#périmètre
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perimetremusic · 9 months ago
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Nouvelle pièce: Foggy Day
En attendant la sortie du prochain EP, voici un extrait de ce sur quoi je travail ces temps-ci.
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iweb-rdc001 · 1 year ago
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Déplacement des bornes congolaises par l'Ouganda : "Kinshasa suit de près la situation et il est hors de question que les périmètres frontaliers soient modifiés (Patrick Muyaya)
Alors que les inquiétudes et les alertes sont devenues de plus en plus persistantes suite à l’attitude des autorités ougandaises au sujet des bornes frontières congolaises, le gouvernement congolais dit ne ménager aucun effort pour tirer la situation au clair. Mardi dernier, lors d’un briefing de presse à Lubumbashi, Patrick Muyaya a rassuré que Kinshasa suivait attentivement la question via le…
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jacquesdor-poesie · 8 months ago
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Ecrire avec l’ombre des mots
la solitude invisible
des cœurs aimants
Sentiment endormi
La pluie aussi
Et à l'intérieur de chaque larme
Le petit incendie d'un chagrin
Qui aimerait sécher au soleil
"Je vous aime"
Mots si douloureusement épique
Quand ils restent lettres mortes
Ou deviennent champ de tournesols calcinés
Écrire avec de la cendre
Un amour impossible-mais-vrai
Son comique vague à l'âme
Ses rivages de paradis sans issue
Seuls les rêves
Soie de sa peau
dans le miel de ses gestes
Seuls les rêves
Dire alors "je vous rêve"
Pour ne déranger aucune pénombre
N'émerveiller ni ne décevoir
La moindre attente
Le moindre cauchemar
Du silence garder le trésor
Sa cachette est sous l'escalier
Votre beau visage à la fenêtre
Que fixe l'étoile polaire
Belle transparence de ses paupières
Qu'on imagine
Que dire de ses lèvres
Quand elle observe le ciel
On dirait le murmuré des pensées
Un mystérieux insecte serti dans un sourire
Sans ailes la neige
Partition blanche et nue
Vole aussi bien que la lumière
Bras grands ouverts
J'aimerais être le fil
Du funambule et vous y voir arpenter
Le durable périmètre de ma mélancolie
Celle que j'ai aujourd'hui
Car demain elle aura fondue en totalité
Avec les glaciers
Les déserts
Les vies rêvées et le sentiment profond
D'une absence abyssale
Imaginaire peut-être
Mais avec laquelle je suis né
jacques dor
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perduedansmatete · 3 months ago
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je suis avec ma sœur et son mec qui regardent leur périmètre de crâne à l’accouchement qu’est-ce que je fais là
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alain-keler · 10 days ago
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Février 2009.
Un ghetto.
 Cet épisode dans le sud de l'Italie a fait l'objet d'un chapitre dans la bande dessinée d'Emmanuel Guibert et Frédéric Lemercier "Des nouvelles d'Alain"*.
 Avec Meiko, un photographe allemand nous sommes rendus en Calabre photographier un petit village peuplé par des gitans. Ce village est entouré par un mur surélevé par les riverains qui ne voulaient pas les voir, par une voie ferrée et un immense parking d'un hôpital. 
 Le camp est un assemblage de containers et de taudis en dur ou en matériau de récupération. Des raccords électriques de fortune alimentent des télés, des frigos, quelques radiateurs. On est vite repérés. Le peuplement est dense sur un petit périmètre. On repasse toujours par les mêmes ruelles.
 Comme d'habitude, les enfants me provoquent pour être photographiés. Arme au poing, s'il le faut. **
