SOMMES-NOUS PROCHES DE LA FIN DU MONDE ? (1/2)
Première partie de l’article
Beaucoup de personnes passent leur temps à faire des pronostics sur l’avenir et ne veulent pas ignorer la finalité de quelque chose. Tout doit être prévu et connu par l’homme moderne et rationnel, une nouvelle sorte de prophète qui fait résonance avec la fable de La Fontaine « Le renard et le bouc » dont l’histoire est la ruse du renard qui trompe le bouc naïf et la morale est « En toute chose, il faut considérer la fin ».
Pour les pronostiqueurs, ce proverbe de La Fontaine a du sens dans l’étude de notre thème, qui pose une question importante : Le monde a-t-il une fin ? Si c’est le cas, quelle est sa fin ? Ces questions sont de plus en plus d’actualité.
Aujourd’hui, l’humanité ne se trouve pas seulement dans l’ignorance de la fin du monde, elle remplace le réel par le virtuel et certains font croire que le fictif est le côté obscur du réel, et nécessaire pour nourrir l’imaginaire. De plus, l’humanité a pris la voie de l’inquiétude du lendemain, et cet engagement vers le pessimisme se voit tous les jours.
On assiste à une recrudescence de films, de livres, d’émissions de TV de jeux vidéo qui témoignent d’une fin prochaine de ce monde, mais aussi d’une violence excessive où la mort est vue comme fictive ou un jeu. C’est la conclusion que l’on peut tirer du film à épisodes appelé Scream.
Cela créé une confusion entre la réalité et le virtuel, une dérive de la pensée qui fait chavirer l’intelligence humaine. Dès lors, l’imaginaire est devenu très fructueux : Robots tueurs, monstres, extraterrestres, zombies, fantômes, dragons, dinosaures, oiseaux et rats mutants, guerres nucléaires ou bactériologiques, guêpes géantes qui sont fabriqués en studios et qui ont un impact certain sur les émotions humaines et sur la vision du futur.
Depuis que les hommes font des recherches et ont accès aux différents savoirs, beaucoup d’entre eux se lancent dans des prévisions, car ils croient que ce monde aura une fin catastrophique, reprenant des images bibliques de l’Apocalypse de l’Apôtre de Jean ou des prophéties annoncées par l’astrologue Nostradamus ou le célèbre couturier Paco Rabanne.
A travers les siècles de l’histoire humaine, la fin du monde a été et reste toujours une préoccupation constante de l’homme. Dans cet article composé en deux parties, nous allons voir différentes croyances et plusieurs scénarios qui se sont succédés parmi les peuples et les nations prévoyants une fin de l’humanité et de la terre.
La première partie contient diverses conceptions du futur : La fin du monde dans la mythologie grecque, égyptienne et nordique – La fin du monde selon le calendrier des Mayas – Les prophètes et les devins et les groupes sectaires Les scénarios de fin du monde selon les scientifiques. La deuxième partie décrit la fin du monde selon les Écritures mettant l’accent sur l’espérance chrétienne.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE GRECQUE - Le mythe de la fin du monde dans la mythologie grecque évoque l’histoire du déluge de Deucalion Zeus se rend chez le roi Lycaon en Arcadie avec l’apparence d’un mendiant afin de tester la conduite de ce roi dont sa renommée était de mépriser les dieux. Lors d’un repas, les serviteurs du roi servent à Zeus de la chair humaine. Dans les Métamorphoses d’Ovide, poète latin, qui vécu à la naissance de l’empire romain, avait écrit qu’il s’agissait de la chair d’Arcas, l’un des fils de Zeus.
Le maître de l’Olympe fut indigné du comportement des hommes chez Lycaon, il convoqua les dieux pour leur expliquer son projet qui consiste de détruire l’humanité toute entière. Il provoqua un déluge avec l’aide de son frère Poséidon le dieu des océans qui noya tous les hommes. Il y eut deux survivants de ce déluge Deucalion et Pyrrha qui repeuplèrent la terre engendrant ainsi une nouvelle race d’hommes.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE ÉGYPTIENNE – Le mythe égyptien de la fin du monde est appelé Le Noun, où le monde et les dieux reviendront à l’état de chaos liquide. Seuls Atoum et Osiris survivront à cette fin.
