#parasite: william ni.
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isapereza · 7 months ago
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Obra de Pedro Ruiz - Serie Oro "Cada uno sabe algo vital para que la tierra renazca, Entonces el lenguaje se convierte en el principal instrumento para hacer resurgir el humus fecundo que está en la tierra pero que está también en la memoria. Y casi entendemos porque en Colombia no es que se haya urbanizado  el campo sino que se ruralizó la ciudad. Pero es que también a la ciudad hay que inventarla, como lo quería Rimbaud del amor. Y que no sea ya una ciudad enfrentada al campo, ni ajena al campo, ni que parasite del campo, sino un diálogo entre las construcciones humanas y los misterios de la naturaleza. Y el vasto bosque equinoccial requerirá que sus habitantes no vivan en el desconocimiento del mundo, ni en el aislamiento que hoy los desampara. Tenemos el deber de descubrir cuál es el orden que puede salvar a estas selvas, a esta agua, a estas nieblas, y como podemos aliar nuestra vocación urbana con este recuerdo de un reino mágico perdido. Más deseado cuanto más prohibido. Porque es evidente que lo que estamos viviendo no es un accidente sino una obsesión. Por eso dije al comienzo que lo más importante para nosotros debería ser que esto no está ocurriendo por primera vez. Que una historia que se repite y se repite, desde los tiempos de la Conquista, necesita una explicación, y casi se diría necesita un conjuro. ¿Qué relación podemos establecer entre el éxodo y el lenguaje? Lo que el éxodo arrebata, el lenguaje lo conserva. Así decía Aurelio Arturo: “Trajimos sin pensarlo en el habla los valles”. Lo que se pierde queda escrito en el alma. Cuanto más dolorosamente se perdió, cuanto más querido era lo perdido, tanto más arraiga en la memoria. Porque nadie abandona con gusto lo que ama. Y la memoria, como el amor, es aquello que no puede sernos arrebatado, es la voz que nos recuerda cada día todo lo que tenemos que recuperar."
William Ospina
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lounesdarbois · 4 years ago
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Quelques notes à propos de Martin Scorsese.
La musique - Dans Aviator les violons virevoltants de l'essai du MX1 (un fuselage étincelant glisse dans l'air cristallin) précèdent les trompettes crissantes de la folie et des ruptures. La trompette, le jazz, le blues, les “musiques noires” sont associés à des catastrophes : mise sous scellé des chambre fortes dans Casino, naufrage des personnages qui sniffent de la cocaïne dans Goodfellas, et Wolf. La grosse voix du chanteur de blues sert à figurer la puissance illusoire que donne la cocaïne : une voix qui en impose mais qui repose sur des pieds d'argile, vouée à hurler des revendications comme un bébé pleure, en spéculant sur la crédulité des auditeurs blancs. La révolte de William Costigan dans Departed s'accompagne d'une brusque montée de putter de Nobody but me (Human Beinz). Mais d'autres ont mieux parlé de l'emploi de la musique chez Martin Scorsese.
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Le gabarit - C'est un américano-sicilien asthmatique d'1,63 m qui fut le meilleur avocat des Blancs abrutis des années 1970-2020, lorsque le grand plan du génocide balbutiait ses premiers résultats. Le WASP égoïste on le voyait, se défendait mal : il réagissait. Racisme caricatural ou honte de soi: des réactions tardives, jamais de travail anticipé en amont. Le grand WASP regardait avec condescendance l'affection que lui témoigne le supplétif narbonoïde. Il tousse de gêne et congédie la bienveillance du teckel inutile au chien de combat. Il ricane même de cette offre qu'il méprise, y voyant la servilité que son âme fière abhorre. L'aryen naïf et prétentieux se sent trop à l'aise dans la lutte des mâles telle qu'il l'entend. Il n'a pas voulu d'un point d'appui extérieur? Il sera vaincu sur son terrain et selon ses règles. Dépassé par l'afflux de squatteurs plus grands que lui qu'il croyait respectueux du noble duel à la loyale, acculé dans les étaux dialectiques du "vous nous avez persécutés", le voilà dupé, battu, cocufié, rançonné, submergé, mais toujours bien antiraciste, mais toujours bien égoïste, obtus et buté, irrattrapable. Zéro-zéro, balle au centre, ça joue.
