#ooc: j'ai mis 18 ans à le publier
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I want to hide the truth, I want to shelter you | ephram&connor
Qui?: Ephram Asbury et Connor Shermann.
Où?: Dans une chambre d’hôtel de luxe.
Quand?: Le soir après leur discussion par message. On va dire que ça ne date pas tellement.
Notes: C’est l’heure des confessions pour Connor.
Lit king size, draps en soie, grande baignoire, une odeur de neuf et de luxe: Connor avait sorti un paquet d’argent pour cette suite. Sûrement plus qu’il ne l’aurait dû au vu de l’évolution de sa situation financière, mais ça en valait bien la peine. Quelque chose lui donnait envie de vivre cette nuit avec Ephram comme si c’était la dernière, et il avait bel espoir d’en profiter au maximum. Et évidemment, c’est ce que le couple avait entrepris de faire dès l’instant où ils avaient franchi la porte de leur chambre; ne manquant évidemment pas de faire un maximum de bruit et de désordre (en profiter signifiait aussi faire chier le monde comme ils savaient le faire). Connor reprend son souffle et un air satisfait ne manque pas de s’installer sur son visage tandis qu’il bascule pour laisser son flanc rejoindre le confort du lit. Sa respiration saccadée s’échoue sur les lèvres de son petit-ami, en face de lui. Il aime ce terme pour qualifier Ephram, d’ailleurs. C’est drôlement nouveau, sans pour autant que ça ne change véritablement quoi que ce soit à la relation qu’ils entretenaient déjà depuis quelques temps, puisque le vampire tenait déjà une place particulière dans sa vie. Mais il y a désormais un mot sur le dire. Et il résonne bien. Tenté par la proximité de leurs bouches, le loup-garou dépose un baiser tendre sur les lèvres de Ephram, un peu à l’écart de la fougue du moment qu’ils partageaient quelques instants avant. « Si nos voisins de chambre sont pas partis de se plaindre à l’accueil, je sais pas ce qui se passe. » Connor lance, avec un léger rire dans la voix, et un sourire en coin qui étire ses lèvres. Sûrement que c’était une des dernières fois qu’ils pourraient faire ce genre de choses �� faire couler l’argent à flot. Dans quelques jours, le loup-garou avait prévu de faire changer sa vie drastiquement en enclenchant la bombe qu’il a dans sa poche depuis de nombreuses années. Il ne sait pas du tout à quel résultat s’attendre… Peut-être qu’il allait énerver les Miller, peut-être qu’ils viendraient se venger, aucune idée de la réaction de son père, de sa mère et bordel… Tout est imprévisible. Et Connor ne sait même pas lui-même comment il se sentira d’avoir sa famille au courant. L’espace d’une seconde son estomac se noue en envisageant les possibilités, et en pensant au reste. Il sait aussi pourquoi il a souhaité s’offrir ce moment avec Ephram – justement parce qu’il ne sait pas ce que la suite lui réserve. Il veut s’accorder un moment de bonheur avant le désordre, et puis surtout, il sait qu’il va devoir s’expliquer. Ne serait-ce que pour ne pas laisser le vampire dans l’incompréhension si jamais il lui arrive quelque chose. Connor a bien vu quelques mois auparavant ce que ça donnait de ne pas être au courant de ce qui se passait dans la vie de Ephram, et il n’a pas du tout envie de faire vivre au vampire les moments qu’il a vécu et qui avaient paru un calvaire. Il devait savoir, et c’était donc son devoir de le mettre au courant. Aussi angoissant que ça pouvait être de le faire.
