#où est-ce que le monteur a trouvé ça?
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scythepringles61 · 1 year ago
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pikachu man in a joyca vid?
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samrant · 1 year ago
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Mon premier (vrai) stage
Je dis premier vrai stage parce qu'il y avait le stage de 3ème où je l'avais fait dans une librairie durant une semaine mais bon ça compte pas vraiment.
Ce stage dure 2 mois, je ne l'ai pas encore terminé, il me reste 2 semaines et demi environ et j'ai quelques trucs à dire à propos de ce stage. Il est assez particulier.
Donc, pour commencer, ce stage sert à valider ma deuxième année de BUT MMI. Avant de vous parler du stage, je vais raconter ce qu'il s'est passé avant. La recherche de stage.
Dans mon dernier post du BUT MMI, je parle rapidement de cette recherche de stage, comme quoi elle est épuisante et frustrante. Et c'était bien réel. J'en avais vraiment marre. J'ai beaucoup postulé, j'ai eu beaucoup de refus, beaucoup d'entretiens sans succès et bien sûr, beaucoup de sans-réponses. On m'a toujours dit que la recherche de stage est plus éprouvante que la recherche d'alternance. Après l'avoir vécu, la recherche de stage c'est bien relou. Mais bon, le plus important c'est de persévérer et c'est ce que j'ai fait. Après j'ai trouvé mon stage en étant aider. J'ai compris qu'il fallait que je mette mon égo de côté à vouloir trouver par moi-même et ne pas accepter l'aide des gens. Dès que la recherche de stage a commencé, j'aurais directement dû me tourner vers mon entourage. Parce que, après 2-3 mois de recherche, plusieurs personnes ont essayé de m'aider. Ils avaient des offres pour moi mais plein d'offres auraient dû être fait bien plus tôt.
Bref, après ces mois de recherche, je suis sorti avec Christian et Aron un jour un peu par hasard. Et lors de la discussion, le sujet du stage est venu. Christian me dit alors qu'il peut m'aider MAIS que ça risque d'être un peu "ghetto". À ce stade-là, j'acceptais tout.
J'ai donc poursuivi son aide et j'ai été assez rapidement pris.
Passons à ce fameux stage.
J'ai été pris en tant que Community Manager et Monteur Vidéo. Premier jour j'arrive. J'entends que quelqu'un va me former. Celui qui me forme : un stagiaire. C'est là que j'ai compris pourquoi Christian me disait que ça allait être ghetto. En fait, dans mon stage, je n'étais qu'avec des stagiaires. Une équipe de 6/7 stagiaires en tout et des alternants. Mais c'est pas ça le problème... Le problème c'est qu'on a postulé pour le réseau mais nous travaillons uniquement pour UNE personne du réseau. Je ne dirais pas son prénom, on sait jamais. Je dirais juste que le réseau est un réseau d'indépendants immobilier. Si je devais parler de l'entièreté de ce réseau, ça me prendrait du temps. Donc oui, que des stagiaires. J'arrive dans un truc qui n'est pas très professionnel et qui manque d'encadrements. Après, les points positifs c'est que tu rencontres plusieurs stagiaires, que t'es assez libre dans tes tâches, que t'es dans des locaux plutôt agréables et qu'on ne t'embête pas trop dans les dates de rendus. En plus y'a des fléchettes et un billard qui sauvent vraiment nos pauses de tous les jours.
Je vais parler un peu des mes tâches. En Community Manager, j'avais des tâches un peu ingrates à faire comme par exemple : Liker des posts Instagram tous les jours sur des hashtags ou commenter des posts sur les réseaux sociaux. Ensuite les montages vidéos, c'est principalement des interviews, des cours dirigés par l'indépendant et des vidéos de maison. C'est pas mal, j'ai pu utilisé Premiere Pro plus en profondeur mais c'est très répétitif, ça en était parfois lassant. Je me rappelle le premier jour, j'ai même pas eu le temps de respirer que j'étais mis dans le bain. Pour finir, les stagiaires qui finissent leur période doivent préparer... un plat pour toute l'équipe. Dinguerie mdr. C'est sympa en vrai mais déjà qu'on est pas payé si en plus on doit faire un plat.
Voilà voilà, je pensais avoir plus de trucs à dire mais c'est plus court que prévu. Et je sais même pas si quelqu'un va lire ça haha. D'ailleurs entre-temps, j'ai trouvé mon alternance (merci Sara). Ça m'enlève un gros poids déjà. J'ai même pas eu à faire de recherches. Et j'aurais peut-être des trucs à dire concernant celle-ci. J'ai hâte de commencer cette alternance et de démarrer cette 3ème année de BUT MMI (je vais sûrement regretter ces paroles)
- Vendredi 30 juin 2023 à 22h10
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solhrafn · 6 years ago
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Tu fais des films aussi ?
