#ou : je suis passé à la gare de Part-Dieu pour la première fois depuis 6 mois et jme suis zentie comme un touriste
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train station are eldritch being that morph just a little bit every day you don't visit them
#ou : je suis passé à la gare de Part-Dieu pour la première fois depuis 6 mois et jme suis zentie comme un touriste#d'où in y a un Hall 2 ?!!#c'est quoi la montagne d'échafaudages sur l'esplanade ?!#un héliport ????#train station#Lyon
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4 mai 2020 - “Salsa de tomate concentrada” (o la cita 2.0)
4 mai - Jour d’exécution du plan périlleux auquel nous avions pensé pendant des heures et des heures. Un plan digne de ceux du Professeur, Anibal Cortez, dans la Casa de Papel. Il aurait fallu nous y voir... Tout stressés et fébriles qu’on était. L’envie et l’impatience de se rencontrer pour la première fois mêlée à la peur du danger. On avait conscience du risque que tout cela représentait, de ce qui était en jeu, des personnes que l’on pourrait décevoir, de la folie que cela supposait de se rencontrer. Mais on a choisi d’enfreindre les règles. D’écouter notre cœur. De faire abstraction de tout jugement, de tout regard accusateur. On a choisi de se rencontrer pour la toute première fois ce 4 mai, en plein confinement.
Avec Numéro 6, tout a commencé un 14 mars. L’état d’alarme avait déjà été décrété par le gouvernement espagnol. A cette époque, le pays se préparait à entrer dans une longue période d’hibernation. Du jour au lendemain, le pays semblait s’être éteint, la vie semblait avoir été mise sur pause. Le pays se trouvait dans un état presque végétatif.
L’incertitude, le doute, le questionnement. Des secondes, des heures, des jours, des mois ont passé. Pendant tout ce temps, Numéro 6 et moi, on a appris à se connaître. On a passé des heures à discuter de tout et de rien, à débattre, à faire des plans sur la comète, à rêver, à partager notre passion pour la nourriture - oui, on parle beaucoup de nourriture... -, à se confier. Plus les jours passaient, plus cela paraissait évident. Cette sensation de bien-être.
Mais pendant tout ce temps, c’est un peu comme si l’on avait retenu notre souffle. Et au fond, on avait envie de respirer à nouveau. On était mû par l’envie de pouvoir respirer à plein poumon. Trouver un souffle de vie. Vivre à nouveau. Et peu importait le risque, on était prêt à se rencontrer, ne serait-ce que pour quelques minutes ou quelques heures. La vie est tellement courte, tellement imprévisible. Tout peut changer du jour au lendemain - voyez comment on nous a annoncé que l’on devrait renoncer à notre liberté de mouvement. Qui aurait pu imaginer une telle chose ? C’est tellement irréaliste. La planète entière figée. C’est le statu quo. Pour ma part, j’ai souvent eu l’impression d’avoir été prise au piège. Comme prisonnière de la situation.
Pendant ce temps, le temps file. La vie est une course contre la montre. Dernièrement, j’aime tout particulièrement cette phrase qui dit que l’on ne vit qu’une fois. Ces mots sonnent tellement justes. On ne vit qu’une fois et la vie est trop courte pour laisser le doute nous envahir, la tristesse et l’inquiétude nous submerger. Le temps file à toute allure. On devrait apprécier chaque seconde de la vie. Vivre pleinement chaque instant. Car, chaque minute qui passe est une minute en moins sur l’horloge de la vie. Certains nous traiteront de pauvres fous, d’inconscients. Certains diront que tout cela est insensé et absurde. Que l’on agit par égoïsme. Oui, peut-être. Sans doute. Mais quoi de pire que de refouler ses désirs, quoi de pire que le manque, les remords, la tristesse. Parfois, on veut faire les choses à notre manière, vivre pour soi, occulter l’opinion d’autrui, se sentir libre durant quelques minutes, quelques heures. Alors parfois on cède. On lâche prise. On se laisse aller à nos envies et à nos désirs. Et tant mieux. On est humain, après tout. Des êtres parfaitement imparfaits.