Le cœur de Ephram s’était laissé porter par le moment aussitôt que les deux jeunes hommes avaient rejoint la chambre d’hôtel. Leurs corps avaient leur propre langage et, à cet instant-là, leur échange ne comprenait rien au sujet de l’épée de Damoclès qui semblait flotter au-dessus de leurs têtes. Ce n’était pas plus mal. Une mauvaise note sonnait aux oreilles du vampire quand il songeait à une entrée en matière aussi sérieuse. Peut-être qu’il appréhendait aussi un peu quelque part ... Maintenant que leurs corps se séparent et qu’ils se donnent l’occasion de respirer un air différent, Ephram sait. Oui, il appréhende réellement. Il n’a pas la moindre idée de ce que le loup-garou s’apprête à faire mais il sent que ça a le potentiel de modifier son quotidien et ses relations avec certaines personnes de son entourage. Il aurait tendance à miser sur le père de Connor — que le vampire déteste, sans connaître. Il aurait préféré qu’il ait une personne différente sur laquelle s’appuyer. Ephram tente de repousser toutes ces pensées pour le moment. Son regard se porte sur le beau brun allongé à ses côtés. Putain. Il a quand même de la chance. Ses pupilles détaillent avec tendresse le visage de Connor, comme pour imprimer méticuleusement ses traits dans sa mémoire. Les lèvres de ce dernier rejoignent les siennes et le vampire ne réprime même pas l’ébauche de sourire qu’il dessine. « Tu rigoles ? Là, ils ont carrément changé d’hôtel. » plaisante-t-il en égarant sa main le long du flanc du loup. Mais la situation de leurs voisins de chambre ne suffit pas à lui faire oublier ce qu’ils ne cessent de repousser. Ce qu’ils ne vont plus pouvoir ralentir bien longtemps. Ephram ne souhaite même pas que ça dure davantage. Il a besoin de sortir de l’ombre. Non pas pour assouvir sa curiosité mais pour savoir comment il peut être présent pour Connor. Il ne veut pas que le loup se lance dans ça, tout seul. « J’ai besoin que tu me parles, Connor. Parce que tu sais que je suis du genre pessimiste et, honnêtement, je ne fais qu’imaginer le pire depuis qu’on a parlé par messages. » Le vampire est loin de penser que les plans du brun vont le rassurer. Son petit doigt lui dit que ça ne va pas être le cas du tout. Mais, par pitié, il ne veut pas du scénario qu’il s’est imaginé où Connor finit mort et enterré quelque part. Tout mais pas ça. Ephram ne se sent pas prêt à le perdre. Ni maintenant, ni bientôt, ni jamais. Et c’est terrifiant, bordel. Parce qu’ils n’ont pas la même longévité. Mais c’est trop tôt. Ils ont besoin de plus de temps ensemble. Stop, il n’est pas encore mort, se ressaisit-il avant de plonger dans une bulle de mélancolie. Sa main continue de caresser la peau tiède du loup-garou tandis que ses iris le bouffent du regard, offrant un mélange bizarre d’inquiétude et d’affection.
Connor laisse le sourire qui se dessinait sur son visage s’étaler un peu plus à la réponse de Ephram, se plaisant à imaginer les pensionnaires de l’hôtel déguerpir à toute allure à cause d’eux. Ça l’amuse pas mal, et il aimerait rester avec le beau brun à penser à des choses aussi simples que ça mais il a bien conscience que le sujet qui le taraude ne tarde pas à ré-émerger dans le cerveau du vampire. Le loup reste concentré sur le contact de sa main fraîche le long de son flanc, comme si il se servait de ce petit geste de tendresse pour se nourrir de courage pour la suite. Quand Ephram justement vient à lui demander des explications, Connor prend une épaisse inspiration. Plus moyen de revenir en arrière, le vampire vient lui confirmer qu’il a besoin de savoir, qu’il s’attend au pire, et le loup-garou en est largement conscient. « Peut-être que t’as pas tort de l’imaginer... » Balance Connor, mi-sarcastique mi-sérieux, plus pour lui-même que pour Ephram. Deux secondes s’écoulent avant qu’il remarque que ce n’était peut-être pas la meilleure phrase à sortir pour rassurer la personne avec qui l’on sort. Le regard que posait le vampire jusqu’à présent sur lui transpirait l’inquiétude, et son but n’était pas de l’enfoncer là-dedans en réalité, mais Connor n’était pas connu pour être adroit quand il s’agissait de s’exprimer. « Enfin… c’est pas ce que je veux dire. » Il rétorque avec un soupir, sans avoir l’air convaincu. Il a l’air plus perdu qu’autre chose. Il l’est. Il aimerait bien faire partir cette inquiétude dans les yeux de son vampire, même si elle a quelque chose de craquant quand elle lui est réservée et mélangée à cette autre étincelle dans ses yeux qui n’est que pour lui. Connor sent son cœur battre plus fort, dans un mélange d’appréhension et d’affection. La main du loup-garou s’aventure à l’arrière du crâne de Ephram, pour fourrer ses doigts tendrement dans ses cheveux bruns en bataille, en recherche d’une tentative de l’apaiser. Ou peut-être de s’apaiser lui-même, il ne sait pas vraiment. Mais tout d’un coup lui apparaît aussi l’idée que le regard du vampire sur lui pourrait virer de l’inquiétude au jugement, parce qu’il y aurait sûrement de quoi… Mais non, et puis merde – il doit parler un point c’est tout. « Hm… Qu’est-ce-que je t’ai dit sur mon parrain jusqu’à présent ?» Connor demande incertain, ses pupilles quittant maintenant la douce image de Ephram étendu à côte de lui, pour trouver un autre point d’encrage au loin, pour échapper à la situation. Il se sent soudainement vulnérable. Le vampire avait déjà provoqué ça chez lui, cette sensation de faiblesse, à cause de tous les sentiments inattendus qu’il lui avait fait découvrir. Mais là cette fois c’est différent. Sa vulnérabilité, en plus d’être face à Ephram, est face à lui-même. Il ne se rappelle même plus l’effet que toute cette histoire qu’il s’apprête à raconter peut avoir sur lui. Et c’est même grâce au vampire qu’il a oublié, ce qui rend le fait de se confier sur ça encore plus perturbant.
