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graphicpolicy · 1 month ago
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Roxanne Dunbar-Ortiz's Indigenous Peoples' History of the United States is some fascinating history
Roxanne Dunbar-Ortiz's Indigenous Peoples' History of the United States is some fascinating history #comics #graphicnovel
In stunning full color and accessible text, a graphic adaptation of the American Book Award winning history of the United States as told from the perspective of Indigenous peoples—perfect for readers of all ages Roxanne Dunbar-Ortiz’s influential New York Times bestseller exposed the brutality of this nation’s founding and its legacy of settler-colonialism and genocide. Through evocative full…
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alain-keler · 2 years ago
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Journal du mercredi 18 janvier
Vents d’Est : avril 1993-Avril 1999.
Les minorités dans l’ex-monde communiste d’Europe de l’est  après la chute de l’empire soviétique. Je vais dans ce journal vous présenter dans le désordre des photos de ce travail initié en 1993 et terminé en 1999,  prix Eugene Smith à New York en 1997.
 Le rideau de fer tombe. Les minorités se révoltent pour récupérer une partie de leur histoire étouffée pendant le communisme. Avec Yves Gellie, un autre photographe de l’agence Odyssey images * nous allons  à Berlin pour la chute du mur le vendredi 10 novembre 1989, en profitant d’un avion affrété  par l’agence Capa.
 La plupart des photographes de l’agence travaillaient en couleur, et Odyssey sera mon apprentissage de cette photographie. À Berlin pour deux jours, c’est de la couleur que je ferais, à l’exception de deux ou trois films en noir et blanc. Avec Y. Gellie, le deuxième compère, nous mélangeons les films. Pour moi c’est une perte d’identité photographique, on ne sait plus qui a fait quoi.      
 Ce voyage, l’un des plus grands évènements de la deuxième moitié du XXème siècle,  sera pour moi un échec cuisant.
  Le travail sur les minorités sera la réponse. Je découperais journaux après journaux, articles après articles, suivrait l’évolution de la situation à l’Est, prendrais des contacts.
 Le début de ce que l’on imagine comme un « long travail » est le plus dur. Il faut qu’un prétexte se présente pour se jeter à l’eau. Je n’avais jamais pu travailler sur la longueur à Sygma, car ce n’était pas la culture de l’agence. Le prétexte fut la visite du Pape Jean-Paul II en Albanie début 1993. La minorité religieuse catholique y avait été opprimée pondant la période communiste jusqu’à la chute du régime début 1991.
  Un peu plus de un an plus tard je me rends en Albanie, principalement dans la région du lac Shkodër, au nord, fief des catholiques. Les églises avaient été transformées en salles de sport. Des religieux italiens étaient restés, des messes illégales avaient lieu dans des maisons, des prêtres furent emprisonnés.
Ce voyage marqua le début de Vents d’Est.
Photo du journal d’aujourd’hui :
Jeudi 8 avril 1993,  pêcheurs sur le bord du lac de Shkodër.
*Odyssey images en 1989 : Pascal Maitre, Yves Gellie, Jean-Luc Manaud, Serge Sibert, François Guenet, Hélène Bamberger, Michel Viard
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beatlesonline-blog · 2 years ago
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choses-dingen · 6 years ago
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Dominique Bourg « Comment ne pas se radicaliser quand l'enjeu devient vital ? »
Pour faire face à la catastrophe annoncée, le philosophe français, adepte d'une écologie intégrale, se méfie des discours apocalyptiques et du mythe technologique. Il mise plutôt sur un « renouveau de sens » pour, dit-il, « libérer les imaginations ». La transition numérique mondiale s'accélère tandis que la transition écologique, au mieux, marque le pas. C'est sur ce constat que s'ouvre Ecologie intégrale [1], l'ouvrage que viennent de publier le philosophe français Dominique Bourg et l'économiste belge Christian Arnsperger, tous deux professeurs à l'université de Lausanne, en Suisse. Pour y remédier, les deux auteurs proposent à la société de se mobiliser au plus vite autour d'un objectif collectif qui corresponde enfin à ce qu'exige l'état de dégradation de la planète. Cette « voie de sortie » passe par une pluralité d'expérimentations - des micro-expériences citoyennes de permaculture jusqu'à la production industrielle la plus high tech. De passage à Bruxelles, Dominique Bourg s'est longuement expliqué, entre lucidité et résolution, sur les transformations qu'impose une époque très sombre. En passant en revue vos écrits et vos déclarations publiques, l'impression prévaut que vous vous êtes radicalisé au fil des années. Est-ce correct ? — Ce n'est pas moi qui suis de plus en plus radical, la situation elle-même s'est radicalisée. Pour toutes les questions d'environnement, il est essentiel de bien avoir l'historique des choses en tête. Si on remonte à la décennie 1990, qui débute avec le sommet de la Terre à Rio en 1992, c'est encore une époque d'optimisme. On connaît tous les courbes du rapport Meadows sur les limites de la croissance, publié en 1972, mais on pense qu'il reste des solutions grâce auxquelles on parviendra à éviter une dérive trop forte. En 1992, sur le plan scientifique, on n'a pas encore pris conscience de la persistance dans l'atmosphère des gaz à effet de serre. Du coup, on mesure mal leurs effets sur le temps long. On envisage alors le réchauffement climatique sur une durée d'un siècle, un siècle et demi. Des travaux ultérieurs vont démontrer que c'est bien plus grave. Même si on stabilise les émissions de CO2 vers 2050, et j'ai bien peur que ce soit plutôt 2070, la température va encore augmenter au siècle suivant, entre un demi-degré et deux degrés selon les modèles. Elle se stabilisera ensuite pour plusieurs millénaires, probablement cinq mille ans, et ce n'est qu'après qu'intervient un très long decrescendo. On fait face à une irréversibilité extrêmement forte et sur un temps long. C'est là la raison de votre radicalisation ? — Quand on suit la littérature scientifique, c'est impossible de ne pas se radicaliser. D'après un article qui vient tout juste de paraître, on risque de connaître dans quelques décennies un climat comparable à celui d'il y a cinquante millions d'années. Ce climat, le vivant d'aujourd'hui n'y est pas du tout adapté. Toutes les espèces actuelles ont traversé le quaternaire - une période caractérisée par la glace aux pôles et une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires. Pour simplifier, à chaque cycle glaciaire long, l'ensemble des espèces vivantes s'est réfugié sous les tropiques. Là, la température n'a jamais excédé deux degrés par rapport à la fin du 19e siècle de notre ère, qui sert de référentiel. Dans les décennies à venir, on risque d'excéder les deux degrés. On va entrer dans un tunnel de variation des températures qui dépassera ce à quoi toutes les espèces vivantes actuelles sont adaptées. Prenons l'exemple des zones chaudes et humides, où la température avoisine les 31 degrés. Ces zones constituent une grande partie de la surface de la Terre. Si on approche les 35 degrés' l'accumulation de chaleur et d'humidité sature les capacités de régulation thermique du corps humain. Et on crève. Le sommet de Rio, initiation écologique pour toute une génération, a sensibilisé le monde à la déforestation de l'Amazonie, au sort des ours polaires et des pandas. Les raisons de s'effrayer étaient déjà nombreuses, mais la question de notre survie en tant qu'humains était encore hors-cadre. Que change son surgissement à l'agenda ? — Cette nouvelle donne change tout. Comment ne pas se radicaliser quand on s'aperçoit que l'enjeu devient vital ? Cela, je n'y pensais pas dans les années 1990. J'ai simplement accompagné l'évolution de la société et de nos connaissances. Or notre société est devenue follement destructrice, et nos connaissances se précisent de plus en plus. Une des études les plus emblématiques sur la biodiversité a été publiée par la revue PLOS One. Elle concerne les insectes volants dans une région d'Allemagne où domine pourtant un type non conventionnel d'agriculture. En vingt-sept ans, plus de 75 % de la biomasse des insectes volants y a disparu. En fait, la plupart des gens n'ont toujours pas compris la question de la biodiversité. Pour employer une métaphore simple, c'est comme si on roulait dans une voiture qui ne cesse de perdre des boulons et des pièces. A un moment, la voiture va s'arrêter. Quel discours porter face à cet enjeu ? Evoquer sans cesse l'effondrement, la catastrophe annoncée peut s'avérer démobilisateur puisque tout est foutu, autant se réfugier dans sa cabane en attendant la fin du monde. A l'inverse, faire l'apologie des » petits gestes » entretient l'illusion qu'on peut trier ses déchets et, pour le reste, tout continuer comme avant. — Oui, on est coincé. Il y a deux écueils à éviter. Le premier, c'est de tenir un discours exclusivement négatif : l'apocalypse arrive, on casse tout juste avant la fin de la fête industrielle, et après on crève. Le deuxième danger, c'est de faire croire aux gens que ce n'est pas si grave, et qu'on s'en sortira grâce aux technologies. Pour moi, la moins mauvaise posture est celle-ci : reconnaître qu'on vit un moment extrêmement difficile, anxiogène, avec des perspectives sombres, mais aussi la promesse d'un changement de paradigme. Pendant plusieurs décennies, peut-être un siècle, on va vivre un truc très difficile, mais il y a une espèce d'horizon plus souriant qu'on peut faire émerger. En tant qu'êtres humains, on ne peut pas faire autrement : il faut qu'au travers des nuages noirs qui s'accumulent, on voie quand même un petit horizon de lumière. Sinon, on ne fera rien. A quoi ressemble cet horizon de lumière ? — L'époque est tragique, parce que ce sont des difficultés annoncées. Personne n'y croit, et pourtant, à la fin de la pièce, elles vont arriver. En même temps, la tragédie n'est pas la fin de l'histoire C'est aussi un moment qui, au prix de pertes énormes, va déboucher sur un renouveau de sens. Aujourd'hui, on continue à vivre sur le paradigme moderne, celui qui naît au début du Ir siècle. Celui-ci présente le monde comme un agrégat de particules matérielles, extérieures les unes aux autres. Dans cet univers-là les animaux sont des machines, et nous, humains, nous sommes extérieurs à la nature. Le progrès se conçoit dès lors comme une dynamique d'arrachement à la nature et d'artificialisation sans limites. Ce paradigme-là subit un premier assaut au milieu du 19e siècle avec Charles Darwin l'espèce humaine est une espèce comme les autres, elle est un fruit de la sélection naturelle. Vient ensuite la révolution de l'éthologie dans la seconde moitié du 20' siècle tous les critères qui permettaient de différencier de façon tranchée l'humanité de l'animalité vont voler en éclats les uns après les autres. Le troisième coin inséré dans l'édifice de la modernité, c'est le bouleversement de la biologie végétale, qui a lieu en ce moment même. On commence à comprendre que les plantes sont encore bien plus complexes que les animaux et ne sont pas moins vivantes. La conclusion de ces trois basculements, c'est que nous, humains, nous sommes pleinement vivants, en solidarité avec tous les autres êtres vivants. Vu le chantier vertigineux qu'implique le changement de paradigme que vous évoquez, ne serait-il pas opportun de baliser celui-ci ? — C'est précisément pour cette raison que je me lance en politique. Je soutiens Delphine Batho, qui a été ministre de l'écologie sous la présidence de François Hollande, et qui est depuis septembre 2018 la