5h55 - Mon réveil n’avait pas encore sonné, mais j’étais déjà levée. Je me sentais un brin euphorique et aussi surexcitée qu’un matin de Noël avant d’aller découvrir les cadeaux sous le pied du sapin. La dernière fois que j’ai ressenti cette émotion c’était le jour de mon retour à Barcelone.
J’allais enfin rencontrer Numéro 6. Le mystérieux garçon derrière son écran. Pourtant j’avais l’impression de le connaître... déjà. C’est que ... tout me paraît tellement facile, naturel et sincère lorsque l’on parle. Je n’ai aucun filtre. Je suis moi-même. Dans toute ma splendeur. Dans toute ma folie. Et ça fait un bien incroyable.
6h15 - Je guettais mon téléphone tout en m’attelant à la préparation des smoothies bowl que j’avais promis à Numéro 6. Le petit déjeuner devait être à la hauteur de l’effort et du risque qu’il a pris pour venir me voir. Pas de faux pas. Ce smoothie bowl devait être parfait ! - bon, j’ai remarqué, un peu trop tard, que j’avais oublié d’inclure le beurre de cacahuète à la recette... Shame on me!
Je coupais les fraises avec le plus grand soin et cela malgré le fait que je sentais bien mes mains trembler. C’est qu’avec aussi peu d’heures de sommeil - 4 heures pour être précise -, pas étonnant que mes émotions soient décuplées.
6h55 - J’avais réussi à me calmer. Mais voilà... Numéro 6 était arrivé. Et j’allais descendre pour l’accueillir. Sauf que voilà... J’allais devoir descendre puis remonter cinq étages ... Autant dire que j’aurais pu mourir de tachycardie avant même de rencontrer Numéro 6.
J’ai dévalé les escaliers en chantonnant un air quelconque. Relaaaax, take it easyyyy. [...] It's as if I'm scared. It's as if I'm terrified. It's as if I scared. It's as if I'm playing with fire. Scared. It's as if I'm terrified. Are you scared'. Are we playing with fire. Merci Mika pour cette chanson qui semble s’inscrire parfaitement dans ce contexte.
Plus que quelques mètres. Je me rapprochais de la cible à une vitesse préoccupante. J’ai tourné la poignée de la porte de l’immeuble, j’ai entre-aperçu Numéro 6 à travers la vitre, tenant son vélo d’une main et son portable de l’autre.
Je me suis exclamée : “Hola, qué tal ?”. Quelle originalité ! Ceci dit, le stress était presque redescendu. Numéro 6 m’a sourit Mais je crois avoir perçu un minuscule indice, dans sa façon de me regarder... de me sourire, qui indiquait qu’il était lui aussi un peu stressé. Après tout on avait espéré vivre ce moment depuis plusieurs jours. Et qui sait ... ce premier rendez-vous aurait pu être pire qu’une “cita” de First Date (non, Numéro 6... je te rassure cette pensée ne m’a jamais traversé l’esprit. Je cherchais simplement à faire un petit clin d’oeil à ce programme télé espagnol burlesque, à la limite du ridicule, mais qui bizarrement nous plaît bien).
7h30 - A comer !! Après l’effort, le réconfort. On est monté sur le toit avec nos smoothie bowls, du thé, un pancake - qui était sur le point de rendre l’âme -, et un reste de cinnamon roll que l’on avait réchauffé.
Le soleil montait petit à petit dans le ciel. La douce fraîcheur du matin était exquise. Des oisillons volaient dans le ciel, les mouettes semblaient tout excitées. Une c’est d’ailleurs posée sur une pierre instable, et tentait de garder l’équilibre, se balançant de droit à gauche, et d’avant en arrière. Les oiseaux espagnols sont des acrobates.
J’ai fait visiter le toit de la guarida à Numéro 6. “Ici, tu vois, c’est le voisin qui... et là, celui qui...”. Bref, j’étais contente de pouvoir enfin lui montrer ce toit dont j’ai pris l’habitude de parler. Contente de pouvoir lui faire découvrir ce microcosme dans lequel je vis depuis près de deux mois et de partager avec lui certaines de mes histoires, toutes plus improbables les unes que les autres.
