#q. a plus tard
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💜𝐂𝐇𝐔𝐑𝐑𝐀_𝐥𝐮𝐬𝐭.𝐉𝐏𝐆💞
🇺🇲ING
📌Arriving late to the trends, as always xD, here's the churro, RABBIT HOLE style, the song by Hatsune Miku.
📌I wanted to do it in a more dynamic pose, but I didn't want it to look so... "flashy" xD, plus I wanted the genre of CHURRA to be left to the imagination xd
📌There is NO logic in this, it's like the X-CHURRA drawing, just enjoy it and don't think about it, although... This one does have some cannon... Guess where?
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🇲🇽ESP
📌llegando tarde a los trend , como siempre xD , aquí el churro , estilo RABBIT HOLE la canción de Hatsune Miku.
📌Quería hacerlo en una pose mas dinámica , pero no quería que se viese tan ... "llamativo" xD , además q quería q se dejase a la imaginación el género de CHURRA xd
📌NO hay lógica en esto , es como el dibujo de X-CHURRA , solo gosalo y no lo pienses, aún que.... Este si tiene algo de cannon...¿Adivinaras dónde?
#tumblr draw#dibujo digital#my draws#digital drawing#dibujo#drawing#dibujos#digital art#ilustracion#undertale game#churra#rabbit hole#undertale art#undertale fanart#underverse#undertale chara#ocs original characters#chara#chara au#original character#character art#frisk au#undertale frisk#frisk dreemurr#frisk the human#frisk undertale#frisk#digital illustration#digital artist#drawdrawdraw
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![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/59deceead850d9bfbd72df0a911a9e8e/80236bea2b64773e-75/s500x750/2009893e9b85bee2c08ee7944f67257b7e8a3240.jpg)
COMME LA MORT, IL FAUT REGARDER LA SEXUALITE EN FACE SANS FERMER LES YEUX !
Suis-je un poète pornographe ? Si c'est le cas, je m'inscris dans une longue tradition si j'en juge par le recueil "Anthologie de la poésie érotique " publié en 2010 par les éditions Garnier. En effet, dans ce florilège le réalisme le plus cru côtoie le raffinement le plus délicat, de l'Antiquité grecque et romaine jusqu'au début du XXème siècle, qu'il s'agisse de poètes renommés ou de petits maîtres. Dans ces oeuvres s'exprime une volonté de subversion et d'émancipation. Sous ces coups de boutoir, la vieille morale vacille et les masques tombent. Aujourd'hui, avec les outils du numérique, la donne a changé même si l'hypocrisie persiste car "on estime que près de 60 % des internautes surfent, à un moment ou à un autre, sur des sites au contenu pornographique" (extrait de '" Bêtes de sexe ", Editions Michel Quintin, 2015).
LA SEXUALITE VECUE PAR DES POETES, LOIN DE L'AMOUR CHASTE OU DU LYRISME ROMANTIQUE...
Jacques Prévert participa aux entretiens sur la sexualité dont le groupe de Breton commença la publication dans le numéro 11 de la Révolution surréaliste. « Le surréalisme, dira André Breton, a tout fait pour lever les tabous qui empêchent qu'on traite librement du monde sexuel et de tout le monde sexuel, perversions comprises – monde dont j'ai été amené à dire plus tard qu'en dépit des sondages entre tous mémorables qu'y auront opérés Sade et Freud, il n'a pas, que je sache, cessé d'opposer à notre volonté de pénétration de l'univers son infracassable noyau de nuit. »
Les Recherches sur la sexualité. Part d'objectivité, déterminations individuelles, degré de conscience se déroulèrent pendant sept soirées du 27 janvier au 6 mai 1928. Les deux premières furent publiées in extenso dans La Révolution surréaliste. Prévert participa à six de ces soirées.
Jamais on n'avait parlé aussi clairement dans une revue autre que celles qui se vendaient sous le manteau, de l'onanisme féminin, dont Breton pensait le plus grand bien, vivement approuvé par Prévert qui s'en déclarait tout à fait partisan. A l'appui extraits de dialogues on ne peut plus directs entre les deux hommes […] :
Prévert : Que pense Breton de la sodomie entre homme et femme ?
Breton : Le plus grand bien.
Prévert : Vous y êtes-vous déjà livré ?
Breton : Parfaitement.
Queneau : Faites-vous toujours l'amour de la même façon ; sinon est-ce pour accroître votre jouissance ou celle de la femme ?
Breton : Fort heureusement non, je m'ennuierais trop. Quant à la femme elle peut prendre l'initiative de changer autant qu'elle veut.
Prévert : Je suis de l'avis de Breton.
Quand les questions se firent plus précises chacun tint à ajouter son grain de sel à une conversation qui se révélait de plus en plus pimentée :
Breton : Quelles sont les attitudes passionnelles qui vous sollicitent le plus ? Baron ?
Baron : Le 69, la position dite « en levrette ».
Duhamel : La position dite « en levrette », le 69.
Aragon : Je suis extrêmement limité. Les diverses attitudes me sollicitent également comme autant d'impossibilité. Ce que j'aime le mieux, c'est ma pollution pendant la fellation active de ma part. En fait, je fais presque toujours l'amour de la manière la plus simple.
Man Ray : Pas de préférences. Ce qui m'intrigue le plus, c'est la fellation de l'homme par la femme, parce que c'est ce qui s'est présenté pour moi le plus rarement.
Noll : La fellation de la femme par moi, ou bien sexe sur sexe, bouche sur bouche, le 69.
Sadoul : Pas de préférence violente. Cependant, la fellation de la femme par moi.
Aragon : Qu'est-ce qui vous excite le plus ?
Duhamel : Les jambes et les cuisses d'une femme. Ensuite le sexe, les cuisses et les fesses.
Prévert : Les fesses.
Queneau : Le cul.
Aragon : L'idée de la jouissance de la femme.
Noll : C'est aussi tout ce qui m'intéresse.
Duhamel : Egalement.
Péret : Pour les parties du corps, les jambes et les seins. Par ailleurs, voir une femme se masturber.
[…]
Breton : Dans quelle mesure Aragon considère-t-il que l'érection est nécessaire à l'accomplissement de l'acte sexuel ?
Aragon : Un certain degré d'érection est nécessaire mais, en ce qui me concerne, je n'ai jamais que des érections incomplètes.
Breton : Juges-tu que c'est regrettable ?
Aragon : Comme tous les déboires physiques, mais pas davantage. Je ne le regrette pas plus que de ne pouvoir soulever des pianos à bout de bras.
Aragon se souviendra de ces aveux publics en écrivant La Grande Gaîté, recueil de poèmes publiés l'année suivante (1929) et dans lesquels on trouve ce quatrain où le poète ironise :
Il y a ceux qui bandent
Il y a ceux qui ne bandent pas
Généralement je me range
Dans la seconde catégorie
Extrait du livre : « Jacques Prévert » par Yves Courrière, Gallimard, 2000.
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (8.2/15)
L’air était tiède, un soleil d’été déjà levé depuis plusieurs heures mais un vent du Nord rafraichissant agréablement l’atmosphère. La petite forme emmitouflée dans le duvet de satin émeraude roula avec plaisir sur le matelas de lierre rembourré, se délectant encore un peu de ce demi-sommeil… avant de s’écraser lourdement sur le plancher.
« Q-que… Hein ? Y-yugo… ? C’est toi ? »
La voix fluette mais encore endormie d’Adamaï fit émerger son frère de la pile de draps emportée dans l’accident, celui-ci massant son crâne vigoureusement.
« O-oui, c’est moi, je -aoutch ! T-tout va bien, Ad’ !
- Tss… » Soupira le dragonnet. « T’es encore tombé du lit, pas vrai ?
- Hey, ne fais pas comme si c’était quelque chose de régulier ! » S’indigna l’autre, qui tentait tant bien que mal de s’extirper des couvertures.
« Ah ouaip ? Il m’semble pourtant que c’est aussi ce qui est arrivé avant-hier ! » On pouvait presque entendre son sourire. « Et le jour d’avant, et celui d’-… !
- C’est bon, c’est bon ! T’as gagné ! » Ricana Yugo.
« J’espère bien ! Et pour gage de ma victoire, j’attends bien un croissant à la confiture, un bol de myrtilles, avec un jus d’o- Humpf ! »
Un oreiller parfaitement ajusté força Adamaï à écourter sa liste d’exigences matinales. De l’autre côté de la pièce, Yugo, qui avait fini de remettre un peu d’ordre de son côté et avait commencé à s’habiller, se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire devant l’état de choc du dragon ivoire. Il comptait descendre aux cuisines quoi qu’il arrive, et ce n’était pas non plus la première fois qu’il jouait les coursiers, mais cela ne signifiait pas pour autant qu’il ne pouvait pas se rebeller un peu !
« Un jus d’orange sanguine - t’inquiète frérot, je te connais, non ?
- Toi… » De la fumée s’éleva des narines bleutées. « Tu vas voir ce qu’il en coûte d’attaquer un véritable dra- !
- Bye, Ad’ ! On se voit tout à l’heure ! »
Un portail plus tard, et le jeune Éliatrope se retrouvait à plusieurs couloirs de leur chambre commune, où il savait que son frère n’aurait pas la motivation de poursuivre leur petite rivalité ; il y avait plutôt fort à parier que celui-ci n’ait préféré se rendormir en attendant le petit-déjeuner. En parlant de nourriture, son ventre se mit à gronder. Il faut dire que le dîner de la veille, plus « végétarien » qu’à l’accoutumée n’avait pas vraiment su contenter son estomac, et ni les entremets de légumes sautés, ni les escalopes d’aubergines braisées ou même les veloutés de mangue servis sur leur trop maigre biscuit, malgré toute leur saveur et délicatesse, n’étaient parvenus à le sustenter. Phaéris et Adamaï, de même que Tristepin, avaient également avalé leur « maigre repas », regrettant plus ou moins vocalement l’absence de viande dans leur assiette. Cependant, Yugo gardait un bon souvenir de cette soirée, car même s’il ne s’été pas agi d’un festin pour sa part… Il avait été rassuré de voir Qilby manger un peu plus qu’à l’accoutumée.
De manière générale, le scientifique était assez avare en termes de quantités. Cela ne semblait pas l’empêcher d’apprécier le fait de manger, et il lui arrivait même d’émettre parfois des commentaires appréciatifs ; fait qui ne manquait pas d’attirer l’attention autour de la table, et qui se faisait, de ce fait, assez rare. Non, le problème venait de la quantité à laquelle son aînée se restreignait : même Amalia et Évangéline, qui prenaient également toutes deux soin de leur alimentation, l’une pour une question esthétique (bien que Yugo la trouvait jolie peu importe son apparence), l’autre pour maintenir son agilité de combattante, avaient des assiettes largement plus garnies ! Une salade, une ou deux tranches de pain de seigle et, si l’humeur y était, quelques cuillérées de l’accompagnement du jour, mais autrement… Par les Douze, on n’a pas idée de se nourrir de thé et de gâteaux secs ! Le régime du savant, au-delà de potentielles aversions en raison de ses « expériences passées », avait sérieusement commencé à inquiéter Yugo. Il s’apprêtait d’ailleurs à lui en toucher deux mots, quitte à prévoir une nouvelle intervention de force avec Ruel, quand, la veille, la grande coiffe blanche avait fait son entrée dans la grande salle, l’air… détendue. Ses traits arboraient un sourire que l’on aurait pu méprendre pour un rictus, il tenait sa tête plus haute, et sa main ne présentait pas la même agitation nerveuse qu’à son habitude. Un brin surpris par ce changement, le plus jeune n’avait pas hésité à se rapprocher :
« Euh, Qilby ? Pardon, mais… Tout va bien ? »
« Hum ? Ah, bonsoir Yugo. Oui, il n’y a pas de problèmes - pourquoi cette question ? »
« P-pour rien ! C’est juste que tu parais plus… »
« … ? »
Le regard lourd d’interrogation du vieil Éliatrope, davantage dû à la panique du plus jeune qu’au motif même de sa question, força Yugo à préférer s’enquérir de la pluie et du beau temps : son après-midi, ses découvertes et progrès, les éventuelles visites qu’il avait reçues… Le changement n’échappa pas à l’autre, mais il semblait plutôt habitué au malaise que pouvait générer ses interactions et ne s’en alarma donc pas plus que de mesure. Le repas s’était résumé par une discussion sympathique, bien que sans réelle chaleur.
Je me demande tout de même si…
Non !
Qilby n’a… Il est toujours assez réservé et
est encore sur la défensive sur beaucoup de points, mais…
C’était là la source de bon nombre de ses tourments nocturnes. Depuis qu’il avait pris la décision de sortir son frère de sa prison, sa conscience ne cessait d’imaginer chaque conséquence qu’il pourrait en découler… chaque fin inévitable que ses espoirs peut-être un peu trop naïfs avaient débloquée. Dans ses rêves, il voyait le Royaume Sadida réduit à brasier infernal, les cris de ses habitants faisant écho à ceux de ses amis, sa famille, tous périssant de manière tragique. Dans le ciel, d’immenses portails reproduisaient l’assaut des Griffes Pourpres, à la seule différence que ce n’était pas des Shushus qui se déversaient sur les terres des Douze comme une vague de peste noire… Il s’agissait de monstrueuses créatures mécaniques, aux yeux flamboyants et au souffle chargé de souffre. La petite coiffe turquoise était incapable de leur donner un nom, et pourtant, il avait cette étrange impression de déjà-vu, comme si…
Comme si
je les avais déjà rencontrés…
Hum…
Peut-être que Qil-
Qilby, dans ces cauchemars, se tenait debout sur une colline, un plateau, la branche d’un arbre, cela pouvait changer selon les nuits, mais son sourire demeurait identique. Chaque fois que Yugo parvenait à le retrouver, les yeux emplis de larmes et les poumons de rage, le sommant de répondre de ses actes… le savant se retournait, ses amples vêtements beiges contrastant avec ses cheveux bruns-dorés, pour lui offrir le plus doux des sourires. Aucune trace de malice, ses yeux noisette le figeaient alors sur place malgré leur tendresse.