Les paroles du loup ne font rien pour apaiser le torrent d’inquiétude en train de le ravager de l’intérieur. Elles ne contribuent qu’à l’agiter davantage. Il se tend légèrement, ses doigts arrêtant leurs caresses le long de la peau de Connor pour finalement s’immobiliser. Son petit-ami semble réaliser son erreur parce qu’il tente d’atténuer ses propos mais sans grand succès. C’est trop tard. Ephram se passe une main irritée sur le bas du visage. Putain. Mais qu’est-ce qui se passe ? Le vampire pourrait supporter que ce soit littéralement la merde dans sa vie depuis le retour de l’autre si ce n’était pas aussi la merde dans celle de la vie d’un des seuls mecs à compter pour lui. Mais hey. Il l’a toujours dit — la vie, c’est de la grosse merde. Et c’est plus que juste son côté pessimiste qui s’exprime cette fois. « Hmm. » esquisse-t-il comme pour appuyer le fait qu’il n’est pas convaincu du tout par tout ça. Mais il voulait de l’honnêteté et c'est ce que Connor était sur le point de lui donner, que ce soit doux à entendre ou tout l’inverse. Le cœur du loup lui indique qu’il est proche de la vérité. Qu’elle est sur le point de montrer le bout de son foutu nez. Ephram ferme quelques instants les yeux lorsque le brun laisse sa main se fourvoyer dans sa tignasse sombre. Il manque de vocabulaire pour décrire à quel point le toucher de Connor a un effet sur lui. Pour être honnête, il peine encore à croire que ça puisse être possible d’avoir une telle emprise sur une autre personne et, encore plus, d’avoir une emprise positive sur une autre personne. Les pulsations cardiaques accélérées de son loup-garou l’encouragent à reprendre ses caresses contre sa peau nue. Il tient bien à lui signaler qu’il n’est pas tout seul, qu’il ne va nulle part. Le regard de Connor coule ailleurs que sur lui — pour fixer un point au loin. Comme pour le fuir. Ephram farfouille dans les méandres de sa mémoire pour trouver des éléments qu’il connait sur son parrain mais, surtout, il cherche un moyen de les évoquer avec un tantinet de légèreté. Il aimerait bien réussir à ramener les yeux du loup-garou sur lui. Le vampire n’est pas fan des barrières qui viennent de se dresser entre eux. « Petit un, je sais qu’il est assez con pour te laisser tomber quand tu as besoin de lui. Petit deux, je sais qu’il te donnait de l’argent. Je me demande encore si c’était pour te faire plaisir ou pour acheter ton silence. » Il fait une moue avec ses lèvres, feignant une réflexion à ce sujet. « Mais j’aurais tendance à pencher pour la deuxième. Et petit trois, je sais ce que j’aimerais lui faire. » Ses dents se serrent les unes contre les autres après avoir lâché ces derniers mots. Une aura chez ce type ne lui inspire rien de bon ... et c’est dire venant de quelqu’un comme Ephram. Mais il sent bien qu’il est à l’origine de la prudence de Connor en matière de relations. Et autant dire que toucher aux gens qui comptent pour le vampire, c’est la chose à ne pas faire.
Un soupçon de culpabilité se loge un instant chez Connor, quand il a la preuve en images qu’il a réellement dit quelque chose de bien peu agréable à entendre pour Ephram. Mais il se satisfait de voir que le geste d’affection qu’il lui donne l’apaise autant que lui. Son regard reste ancré un instant sur les yeux clos du vampire, et le loup ne contient pas le sourire doux qui s’installe sur ses lèvres – si il pouvait il garderait le vampire figé dans ce calme pour toujours. De un, parce qu’il est quand même absolument magnifique comme ça, au point de tirailler quelque chose dans les entrailles de Connor. De deux, parce qu’à cet instant tout va bien. Le loup sent la main de son petit-ami reprendre son chemin sur sa peau, et il a l’impression que quelque chose en lui se calme encore un peu. Ephram est bien là avec lui, et il ne va pas s’enfuir tout de suite. La légèreté dans la réponse de son petit-ami l’aide un peu à croire que rien n’est bien grave, et les pupilles de Connor rejoignent celles de son vampire un instant. Est-ce-qu’elles vont pouvoir y rester le temps des explications ? Il ne sait pas mais il a bien envie d’essayer. Aussi parce que même en se sentant vulnérable, il arrive grâce à Ephram à se sentir un peu protégé. « T’as déjà envie de le tuer et tu connais pas le meilleur. » Connor ajoute encore avec un rictus plus triste qu’autre chose. Il prend une nouvelle inspiration, comme si il n’y avait pas assez d’air dans ses poumons pour parler. « Tu sais peut-être que c’est le meilleur ami de mon père, et l’oncle d’Alexis. Je le connais depuis toujours et hmm... » Non définitivement, c’est impossible de regarder son petit-ami dans les yeux. Connor arrive sur une suite qu’il a du mal à assumer. Ses yeux déguerpissent encore un peu plus loin, et sa main arrête ses mouvements dans la tignasse de son vampire pour venir gratter dans sa propre nuque, dans cet espère de réflexe qui traduit directement son malaise. « J’étais très proche de lui quand j’étais gosse, et encore plus quand j’ai grandi. Quand j’avais quatorze ans j’étais avec une fille, et on va dire qu’il savait que c’était pas pour moi. » Connor ponctue sa phrase par un léger rire, plus ironique qu’autre chose. Il commence