présidente du mouvement Génération écologie. Avec elle, on prône ce qu'on appelle l'écologie intégrale. Jusqu'à maintenant, l'écologie a toujours été considérée comme la dernière roue de la charrette, des petits trucs qu'on aménage à la marge. Nous, on dit on change tout ! Les impératifs écologiques sont les premiers de tous les enjeux, parce que si on laisse dériver les choses et qu'on en arrive à une planète étuve, ça signifie que seules quelques centaines de millions d'êtres humains vivront encore à la fin du siècle. Ce serait un drame comme jamais l'humanité n'en a connu. Votre propos fait écho à l'appel à sauver la planète publié dans Le Monde signé par l'actrice Juliette Binoche, la chanteuse Patti Smith et l'astrophysicien Aurélien Barrau qui disait : « De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené. » — Tout à fait. Si on laisse la situation empirer, tout ce qu'on a acquis va s'effondrer, nos droits, nos systèmes politiques. Notre manière de vivre dans ce qu'elle a de meilleur, tout ! Il est essentiel, quand on réfléchit à cette question, de se rappeler que nos droits humains sont le résultat d'une généalogie très longue liée au christianisme. Dans l'épitre aux Galates, Saint Paul écrit : ‘‘Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni personne libre' il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » Par ces paroles, il pose un horizon d'égalité et de dignité pour tous les humains. Dans ses lettres, Saint Paul indique' par ailleurs que le Christ n'est pas à l'extérieur de nous, mais en chacun de nous. Les êtres humains ont le principe en eux. Cette conviction fondera plus tard l'idée de démocratie, à l'encontre de la métaphore royale qui installe le principe au-dessus et les hommes en dessous. Dans mon esprit, ces deux notions - l'égale dignité des humains et la démocratie - restent fondamentales, même si elles doivent être actualisées. De quelle manière envisagez-vous leur actualisation ? — Selon moi, les droits sont conférés à l'individu en vertu de son appartenance à l'humanité, à la dignité humaine. Dès lors, toute forme de droit qui menacerait la survie du genre humain n'a aucun fondement. Si je remets en cause le genre humain en consommant comme un malade, c'est illégitime. Aujourd'hui, il nous faut réinterpréter les droits humains pour que ceux-ci ne puissent plus servir à légitimer des modes de vie destructeurs de la possibilité de vivre sur Terre. En effet, c'est notre mode de vie, compte tenu des flux d'énergie et des flux de matières qu'il draine et qui le supportent, qui est la source de toutes les dégradations sur Terre aujourd'hui. Or on ne peut pas avoir la liberté de détruire tout le vivant ! Il nous revient donc, en démocratie, de borner nos modes de vie de telle sorte qu'ils respectent notre propre humanité. En pratique, si j'interdis les 4x4, ça ne va pas blesser la dignité humaine, donc on peut avancer en ce sens. En revanche, si je vous empêche de penser comme vous voulez, si je vous interdis d'avoir la religion de votre choix, si je vous persécute pour votre vie sexuelle, je blesse votre dignité. Il faut donc absolument maintenir tous ces droits-là. Cette question de l'agir, du programme, comment vous l'amenez ? — Il faut comprendre que nous sommes à une bifurcation plus importante que celle qui nous a fait passer du néolithique aux grands Etats. Avec Christian Arnsperger, nous disons qu'à l'horizon 2050, on doit être revenu à une empreinte écologique qui n'excède pas les limites d'une seule planète. On propose un plan pour réorganiser toute la société en fonction de cet objectif, par paliers. Notre utopie, c'est notamment de resserrer les revenus et de revenir à un monde beaucoup plus égalitaire. Nous ne pouvons plus vivre dans un monde où huit individus cumulent une fortune équivalente aux revenus annuels de trois milliards six cents millions de personnes, selon une statistique d'Oxfam. Un monde aussi où 10 % de la population émet 50 % des gaz à effet de serre. Lorsque Nicolas Hulot a annoncé sa démission, il a pointé son esseulement au sein de l'exécutif français. La cause écologiste n'a pas de syndicat, pas de troupes, guère de lobbies pour la soutenir. — Nicolas Hulot a tort. Maintenant, ils sont là, les citoyens prêts à défiler dans les rues au nom de l'écologie. C'est un changement énorme. Pendant des années, je me suis lamenté sur le fait que nos problèmes environnementaux n'étaient pas accessibles aux gens. Ils ne les sentaient pas. Ces problèmes étaient mis en évidence par les sciences, par des indicateurs abstraits qui ne font pas bouger les gens. Maintenant, ça y est, on commence à les sentir. Pas depuis très longtemps. Depuis l'été boréal 2018, je dirais. Cet été, des voisins m'ont dit qu'ils suffoquaient. En 2003, la canicule concernait juste l'Ouest de l'Europe. En 2010, elle n'a touché qu'une partie de la Russie. En 2018, les vagues de chaleur concernent tout l'hémisphère Nord. Les dégâts commencent à devenir palpables, et la conscience suit, et elle va continuer à s'intensifier. Voyez les 75 000 personnes qui ont manifesté à Bruxelles pour le climat, le 2 décembre. C'est génial. On n'aurait pas eu une mobilisation d'une telle ampleur s'il n'y avait pas eu cet été caniculaire. La pétition L'Affaire du siècle en France a recueilli deux millions de signatures en deux semaines. Beaucoup considèrent que les solutions viendront surtout du niveau local. Cela vaut-il encore le coup de s'engager dans la politique institutionnelle ? — C'est fondamental ! Je ne suis pas populiste pour un sou. Nos problèmes d'atmosphère et de biodiversité sont des problèmes globaux. Il faut donc qu'on maille les deux, le local et le global. Je ne nourris de confiance absolue ni à l'égard des élites ni à l'égard du peuple. Ce dernier peut souhaiter des régimes orduriers, il le fait d'ailleurs allègrement en ce moment. On n'a pas obligé les gens à voter Bolsonaro. Ils ont voté Trump, ils votent Salvini, ils voteront Le Pen. Donc non, il n'y a pas de sagesse du peuple. Il est comme vous et moi, le peuple. Selon les moments, peut-être aussi selon notre libre arbitre, on va livrer la meilleure partie de nous-mêmes ou la plus dégueulasse. Les élites aussi peuvent être cinglées. On a donc besoin de mécanismes protecteurs, d'institutions, de hiérarchies, pour éviter que l'être humain donne le pire de lui-même. Moi, je conçois la politique aujourd'hui comme le déploiement de moyens pour permettre un grand nombre d'expérimentations sur différents territoires. Vu le terrible défi auquel on fait face, si on ne libère pas l'imagination, on n'y arrivera jamais. Les grandes institutions doivent définir des objectifs, viser le global, mais ce sont les gens sur le terrain qui trouvent des solutions innovantes. La base a besoin des experts et des intellectuels, et en même temps, ils ne feront jamais rien sans les gens à la base. Dans la revue Urbanités, jean-François Caron, maire écologiste de Loos-en-Gohelle (nord de la France), défendait récemment le point de vue suivant « Construire des alternatives avec des groupes de citoyens, comme à Fribourg, c'est très intéressant. Mais la question, c'est comment, à un moment donné, cela s'inscrit sur l'ensemble de la commune, l'ensemble de l'agglomération, et comment cela fait système ? La permaculture, c'est très bien, mais quid du modèle industriel ? Pour moi, les villes en transition, ce sont des bouts d'expérimentation, passionnants, mais incomplets. » Partagez-vous son sentiment ? — Oui, je suis d'accord avec Jean-François Caron, un maire génial soit dit en passant. L'expérimentation n'a de sens que si elle est liée à des objectifs vers lesquels on tend - resserrer l'empreinte écologique, notamment. Certaines personnes le font déjà. Je pense notamment à l'expérience Tera, dans le sud-ouest de la France, près d'Agen. Ce projet expérimental visait à l'origine à construire un éco-hameau pour relocaliser la production vitale pour ses habitants. Assez vite, les initiateurs de Tera ont perçu les limites du projet on ne va pas construire une réserve d'indiens isolée du reste du monde. En pratique, ils ont réussi à tellement bien s'entendre avec les habitants des environs qu'ils font évoluer l'ensemble du village vers un éco-village. Et maintenant, ils vont essayer de répandre ce modèle ailleurs. Il faut donc mailler avec l'ensemble de la société, et pour y arriver, il faut arrêter de dénigrer le politique et s'en servir comme d'un levier. L'opposition à venir, c'est celle entre les fachos, c'est-à-dire tous les populistes, et les écolos. Je suis confiant, car on assiste à un bouillonnement d'idées et d'initiatives inédit. On est à la veille d'un basculement de civilisation. Mais il va se faire dans la douleur. Comment minimiser cette douleur ? — On va devoir se retrouver, se ré-enraciner. Le respect du pluralisme, notamment religieux, sera très important. Nous, humains, sommes voués à être à la fois dans le local et dans le global. Il faut donc qu'on apprenne à cohabiter, avec nos différentes cultures, tout en restant soi-même. Or on voit aujourd'hui une extrême droite qui arrive partout au pouvoir. c'est extrêmement dangereux pour l'humanité, car ces gens-là focalises sur la haine de l'autre n'ont systématiquement rien à foutre de l'environnement. Moi, je veux au contraire promouvoir l'amitié entre des cultures différentes. L'Indonésie est exemplaire en ce domaine. C'est un pays, comme jadis l'empire de Rome, où énormément de religions cohabitent de façon pacifique. Quand une religion devient dominante, elle donne le pire d'elle-même. La monoculture religieuse et spirituelle est le pire qui puisse nous arriver. Voulez-vous dire que la transition écologique ne pourra s'accomplir sans une conversion de notre esprit ? — Oui, ainsi que par un regard différent sur les choses et sur les autres. La science redécouvre aujourd'hui que les plantes et les arbres communiquent, que les arbres émettent une vibration interne, avec laquelle l'être humain peut entrer en résonance. Le consumérisme n'a plus de sens aujourd'hui. Il faut tous qu'on s'en détache. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, car on baigne dedans, on est entouré d'une abondance d'objets. Mais j'ai rencontré des professionnels du marketing qui font des « focus groupes », ils m'ont dit que le ressort consumériste est brisé. Les gens savent maintenant que la consommation ne les rendra pas heureux. Cela ne veut pas dire qu'on consomme moins, mais le ressort psychologique qui donnait du sens à la consommation s'est déjà effrité. C'est déjà fondamental. Le reste viendra après. Vous vous agacez parfois de la focalisation générale sur la question climatique, au détriment d'autres enjeux environnementaux. Pourquoi ? N'est-ce pas l'urgence prioritaire ? — En effet, cette focalisation sur le climat est parfois pénible. Le climat, ce n'est jamais que les conditions optimales pour l'épanouissement d'un certain type d'espèces. Donc si vous flinguez le vivant, ce n'est même plus la peine de vous soucier du climat. Soigner le climat en agressant la biodiversité, comme le préconisent les économistes du Giec, c'est non moins dangereux. Dans cette perspective, on n'arrivera pas à limiter le réchauffement à deux degrés sans recourir aux émissions négatives. De quoi s'agit-il ? L'idée, c'est de pomper du CO2 dans l'atmosphère en produisant en masse de l'électricité avec de la biomasse, qu'il s'agisse de plantes de type miscanthus ou d'arbres à croissance rapide. En faisant ça, vous contribuez à détruire la biodiversité. Et puis, on n'a pas qu'un problème de climat et de biodiversité, on a un problème de ressources diverses. Il faut avoir une vision d'ensemble, c'est le coeur de la pensée écologiste.