* Les arènes XXI
** Une partie du texte est empruntée à la bande dessinée.
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alain75fr · 12 days ago
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11 Novembre 2024
Cette fois c’est bien fini , la journée d’hier a été notre retour à Paris . Nous avons pris un taxi avec nos deux gros sacs c’était plus simple , le vol de nuit avec Air France s’est très bien passé même si nous avons attendu deux heures de plus; n’ayant pas de correspondance à Paris pour nous , pas de problème, pour certains ça complique toujours les choses . Retour sous un ciel d’automne, il y a encore 8h nous étions en été à New Delhi mais très pollué. Un petit choc thermique nous a contraint à nous couvrir d’une polaire pour Thierry et d’une Doudoune pour moi . Le passage à la douane se fait automatiquement en scannant notre passeport, il n’y a plus d'agent, juste un peu de personnel qui oriente les arrivants sur le chemin à suivre avant de récupérer les bagages. Nous étions au terminal 2. Le taxi a mis un peu plus de 39 minutes avant de nous déposer devant notre porte, avenue d’Italie. Auparavant il y avait une Navette Air France qui amenait les personnes qui le souhaitaient jusqu'aux gares Parisiennes, mais elle a été supprimée, pour une fois qu'il y avait quelque chose de pratique dans cet Aéroport...Pas de trop de circulation en ce dimanche matin. On a réglé la somme de soixante cinq euros que nous avons arrondi à soixante dix euros . Le chauffeur semble être un gros fumeur, l’habitacle sentait le tabac froid . Un détail qui peut avoir son importance pour certains . Arrivés à l’appartement ça été le grand déballage 😞 , machine à laver mise en route , évidemment beaucoup de linge à laver … c’est le rituel des retours . Nous nous sommes offert un masque qui vient compléter la série que nous avons déjà. Là aussi c’est devenu un rituel. À chaque endroit où nous essayons d'en rapporter un, heureusement qu’on ne part pas chaque mois sinon nous serions envahis …. Pour résumer . Nous sommes partis le 24 octobre, après la déception du 19 et revenus le 10 novembre au matin . Ce treck dans le Haut Mustang fut une belle découverte, difficile pour moi, pour Thierry ce fut plus facile. Les paysages sont grandioses ,désertiques avec peu de végétation, l’érosion des roches crée de véritables tableaux , les couleurs de celles-ci passent de l’ocre au gris avec beaucoup de déclinés, de nuances. Ces villages composés de maisons traditionnelles au murs blancs au style Tibétain, toits terrasses, où le bois ramassé est stocké pour le chauffage et la cuisine, ainsi que certains aliments, couronne le périmètre ,de petites ouvertures. Nous sommes à plus ou moins trois milles mètres d’altitude, l’hiver, il fait très froid . Souvent il y a un monastère qui donne l’importance de la religion Bouddhiste dans cette région . Le panorama des sommets enneigés des Annapurna donne une dimension grandiose , impressionnante qui nous renvoie à notre petite condition humaine . Pour finir et cela a son importance nous avons rencontré deux compagnons de route qui nous ont accompagnés avec beaucoup de professionnalisme et de chaleur humaine . Nous en avons déjà parlé . Autre chose . Ramji ,Chhiring et Tina nous ont demandé de faire en quelque sorte de la publicité autour de leur petite agence qu’ils viennent de créer (www.nepalvacance.com), bien sûr nous leur avons dit que nous le ferions, de plus nous resterons en contact pour suivre le développement de leur affaire . Nous leur avons dit que peut-être des personnes de notre famille, peut-être, seraient un jour intéressées de suivre l’exemple des tontons .
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ekman · 1 year ago
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Ah, le joli mois d’octobre ! La déplorable situation au Proche-Orient – disons en Palestine pour préciser les choses –, révèle, en Occident essentiellement, les peurs, les lâchetés, voire les renoncements de bien des populations et de leur gouvernement. Ce que j’observe, avec amusement autant qu’avec inquiétude, c’est l’immaturité des réactions de la plupart des nations de “l’Occident global” face aux derniers développements de problèmes pourtant vieux comme Mathusalem. Le fond, comme la forme, sont désespérants. L’Europe, et la France en particulier, attestent l’effacement définitif de leur rôle historique dans le bassin Levantin. Les médias, comme c’est leur habitude, hystérisent les événements et prennent aveuglément le parti de leurs actionnaires. “Israël ! Israël ! Israël !” entends-je partout, à tout bout de champ, tout le temps. Il faut défendre Israël avec les Israéliens, parce qu’Israël, c’est le rempart de notre civilisation contre les sauvages musulmans. Quand Israël sera tombé, c’est tout le continent qui sera attaqué, la nuit, à l’aube, au couteau, à l’AK. Nous serons tous pogromisés, kippa ou pas, pour le seul crime d’être des kafirs.
Je résume là ce qui me semble être, plus ou moins explicitement, plus ou moins bruyamment, le mot d’ordre – ou plutôt la “parole de panique” – qui s’installe sous nos latitudes. Et je joins quelques capsules mnésiques liées à ces événements :
• Il est navrant le spectacle de cette aube automnale si belle qui dévoile le défilé des assassins à moto, bouchers amateurs partis massacrer des familles endormies. Éternel recommencement de l’insupportable injustice frappant les populations prises à parti, flinguées, étripées, égorgées – cadavres et scènes de crimes arrangés à des fins de terrorisme par l’image. “Allah u-akbar”, comme toujours, ici ou là-bas. Tout  a été filmé, par les caméras d’inutile surveillance des victimes et les go-pros des instigateurs. Tout a été montré. • Scènes à peine croyables – je dis bien “à peine croyables” – des commandos palestiniens faisant détonner des explosifs contre des murs en béton et des rideaux de barbelés pour pénétrer des périmètres de sécurité placés sous surveillance automatique 24/7. Les drones qui ont largué leurs charges explosives au-dessus des relais de communication et autre appareil de détection, volent sans ambage d’un pylône à l’autre. Pouvait-on être plus prévisible ? Des ailes volantes motorisées sillonent le ciel, ouvrant le feu sur tout ce qui court en dessous. Pouvait-on être moins discret ? Et pourtant, la petite base armée prise d’assaut regorge de cadavres en slip, tirés du lit dans la panique, la plupart n’ayant même pas eu le loisir de défendre leur peau face aux assaillants brailleurs.