à sentir un poids reprendre de la place dans sa poitrine. Son regard au loin, commence à osciller vers de divers endroits, pour ne pas rester focalisé sur ce qui se passe, et sur le fait qu’il était en train de déposer sa plus grande fragilité ici, là, maintenant. « Et pour me le faire comprendre, il a commencé à me faire des avances. Ça a commencé à devenir bizarre, puis au bout d’un temps j’ai cédé. Puis il a fait en sorte que je me transforme. Pour pas se sentir tout seul et surtout pour que j’ai besoin de lui, pour que ça continue entre nous. Il me droguait, au début. Des trucs, j’ai jamais trop su ce que c’était... Mais c’était histoire de me tenir calme quand j’avais mes premières pulsions de loup-garou et que je maîtrisais pas. Grâce à lui, j’ai jamais fait de mal à personne. Et je crois que j’ai confondu ça avec de l’amour à un moment donné. » Connor soupire bruyamment, sa poitrine se comprime et ça y est : il recommence à sentir le tourment que toute cette histoire provoque chez lui. Comme si toutes ces briques intérieures se cassaient brutalement la gueule. Comme pour se consoler tout seul à l’approche de ce qu’il va dire, le bras qui logeait derrière son crâne revient contre son torse, et sa tête se recroqueville involontairement vers son propre cou. « Je crois même que j’étais devenu dépendant. Et j’ai compris qu’il fallait que je le lâche que quand il a pas empêché Alexis de tuer Athéa. »
Ephram n’a pas de mal à croire que, oui, il ne connaît pas encore le meilleur dans tout ça. Il est conscient qu’il ne sait pas grand chose, au final. Il sait aussi qu’il n’est pas prêt pour ce qui va suivre et les prochaines paroles de Connor ne font que venir le lui confirmer. Le vampire concentre la totalité de son attention sur son petit-ami, également très préoccupé par les battements de son cœur — comme s’il pouvait entendre ces derniers se briser à chaque mot qu’il prononce. Connor ne le regarde plus. Il ne le touche même plus. Le brun se rend compte qu’il n’a pas pour habitude d’en parler. Est-ce qu’il l’a déjà raconté à quelqu’un, au moins ? Peut-être à son frère. Mais il voit à la manière qu’il a de s’exposer sous ses yeux, plus vulnérable que jamais, qu’il ressent un profond malaise, peut-être même de la honte, à mettre des mots sur cette histoire. Le ventre de Ephram se retourne violemment à mesure que le loup raconte son passé avec Matthew. Il baisse les yeux pour voir que ses mains sont en train de trembler. Il observe alors silencieusement ses doigts comme s’ils ne les avaient jamais vus auparavant. Une pulsion meurtrière tonne en lui. Il meurt d’envie de sortir le cœur de la poitrine du parrain de Connor. Pour tout ce qu’il a fait à son petit-ami. Cet enfoiré a profité de lui. Il l’a transformé, sans le moindre égard envers tous les changements que ça générerait dans la vie du garçon. Putain. Il ne veut plus que ce gros enfoiré l’approche. Il ne veut même plus qu’il pose les yeux sur lui. Ephram va le tuer. Sa rage pulse dans ses oreilles. Il essaie de la contenir autant que possible pour ne pas passer à côté du plus important dans tout ça, là, tout de suite. Connor. C’est lui, qui compte. « C’est définitif. C’est un gros enfoiré. » murmure-t-il dans sa barbe avant de guider sa main jusqu’au visage du loup-garou. Son pouce effleure sa joue avec douceur. « Et j’ai envie de le tuer pour ce qu’il t’a infligé. » Ephram ne tente même pas d’accrocher les yeux de son homme. Il espère juste qu’il l’écoute. « Il a abusé de toi et de ta confiance. Il a sali ta vision de l’amour. » Le vampire sent chaque syllabe vibrer en lui — jusqu’au plus profond de son être. Quelque part, il se dit que c’est un peu ironique, qu’ils soient tombés l’un sur l’autre tous les deux. Parce qu’ils se ressemblent plus qu’il ne le pensait à l’origine. Mais s’ils ont des similarités, ils ont également des différences. Notamment une qui permet à Ephram de dire avec conviction à son homme que ce n’était pas de l’amour. Le vampire n’a jamais été amoureux avant Connor. Encore moins de son bourreau. Il ne sait pas ce que c’est de se croire amoureux de quelqu’un alors que cette personne nous fait du mal et s’adonne à tout faire pour qu’on ne puisse pas se voir vivre sans elle. Ephram a toujours vu son bourreau comme un bourreau. Ce n’est pas le cas du brun et ça lui détruit le cœur ... « Tu méritais mieux. Tu mérites mieux. » Il s’humecte un peu les lèvres le temps de sa pause. « Et je ne suis pas en train de dire que je suis un saint ou même le petit-ami idéal. Mais jamais, je ne te ferais quelque chose comme ça. Je préférerais encore me planter un pieu dans le cœur que de te faire du mal volontairement. » Le vampire sait que le brun n’attendait aucune réponse particulière de sa part vis-à-vis de ça. Mais ça lui semblait presque vital de lui faire savoir. Il sait qu’il l’a fait souffrir par le passé et, bien sûr, il ne peut pas certifier à coup sûr qu’il ne le fera plus jamais souffrir. Mais ce ne sera jamais volontaire. Ni avec de mauvaises intentions à l’égard de Connor. Ephram approche légèrement son visage, posant son front contre le sien. Ses paupières se ferment pour se concentrer sur la respiration du loup.