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Taxi Driver - Les critiques passent toujours à côté des chefs-d'œuvres. Tout a été écrit sur Taxi Driver sauf la vérité : grand film fasciste (Comme Seul contre Tous, comme De battre mon coeur). La vertu d'un quidam seul contre le monde, son martyr, son triomphe. Travis est trop candide pour séduire une riche aryenne, trop moral pour profiter d'une prostituée mineure. Sa vision très nette, son jugement très sûr de la racaille et des politiciens alliés ensemble pour tuer la classe moyenne que lui et la jeune Jodie Foster représentent n'est ni une idée ni une théorie, c'est le vécu de terrain d'un Blanc en immersion dans un monde qui n'intéresse pas les autres Blancs. Ces derniers ne s'intéressent pas à Travis non plus : qui se soucie du chauffeur de taxi? Ni les passagers, ni les passants, ni personne. Travis a la place idéale pour tout voir sans être vu*. Ce chrétien sans religion ira buter de sang froid les pires raclures que nos scrupules nous empêchent de seulement gronder : ces pédophiles vendeurs de chair blanche qui ont pignon sur rue ("vas-y tu peux lui..."). C'est Taxi Driver qui a inspiré Richard Durn, il l'a dit. * Voir à ce sujet les photos de Matt Weber, ancien chauffeur de taxi, dans l'album "The urban prisonner".
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Silence - En exégèse et apologétique, l'érudit chrétien est un imbécile aussi considérable que l'aryen en ingénierie sociale. "Le sang des martyrs semence des chrétiens" de Tertullien et autres commentaires de carte d'état-major peuplent de mirages l'horizon de son paradis mental. Pour l'histrion de salon en sûreté, le martyr est une émotion artistique, un "concept de martyr". Qu'il organise donc un tractage du genre "Les splendeurs de la messe" à la sortie d'une mosquée, ou qu'il soutienne dix secondes seulement la vision des crucifiés de Syrie, et il verra si le martyr est un concept.Dans Silence le choix offert aux chrétiens, apostasie ou martyr, masque une troisième voie possible : la protection des chrétiens par les armes.N'avoir pas armé les chrétiens de Nagasaki au 16e siècle ne rendait service ni à l'Occident, ni à l'Eglise ni au Japon. Un shogunat d'une cruauté inimaginable perpetua 4 siècles durant ses exactions en toute sécurité et ferma ses ports pour ne les rouvrir qu'en 1945 (après une bombe atomique tombée sur quelle ville déjà?). Mais les prélats invertis de l'Eglise sont réputés pour leur imbécillité politique somme toute logique puisque le politique repose sur des vertus antiques très mal vues après le Moyen-Age. Au lieu de former des pionniers mormons la paroisse forme des sacristains précieux. 
