nuit de tes semblables : à genoux et demande pardon de ruiner mon sommeil. J'ai dit à genoux, pis tout de suite. Effrayée, la femme s'exécute : pardon... Plus haut. Pardon. Pardon qui? Pardon, monsieur. Tu te fais combien en vendant ton cul sale? Quoi? tu te fais combien en vendant ta crisse de camelotte, maudite catin? T'es une prostituée, avoue-le don' , Tu penses que je l'ignore? Tu penses que je t'entends pas t'écarter à longueur de journée... Je me suis jamais prostituée, vous... Menteuse. J'ai horreur des menteuses. Alors l’homme s’est mis à la frapper, frapper, en l'insultant. Soudain elle est tombée raide morte. Alors l’homme est allé refermer la fenêtre qui grinçait. Voilà, voilà, a dit l’homme tout haut, tout est rentré dans l'ordre maintenant. Je vais enfin pouvoir dormir, qu’il dit. Quelle histoire Mario. Ça me surprendrait que ce soit juste une histoire, résonne alors la voix de l'inspecteur : Jean Jouge, je vous arrête pour le meurtre de madame Carla Beaulieu. Ce soir-là, devant des milliers de téléspectateurs, ce fut sans doute le plus grand show du Ventriloque...ou Mario Net, si vous préférez. Un mot de plus… avant de terminer, si je puis me permettre une brève digression sur les événements qui précèdent, et loin de moi l’idée de vouloir accabler ce malheureux représentant de la ventriloquie (Jean Jouve, de son vrai nom Pierre-Paul Savignac, un trou de cul de la pire espèce), je dirais, on parle pour parler, qu’ici, et a mon humble avis, ce fait demeure sans annales dans les précédences de l’art du parlé pour l’autre, ce qui revient en somme a soliloquer a travers son cass’ Bref nous sommes en présence en ce huie des lois fondamentales que tout ventriloque sérieux se doit de respecter, j’entends la loi de l’identité, du Même, du parlant et du parlé. En effet, l’élément inédit dont il est ici question consiste a faire de l’altérité sous les drapés de l’autre, de l’Autre que soi En somme, il est clair en ce huie que c’est cet Autre qui détient la Vérité du discours et que le même, l’identique, le soi se voit remisé dans le hangar du mensonge : un masque, une marionnette Mais du coup, diront les plus attentifs, on ne peut plus parler de ventriloquie Enfin, qui sait? Peut-être ses geôliers parleront-ils en sa faveur, car ne comptez pas sur son avocat qui ne parle que la langue de son porte-monnaie, autre forme de ventriloquie du Même « bref, question de faire une histoire courte, je hais mes voisins », qu’il a dit en quittant la salle, laissaint derrière une image peu sympathique
0 notes
Text
11 - Les proches, cette plaie
C'est en rentrant dans mon appartement après avoir fait les courses que je réalise l'état dans lequel m'a mis la dépendance d'Azan. Jamais mon appart n'a été aussi en bordel et aussi sale. Et en passant dans la salle de bain je realise que mon état physique n'est pas forcément mieux. La barbe hirsute, les cheveux gras, une odeur à réveiller un mort, je me demande comment le petit Jonathan a bien pu me trouver attirant. Je me rase donc et passe sous la douche pour me rafraîchir un peu. En ressortant, j'observe le dragon dans le miroir, il s'est remis sur mon épaule et il me semble qu'il a grandit mais vu ce qu'Azan disait ça me parait normal. L'espace d'un instant, je me demande si je vais devoir changer de nom. Je doute que Sylaren ai été le véritable prénom du jeune dragon vert. Cette pensée me fait frissonner, je vais tout faire pour ne pas disparaître au profit du dragon. Même si il fait désormais partie de moi. En ressortant de la salle de bain j'avise un message sur mon répondeur. C'est ma mère, complètement paniquée, qui me somme de rappeler mon frère pour qu'il s'occupe de moi. Je soupire. "Elle me fait chier" Jamais