Les secondes qui précèdent la réponse de Ephram sont une éternité. Connor se rend compte qu’il vient de se livrer à lui sur tout ce qui potentiellement pourrait lui faire le plus de mal, et en parallèle, de montrer la face de lui dont il est le moins fier. Et pendant ce cours instant où il fait le tour de tous les points sur lesquels il est jugeable, son vampire trie les informations. Son petit-ami n’est pas dégoûté, ou déçu. Il est en colère. En colère contre celui qui a fait du mal à Connor. Et il n’y a peut-être rien de plus réconfortant pour le loup-garou en cet instant précis. Il a l’impression qu’un pansement vient de se se loger sur sa plaie là tout de suite, qu’il a un peu moins mal. La main de Ephram vient se poser sur la joue de Connor, et au fur et à mesure qu’il reçoit les mots, ses yeux remontent vers lui, pour que leurs regards soient figés ensemble. Si il avait l’impression d’aller un peu moins mal, ce que lui dit Ephram à l’instant entoure un peu plus son cœur d’une sensation de chaleur. Il a la drôle d’impression qu’il a attendu d’entendre ces mots trop longtemps. Comme si la confirmation qu’il n’était pas responsable de tout ça suffisait à lui enlever une grosse partie de la charge sur ses épaules. Il veut croire en tout ce que dit son petit-ami, mais si une parole fait sens par dessus tout c’est bien que Matthew a sali sa vision de l’amour. Connor en a la confirmation en direct, là tout de suite, alors qu’il le voit vraiment sous ses yeux. L’amour qu’il y a dans cette chambre d’hôtel ne ressemble en rien à celui qu’il a cru recevoir : celui-ci est acceptation de l’autre, compréhension, cœur qui s’épanche et cœur de Connor qui bat tellement fort qu’il pourrait déchirer sa poitrine. Mais cette fois ça n’a plus rien à voir avec ce qu’il ressentait auparavant. Il sait pourquoi il frappe son torse et il n’a jamais envie que ça s’arrête. Il aurait envie de répondre à son vampire un torrent de choses, mais il n’y a qu’un seul petit mot qui s’échappe de ses lèvres : un « Merci. », presque murmuré, alors que leurs visages se collent un peu plus. La main du loup-garou qui s’était égarée sur son torse vient se poser sur la joue de Ephram, pour réduire encore l’espace déjà fin entre leurs deux visages, et l’embrasser. Il aimerait faire tout passer par ce simple baiser qui a un goût de tendresse et de passion encore plus que d’ordinaire. Quoi que le vampire dise, en cet instant pour Connor, il avait sérieusement l’impression d’avoir le petit-ami idéal. Il était tout sauf en train de lui faire du mal. Et quand leur lèvres se décollent Connor se sent en capacité de rajouter quelques mots. « La seule personne à qui j’en ai parlé avant toi c’est Isaak. Et là je vais essayer d’en parler à mes parents… mais y a des chances que mon père soit pas en accord avec tes propos. » Connor lâche avec un soupçon de tristesse. C’est aussi ça qui l’a empêché d’en parler toutes ces années, pas seulement l’argent qu’il recevait tous les mois. En parlant de ça… « Et évidemment comme notre marché tiendra plus, Matthew me donnera plus d’argent. Alors peut-être que tu vas passer du petit-ami riche, sexy et bien habillé, au SDF à la barbe trop longue. » Connor lâche avec un léger sourire, en oubliant un peu le sérieux de ce qu’il était en train de dire. « Je resterai magnifique mais y aura du charme en moins. » Il balance avec son air supérieur habituel, et un sourire spécial Ephram sur les lèvres. « Il y a aussi des risques que ça parte en vrille avec Alexis… Matthew est comme son père, alors ce que je fais c’est pas forcément intelligent maintenant qu’elle sait ce que je suis. » Connor lâche avec plus de sérieux, puisque c’est ce qui actuellement lui faisait dire qu’il allait peut-être y passer. Sa cousine avait réussi à avoir Athéa. Pas de raison que si elle le veuille, elle n’essaie pas de l’avoir lui. Pour l’instant, elle ne voulait pas assez pour le tuer… mais avec ça ? Il y aurait peut-être des chances.