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L'accusation de racisme - La position de Scorsese est celle du petit débrouillard d'origine populaire dont Houellebecq rappelle les 3 forces : "d'abord n’avoir aucun respect pour le peuple ; n’avoir aucune peur de la gauche ; n’avoir aucune fascination pour la racaille". A l'inverse des riches babtous qui se gourent toujours de compassion par méconnaissance de la rue (ou par soumission à icelle façon Nekfeu), Scorsese sait à quoi s'en tenir concernant les brothas qui le traitent d'esclavagiste. Chacun des milliers de Ghanéens arrivé aux USA en 1996 a cent fois plus de chance de descendre d'un esclavagiste peul ou ashanti que d'un esclave alors qu'un Italo-irlandais fils de paysan a derrière lui 20 siècles de servage bien comptés. Scorsese sait qu'il ne doit pas un centime à qui que ce soit (l'extraordinaire ouverture de Departed).  C'est pourquoi il cantonna les brothas à des rôles subalternes qui correspondent aux rôles effectifs joués par eux dans sa cosmogonie, dans sa rue. Il en fut critiqué, et par qui? Précisément par ses éternels ennemis babtous ignorants, bourgeois cocus, jacasseurs de concepts abstraits jamais aussi bien dépeints que lors du déjeuner que fait Howard Hugues chez les Hepburn dans Aviator. C'est la haine absurde du Blanc pour son prochain affranchi des servitudes : le cocu bafoué reproche à Scorsese d'avoir gardé intact son honneur, comme le salarié reprochait à Cisia Zyke sa liberté. Les négriers sémites de toutes obédiences (traite transatlantique, traite saharienne, traite de la corne) gagnent cent fois plus de respect avec leur fierté et leur méchanceté que les Blancs affranchisseurs. Les "luttes sociales" autorisées cachent la proposition dialectique inverse. Tous ces squatteurs sauvés du Néolithique qui savent devoir leur eau courante à quelque ingénieur picard fraudent la reconnaissance qu'ils doivent à leurs bienfaiteurs et la tournent en revendications hurlées, souvent poussés par un intermédiaire véreux il est vrai. Bref, le Black Power est pour Scorsese illusoire, il peut tromper les boloss et les snobs mais pas un fils de pauvre. 
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Aviator - Biographie sous-estimée, du calibre du Nixon d'Oliver Stone, Aviator raconte la vie d'Howard Hugues, un homme de génie dont le destin rappelle celui de Martin Scorsese : mêmes angoisses, même dépendance aux femmes, même solitude, même racisme hygiéniste, même virtuosité, idée fixe, hermétisme au monde. La scène du MX1 est véridique. C'est la lutte d'un généraliste doué pour plusieurs choses, le contraire du spécialiste exigé par la dictature panoptique des experts : cinéaste, ingénieur aéronautique, investisseur, publiciste... l'homme de talent contre l'homme de réseau Juan Trippe, directeur de la Pan Am et ses relais au Sénat. Les aviateurs du 20ème siècle virent les premiers le monde où rampaient leurs semblables. Les Lindbergh, les Saint-Exupéry, les Mermoz, les Guynemer, les Blériot... les pionniers sont souvent borderline.
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Manière d'être, ethos et physis - Scorsese travaille, admire les hommes qui travaillent, méprise les profiteurs. Son ethos exhale le travail : il réfléchit vite, parle vite, fait des concaténations. Son temps est précieux, il a une oeuvre à produire, peu d'argent, beaucoup d'ennemis.Dans les années 1960 lorsque toute une société bascule dans le loisir, le shit et le shopping, la vigueur de l'esprit moyen s'affaisse accablée du tamtam des musiques d'intérieur (discothèques, magasins etc.).  La volonté de Scorcese de se séparer (sanctifier) du destin où se complaisent ses frères de classe transparaît dans des personnages dépensiers et leurs fins lamentables (Sharon Stone dans Casino, Cate Blanchett dans Aviator) et montre ces synthèses de magazines féminins pour ce qu'elles sont : des parasites saccageurs grotesques. La fréquence de production à laquelle Scorsese se voue requiert de garder concentrées ses facultés créatrices. Scorsese est un homme de café et de cocaïne, drogues torréfiantes, dans une société qui fonce au shit et au lsd, drogues hypnotiques. Scorsese pratique la constriction dans une société de vaso-dilatation qui découvre le laisser-aller. 1976 c'est l'heure du déboutonnage et de la consommation de masse vendue comme transgressive. Scorsese ne peut atteindre au luxe de détourner les codes pour mieux se jouer des conventions, comme la bourgeoisie en tongs qui le coudoie à Los Angeles. Dès qu'il en aura les moyens il portera d'impeccables costumes sur mesure. Élevé dans la misère digne des catholiques pauvres il revêtira à l'heure de la fortune dignement  ses habits de riche. Le maintien, la distinction, faisaient le charme de ces anciennes familles européennes que les porteurs de tongs nous ont appris à haïr pour rabaisser nos standards aux leurs. 