8h20 - Bien que je passe le plus clair de mon temps sur le toit, ma chambre reste mon petit havre de paix. Un petit refuge qui me sert à la fois d’atelier de dessins, de studio d’enregistrements, de décor pour les appels vidéos. Chaque jour j’essaie d’y ajouter une partie de moi : un nouveau dessin que je colle au mur, une nouvelle photo que j’accroche... Je veux m’y sentir bien. Je veux que cette chambre me ressemble. Certes, elle est “en construction”, mais je le suis aussi. Je l’enrichis chaque jour, tout comme j’essaie de m’enrichir moi-même. Ma chambre est un peu comme l’expression physique de ce que je suis actuellement. Lumineuse et artistique. Optimiste et libérée.
J’ai donc proposé à Numéro 6 que l’on aille dans ma chambre pour que je lui chante une chanson. Il s’est arrêté devant mes dessins, a examiné les photos que j’avais suspendues sur un fil collé au mur. Puis j’ai pris ma guitare, il s’est assis sur mon lit, près de moi. J’ai commencé à gratter les cordes. Je sentais mes mains trembler. J’ai ressenti des émotions que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. J’étais impressionnée de chanter devant lui. Impressionnée car il allait m’écouter pour la première fois... dans la vie réelle. Lorsque j’ai joué les premières notes je crois avoir inconsciemment tenté d’éviter son regard pour ne pas être déstabilisée.
“Ay, que presion! Mira ...”. J’ai arrêté de chanter et j’ai tendu mon bras tout tremblant. Il a sourit et s’est penché vers moi. Un bisou a atterrit sur ma joue. En y repensant, je crois bien avoir cru qu’il allait m’embrasser.
8h40 - On était assis sur le bord de mon lit. On discutait, on regardait des vidéos de TV3 sur Youtube. Tout me paraît un peu flou... ce qui suit m’a sans doute plus marquée que je ne le pense. Pourtant j’avais bien remarqué son changement d’attitude. Il était plus proche de moi. Son regard oscillait entre mes yeux et mes lèvres. Et puis, il s’est tout à coup jeté à l’eau. Il s’est approché pour m’embrasser. Sans crier gare.
Je me suis laissée aller. Le monde autour n’existait plus. On était en tête à tête. Lui et moi. On partageait un moment intime. Un moment que l’on avait peut-être espérer vivre depuis un bout de temps.. A ce moment-là, mes doutes se sont dissipés. Tout ça paraissait profondément juste. J’avais l’impression d’être à ma place avec lui. Ici, dans ma chambre.
9h05 - L’heure tournait. On avait l’impression d’avoir eu si peu de temps ... Numéro 6 a rassemblé ses affaires et je l’ai accompagné jusqu’en bas de mon immeuble. Il m’a embrassé une, deux, trois fois... “No quiero irme”.
Parfois j’ai l’impression d’être le personnage principal d’un film romantique - et dieu sait que je trouve ces films ennuyeux... mais là c’était différent -. C’était différent car au-delà de l’attraction physique, Numéro 6 me plaisait. Il me plaisait vraiment. Je suis moi-même lorsque je suis avec lui. Je n’ai pas peur de dire ou faire certaines choses. Avec lui, j’ai le cœur léger. Il est sincère, il est ouvert, il est drôle, il est intelligent (Numéro 6, c’est la faute aux électrons...Tokyo de La Casa de Papel dirait peut-être que je suis sapiosexuelle, quien sabe?). Il est profondément différent. Bref... je suis contente de l’avoir rencontrée et de continuer à apprendre à le découvrir.
Il s’en est allé sur son vélo, un bandana cachant la moitié de son visage. “Tu ressembles à un livreur Uber Eats...”. Humour hilarant, je sais!
Il s’est exclamé: “Nos vemos pronto!”. On a échangé un dernier sourire et il s’est éloigné.
Je n’aime pas les au revoir. J’ai toujours eu peur des “au revoir”. Comme s’ils annonçait une fin. J’ai toujours eu peur des au revoir, car j’ai peur de perdre des personnes qui compte pour moi. Mais cette fois c’était différent. Je n’ai ressenti aucune crainte. Je me sentais bien. Je me sentais libre. Je me sentais vivre. Je savais que l’on serait amené à se revoir. Il y avait quelque chose. Ce quelque chose que j’ai toujours cherché. On verra bien où tout cela nous mène. Mais j’ai hâte de le découvrir !
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09.
“Il y a un commencement à tout.