Le simple « merci » du loup-garou semble tout résumer. Il n’y a pas réellement besoin d’en rajouter. Mais les doigts de Connor remontent sur son visage et, bientôt, ce sont ses lèvres qu’il sent contre les siennes. Un ouragan de douceur passe à travers ce contact. Pendant longtemps, leur relation s’est essentiellement résumée à l’attraction sexuelle que les deux jeunes hommes éprouvaient l’un pour l’autre. Aucun des deux n’avait voulu plus. Mais, petit à petit, quelque chose de solide s’était construit entre eux. Ce moment entre eux. Dans cette chambre d’hôtel. C’est la preuve qu’ils ont évolué depuis le début de leur relation. Ses cils se démêlent finalement lorsque leurs bouches se quittent et le vampire contemple avec sérieux son petit-ami. Il savait que Connor avait eu pour intention d’en parler à son père. Mais il comprenait enfin pourquoi ça allait être extrêmement dur à raconter pour le garçon. Les sourcils de Ephram se ratatinent un chouïa. « Si ton père n’est pas furieux contre Matthew alors c’est qu’il a rien compris. » Ça lui paraît impensable que quiconque puisse trouver le moyen de rejeter la faute sur Connor pour ça. Pourtant, il sait qu’il y a des gens qui en sont tout à fait capables. Il ne reste plus qu’à voir si le père du loup fait partie de cette catégorie de gens — s’il va préférer s’énerver contre son propre fils plutôt que contre la merde qui lui sert de meilleur ami. Mais peut-être qu’ils se sont bien trouvés, après tout. Connor évoque encore la possibilité qu’il finisse par être mis à la porte par sa famille. Il essaie d’injecter un peu de légèreté et d’humour à ses paroles mais Ephram trouve difficile d’y être sensible pour le moment. Il est un peu trop occupé à s’imaginer arracher le cœur de Matthew et défoncer la tête du père du loup-garou. Le meurtre n’est pas la solution d’après certaines personnes. Mais qui a dit que ça ne pouvait pas faire du bien ? Le vampire exhale alors un petit soupir. « S’il te fiche à la porte, tu viendras vivre chez moi. » À ce stade, Ephram se fiche royalement du fait que ça puisse avoir l’air d’aller trop vite entre eux. Ils ont déjà mis tellement de temps à s’admettre qu’il se passait quelque chose de sérieux entre eux. Et puis merde ! Ephram a fêté ses cinquante deux ans le six janvier. Il est prêt à partager son appartement avec Connor s’il est dans le besoin. Son attention vrille alors sur le sourire collé aux lèvres du beau brun. Ce sourire — ce qu’il est sexy ! Mais il ne peut pas se régaler de sa beauté trop longtemps parce que Connor amène désormais Alexis sur le tapis et le vampire avait presque négligé la menace qu’elle représentait pour le loup-garou. Sa liste de gens à tuer s’agrandit de minute en minute. C’est formidable. Mais, étrangement, tuer Alexis lui semble être bien plus délicat que de tuer le parrain de Connor. Même s’il a du mal à s’expliquer pourquoi. Peut-être qu’au fond, Ephram se surprend à ressentir de la sympathie à son égard. Il sait ce que c’est que d’être un monstre. « Je ne la laisserais pas te toucher ... » déclare-t-il en caressant son visage. « Il ne t’arrivera rien. C’est compris ? »
Connor aimerait bien que son père soit furieux, oui. Qu’il le défende, ou qu’au moins il ne cherche pas à dire que c’est lui qui l’a cherché, qu’au moins il le laisse rester chez eux. Au moins ça. Il ne sait pas si il obtiendra, mais quoi qu’il en soit il va obliger son parrain à quitter la ville après un mariage foiré. C’est déjà bien. Et avec un peu d’espoir, Alexis voudra le suivre : que ce soit par inquiétude de savoir si c’est un loup-garou, par colère, ou par soutien – qui sait bien encore comment cette folle peut réagir. Le loup-garou espère pour sa sécurité, donc, et quant à Ephram, il est prêt à lui en assurer un peu plus en ne le laissant pas à la porte de chez lui. Venir vivre avec son petit-ami… Connor laisse un sourire en coin tirer sur ses lèvres tandis qu’il avise son vampire avec un sourcil levé. « Tu serais prêt à vivre ça si il me vire ? Tu tiens à moi plus encore que je le pensais. » Le loup-garou réplique avec un ton un peu plus léger, cachant la