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L'Etat WASP - S'il déplore les dégâts sociaux causés par la mafia il sait aussi que l'Etat censé la combattre n'est qu'une mafia de plus, et la  plus terrible de toutes, une mafia légale. Sa haine du waspie fonctionnaire d'Etat aux yeux clairs et cheveux sombres transparaît dans les rôles détestables de Richard Higgs dans Taxi Driver, d'Alec Baldwin dans Departed et Aviator, d'Edward McDonald dans Goodfellas, de Kyle Chandler dans Wolf of Wall Street, de Jim Broadbent dans Gangs of New-York. Scorsese pense que la police n'aide pas l'Américain moyen voire que ses "moyens limités" sont voulus (ingénierie sociale, travail de Lucien Cerise, Laurent Ozon).
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L'ancien séminariste - La biographie de Scorcese écrite cent fois déjà manque toujours l'essentiel : la foi catholique. La ferveur qui le transporta enfant chaque semaine sainte, son année de séminariste à 14 ans, sa vingtième année coïncidant avec un concile qui abrogea par décret une liturgie deux fois millénaires... Tout cela laisse des traces sur une âme jeune.  Charles Scorsese, le père de Martin dût travailler comme Goy Shabbat le samedi dans les quartiers chics pour rapporter un complément de revenu au foyer. Il s'agissait certes d'actionner quelques interrupteurs électriques, mais quelles conclusions pouvait en tirer le dévot Martin à part que "Papa doit donner son temps à des bourgeois qui le tiennent pour impur en accomplissant les transgressions qu'ils s'interdisent à eux-même". De là à relier ces faits à Matthieu 23:4 il n'y avait qu'un pas.  LD 
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coleccionistadepeliculas · 5 years ago
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1917: Por qué podría ganar el Oscar
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Si bien no soy fan de las películas de guerra, ultimamente vienen a full y están revolucionando el género. Antes eran solo tiros, accion y chau. Ahora tienen una trama fuerte, una fotografia y edicion de sonido todo llevado a otro nivel, que logran que dejen de ser pochocleras y transmitan mucho más (al menos las más aclamadas ultimamente). Hablando puntualmente de 1917 es IMPECABLE, asi tal cual. Es dificil decidir por donde empezar a contar todo lo que esta bien en esta pelicula pero voy a arrancar por lo mas fascinante: toda la pelicula esta filmada en UNA TOMA CONTINUA, entienden lo que es eso? Lo dificil que es lograr una sensacion de toma continua en una pelicula de guerra, donde pasa de todo, donde hay que seguir a DOS personajes durante un recorrido eterno? ES MUY DIFICIL pero acá lo hicieron y lo hicieron tan bien que te olvidas que en realidad, son escenas cortadas y editadas a la perfección para que sientas que filmaron todo de una. Es super intenso ver los movimientos de la camara alrededor de los personajes y su entorno, te da esa sensacion de que no te podes quedar quieto, porque estás en zona de guerra, como ellos. Bueno ahora hablando de ellos, los personajes principales Tom Blake y William Schofield son ORO. Y no se si empezar a hablar de los actores o los personajes en sí, quiero hablar de todo y me hago lío. La voy a hacer corta igual, el actor que interpreta a Tom es Tommen (!!) en Game of Thrones (Dean-Charles Chapman) y el que hace de Will (George MacKay) lo vimos en Captain Fantastic con Viggo Mortensen que si no la vieron VEANLA MABEL es hermosa, bueno basta. En cuanto a los personajes en si, transmiten lo que son: dos pobres pibes que los mandaron a la guerra, que pasan hambre, frio, sueño, sed y que extrañan su casa. Pibes jóvenes, con miedo, poco preparados para una guerra, equipados con lo justo para sobrevivir, pero siempre fieles a sus ideales