je n'ai eu de mot aussi durs envers ma mère mais là elle m'énerve. Je choppe le combiné et je l'appelle pour lui expliquer qu'elle me laisse tranquille, j'ai eu quelques baisses de régime, d'accord, mais mon frère ne pourra en rien m'aider. Elle essaye bien d'en placer une mais je lui répond si sèchement qu'elle n'ose même plus parler. Jamais je n'ai été aussi glaçant avec elle. J'entend Stéphane derrière elle, elle a du mettre le haut parleur. Il dit qu'il va venir. "Je t'ais dis qu'on se verrait demain soir, alors tu ne t'approche pas avant demain soir. Si tu viens je te défonce la gueule!" et sans attendre de réponse, je raccroche. Je tremble de partout. Je n'ai jamais été aussi violent dans ma façon d'être et je sens que le dragon est en train de gagner en puissance, il faut que ça s'arrête. Si Stéphane débarque, je m'excuserais, si il ne le fait pas, j'irais le voir demain pour m'excuser et remettre les choses à plat. En attendant, je vais me chercher une bouteille de vodka que j'ai acheté avant de rentrer en prévision des coups durs comme celui ci, je ne pensais pas que ça viendrait si vite. J'ai dérapé tellement rapidement. De dépit je me laisse tomber dans le canapé, grognant légèrement en sentant encore le passage d'Azan. Il va falloir que je me calme. Je bois directement à la bouteille et je sens l'alcool descendre le long de ma gorge. Je jette un regard noir a mon dragon. Autant ce matin, j'avais accepté sa présence, autant là, je ferais tout pour m'en débarrasser. Et pourtant c'est surtout a ma mère que j'en veux. Non il n'y a pas lieux de s'inquiéter, donc merci de me lâcher la grappe. Je reste un bon moment sur le canapé à boire et je finis par allumer la télé. Évidemment il n'y a que de la merde mais ça fait passer le temps. Ce n'est qu'une fois la nuit tombée que je me décide a faire un brin de ménage. Au final, cet appel aura ruiné la journée. Et pourtant on aurait pu penser qu'elle avait mal commencé, mais je m'étais fait à l'idée. Comme quoi, parfois les proches sont de vrais plaies. Après une heure à nettoyer les cartons de pizza et les assiettes sales, l'appartement a un aspect un peu plus décent. Il reste de nombreuses trace de foutre séché un peu partout, mais ça peut attendre. L'odeur ne m'incommode pas tant que ça au final. Je ne pourrais rien faire pour la trace de steak dans la cuisine mais je m'en fout un peu. Après tout, j'ai des soucis plus importants que ça a régler en ce moment. Je me recolle devant la télé, et je passe la nuit à regarder des émissions débiles. Je n'ai aucune envie de dormir et vers 4h du matin je me lève pour aller faire un tour. Il fait froid mais avec ma veste, je supporte facilement la température. L'envie d'aller voir Azan me prend mais je la réprime, il a été clair, je ne dois venir le voir qu'une fois par semaine, et je l'ai vu le matin même donc il me reste encore six jours à attendre. J'erre sans but jusqu'à ce que la ville reprenne vie autour de moi. Les employés vont travailler dans leur beau costume et les magasin ouvrent boutique alors qu'il fait encore nuit. Mais rapidement le soleil se lève sur une nouvelle journée et la lumière reprend ses droits. C'est vers dix heures du matin que je rentre chez moi et en montant l'escalier, je rentre dans Thomas, le voisin. Il part pour la fac et son odeur me monte au nez comme la fois précédente. Il s'excuse et continue son chemin alors que je mate clairement son petit cul rebondi et serré dans son pantalon. Je résiste à l'envie de lui sauter dessus pour le plaquer au sol et l'enculer à sec et monte m'enfermer dans mon appartement. Ces envies de sexe ultra violentes me font de plus en plus peur. Le gamin n'est qu'un étudiant, peut être même pas