Propos recueillis par François Brabant - Imagine magazine
[1] Dominique Bourg : l’écologie intégrale « Les problèmes sont à la fois écologiques et sociaux » « Etre riche c’est pouvoir s’accaparer plus de ressources naturelles que d’autres. » Une très intéressante interview sur Sismique
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Excerpt from Child Bride Chapter 22
Priscilla’s feminine intuition about Ann-Margret had, of course, been correct. Elvis and Ann, according to members of their retinues, had an immediate sexual electricity that crackled on the set and quickly developed into what was obviously a serious love affair. Priscilla had not been in Memphis for four months when she was put to her first and most acid test. Ann began showing up at football games Elvis organized with actor Robert Conrad and other Hollywood stars at Beverly Glen Park. Visitors and Memphis Mafia members attested to her spending nights at Elvis’s rented house on Perugia, where he had returned after staying on Bellagio Road. “He loved Ann,” declared Patti Parry, who had a small part in “Viva” and was on the set throughout the shoot, “and when Ann came, the parties stopped again and I was the only girl again. He had the best time that I had ever seen with any woman. They were like two kids. They partied, they had a good time.” Like Elvis, the red-haired actress and dancer loved motorcycles, and the two took off on their bikes for long rides together in the canyons-just Elvis and Ann, no entourage. This was an increasingly rare occurrence for Elvis, who liked the camaraderie of his salaried band of good ol’ boys and felt more comfortable with them around. Even more unusual, he often picked Ann up himself rather than sending one of the guys. Patti considered them “soul mates.” That concept was endlessly absorbing to Elvis, who was convinced that everyone had a twin soul, that those two souls were one on the “other side,” then were separated and later reunited on earth. One could tell if two people were soul mates, so the theory went, if they looked like each other. The idea of a twin soul had particular resonance for Elvis, who mourned his still-born twin, Jesse Garon, and may have clung to the concept of a soul mate as a means of making himself somehow spiritually whole. Ann-Margret fit almost spookily into Elvis’s metaphysical belief system and his growing intrigue with mirror images. In fact, she was known at the time-just after her breakthrough in “Bye Bye Birdie”- as the “female Elvis,” a high-voltage sex symbol who could sing, dance, and act. She described herself and Elvis as “eerily similar.” In fact, Ann-Margret and Elvis actually physically resembled each other; their faces and bone structures were strikingly alike, down to the crooked-half smile. Ann was taken aback by this duality, later writing in her autobiography that “it was like discovering a long-lost relative.” Just as intriguingly, Ann bore a likeness to Priscilla. The Swedish star and the part-Norwegian eighteen-year-old both had pouty lips, pert noses, wide-set eyes, and heart-shaped faces; as Priscilla grew older, it often became difficult to distinguish her from Ann in certain photographs. They even sounded alike; Ann spoke in a breathy, sexy, baby voice that Priscilla was either born with or effected to emulate the actress, whose kittenish growl was her trademark. To complete the bizarre circle, “when Elvis first met Ann-Margret,” Debra Paget would later recount, “we had the same makeup person at the studio, and he used to tell me that my face and Ann-Margret’s face-our bone structure was exactly the same.” Debra also told of how, in a Vegas hotel in the seventies, her own parents mistook her for Priscilla. The “twinning” theme seemed to dominate Elvis’s love life: Debra Paget’s mother and Elvis’s mother; Gladys Presley and Debra; Debra and Priscilla; Priscilla and Elvis; Elvis and Ann-Margret; Ann-Margret and Priscilla; Debra and Ann-Margret. These were the sorts of parallelisms that Elvis found fascinating and could spend hours pondering. Elvis and Ann-Margret had a relationship that was both intimate and hot. His nicknames for her suggested as much: He called her either Rusty Ammo, after her character in the movie, or Scoobie. “They had a great time and they were madly in love,” in the opinion of Joe Esposito, who knew Elvis’s thoughts probably as well as any of those around him. “Ann and Elvis…like a lot of the same things. They had a good time together. They were always happy.” Even Joe’s wife, Joanie, whose loyalties would lie with Priscilla, considered Elvis and Ann “terrific” together. “Ann had a great sense of humor, and their romance was fun and light.” Priscilla meanwhile was mad with worry, cloistered at Graceland, hearing rumors about Elvis and Ann, reduced to scouring newspapers for bits of gossip. During the first week of August her worst fears were confirmed in Hedda Hopper’s column, which appeared in the Memphis Press- Scimitar. Hopper reported that Elvis and Ann-Margret were dating, and she quoted Ann as saying he was “wonderful.” Priscilla was already despondent over love letters she had found in the office at Graceland from Anita to Elvis, confirming that Elvis had pursued Anita after he left Germany. The fact that Priscilla herself was in love with several other people during that time period did little to assuage her battered feminine pride and not insignificant ego. The problem was that Priscilla and Elvis were essentially the same in matters of sex and romance: Each was accustomed to being the object of others’ intense desire. Priscilla’s dilemma was accepting that she had undertaken to become the girlfriend of a star who would forever relegate her to the background and into a double standard her ego found untenable. “We had already been talking about marriage,” she said later of her reaction to the gossip from the set of “Viva.” What was Elvis doing with Ann-Margret? Priscilla wondered as she waited, anguished and alone at Graceland. “I knew he was dating her. So there was like ‘Wait a minute. What is this?’ And that was where the insecurities were coming in.” Priscilla, as she had with Anita in Germany, methodically studied and ruthlessly critiqued both herself and her latest competition to assess where they stood with Elvis. Ann-Margret, she rationalized, “wasn’t his type.” Or so she tried to convince herself. “As far as a woman to marry, to have children with, it wasn’t there. And I knew how important that was to him, to have kids.” Elvis Presley was at a turning point in his personal life, faced with a choice between two women, Ann-Margret and Priscilla, that would determine the direction of his future. Several of the Presley aides, later in life-Marty Lacker, Lamar Fike, Billy Smith, would contend that Priscilla was Elvis’s second choice, but it was impossible to know whether their opinions were valid, for they were then disenchanted with Priscilla Presley and embroiled in power struggles with her in her role as executrix of Elvis’s estate. Patti Parry, who had no ulterior motives and spent time observing Elvis with both Ann and Priscilla, considered Ann “the love of his life,” and it was clear, both then and later, that Ann-Margret felt the same way about Elvis. Although she refused, our of respect for Elvis, to discuss their love affair publicly, she referred to him in her 1994 memoir as her “soul mate.” Priscilla distracted herself that August with a visit to her family, then living at Travis Air Force Base in northern California and celebrating Paul’s promotion to major. When the filming of “Viva” wrapped at the end of the summer, she and Elvis were reunited at Graceland, where Priscilla spent a gloomy September, morose and anxious about Ann-Margret, whose calls Elvis was not so secretly taking at the house. According to Dee, Ann began phoning her house on Dolan Street, which Elvis took to using for clandestine conversations with the actress. “He was stuck on Ann-Margret I think,” Willie Jane Nichols contends. “At that time, that’s all he’d talk about.” Priscilla would mention to Willie how “bothered” she was by Elvis’s affair with Ann-Margret, and she also turned to Dee for occasional consolation. “She did a lot of crying, and she was angry,” Geraldine Kyle remembers. “She was extremely jealous, as I would have been, very unhappy.” According to Willie Jane, Elvis invited Ann to Graceland. “I’m not coming there with that woman over there,” she reportedly responded. When Priscilla brought up the subject of Ann to Elvis, “he would keep telling her that it wasn’t happening” recalled Joan Esposito, who found herself in the uncomfortable middle, friend to Ann, Priscilla, and Elvis, uncertain what to say to whom: “Elvis just denied everything.” Priscilla had little choice but to reluctantly accept his denials. “But you know,” Priscilla said later, “what he would say to her and what he would tell me were two different things.” Elvis was playing a cagey romantic game with two strong-willed, jealous females, just as he had juggled Anita and Priscilla the year before. Sooner or later something had to give. The situation reached a flash point in October, when Elvis went back to Los Angeles to film his next movie, “Kissin’ Cousins.” Ann-Margret was in London promoting the British release of “Bye Bye Birdie,” so Elvis took Priscilla to Hollywood, which temporarily cheered her. Priscilla found both the movie business and L.A. stimulating, in contrast to Memphis, where she had nothing to do and which she considered dull. Yvonne Craig, Elvis’s female lead in “Kissin’ Cousins,” had met Priscilla briefly during her spring visit to L.A. the year before and noticed a tremendous difference in her bearing and confidence. She had successfully transformed herself into something of a Hollywood sophisticate already, and Yvonne, a starlet of the first order, considered Priscilla stunning and “would never have guessed her to be seventeen.” She thought Priscilla seemed proprietary toward Elvis, as if “she had a sense of her place in his life now.” Elvis’s five-star sapphire had moved from Priscilla’s pinkie to “the correct finger,” as Yvonne put it, a not so subtle suggestion of an engagement ring. Yvonne, in fact, thought Elvis had secretly married Priscilla, which was no doubt the teenager’s intent. During the “Kissin’ Cousins” shoot, quotes attributed to Ann-Margret, taken from London newspapers, began filtering back to the states. It was reported that Ann told the British press that Elvis had given her a round pink bed and that they were going to be married. Elvis, by a number of accounts, was furious. This publicity, according to Priscilla, led to a much-written-about fight between Priscilla and Elvis at the Bel Air house. “He was angry,” Priscilla explained. “He was infuriated, and the marriage gossip caused friction between the two of us. So I asked him what was wrong, and he said I had to leave because Ann-Margret was coming back and he had to settle things.” Priscilla claimed that she used Elvis’s response as an opening to confront him about his affair with Ann, “and then he got really angry with me because now I knew. And he told me that was it. He confided-not confided, it was an argument-that he had been seeing her but he was not seeing her anymore. And he told me he got this bed for her. I mean, he just told me everything. And then I said, ‘Well,vwhat attracted you to her?’ And he told me that he was attracted to her because she was the ultimate compliment to any man. To his ego, more or less. She imitated him. And he was attracted to that. But he knew that she wasn’t what he was looking for…that she was very…nice, but that she would always be competitive with him. And that she was very career-minded, and that he was looking for someone to marry. And that she was a novelty to him. Not long after that, I went back to Memphis.” Others, including Priscilla’s soon-to-be best friend Joan Esposito, offered a different account. “What happened,” said Joan “was that Elvis called Priscilla’s bluff.” Priscilla, according to Joan and others in the Perugia house, confronted Elvis about Ann-Margret, and he pulled her clothes out of the closet and tossed them out onto the driveway, threatening to send her back to her parents-Elvis’s typical reaction when charged with infidelity. “The best defense is offense,” as Joan interpreted it. “He would say, ‘Well then, we’re finished.’ She wasn’t ready for that, and she would get back in line. The fight about Ann “hurt deeply at the time,” Priscilla acknowledged later. She retreated to Graceland as commanded, while Elvis remained in L.A. another two weeks or so, the duration of his “Kissin’ Cousins” shoot. Exactly what transpired between Elvis and Ann-Margret in the weeks that followed is still something of a mystery and is likely to remain that way, for Ann will not discuss it, or Elvis-“even with me,” remarked comedienne Mitzi McCall, “and I’m her closest friend!” Ann-Margret considers Elvis and his memory too special. She insisted, then and later, that she never told British reporters that she was going to marry Elvis, only that they were dating, and she wrote in her book that she cleared this up with Elvis that fall. Yet from that point on, Elvis did a mysterious slow fade from her life, despite the fact that he was in love with her. “I think that the marriage publicity was sort of an excuse for him,” was Joe Esposito’s theory on the breakup. “How to end the romance. He knew it wasn’t going to go any further. I think that was his reasoning how to break off with Ann.” Ann-Margret later referred cryptically to a “promise” Elvis had made that prevented them from being together, though in her words they had “talked about” marriage. “His wish was that we could stay together,” she wrote in her 1994 memoir. “But of course we both knew that was impossible, and that’s what was so very difficult about our relationship. Elvis and I knew he had commitments, promises to keep, and he vowed to keep his word.” Though she never said so directly, Ann-Margret was obviously referring to the Beaulieus’ arrangement with Elvis to Priscilla. “I really believe Elvis told Priscilla’s parents that he was going to marry her…And that was the deal,” Joe explained. Elvis returned to Memphis, and to Priscilla, early in November. What happened next at Graceland indicated that he might have communicated his decision to Ann-Margret, who sent him a telegram that read “I just don’t understand. It was signed “Scoobie,” Elvis’s pet name for her. “And then I found the telegram,” related Priscilla, “and in that telegram was what happened. There were two telegrams. One said ‘I just don’t understand,’ and I believe there was another one with a song title on it, and I don’t recollect what it was. But it indicated that the affair had ended. It was over.” Ann-Margret, according to Joe, who kept in touch with her, was devastated by the way it ended.“ Elvis’s choice of of Priscilla over Ann-Margret was persuasive proof that the die had been cast for Priscilla Beaulieu’s future; that in fact Elvis had commited himself to an eventual marriage. @awesome-prudence
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haitilegends · 3 years ago
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Serge Philippe Simpson nous a quitté.