y al honor que se supone representa pelear en una guerra. En sus caras ves, sentís el miedo, la desesperación de estar en el medio de la nada sin saber cuando vas a volver a casa, si es que volvés. Ahora sí vamos a lo prinicipal, que me lo re salteé: la trama. De qué va la película? Todo sucede en Francia en medio de la Primera Guerra Mundial, dónde un oficial al mando, descubre que los Alemanes están planeando un ataque para emboscar a 1600 soldados británicos unos cuantos kilomentros mas adelante de donde estaba la base de Tom y Will. Entonces, los mandan a ellos dos a entregar un mensaje con una orden oficial de parar todas las ofensivas porque sino los iban a matar a todos, incluyendo al hermano mayor de Blake. Cuestión que agarran la misión (como si tuvieran otra opción) y empiezan a caminar solo ellos dos, atravesando lineas enemigas, campos de batalla, cementerios, trincheras, terrible todo. Sin spoilear, no hay mucho más que pueda contarles realmente, aunque si buscan en Google que pasó en Abril de 1917, ya van a saber el final de la pelicula, si quieren se los digo, bueno. Pero mas abajo en la sección de spoilers *flechita hacia abajo* Como dato extra: Esta peli es aun mas mejor (? porque aparecen Benedict Cumberbatch, Colin Firth y Mark Strong así como que no quieren la cosa ah. Ah me olvidaba JAJAJA por qué creo que podría ganar el Oscar: La verdad, de las demás nominadas no vi aún Parasite, Little Woman ni Jo Jo Rabbit así que mi opinión es limitada, pero si hablamos de competidores fuertes en cuanto a trama, guión, fotografía, popularidad y producción, los únicos competidores fuertes son Joker y The irishman. Quitando la popularidad, me super gusta Ford VS Ferrari pero no se si le da como para un Oscar. Está muy buena, me gustó muchísimo pero le falta algo, no sé. Y Once upon a time in Hollywood la tiene jodida al ser medio bizarra.. Además con el tema de Bruce Lee fue polémica y no sé que tanto les cierre eso a la hora de premiarla. ******************************************************************************************************************************SPOILERS AHEAD********************************* ******************************************************************************************* BUENO ESTÁ BIEN LES CUENTO EL FINAL Si, lo logran, entregan el mensaje y salvan a todos, incluyendo a Blake hermano mayor (que es Robb de GOT!), PERO, pero me tomó por sorpresa que todos empezamos la pelicula pensando que Tom es el personaje principal, te hacen empatizar, conocer su historia y todo PA QUE MABEL, si se muere de una forma tan tonta, y tan real... O sea, es realista que las muertes no sean epicas ni significativas y mucho menos en una guerra donde te diste vuelta dos minutos y pasó algo como esto. Pero bueno, esto nos deja a Will para apreciar cada gesto y como te hace estar tenso toda la pelicula acompañandolo. Yo sinceramente pensé que él iba a morir primero, o al menos a perder la mano después de las primeras escenas, pero me sorprendió. ******************************************************************************************************************************FIN DE SPOILERS********************************* ******************************************************************************************* Si llegaste hasta acá te admiro, porque hablo mucho. Vos viste la peli? Qué te pareció? Y si no la viste... Por qué?
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pontiobangor · 5 years ago
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Y byd i gyd yn rhannu sgrîn!
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Ers iddo gael ei sefydlu, mae Gŵyl Ffilm Cymru a'r Byd yn Un (Wales One World Film Festival), wedi dathlu gydag angerdd a brwdfrydedd holl gyfoeth sinema'r byd.