homo, et a chaque fois que je le croise je n'ai qu'une envie c'est de lui montrer qui est le chef. Je secoue la tête et tente d'ignorer le barreau qui est apparu dans mon pantalon. La fatigue n'aidant pas, je file me mettre au lit. Evidemment une fois couché je me branle en pensant à Thomas, mais au moins d'où je suis, je ne peux pas lui faire de mal. En quelques minutes j'ai déversé mon foutre sur les draps et je m'endors dedans. Je suis réveillé par le bip du répondeur. C'est mon frère qui me demande si il doit passer chez moi ou si je le retrouve quelque part. Je grogne. En regardant le réveil je constate qu'il est presque dix sept heure trente. Merde, ce mec va me faire chier jusqu'au bout. Et je vais lui raconter quoi? Que je suis devenu un dragon, un accro au foutre qui pense que les humains sont des jouets et que je vais m'offrir une fois par semaine à mon père dragon? Comme si il allait me croire. Je me lève péniblement et je le rappelle en essayant de masquer le fait que je me réveille. Tout en lui parlant je me caresse les couilles et récupère un peu de foutre séché pour lécher mes doigts, je réalise mon geste seulement une fois que j'ai les doigts dans la bouche et je les retire vivement. "J'arrive d'ici une heure." conclue mon frère sans me laisser trop le choix. Il n'a pas apprécié ma façon de lui parler de la veille et il me le fait bien sentir sans toutefois aborder à nouveau le sujet. Toujours en faisant attention à ne rien trahir de ma condition je répond "Je t'attendrais en bas, on pourra aller boir un verre." Au moins, en allant en extérieur, je devrais mieux arriver à me contrôler et il ne verra pas l'état de l'appartement. Il accepte et raccroche, sans rien ajouter. Il est vraiment en rogne contre moi et ça me fait moi même grogner. Je ne suis pas un bébé qu'on doit protéger à tout prix, je suis capable de me débrouiller tout seul. Après une douche et une baguette entière agrémentée de rillettes, je suis prêt à sortir, j'ai toujours des poches sous les yeux mais au moins, je fais plus présentable que la dernière fois qu'il est venu. A l'heure dite, je l'attend en bas et il arrive sur sa moto. Comme à son habitude, il se gare devant l'entrée, mais cette fois ci il ne sourit pas. Il est hésitant et oscille entre la colère et la peine. Il me salue quand même en me prenant dans ses bras, et pour donner le change, je lui rend la pareille. Ca a l'air de le détendre un peu. Nous prenons la direction d'un petit café proche. Et une fois à l'intérieur je choisis une table au fond à l'abri des regards. Si le ton monte je n'ai pas envie que nous ayons beaucoup de spectateurs. Une fois installé le silence s'installe, ni lui ni moi ne voulons commencer. C'est lui qui finit par briser le silence. "Alors? Qu'est ce qui s'est passé?" je grogne mais je sais que je ne vais pas y couper. J'ai préparé un mensonge depuis son appel mais je ne sais pas si il y croira ou non. "J'ai rencontré une fille." répond-je simplement. "Mais pas le bon genre de fille, elle est plutôt… étrange, possessive, lunatique… mais putain ce qu'elle est bonne au pieu…" Stéphane grimace. Il déteste que je parle comme ça. "Et c'est elle qui t'a fait quitter ton boulot?" il a plus l'air inquiet qu'en colère désormais. Ce qui joue surement en ma faveur. "Non, enfin oui un peu, j'y pensais déjà avant, je commence à en avoir marre des petits rôles de merde et avec mon agent, le courant ne passait plus du tout. J'ai failli lui casser la gueule en partant tellement elle me tapait sur le système. Stephane fronce les sourcils. "A ce point? Ça avait l'air d'aller pourtant la dernière fois qu'on s'est vus… quand a cette fille… je pense que tu t'en rend compte, elle n'est pas quelqu'un