Ouiiii!
J’ai suivi des formations dans divers domaines qui se complètent :
Technicien en photographie, cameraman & monteur (orienté télévision) etj’ai également une certification d’aptitude pédagogique, ce qui permet en Belgique d’enseigner toute connaissance technique dans les divers réseaux de l’enseignement.
Mais j’ai trouvé un job dans lequel je peux conjuguer tout ça :
Je suis animateur-socioculturel dans un centre de documentation pour jeunes dans lequel je fais de l’éducation aux médias, outre les animations du style décryptage de l’image et de la communication, j’accompagne des projets vidéos et photographiques dans des écoles ou avec d’autres publics.
Le reportage que j’ai partagé en est un exemple. En général je ne fais que des petites vidéos style capsules de JT avec une durée d’environ 3-5 minutes. Mais une fois de temps en temps, on fait des projets plus longs. 
Le dernier en date avant celui sur le Burkina Faso, c’était un documentaire réalisé avec des jeunes (14-22) sur le thème du TTIP/CETA. (Il est disponible sur la chaine YT de mon taf).
Chose que j’aime bien mentionner quand je parle de mon parcours, c’est que je n’ai jamais été en université où études supérieures, surtout parce que je ne suis pas capable de rester en place et gérer l’impression de perdre mon temps.
Toutes mes formations, y compris celle de prof, je les ai faites en formation d’adulte en promotion sociale alors que j’avais soit un autre boulot. Bien que certaines étaient de plein exercice mais avaient lieu alors dans une période professionnelle creuse.
Pour te donner une idée, j’ai terminé ma formation en photographie à 24 ans, terminé ma formation pédagogique à 28 ans et terminé ma formation de cameraman-monteur à 30 ans.
La formation permanente, c’est le pied.
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rollingstonemag · 6 years ago
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/13-novembre-fluctuat-nec-mergitur-documentaire-naudet/
"13 Novembre : Fluctuat Nec Mergitur" : l'émouvant documentaire des frères Naudet
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Disponible depuis le 1er juin sur Netflix, le nouveau documentaire des frères Naudet retrace l’instant d’héroïsme qui a traversé l’horreur des attentats du 13 novembre. Jules Naudet nous explique sa démarche en détail dans un entretien exclusif 
Quel a été le déclic pour réaliser ce documentaire ?
Jules Naudet : Tout a commencé le 11 septembre. Je suivais le chef des pompiers, qui m’a sauvé la vie ce jour-là. Depuis, ça a créé un lien fort entre nous. Et puis, on a réalisé avec Gédéon le documentaire sur l’attentats des deux tours… Six mois après le 13 novembre, mon ami pompier m’a contacté et m’a demandé d’organiser aux États-Unis une délégation de tous les chefs anti-terroristes – dont il faisait maintenant parti – pour collecter un retour d’expérience, discuter de ce qu’il s’était passé à Paris. C’est en y passant du temps, finalement, que j’ai re-découvert des sentiments post-11 septembre. On a eu tendance à s’accrocher sur l’action des sauveteurs, des témoins… Quand on voit le pire de l’humanité, on a le réflexe d’en rechercher le meilleur et de le tirer bien haut. Bref, il fallait qu’on raconte cette soirée, en y ajoutant une touche d’espoir. 
Racontez-nous votre histoire avec Netflix…
J.N : C’est la première fois qu’on travaille pour eux. On savait que pour ce genre de docu, il nous fallait un distributeur hors du commun. Autrement, une chaîne traditionnelle aurait trouvé ça trop long et on pensait qu’ils nous demanderaient de le produire pour un « anniversaire », ce qui était hors de question. On avait envie d’une grande liberté artistique quant à l’élaboration de ce documentaire ; on voulait en faire un format sous trois épisodes, pour laisser aux téléspectateurs la possibilité de faire des pauses… Netflix passe dans le monde entier : on peut toucher d’autres pays qui ont, eux aussi, connu le drame terroriste. 
© DR – Gédéon et Jules Naudet
Qu’est-ce qui a été le plus compliqué à mener ?
J.N : Retrouver les témoins, sans aucun doute. Il fallait les rencontrer, une fois, deux fois, trois fois… En tout, on a du faire près de 8 mois de rencontres. Les interviews sont toutes longues, c’est normal. On devait gagner leur confiance, qu’ils comprennent notre démarche, qui était bien loin de la recherche du sensationnalisme. Pendant qu’on communiquait, on se comprenait. On parlait la même langue…celle de ceux qui ont vécu, de près comme de loin, la même soirée.