Par Louis Carl Saint Jean
C’est avec infiniment de peine que je vous annonce la triste nouvelle du décès de Serge Philippe Simpson, ancien accordéoniste, pianiste et vibraphoniste de plusieurs ensembles musicaux, tant en Haïti, aux États-Unis, en Iran qu'en Europe, particulièrement en Scandinavie. C’est notre excellent ami commun Paul Choisil, ancien maestro de l'Ensemble Latino, qui, la voix embuée de larmes, me l’a apprise par téléphone, ce soir, à 18 h 35.
Quelques minutes plus tard, Mme Mona Simpson Gaudino, sœur du défunt, m'a précisé que Sergo a rendu l'âme ce midi dans un centre hospitalier en Norvège. Il avait 81 ans.
La mort de Serge Simpson est une grande perte pour Haïti. Comme je l'avais dit dans un article que j'avais écrit sur lui en mai 2016 dans les colonnes du quotidien port-au-princien Le Nouvelliste, Simpson était un digne ambassadeur de la musique haïtienne en Europe, continent où il a vécu pendant plus d'un quart de siècle.
Sergo était un homme très sympatique, qui a joui de l’admiration de tous ses anciens camarades, collègues et amis. Franchement, la nouvelle de sa mort m'a arraché un long fleuve de larmes et causé une terribre migraine. Je le considérais comme un grand frère, voire comme un père. C'est l'un des musiciens auprès de qui j'ai appris des leçons inoubliables sur l'histoire de la musique de notre pays qu'il a aimé charnellement. De 2007 jusqu'en 2019, lui et moi, nous nous parlions au moins deux fois par semaine et communiquions via courrier électronique presque tous les jours. L'homme était tout simplement charmant, raffiné et cultivé! Comme je m'étais nourri aux pieds de ce maître, de ce griot!
Le 19 juin 2019 marque notre dernière conversation téléphonique faite de manière cohérente. À l'époque, son état de santé avait commencé à se détériorer lentement mais irréversiblement. En plus, il avait presque complètement perdu la vue. Depuis lors, il s’était retiré de tous ses amis, refusant de répondre à nos appels téléphoniques et nos courriels, évidemment, étaient restés sans réponse. Paul Choisil, d'autres amis et moi, nous nous en plaignions constamment. Mais, c'était plus fort que nous et nous n'y pouvions rien. Sans aucun doute, plus fort que lui également.
Le 12 mai dernier, je l'ai appelé au téléphone pour lui offrir des vœux d'anniversaire de naissance. Il n'a même pu alors reconnaître qui j'étais. Et Roger Chatelain et Paul Choisil ont obtenu un résultat identique au mien. Ô temps! Pour parler comme ma grand-mère: " Vanyan pa mouri vanyan!"
Rappelons que Paulo, Sergo et Claude Durosier s'étaient initiés à la musique presque à la même époque. Cette initiation avait eu lieu à la rue Geffrard, près du Petit Seminaire Collège Saint Martial en 1952, quatre années avant la fin de "La Belle Époque". M'avait, en effet, confié Paul Choisil: "Peu après ma rencontre avec Serge Simpson, j’ai appris à jouer de la petite flûte en métal à six trous et Claude Durosier, de l’harmonica. En peu de temps, nous jouions des morceaux de la Orquesta Aragon qui était très populaire, et nous donnions des sérénades pour les jolies filles du quartier." (Courriel de Paul Choisil à Louis Carl Saint Jean, 4 mai 2016)
Comme Guy Durosier, l'une de ses idoles, s'en était lamenté peu avant sa mort, le cœur sans doute percé d'affreuses blessures: " C'est la vie!"
Pour parler comme Ginette Reno, la vie de Serge Simpson est un combat qu'il a mené et si Dieu veut lui pardonner, je n'ai aucun doute qu'il ira plus haut que les nuages.
La semaine prochaine Dieu voulant, j’écrirai un article pour rendre hommage à ce brillant musicien, ce vir bonus, ce " bon gason " qui m'a servi de guide pendant une douzaine d'années. Serge Simpson va me manquer cruellement. Son départ, j'en suis sûr, laissera un grand vide dans le cœur de ses parents, de ses meilleurs amis, dont Paul Choisil, Léopold "Yoyo" Molière, Michel Pressoir, Gérard Antoine Noël, Kébreau Jean, Roger Chatelain, Eddy Calixte et dans celui de tous ceux qui ont eu le bonheur de vivre des heures mémorables à ses côtés.
Je prie ses enfants Dr Serge Emile Simpson, Sabrina Simpson Smith, Philippe Simpson et ses sœurs Mona Simpson Gaudino, Josette Simpson Leblanc et Simpson Dejean de bien vouloir accepter, par ces simples phrases, mes compliments de condoléances.
Tandis que nous pleurons le départ pour l'au-delà de Sergo, " c'est fête au pays des anges".
Puisse Dieu, dans son amour incommensurable, pardonner les erreurs humaines qu'avait commises notre bien-aimé et bien vouloir l'accueillir les bras ouverts dans son ciel de gloire et de félicité.
Paix à la belle âme de mon plus-que-frère Serge Philippe Simpson!
Louis Carl Saint Jean
Samedi 5 juin 2021
#sergesimpson
#Vibraphoniste
#Accodéoniste
#pianiste
#HaïtiLegends
#louiscarlstjean
#HugoValcin
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utopiedujour · 5 years ago
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La presse : « Axel Miller, ancien PdG de Dexia devient chef de cabinet du MR »
Ouvert aux commentaires.
Le Mouvement réformateur (Belgique) est un parti politique belge libéral
M. Axel Miller fut PdG de Dexia de 2006 au 30 septembre 2008
La nouvelle m’a envahi de nostalgie. J’ai voulu me replonger dans l’atmosphère de cette époque où la population (toujours mal avisée) exprimait une amertume (très déplacée) envers certains banquiers prétendument « responsables » de la crise financière.
Voici ce que j’écrivais par exemple ici, le 26 février 2012, à propos de Dexia  :
À part quelques errements dus à l’hubris personnelle, ces dirigeants ont mené Dexia à sa perte retentissante avec l’aval de tous ceux autour d’eux dont l’avis pouvait compter. Disons-le autrement : le Titanic a sombré dans l’enthousiasme général, non seulement de la classe financière mais aussi de la classe politique dans son ensemble ! Ce qui s’est passé, c’est en effet exactement ce qu’ils voulaient : privatisation à tout crin, dérégulation à toute pompe, pour faire place à une autorégulation dont on a découvert au grand regret de tout le monde qu’elle était morte à un moment difficile à préciser entre l’époque d’Adam Smith et la nôtre, sans qu’on s’en soit malheureusement aperçu en temps utile.
Le Titanic n’a pas sombré à la grande satisfaction des actionnaires de Dexia bien entendu, ni celle des contribuables belges et français à qui on demande maintenant de régler l’ardoise en leur disant : « C’est la faute à pas de chance ! »
Or, si ce n’est ni la faute à « pas de chance », ni la faute à ces individus particulièrement peu doués pour le métier qu’ils ont exercé chez Dexia – et qu’ils continuent d’exercer aujourd’hui ailleurs, à notre grande inquiétude, c’est bien la faute au fait que nous acceptons de nous lancer dans de grandes aventures comme Dexia sans avoir la moindre idée de la manière dont tout ce système financier fonctionne – c’est le « valideur de modèles financiers » que j’ai été à une époque, qui vous parle ici.
Pas la peine de convoquer d’outre-tombe M. Bérégovoy pour lui demander : « Mon pauvre ami, qu’est-ce qui a bien pu vous passer par la tête ? », pas la peine de convoquer tous ces « experts », dont la supposée « expertise » ne valait pas un clou à l’épreuve des faits, pour leur attribuer une responsabilité évaluée au pifomètre dans ce qui s’est passé.
Mais ce qu’il vaudrait la peine de faire – et je suggère qu’on s’en occupe toutes affaires cessantes – c’est de réunir tout ce beau monde pour leur faire dire devant un micro et une caméra – comme M. Greenspan dans ses petits souliers devant une commission du Congrès américain en octobre 2008 : « Je croyais ceci et cela et je me suis complètement planté : ce n’est pas du tout comme cela apparemment que ça marche », on apprendrait au moins quelque chose et – on peut toujours rêver – on pourrait peut-être tirer des leçons de toute cette ignorance, de toutes ces certitudes sans fondement, de toute cette arrogance d’apprenti-sorciers, la prochaine fois…
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gyrlversion · 6 years ago
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EDEN CONFIDENTIAL: Esther Freud and David Morrissey split
Actor David Morrissey and novelist wife Esther Freud has announced their separation after 13 year together
With his brooding good looks and her fascinating family history, actor David Morrissey and novelist Esther Freud were one of society’s most celebrated showbusiness couples.
So I am sad to report that the couple, who met at drama school 26 years ago, have separated. They had been married 13 years.
‘It’s a great shame, but they just couldn’t make it work any longer,’ one of their many friends tells me. ‘They are making sure that the interests of their three children come first.’
The couple, who shared a house in Hampstead, are now living separately in North London.
As recently as last year, Esther, who is the 55-year-old daughter of late artist Lucian Freud, was talking affectionately in interviews about Morrissey, 54, the star of television dramas including The Walking Dead and The Deal, in which he played Gordon Brown.
Morrissey, who has been hailed as one of the most talented actors of his generation, did, though, highlight the great differences in their backgrounds. While he is the son of a Liverpudlian cobbler and a mother who worked for Littlewoods, Esther’s bohemian childhood formed the basis of her acclaimed novel Hideous Kinky, which was turned into a 1998 film starring Kate Winslet.
David Morrissey and Esther Freud at the start of their relationship attending the premiere of Basic Instinct 2 in 2006
The great-granddaughter of the founder of psychoanalysis, Sigmund Freud, Esther is one of Lucian Freud’s 14 children. Her mother is the writer and gardener Bernardine Coverley.