de bien. Et si ce n'est pas fait, il faut que tu la quitte." Je me force à sourire, il tombe dans le panneau, c'est parfait. "Je sais, oui, c'est déjà à moitié fait mais elle s'accroche. J'ai mis des barrières et je me suis imposé quelques fois mais elle revient régulièrement. Mais ne t'inquiète pas, d'ici quelques jours elle finira par me laisser tranquille. Stephane grogne encore. "Si tu as besoin, dis moi, je n'aime pas frapper les gens, a fortiori les femmes mais si elle ne veut pas comprendre…" Je ricane doucement "Non, je vais gerer le probleme seul ne t'inquiètes pas." Nous sommes interrompus par le serveur qui vient prendre notre commande. Vu l'heure on se prend chacun un verre d'alcool. Une fois le serveur reparti, Stephane pose un regard peiné sur moi. "Et niveau boulot tu vas faire quoi si tu n'as plus d'agent?" Je hausse les épaules. "Je n'en sais rien, surement trouver de l'interim le temps de me poser et trouver de quoi rebondir. Je sais que j'ai eu une mauvaise passe, mais tout le monde fait des erreurs Steph, je ne suis pas aussi parfait que tu voudrait le croire. Et je ne suis pas non plus le bébé que tu avais l'habitude de choyer quand on était petits, je peux me débrouiller seul. Je dois me débrouiller seul." La conviction dans ma voix a l'air de le convaincre. Il n'apprécie pas mais il admet que pour le coup, je dois m'en sortir tout seul. "D'accord. Si tu le dis. Sache que si tu as besoin, on est là avec les parents, que ce soit moi ou eux. Et tu sais que tu peux me faire confiance." il marque une pause et ajoute. "Par contre, je te préviens, Si tu parle encore une fois comme tu l'as fait à maman, je viens et je te colle la rouste la plus monumentale que tu n'as jamais eu. Sérieusement, elle était en larme sur le canapé après le coup de téléphone l'autre soir." Le serveur nous apporte nos verres, m'évitant de répondre. Je descend le mien rapidement, et le repose sur la table en le faisant claquer. Mon frere me regarde bizarrement. "Bah quoi?" demande-je. Il secoue la tête et me répond "non… rien…" Il se méfie mais il ne veut pas me brusquer, mon mensonge ne serait-il pas si bien passé que ça? Je grogne encore et je fais signe au serveur d'en apporter un autre. "Ecoute steph. Je te l'ai dis, ça va. Je ne vais pas te le répéter pendant quinze ans, et je ne vois pas comment te le prouver donc, ne t'en fais pas et laisse moi vivre ma vie. Okay?" Il soupire et vide lui aussi son verre d'un trait. "Compris…" Il n'est pas convaincu, mais il finit par accepter. Le reste de la soirée se passe plus calmement et j'arrive à donner le change si bien qu'il finit par partir après un repas dans un resto bondé, vendredi soir oblige, et il me laisse tranquille. Avant de partir, pendant qu'il enjambe sa moto pour monter dessus, je ne peux empêcher mon regard de se poser sur son cul dans sa combinaison. Ce qui me fait grogner. Merde à la fin! C'est mon frère, c'est dégueu de penser à ça. Surtout avec lui. Je remonte dans l'appartement et je me vide une nouvelle fois en pensant a son cul et a sa bouche sur ma bite, l'idée me fait énormément d'effet et je viens encore plus vite que quand je pense aux autres. Une fois mon affaire terminée, je passe la main sur mon torse plein de foutre pour y goûter un peu avant de m'endormir sans me nettoyer. Au moins, la règle d'azan de ne pas laisser une trique raide est bien respectée. La nuit est calme mais je me réveille vers deux heures trente pour faire un raid dans le frigo car je crève la dalle. La faim se fait à nouveau ressentir. Et on est à peine vendredi. Une fois l'estomac plein d'une côte de boeuf maxi format et d'une plâtrée de pâtes a faire rougir les italiens, je retourne me coucher satisfait.
0 notes