Quand le défunt arrive dans l’au-delà : Atoum lui explique : Tu es destiné à vivre des millions d’années. Pourtant, je détruirai tout ce’ que j’ai créé, ce pays redeviendra à l’état de Noun, à l’état de flot, à son premier état. Je suis ce qui restera avec Osiris, quand je serai redevenu serpent.
Et ce que je serai, les hommes ne peuvent pas le connaître, les dieux ne peuvent pas le voir. Car je suis la totalité de ce qui est et ce qui n’est pas. (Extrait des Textes des Sarcophages, Traduction P. Barguet, editions du Cerf, collection « Littératures anciennes du Proche Orient »,1986)
Dans la mythologie égyptienne, il existe d’autres récits mythiques de destruction comme celui du dieu Rê qui déchaîna sa colère contre les hommes. Il envoya sa fille, la terrible déesse Hathor pour les détruire, mais avant qu’elle anéantisse toute l’humanité, Rê changea d’idée et détourna sa fille de son but sauvant ainsi le reste de l’humanité.
LA FIN DU MONDE SELON LA MYTHOLOGIE NORDIQUE – L’évènement qui représente la fin du monde dans la mythologie nordique scandinave s’appelle le Ragnarök. Il se trouve relaté dans l’Edda de Snorri Sturluson du XIIIème siècle. Le Ragnarök est la fin du monde qui se compose d’une succession d’évènements dont le premier est nommé Le Fimbulvetr, c’est un hiver sans soleil d’une durée de trois longues années.
Ensuite, il y a une grande bataille dans la plaine de Vigrid où les dieux Asgard, Thor, Odin, Loki, Freyr et Heimdall ainsi que les géants et la totalité des hommes sont tués durant les combats. Puis, il arrive une succession de catastrophes naturelles qui submergent la terre appelé Midgard.
Le Ragnarök est un récit de la fin du monde, qui annonce aussi une renaissance, puisqu’ après les évènements tragiques de la mort des dieux et des hommes et de la destruction de la terre par des inondations et des incendies, les dieux survivants Hod, Vildar et Baldr ainsi qu’un couple humain Lif et Lifprasir, qui a aussi survécu et qui repeuplera le monde.
LA FIN DU MONDE SELON LE CALENDRIER DES MAYAS – Que penser des innombrables livres et sites Internet annonçant que le monde devait disparaître le 21 décembre 2012 ? Certains prétendaient qu’une planète nommée Nibiru devait entrer en collision en décembre 2012.
Cette théorie était fondée sur des interprétations d’un ancien calendrier Maya, qui a pris fin en 2012. Convaincus par de telles prévisions, certains ont construit des abris dans leur jardin ou bien ont réservé une place dans des bunkers souterrains. D’autres sont partis dans les montagnes pour échapper à d’éventuelles inondations.
D’après le magazine Slate : Les frères Böhm, des scientifiques allemands, ont publié dans la revue « Astronomische Nachrichten » des calculs qui situent la fin du calendrier maya en 2116. Les frères Böhm n’étaient pas les premiers à contester la date de 2012 de ce calendrier. Gerardo Aldana, de l’Université de Santa Barbara l’avait aussi remise en cause. Ses recherches visent à reconstituer les pratiques astronomiques des Mayas.
Mais le 21 décembre 2012 est passé, il n’y a donc plus de suspense ni n’inquiétude au sujet de cette prophétie. La pierre de Tortuguero révèle bien une fin, mais seulement la fin d’une période. En effet, les Mayas envisageaient le temps sous la forme d’une roue qui tourne sans cesse. Selon cette conception, nous serions parvenus à la fin d’un cycle, il ne s’agit donc pas de refermer le livre mais juste de tourner la page et recommencer une nouvelle ère.