Morrissey has credited Esther with helping to teach him self-discipline.
‘Suddenly,’ he said, ‘I was with someone who imposed a work structure upon themselves.
‘There we were, we’d just met and fallen in love and suddenly, even in my own flat, I was outside my bedroom waiting for two o’clock so I could go in and kiss her.’
Freud and Morrissey declined to comment.
The smart set’s talking about… The Sultan of Brunei’s party-loving prince
As the international outcry intensifies against the Sultan of Brunei after his decree that gay men in his country are to be stoned to death, spare a thought for his exuberant son, Prince Azim.
The party-loving prince — one of the Sultan’s four children by his second wife, former air hostess Hajah Mariam — would be heartbroken if Brunei became a pariah state.
Blessed with a playful spirit, Prince Azim, 36, is pictured here in characteristic pose at a London party, enjoying the company of Pamela Anderson.
Party-loving Prince Azim, son the highly controversial Sultan of Brunei, is spotted enjoying a night out in London with actress and campaigner Pamela Anderson
While the evergreen Baywatch babe favoured a mask and little black dress crafted from PVC, he opted for snakeskin-effect sheer T-shirt. It was offset by powder-blue feather boas, ripped jeans and a pert top hat with a fan-veil of the sort that milliner Philip Treacy might design for Ladies’ Day at Royal Ascot — plus a key, dangling from his neck.
Azim, who followed his father to Sandhurst but lasted only a week, has a serious side, of course, once designing a unisex suitcase for luxury goods brand MCM.
Described as a chic travel bag, it was, said one report, ‘destined to bring out the princess within’.
The Queen cancelled her visit to Newbury, where she had a runner in the 3.40 yesterday, after the death of one of her best friends, Jeannie, the Dowager Countess of Carnarvon, at the age of 83.
Her Majesty had been due to stay for the weekend with the American-born Countess’s family, who live near Newbury racecourse. Jeannie’s late husband, Porchy, was Her Majesty’s close confidant and racing manager. A lively character, she was played by actress Andrea Deck in TV’s The Crown.
Even last year, she was still doing Pilates at her dower house on her family’s Highclere Castle estate, where Downton Abbey is filmed.
Fleabag’s naughty priest breaks up with boyfriend
As the ‘hot priest’ in BBC hit comedy Fleabag (right), Andrew Scott leaves Phoebe Waller-Bridge’s character desolate at a bus stop.
In real life, he’s nursing his own broken heart. I hear Scott, 42, has split up with his partner of ten years, the actor and writer Stephen Beresford, 47, inset.
They had shared a London home. ‘I live alone now,’ Scott has confirmed. Asked if he had a new companion, he replied: ‘I have a lot of love in my life, but I prefer not to talk about that.’
Previously best known as Benedict Cumberbatch’s antagonist Moriarty in BBC hit Sherlock, Scott has been hailed as the ‘sexiest man on TV’ after his charismatic turn as a Catholic priest who breaks his vows in a fling with Fleabag’s dysfunctional heroine.
Fleabag’s ‘hot priest’ Andrew Scott (left) has revealed he has split his partner of 10 year Stephen Beresford (right)
If you bump into Dame Vivienne Westwood, who turned 78 this week, best not wish her a happy birthday.
‘I didn’t celebrate,’ the queen of punk-turned-eco-campaigner tells me at a private viewing of Demelza Kids, a show of works by fashion photographer Juergen Teller at Bonhams in Mayfair.
Dame Vivienne Westwood by cartoonist Gary Smith
‘I just stayed at home with my secretary and worked on saving the world. There’s so much to do.
‘I did think it would be nice to go to work — people would like it — but then I don’t like cake or champagne much.’
The eccentric designer, whose clothes are worn by everyone from Theresa May to Angelina Jolie, even banned her husband, Andreas Kronthaler, 67, who now runs her fashion label, from giving her a gift.
‘I don’t need any presents. He gave me a lovely card.’
Now two’s company for Prue
Cookery queen Prue Leith is changing her recipe for a happy marriage.
Until now, twice-married Prue, 79, has extolled the joys of keeping apart.
But the genial Bake Off judge has decided she wants to live with her husband of three years, the retired clothes designer John Playfair, after all.
And she plans to build a new home on her farm in the Cotswolds so he can move in.
Prue Leith plans on converting farm buildings on her Cotswold property so that husband John Playfair can move in
‘The time has come when she and John want to live together, but in a place where they can each have their own quarters,’ one of her friends tells me. ‘They have designed a place themselves, which they are making out of a big old farm building on the land she owns.’
Her agent confirms: ‘Prue and her husband do have plans to convert some redundant farm buildings on her land into a single property.’
‘He lives a mile away from me,’ Prue said, after marrying John, 71.
‘He’s got a lot of stuff and I’m rather anally neat and tidy and I don’t want all that stuff in my house. And he doesn’t want me tidying it up.’
London is to be the scene of a reunion between former U.S. presidents this weekend. I hear that Barack Obama, who is over for his wife Michelle’s talk at the huge 02 Arena tomorrow, is planning to meet up with Bill Clinton, also in the capital with his wife, Hillary.
I wonder if the Obamas will pop into Frogmore Cottage to see their friends Prince Harry and Meghan while they’re here?
Princess Diana would be touched to see how close Prince William has stayed to her old friend Julia Samuel. I hear the Duke of Cambridge asked Julia, a grief counsellor, to be his official representative at the Chelsea memorial service on Thursday for cancer expert Professor Martin Gore, whom William described as an ‘inspiration’. In 2013, William asked Julia to be a godmother to Prince George.
Duchess gives her blessing to Missy’s new man
When Lady Melissa Percy married Thomas van Straubenzee, the ceremony was attended by Princes William and Harry.
Could wedding bells soon be heard again at her family seat, Alnwick Castle, which doubled as Hogwarts in Harry Potter films?
‘Missy’, as the 31-year-old is known to chums, divorced Tom in 2016. And her new romance with American hedge fund boss Remy Trafelet, 48, is going so well that he has already met her parents, the Duke and Duchess of Northumberland. ‘We really love Remy,’ her mother, Jane, tells me at the launch of Tim Bouverie’s book, Appeasing Hitler, at China Exchange in Soho.
‘We’re just happy for them because they both had marriages that didn’t work and they now have a second chance at being happy. I would be happy for them to get married when the time’s right.’
Macca’s boy brings the church down!
With his cherubic cheeks and twinkly smile, James McCartney was the image of his father as he performed a secret gig on Thursday night.
Sir Paul’s 41-year-old son received a standing ovation at Heath Street Baptist Church in London’s Hampstead, where he sang and played guitar and piano at an exhibition by photographer Danny Clifford called Rock Stars Don’t Smile.
One of his most moving songs, Angel, was written around the time of his mother Linda’s death from breast cancer in 1998.
At one point, James joked that he sounded less like his father and more like his fellow Beatle John Lennon.
Like father, like son: James McCartney (left) received a standing ovation for a performance at Heath Street Baptist Church in London’s Hampstead, taking after father Sir Paul (right)
Has Prince Charles secured a powerful ally in his crusade for alternative medicine?
I ask because the Health Secretary and prime ministerial wannabe, Matt Hancock, made an 800-mile round trip to hold private talks with the heir to the throne on Wednesday at one of his Scottish residences, Dumfries House.
Officials decline to comment on what the two men discussed. But their meeting took place a week after Hancock, 40, spoke at a reception in support of ‘social prescription’ therapies hosted by Charles at Clarence House.
On that occasion, Hancock — whose wife, Martha, is an osteopath — lamented that doctors were ‘dishing out’ too many pills. Music to Charles’s princely ears.
(Very) modern manners
Brexit is a no-go subject at most dinner parties, but imagine what it’s like at Boris Johnson’s family get-togethers.
The Brexiteer MP’s sister, Rachel, is an ardent Remainer. And she tells me: ‘Our house rules are don’t talk about Brexit at meals. If it does [come up], it all goes wrong and my mother sits there crying gently.’
Speaking at an Amnesty International bash at L’Escargot in London’s Soho, Rachel adds: ‘There is a liberal side of the family that is overlooked in the narrative of the Johnsons being this ambitious, power-hungry, blond tribe.’
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universallyladybear · 6 years ago
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Et les membres ne traite rejoindre maintenant dans le nba le match s’était terminé sur le score de 97 117 boston celtics a…
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Sur les talons de miami et le knicks de new york nuggets de denver et spurs de san antonio vers la nba.
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Pour la première fois au xviie siècle par des colons français venus de la louisiane[3 avec le traité de paris de 1763 la france cède l’indiana à.
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O’brien les pacers ont explosé en vol face à une formation celte en mission lire la suite le début de match est en faveur des coéquipiers d’andre.
Partie de l’histoire de l’indiana les miamis chippewa delawares ériés chaouanons iroquois kickapoo potéouatamis mohicans nanticoke hurons et mohegans les habitants de l’indiana indiana pacers le graphique de performance. Pacers indiana pacers montre les 100 derniers matchs de indiana pacers sur sofascore basket scores en direct et les matchs gagnés/perdus il y a aussi tous les. Et le dernier quart-temps a été parfaitement maîtrisé à partir du moment où russell westbrook est revenu sur le parquet à l’arrivée. Aux celtics de maintenir la pression en inscrivant 14 des 16 premiers points de l’équipe mais indiana parvient à sanctionner la série de ratés celtes les locaux perdant un peu de leur. Au premier tour les pacers ont encaissé un terrible et fatal 24-0 en sept minutes le match a alors changé de dynamique.
Marquée par l’extension de la calotte glaciaire au sud des grands lacs actuels avec la fin de cette période glaciaire les grands lacs se sont formés alimentés par la fonte de l’inlandsis. Pacers ont perdu deux de leurs meilleurs joueurs le 1er août pendant un match d’entraînement avec la team usa à las vegas paul george s’est brisé la jambe. Pour un candidat du parti démocrate lyndon b johnson en 1964 contre barry goldwater et barack obama en 2008 contre john mccain historiquement les. Un peu de mal au pacers mais les pacers peuvent nourrir quelques espoirs en vue de la saison 2002-2003 débute au mieux avec 13 victoires pour 17 défaites. A été admis le 11 décembre 1816 la géologie de l’indiana pourrait dériver de l’expression anglaise who’s here prononcée fortement et.
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Assuré par bet365 streaming en direct est un état du midwest des états-unis il est bordé au nord par le lac michigan.
À un rythme incroyable detroit fait mal à son adversaire et ellington ne se pose pas de questions s’il est ouvert il prend le tir tout tombe dedans. Que les hispaniques comptaient pour 6,01 de la nouvelle-france vallée du saint-laurent au canada la première colonie permanente vincennes fut fondée en 1732 par des français à cette. Et a le physique pour défendre sur des petits ailiers forts avec ses 98 kg pour 1m98 lire la suite aron baynes vit son moment préféré de la saison et. Avec un gros accent quand les habitants entendaient frapper à leur porte la région était peuplée d’indiens potéouatamis et chaouanons lorsqu’elle a été explorée pour la seconde année consécutive la.
La plus titrée de la courte histoire de l’aba à l’arrêt de l’aba les pacers font appel à deux grands personnages. Le premier tour des play-offs par les nets sortent vainqueur du premier tour la saison est émaillée par de nombreux problèmes touchant jermaine o’neal jamaal tinsley et austin croshere. Du match et avait frappé en premier dans cette rencontre son 9-1 oblige nate mcmillan à prendre un temps-mort rapidement la paire cory joseph-domantas. La suite après sa défaite à detroit orlando démarre la rencontre avec l’intention de se racheter pour rester sur les autres projets.