« J’ai peut-être condamné nos vies et nos rêves,
mais je ne supporte plus nos mensonges… »
Yugo le confrontait alors, pointant le paysage de désolation en arrière-plan comme pour appuyer son propos : pourquoi donc en être arrivé à de telles extrémités ? N’y avait-il donc aucun autre moyen pour le savant de communiquer ?! Néanmoins, à peine lui répliquait-il que la posture du scientifique changeait radicalement. Il reculait de quelques pas, ses pupilles se dilataient, ses épaules s’affaissaient et sa main valide venait enserrer son flanc blessé. Le timbre de sa voix muait en ces notes aiguës, désespérées, qui rappelaient que trop bien à Yugo le démon noir et blanc qu’il avait dû affronter :
« La vérité est trop lourde ! »
Il avait bien tenté de poursuivre, de comprendre ce que ces « mensonges » pouvaient receler. Il s’était avancé vers son aîné, l’avait parfois supplié de lui parler, l’avait certaines nuits, même, poussé à combattre, ou encore d’autres fois, lui avait promis qu’il acceptait de « lui pardonner » s’il l’aidait à mettre un terme à cette folie destructrice… Mais aucune de ces réponses n’avait convenu à cette version fantôme, car elle reprenait alors ces mots terribles…
« C’est vous qui m’avez trahi et pas l’inverse…
Frères indignes !! »
… et le rêve s’achevait. Dans les flammes et le sang. De manière brutale pour son esprit, plus ou moins pour son corps selon sa capacité à rester sur son lit. Après plusieurs nuits passées à revivre la même trame, impuissant, Yugo était épuisé ; le seul avantage qu’il en tirait était qu’il pouvait ressentir un peu plus d’empathie pour l’autre, prisonnier de ses souvenirs. Cependant, ces « visions » ne l’aidaient pas à se sentir pleinement serein quant aux chances de repentir du vieil Éliatrope. Il ne se voyait pas se confier à lui, par crainte de briser le semblant de relation qu’il était parvenu à créer, mais il ne lui donnait que peu de temps avant de sentir que quelque chose clochait dans son attitude. Il n’y avait qu’à voir sa réaction lors de leur séance d’entraînement la semaine dernière ! Qilby était capable d’interpréter le moindre de ses mouvements, la moindre de ses expressions : cela ne faisait qu’ajouter plus de crédit au fait qu’il avait vécu plusieurs millénaires à les côtoyer, tout en le rendant par la même occasion impossible à manipuler !
Non !
Yugo ferma les yeux et secoua la tête : il ne tomberait pas dans les travers qui ont pu mener leur peuple à sa perte autrefois ! Il se refusait à user de telles méthodes, indignes d’un roi. De plus, cette méfiance ne risquait que d’aggraver celle de Qilby… S’il souhait un jour pouvoir réunir sa famille, les deux frères allaient devoir faire un pas vers l’autre, et Yugo ne savait que trop bien que son frère était bien plus orgueilleux qu’il voulait bien le laissait paraître. Quoi qu’il ait pu advenir lors de sa précédente existence, ces évènements avaient profondément impacté le scientifique au point qu’il en renie les siens ; c’était donc à lui de faire le premier geste.
Il faut juste que je lui laisse
un peu plus de temps…
Il finira bien par… changer ?
Transformer un être pétri par des siècles d’amertume grâce à de belles paroles, des confiseries et des arcs-en-ciel ? L’idée était risible, mais il se devait de la tenter. De toutes manières, maintenant sorti de la Dimension Blanche, il n’avait plus vraiment le choix…
J’espère juste que
je n’ai pas fait une erreur…
Encore…
Et, plongé dans ses pensées, Yugo descendit vers les cuisines dans l’espoir de trouver un peu de réconfort dans un solide petit-déjeuner.
Les hauts fourneaux crachaient à pleine gorge d’épaisses volutes de fumées, où l’écorce de cèdre rivalisait avec moult épices et parfums fruités, avant de s’échapper par les hautes fenêtres pour allécher les passants en contre-bas. Les larges tables étaient couvertes de sacs de farine et sucre de toutes les variétés, de poêles et marmites n’attendant qu’à sauter sur le feu, les corbeilles d’être garnies de fruits provenant des quatre cardinaux. Dans les étagères, confitures, miel et gelées voyaient les portes s’ouvrir pour se refermer dans une valse chaotique, au grès des petites mains du Palais. Comme d’habitude, à l’aurore, toutes s’étaient éveillées, et bien avant que les plus matinaux des résidents ne songent à ouvrir une paupière, elles auraient déjà préparé la grande salle pour les accueillir par un buffet digne des dieux eux-mêmes ! Comme chaque jour, le martèlement des sandales contre l’écorce et l’entrechoquement des ustensiles pouvaient se faire entendre depuis l’étroit escalier en colimaçon menant aux cuisines. Cependant, lorsque Yugo parvint enfin à sa destination, il fut instantanément choqué par… le silence. En dehors du bruit de fond habituel qui régnait en permanence sur ces lieux, il y manquait…
Pourquoi tout le monde semble
si calme aujourd’hui ?
Serveurs, chefs, assistants : pas un seul cri n’était lancé à travers la pièce, pas une seule remarque, critique, excuse, pas un ragot royal échangé entre deux casseroles ni même une complainte sur un travail trop pénible ou une paye trop basse au détour d’une sauce ! Les théières sifflaient mais aucun marmiton ne donnait la cadence avec un air populaire. L’on aurait pu se croire au cœur d’un rite gastronomique où la parole était bannie par crainte qu’elle ne détériore les plats !
« Hum, excusez-moi... ? » La Sadida à la longue tresse bardée de fleurs sauvages sursauta presque, rattrapant de justesse la cruche qu’elle tenait. « P-pourquoi est-ce que tout est si… « tranquille » aujourd’hui ?
- Ah ! Maître Yugo, c’est vous ! Pardonnez-moi je ne vous avais pas vu ! » Il n’était toujours pas à l’aise avec ces titres jetés à tout va, préférant toutefois s’abstenir de tout commentaire. « Non, tout va bien ! C’est juste que… » La servante se mordit la lèvre.
« Quoi ? Il y a eu quelque chose de grave ? » Il cherchait désespérément son regard.
« Non, non, non ! R-rien de grave ! » Bégaya l’autre. « C’est… Enfin… »
Elle indiqua alors le fond de la salle d’un geste de tête discret, où de larges placards et saloirs avaient été creusés à même le tronc. C’est là qu’il l’aperçut :
« Qilby ?!
- Hum… ? » L’intéressé redressa soudainement la tête en entendant son nom, ce qui s’apparentait à une boite en fer blanc dans la main. « Oh, Yugo : c’est toi ! Déjà debout ? »
En quelques enjambées, le cadet rejoint son aînée, chose assez aisée compte tenue de la distance plus que respectable que les membres du personnel tenaient à garder avec le second. Celui-ci, s’il paraissait toujours aussi désintéressé par son environnement, arborait néanmoins un léger sourire depuis qu’il avait remarqué son frère.
« C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque ! » S’exclama Yugo. « Depuis quand es-tu arrivé ? Comment as-tu seulement trouvé ton chemin jusqu’ici ?!
- Héhé, toujours suspicieux à mon égard, n’est-ce pas ? » Un sourire bien moins sympathique se dessina sur ses traits. « Peur que je vole une recette ancestrale de tarte aux fraises ou décide d’invoquer un golem de guimauve, hein, Yugo ? »
La plaisanterie n’était apparemment, pour filer la métaphore, pas au goût de tout le monde, car plusieurs paires d’yeux alarmés se figèrent subitement sur les deux Éliatropes. Peu importe qu’elle soit tournée en dérision, la menace demeurait bien réelle…
« Ha ! Pas besoin de me faire cette tête, voyons ! » Au moins, le savant n’était pas insensible à la tension ambiante. « Je me suis simplement retrouvé à cours de thé et cette charmante personne s’est proposée pour m’accompagner jusqu’à la réserve ! »
Il désigna alors du doigt un garde dont la face impassible donnait une toute nouvelle définition à « charmant ». Ce-dernier adressa un hochement de tête sec à Yugo en guise de salutations, avant de fixer à nouveau les moindres gestes du scientifique. Le jeune Éliatrope répondit d’un geste de la main gêné. Il ne pouvait pas en vouloir aux Sadidas d’adopter une telle posture face à la large coiffe ivoire, mais il ne pouvait s’empêcher de trouver l’atmosphère pesante… si ce n’est disproportionnée. Après tout, sans sa maîtrise du Wakfu, Qilby ne représentait guère une menace : à première vue, n’importe laquelle de ces lavandières pourrait mettre à terre l’être pluri-millénaire qu’il était.
Enfin, maintenant que j’y pense,
Phaéris et Qilby ont dit que le collier
servait autrefois lors d’entraînements spéciaux…
Notre peuple savait-il donc
se battre sans l’aide du Wakfu ?
Et par rapport à ces créatures dans mes rêves…
Je me demande si…
« Hum, dis-moi Qilby…
- Oui ? » S’enquit l’autre, partiellement absorbé dans sa sélection rigoureuse de biscuits.
« Tu es disponible cet après-midi ?
- Disponible est un bien grand mot. » Ricana l’autre, inspectant une pâtisserie à la prune noire avant de la reposer avec une mine de dégoût. « Je serai présent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir. Donc si toi ou l’un de tes « compagnons » avez besoin d’ennuyer quelqu’un aujourd’hui, je suppose que… »
Il s’arrêta soudainement, ayant senti plus que perçu le changement d’attitude chez son jeune frère. Yugo n’avait pourtant pas bougé, ses traits étaient les mêmes, et pourtant, derrière ses grandes iris noisette, se trouvait un sentiment que Qilby avait appris à craindre… La déception.
Oh Déesse…
« À moins… » Relança-t-il doucement. « À moins que tu n’aies quelque chose d’important à me dire… ?
- Hein ? Je – non ! Enfin, c’est-à-dire que… »
Le plus jeune jeta un coup d’œil nerveux derrière l’épaule du scientifique, qui n’eut pas besoin de le suivre pour comprendre d’où venait l’inconfort de son cadet.
« Pourriez-vous nous laisser un instant ? » Adressa-t-il au garde sans se retourner. « Mon frère et moi-même devons nous entretenir un instant… »
Le Sadida à l’armure de cuir et d’écorce émis un grognement qui devait s’apparenter à un accord quelconque, car le savant tira alors le plus jeune hors des cuisines, ses quelques provisions précautionneusement rangées dans une besace pendant sous sa capeline. Son attitude, si elle continuait à dégager complaisance et agacement envers le monde extérieur, trahissait cependant une nouvelle posture : celle de l’aîné, anxieux.
Très vite, ils se retrouvèrent sous les hautes voutes des corridors, avec, comme ultime destination, la salle-à-manger où le reste des hôtes et invités de marque les y attendraient. Le pas se ralentit, maintenant que le vacarme des fourneaux qui avait repris avec leur départ s’estompait dans leur dos. Seule la marche cadencée du garde escortant le savant les suivait, ce à une distance respectueuse ; assez proche pour garder le prisonnier à l’œil, mais avec la distance nécessaire pour accorder à l’un de leur sauveur la discrétion qu’il désirait.
« Donc… » La coiffe crème croisa brièvement son regard. « Nuit difficile, hum ?
- Une n- quoi ?! C-Comment peux-tu savoir que j’ai- ?
- Allons bon, Yugo… » Rétorqua l’autre, une pointe de fatigue comme d’amusement dans la voix. « Je suis ton.. » Son regard se perdit brusquement et son échine se raidit. Un battement de cil. « Je t’ai côtoyé durant des millénaires. » Il baissa d’un ton. « Tu ne peux pas me cacher ce genre de choses… Tu ne l’as jamais su d’ailleurs… »
Yugo, qui s’était jusqu’alors laissé porter par le mouvement, encore décontenancé par ce début de journée peu banal, s’arrêta en plein milieu de la traverse de bois suspendue. L’autre l’imita, penchant la tête sur le côté en guise d’interrogation :
« Yugo… ? »
Cela ne pouvait pas… Non. Son frère était un manipulateur renommé : feindre la sympathie était parfaitement dans ses cordes. Il l’avait d’ailleurs prouvé à maintes reprises ! Et pourtant, là, sous ces sourcils froncés par une légère inquiétude, derrière cet empressement à l’éloigner d’un lieu bondé au premier signe d’angoisse de sa part… Se pourrait-il que celui qui ne cessait de le repousser dans ses tentatives de réunion… ? Se pourrait-il qu’il demeure encore un peu d’attention ? D’espoir ?
« Je-hum, oui ! U-un instant !» Une brève secousse pour écarter les dernières torpeurs. « J’avais juste besoin d-d’un peu d’air… Ça va mieux !
- Tu en es certain ? » Reprit le savant. « Nous pouvons encore prendre quelques minutes si tu veux.
- Non, non ! On peut y aller : marcher me fera du bien je pense.
- Comme tu l’entends… » Conclut le plus vieux, haussant les épaules avant de reprendre la tête du cortège.
Un bref regard en arrière indiqua à Yugo que le garde avait automatiquement emboité le pas de celui dont il avait la charge. Voyant que ce-dernier l’avait déjà distancé de quelques mètres, il entreprit de le rattraper en faisant appel à un ou deux portails. Une fois à sa hauteur, pourtant, l’autre ne lui accorda pas davantage d’attention, comme si son élan de générosité s’était arrêté à lui laisser un peu plus d’espace. Enfin…
C’est peut-être justement ça… ?
Peut-être qu’il préfère que… j’y aille à mon rythme ?
En s’y attardant davantage, le jeune Éliatrope fut surpris de constater que le scientifique ne cherchait pas à écourter leur temps en commun, comme si cette interruption l’avait froissé, bien au contraire… Son regard n’était pas fixé au-devant de leur objectif, mais errait plutôt sur le décor, une expression neutre. S’il évitait soigneusement de s’arrêter là où se trouvait son jeune frère, il semblait s’être rapproché de lui ; leurs mains pouvant presque se frôler par inadvertance.
Bon, eh bien,
qui ne tente rien… !