De nos jours, le calendrier n’est pas établi pour faire des prédictions ou des prophéties, c’est un moyen de repérage du temps qui passe. Un tel outil a été inventé pour marquer et organiser le temps en dates, années et jours. L’observation des phénomènes périodiques comme le retour des saisons ou le cycle lunaire ont servi de références pour organiser la vie agricole, religieuse et sociale des peuples. Le calendrier utilisé aujourd’hui par la majorité du monde est le calendrier grégorien.
L’étblissement d’un calendrier passe par une période de calculs effectués à l’aide d’instruments appelés les astrolabes qui permettent de définir les mouvements des planètes et des étoiles. Les civilisations ont fait preuve d’ingéniosité pour inventer des cartesn des appareils et des machines pour lire le ciel. Les calendriers religieux sont tous établis selon un mélange de phénomènes astronomiques, météorologiques, de récits mythologiques, et de faits historiques propres aux religions qui ont conçu un calendrier.
LA FIN DU MONDE SELON LES PROPHÈTES ET DEVINS – Depuis le commencement des temps, il est apparu de nombreux prophètes et devins, mais celui qui a marqué l’histoire au début de la Renaissance par ses étonnantes prédictions, c’est Michel de Nostredame, qui est devenu le célèbre Nostradamus (1503-1566), il vécu à Salon de Provence exerçant les fonctions d’apothicaire, d’astrologue et de poète.
Il est également l’auteur de quatrains dont certains cherchent à correler ses prédictions aux évènements qui se déroulent dans leur temps. C’est ainsi que notre temps n’échappe pas aux terribles prédictions de Nostradamus, les prophéties de ce devin annoncent désastres planétaire et catastrophes. Le New York Post considère que le moment est venu de connaître les cataclysmes qui nous attendent prochainement.
Depuis plus de 500 ans, certains ont étudié les quatrains de Nostradamus et ont interprété la mort du roi Henri II, le grand incendie de Londres, l’arrivée d’Hitler au pouvoir, l’attentat du 11 septembre 2001, la pandémie de COVID 19 et d’autres prophéties.
Donc, la renommée du devin provençal n’est plus à faire, avec la publication de son ouvrage en 1555 Les prophéties il offre aux générations après lui la possibilité de connaître les principaux évènements de leur temps. Ses quatrains évoqueraient aussi le réchauffement climatique et le cannibalisme à cause du péril alimentaire.
Certains exégètes disent qu’il a fixé la fin du monde en l’an 3797. Ce sera le moment fatidique qui déterminera pour le monde si Nostradamus avait le génie d’anticiper les évènements ou si c’était un faux prophète comme beaucoup d’autres dans l’histoire des hommes et des peuples.
LA FIN DU MONDE SELON LES SECTES – De nos jours, parmi les nations, il existe une multitude de sectes ou de communautés religieuses qui ont élaboré des doctrines sur la fin du monde. Nous ne pouvons pas toutes les consulter dans cet article, mais nous allons parler de la société des « Étudiants de la Bible » appelée plus communément Les Témoins de Jéhovah. L'origine de cette organisation remonte aux années 1870, par Charles Taze Russel, il avait été influencé par le prêcheur adventiste Jonas Wendell.
Ensuite, il entra en contact avec les idées de George Storrs, qui devint l'un de ses principaux maîtres. Charles T.Russell reprit les doctrines annonçant la fin du monde : Le retour du Christ de façon invisible depuis 1874 , la destruction de toutes les institutions de ce monde, suivie de l'établissement du Royaume de Dieu prévu pour 1914
En 1879, il publie son journal Watch Tower (la tour de garde). Il prévoit Armageddon (fin du monde) pour 1918, mais meurt 2 ans avant. Avant 1975, les Témoins de Jéhovah avaient prophétisé plusieurs dates de la fin du monde notamment en 1878, en 1918, et encore en 1925 et la dernière fois a été en 1975.
Après le « flop prophétique » de 1975, les Témoins de Jéhovah ont perdu plus de deux millions de fidèles dans le monde. Depuis cette date pendant laquelle la fin du monde n’arriva pas, ils se contentent d’affirmer que la fin du monde est proche.