~ Revenons bientôt 9 ans en arrière. 9 Août 2011.
Une journée normale pour une jeune fille de 15 ans dirons nous. Vacances d’été, réseaux sociaux, rencontre. Je m’étais mise sur un groupe Lesbien, qui s’appelait “Lebienne, Bi + Gay”. J’ai commencé par poster une photo de moi pour me présenter. Puis une discussion avec toutes les personnes du groupe s’est ouverte, et j’ai commencé à parler avec toutes les filles du groupe et à créer des liens.
Et puis j’ai reçu un commentaire sur la photo que j’avais publié, une certaine
Choxo g Marley,
qui me disait que j’étais magnifique, puis elle s’est présenté à moi. Le courant est directement passé. Nous avons commencé à échanger nos Facebook à discuter. Quelques jours on passés, cette fille me rend folle, de par ces mots elle m’a totalement envoûtée.
On se partage par la suite nos MSN, puis nous vient l’idée de se faire une webcam. Toute deux un peu impatiente de se voir enfin, pur la première fois autre que par une photo. J’ouvre sa page MSN, et je vois qu’elle m’appelle. Adrénaline,suspense,peur,joie, un trop plein d’émotions qui nous fit rire. Et je t’ai regardé, tu m’as regardé, tes lèvres se sont relevés pour laisser apparaître un magnifique sourire. Et à partir de ce moment là, je savais que plus rien ne serai pareil, comme si la gravité de ce monde ne dépendait à présent que de Nous. Et puis j’ai entendue ta voix, et dorénavant je t’appartenais corps et âme.
Je suis tombée Amoureuse de ton regard charmeur, de ta voix si douce, de tes mots, de ton rire, de tes doigts au contact des cordes de ta guitare, de tes messages la nuit pour me souhaiter de faire de beaux rêves. Je suis tombée totalement Amoureuse de Toi, bien que 435 Km nous séparait.
Nous avons continué nos webcam et nos discussions sur le groupe Lesbien pendant un mois, on passait des jours, des nuits en webcam à rire, a se raconter toutes les péripéties de notre vie. Plus le temps passait, plus je m’accrochais, plus je t’aimais. Et puis, le 9 Septembre 2011, tu m’as demandé d’être ta copine. Et j’ai dis oui ! Cependant, bien qu’un amour passionnel se formait, la distance se faisait ressentir. Et le 24 Septembre 2011 tu m’as dis que c’était finit.. Et mon cœur s’est littéralement brisé en milles éclats.. J’avais tellement mal.
Qui aurait cru qu’une relation à distance entre deux jeunes filles pouvait être aussi forte, aussi belle, aussi intense que celle-ci. Dans ce genre de relation finalement, on connait la personnes telle qu’elle est. L’écran permet de se libérer sans jugement, sans peur, ça à un côté à la fois apaisant, tandis qu’il est aussi terrifiant.
Tu as retrouvé quelqu’un au bout de deux jours de séparation, avec qui tu es resté deux mois. Bien que l’on continuait à se parler en cachette, ça m’était insupportable de te voir avec quelqu’un d’autre. Je gardais espoir que tu m’aime à nouveau comme tu le prétendais.. Puis tu l’as quittée. Et le petit jeu entre nous était de retour. Messages, Appels, Webcam, Msn, nuits et jours. Je me souviens que la veille de Noël, on avait passé toute la nuit en cam, j’étais épuisée, mais je voulais continuer à te regarder. On se regardait en souriant, on avait l’air de deux naïves, mais bon sang ce que tu me faisait rêver. On parlait d’avenir, comment on voyait la vie ensemble en maison, les enfants, les noms de nos enfants.. Alice & Enzo. Le rêve d’une histoire sans fin.
Tu es ressortie avec une autre fille après ça.. Et puis le 24 Avril 2012, nous nous sommes remise ensemble pour se donner une seconde chance. Et je pense que c’est à partir de ce moment là, que tout à vraiment commencé et avancé.