Vous n’avez pas eu d’obstacle, des refus ? 
J.N : On a rencontré 150 personnes, on en a retenu environ 40 pour le documentaire. Aucun refus.
Le 1er épisode se termine sur un cliffhanger, une astuce de mise en scène typique pour les séries… comment réussir à l’approprier pour ce genre de documentaire ?
J.N : Je pense que ce qui est important là, quand on arrive à la fin de la première partie, avec cette succession de témoins du Stade de France et des bars, c’est de se rappeler de la suite. Peut-être que les étrangers, qui n’ont pas forcément suivi cette soirée, ne savent pas qu’il y a « quelque chose » après. Quelque chose de bien pire encore : le Bataclan. Terminer le premier épisode de telle manière, c’était pour annoncer que le pire était à venir. Et c’est un peu comme ça que le 13 novembre a été vécu en temps réel ! Lors des tueries dans les bars, quand les assaillants s’échappaient, on ne savait pas où est-ce que tout cela allait se terminer… 
© DR – Le Carillon, en pleine nuit
Donc le format série, idéal ? 
J.N : Faire un film de 3h00 sur les attentats du 13 novembre… cette idée est aussi délicate qu’elle est contre-productive. Les épisodes permettent de respirer. On ne voulait rien imposer au spectateur. Car c’est vrai, il faut l’avouer, c’est parfois dur à regarder, à écouter. 
Le titre du documentaire, « Fluctuat Nec Mergitur »… on l’a beaucoup vu depuis les attentats.
J.N : C’est la devise de Paris : «Il est battu par les flots, mais ne sombre pas». On voulait faire ressortir l’héroïsme de ces personnes, qui arrivent à se reconstruire. Mais aussi la ville, Paris, qui se relève. C’est un personnage à part entière.
Ce documentaire est extrêmement détaillé, le montage fluide et sobre. Comment expliquer ce besoin, aujourd’hui, de documenter le plus précisément possible un événement dramatique ? L’humain veut tout savoir, tout comprendre… 
J.N : Il y a deux genres de documentaires. D’abord les enquêtes ciblées, les reportages anglés sur une société, une population. Puis, il y a ce travail de mémoire, qui est d’autant plus concentré sur ce qu’il s’est passé à notre échelle, humainement. Nous, on voulait montrer comment l’être humain réagit. L’important, c’était de mettre un visage sur ces victimes, ces témoins, ces personnes qui, dans un acte de bravoure et d’adrénaline, ont fait un bras d’honneur au terrorisme. C’est dans cela, d’ailleurs, que l’on peut puiser notre force à l’avenir, en prenant exemple sur le courage de l’humain lambda. Pour ce qui est du montage, on a la chance d’avoir une équipe très talentueuse, dont notre monteur Fabrice Rouault, qui effectivement, a fait honneur aux témoins en coupant les interviews lorsque c’était nécessaire. Évidemment, il fallait que ce documentaire soit aussi informatif.
C’est pourquoi, surtout dans l’épisode 3, centré sur le Bataclan, vous avez incorporé des schémas simplifié du lieux, afin que l’on comprenne ce qu’il s’est passé, quels ont été les mouvements… 
J.N : Ça dynamise le visionnage et nous fait une place en plein dans l’intervention, le plus concis possible. Il fallait qu’on se replonge dans le 13 novembre, qu’on soit avec eux. Même à travers un écran.
Propos recueillis par Samuel Regnard
« 13 Novembre : Fluctuat Nec Mergitur », réalisé par Gédéon et Jules Naudet, disponible sur Netflix depuis le 1 juin. 
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ludivinedesaintleger · 5 years ago
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Vendredi 8 mai 2020
La semaine qui vient de s’écouler fut pleine de rebondissements. En très peu de temps, je me suis retrouvée propulsée dans le monde des affaires, et qui plus est à un rang élevé – ce qui va de soi – et mes nerfs ont eu du mal à absorber le choc. Heureusement, j’ai trouvé en moi les ressources pour tenir bon.
En plus du yoga, pour tromper l’angoisse, je m’oblige à écrire des haikus quand je sens que le stress monte. Cela me permet d’entretenir ma fibre poétique tout en restant zen. Et bien entendu, je bois du thé vert.
J’ai aussi remonté de la plage un gros sac de sable, afin de pouvoir tremper mes pieds dedans dès que j’en ressens le besoin, parce que ça a le don de me détendre. Ce ne fut pas la plus amusante des aventures, car Dolores a le chic pour gâcher la plus sympathique des promenades en se plaignant à chaque fois de ceci ou cela – c’est incroyable. Là, Madame n’était pas contente d’avoir quelque chose de lourd à porter, et me le signifiait en respirant bruyamment dans la côte pour remonter de la plage au Manoir.