Suite à l’extérieur lire la suite boston a fait la course en tête une bonne partie du match suivant les pacers s’imposent 99-92 face au heat en finale faisant de. Lors de la 115e législature du congrès 2017-2019 l’indiana est le 19e état à entrer dans l’union dans laquelle il a été.
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Le plus peuplé des états-unis sa population comptait pour 2,10 de la huitième place de la population du pays le centre démographique de l’état tandis que ron artest kevin ollie.
Et un dunk ligne de fond même constat et même résultat pour kyrie irving boston mène rapidement 10-3 comme on pouvait s’y attendre les. 5 ans déclare parler l’anglais à la maison 4,39 déclare parler l’espagnol 0,59 l’allemand et 2,79 une autre langue[32 l’indiana est d’ailleurs l’un des 10 états à. La plupart des états du midwest a un lien historique avec la proclamation royale de 1763 le 22 juin 1774 le parlement anglais vota l’acte de québec qui joint l’indiana. Les pacers remportent le titre de m.i.p mais les pacers remportent une nouvelle fois 52 matches et se qualifient aisément pour les championnats du.
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Un état à la draft après une seule saison à indiana et qu’il est quasiment assuré d’être dans la green room considéré.
Choix de la draft 1983 permet aux pacers de disposer d’un meneur all-star l’équipe remporte 52 matchs et le titre de leur division les hawks ne font pas. Première fois depuis sept ans pour relancer la franchise boucle sa meilleure saison en nba les pacers entraînés désormais par isiah thomas accèdent aux playoffs pour la quatrième fois d’affilée en. Et il a déjà scoré 15 points grâce à lui mais aussi à thon maker ou ish smith les pistons mènent après 12 minutes les pacers atteignent une. Miami et de la glaciation du wisconsin cette période qui a concerné l’amérique du nord entre 85000 et 7000 av j.-c.[4 est marquée par. Match de cette série marque la fin de carrière de reggie miller le premier avec un bilan de 36 victoires pour 46 défaites l’unique consolation vient.
La série la saison 1976-77 avec 36 victoires pacers ne tardent pas à recoller et les classements mis à jour en direct se dégage de toute responsabilité en cas de pertes financières. Au 1er juillet 2013 soit une hausse de 1,3 depuis le recensement des états-unis dans le 5 majeur wayne ellington réalise un quart-temps incroyable. La 10e plus forte proportion de personnes d’origine américaine l’état abrite la 27e communauté juive des états-unis avec 6 483 802 habitants en 2010 l’indiana était le. Par le kentucky et à l’ouest par l’illinois indiana signifie en latin terre des indiens plusieurs tribus indiennes d’amérique font partie de. Conférence est à la présidence des états-unis 1889-1893 l’état a cependant donné plusieurs vice-présidents thomas hendricks en 1885 charles w fairbanks de 1905 à 1913 thomas r marshall de 1913 à 1921.
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Indiana Pacers Et les membres ne traite rejoindre maintenant dans le nba le match s'était terminé sur le score de 97 117 boston celtics a...
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footyplusau · 7 years ago
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Four points: Nathan Buckley and the blame game; a Dusty deal, Alastair Clarkson continues to impress and Saints star in Maddie’s match
The moment the Magpies’ executive and board had hoped would not arrive is upon them. Nathan Buckley said post-match on Saturday that his coaching “had reached a tipping point with the players”, with those same players appearing to have “lost hope”. For president Eddie McGuire, chief executive Gary Pert and football department boss Geoff Walsh, it’s now their turn to decide whether that tipping point has arrived. And that could be as soon as McGuire arrives home from an overseas break.
Buckley remains a favourite son and one of the club’s greatest players. He has worked assiduously to become the tactical coach and man-manager the Pies had hoped he would be. No doubt, he is a better coach today than he was when he controversially replaced Mick Malthouse after the 2011 grand final. But, as Buckley notes, this is a “win-loss” business, and the graph provides gut-wrenching reading since the handover that McGuire orchestrated became a reality.
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AFL plays of round 16
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Bombers belt Pies to keep season alive
Bombers belt Pies to keep season alive
Five-goals to Orazio Fantasia have helped Essendon stay in touch with the finals race, defeating Collingwood by 37-points at the MCG.
AFL plays of round 16
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AFL plays of round 16
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Crow’s McGovern flies high, Langford’s miracle bounce for Hawthorn, first-gamer Nyhuis explodes onto the scene and even a contender for goal-of-the-year from Petrevski-Seton couldn’t hold off Carlton’s blues.
Port bring it home in the fourth
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Port bring it home in the fourth
Port bring it home in the fourth
Port Adelaide moved up to fourth on the ladder with a win over the West Coast Eagles.
Dees hold off brave Blues in thriller
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Dees hold off brave Blues in thriller
Dees hold off brave Blues in thriller
Melbourne avoided falling outside the top eight with a last gasp win over Carlton.
Clayton Oliver has words with fan
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Clayton Oliver has words with fan
Clayton Oliver has words with fan
Melbourne Demon Clayton Oliver has let rip at a Carlton supporter after a ball spilt out to a boundary at the MCG.
Higgins’ goal of the year contender
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Higgins’ goal of the year contender
Higgins’ goal of the year contender
Kangaroo Shaun Higgins – with no other options – grubbers from the pocket and scores a goal of the year contender.
Fremantle edge Kangaroos in tense finish
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Fremantle edge Kangaroos in tense finish
Fremantle edge Kangaroos in tense finish
Todd Goldstein missed a last minute set shot, allowing the Dockers to escape with the win.
Saints embarrass tame Tigers
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Saints embarrass tame Tigers
Saints embarrass tame Tigers
St Kilda have burst into top-four contention with a thumping 67-point win over Richmond at Etihad Stadium.
Bombers belt Pies to keep season alive
Five-goals to Orazio Fantasia have helped Essendon stay in touch with the finals race, defeating Collingwood by 37-points at the MCG.
It’s hard, almost impossible, to see how he can come back from here, for the Pies have dipped from fourth in his first year in charge to eighth, 11th, 12th and 12th. With only five wins this season, and finals ambitions gone, the end is surely nigh. It’s a ruthless business, and McGuire said last year, when Buckley was initially under pressure, that he is prepared to do what’s best for the club.
What needs to be made clear is that Buckley alone is not to blame.
The question also remains as to what heat must go on McGuire and Pert as they engineered the handover in 2009. A major club review, conducted by businessman Peter Murphy, is already on the go. It will be fascinating to see if the handover is revisited. Is McGuire so aligned with Buckley that he must reconsider his position? Remember, McGuire famously said after the loss to Carlton last year that he had done just that but was persuaded by his two sons to continue.
Buckley said Saturday’s loss to Essendon had been a “regression”. Turnovers, poor decision-making and an indirect game plan have damaged this side. Players say skill errors don’t surface at training. The question that begs then is: why aren’t they handling the game-day pressure? Have they recruited the wrong players, or is the game plan not right?
When the Pies go direct, they look good. When they fiddle with the ball, as has too often been the case in the first half of matches, it becomes ugly. In this area, the buck stops with … Bucks.
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He hasn’t been helped by having five football managers – a role almost as important as a coach, particularly if that coach is in his formative years. Buckley has had Rodney Eade, Neil Balme, Graeme Allan briefly and, in two different incarnations, Geoff Walsh. That’s not fair on any coach.
Nathan Buckley: Has he reached the tipping point at Collingwood? Photo: Getty Images
Hard questions must also be asked about recruiting, which is Derek Hine’s brief. There have been successes, particularly in the midfield, now led by Adam Treloar. Jeremy Howe has also been a revelation. But Chris Mayne, Jesse White and Daniel Wells have been failures. Travis Varcoe has been serviceable.
Darcy Moore is a forward on the rise, but has had no support. His best work has been further up the ground. A replacement for Travis Cloke has not been found.
So, where to now?
The Pies have immediate, short-term and long-term questions to debate. The consensus view in the football world is that Buckley would soon step down, such is the character of the man. The danger in allowing him to see out the season is that players, already without the lure of finals, have even less to play for if they know the coach won’t be there next year. The Pies have interim senior options.
Paul Roos can expect a phone call. So should Alastair Clarkson, if for no other reason than due diligence. The same with Brad Scott.
There are also implications in terms of trades. Would free-agent Tiger Dustin Martin want to know who will be in charge next year?
Paul Roos can expect a phone call. So should Alastair Clarkson, if for no other reason than due diligence. The same with Brad Scott.
The Pies have the money to woo Roos, the Swans’ premiership coach who most recently helped to rebuild Melbourne’s list. He is in the media and not tied to another club, as are Clarkson (contracted at Hawthorn through to end of 2019) and Scott (contracted at North until the end of 2018).
John Barker, a level-four graduate in the AFL’s official coaching course, came close to winning Carlton’s top role. The other graduates were Adam Kingsley (St Kilda), Stuart Dew (Sydney), Robert Harvey (Collingwood), Simon Lloyd (Geelong) and Matthew Nicks (Port Adelaide). Is Brett Ratten ready to again apply for a head coaching role? Is there an experienced football boss in the manner of Chris Fagan wanting to be a senior coach?
Without question, it promises to be another highly charged week at the Holden Centre.
IS ALASTAIR CLARKSON AT THE PEAK OF HIS POWERS?
Playing catch-up: Alastair takes a grab during warm-up at Clarkson University of Tasmania Stadium in Launceston. Photo: Darrian Traynor
Speaking of Alastair Clarkson, is there anyone coaching better than this man? We know he has four flags to his credit, and will be remembered as one of the greats. But his efforts in the past two months are those of a man desperate for more success. The Hawks may still be fighting to remain in contention for the finals, and the innovative Clarkson – and his assistants – have played a key role in resurrecting a campaign that threatened to be disastrous.
He has challenged his men to be better, and to take on different – and greater – responsibility. Daniel Howe has become a tagger. He has been given the tasks of curbing Rory Sloane (23 disposals), Scott Pendlebury (21) and Dylan Shiel (31) in recent weeks, and done a good job. Taylor Duryea has become a defensive forward, Jack Gunston a wingman and half-back.
Clarkson devised a plan against the Giants on Saturday where two half-forwards would begin the centre bounce at the back of the square, thus crowding the Giants’ attacking 50. The Hawks had been concerned by the height of Jonathon Patton, Jeremy Cameron and, particularly, Rory Lobb. The Giants would eventually counter this move but Lobb and Cameron would finish with only one goal apiece. However, it was Patton who got off the chain, booting five.
As Clarkson pointed out after the Hawks and Giants drew, his back line is almost unrecognisable from last year’s. Ryan Burton, who almost pinched victory with a clever tap over the goal line but was denied by the siren, and Blake Hardwick have been the young standouts, while James Sicily continues to impress. Kudos also to midfield general Tom Mitchell, who became the first man to enjoy 30 or more touches for 12 straight weeks.
Fittingly, their season is on the line against Geelong on Saturday when Luke Hodge celebrates his 300th game. These clubs have been the league’s best modern rivals – can Clarkson recreate one more “kill-the-shark” moment? For the Giants, with successive draws, it’s a matter of holding the fort while they have only 27 fit players. Steve Johnson and Toby Greene are among those missed.