Le rituel était toujours le même, sauf que maintenant nous passions les nuits à dormir ensemble en webcam. S’endormir et se réveiller auprès de la femme que tu aimes quand tu as 435 Km qui vous séparent, n’est-ce donc pas merveilleux? Bien-sur que si ! A présent il m’était impossible de dormir si elle n’était pas près de moi pur me souhaiter bonne nuit et me dire qu’elle m’aime. Même lorsque je faisais des cauchemars elle se réveillait et m’apaisait avec ses mots. Je l’aimais tellement, avec son merveilleux visage de bébé quand elle dort. Le matin quand on se réveillait, le première qui devait quitter la cam envoyait un long message à l’autre pour lui raconter un petit épisode de notre future vie quand on serait mariée. Fiançailles, Mariage, Grossesse, Voyage, notre future vie semblait telle un compte de fée, parfaite, ensemble, réunies à jamais.
Au mois de juillet, elle devait partir en Tunisie avec ses parents pendant une semaine. Le drame. Pas de téléphone, pas de messages, pas de cams, une semaine. Bon pas de stress, j’avais quelques mois encore pour me préparer psychologiquement! Lorsqu’elle est partie en vacances, ça été la plus longue semaine de toute ma vie. Tout les sois je m’endormais avec sa photo sur mon téléphone en écoutant “I dont think you to know” de John West, qui est la musique bande son de Notre film préféré Ma première fois. Et je pleurait à chaudes larmes parce qu’elle me manquait.. Après cette semaine de vacances, elle rentra enfin, et on reprit notre train-train habituel.
Le 9 septembre 2011, un an après que nous nous étions mise ensemble pour la première fois, elle alla a une soirée avec des amies. Je n’avais pas de messages, je m’inquiétais.. Et à Minuit elle m’appelle pour me dire “Joyeux un an Mon Amour”, j’entendais à sa voix qu’elle avait bu, et elle me dit ensuite qu’elle était avec une autre fille. Je n’ai eu aucuns message de sa part de toute la nuit. Inquiète, le matin, je tente de l’appeler, de lui envoyer des messages, et puis, une amie à elle à répondu à mon appel, pour me dire qu’elle était avec une autre et que je devais la laisser tranquille. Il y a eu une cassure en moi. Tout s’est brisé. J’avais perdu mon pilier, mon repère, mon oxygène. J’avais perdue une partie de moi.
J’ai passé des jours et des nuits à pleurer matin et soir, je n’ai pas mangé pendant 8 jours, j’ai loupé ma première semaine de cours car je ne pouvais plus tenir debout, j’ai perdu le goût de la vie finalement. On se parlait de temps en temps mais tu étais avec une autre. Ma santé ne s’arrangeait pas, la nourriture m’était maintenant impossible à avaler. Le simple fait de manger une bouchée me donnait la nausée. Je suis tombée dans l’anorexie. Suivant, La Drogue puis l’alcool. J’ai passé des mois à essayer simplement de partir loin de tout ça, à essayer d’oublier, de t’oublier. Mais ça m’était impossible. Je suis descendue à 38 Kilos. Autant dire que mon médecin me pourrissait encore plus la vie avec son envie de m’interner. Non merci je ne vais pas bien mais foutez moi la paix. Ça te faisait un mal de chien de me savoir comme ça et de ne rien pouvoir faire. Mais toi tu avais ta copine alors qu’est-ce que ça pouvait bien te faire, c’est à elle que tu disais je t’aime, pas à moi.
Tu as passé au final, 3 ans avec cette fille. De temps en temps tu revenais, je retombais dans le panneaux, j’avais mal, et puis tu repartais. J’ai refais ma vie de mon côté, en ne cessant pas de te parler pour autant. Des cams le matin quand on a le temps, des messages dans la journée..
A présent, cela va bientôt faire 9 ans que nous nous sommes rencontrées.
Le 29 Mai 2017, tu es venue dans la ville où j’habite.