part de sérieux dans sa phrase. Il est tout de même soulagé de se dire qu’il a une solution et qu’elle n’est pas désagréable à envisager malgré son petit goût d’appréhension. Mais après tout, il passe déjà pas mal de temps dans cet appartement. Et puis – si il se passe quelque chose, il sera mieux chez Ephram que nul part ailleurs. Il aimerait trouver autre chose à dire pour se montrer plus reconnaissant, mais sûrement que son rictus le trahit déjà : il y a comme un autre « merci » dessiné sur ses lèvres. Il pourrait y en avoir encore un autre sur toute la partie Alexis : Connor réalise sa chance d’avoir quelqu’un prêt à se mettre en danger pour lui. Toutefois, c’est quelque chose qu’il aimerait éviter. Il sait que la force de son vampire est largement supérieure à celle de la chasseuse, il sait qu’il pourrait être protégé par Ephram mieux que par quiconque, mais il n’en a pas envie. Pas envie de le mêler à ça quand en plus il est conscient que son petit-ami a ses propres problèmes, ceux dont il n’a toujours pas connaissance. Et il l’empêchera de se retrouver au milieu des siens, coûte que coûte. C’est le moins qu’il puisse faire pour le protéger à son tour, vu que le reste est entouré d’un voile de mystère. Un voile qu’il aimerait d’ailleurs lever. Par contre, soyons honnêtes – le loup trouve ça absolument sexy d’imaginer Ephram se battre pour lui, mais c’est pas le moment d’avoir les idées mal placées. Connor acquiesce alors d’un hochement de tête aux paroles de son vampire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est complètement d’accord pour autant. « Mais moi je la laisserai pas t’approcher non plus, alors on trouvera un compromis entre les deux si jamais elle vient s’en prendre à moi. » Le loup-garou répond, en posant affectueusement sa main sur celle de Ephram, son pouce caressant sa peau. « C’est la seule chose que je peux faire pour t’apporter un peu de sécurité, pour le moment. »
Bien que le ton de Connor ait des intonations légères, le vampire ne peut tout simplement pas nier ses propos. C’est vrai qu’il tient énormément à lui. Plus qu’il n’aurait préféré, honnêtement. Mais Ephram est allé bien trop loin pour reculer maintenant. Un sourire s’installe doucement sur ses lèvres, comme pour lui répondre sans mettre de mots dessus. Puis, le sujet vire alors sur Alexis et le beau loup-garou commence déjà à vouloir le protéger de cette histoire. Le brun lève les yeux au ciel. C’est presque comique que Connor veuille à ce point le protéger d’une chasseuse de loups. Sur l’échelle de dangers de Ephram, Alexis représente un bon trois sur dix ... C’est pas rien mais c’est vraiment pas grand chose non plus. Mais quelque chose tique en lui dès que le loup évoque encore la possibilité qu’elle s’en prenne à lui. Non. Il ne veut pas penser à ça. Il aimerait juste exterminer toutes les menaces potentielles flottant au-dessus de la tête de son petit-ami. « Je ne suis pas très doué en compromis ... » glisse-t-il avec une moue renfrognée et quelque peu agacée. C’est sa tête de tous les jours. Celle qui lui vaut le titre de grumpy cat auprès de certaines personnes. Mais Ephram se détend un tantinet lorsqu’il sent la main de Connor s’emboîter tendrement à la sienne. Son regard remonte sur lui et caresse ses traits alors qu’il se délecte du contact de leurs peaux. Il aime beaucoup trop ça. C’en est presque malsain. Qu’on l’arrête sur-le-champ. « Mais je ferais un effort. » soupire-t-il, l’air d’avouer un crime sous la torture. C’est un peu l’effet que ça lui fait, pour être tout à fait honnête. Ses doigts se mêlent finalement à ceux de Connor et il apporte la main de celui-ci près de sa bouche, laissant un baiser délicat dessus. Les révélations du loup tourbillonnent encore dans son esprit. Il revoit la vulnérabilité creuser les traits de son petit-ami. Il n’est pas sûr de pouvoir un jour l’oublier. « Tu me diras. Le jour où tu décides d’en parler à ta famille. Je veux être au courant au cas où ça se passe mal. » Son bras glisse dans le dos de Connor afin de l’entraîner contre lui, enlaçant sa taille, face au plafond de la chambre d’hôtel.