« Il y avait d’énormes créatures de métal. » Un raclement de gorge affirmatif se fit entendre sur sa gauche, sans commentaire. « Cette nuit, je veux dire, dans mon r-… Enfin, cauchemar plutôt. Je… J’y ai vu des espèces de géants, mais entièrement faits de métal, et ils avaient c-ces yeux rouges ! Ils tiraient des rayons d’énergie, comme du Wakfu, qui détruisaient absolument tout sur leur passage et je… » Le souffle lui manquait, les ombres de cette nuit revenant à l’assaut de sa conscience. « Je ne pouvais rien faire ! Chaque fois que je créais un portail pour les détourner, i-ils se… Ils se brisaient tout simplement ! Et tout le monde criait, t-tout le m-monde…
-Yugo… » L’autre prit en fin la parole. « C’est fini. Ce n’était qu’un mauvais rêve…
- Mais c’était si réel ! » S’exclama-t-il. « Ces… Ces choses, c’était des Méchasmes, pas vrai ? Comme ceux dont tu parlais ? Comment cela se fait-il que je les ai vu ?! Est-ce que cela signifie qu’ils peuvent… revenir… ?
- Oui, Yugo, d’après ta description, ces « créatures » devaient très certainement être des Méchasmes. Du moins, une version de ceux-ci… » Si différente de ce qu’ils- de ce que nous avons pu être. « Cependant, tu n’as rien à craindre d’eux : le dernier de nos poursuivants, Orgonax, a été détruit à la fin de la seconde guerre qui nous a opposés. En aurait-il été autrement, nous ne serions pas ici pour en parler…
- E-et les autres ? Tu as bien dit « le dernier de nos poursuivants », cela signifie-t-il qu’il y en aurait d’autres qui… qui seraient toujours quelque part, tu sais… là-haut ? »
Enfant -De- L’Étoile Bleue
Nos Route -Aujourd’hui- Se Séparer
Mais -Notre Cœur- Avec Toi -Demeurer-
-
Et -Le Tien-
-Avec- Nous
« Peut-être… » Soupir. « Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas.
- J-je vois… »
« La vérité est trop lourde ! »
« Et si c’était le cas, hum… Tu… Tu aimerais ça ?
- Pardon ?! »
Cette fois-ci, ce fut le tour du savant que de mettre un stop à leur progression.
« Insinuerais-tu que je… ? » Grinça-t-il.
« Non ! Je n’insinue rien du tout, c’est toi qui- humpf… » Yugo ne put retenir un soupir : pourquoi fallait-il toujours se méfier de prétendus sous-entendus cachés ? « Je n’ai pas dit que tu y étais associé ou quoi que ce soit, simplement…
- Simplement… ? » L’autre reprit, suspicieux.
« Tu n’es pas obligé d’avoir le même ressenti que tout le monde ? » Devant l’air ahuri, il s’empressa de préciser : « Ce que j’essaye de dire, c’est que… Je sais pas – tu as l’air de les avoir étudié plus que nous autre ? Donc peut-être que leur disparition ne t’a pas… » Été profitable ? « … fait plaisir ? »
Nul Xélor n’aurait pu suspendre le temps aussi parfaitement qu’il le fut en cet instant. Sans pour autant avoir été introduit dans la discussion, le garde qui suivait les deux Éliatropes avait de lui-même décidé de reculer de quelques pas.
« … Oui et non. » Finit par lâcher Qilby. « Je ne peux pas dire que je ne suis pas soulagé que cette maudite guerre ait pu prendre fin…
- Mais… ?
- Mais. » Regard noir. « Je… J’aurai souhaité… Juste pour… »
« J’aimerai tellement que ça se passe différemment pour une fois…
Mais l’histoire se répète
inlassablement. »
« Ils n’étaient pas tous comme… Lui. » À ses côtés, son poing se serra. « Certains ne méritaient pas de finir ainsi. Nous… Nous ne méritions pas de finir ainsi. » Rire forcé. « Tu sais, je pense que tu aurais aimé les rencontrer lors de leur arrivée sur notre planète, ils… Ils ont voyagé à travers tant de galaxies, avaient tant d’histoire à partager… » Nostalgie. « Non, vraiment, je suis sûr que tu les aurais adorés… »
Yugo n’en croyait plus ses sens : était-ce bien son frère aîné qui lui faisait face ? Le paria égocentrique et malade ? Celui-là même qui, en cet instant, décrivait avec tant de douceur, de bienveillance, un peuple qui avait pourtant réduit le leur en cendres ? Les traits du scientifique étaient détendus, un léger sourire au coin des lèvres.
« P-pas tous comme… Orgonax, c’est ça ? » Tenta-t-il d’approfondir. « E-et je suppose, enfin d’après ce que tu viens d’expliquer, qu’il y en avait des, hum… « des gentils » ?
- Hé, hé, oui bien sûr… Comme pour l’ensemble des êtres vivants : on ne peut se permettre de tirer une loi générale d’un seul spécimen. Tous les Méchasmes n’étaient pas comme Orgonax… » Les iris du savant prirent une teinte plus sombre. « … et tous les Éliatropes ne sont pas les mêmes non plus.
- Et… Et toi, Qilby ?
- Et moi, Yugo ? » Imita l’autre, sur le ton d’une vieille plaisanterie.
« Si on y réfléchit, tu as eu le temps d’observer et de vivre avec les deux… espèces ? Races ?
- Communautés.
- Oui, hum, c’est ça. Donc… » Inspiration. « Est-ce qu’il y en a une que tu, peut-être, préfères ? »
Tu ne penses tout de même pas à… ?
Un parfait irresponsable : voilà ce que tu es !!
Mon frère, tu sais à quel point je t’aime et te soutiens dans tes travaux, mais…
Non ! Tout mais pas ça, Maître !
Qui va nous protéger de la peste ?! Nos récoltes des parasites ?!
Pouvons-nous nous permettre de les abandonner ainsi ?
Pitié… Ne me laissez pas derrière…
Tu veux tous nous condamner c’est ça ?!
Tu es libre de partir, bien sûr…
En as-tu encore seulement quelque chose à faire de nous ?!
Juste…
Réfléchis-y encore un peu, d’accord ?
« Qilby… ? Qilby !
- Hum – hein, quoi ?! » Sursaut. « Oh, pardon, je… J’ai dû me perdre dans mes pensées. »
Devant eux, à quelques enjambées à peine, se dressaient les deux imposantes portes sculptées menant à la grande salle de réception dont s’échappaient déjà des voix familières. Le choix du savant fut rapide :
« Et si l’on remettait cette discussion à plus tard, hum ? Tes amis doivent t’attendre. » Fuyant autant le sujet que son interlocuteur, il tenta malgré tout d’adoucir sa réponse. « Tu as bien dit que tu voulais me voir cet après-midi, non ?
- Je… Oui ? » Répliqua le benjamin, qui n’était pas assez naïf pour ne pas comprendre l’esquive de l’autre. Chaque chose en son temps.
« Très bien, faisons ainsi alors. »
Et juste comme cela, ils firent leur entrée parmi le reste de la Confrérie et de la famille royale, attablé autours de ce qui s’apparentait, comme chaque matin, au plus fastueux des petits-déjeuners.
« Et moi je te dis que c’est un de ses tours machio…machiavil… Enfin un de ses tours !
- Pinpin, tu sais que j’t’aime bien, mais parfois je me dis que tu as reçu trop de coup sur ton crâne de Iop. » Ruel profita de cette pause dans le monologue de l’autre pour se resservir. « Comment veux-tu qu’il puisse jeter un sort alors qu’il porte ce fameux collier magique, hein ?
- J’en sais rien, moi ! I-il a peut-être trouver une faille ? C’est bien ce qu’il sait faire : manigancer, trouver des points faibles, tout ça !
- D’accord, D’accord, mais cela n’enlève rien au fai’t qu’il ne peut pas manier le Wakfu dans son état.
- Tss… De toutes manières, je suis certain que toi aussi, il a réussi à t’envouter ! » Commença à maugréer le guerrier. « Tout comme il a réussi à entrer dans le cerveau d’Eva pour la forcer à aller lui rendre visite ! Je n’sais pas ce qu’il trame, mais laisse-moi te dire une chose : je vais découvrir ce que ce vieux crouton manigance avant de lui donner une bonne raison d’arrêter ses… ses plans… !
- Machiavéliques… ?
- C’est ça ! »
Le mineur soupira longuement devant l’enthousiasme du rouquin, préférant glisser des tranches de brioche à la confiture vers son familier, Junior, qui n’en faisait alors qu’une bouchée. Il aurait bien voulu rassurer son compagnon de voyage quant aux motivations d’Evangéline (il avait d’ailleurs les siennes), mais le problème était, d’une part, qu’il n’en avait pas lui-même connaissance, et de l’autre, que la perspective que d’autres membres de leur troupe aient commencé à se rapprocher du scientifique n’était pas pour lui déplaire. Fut un temps, il se serait peut-être inquiété de cette soudaine empathie pour celui qui avait presque mené leur monde à sa perte. Enutrof savait que ces doutes l’habitaient toujours. Cependant, après plusieurs semaines passées à ses côtés, après tout ce qu’il avait pu voir, entendre, constater… ce qu’il avait pu déduire des non-dits, soutirer des silences et arracher aux mensonges… son opinion s’était, disons, équilibrée.
Pas un bon gars, définitivement.
Mais pas un mauvais bougre non plus…
Quelqu’un qui a beaucoup perdu, ça, c’est sûr.
Tristepin s’apprêtait à repartir dans l’une de ses théories farfelues, Ruel, à prier les Divins pour l’extraire de cette situation, quand il fut exaucé. Les deux battants de la salle-à-manger royale s’ouvrirent, laissant passer deux coiffes familières.
« Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? » Se tournant vers l’autre. « Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dès le réveil ! Vous ne vous êtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espère ? »
La plaisanterie provoqua quelques sourires dans l’assemblée, mais nul ne portait la trace de la moquerie. Exception faite du Iop, qui préféra conserver son air boudeur. Fait encore plus remarquable, la cible de cette pique se prit au jeu :
« Je vous remercie de votre bienveillance, mais ne vous en faites donc pas pour ces vieux os : j’ai pris toutes les dispositions nécessaires avant de me coucher hier. » Rictus. Retour à l’envoyeur. « Peut-être pourrai-je vous donner quelques conseils à l’occasion pour vous occuper des vôtres… ? »
On put entendre quelques rires étouffés, notamment dû à l’expression outrée mais exagérément dramatique prise par le mineur. Il était clair que celui-ci versait dans le théâtralisme, et qu’aucune rancœur ne serait gardée.
Les deux Éliatropes prient places autours des larges tablées, impatient pour l’un de pouvoir se substanter, l’autre plus intéressé par la compagnie. Nous arrivions à la fin de la semaine, et comme à son habitude, Maître Joris n’allait pas tarder à venir faire son rapport concernant l’état de la Nation « du Bien et de la Justice » - un nom quelque peu provocateur et pompeux avait jugé le scientifique. Il était certain qu’une étude approfondie des comptes de certains nobles bontariens, voire une courte promenade dans les coulisses du palais, seraient toutes deux riches d’enseignements concernant cette soi-disante « justice ». Il avait arpenté ces mêmes couloirs plusieurs milliers d’années auparavant et savait que, derrière ces rideaux de velours, se peignaient les fresques les plus sombres, celles que le peuple n’aura jamais l’occasion d’admirer car leur simple mention risquerait de fragiliser ces vieilles colonnes qui avaient supporté tant de dynasties auparavant. L’huile ne cessait pourtant de s’infiltrer dans la moindre nervure, n’attendant qu’une étincelle pour dévorer forts et cités… qu’un mot interdit pour souffler sur les braises de la guerre. Ainsi, il ne s’aviserait pas d’en débattre avec le messager pour le moment ; ne sachant si sa loyauté à la couronne surpassait son esprit critique, mieux valait ne pas tenter Rushu sur la question des éventuels travers de ses supérieurs. Il se réservait ça pour plus tard, quand…
Plus tard ?
Ha !
Plus tard…
Comme prévu, le petit être encapuchonné finit par faire son entrée, son visage dans l’ombre mais des yeux perçants, qui se mirent immédiatement à détailler la scène qui se présentait à lui. Une habitude très certainement tirée d’une vie militaire, voire d’espion, nota Qilby, une tasse de thé au bord des lèvres. Maître Joris pris un soin particulier à saluer la famille Sheram Sharm, avant que son attention ne se reporter sur le vieil Éliatrope. Celui-ci en profita pour lui rendre un sourire éclatant, ignorant par cela même le regard gêné de son frère. Toutefois, l’autre ne sembla pas prendre ombrage de son attitude, la considérant comme une énième bravade envers ses « geôliers » comme il aimait à le répéter. Car ce que ne savait pas Qilby, ou ce qu’il préférait ignorer, c’est que si son expérience lui permettait de lire ouvertement Maître Joris, l’intelligence et la perspicacité de ce-dernier lui offrait les mêmes capacités…
Hum…
Barbe taillée, cernes moins visibles,
main droite posée sur la table - absence d’agitation nerveuse - ,
s’autorise un brin d’ironie ou de cynisme contre l’autorité,
mais surtout,
assis à côté de son frère.
Pas de tension apparente entre les deux.
…
Eh bien, il semblerait que notre « invité » soit bien disposé aujourd’hui.
Sur ces observations, l’émissaire alla se poster à l’avant de la salle, tirant de son imposant paquetage un parchemin dans lequel il ne manquait jamais de consigner le moindre avancement dans leur quête. Il y tenait également compte des nouvelles envoyées par la Cité-État, et dont il s’apprêtait à faire la lecture… quand il releva la tête, interrogateur :
« Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ? »
Tous les yeux se dirigèrent alors vers la place vacante aux côtés d’Adamaï, celle-là même que le large dragon turquoise aimait occuper d’habitude.
« Adamaï. » C’était Évangéline qui tentait de couvrir les interrogations vocales de ses camarades. « Vous n’aviez pas d’entraînement matinaux aujourd’hui ?
- Non, non ! On en a déjà fait plusieurs d’affilés et Phaéris m’a même dit hier que je pouvais me reposer aujourd’hui !