Néanmoins, certains adeptes ont l’audace d’avoir ajouté à leurs prophéties erronnées que cette fin a une implication uniquement spirituelle, c’est-à-dire qu’il proclame la fin du système mauvais et qu’il s’agit de croire qu’il est en cours de réalisation.
Le nombre de fois que cette organisation religieuse a prédit la fin du monde sans qu’elle n’arrive rend l’informateur perplexe, quand il constate encore le nombre d’adeptes aussi zélés et dévoués à des prophéties qui ne se sont pas accomplies dans le monde.
Combien de Témoins de Jéhovah ont encore l’audace de se dire « des experts de la Bible » ! Dès lors, ils devraient d’une part, consulter ce qui est écrit concernant les prophètes qui annoncent des choses qui n’arrivent pas, et d’autre part, de s’examiner eux-mêmes pour faire preuve d’authenticité et accepter la fausseté de leurs doctrines prophétiques.
En effet, il est écrit : « Peut-être diras-tu en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite : N’aie pas peur de lui. » Deutéronome 18.21-22
LA FIN DU MONDE SELON LES SCIENTIFIQUES – La science cherche aussi à nous éclairer sur la fin du monde, elle propose de nombreux scénarios qui malgré leurs descriptions spectculaires et apocalyptiques restent comme les autres prévisions citées précédemment des hypothèses. Voici quelques évènements passés ou présents qui font pressentir à la communauté scientifique des dangers de l’équilibre de notre planète et de l’avenir de l’humanité.
LA TERRE EST-ELLE EN DANGER ? Les scientifiques avant de plus en plus de théories. L’une d’elles annonce que la croûte terrestre va subir un bouleversement total qui déclenchera des tremblements de terre, tsunamis et éruptions volcaniques. Une autre théorie avance que les planètes vont s’aligner, provoquant ainsi un renforcement des vents polaires, qui ravageront la terre.
Une autre encore affirme que les pôles magnétiques terrestres vont s’inverser et que l’humanité périra par le rayonnement solaire. Il y aussi celle qui montre l’évidence d’un réchauffement climatique par la fonte des glaciers et des banquises dans l’Arctique et l’Antarctique.
DES ÉNORMES ÉRUPTIONS - Philippines 1991, le Pinatubo entre en éruption. Un immense nuage de cendres s’élève à 30 km d’altitude. Lorsqu’elles retombent, les cendres s’entassent sur les cultures et sur les toits. Le bilan de cette catastrophe était de 700 morts et 100.000 sans abri. Dans un lointain passé, la terre a connu des super éruptions volcaniques. S’il s’en produisait une aujourd’hui, elle serait dévastatrice produisant un changement climatique et une grande famine.
Ce que dit National Géographic : « Les volcans tuent les plantes et les animaux à des kilomètres à la ronde ; les volcans menacent d’extinction des espèces entières en provoquant des changements climatiques à l’échelle planétaire »
CATACLYSME PAR DES ASTEROÏDES – En 1908, un homme était sous un porche de la ville de Vanavara en Sibérie, lorsqu’une explosion le projette au sol. La chaleur est si intense qu’il croit que sa chemise est en feu. L’explosion a eu lieu à 60 km de là. C’était un astéroïde de 35 mètres de diamètre et de 100.000 tonnes.
Sous l’effet de la pression atmosphérique et de la chaleur, l’astéroïde s’est désintégré. L’énergie libérée par l’explosion équivaut à 1000 fois la bombe d’Hiroshima. Deux mille kilomètres carrés de forêt sont rasés. Imaginons les dégâts causés par un astéroïde de plus grande taille : De gigantesques incendies et extinction de nombreuses espèces.
Que pense Chris Palma, maître de conférences en astronomie et astrophysique : « De tout temps, la terre a été bombardée par des comètes et des astéroïdes. Dans le passé, les impacts étaient plus fréquents, mais il y en aura d’autres, reste à savoir quand »
BOULEVERSEMENT CLIMATIQUE - Selon des scientifiques, le réchauffement de la planète, les conditions météorologiques extrêmes, la fonte des glaciers, la mort des récifs coralliens et la disparition d’espèces animales sont les signes d’un changement climatique mondial. Beaucoup mettent en cause la combustion du charbon, du pétrole et du gaz.