Nod yr Ŵyl yw creu a chynnal gŵyl ffilm deithiol drwy Gymru sy'n dod ag ystod arbennig o ffilmiau bydeang i sinemàu ar draws y wlad, ac am y tro cyntaf yn ei hanes ar ddiwedd mis Mawrth, fe fydd yr Ŵyl yn partneriaethu â Sinema Pontio, yma ym Mangor rhwng 26 Mawrth a 1 Ebrill.
Meddai Emyr Glyn Williams, cydlynydd Sinema Pontio, "Gyda phoblogrwydd y dangosiadau diweddar o'r ffilm gydag isdeitlau o Gorea PARASITE (Y Ffilm Orau eleni yn yr Oscar) yn glir yn y cof, mae'n amlwg fod 'na awch am sinema byd yn lleol, ac mae'r penwythnos hir yma o ffilmiau yn cynnig digon o gyfleoedd i'n cynulleidfaoedd ni ddarganfod pob math o straeon newydd a steiliau o sinema, gyda ffilmiau o Swdan, y Weriniaeth Tsiec, Kyrgyzstan, India, Yr Eidal, Bangladesh, Tibet, Peru, Siapan, Yr Almaen a Tunisia. Er bod y ffilmiau yma wedi'w creu ymhell o ffatrïoedd breuddwydion Hollywood, maent i gyd yn adrodd straeon grymus sy'n taflu golau ar y byd a'r ffordd yr ydym yn byw heddiw. Straeon am gyfyng-gyngor sy'n rhaid gwynebu, y dewisiadau sy'n rhaid eu gwneud ac - mewn gair - emosiwn - heb os, prif thema y Sinema gorau, ble bynnag mae bodau dynol yn penderfynu ei greu!"
"Un digwyddiad ffilm arall sy'n dangos i ni pa mor fach yw'r byd mewn gwirionedd yw'r ddarlith gyhoeddus hir-ddisgwyliedig gan y dylunydd graffeg Annie Atkins. Mae Annie yn un o raddedigion y Cwrs Sylfaen Celf yn Coleg Menai Bangor ac yn artist sydd wedi ennill Oscar, ac ar hyn o bryd yn gweithio'n galed ar gampwaith ddiweddaraf Wes Anderson, a fedrwn ni ddim aros i glywed rhai o'i chyfrinachau.
"Does dim thema mawr sy'n cwmpasu rhaglen Mawrth, heblaw efallai'r amrywiaeth anhygoel a syfrdanol sy'n bosib ei brofi ar sgrîn sinema pob wythnos o'r flwyddyn - o straeon go iawn cantorion y MILITARY WIVES i'r dynion busnes amheus yn DARK WATERS, ac o'r negeseuon optimistaidd yn 2040 a THE PEANUT BUTTER FALCON  i'r bennod nesaf yn hanes asiant go enwog yn y gwasanaethau cudd..."
Mae Sinema Pontio ar agor 7 diwrnod yr wythnos, archebwch eich sedd arlein, dros y ffôn neu yn y swyddfa docynnau
Rhaglen lawn Y Byd yn Un: https://issuu.com/pontio/docs/gwefan_pontio_one_world_films
Rhaglen Mawrth: https://issuu.com/pontio/docs/gwefan_pontio_sinema_mawrth_2020
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blankneverloose · 8 years ago
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4 - The Beauty is Quiet Like a Stone Statue.
Cher ami, je me couche chaque soir avec l’espoir de me réfugier dans les bras de Morphée, mais la musique recommence encore et encore, les mêmes pensées refont surface et j’espère tout oublier en rêvant. J'ai peur, tu sais. Je suis effrayée par le manque d'humanité dont nous faisons preuve, par la haine que crache le monde. Tout est si sombre et j'ai cette insupportable impression d'être en constante chute. 