- Je confirme ! » Appuya Yugo. « Il était encore avec moi lorsque je suis sorti pour aller aux cuisines ce matin.
- Il est peut-être simplement aller se dégourdir les ailes ? » Proposa Ruel. « Il tourne parfois ‘tours du Palais à l’aube.
- Si c’est ça, on l’aurait croisé avec Rubi’ ! » S’exclama alors le Iop à ses côtés. « On est parti se défouler sur quelques monstres dans la forêt et je l’aurais entendu !
- Oui, enfin, c’est plutôt toi qui a décidé pour nous deux que nous allions découper de pauvres souches innocentes dans les bois, et tu criais tellement fort à chaque coup que je doute fort que tu aies pu entendre un Trool mugir derrière un buisson… » Se permit d’ajouter Rubilax.
Les hypothèses allaient bon train autours de la grande table, au point où même le scientifique, pourtant favorable à ce que Phaéris se tienne loin de lui, ne serait-ce le temps qu’il ne termine ses frugales tartines, commença à s’inquiéter de cette absence. Il était rare que le Puissant fasse preuve d’un tel laxisme… Inhabituel… Anormal. Le script ne suivait pas son cours.
De manière tout aussi surprenante, alors même que le Roi Sadida envisageait de demander à la garde de mander le dragon, la réponse s’incarna dans une voix timide, presque entièrement dissimulée derrière l’imposante jarre de confiture qu’elle portait.
« Messire Phaéris ? » Demanda le domestique. « Il vient à peine de partir, il y a de cela… Une vingtaine de minutes ? Trente peut-être ? Mais nous pensions que vous étiez au courant, Maître Joris, étant donné qu’il s’agit d’un agent de Bonta qui…
- Un agent de Bonta ? » Répéta l’intéressé, visiblement perturbé. « Quel agent ?
- J-je ne saurais pas trop v-vous répondre, Maître Joris, il… C’était u-un agent de Bonta ?
- C’est impossible : aucun agent n’a été détaché de la garnison. Je suis le seul habilité au Royaume pour la durée de cette mission. Un changement, aurait-il dû advenir, j’en aurais été informé.
- E-eh bien… J-je suis vraiment navré, j-je ne savais p-pas que… !
- Mais il vous a donné son identité au moins ? Ou vous ne lui avez pas demandé vous-même ?! » S’impatienta alors le Prince Armand. « À quoi ressemblait-il ? Était-il accompagné ? D’autres personnes l’ont-elles vu entrer et sortir du Palais ?! »
Le pauvre servant tremblait à présent des branches aux racines, persuadé de finir dans les cachots le soir même. Posant une main sur le bras de son fils aîné, le Roi ramena le calme, ce sans que son regard ne perde le sérieux que les évènements avaient projeté sur les gaufres et croissants, désormais délaissés sur leurs plateaux d’argent.
« Méryn… c’est bien cela ? » Le domestique, tétanisé, ne put qu’hocher la tête. « Je suis certain que tu ne cherchais qu’à accomplir ton devoir. Quelques rappels sur les principes premiers de sécurité devront néanmoins être menés, nous sommes bien d’accord ? » Le ton était ferme, mais la bienveillance demeurait. L’autre sembla se détendre. « Maintenant, pourrais-tu raconter, avec le plus de détails possibles, la venue de cet « agent » ? Et plus encore, ce qu’il souhaitait transmettre…»
Le dénommé Méryn, se débarrassant prestement de son chargement sur la table la plus proche, époussetant machinalement son tablier, débuta son récit :
« C-cela devait être le soir où Dame Amalya ainsi que ses compagnons sont revenus de la Foire de la Science. Tout le monde était retourné dans ses appartements, e-et je vaquais aux préparations du d-diner. C’est alors qu’en revenant vers les cuisines, un des g-gardes m’a interpellé : un agent de B-bonta était à ses côtés.
- Comment l’avez-vous reconnu ? » S’enquit Maître Joris, le regard aussi incisif que soucieux.
« I-il portait la t-tunique officielle des envoyés de la Cité ! Bleu et argent ! » S’empressa de préciser le domestique. « Il semblait a-avoir longtemps v-voyagé, couvert qu’il était de boue et de poussière… Mais ce qui était le plus a-alarmant était… » Il ravala bruyamment sa salive. « L-le sang.
- Le… ? Vous vouliez dire qu’il était blessé ?
- Je n’en suis p-pas certain, Princesse, m-mais c’est ce que son état laissait paraître : du sang et des m-marques de batailles sur ses vêtements ! J-j’ai donc dans un premier temps s-souhaité l’escorter à l’infirmerie : p-pour qu’ils puissent l’assister s-si nécessaire !
- Pourquoi se fait-il donc que vous n’y soyez jamais parvenus ? » Reprit Joris. « Nul doute que les Eniripsa auraient pu voir à ces prétendues blessures tout en m’interpellant pour que je vienne à la rencontre de cet émissaire… ?
- J-je ne sais pas ! » Il commençait de nouveau à paniquer. « M-mais il a insisté pour parler a-avec un r-représentant de la Cour ! Il a lui m-même demandé à vous voir, vous, Maître Joris, la famille royale… » Voix étranglée. « … ou Sir Phaéris… »
L’histoire avait beau se dérouler devant eux, les nœuds de ce mystère ne semblaient pas pour autant disposés à relâcher leur étreinte.
« Ce que je ne comprends pas… » Énonça le Prince Armand, une once de nervosité diluée dans la voix. « … c’est pourquoi nous n’avons pas été tenus au courant de sa venue. Pourquoi le mener uniquement auprès de Phaéris ?
- I-il était le seul présent à cet instant ! Et il paraissait si pressé ! » Tenta de défendre le malheureux domestique. « A-après avoir trouvé Sir Phaéris, qui a-arpentait l’aile Ouest, j-j’ai à nouveau insisté pour a-aller visiter l’infirmerie. C-cette fois-ci, le m-messager a accepté e-et je l’ai donc laissé aux gardes q-qui en g-gardent l’accès de nuit ! » Il se prosterna alors contre l’écorce. « J-je suis sincèrement d-désolé de ne p-pas vous avoir averti ! M-mais le sujet s-semblait i-important, e-et vous nous aviez avertis du caractère c-confidentiel de cette m-mission ! Je pensais qu’a-après avoir appris la n-nouvelles, Sir Phaéris é-était directement allé v-vous trouver pour vous a-avertir également ! »
Le voilà qui sanglotait à présent, implorant à demi-mot le pardon de son suzerain, mais aussi de l’ensemble des héros, comme héraults, présents. Avant de murmurer quelques directions à l’une des servantes restées en retrait pour qu’elle puisse raccompagner Méryn dans les branches basses où se trouvaient leurs quartiers, le Roi lui demanda néanmoins :
« Et cette nouvelle… Cette nouvelle de la plus haute importance… Quelle était-elle ? »
Se relevant péniblement avec l’appui de l’une de ses camarades, le Sadida dont le feuillage avait pris une teinte jaunâtre articula :
« L-les praires de M-montay… La bête les a r-ravagées. »
Derrière les regards, à présent emplis de terreur, les interrogations se bousculaient ; une succession de rouages qui tentaient tant bien que mal de s’emboiter, de donner du ressort à cette machine incomplète… incompréhensible.
« C-c’est impossible. » Finit par décréter Maître Joris dans un murmure qui, dans ce silence, résonnait comme un cri. « Le gros de nos forces sont basées dans les régions du Sud… Nous au-… !
Un claquement assourdissant l’interrompit soudain. Un des bancs de chêne venait de s’écraser au sol.
« Q-qilby… ?! » S’étonna Yugo, se massant les vertèbres qui l’avaient suivi dans sa chute. « Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu… ? »
Mais le scientifique ne l’écoutait plus. Debout, les yeux perdus dans le vague mais pourtant dotés d’un vif éclat, sa mémoire rejouait les scènes de ces derniers jours. Il avait résolu l’énigme.
Hey ! Le Traître !
Le poison contre la créature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis…
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours…
J’image certainement, à l’image de certains ici présents, que ceux-ci se sont lancés tête baissée dans la bataille, hum ?
La bête les as r-ravagées.
Or, il s’agit là exactement de ce que la créature désire…
.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutôt moi qui devrais te faire la remarque !
« Sombre imbécile ! » Hurla-t-il alors devant les Douziens, médusés.
Sans plus d’explication, l’Éliatrope se mit à courir. On pouvait entendre, talonnant de près le claquement de ses semelles, les exclamations surprises accompagnées des ordres de s’arrêter. Il n’y répondit pas, réservant son souffle pour conserver son allure effrénée. Les longs couloirs avalés en quelques foulées laissèrent leur place aux marches dévalées en trois ou quatre sauts. Un instant, il crut remarquer un éclat azuré dans son champ périphérique, très certainement son frère tentant d’ouvrir un portail pour le rattraper, mais son cadet n’était malheureusement pas encore habitué à se déplacer dans un espace aussi réduit…
Lorsque la Confrérie du Tofu, épaulée par Maître Joris, le Prince Armand et une demi-douzaine de gardes finirent par retrouver le scientifique, ils venaient de franchir le seuil du laboratoire improvisé pour les besoins de leur mission. À première vue, celui-ci ne semblait pas différer de l’ordinaire, ce, bien entendu, si ce n’est la coiffe ivoire qui déambulait frénétiquement de paillasses en paillasses, les pupilles sautant frénétiquement de la plus ridicule éprouvette à la plus étrange des fioles. Ses lèvres murmuraient simultanément des termes étranges, certains évocateurs et d’autres issus de langues presque oubliées, tandis que sa main droite s’agitait fébrilement, les doigts se levant et s’abaissant dans une valse mécanique. Il comptait.
« Ha… Qil-… Haaa… Qilby ! » L’interpella Yugo, se remettant de leur course.
L’intéressé hocha la tête.
« Veratrum album : trois onces d’huile. Bien. Poudre de magnésium : un bocal. Ici. Hysopus officinalis : huile fine et macérat. Intacts. Soufre et Chlore : sur l’étagère. Parfait… »
C’était à se demander comment il lui était possible de se déplacer aussi aisément dans cet amoncellement de bois, de verre et de métal.
« Hum, Doc’, avec tout vot’ respect… »
La tentative du mineur fut tout aussi sèchement écartée par un geste agacé. Soudain, alors que le Prince Armand ne s’apprêtait à faire lui-même cesser cette folie, la transe s’arrêta. Son regard venait de se figer sur un présentoir en chêne grossier. Certains des espaces étaient occupés par des instruments, d’autres, des ingrédients attendant patiemment leur transformation, mélange ou encore maturation… Cependant, ce n’était pas tant le matériel présent qui avait saisi le scientifique… mais celui qui manquait.
« Non… Non ! » En deux enjambées, il atteint le plan de travail, écartant notes et rouleaux comme s’ils pouvaient dissimuler l’objet de ses recherches. « Non, non, non ! »
Il avait levé la voix, celle-ci ayant repris les notes aigues trahissant sa frustration.
« Il… Il n’est plus là. » Ses épaules s’abaissèrent. « Il l’a pris avec lui…
- Quoi donc ? » Interrogea Amalia, les yeux ronds de terreur. « Qu’est-ce qu’il se passe enfin ? »
Lentement, Qilby se retourna vers la troupe qui s’était amassée aux portes du laboratoire de fortune. Il paraissait avoir pris dix ans, soit peut-être un millénaire en équivalent Éliatrope.
« L’a-antidote. » Finit-il par déglutir. « Phaéris est parti avec l’antidote. »
~ Fin de la partie 2/3 du chapitre 8
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diabolik lovers : haunted dark bridal — ayato ; dark prologue [traduction française]
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—— La scène débute dans une salle de classe.
Yui : Haa, tout le monde est parti.
(Ce n’est pas si étonnant… Ça fait un moment que les cours sont terminés.)
(Mais… C’est un peu difficile de devoir retourner dans ce manoir…)
(Je n’aurais jamais pu me douter que l’endroit qui devait être la maison d’un parent éloigné se trouve être rempli de vampires…)
(En plus de ça, ils veulent boire mon sang.)
Haa…
Je me demande ce qu’il adviendra de moi, maintenant ?
En plus, c’est un peu étrange d’être à l’école de nuit.
—— Flashback, au manoir Sakamaki.
Yui : V-Vous m’avez transférée dans une école de nuit !?
Reiji : En effet.
Yui : Pourquoi… aller à l’école la nuit ?
Reiji : Puisque tu vis ici désormais, ton rythme de vie doit s’adapter au nôtre.
Bien que cela semble évident pour les humains, tu deviendrais une nuisance sonore pour nous si tu étais active durant la journée.
Yui : Q-Qu’entends-tu par là ?
Reiji : … Ce que tu peux être inconsciente. Dois-je véritablement t’expliquer chaque chose dans le moindre détail ?
Yui : Même si tu dis ça…
Reiji : En tant que vampires, nous sommes principalement actifs durant la nuit et nous reposons pendant la journée.
Je te demande de prendre le même rythme de vie.
Yui : Alors, pour l’école, comment…
Reiji : Je me suis occupé de remplir les papiers pour te transférer dans la même école que nous.
Yui : V-Vous ne pouvez pas faire ça…!
Reiji : Si cela ne te convient pas, tu es libre de partir quand bon te semble.
Yui : Ugh…
—— Fin du flashback.
Yui : (Je n’ai nulle part où aller… Je n’ai pas eu d’autre choix que d’obéir.)
Haa.
(Je pensais que c’était une école spécialement adaptée pour les vampires, mais… Elle est remplie de personnes normales.)
(Je crois que je peux m’accrocher… Est-ce que je peux ? Oui, allez.)
(Il le faut !)
—— La salle de classe est soudainement plongée dans le noir.
Yui : Hein…!? Q-Qu’est-ce qu’il se passe !?
(Une coupure de courant !? Une coupure de courant dans une école de nuit…)
(Qu’est-ce que je devrais faire ? Je ne sais pas où se trouve le compteur électrique… Pour le moment, je vais aller à la salle des professeurs…)
—— Ayato apparaît.
Ayato : … Eh.