• Grand rassemblement décadent, scènes et chapiteaux. Les fumeurs de oinjes, les raveurs, les filles et fils de bobos, les zoneurs à dreadlocks et leurs meufs à cheveux bleus fuient dans le désert pour échapper au flinguage venu du ciel. Grand Bataclan à ciel ouvert. On a tous rêvé de débarquer dans une rave en Hummer pour remettre un peu d’ordre. Mais là, je vois courir tous ces hébétés et je pense aux parents qui, dans quelques heures, recevront qui un coup de téléphone, qui la visite d’amis ou d’officiels venus leur annoncer ce qu’aucun parent, jamais, ne devrait être contraint d’entendre.
• Un prof a été égorgé dans un lycée français, le deuxième et certainement pas le second. Héros, hommage, hugs. Les trois “H” du cancre élyséen. À la lumière des “massacres du Hamas”, de nombreux chroniqueurs ne peuvent s’en empêcher : mais combien sont-ils chez nous, nous les braves et pacifiques Français, à attendre le grand soir et son fameux croissant de lune ?
• Prendre parti. Ceux qui déplorent les Palestiniens écrasés sous leurs immeubles à coups de bombes sont d’infects islamo-collabos. Les chroniqueurs, chefs de plateau et autres inutiles s’agitent bruyamment, distribuent des bons points et offrent à qui en veut une tournée de moraline. Ça va de “j’ai d’excellents amis Juifs” à “et la Shoah alors, vous en faites quoi ?”. Pathétiques agitations, pitoyables guignolades.
• Je n’entends quasiment personne rappeler ce qu’était encore la diplomatie française d’après guerre. Ce que nous avions perdu en puissance militaire, nous pouvions encore le compenser en influence. Le refus d’être inféodé, comme l’obsession de la souveraineté, allait favoriser l’émergence d’une autre voie – le non-alignement –, unique chemin vers la préservation d’une forme d’indépendance géopolitique dans un monde violemment bi-polaire. L’exceptionnel domaine ultra-marin de la France lui conférait alors une dimension internationale quasi naturelle, préservée des affres d’une décolonisation dramatique. Que reste-t-il de tout cela ? Rien. Absolument rien. La France a perdu partout, elle qui est maintenant devenue une colonie du tiers-monde, le champ d’expérimentation européen du globalisme assassin.
• Pathos, pathos, pathos ! J’ai du pathos à pas cher, en voulez-vous ? L’heure est donc à l’effroi et à l’indignation. Idéal pour nous rappeler que le peuple juif est un peuple héroïque. Légèrement dominateur – comme nous le rappelait le grand Charles – mais courageux, combattif, résolu. Idéal aussi pour déshumaniser le Palestinien de base et fermer les yeux sur les tonnes de bombes balancées sur des gens qui rêvaient sans doute d’égorger des Juifs mais qui, étant donné leur condition physique nouvelle, n’auront pas le temps de passer à l’acte. Je sais, je fais du mauvais esprit. Précisément. Ce qui est triste, là-dessous, c’est le cautionnement inconditionnel de la scénarisation tous azimuts. Ces gens-là, Monsieur, n’ont honte de rien. Ceux qui montrent avec le regard fixe, la mâchoire d’acier, le geste calme, et ceux qui regardent, le teint livide, la bouche ouverte, l’œil mouillé et la gorge nouée. Images de salle à manger transformée en abattoir, de jardinet jonché de tripaille, de trainées de sang chaud dans les couloirs. Ça change des parents gris qui beuglent comme des bougres avec le cadavre tout cendré de leur môme de quatre ans et demi dans les bras. “Oui, mais en même temps, il y a les agresseurs et les agressés, hein, non ?”. Et dire qu’ils sont payés pour oser proférer de telles ignominies.
• François Cevert est mort le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen. C’était le jour du commencement de la guerre du Kippour. Un demi-siècle plus tard, alors que je raconte à qui veut bien m’écouter la carrière fulgurante et la mort tragique de celui qui fut mon idole, le Hamas fourbit ses armes pour son attaque du 7 octobre. Coïncidence ? Je crois bien, oui.