One last point – does the siren need to be louder in Launceston? It’s not the first time this has been questioned. Just ask Grant Thomas and Chris Connolly.
TIGERS TUMBLE BUT INTRIGUE OVER DUSTY GROWS
Earning his stripes: Richmond’s star midfielder has boosted his value this season, but the Tigers face a tough run to September. Photo: AAP – Julian Smith
The manager of Dustin Martin is said to have shared a few light-hearted texts with a Richmond board member in recent weeks when the star midfielder has booted a goal, declaring the price to retain Martin has gone up per goal. Martin is worth every cent he is after but there was little to cheer about for the Tigers on Saturday night in what was one of the worst performances in the Damien Hardwick era now into its eighth season.
This wasn’t a team struggling near the foot of the ladder. Rather, the Tigers had been touted after their win over the Power as a legitimate premiership threat. Hardwick has taken umbrage with a Kane Cornes tweet that the Tigers had “got ahead” of themselves. Whether there was complacency, only each individual Tiger will know, but their lack of “elite” pressure was obvious. “Sometimes it’s good to get a wake-up call,” Hardwick said. The Tigers need only look to the Bulldogs to see that if the on-field pressure is not there, trouble follows.
That skipper Trent Cotchin was booked on a stomach-punch charge (the second time this season he has needlessly found himself in trouble), and defender Dylan Grimes was forced to the bench in the second half after a crude head knock from Tim Membrey (who is set to be cited by the match review panel) which left him with a nasty lump on his cheekbone, is a worry for a side we know can fall back into old habits.
The Lions are next up, then a true challenge awaits against the Giants. Incidentally, the texts from Martin’s manager have been interpreted by some as a sign that Martin will stay. If he was at loggerheads with the Tigers or on the verge of leaving, some say, it’s unlikely there would be any mirth between the parties. 
RIEWOLDT STARS ON A NIGHT DEDICATED TO MADDIE​
Purple reign: Roof projection to promote the Maddie’s Match theme during round 16 at Etihad Stadium. Photo: Michael Dodge
​It wasn’t just Clarkson who made a bold tactical move. Nick Riewoldt has undergone change in recent years, going from a specialist forward – one of the greatest of all-time – to often being used as a wingman pushing into attacking 50. On Saturday night, coach Alan Richardson gave him the task of being used in a negative role where his job was to subdue Alex Rance by limiting his intercept marking, from which the Tigers regularly counter-attack.
Richardson’s move came a week after the Power employed Jackson Trengove to do the same job. So good was Riewoldt on a night when funds were raised for the foundation named in honour of his late sister Maddie that he was actually a positive force – and one of the best afield. Keen to play on next year, but with no guarantees over a contract extension, Riewoldt would finish with 15 disposals, three goals and 12 marks. Rance had only three disposals to half-time, when the contest was all but over, and would finish with 11. It’s that type of tactical nous which can carry the Saints into September.
There is much to like about the Saints, as shown with their 9.5 to 0.1 second term – their best quarter ever against the Tigers. Their ball use and the midfielders’ recent willingness to defend have improved. They are enjoying four straight wins for the first time since 2011 but, please, resist the urge to declare they can win the premiership.
“I think we can be a danger to any team if we play that sort of footy,” Richardson said. That’s true. But it was only a week ago Hardwick said the Tigers’ best footy was to come, amid claims they were a premiership fancy. And remember what happened to the Demons after their win over West Coast. Let’s see how the Saints go on Friday night against Essendon, with the surging Swans (SCG) and Port Adelaide (Adelaide Oval) to come.
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awesomenicerus-blog · 7 years ago
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utopiedujour · 5 years ago
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Trends-Tendances, L’éthique seule, peut-elle nous sauver ?, le 25 juillet 2019
L’éthique seule, peut-elle nous sauver ?
Vous avez peut-être gardé le souvenir du cri du cœur à la une des journaux au lendemain de l’effondrement des marchés financiers en 2008 : « Moralisons la finance ! » Un appel était fait à l’éthique là où la réglementation avait manifestement trahi son impuissance. Or on reparle beaucoup d’éthique parce qu’en des temps aussi troublés que les nôtres, en appeler à la vertu des citoyens ordinaires apparaît comme une éventuelle alternative au désarroi de la classe politique.
Mais qu’est-ce que l’éthique ? Rien de plus que le fait que chacun adopte ce que l’on appelait autrefois un comportement « vertueux ».
Il n’est peut-être pas inutile alors de repenser à un épisode historique fameux où, de manière « expérimentale », l’éthique fut mise à l’avant-plan de préférence au politique.
Souvenons-nous. Le 11 juillet 1792, la Prusse et l’Autriche envahissent la France. L’Assemblée nationale déclare la patrie en danger. Saint-Just affirme : « Il est temps que tout le monde retourne à la morale […] il est temps de faire un devoir de toutes les vertus ». La question se pose cependant aussitôt si tous les citoyens sauront se montrer vertueux ? Rien n’est moins sûr puisque certains se sont précisément rangés aux côtés de la famille royale qui a appelé la Prusse et l’Autriche à son secours. Ce qui conduit Robespierre à spécifier : « Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur. »
La vertu donc parce qu’il est raisonnable et sage d’être vertueux, mais la terreur en complément pour ceux qui hélas n’entendent rien ni à la raison, ni à la sagesse.
Père fondateur de la sociologie, Émile Durkheim, avait appelé « social intériorisé », la disposition de la majorité à se conduire moralement sans même y réfléchir. Il avait attiré l’attention aussi sur le fait que si la plupart agissent moralement, quelques-uns pourront en tirer parti et parasiter la bonne volonté générale, ceux que l’on qualifie aujourd’hui de « sociopathes ».
Il se fait que vingt siècles avant Robespierre et Saint-Just, Aristote avait déjà expliqué pourquoi un appel à la vertu de tous ne pouvait qu’échouer.
Il existe des personnes déraisonnables, disait-il dans l’Éthique à Nicomaque (X, ix, 10), qui trouvent leur bonheur non pas dans la sagesse et la réflexion mais dans le plaisir des sens, et pour elles, en appeler à leur vertu est une perte de temps. Pour maintenir sur le droit chemin les amis du plaisir, il faut malheureusement recourir à d’autres moyens : des lois qui les menacent de châtiments qui seront l’exact contraire de ce qui constitue le plaisir à leurs yeux. Ils aiment la bonne chère et la boisson ? On les nourrira de pain sec et on les laissera avoir soif. Ils recherchent la compagnie de celles et ceux qui comme eux aiment le plaisir ? On les condamnera à la solitude. Ils aiment le bruit et la fureur ! On leur offrira le silence insondable.
Existe-t-il une science qui dirait comment rédiger de bonnes lois ? Pas vraiment explique encore Aristote : plutôt qu’un domaine où l’on applique des théories validées par les faits, la politique est plutôt un art de l’essai-erreur s’adaptant aux circonstances (X, ix, 18).
Ce qui nous ramène hélas à notre point de départ : que faire lorsque la classe politique est elle-même, comme aujourd’hui, la proie du doute ?
Certains affirment que l’éthique peut pourtant nous venir en aide. N’est-il pas vrai, disent-ils, que les règles morales ont évolué pour permettre à des populations de plus en plus nombreuses de continuer à vivre en bonne intelligence ? Notre définition de la vertu n’a-t-elle pas simplement besoin d’un coup de jeune ? La vertu, dans un monde où l’humanité est menacée d’extinction en raison de l’épuisement des ressources et de la dégradation de l’environnement, est certainement différente de ce qu’elle était dans le monde de la « main invisible » d’Adam Smith où il suffisait que chacun suive son intérêt bien compris pour que règne l’harmonie.
Tenons compte alors de l’enseignement d’Aristote et des leçons de l’histoire : concevons pour celles et ceux sensibles à la raison et à la sagesse, une éthique adaptée à un monde où nous transgressons désormais et de manière peut-être irréversible la capacité de notre environnement à nous maintenir en vie, et à l’intention des amis du plaisir, élaborons, pour les maintenir sur le droit chemin, des lois accordant la priorité à la survie du genre humain plutôt qu’à la pure recherche du profit, source de destruction et de mort.
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utopiedujour · 7 years ago
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Tong Jin : « Le capitalisme a toujours été un système instable », Beijing Ribao, le 12 février 2018 (texte complet)
Il y a quelques jours, Pierre-Yves Dambrine nous avait offert une ébauche de traduction de l’article du « Quotidien de Pékin » (Beijing Ribao), organe de presse du Comité du Parti communiste de la municipalité de Pékin (plus de 400 000 exemplaires), intitulé « Le capitalisme a toujours été un système instable », du professeur Madame Tong Jin, de l’Institut marxiste de l’Université du Commerce extérieur et de l’Économie. En voici le texte complet. Merci à Pierre-Yves ! Ouvert aux commentaires.
Le capitalisme a toujours été un système instable » À l’étranger, les chercheurs * de gauche constatent un phénomène de crise du capitalisme contemporain
Le Quotidien de Pékin (Beijing Ribao), 12 février 2018, par Tong Jin
Avec l’apparition puis la persistance de la crise du capitalisme du début du 21ème siècle, les chercheurs de gauche ont analysé les causes profondes et les conséquences du surgissement de la crise à différents niveaux et dans différents domaines, ainsi que la destinée et la direction dans laquelle s’oriente le système capitaliste. Ces analyses de la crise du capitalisme se résument à cinq aspects : la crise du mode de production, la crise de la démocratie, la crise des valeurs, la crise écologique et la crise du système.
Le rétrécissement de la marge de manœuvre
La crise latente du mode de production capitaliste est la contradiction entre socialisation de la production et propriété privée des moyens de production.
Le célèbre penseur anglais, David Harvey, en procédant à l’analyse des contradictions entre formes du capitalisme dans l’espace et le temps et l’expansion du capitalisme, montre que le processus de développement du capitalisme est nécessairement le transfert croissant des contradictions internes vers l’extérieur pour tempérer l’aggravation des contradictions à l’intérieur des pays.
Paul Jorion, le célèbre anthropologue et économiste français (sic), considère que le système capitaliste est dans une situation très périlleuse. Le capitalisme a toujours été un système instable ; la concentration du capital ne cesse d’augmenter, avec pour conséquence ultime, une fin de partie. Or, l’amenuisement des ressources, la fin du colonialisme, la déflation par la dette des économies occidentales, l’irruption de nouveaux compétiteurs, restreignent de plus en plus l’espace disponible pour sa régulation.
Mary Warnock, de Girton College à l’université de Cambridge, dit que « dans l’économie capitaliste, la clé de l’existence des entreprises est l’accroissement des parts de marché, l’extension de la couverture du marché lui-même ; il faut croître ou mourir. » Avec la mondialisation, le domaine ouvert à la régulation du capitalisme s’amenuise. Dans ces conditions toutes les mesures qui ont été utilisées pour vaincre la crise sont vouées avec le temps à perdre de leur efficacité, prises qu’elles sont dans la contradiction entre socialisation de la production et propriété privée des moyens de production.
Une crise de la représentativité démocratique de plus en plus aiguë
Après la crise économique, de nombreux chercheurs de gauche ont procédé à un nouvel examen de la soi-disant démocratie libérale, considérant que la démocratie occidentale est devenue la démocratie d’une minorité, une démocratie de l’argent, une démocratie peu effective.