Yui : Kyaah !!
Ayato : Tsk ! Arrête de crier comme ça.
Yui : A-Ayato-kun ! D-Désolée. Tu m’as surprise en apparaissant de nulle part, dans le noir…
Ayato : Tu croyais que c’était un monstre ?
Yui : E-Euh…
(En vérité, c’est un peu comme si c’était le cas…)
Ayato : Allez. Le grand Ayato¹ est venu te chercher. Bouge-toi un peu et rentrons à la maison.
Yui : Hein…? Tu es venu me chercher ?
Ayato : Qu’est-ce que tu fais ici aussi tard, de toute manière ?
Yui : Hein !? Euh…
Comme je viens d’être transférée ici, je visitais un peu pour essayer de m’accomoder à l’endroit…
Ayato : Hmm ?
J’étais persuadé que tu t’étais enfuie.
Yui : !
Ayato : Ha, à en juger par ta réaction, tu dois au moins y avoir pensé…
Est-ce que tu comprends la position dans laquelle tu te trouves ?
—— Yui recule, heurtant une chaise avec son dos.
Yui : M-Ma position…?
Ayato : Tu m’as choisi, non ?
Désormais, tu es ma proie.
Yui : Q-Que…
—— Ayato se rapproche, coinçant Yui.
Ayato : Aah— , je suis affamé. C’est parce que tu as pris trop de temps à revenir !
Yui : Kyaah !?
—— Ayato défait le nœud de l’uniforme de Yui.
Yui : Non !
(Cette force… Ce n’est pas celle d’un humain normal…!)
(Alors Ayato-kun est bel et bien un…)
Ayato : Hehe, une si jolie peau… Encore vierge de toute morsure.
Yui : … … !
Ayato : Je suis donc ton premier.
Haa, je peux pas attendre d’être rentré. Je vais manger ici.
Yui : M-Manger…?
Ayato : C’est évident, non ?
Comme ça… … Nn… …
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Yui : Non…! J’ai mal, s-stop…!
Ayato : [bruits de succion]
Yui : (L’endroit où ses crocs sont plantés est… brûlant. Ayato-kun boit vraiment mon sang…)
Ayato : … Haa, délicieux… Comment ça peut l’être autant… [bruits de succion]
Yui : L-Lâche-moi…!
Ayato : Ugh… doucement.
Yui : T-Tu me fais mal…!
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Ayato : [bruits de succion]
T’es idiote ou quoi ? Si tu gigotes, évidemment que tu auras encore plus mal.
Yui : (Un liquide rouge s’écoule des lèvres d’Ayato-kun… C’est… mon sang…?)
Ayato : … Haha, quoi, tu pleures ?
Ton visage en pleurs, ton visage tordu de douleur, c’est fascinant.
En plus de ça… ton sang est plutôt bon. Non… il est délicieux.
Plus sucré que n’importe quel autre que j’ai pu goûter.
Haha, j’ai hâte de nos prochaines pauses repas ensemble.
Yui : Non, stop…
Ayato : Comme si j’allais t’écouter. [bruits de succion]
Yui : Aah…! N-Non…
Ayato : Haa… C’est pas si mal, tout ça.
Prépare-toi à ne jamais pouvoir m’échapper.
Monologue Il est comme un enfant venant de recevoir un nouveau jouet. Son sourire ne s'estompe jamais. Alors qu’il boit mon sang sans jamais s’arrêter, toute résistance m’est impossible, ma conscience s’estompant peu à peu. —— J’ai l’impression vague d’apercevoir le sombre futur qui m’attend.
¹Pour ceux qui n'auraient pas accès aux dialogues du jeu, Ayato se réfère souvent à lui-même comme “Ayato-sama”. Le suffixe -sama est utilisé lorsque l'on s'adresse à quelqu'un que l'on respecte énormément. On l'utilise notamment pour s'adresser à des divinités, ou à l'Empereur du Japon et sa famille. Il est difficile de traduire en français toutes les subtilités de ses dialogues, mais sa manière de s'exprimer est très arrogante et supérieure.
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La lanterne magique
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Je ne sais pas trop quand j’ai commencé cette habitude. Je crois qu’elle date peut-être de l’époque où j’allais à pied au collège. Il me semble que c’est là que j’ai commencé à me dicter mentalement les lettres que j’allais écrire à mon correspondant. Et puis j’ai fini par simplement m’écrire à moi-même. C’était ma manière de tordre le quotidien. Quand quelque chose de déplaisant m’arrivait, j’écrivais des monologues, je choisissais les mots pour nommer.
Nommer – ça a été ma seule porte de sortie. Même quand, parfois, je n'écrivais rien.
Dans The Fabelmans, le jeune Sammy cherche à filmer, encore et encore, un accident de train, pour reproduire non pas la vraie vie mais ce qu’il a vu au cinéma. Par tous les angles, sous toutes les lumières, il admet à sa mère qu’il ne peut s’empêcher de faire dérailler son train miniature encore et encore.
Sa mère, sentant qu’il a besoin de contrôle, le laisse faire malgré la désapprobation paternelle. Elle sent son fils anxieux, déjà un peu ailleurs, déjà un peu parti. Plus tard, il regarde les images de son film et en regardant le train dérailler encore et encore et encore et encore, il se sent, peut-être (on ne le sait pas vraiment), un peu rassuré.
Dans Fanny et Alexandre d’Ingmar Bergman, un autre grand film autobiographique (et je dois bien l’avouer, l’une de mes obsessions), Alexandre a beau avoir vu son père mourir sur scène cent fois, il n’est pas préparé au moment où, dans ses habits de fantôme, celui-ci succombera à une crise cardiaque.
Il aura vu le train dérailler mille fois, et pourtant le choc sera le même.
On aimerait que la fiction nous prépare. Sammy regarde son petit film dans ses mains jointes, comme s’il tenait là un trésor. Comme si cette réalité, tenue en coupe entre ses doigts d’enfant, ne pouvait plus s’en échapper. Fermée à double tour dans ses mains, fermée à double tour dans la fiction. Ce qui a été imaginé n’arrivera pas.
Mais pendant qu’il regardait le train dérailler, la vie déraillait.
Et j’ai beau avoir écrit, écrit encore, écrit dans ma tête — j’ai beau avoir écrit des monologues intérieurs infinis — les accidents de train n’en sont jamais devenus moins effrayants.
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Dans le film de Bergman, quand Alexandre reçoit en cadeau une lanterne magique (qui est un ancêtre de l’appareil de projection) il est fasciné. Le cinéma vient d’ouvrir ses portes devant ses yeux et l’enfant se joue inlassablement les mêmes histoires. Il sait, instinctivement, que la fiction sera désormais toute sa vie. Son beau-père aura beau essayer d’extraire avec violence les histoires de son esprit — elles trouveront le moyen de survivre.
Avant de mourir, le père d’Alexandre rend hommage au “petit monde”, celui du théâtre. Le petit monde qui a le pouvoir de refléter le grand monde, s’il réussit sa mission. Sammy, lui, rêve de raconter le grand monde. Il rêve de western, de grands espaces, d’histoires de guerres épiques, et, comme dans son enfance, de trains qui déraillent. Complètement tourné vers l’extérieur, il ne voit pas ce qui se passe dans son petit monde à lui. Et que le cinéma porte en lui la menace d’un mensonge.
En pensant voir le monde à travers sa caméra, voilà qu’il rate ce qui se joue devant ses yeux. Alors le montage l’aide, l’aide à mentir et à dissimuler. Il n’arrive plus à contenir les images dans le creux de ses mains. Il faut les enfermer dans un placard, caché du monde.
Ce que j’aime dans The Fabelmans c’est qu’il raconte la vie d’un cinéaste par tout ce qu’il n’a pas vu. C’est l’aveu d’un échec, d’un biais. D’un aveuglement. il y a une scène particulièrement belle où la mère de Sammy (et Michelle Williams, vraiment sublime) danse dans les phares d’une voiture. Pour Sammy, ce sont immédiatement des images de cinéma. Il ne peut s’empêcher d’appliquer des grilles de narration, de chercher le plan parfait. Alors il rate tout ce qui se cache autour, tout ce qui n’est pas évident – dans la colère de sa sœur, dans l’émotion des adultes, dans la gêne. Tout ce qu’il vit, il s’imagine le voir à travers sa caméra. Pour fuir, parfois. (Et en en faisait une fiction, c’est une manière de dire : maintenant, je sais.)
Isolé dans ses fictions, poreux aux images, imperméable à la réalité.
Récemment, à un moment particulièrement triste de ma vie, je me suis retrouvée à me demander comment je l’écrirais – et en le faisant je sentais que j’essayais de repousser la réalité de toutes mes forces avec mes deux mains. Et tout ce qui devait arriver est arrivé même après avoir été nommé.
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Spielberg sait qu’il fait des images sublimes, celles qui me hantent encore des jours après : un enfant qui tient le cinéma au creux de ses mains, une femme qui danse dans une robe transparente, la joie adolescente sur une plage ensoleillée, des ongles qui tapent sur un piano — et ça rend encore plus émouvant ce qu’il a à nous dire. Ce qu’il a raté à l’époque il doit revenir l’explorer, l’arracher au souvenir. Et l’ironie c’est qu’il a encore besoin d’une caméra pour y arriver.
À la fin du film, Sammy utilise le montage, la photographie et le cadrage pour faire de son harceleur un héros. Avant cela, Spielberg nous a donné à entendre toutes les injures antisémites dont il a été la victime. Dans le film qu’il réalise à l’époque, ce petit film de fin d’année scolaire où tout le monde semble heureux, il fait mentir le cinéma. On fabrique de la propagande, on fabrique des héros avec la chair des monstres.
The Fabelmans est un exercice de vérité. Toutes ces années plus tard, les images ont fini de mentir. Le masque des héros leur est enfin retiré.
Derrière les portes mystérieuses de la fiction, il y a toujours une mère insaisissable. Et j’ai eu l’impression de déceler, chez Spielberg comme chez Bergman avant lui, des regrets. Chez Bergman, on la voyait hurler à travers une porte entrouverte. Chez Spielberg, elle pleure dans sa chambre. Et j’ai l’impression que Spielberg nous dit que si on n’avait pas regardé ces mères avec un œil fermé, l’autre rivé dans la caméra, on les aurait peut-être vraiment vues.
Qu’on les aurait vues comme la mère de Sammy/Spielberg le voyait. C’est, je crois bien, ce qui m’a le plus touchée dans le film. Cette circulation des regards : le regard de Sammy sur sa mère qui regarde ses films, le sourire aux lèvres et l’air émerveillé. Chez Bergman, la mère est coupable de la trahison initiale — elle quitte le théâtre. Elle arrache Alexandre à la fiction. Elle laisse les clowns tristes pleurer sous leurs parapluies. Chez Spielberg, la mère ouvre grand les portes de l’imagination. Et moi-même je sais que si ma mère n’avait pas eu toujours un livre dans la main, je n’aurais pas cherché à faire fuir les trains effrayants en écrivant mes monologues intérieurs infinis.
Et alors, sur quel mensonge fabuleux se serait fondée ma vie ?
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L’Extra Calvinisticum
L’expression extra Calvinisticum signifie que dans l’incarnation du Fils, le Logos divin est pleinement uni à la nature humaine, mais qu’il n’est jamais entièrement contenu dans celle-ci.
Ce terme était à l’origine une étiquette péjorative donnée par les théologiens luthériens dans leurs débats avec les théologiens réformés sur la présence réelle du Christ dans la Cène. Alors que les luthériens affirmaient la présence physique du corps du Christ dans, avec et sous les éléments, les théologiens réformés parlaient d’une présence spirituelle réelle. Pour maintenir leur position (appelée plus tard consubstantiation), les luthériens ont soutenu que l’attribut de l’omniprésence devait être attribué non seulement à la nature divine du Christ, mais aussi à sa nature humaine.
Les théologiens réformés, en revanche, s’en tenaient à une compréhension différente de la communicatio idiomatum (la communication des idiomes), insistant sur le fait que ce qui peut être dit de l’une ou l’autre nature peut être dit de la Personne du Fils, mais ne peut pas être automatiquement prédit à l’autre nature. Par conséquent, le Logos divin est omniprésent, mais le corps humain du Christ ne l’est pas. En d’autres termes, le Fils, même dans son état incarné, est capable de vivre une vie divine en dehors (extra) de sa nature humaine. Ou comme le dit le Catéchisme de Heidelberg : « Puisque la divinité n’est pas limitée et est présente en tout lieu, il est évident que la divinité de Christ dépasse les liens de l’humanité qu’il a endossée, mais, dans un même temps, il conserve sa divinité et demeure personnellement uni à son humanité » (Q/R 48).
Bien que cette doctrine puisse sembler être une querelle doctrinale inutile et trop précise, l’extra Calvinisticum est crucial pour protéger une compréhension classique de l’incarnation. En fait, certains ont préféré le terme extra Catholicum, car même si la doctrine est attribuée à Jean Calvin, elle était clairement la position de pères de l’Église comme Augustin d’Hippone (350-430 ap JC), Cyrille d’Alexandrie (376-444 ap JC), Athanase d’Alexandrie (296-373 ap JC) et a été enseignée tout au long du Moyen-Âge. L’extra est une doctrine importante en ce qu’elle garantit la transcendance de la nature divine du Christ (c’est-à-dire qu’elle ne peut être contenue) et l’authenticité de la nature humaine (c’est-à-dire qu’elle ne possède pas d’attributs réservés à la divinité).
L’extra nous rappelle également que dans l’incarnation « le Fils n’a pas cessé d’être ce qu’il avait toujours été » (Stephen J. Wellum, God the Son Incarnate, p. 332). Il a continué à soutenir l’univers (Col 1:15-17 ; Hé 1:1-3) et à exercer ses attributs divins avec le Père et l’Esprit. Lorsque Marie a conçu un enfant par la puissance de l’Esprit Saint, la nature divine n’a pas subi de changement essentiel. Il vaut mieux dire que la Personne du Fils s’est incarnée que de dire que la nature divine a pris une chair humaine (car cette dernière expression suggère que la nature divine a été modifiée dans ses propriétés essentielles).