Quand tu me l’a annoncé, je n’y croyais pas. Après 6 ans qui aurait cru qu’on se verrait enfin? Comme quoi le destin réunis toujours ceux qui sont prédestinés à être ensemble. Bien que j’étais avec une autre depuis deux ans, il fallait que je te vois, c’était un signe, il le fallait. Je t’ai rejoint dans le centre ville ce lundi matin, je venais en bus, et comme par hasard il fallait qu’il pleuve! En même temps c’est normal, vu que la situation paraissait tellement improbable! Pendant le trajet, j’avais une boule au ventre, j’étais à la fois excitée et terrifiée d’enfin te voir, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je suis descendue, je t’ai vu, tu m’as vu. Mon dieu ce que tu étais belle. Plus je me rapprochais de toi plus j’appréhendais. Je me suis pointée devant toi, tu m’as sourie et tu m’as prise dans tes bras. Et ça ma paraissait tellement normal, c’était tellement agréable. C’est comme si toute la pression que j’avais ressentie c’était évanouie. On a discuté, elle faisait que de me taquiner. Avec ses lunettes de soleil, il m’était difficile de savoir quel regard avait-elle à mon égard. Je ne savais pas si elle était contente ou déçu, ça me préoccupait. On s’est quittée parce qu’il fallait que j’aille au travail, alors on s’est prise dans les bras une seconde fois, plus fort que la première. Dans l’après midi après mon travail, je me suis dis qu’il fallait en profiter, on a donc été boire un verre avec celle qui partageait ma vie. C’était un sentiment atroce, j’avais l’impression de la tromper, je ne savais plus ou me mettre qu’elle mauvaise idée j’avais eu là, mais je voulais passer du temps avec elle encore et encore. J’étais vraiment sous le charme, son sourire, son regard, je n’avais plus de notion de la réalité. Et bien que j’aurais aimé passer ce séjour complet avec elle, je suis rentrée...
Le lendemain jai menti à à celle avec qui je vivais. J’ai choisis de rejoindre ma destinée dans le centre ville. Je ne pouvais pas la laisser partir comme ça. On s’est mise à côté de la gare pour qu’elle soit proche du train qui allait l’emmener loin de moi.. Avant de se quitter, on s’est prise dans les bras pendant une bonne minute, car on sait très bien toute les deux qu’on ne savait pas quand on se reverrait... Je l’ai regardée droit dans les yeux, et j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Il le fallait, 6 ans à rêver de ça.. Ses lèvres étaient douces, tellement agréable. J’aurai aimé figer cet instant pour qu’il dure éternellement. Et je suis partie. Ne sachant si et quand je le reverrais.
Pourtant une chose était sûre, Ce que j’avais ressenti à ce moment là. Après autant d’années, bien que je n’étais pas libre, il fallait que je me mette à l’évidence. Mon cœur n’avais jamais cessé de l’aimer.
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On l’appelait “La Ménagerie Ambulante”
Ah qu’elle était douce l’époque ou vous me réclamiez des articles de blog. Quel blog? J’avais un blog? Vous souvenez-vous du temps où j’écrivais des bêtises chaque mois? Moi pas. Alors certes, -laissez-moi me dédouaner- mon retour sur le territoire suisse n’a pas aidé ma prose de clébard sourd-muet à se manifester ailleurs que sur WhatsApp, puisque comme chacun sait: ici, tout est inerte. Les premières semaines furent englobées d’une pensée récurrente qui ressemblait probablement à celle-ci: « mais bordel, comment vais-je faire pour survivre et reprendre un train de vie helvète? » Eh bien, force est de constater que ma réintégration est complète: rien de passionnant ne se passe plus concernant ma petite personne. Conclusion: je suis à nouveau suisse.
Je m’emballe certes un peu, puisque mon vagin a été gratifié d’une chronique humoristique sur Couleur3 il y a quelques mois. Cette anecdote pourrait être qualifiée de « Haut fait de la Vulve », mais quand on s’attarde un peu sur mon passif, il ne s’agit guère là que de la suite logique des aventures de mon entre-jambes, qui fût surnommé pour l’occasion, je cite: « petit singe » sur les ondes du service public à une heure de grande écoute. Si un seul être avait un argument acceptable pour voter Oui à NoBillag, c’était moi.
Mais pfiou(!), heureusement, notre peuple dont la neutralité se situe plutôt du côté extrême droite de son libre arbitre a décidé qu’on avait encore besoin de s’informer autrement que par le biais de nos algorithmes Facebook respectifs. Ma nation serait-elle devenue la Terre promise des bobo-gauchiasses soutenant les journalopes, durant mon absence? Comment se fait-il que lorsque je fuis un endroit, tout s’embellit? Peut-être qu’au lendemain de ma mort, l’inégalité salariale et la crise migratoire seront considérées comme des affaires anciennes. Et si ce que je raconte là vous semble être une supposition plus que plausible, laissez-moi m’ouvrir les veines avec une cuillère à soupe sur-le-champ! Je n’ai jamais rêvé fin plus glamour que celle-ci, à savoir: les poignets dégoulinants dans une jungle de poils provenant d’animaux divers, sur fond d’odeurs émanant d’un bac à litière pour chat. LE DESTIN.