J.-M. M.
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christian-dubuis-santini · 4 months ago
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«Les français et les touristes fuient les périmètres de sécurité, les contrôles et les QR code ! Il reste encore du bon sens. Malheureusement les dégâts sont là. Dommage que @UMIH_France ne se soit pas emparé du sujet #passjo2024 !»
(David Guyon, avocat en droit public)
La seule leçon que les trumains tirent de l’histoire, c’est qu’ils ne tirent aucune leçon de l’histoire.
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jezatalks · 5 months ago
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Le mois des fiertés est passé mais regardez ces belles photos de moi "dans le placard".
(Littéralement)
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Je dois enregistrer de l'audio pour le vlog que je monte, et procrastine depuis 4 mois. Et l'isolation phonique n'empêche pas les bruits de voitures, d'ambulances ni de démolition dans le périmètre de 500m de ma coloc.
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perimetremusic · 10 months ago
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Nouvelle pièce: Breathless
En attendant la sortie du prochain EP, voici un extrait de ce sur quoi je travail ces temps-ci.
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iweb-rdc001 · 1 year ago
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Déplacement des bornes congolaises par l'Ouganda : "Kinshasa suit de près la situation et il est hors de question que les périmètres frontaliers soient modifiés (Patrick Muyaya)
Alors que les inquiétudes et les alertes sont devenues de plus en plus persistantes suite à l’attitude des autorités ougandaises au sujet des bornes frontières congolaises, le gouvernement congolais dit ne ménager aucun effort pour tirer la situation au clair. Mardi dernier, lors d’un briefing de presse à Lubumbashi, Patrick Muyaya a rassuré que Kinshasa suivait attentivement la question via le…
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tournevole · 1 year ago
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« L'espace a une limite : le périmètre d'une prison. Le corps a une limite : son éternel désir de contact et d'amour. » Lenonetta Bentivoglio
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e642 · 1 year ago
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Je crois que ce qui me gène le plus avec les actes de méchanceté gratuite telle que la tromperie, le chantage, la violence verbale et physique, ect, c'est qu'au delà de nous affecter à l'instant t, ça va nous affecter bien plus longtemps. Je ne sais pas si les personnes auteures de ça peuvent se rendre compte de tout ce qu'elles brisent chez l'autre. C'est à dire, que par le biais d'une tiers personne, moi, et mes relations futures vont être entachées. C'est tronquer des parties énormes de notions piliers comme la confiance, le fait de se sentir désirable, la démonstration, la sentimentalité. À cause de quelqu'un je vais être privée de beaucoup de choses et devoir travailler à la place dun.e autre. Je sais que c'est comme ça pour à peu près tous les traumatismes, et c'est d'un égoïsme si pur que ça me rend malade. Tu sais que tes actions vont créer des blessures si profondes qu'elles seront visibles dans les mots, les comportements, la gestion des émotions des autres, et tu le fais quand même. Pour soulager ta propre existence tu es capable d'en briser une autre. Ça me paralyse d'effroi de réaliser que ce sera comme ça toute ma vie, peu importe la personne en question, elle finira toujours par contaminer ma vision de moi car elle n'aura pas eu le cran et le désir de faire attention. C'est l'illusion faussée qu'on ne peut rien donner sans perdre bien plus. Ce serait alors être perdant d'avance au change. Je crois que le plus dur pour moi ça a été d'être blessée juste après avoir guérie car j'ai fraîchement en tête le temps que ça m'a pris de ramasser mes morceaux de cœur, de m'assoir et de les coller entre eux avec tout ce que je trouvais. Certains avec de la confiance, certains avec du plus tard, certains avec des larmes, certains avec de la réflexion, certains avec l'envie de faire mieux, certains grâce à d'autres. Ça ne peut pas fonctionner de colmater des endroits avec ce que peuvent nous donner les autres, c'est trop fragile comme structure, c'est trop ébranlable pour que ce soit une solution durable. Alors aujourd'hui, plus que jamais, je suis découragée et déçue, de voir que peu importe l'endroit, la personne, la chaire ou le cœur, les schémas se répètent et pètent tout sur leur passage. Tout ça c'est une boucle, je suis seulement navrée d'en voir la petitesse du périmètre.
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syndicator21 · 7 months ago
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Si le périmètre de sécurité est mis en place une semaine avant les jeux et ces derniers durent 2 semaines alors que l'on ferme les locaux une semaine, comment on gère les déplacements ?
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tesia-a-138 · 1 year ago
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Je sais que de n'importe quelle pierre tu peux faire une fleur dans le périmètre de mon esprit.
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luma-az · 1 year ago
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août 
Thème : Le corps/six mois dormir
. .
C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
 — Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
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Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
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