Tout cela signifie – parce que la nature divine n’a subi aucun changement essentiel – qu’en venant sur terre, le Fils de Dieu n’a pas abdiqué son pouvoir, mais l’a étendu. Cela signifie également – parce que la nature humaine n’a pas été engloutie par la nature divine – que l’obéissance terrestre du Fils était libre et volontaire. En bref, l’extra protège la compréhension chalcédonienne de l’incarnation, selon laquelle les natures divine et humaine du Christ étaient indissolublement unies, mais « sans confusion » et « sans changement ».
Kevin DeYoung (article tiré de E21)
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Prix VTC Aéroport Orly Disneyland : Ce Qu'il Faut Savoir
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Lorsque vous arrivez à l’aéroport d'Orly et que vous souhaitez vous rendre à Disneyland Paris, le choix du mode de transport est crucial pour garantir un trajet confortable et rapide. L'une des options les plus populaires et pratiques est le VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur). Dans cet article, nous allons explorer les différents aspects du prix VTC aéroport Orly Disneyland, afin de vous aider à mieux planifier votre transfert.
Qu'est-ce qu'un VTC ?
Un VTC (Véhicule de Tourisme avec Chauffeur) est une alternative moderne et pratique aux taxis traditionnels. Contrairement aux taxis, les VTC offrent des services réservés à l'avance via des plateformes en ligne ou des applications mobiles. Ces véhicules sont souvent de qualité supérieure et peuvent offrir une expérience plus confortable pour les passagers.
Prix VTC Aéroport Orly Disneyland : Quelles Sont Les Options ?
Le prix VTC aéroport Orly Disneyland dépend de plusieurs facteurs, dont la distance, la durée du trajet, et la demande. L'aéroport d'Orly est situé à environ 35 kilomètres de Disneyland Paris, ce qui signifie que le tarif d’un VTC pour ce trajet varie en fonction de l'heure de la journée, du type de véhicule choisi, et des conditions de circulation.
En général, le prix VTC aéroport Orly Disneyland peut se situer entre 50 et 80 euros. Cependant, ce montant peut fluctuer légèrement selon les plateformes utilisées (comme Uber, Bolt, ou des services privés). Il est important de noter que ce tarif inclut souvent le trajet direct entre l’aéroport et votre hôtel ou destination à Disneyland Paris, sans arrêts intermédiaires.
Facteurs Influant sur le Prix
Type de VTC : Le prix peut varier selon le type de véhicule que vous choisissez. Par exemple, une voiture standard sera moins chère qu’une berline haut de gamme ou un véhicule de luxe. Si vous voyagez avec beaucoup de bagages ou en groupe, vous pourriez préférer opter pour un véhicule plus spacieux, ce qui pourrait augmenter légèrement le prix.
Heure de la journée : Les tarifs des VTC peuvent être plus élevés pendant les périodes de forte demande, telles que les heures de pointe ou les week-ends. Il est donc recommandé de réserver votre VTC à l'avance pour éviter toute surprise, surtout si vous devez prendre un vol tôt le matin ou tard dans la soirée.
Temps de trajet et circulation : Le prix VTC aéroport Orly Disneyland peut également fluctuer en fonction de l'état de la circulation. Le trajet entre Orly et Disneyland prend généralement entre 30 et 45 minutes, mais en cas de trafic dense, le temps de trajet pourrait être plus long, ce qui pourrait entraîner des frais supplémentaires.
Comment Réserver un VTC ?
Réserver un VTC aéroport Orly Disneyland est simple et rapide. La plupart des services de VTC proposent une réservation en ligne via leur site web ou des applications mobiles. Vous pouvez entrer votre lieu de prise en charge (aéroport Orly) et votre destination (Disneyland Paris), puis choisir le type de véhicule qui vous convient.
Il est conseillé de réserver votre VTC au moins une heure à l’avance pour garantir la disponibilité et éviter tout stress avant votre départ. Certains services permettent également d’ajouter des options supplémentaires, comme des sièges bébé ou des trajets avec des chauffeurs parlant différentes langues.
Avantages de Choisir un VTC
Opter pour un VTC aéroport Orly Disneyland présente plusieurs avantages par rapport aux autres modes de transport, comme les taxis ou les navettes collectives :
Confort et tranquillité : Vous voyagez dans un véhicule privé, souvent de meilleure qualité qu’un taxi standard. De plus, vous n’avez pas à partager votre espace avec d'autres passagers.
Prix fixe : Contrairement aux taxis, où le tarif peut varier selon le compteur, les services de VTC offrent généralement un prix fixe, ce qui vous permet de mieux gérer votre budget.
Réservation à l'avance : Vous pouvez réserver votre véhicule à l’avance, ce qui vous permet de planifier votre transfert en toute tranquillité et de vous assurer qu’un chauffeur sera prêt à vous prendre à votre arrivée.
Conclusion
Le prix VTC aéroport Orly Disneyland est une option intéressante pour ceux qui recherchent un trajet direct, confortable et fiable entre l’aéroport et Disneyland Paris. Avec un tarif généralement compris entre 50 et 80 euros, cette solution offre une grande commodité, surtout pour les familles, les voyageurs avec beaucoup de bagages ou ceux qui cherchent à éviter les tracas des transports en commun. En réservant à l'avance et en choisissant le bon service de VTC, vous pouvez commencer votre aventure à Disneyland Paris en toute sérénité.
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Le jour d'amour
Le jour d’amour
Le dernier meeting de Donald Trump était plein d’amour. Il parle d’amour quelques fois. Le 6 janvier 2021, des partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole. C’était si simple, Washington est si simple. L’ancien président qualifie régulièrement cette date de « Jour d’amour ». Après la fusillade de Pulse en 2016 : Trump avait déjà évoqué l’importance pour les Américains de s’aimer sans contrainte. Cinq ans plus tard, l’amour il fallait lui dédier un jour. Trump faisait un meeting devant la Maison Blanche qu’il venait de perdre, la victoire de Biden allait être certifiée au Congrès ce jour-même. À la fin de son discours, Trump explique à ses partisans qu’ils ne reprendront jamais leur pays par la faiblesse, qu’il faut montrer de la force et les enjoint à manifester devant le capitole. Une heure plus tard, ils sont là, ils ont grimpé aux murs, mis un coup de bélier et sont entrés pour empêcher les élus de valider la victoire de Joe Biden. Jour d’amour.
Un homme a notamment été aperçu, photographié, nommé « L’homme aux cornes de bison ». C’est Jacob Chansley, armé d'une lance et torse nu, chaman autoproclamé de la nature et adhérent aux théories du complot. Jacob, c’est aussi « QAnon Shaman », « Q Shaman » et « Le loup de Yellowstone ». Qu’y a-t’il sous ton maquillage ? Que cherchais-tu ? Comment se fait on aimer ? Il a pénétré dans l'hémicycle du Sénat, s'est assis sur la chaise réservée au vice-président et a laissé une note disant "Ce n'est qu'une question de temps, la justice arrive ! » À la fin de la journée, soldée par quatre mort, Trump demande du bout des lèvres à ses partisans de se replier. Jacob a fini en prison. Président, le Jour d’amour, a-t’il été abandonné ? Président, qu’avons-nous fait ? Président, comment est la nuit en prison ? Président, qui va nous aimer ?
J’ai été emporté par cette expression « Jour d’amour » au capitole. J’ai pensé à Jacob, séduit par le président, et peut-être venu pour cela, l’amour et l’ignorance, qui aimer et comment l’être ? Qui nous écoute, nous regarde, confirme que notre visage existe ? Je l’ai contacté, il ne m’a pas répondu. J’aurais aimé être là, avec eux, et les interroger sur l’amour pendant qu’ils envahissaient le site.
C’est la cacophonie, Jacob se lasse entrainé, il aimerait chanter, c’est un chaman, le seul chaman, il croit en certaines choses et va de pièces en pièces pour faire de la musique et se faire entendre, il prend la pose devant les photographes, se sent important mais ne casse rien, il laisse un mot qu’il espérait plus long mais il est interrompu, il le laisse dans un grand bureau qui lui parait important. Jour d’amour.
J’ai repensé à Tyger rencontré dans la rue la semaine dernière. Tyger avait quelque chose à me dire, il m’a fait asseoir, je tombais bien, il avait une découverte scientifique à partager, quelque chose qui irait droit au monde, qui devrait mais lui ne savait comment faire décoller la fusée, il faut que je l’aide. Ce qu’il a trouvé, c’est une solution très importante pour le monde, lui ne sait pas la diffuser, qui comprendrait son importance même ? Tyger a la trentaine, des tatouages au visage, des chiffres roses et noirs, élégants. Je viens à sa rencontre tandis que son ami dort. Ses parents l’ont appelé Barouk, il n’aime pas, ne leur parle plus de toute façon. Sa découverte, ça vient d’un test de personnalité qu’il a fait en ligne et qui classe les gens en catégorie. Son idée, c’est que tout le monde fasse le test et choisisse son partenaire en fonction de son profil. Il n’y aura plus de divorces, les gens s’aiment mal, il le sait, la guerre c’est cela, s’aimer mal. Il a tenu à me dessiner la liste des personnalités qui iraient bien ensemble sur un bout de papier. Il dessine sur les murs ce code qu’il ne sait pas à qui livrer, et dont il sent l’importance. Il a mentionné au passage que lui ne trouvait pas l’amour. Il ne plaît pas trop aux filles, enfin si, l’autre jour il a été arrêté par des policiers pour un contrôle, et une policière a été douce avec lui, il lui plaisait, elle l’a regardé, il l’a vu. La voiture s’est arrêté à son niveau et quand la policière a découvert son visage, elle a été surprise, agréablement me dit-il.
Que vienne le jour d’amour. Tyger et Jake ne se rencontreront jamais. Mais ils ont, je crois, besoin d’amour. Et je ne sais pas qui leur en donnera. Qui parle d’amour ? Pourquoi avons-nous laisser s’échapper l’amour ? Moi aussi, j’ai peur de ne plus aimer, de ne pas aimer assez et que la nuit soit trop noire. J’ai peur de ne plus trouver quelqu’un, quelque chose, un paysage au bout de la forêt, une chevelure, un rire, que j’aimerais assez, il faut tant aimer, jusqu’au jour où nous aurons à aimer moins, mais il ne viendra pas ce jour, viendra pas, ce jour, viendra pas. Ils ont peur de notre amour.
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Coucou : 🌈, ✍️, 👕 pour le ou les personnages de ton choix ? (et j'approuve de reblogger les trucs au boulot xD)
Coucou ! Merci pour les questions ! Et je vais partir sur Esther, Dil et Rosine (vu que ce sont parmi les persos où je me suis plus éclater avec la symbolique) Et merci pour l'approbation ! S'ils me donnent rien à faire, autant passer le temps correctement ! XD
🌈 - symbolisme des couleurs
Pour Esther, je l'associe plus au blanc et à l'or, mais vraiment le vrai blanc neige (le seul blanc pur, on est incapable de reproduire le même blanc que la neige, le notre sera toujours grisé comparé à lui) ce qui renforce son côté "inhumain" étant donné que ses cheveux et sa peau ne devrait jamais avoir une telle couleur, tout comme ses yeux dorés ne devraient pas avoir une horloge à l'intérieure, tout en la rendant plus impersonnel vu que le blanc est une couleur très neutre et froide, comme Esther qui n'est dans aucun camp et fait juste froidement ce qui lui chante. Idem pour l'or qui est un métal froid, en plus d'être un des rares métaux qui ne rouille / se corrode pas, je trouvais que cela renforçait son côté hors du temps vu que même des siècles plus tard, son apparence bougera à peine, comme l'or qui change à peine avec le temps. Si quand elle cache ses horloges, sa peau prend une teinte légèrement plus naturelles et ses cheveux aussi (on a juste l'impression qu'elle a blanchit très tôt), sous sa vraie apparence, c'est assez évident qu'elle n'est pas une humaine ordinaire à cause de ces couleurs.
Elle est aussi en blanc car, dans l'imaginaire collectif, c'est la couleur du bien, du bon côté, de la lumière, soit tout le contraire d'Esther qui est une personne très chaotique ne se souciant que de passer son temps comme ça lui chante en manipulant les autres autour d'elle pour avoir des évènements intéressants à voir. Je trouvais ça intéressant de prendre cette couleur à contre pied pour le donner à une méchante comme elle, surtout qu'elle peut se donner une allure d'alliée en donnant une prédiction à quelqu'un mais, qui finira toujours par retourner contre la personne qui a demandé (sauf si Dil lui a demandé d'être gentille, vu que c'est un peu la seule personne qui peut la faire changer d'avis étant donné qu'ils sont deux aberrations).
Dil : il est plus associé au bleu nuit et au noir, autant parce que c'est la nuit qu'il se sent le mieux car c'est le moment de la journée où la magie est la plus présente et utilisable, que parce que plus j'avance, plus il devient l'opposé d'Esther, autant dans la conception que le caractère, même s'il est une des rares personnes à l'apprécier sincèrement et qui essaye de faire ressortir le bon en elle. Il adore jouer la nuit alors, quand il prend sa vraie apparence d'aberration, il s'y voie à peine étant donné que sa peau ressemble au ciel nocturne et qu'il a les cheveux noirs, à part ses deux grands yeux complètement blanc brillant comme la lune. Le bleu nuit / noir de l'espace me fait aussi penser à l'infini, ce qui se retrouve chez lui vu qu'il a une infinité de possibilité devant lui alors qu'il grandit.
Rosine : sa couleur est vraiment le rouge, même si le vert pourrait aussi lui être associé à cause de sa connaissance des plantes. Cela permet de rappeler les pétales du pavot étant donné qu'elle est médecin (pavot utiliser pour endormir un malade qui souffre) mais aussi une très bonne empoisonneuse (pavot qu'on utilise comme drogue), qui n'hésitera pas à vous faire avaler de quoi vous envoyer six pied sous terre si vous menacer sa famille.