Enfin bref. Une chronique à propos de mon primate de minou. Pas de quoi me pavaner.
Et puisqu’on en est à parler d’animaux -ces petits fils de putes- je suis heureuse de vous annoncer que j’ai (ré)emménagé dans l’appartement qui fût mon tout premier « chez moi », à peine avais-je atteint l’âge formidable de 18 ans. Tout est d’origine: les boiseries, le carrelage rose de la salle de bain, les radiateurs qui font un bruit de pipi-qui-veut-pas-sortir dans des chiottes publiques bondées, les animaux qui sont bien décidés à ne pas mourir (mais bon sang, quelle est la date de péremption d’un chat!? Est-ce que les croquettes vendues chez Denner seraient susceptibles de lui filer un cancer prématurément?), ainsi que mon frère jumeau, le bien-nommé Jean-Michel Snowden, qui ne quittera décidément jamais cet endroit.
Au cours des dernières années, j’en ai vu passer, des colocataires foireux. Mais cette cohabitation avec mon bro’ (qui s’avère plutôt être un genre de fils adoptif qui porte trois poils de barbe au milieu du visage) est de loin celle qui me laisse le plus perplexe. Je n’oserais pas affirmer que je regrette Brigitte*, cette meuf qui, via Twitter, posait des questions aux candidats des Anges de la télé-réalité avant de les embrouiller dans le vide, et ce, les jours où elle ne postait pas sur Instagram des selfies en compagnie de ses manucures qui semblaient avoir été prodiguées par des nonagénaires parkinsoniennes. Klaus*, le pilote de l’air alcoolique qui se nourrissait uniquement de pistaches et qui partait FAIRE VOLER DES PUTAINS D’AVIONS DANS LE CIEL alors qu’il avait approximativement 6 grammes dans le sang, ne me manque pas non plus. Et comment oublier Brandon*, qui allait faire ses lessives au sous-sol avec ses vêtements sales sur le dos avant de remonter 5 étages nu comme un ver, priant pour ne pas tomber sur un voisin? En même temps, ça n’aurait été dramatique pour personne. Il avait un corps comme sculpté dans le marbre grâce à un régime alimentaire constitué exclusivement de shakers de protéines, ce qui ne manquait pas de laisser un parfum délicat dans les cabinets après sa vidange mensuelle. Bref, à côté de ça, je veux bien faire la vaisselle de mon frère, plier ses calebards, le réveiller le matin, passer l’aspirateur dans sa chambre et lui acheter ses 8 litres de lait hebdomadaires, mais tout de même, subsiste un aspect fascinant dans cette co-captivité. De l’extérieur, notre relation ne peut avoir l’air que d’un cas d’étude savants fous, ou pire: des étudiants de l’Unil. Ceux qui nous connaissent savent que physiquement, rien ne peut laisser penser que nous sommes de la même famille. Représentez-vous Dwight Schrute version Playmobil (The Office: classe) à côté de Passe-partout à qui on aurait collé une paire de nibards (Fort Boyard version LGBT: pas classe). Bon, voilà, vous avez l’image. Là n’est qu’une histoire de gènes, ou alors le résultat d’une PMA faite aux début des 90′s, soit grunge et expérimentale, mais passons. DANS SON CRÂNE PUTAIN MAIS QUE SE PASSE-T-IL DANS SON CRÂNE est une interrogation dont la légitimité puise dans les petites choses de la vie. Remontons loin dans le passé: hier. Le mec s’est offert une escapade à Paris pour le week-end. Je lui avais promis de l’accompagner avant que mon instinct de mère en burn-out me pousse à lui annoncer trois jours avant le départ que, Paname, ce sera sans moi. Trop heureuse de pouvoir régner en maître sur notre royaume gigantesque de 12m2, j’ai laissé mon frère-fils-adoptif voler de ses propres ailes, non sans me sentir comme une de ces femmes célibataires à qui on retire leur gosse pour mauvais traitement ou quelque chose de la sorte. Le soir-même: il m’appelle, m’annonçant que, OH MON DIEU, y’a beaucoup de gens dans les rues de la