En brûlant, ces énergies fossiles, usines et voitures rejettent une grande quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère. On conclut que ce gaz agit comme une serre, retenant la chaleur autour de la terre, provoquant une montée des températures. Par ailleurs, la déforestation massive contribue également au changement du climat, car les effets de serre détruisent les arbres qui absorbent une grande quantité de gaz carbonique.
Une publication scientifique « Penser à demain » a dit : « De nombreux scientifiques pensent que si le réchauffement climatique se poursuit au rythme actuel et que les émissions de gaz carbonique ne sont pas réduites, la température moyenne sur terre continuera d’augmenter. Cela entraînerait des changements météorologiques encore plus violents et imprévisibles, ainsi qu’une élévation du niveau des mers et océans qui menacerait les littoraux où vit une bonne partie de l’humanité.
EXTINCTIONS DES INSECTES INDISPENSABLES – Ces cinq dernières années, les apiculteurs américains ont perdu 30% environ de leurs abeilles chaque année en raison d’un phénomène appelé « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles ». Il est caractérisé par la disparition subite et inexpliquée de colonies entières. Or ces insectes font plus que nous donner du miel, ils polonisent des cultures essentielles comme les vignes, les pommiers, le soja et le coton.
En réalité, l’équilibre de la nature dépend des abeilles, mais également du phytoplancton. Sans lui, il n’y aurait pas de poissons. Sans les vers de terre, qui aèrent le sol, nos récoltes ne seraient pas abondantes. L’extinction de ces espèces entraînerait pénuries et famines, pollution et destruction des milieux naturels et des écosystèmes ainsi que des émeutes dans les populations du monde.
Propos des Nations Unies : « Chaque année entre 18.000 et 55.000 espèces s’éteignent. La cause : L’activité humaine ».
LA GUERRE NUCLEAIRE – Triste réalité constatée en août 1945, une seule explosion nucléaire peut anéantir une ville en un instant. D’une puissance effroyable, une telle explosion détruit et tue par l’onde de choc, la chaleur et les radiations. Ces dernières contaminent la nourriture et l’eau.
Une guerre nucléaire soulèverait des tonnes de poussière, ce qui bloquerait la lumière du soleil provoquant une chute de températures. Les cultures et les animaux et les humains ne pourraient plus survivre. On compte aujourd’hui neuf puissances atomiques. D’autres pays sont en train de développer leurs propres armes nucléaires.
Propos de l’union des scientifiques responsables : « Les armes nucléaires restent la menace la plus grave et la plus immédiate pour la civilisation humaine. Il existe encore quelques 25.000 têtes nucléaires dans le monde. Les terroristes finiront-ils par obtenir la bombe ?
DES EPIDEMIES ET ARMES BIOLOGIQUES – Au XIVème siècle, la peste noire a emporté le tiers de la population d’Europe en deux ans. Entre 1918 et 1920, la grippe espagnole a fait au moins 50 millions de morts. Les moyens de transport de l’époque étaient assez lents, la propagation de ces maladies était relativement limitée.
Aujourd’hui, avec la croissance des villes et des voyages internationaux, ce genre de maladie gagne rapidement tous les pays du monde. Nous parlons uniquement des pandémies dites « naturelles », mais il y a aussi des travaux de recherches en laboratoire dans certains pays du monde manipulant des virus et pouvant fabriquer des armes biologiques mortelles.
Le centre de recherche sur les armes de destruction massive déclare : « Les maladies qui se déclarent d’elles-mêmes restent une sérieuse menace biologique ; cependant, un ennemi armé des germes de ces maladies, ou bien des germes synthétiques résistants aux médicaments et aux vaccins pourrait causer des catastrophes. »
Cependant, quand le nucléaire est lâché dans la nature, ou quand un virus infecte les humains, nous savons qu’il ne fait pas de distinction entre les nations, et qu’il serait risqué pour quiconque de les utiliser comme une arme de combat.
LE MYTHE DE L’ÉTERNEL RETOUR - Quand nous obse
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