✍️ - signification et symbolisme du nom
Dil est un prénom mixte irlandais qui signifie "cher, aimé". Normalement, Dil n'aurait pas dû naitre, ses parents l'ont conçu quand son père était déjà mort (même s'il est revenu à la vie, il reste mort d'une certaine manière et son corps ne fonctionne plus vraiment comme celui d'un vivant), ce qui fait de lui une aberration, quelque chose ou quelqu'un qui ne devrait pas exister mais qui est arrivé à exister quand même, ce qu'ils ont vite compris dès le départ vu que bon, c'est sûr que c'est le petit de Caemghen, mais il l'a eu alors qu'il était déjà mort, et il avait sa forme d'aberration quand il est né, avant de prendre une apparence plus proche de celles de ses parents, c'est juste évident à ce stade qu'il en est une, ce qui risque de lui attirer des ennuis vu qu'elles sont souvent très puissants. Ils lui ont donné ce nom pour lui jurer de toujours l'aimer, l'aider et qu'il fera toujours partie de leur famille quoi qu'il arrive, ainsi que pour montrer que malgré tout ce qu'ils se sont pris, la famille Fontanges restera toujours unis.
C'est aussi pour souligner sa personnalité, Dil étant un enfant qui s'attache vite aux autres et voient très souvent le bon en les gens, même les pires comme Esther, surtout qu'ils se comprennent assez facilement en étant des aberrations tous les deux et essaie sans doute de lui faire comprendre "c'est pas gentil d'être méchant" (c'est un gamin de 5 ans, il a de l'espoir + pas encore décidé s'il y arrivera ou si Esther restera une antagoniste jusqu'au bout, on verra à l'écriture même si elle risque de rester une méchante jusqu'à la fin vu qu'elle a pu aller très loin pour se distraire [pour donner un exemple, je m'étais imaginé qu'elle tombe à GM et si elle se fout ouvertement de la gueule de Delagarde en lui révélant que quoi qu'elle fasse, elle sera toujours vaincue et ne règnera jamais sur tout Fodlan car elle la trouve pathétique, si elle avait été à Fhirdiad peu de temps avant la Tragédie, elle aurait révélé qu'elle aurait lieu, car même elle n'est pas une enfoirée au point de souhaiter un génocide MAIS, elle donnera exprès toutes les petites subtilités {genre, Patricia = Anselma et son lien avec Lambert, les magouilles de Cornélia, les coups fourrés dans le sud, la petite cachotterie de Rufus avec le testament de son père... tout ce genre de "petits détails"} tout en gardant les explications pour elle, le tout pour provoquer une grosse crise interne car, c'est plus intéressant de voir des trahisons de partout et une guerre interne où c'est difficile d'anticiper ce qui va se passer, qu'un massacre où le plus fort écrase juste le plus faible sans problème, moins de rebondissement, pour dire le niveau de la demoiselle]).
Pour son nom de famille, c'est le nom d'une vieille famille noble du Cantal, les ducs de Fontanges (notamment connu pour une de leurs membres, Marie-Angélique de Scorailles, titrée duchesse de Fontanges comme sa grand-mère), que j'ai pris à cause de sa sonorité. En effet, à l'oreille, le nom "Fontanges" ressemble à la contraction des mots "Fontaines" et "Anges", ce qui colle à sa famille qui a un lien avec l'eau (comme souvent avec mes héros) et le fait que ce soit les personnages principaux du bon côté de la barrière. Bon, faut que je réfléchisse si je ne change pas ce nom de famille plus français tu meurs à part Dupont, vu qu'ils ont tous des noms à consonnances irlandaises ou galloise mais bon, je peux toujours dire que ça vient de la non-entitée qui sert de père à son grand-père Gwilim vu que dans son univers, on a autant des noms très français que des noms comme les leurs.
Esther : pour elle, c'est un prénom biblique d'origine incertaine qui signifierait "étoile" et qui pourrait trouver ses racines dans le nom de la Déesse Ishtar, même si c'est pas très sûr. Pour le coup, pas trop de sens à ce nom à part que je voulais donner un prénom ancien à Esther pour renforcer son côté hors du temps, vu que son prénom est très ancien mais toujours utilisé, autant dans notre monde que dans le sien, ainsi que prendre à contrepied le fait que même si les étoiles sont souvent un symbole positif en général et dans mes histoires, elle n'est pas quelqu'un de protecteur et tentera plus de vous perdre, plutôt que d'être un repère comme l'étoile du nord.
Rosine : son prénom vient de la rose, ce qui souligne de nouveau son lien avec les plantes, sa noblesse étant donné que la rose est la reine des fleurs (autant de sang que de comportement quand on ne la cherche pas, elle sera toujours là pour protéger ses proches, ses sujets et ses alliés), que sa dangerosité vu que comme les roses, elle a des épines qui font très mal quand on la cherche trop.
👕 - Symbolisme/inspirations de la conception des personnages
L'apparence générale de Rosine (que vous pouvez retrouver ici, premier dessin) est celle d'une femme noble d'assez haut rang et aisée alors, elle a des vêtements de bonne qualité et surtout pratique pour ne pas la gêner dans son travail. Elle a aussi souvent des manches ouvertes ou qui lui arrive aux coudes et un petit décolleté pour que, lorsqu'elle se montre sous sa vraie apparence (vu qu'elle est comme Caemghen, elle a été assassinée mais a réussi à échapper à la mort, même si son corps a changé après avoir pammé la discussion avec la faucheuse plusieurs lunes), les écailles qui recouvrent ses plaies comme des cicatrices soient bien visible afin d'effrayer ses ennemis.
Elle a notamment deux plaques impressionnantes sur sa poitrine où est son coeur vu que ses assaillants ont visé cet endroit pour la tuer vite, mais surtout celle sur sa gorge qui la recouvre entièrement, pour symboliser qu'elle a été prise pour cible car, elle était un adversaire politique remettant en question le roi pour de très bonnes raisons mais, qu'il a préféré l'assassiner car elle prenait trop de pouvoir et devenait trop populaire. Elle pourrait se rapprocher de l'archétype de la belle empoisonneuse ou de l'intrigante qui utilise des filtres pour garder l'amour / la dévotion de son amant plus puissant (un peu l'image d'une Madame de Montespan lors de l'affaire des Poisons) mais, je voulais m'éloigner de cette image aussi car, ce n'est pas ce qu'est Rosine : c'est une seigneuresse puissante, respectée, voir trop aux yeux de certains, qui n'utilise pas ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut, elle a des moyens bien plus efficace pour arriver à ses fins.
Je me suis aussi beaucoup amusé avec la symbolique des fleurs sur ses habits. Elles en portent tout le temps et les adaptes selon la situations et les personnes en face d'elle. Elle porte par exemple assez souvent de la digitale qui signifie "travail, labeur" dans le langage des fleurs - ce qui lui correspond parfaitement, surtout qu'elle est toujours ouverte à apprendre de nouvelles choses même si elle a vécu très longtemps - et si cette fleur peut être utiliser pour réguler le coeur, c'est surtout une plante très toxique. Elle porte également du muguet qui symbolise le bonheur retrouvé comme elle a pu retrouver sa famille malgré sa mort, tout en étant un poison très violent, - par pitié, gardez cette fleur en hauteur et hors de portée des enfants à tout prix si vous ne voulez pas faire un aller simple vers les urgences ! -, et des pivoines qui symbolise la régénération (et qui est une des rares à ne pas être un poison mortel au passage).
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/7f2cf8ab8780be123c039d46f30b84b3/a53be09513c4dbc3-11/s640x960/64114782cb390f6ed1dea2b3d269d66223b0a051.jpg)
(Un des premiers dessins de Rosine quand je commençais à imaginer son personnage avec ces cicatrices d'écailles. De mémoire, la fleur sur sa poitrine est justement une pivoine, ou une chrysanthème, ça fait longtemps et je sais clairement pas bien dessiné les fleurs ^^')
Souvent, quand j'ai un thème autour d'un personnage, j'essaie de toujours garder le même pour garder une cohérence et un univers propres à ce personnages alors, pour Rosine, c'est vraiment tout ce qui tourne autour des plantes et en particulier les plantes vénéneuses alors, c'est assez flexibles selon les situations.
Esther : elle, elle a plein de petites références au temps et aux outils qui permettent de le mesurer dans ses habits, comme son collier qui ressembles à un cadran solaire, le motif du sablier qui est brodé un peu partout, ou la montre pommandre en or qu'elle a autour du cou, étant donné que c'est son pouvoir, et tous ses motifs sont souvent jaune / doré pour rappeler l'or incorruptible. Comme dit dans sa partie, elle est également faite pour donner l'impression qu'elle est complètement hors du temps et ne change pas.
Dil : lui, je voulais plus en faire un enfant qui a une infinité de possibilité devant lui pendant qu'il se construit, et qui essaye de grandir au mieux. Sa vraie forme ressemble à un ciel étoilé notamment pour cette raison comme dit plus haut, il peut être tout ce qu'il veut et n'est pas blasé et cynique comme Esther car, il a encore tout à découvrir alors qu'elle sait déjà tout ce qui va arriver.
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#jeu de questions#merci beaucoup pour les questions !#J'espère que les réponses t'ont plu !#Vu que c'était personnage libre j'ai pris les trois qui me semblaient avoir le plus de symbolique dans mon idée#Dil et Esther sont vraiment opposés mais je voie bien arriver à s'attacher à Dil même si elle reste une antagoniste#Et Rosine est le meilleur personnage pour s'éclater avec le langage des fleurs ! Surtout les fleurs toxiques !#Y a tellement de diversité on a l'embarras du choix !#Dil est surtout un enfant qui vit sa vie d'enfant mais avec des pouvoirs très puissants pour compliquer le tout ^^'#heureusement qu'il est tombé dans la meilleure famille qu'il pouvait espérer ! ça aidera !#Esther est vraiment un perso que je trouve très amusant à dessiner alors j'espère qu'elle n'apparait pas trop comme ma chouchoute...#je ne veux pas donner l'impression de trop la favoriser par rapport aux autres alors dans l'idée que j'ai elle n'apparait pas trop#même si ses actions ont de grosses conséquences sur le reste des personnages et des situations à plus ou moins long terme#J'espère arriver à conserver un certain équilibre...
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Ami imaginaire
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Imaginary Friend (Ami imaginaire)
Who am I ? The revolution (Qui suis-je ? La révolution) Née dans la fantaisie Une illusion tout juste éveillée Oh, elle existe dans ton imagination
Tes rêves se changeront en réalité Même ton souffle te poursuivra Who am I ? Peux-tu le croire ? Oh, I'm a fallen angel and I said (Oh, je suis un ange tombé du ciel et j'ai dit)
Call out my name in the middle of the night (Appelle mon nom au beau milieu de la nuit) Pourquoi ? N'aie pas peur, appelle mon nom, yeah Call out my name in the middle of the night (Appelle mon nom au beau milieu de la nuit) Pourquoi ? N'aie pas peur
You know, I'm your imaginary friend (Tu sais, je suis ton ami imaginaire) You know, je suis ta nuit Quand il y a des monstres à ton plafond Je te protège pour que tu puisses rêver You know, I'm your imaginary friend (Tu sais, je suis ton ami imaginaire) You know I am, it's you and I until the end (Tu le sais, ce sera toi et moi jusqu'à la fin)
Who am I ? The revolution (Qui suis-je ? La révolution) Grandissant dans ton imagination Une hallucination colorée Oh, elle existe dans tes souvenirs
Come on and dance, dance and don't stop Ma petite lucky spark (Ma petite étincelle) Je te donnerai de la force Toi et moi ensemble, je ne cesse de penser à notre vibe (à notre vibration) Maintenant nous sommes prêts à courir And I'm killing it to the top, yeah (Et je me fais mon chemin jusqu'au sommet, yeah)
Call out my name in the middle of the night (Appelle mon nom au beau milieu de la nuit) Pourquoi ? N'aie pas peur, appelle mon nom, yeah Call out my name in the middle of the night (Appelle mon nom au beau milieu de la nuit) Pourquoi ? N'aie pas peur
You know, I'm your imaginary friend (Tu sais, je suis ton ami imaginaire) You know, je suis ta nuit Quand il y a des monstres à ton plafond Je te protège pour que tu puisses rêver You know, I'm your imaginary friend (Tu sais, je suis ton ami imaginaire) You know I am, it's you and I until the end (Tu le sais, ce sera toi et moi jusqu'à la fin)
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J'ai révé que moi et Q ont est allé dans un cimetière la nuit pour aller sur la tombe de Akibou qui contenait de la drogue/shit mais il restait seulement une cheville d'os, dans la tombe il n'y avait pas de cercueil. Nous nous sommes caché avec Q et on y a vu deux personnes une grande personne maigre de dos avec un chapeau melon (un peu comme Magritte) et une plus petite personne. J'ai su plus tard dans le rêve qu'il s'agissait de ma mère et d'un kidnappeur. Kidnappeur car quand je suis rentrée à la maison il ne restait que les lunettes et le portable de ma mère sur la table basse. Et un grand vide de solitude et d'inquiétude s'est emparé de moi. Puis Alexis voulait aller dans ma chambre absoluement alors je me suis énervé et il a mordu tres fort mon bras sans me lacher (me réveiller --> theorie du pipi). Tout ceci s'est passé à Yonne (phonétique) mais qui s'écrit Aoine
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Chapitre 115 : Suspicions
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Les jours qui suivirent furent difficiles pour Mulder. Il peinait à digérer cette surprenante nouvelle. Ses pensées étaient en ébullition. Il avait tout tenté pour la sauver, réalisant à quel point il l’aimait. Mais comment la reconquérir ? Une autre question se posée. Comment annoncer à Scully ce qu’il avait fait à cet homme, Raines ? Devait-il lui en parler ? Scully était également dans l’ignorance. Peut-être que c'était mieux ainsi, pensa-t-il. Il devait se ressaisir et se concentrer sur ce qui les attendait. La date de leur entrevue avec leur chef de section, Blevins, approchait à grands pas. Les trois agents devaient rassembler le maximum de preuves pour espérer poursuivre cette enquête. Mais au vu des circonstances, les choses n'allaient pas être aussi simples. Mulder dut se résigner à mettre ses sentiments de côté pour le moment.