capitale française. “J’avais oublié que ça existait et en même temps, ça me rappelle que je suis tellement plus à l’aise dans les grandes villes”, m’affirme-t-il. Oui, alors comment vous expliquer... Mon frère vit à Lausanne depuis l’été 2012. Six ans plus tard, toujours à Lausanne, il ne sait situer que les deux principales rues du bled et la Fnac (un peu fébrilement tout de même, ne sachant pas si l’adresse exacte est St-François ou Bel-Air). Il est mignon, cet enfant. Pas débrouillard, mais mignon. Il rentre ce soir. Je le sais parce qu’il vient de me demander par message de lui indiquer quelles lignes de métro emprunter de Porte de Pantin à Gare de Lyon. Pas débrouillard, mais mignon bis. À l’avenir, peut-être qu’il se rendra bravement à la Place de la Riponne sans Google Map et sans sa mère. Oui, un jour, mon coloc-reuf-bambin sera un grand. Peut-être même notre président. Si les States peuvent se targuer d’élire des minorités, à savoir des hommes afro-américains ou des dégénérés mentaux, je ne vois pas pourquoi nous n’aurions pas le droit d'avoir un mioche de 8 ans à la tête du Conseil fédéral. Voilà comment je perçois l’être avec qui j’ai partagé un utérus pendant près de 9 mois: comme un sociopathe à qui on ne peut s’empêcher de préparer des biberons de cacao. Mais peut-être que cette philanthropie fraternelle n’est motivée que par la crainte, parce que s’il a quelques lacunes dans son humanité propre, une chose est certaine: de nous deux, c’est lui qui porte le cerveau. S’il devenait dictateur, je préfère ne pas imaginer le sort qu’il me réserverait. Oui parce que cette note de blog peut vous sembler corsée, mais je suis tombée sur quelques vestiges de notre enfance en rangeant ses affaires:
La brutalité! Pas seulement dans l’orthographe (bont tchao!), mais si on lit entre les lignes, on peut clairement déceler un peu d’amertume de ma part. Si si, relisez donc cette missive. Et putain, la répartie tiens plus du penchant pour l’alcool de mon père que des diplômes de ma mère. Je ne le vous conseille pas, mais libre à vous de vous en prendre aux huissiers en pleine saisie de vos mugs et de votre paire de Levi’s préférée en leurs rétorquant “qu’ils ont de grosses dents devant”. Et surtout, n’oubliez pas de me faire savoir si la technique s’avérait concluante en terme d’annulation de poursuites.
Tout ça pour dire: peut-être que tous mes malheurs ne sont qu’une question de karma. Si je n’avais pas jouée les orthodontistes tyranniques, nous n’en serions probablement pas là. Alors certes, cette existence pénible de meuf aux chakras mal alignés me donne pléthore de mathos pour ce maudit blog, mais reste qu’une fois le wi-fi en berne, je ne suis rien d’autre qu’un nabot myope nomophobe dont les accomplissements ne puisent que dans le fail perpétuel. Ceci étant dit, je suis ravie que tout ça vous fasse rire. Parce que mon reuf, lui, ne me trouve pas, mais alors pas du tout marrante.
Et vous savez quoi? Peut-être qu'on parle pas de son “petit macaque” à la radio, mais au moins, lui, il a une meuf depuis trois ans. Ça me réchauffe le coeur de savoir qu’un de nous deux n’est pas défaillant amoureusement parlant. Je me prosterne devant cette aisance qu’il a à se caser, à entretenir la flamme comme s’il était un être normal (bien qu’on sache tous qu’il est un robot envoyé par un gouvernement dirigés par des amphibiens). Bravo, vraiment. J’ai fait mon choix: puisque de toute évidence, le gène du romantisme a préféré s’installer dans le corps de mon frère, j’opte pour la sagesse, je me sacrifie: je serai celle qui s’humilie sur internet jusqu’à ce que son corps ne soit même plus distinguable sous la mue de son chien immortel. *noms d’emprunt du meilleur goût
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