Le sourire du vampire trahit comme une confirmation de ce que Connor a dit précédemment. En tout cas il ne nie pas. Et ce serait mentir de dire que ça ne fait pas plaisir au loup. Quand la discussion bascule de nouveau sur la cousine des Shermann, la moue que Ephram offre à Connor à la mention des compromis arrache un sourire à ce dernier. Même si ça ressemble à l’air de tous les jours du vampire, il est clair que la solution lui plaît moyennement. Mais il se dit prêt à faire un effort et ça rassure quelque peu le loup. Ephram ne risque peut-être techniquement rien face à Alexis, mais sans essayer de s’en prendre directement à lui, elle peut s’entêter à détruire tout ce à quoi le vampire peut tenir – et autant dire que cette possibilité serait plus qu’inquiétante pour Connor, qui tente de ne pas se renfrogner, aidé directement par l’air du vampire qui semble s’adoucir alors que Connor pose ses mains sur lui. Ephram pose ses lèvres sur sa main, et le loup-garou ne peut pas manquer de s’attendrir intérieurement lui aussi. Comme si ce simple geste rendait tout plus doux dans cette situation. Finalement, il se sent un peu enveloppé dans un cocon là tout de suite, et toutes ces choses qu’il a révélé à son petit-ami ne semblent en rien changer sa manière de se sentir avec lui. C’est marrant, mais Connor s’en sent peut-être même un peu plus fort, un peu plus confiant pour les autres fois où il devra raconter cette histoire. C’est d’ailleurs ce à quoi revient Ephram : le moment où Connor en parlera à quelqu’un d’autre que lui. À ses parents plus précisément. « Je te dirai, oui. Ou tu remarqueras au moment où je me ramènerai devant ta porte. » Le loup répond avec de la légèreté dans la voix, cherchant toujours à rendre les choses plus insignifiantes. Même si il n’a plus besoin de prétendre qu’elles le sont avec Ephram, dorénavant. Ce dernier pourrait se vanter de connaître le garçon avec qui il sort en intégralité. Connor lui sourit tendrement, comme reconnaissant malgré tout de la protection que son petit-ami cherche à lui assurer. Et peut-être un peu conforté aussi, comme si quelques unes de ses briques intérieures s’était de nouveaux cimentées entre elles. C’est n’importe quoi dans un sens, que taper dans ce qui fait puisse faire du bien, au final. Autre chose fait du bien au loup-garou, et c’est le bras qui l’entraîne vers lui pour l’enlacer. Connor n’hésite à coller un peu plus son corps à celui de Ephram en même temps, comme si leur rapprochement n’était pas assez. Comme si chaque partie de lui avait besoin de le sentir plus. « Je suppose que toute cette histoire t’as toujours pas donné envie de raconter la tienne ? » Le loup-garou demande avec un ton doux, sans réellement beaucoup d’espoir (quoi qu’il espérerait évidemment avoir une réponse positive), sa priorité restant avant toute chose de ne pas brusquer le vampire pour qu’il parle.
Le vampire ne se formalise pas réellement du ton léger de Connor parce qu’il sait passer au-dessus et qu’il sait d’autant plus que c’est ce qu’il faut faire dans cette situation. Ça ne laisse pas le loup indifférent — cette possibilité d’être rejeté des siens parce qu’il aura finalement décidé d’être honnête avec eux. Putain. Ephram espère sincèrement qu’ils ne feront pas cette connerie. Ça va le mettre bien en pétard sinon ... Le vampire attire alors le jeune homme à lui afin de l’enlacer, là, loin de tous leurs problèmes. Le corps chaud de Connor tout contre le sien semble démolir certaines de ses angoisses tandis que ses yeux se ferment, les paupières alourdies. Ce n’est pas de la fatigue physique, celle que les humains ressentent quand ils ont besoin de dormir. Non, non. C’est un peu compliqué d’être fatigué quand on est mort. Mais c’est une fatigue mentale. Ephram ne sait pas combien de temps il va encore pouvoir jouer aux jeux de ce tordu. Il baigne dans la paranoïa et dans l’inquiétude constante depuis que l’autre vampire a débarqué en ville. Ses nerfs ne vont pas tarder à craquer et ça fera bien trop plaisir au maître du jeu. Le guitariste soupire et tente de puiser un peu de force auprès du loup, coincé entre ses bras. « Non, pas vraiment. » Sa réponse n’est ni brusque ni acide. Il emploie le même ton doux que son petit-ami lorsqu’il lui a posé la question. « Je me vois pas en parler maintenant. » Ephram essaie de se cacher derrière l’idée que le timing est mauvais. Oui. Après tout, le jeune loup-garou vient à peine de lui révéler ses blessures les plus profondes et ça ne paraît pas adéquat d’en faire de même maintenant. Il ne tient pas à avoir une nouvelle conversation douloureuse. Pas si tôt. Le vampire veut seulement rester allongé aux côtés de Connor, à discuter de tout et de rien, en échangeant des baisers ou des caresses. Rien de plus. Rien de moins. « Mais un jour. » Sa promesse effleure ses lèvres alors qu’il ouvre à nouveau les yeux pour les poser sur le beau brun, gravant dans son regard ses paroles.
#ooc: j'ai mis 18 ans à le publier#oui 18 ans oui#très exactement#j'espère que tu m'aimes quand même mémé#les bébés ;_______;#j'ai pas réussi à mettre de gif#enfin si je pouvais mdrrrr mais j'ai pas réussi à décider du coup j'en ai pas mis#des fois je me dis que j'en ai marre de moi#para: ephram#para#i want to hide the truth
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