Mulder et Scully pouvaient désormais compter sur l’aide de leur amie, Parker, pour se préparer à affronter Blevins. Malgré les séquelles sur sa santé, Parker avait consacré beaucoup de temps à reconstituer les éléments qu’elle avait pu obtenir. Sa mémoire avait été mise à rude épreuve, mais elle semblait avoir retrouvé toutes ses capacités. Cependant, elle gardait encore des secrets enfouis qu’elle n’était pas prête à révéler. Scully tenta de lui faire remarquer :
Je vois que tu as bien travaillé sur le sujet. C’est du bon boulot. Espérons que cela suffira pour convaincre cette assemblée. Mais nous ne sommes pas encore tirés d’affaire.
Parker tiqua un instant avant de répondre, contrariée :
Qu’est-ce que je dois comprendre ? Sais-tu combien de temps, il m’a fallu pour dénicher tout cela ? À cause de ce qui m’est arrivé, je n’ai pas eu le privilège de disposer de plus de temps.
Je n’ai jamais dit le contraire, Andréa. Nous le savons. Ce que je crains, c’est de devoir rendre tout cela crédible à leurs yeux. Connaissant Blevins, ça ne suffira pas. Il faut que tu te prépares. Nous en avons déjà fait les frais par le passé, je ne te dirais pas ça sinon. Mulder pourra te le confirmer, dit Scully en désignant du regard son partenaire pour appuyer ses dires.
J’ai bien peur qu’elle ait raison, Andréa. Écoutez, il ne nous reste que très peu de temps avant le jour J. Nous devons nous contenter de cela, et selon ce qu’il se passera, nous aviserons. Ces bureaucrates ne me font pas peur. Je suis déterminé à aller jusqu’au bout, quoi qu’il advienne de nous. Mais je ne pourrai pas y arriver seul. Nous devons nous serrer les coudes. Nous sommes tous dans le même bateau. Ne l'oubliez pas, déclara Mulder d’un ton résolu, en regardant tour à tour ses deux partenaires.
Parker semblait agacée par ces paroles. Elle reprit :
Qu’est-ce que tu sous-entends par là ? Toujours à parler de toi, c’est insupportable ! Et pour ta gouverne, je ne suis pas du tout impressionnée par ces bureaucrates à deux balles, bien au contraire. Moi aussi, j’en ai vu d’autres par le passé. Peut-être même plus que toi.
Des regards noirs s’échangèrent entre eux. Scully intervenu fermement :
S’il vous plaît, ce n’est pas en vous disputant que nous réglerons cette affaire. Nous devons rester unis et nous battre, pas le contraire. C’est tout ce qu’ils attendent. Réfléchissez un instant. Ne leur donnez pas cette satisfaction.
Les dires de Scully semblaient avoir quelque peu apaisé les tensions entre eux. La jeune femme rousse s'était promis de se tenir à l'écart au sujet de leur relation. Elle tenait à respecter cela pour une raison évidente. Seulement, elle ne put s'empêcher de s’inquiéter pour Mulder. Elle ne voulait pas le voir souffrir d'une manière ou d'une autre. Scully n'avait plus qu'à espérer que les choses s'arrangent avec le temps.
Aussi, plus tard dans la soirée, Scully reçut un appel troublant. La voix de la jeune femme, tremblante de colère, trahissait une inquiétude palpable :
… Ça fait plusieurs jours maintenant que je remarque des choses bizarres depuis que je suis rentré. J'ai des raisons de croire que quelque chose de grave s'est passé durant ma longue absence.
Mise à part la visite de Mulder, je ne vois pas Andréa. Qu'est-ce qui te fais croire ça ? Demanda-t-elle avec angoisse.
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais j'ai comme l'impression qu'on s'est battu ici. J'ai même trouvé un flingue tout près de ma porte d'entrée. C'est quoi ces conneries ?
Scully se figea sur le coup. Elle n'en revenait pas. Voyant son mutisme Parker reprit :
Dana ? Tu es là ?
Oui, pardon je… Réfléchissais. Écoute-moi, ne touche à rien et attends moi d'accord ? J'arrive tout de suite. Scully raccrocha aussitôt puis partit la rejoindre à la hâte.
Parker attendit impatiemment la venue de son amie. Elle se tenait sur le seuil, une cigarette à la bouche. D'ailleurs, à son arrivé, Scully ne manqua pas de lui faire la remarque :
Tu as recommencé à fumer ?
Oh ça ? Ce n'est pas ce que tu crois. C'est à base de plantes médicinales, donc inoffensives pour mes petits poumons. Rassuré ? Bref, regarde ça, c'est le flingue dont je t'ai parlé. Dit-elle en lui montrant l'arme qui était encore par terre dans un recoin. Scully le ramassa à l'aide d'un gant puis l'enveloppa précautionneusement dans un sac en plastique prévu à cet effet.
Je vais l'envoyer à la balistique pour en savoir plus. Il, y a-t-il d'autres éléments qui t'ont paru suspects ?
Hormis le désordre indescriptible, comme si un combat de lutte avait eu lieu ? On ne peut pas dire qu'il ait été très délicat avec mes affaires. Et ce n'est pas tout. Après ma sortie de l’hôpital, un voisin m’a signalé une anomalie dans mon jardin. Dit-elle en s'efforcent de se rappeler de leur conversation.
Quel genre d'anomalie ? Demanda Scully, intrigué.
Il a mentionné des traces au sol, comme si quelque chose avait été traîné. Elles se sont estompées, on ne voit quasiment plus rien. Je suis en très bon terme avec lui. Je ne vois pas pourquoi mon voisin se serait amusé à me raconter des salades. Alors, je ne sais pas. Ça me fait flipper. Qu'est-ce que tu en penses ?
Et bien, je pense que nous devons prendre cette histoire au sérieux et ouvrir une enquête sur le sujet. Suggéra Scully avec raison.
Je le crois également. Tu devrais commencer par interroger Mulder. Il sait certainement quelque chose. Je suis étonnée qu'il ne t'ait rien dit. Fit remarquer Parker.
S’il y avait eu quelque chose, il m’en aurait parlé, assura Scully.
Si tu le dis. Tu me tiens au courant. Dit-elle avant de la laisser repartir. Scully avait encore une question à lui poser. Elle demanda avec hésitation :
Andréa, désolé, mais j'ai une question personnelle à te demander.
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Je file je suis en retard je sors sur le perron les clés l'argent mon regard sur mes pieds. Ils seront nus sur le divan, je m'arrête net. Je suis en retard redit mon cerveau pour réactiver le mouvement. Demi-tour, fourrage dans le tiroir de la commode, ok tant pis, défais les sandales, enfile la grosse laine rêche, remets les sandales. Vélo vélo Mont-Royal encombrée, s’arrêter le moins possible. Il fait chaud comme en été, j’ai la marque des draps sur la joue, les pieds trop serrés dans la chaleur des bas. Mont-Royal Mont-Royal que je n’ai jamais aimée, et encore moins vers l’est. Je tourne à droite enfin, le poteau en face de chez lui, le poteau à côté du bac à compost, que je pousse et qui pue. Barre le vélo, casque, sac, le perron japonais, la sonnette, regarder ailleurs en attendant. Q ouvre, débonnaire, pas de lunettes ce matin. Il me précède pour m’entraîner vers son bureau, plus tard je dirai cabinet, malinant sur l’équivoque douteuse et facile. Mais avant je suis dans l’entrée, je ferraille avec les sandales, il se retourne, considère mes pieds, vous pouvez garder vos souliers, c’est l’été. J’enlève mes sandales. Le divan le barbu dans la vitrine mes pieds de bas dans sa ligne de mire. Je dis j’associe je dis je dis j’associe ça va vite puis plus du tout un grand lac étal toujours la même huile trompeuse qui pourrait durer la vie je dérive j’associe petit, pas par là encore par là? Pas folle du tout pas folle de tout, le lac s’ouvre je dis que je ne sais pas. Tu peux savoir. Je dis les mères se font avoir même jusque dans leur colère qu’elles n’adressent pas à qui de droit à qui de droit BANG une balle dans le mâle Non à la place elles montrent les dents aux enfants et le sol solide fendu et la solitude. Je voulais être du bord des enfants entièrement du bord des enfants sans négos, sans le tank du couple. Je repars chaussettes sandales chaleur PJ Harvey au casque. Un melon à l’épicerie que j'échappe quand W appelle, il roule jusque chez nous. Nous mangeons le *cantaloupE*, B rit, W repart, je ne vais pas aux funérailles à la place je sors avec elle. Une marche au hasard Balthazar, elle puis moi puis elle puis moi puis elle, à tour de rôle et à chaque embranchement nous choisissons la direction, gauche, droite ou tout droit, tiens nous y voilà.
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Ta réussite est rattachée à ton environnement immédiat. Dans le secteur de l'immobilier dans les pays anglo-saxons, on dit souvent qu'il existe 3 règles en immobilier : le quartier , le quartier , le quartier Pour faire simple : L'élément le plus important quand on se lance en immobilier, c'est le potentiel de la zone. Une villa peut coûter 50millions à Abidjan, et la même villa, construite exactement de la même manière coûtera 500 millions en plein centre de Paris.La valeur d'une maison, ce n'est donc pas le bâtiment en lui même, mais plutôt l'endroit où il se trouve. Tu me suis ??? Je souhaite que tu puisses transposer cette analogie avec ta vie. Sache que qui tu es aujourd'hui, n'est pas ta valeur réelle mais plutôt la valeur perçue que te confère ton environnement immédiat. Retiens ceci : L'endroit dans lequel on pense que tu n'as pas de valeur, ne te donnera jamais de la valeur. Relis cette phrase : L'endroit dans lequel on pense que tu n'as pas de valeur, ne te donneras jamais de la valeur. Récemment, un psychologue américain à étudier les mamans de plus de 100 criminels américains : Des mères de condamnés à mort. Et il était choqué de constater que 98% des mamans parlaient de leurs enfants comme d'un petit bébé qui avait juste fait une petite bêtise. Certains étaient des criminels en série, pourtant les mamans pensaient que ces gens étaient inoffensifs. En vérité, plus tard, il a été prouvé que le premier contact qu'une mère a avec son enfant reste figé durant toute la vie. Aucune maman ne voit l'adulte criminel, elles voient toutes le petit bébé inoffensif.Cette expérience avait pour but de prouver que la première idée et la première image que nous avons d'une personne reste figée à vie. Qu'est ce que je souhaite te faire comprendre ??? Il y'a des gens qui ont une certaine image de toi. Et même si ils ne te le disent pas ouvertement, sache que ta situation actuelle n'est que le résultat de la pensée cachée de ton entourage et l'impact de ton environnement immédiat. Mon point est le suivant : Tu dois changer d'environnement si tu veux transformer ta vie. C'est pas une option, mais plutôt une obligation. Écoute moi bien : Tu n'es certainement pas plus spirituel que Jésus. Dans la bible, il est rapporté un passage ( Mathieu 13 de 54 à 58) dans lequel Jésus retourne dans sa ville natale, ou vivait sa famille. Et la bible rapporte que Jésus n'a pas pu accomplir plusieurs miracles comme dans d'autres villes.Quand tu lis ce passage, il y'a quelque chose de frappant : La manière avec laquelle ceux qui ont connu Jésus enfant le méprisent.Ils disent tous , n'est ce pas le fils du Charpentier Joseph ?? ses sœurs et ses frères ne sont ils pas ici avec nous ??? En d'autres termes, ils précisent qu'ils connaissent parfaitement son origine et se questionnent sur ses " supposé pouvoirs" C'est difficile à dire, mais je dois te le dire quand même : Tu ne reussiras pas en entrepreneuriat au Milieu des gens qui t'ont vu douter avant de te lancer ou qui t'ont vu échouer dans une affaires. Tu ne te marieras pas et ne pourras pas rester marié au milieu des gens qui étaient témoins de l'échec de tes précédentes relations. Encore une fois, tu n'es pas plus spirituel que Jésus, arrête de croire que tu es doté d'un pouvoir qui t'épargnera ce phénomène. Les gens qui doutent de toi, qui étaient témoins de tes échecs, ou qui ne t'apprécient pas vraiment sont ce que l'on appelle des vampires énergétique. En étant dans leur entourage, tu vas te vider de l'énergie source dont tu as besoin pour ta vie. Une femme est venue me voir un jour dans mon bureau pour que je donne des conseils en entrepreneuriat à son mari. Selon elle, son mari n'arrivait à rien et il avait toujours de mauvaises idées. J'étais choqué de l'entendre dire, qu'elle participe parfois aux activités de son mari pour qu'il comprenne que ça ne marche pas.Cette femme, mettait même de l'argent dans des projets avec son mari, juste pour lui prouver qu'il avait tort.
Son besoin d'avoir raison, et prouver que son mari ne se valait rien étaient si fort, qu'elle ne se rendait même pas compte qu'elle vampirisait désormais son mari et détruisait ses affaires.J'ai dû dire à cette femme que désormais, la seule solution pour que ce monsieur réussisse était de la quitter. Car en pensant bien faire, elle était devenue un vampire énergétique pour lui. Le problème en Afrique, c'est que la haine des nôtres est la chose la mieux partagée. L'africain te souhaite bon voyage avec un grand sourire en espérant que ton bâteau coule. C'est souvent difficile d'aborder ce sujet, car nous sommes justement préparé psychologuement à ne jamais nous séparer des nôtres. Les Africains vivent en famille et même en amitié sur la base de la dette morale. Des gens sont donc prisonniers de leurs vies. Les gens que tu ne souhaites pas quitter ou que tu considères trop sont les mêmes qui se moquent de ta situation. Tu es donc esclave de personnes qui n'ont aucune admiration pour toi. En vérité, tu abandonnes ta propre vie, pour continuer à satisfaire des gens qui te méprisent et c'est ainsi que la plupart des gens terminent leurs vies dans la tristesse et les regrets. Nous sommes encore au début de 2024. Si tu veux que ton année soit différente, si tu veux véritablement transformer ta vie, il y'a des gens qui doivent sortir de ton environnement immédiat et des lieux où tu ne peux plus demeurer. https://savoirentreprendre.net/?p=4090&feed_id=6132
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