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Personne ne me comprend et je me rends compte que cela a toujours été ainsi. Mes oreilles sont tendues vers le malheur des autres, je les écoute espérant leur apporter une once de réconfort, mais lorsque ma carapace se fissure, tous s'enfuient en courant. Mes nuits sont terrifiantes. À tel point qu'à chaque jour qui passe, des crevasses se forment sous mes yeux. J'ai peur de demain, de vivre aujourd'hui et de me remémorer hier. J'ai peur des gens, de la vie qui pullule comme un horrible et détestable parasite.
J’ai bien trop longtemps prêté attention aux autres, sans réellement attardé une attention particulière à ce que je ressens. J’ai peur de ces sentiments que je ne peux décrire, car ils me sont totalement inconnus. Mais lorsque je songe à ce que peut être l’amour, mon esprit se brouille et des nuages sombres viennent le recouvrir. Cher ami, je suis sûr que toi, tu saurais le définir dans les moindres détails, tu saurais d’écrire l’infime sensation qui parcourt ton corps quand tu es amoureux. Moi je n’y arrive pas, parce que lorsque j’essaye d’y songer, j’ai l’impression de me faire engloutir par l’angoisse qui refait subitement surface.
J'ai pourtant la sensation d'avoir passé ma vie à fuir les gens dans l'espoir de me détacher de ce besoin d'être entourée, d'être aimée.  C'est si injuste de se battre pour sa liberté et de ne recevoir que la soumission, la soumission du cœur, la soumission de l'esprit. Un jour une personne m'a dit « aimer, c'est être libre » et j'ai beau y penser, encore et encore, je ne comprends pas. Aimer c'est dépendre, aimer c'est souffrir et bien que l'on puisse être libre d'aimer, l'amour n'est pas une liberté en soit. L'amour est une prison, et j'ai passé bien trop d'années à tenter de m'en échapper. 
J'aimerais pouvoir prétendre ne jamais avoir eu « besoin » de quelqu'un, ne jamais avoir ressenti le vide de l'absence, la lassitude du manque ni n'avoir passé des journées entières devant l'horloge à compter les heures de solitude. J'aimerais ne pas avoir à dissimuler honteusement que mon cœur, en manque d'amour, s'attache plus vite que ne meurt le soleil derrière les hauts arbres en hiver. Je crois que, pitoyablement, je n'ai cessé de tendre la main dans l'espoir qu'on la saisisse. Aujourd'hui encore je la tends et ne l'ont jamais touché que les embruns et le vide. 
Les sentiments sont une arme redoutable, plus destructrice que n'importe quels autres maux. Et c'est très ironique, au fond, de savoir que ce qui peut nous faire le plus mal est une chose encrée au plus profond de notre être. À croire que la vie s'est jouée de nous au point de nous faire destructeur de notre propre personne. Mais j’aimerais pouvoir nommer ce que je ressens, j’aimerais pouvoir te décrire, et t’assurer avec certitude que je vais bien. Mais la vérité est que l’amour me fait angoissé bien plus que n'importe quelle autre émotion. Toi, tu évolues continuellement, tu es devenue quelqu'un d'encore meilleur que tu ne l'étais déjà. Et moi je n'ai pas changé, je te regarde d'en bas, les yeux brillants d'admiration.
Mais alors qu’est-ce que tu veux, toi? C’est sûrement cette question que tu te poses encore et encore. Mais je ne peux pas y penser, rectification, je ne veux pas y penser. Je ne veux pas songer à l’avenir car j’ai peur de ce que je pourrais construire avec quelqu’un, et que tout s’écroule du jour au lendemain comme un château de cartes. J’ai peur de ne pas être suffisante, des disputes à venir, d’être abandonné. Je ne saurais même pas te décrire ce que je recherche, mais je sais que cela serait en totale contradiction avec qui je suis. 
« Telle ceux qui n'arrivent pas à vomir malgré des nausées épouvantables, elle gisait là, incapable de mourir, résistant à la mort comme elle avait résisté à la vie, figée dans son amer refus du devenir et du changement. »  — Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines de William S. Burroughs.
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