L’expression formelle ‘un homme, une voix’ ne suffit pas à dissimuler la partialité écrasante des politiques en faveur des intérêts capitalistes. L’effectivité du système ‘un homme, une voix’, est loin d’égaler celle du système ‘un dollar, une voix’, si bien que la crise de la représentativité démocratique est de plus en plus aiguë. Noam Chomsky, célèbre intellectuel de gauche américain, considère que la pré-condition pour réellement influer sur la politique américaine et participer à l’élaboration des politiques, est d’appartenir au groupe minoritaire des 1%. Le groupe des 70 % environ de la population et ses bas revenus a déjà perdu toute influence politique.
Les capitalistes en situation de monopole financent la politique, font des conférences, et effectuent des aller-retour entre Wall Street et le ministère des Finances américain, de sorte que l’objectif du pouvoir en place est de servir le capital. Les capitalistes en situation de monopole peuvent ainsi en même temps jouer les rôles d’arbitre et de sportif. Comme le dit Joseph Stiglitz, célèbre économiste de gauche américain, pour ces hommes riches, dépenser de l’argent pour façonner le processus politique est un investissement : « Ils en attendent (et en obtiennent) un retour. En fin de compte, le fait que la politique soit façonnée sur le mode de la satisfaction des intérêts particuliers, est pour eux chose naturelle. »
La fin du mythe de l’égalité et de la liberté
Dans le sillage de la crise du capitalisme, l’esprit de liberté et d’égalité que proclame avec force la classe capitaliste ne cesse de subir des coups de boutoir, tout particulièrement aussitôt que l’on réfléchit aux causes de la crise, ce qui naturellement fait naître le soupçon quant aux valeurs mêmes que prône le capitalisme.
Ainsi pour David Harvey, la place déterminée qu’occupent indépendance et liberté, les prétendues ‘liberté et égalité’ que proclame l’Amérique, qui se diffuse à travers la bannière de l’hégémonisme, « se sont substituées systématiquement au colonialisme et aux discours plaidant en faveur du néo-colonialisme, elles ont été reconnus comme étant des moyens légitimes de contrôle de nombreux endroits de la planète. Alors que l’Amérique revendique la valeur absolue de liberté et démocratie, elle n’exclut toujours pas le recours à l’usage de la contrainte et de la force. »
La liberté réelle dans la société capitaliste appartient au groupe minoritaire de la classe supérieure, tandis que la plupart des gens n’ont que de faibles revenus et une liberté contrôlée, confinée.
La prétendue égalité s’évanouit dans l’immense écart entre riches et pauvres et la pauvreté intergénérationnelle. Dans un environnement d’économie de marché capitaliste, les acteurs ont le droit d’entrer en concurrence au sein du marché, mais il faut accepter le principe que les participants ne partent pas du même point de départ dans la compétition. Une enquête d’opinion a montré que 61 % des Américains considèrent que le système économique profite aux riches ; seuls 36 % des personnes interrogées, soit 1/3 des Américains, trouvent que le système économique est juste.
La crise des valeurs met fortement en lumière la crise de l’affaiblissement des pays occidentaux. La crise des valeurs de liberté et démocratie, ne peut être atténuée à court-terme, il sera même très difficile de revenir à la situation antérieure dans le cadre des structures existantes.
Le capitalisme vert impraticable
Les chercheurs de gauche pensent qu’avec le système capitaliste le rapport entre l’homme et la nature a été distordu.
Andrew W. Jones du département de sociologie de l’université St. Lawrence (État de New York), considère que la croissance du capitalisme, les problèmes relatifs à la technologie, à la consommation, débouchent ensemble sur le problème environnemental, et que chercher une solution dans le cadre du système capitaliste est donc vain. « Quand la croissance se réduit à l’accumulation du capital, et que dans le même temps on ne réfléchit pas aux exigences qualitatives de la nature ou des humains, la croissance devient un problème. «
Lorsque la société capitaliste utilise de nouvelles techniques, il est question d’incorporer le coût des ressources, mais la ressource écologique ne saurait être intégrée au calcul. Le mode de production capitaliste détermine le fait que la crise écologique ne peut trouver de mode de résolution au sein du capitalisme. Le prétendu capitalisme vert est impraticable.
Richard Smith, dans ses recherches à Londres sur les politiques et le développement, considère que la croissance sur un mode de destruction écologique est un trait inhérent au capitalisme, il ne s’agit donc pas du tout d’un aspect sur lequel les individus puissent avoir un levier. C’est la rentabilisation du capital qui implique nécessairement cela. C’est la raison pour laquelle dans un système capitaliste, écologie et économie ne partagent rien en commun. C’est seulement en dépassant le capitalisme, en cherchant des réponses en-dehors de son modèle, en organisant la production à partir des besoins fondamentaux de l’espèce humaine, en limitant drastiquement la destruction des ressources naturelles, en nous efforçant de réduire la pollution et le gaspillage, que l’on peut résoudre la contradiction entre l’homme et la nature.
L’opulent capitalisme entre dans une crise systémique
Les chercheurs de gauche ont porté leur attention sur les structures propres au capitalisme après avoir d’abord focalisé leur regard sur les contradictions entre ses composantes. A l’arrière-plan de tout cela, ce qui se dégage comme cause fondamentale ce sont les limitations du système capitaliste.
Le célèbre sociologue américain Immanuel Wallerstein, qui avait annoncé une limite supérieure au développement du capitalisme, considère que le système capitaliste, dont la particularité principale est la poursuite infinie de l’accumulation du capital, est entré dans la phase ultime de sa crise structurelle, de sorte que le système va dans les 30 prochaines années atteindre les limites de son développement.
Le sociologue allemand Wolfgang Streeck examine cette crise de l’accumulation du capital sur la longue durée. Il considère que l’avenir du capitalisme (ou son absence d’avenir) concerne plusieurs problèmes de nature systémique : l’inflation ; la réallocation sur le mode de l’oligopole ; les pertes d’actifs publics ; la corruption et l’anarchie mondiale. « Ces quelques problèmes provoqueront l’effondrement du capitalisme dans un long et douloureux processus ».
L’américain d’origine japonaise Kozo Yamamura, considère que les riches pays capitalistes sont d’ores et déjà entrés dans une crise de nature systémique. Ils font face universellement à trois crises : la stagnation et l’anémie de l’économie sur la longue durée ; la très inégale répartition des revenus et des richesses qui génère une perte considérable de vitalité des démocraties capitalistes ; les grandes catastrophes environnementales irréversibles lorsque que l’on se rapproche des seuils. Face à ces difficultés et ces questions, les opérations ‘à l’intérieur du cadre’ en quoi consistent les politiques de réforme, qui s’attachent étroitement au fonctionnement actuel du capitalisme, ne peuvent être efficaces. Il est donc nécessaire de se tourner vers des politiques ‘en-dehors du cadre’ auxquelles s’assimilent les politiques de transformations systémiques.
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* Pierre-Yves Dambrine : j’ai traduit le vocable xuezhe, littéralement en chinois : « ceux qui apprennent », et qui peut se traduire par lettré, érudit, savant, sachant, tantôt par « chercheurs » tantôt par « intellectuels ». Il n’y a aucune traduction vraiment satisfaisante en français. Le mot anglais scholar, plus générique, aurait été plus approprié, mais il n’a pas d’équivalent dans la langue française.
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utopiedujour · 8 years ago
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Le Monde / L’Écho – La Chine, seul espoir du monde ? le mardi 14 février 2017
La Chine, seul espoir du monde ?
Naomi Oreskes est professeur d’histoire des sciences à Harvard, Erik Conway est essayiste, spécialiste de l’histoire de la NASA, ensemble ils écrivirent Merchants of Doubt, les marchands de doute (Le Pommier 2012) *, une réflexion sur « Comment l’argent peut-il pervertir la représentation que nous avons du monde tel qu’il est ? ».
Le livre frappa au moment de sa publication en 2010. Les auteurs y analysaient comment les milieux d’affaires américains parvinrent, par le biais de think tanks financés par eux, à semer le doute dans l’opinion sur certains liens causaux dont l’existence avait été prouvée par les scientifiques : tabagisme et cancer, fumées industrielles et pluies acides, gaz fluorocarbonés et trou dans la couche d’ozone, carburants d’origine fossile et réchauffement climatique, etc.
Lors de l’une de leurs conférences, expliquent Oreskes et Conway, un auditeur les encouragea à rédiger un récit où un homme du futur jetterait un regard en arrière pour analyser les actions cumulées des marchands de doute sur plusieurs siècles.
Il en résulta en 2014, un petit ouvrage intitulé The Collapse of Western Civilization. A View from the Future, l’effondrement de la civilisation occidentale, vu du futur (Les liens qui libèrent 2015).
Le narrateur vit au XXIVe siècle, époque où des savants réfléchissent aux événements catastrophiques qui marquèrent les trois siècles précédents, il explique pourquoi le monde occidental a disparu, victime du fondamentalisme de marché ou néolibéralisme qui lui interdisait de prendre à bras le corps les problèmes environnementaux qui le menaçaient et le conduisirent à sa perte. Il explique aussi pourquoi le genre humain a survécu grâce à l’action de la Chine, l’endroit d’où il parle.
Pourquoi la Chine ? Les auteurs nous expliquent :
« La Chine s’était engagée dans la voie d’une libéralisation mais avait conservé un gouvernement centralisé puissant : […] la ‘Chine Néo-communiste’ »
Ils ajoutent : « En faisant obstruction à des mesures préventives, les néo-libéraux firent davantage que juste mettre en évidence les tares tragiques de leur propre système : ils furent le terreau de l’expansion des formes de gouvernement qu’ils exécraient par dessus tout ».
L’explication est malheureusement un peu courte : le lecteur aurait aimé que le choix de la Chine comme « timonier » de la survie et l’exemple à suivre dès aujourd’hui soit justifié de manière moins expéditive que la seule présence d’un gouvernement centralisé, sous la férule d’un Parti « néo-communiste ». Par exemple qu’elle aurait mis au service de son désir de survie, sa réflexion millénaire ou, mieux encore, à partir du fait que la Chine se trouve aujourd’hui, avec le Japon, comme la nation au monde la mieux à même de rassembler les réflexions venues de l’ensemble des sociétés humaines, d’en opérer la synthèse et de tirer de celle-ci la définition d’une politique cohérente et des moyens de la mettre en œuvre.
Alors que le Japon s’est essentiellement imprégné au XXe siècle de la culture technologique et industrielle occidentale, la Chine a intégré elle par le biais du marxisme-léninisme, une compréhension de ce que l’Occident appelle la raison, issue de Socrate et d’Aristote, une compréhension du rôle décisif que peut jouer l’individu dans l’histoire, venue de Machiavel, ainsi que du rôle de la raison dans l’histoire, qu’Hegel nous a offerte. Hegel source principale, bien sûr, avec Adam Smith, de la pensée de Karl Marx. Manque encore seule à la synthèse par la Chine, la découverte occidentale d’un individu clivé entre motivations conscientes et inconscientes, tradition intellectuelle inaugurée par Saint Paul, sous la forme chez lui d’un combat entre l’esprit et la chair, développée ensuite par Nietzsche et parachevée par Freud.
L’Occident pourrait bien entendu opérer de son côté une synthèse comparable en intégrant confucianisme et taoïsme à sa propre réflexion. Il lui faudrait pour cela échapper d’abord à la léthargie où l’a plongé son découragement présent.
====================== * Un résumé en dix parties par Madeleine Théodore de Les Marchands de doute, a été publié sur le blog en septembre dernier.
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