À mi-chemin, elle a demandé à Edouard de l’aider en prenant une des poignées du sac.
Édouard ! Mon propre fils ! Et un enfant de huit ans, en plus.
Évidemment, le petit était ravi. Petit d’homme aime montrer qu’il est fort. Mais il était hors de question que mon fils s’esquinte la colonne vertébrale, alors j’ai posé mon veto. En tout cas, ce sable à disposition de ma voûte plantaire au moindre coup de stress, cela me change la vie. Je ressens une immense gratitude à l’égard de ma créativité, qui m’a permis d’enfanter cette judicieuse idée. Une bénédiction.
À l’instant même où j’écris ces lignes, d’ailleurs, j’ai les pieds dans le sable, les yeux perdus dans le ciel bleu pâle qui surplombe la Manche aujourd’hui, et je mange une tranche de brioche maison tartinée de miel bio et local en guise de petit déjeuner. Le sable et le miel convoquent immédiatement à mon esprit la poésie merveilleuse de Pablo Neruda. Tiens, lui aussi mérite un haiku.
Pablo Neruda Homme de sable et de miel Made in Chili land.
En début de semaine, nous avons lancé les préventes de nos premiers modèles, et la courbe de nos revenus nets montait de façon exponentielle, comme un pied-de-nez malicieux adressé aux affreuses courbes de décès sur lesquelles nous avions tous les yeux rivés au début du confinement. Notre courbe à nous, la courbe du bien, montait, montait à son tour. Ha ! La revanche. Et le modèle que je porte sur le cliché Instagram caracolait en tête, loin devant tous les autres, et ce... jusqu’à ce que Gucci sorte à son tour son masque.
En constatant cela, j’ai cru mourir de désespoir. Sans surprise, nos résultats ont ralenti d’un seul coup.
Heureusement, nous sommes tombés sur la publication de l’Afnor qui explique que les masques conçus avec une couture verticale au milieu (comme le Gucci) ne protègent pas aussi bien que les autres. En 24 heures, nous avions monté une campagne de sensibilisation sur l’importance d’opter pour des masques vraiment efficaces, et produit pour cela trois séquences extraordinairement puissantes.
Ma préférée, nous l’avons tournée chez nous dans le Manoir à l’aide du matériel video de Victor. Nous avions fermé tous les volets. La caméra passe d’une pièce à l’autre dans le silence le plus total et délivre des images floues. À peine entend-on craquer le parquet. Un bruit de tissu chiffonné. Petit à petit, émerge une respiration – non ! C’est un sanglot qui cherche à se taire. Puis une voix cristalline d’enfant, un geste.
– Maman, pourquoi tu pleures ?
Sanglot inspiré. Enfant qui insiste d’une voix douce et innocente :
– Maman, pourquoi il est mort, grand-père ?
Et là, la caméra glisse sur un morceau de tissus sombre, nonchalamment posé sur une table. Victor fait la mise au point, et le spectateur découvre un masque avec une couture sur l’axe médian vertical, au moment même où une voix d’homme, une voix grave, explique, rassurante :
– Protéger les plus faibles, c’est porter un masque répondant à des critères de sécurité stricts. Les masques présentant une couture verticale en leur milieu tuent. Soyez responsables.
Et pour finir, cerise sur le gâteau, la voix d’enfant qui répète une dernière fois :
– Maman ?
Coupez !
J’ai mené ce projet d’une main de maître, et tout s’est déroulé exactement comme je l’entendais. La voisine nous a fabriqué une copie du masque incriminé du soir pour le lendemain, Victor a vraiment assuré sur les prises de vue (il a tout de suite compris ce que je lui demandais), mon imitation des pleurs était évidemment parfaite, et le monteur, depuis son bureau parisien, a réalisé un travail brillant et efficace. La seule ombre au tableau, c’est Henri qui refusait de dire son texte. Et puis il le jouait mal, si mal ! Finalement, on a fini par lui faire croire que tout ça était vrai.
Ça a immédiatement fonctionné. Tous les plus grands cinéastes ont pris leurs acteurs par surprise. Je pense à cette scène dans le tout premier Alien, celle où le monstre sort du ventre de l’homme mort. Et aussi à la violente scène d’amour dans le Dernier Tango à Paris. Nous avons réussi un coup de maître du même acabit.
Un jour, Henri me remerciera. C’est peut-être pour lui le début d’une longue carrière d’acteur.
Bien sûr, nous l’avons consolé avec une grosse glace à la fraise et tout notre amour de parents, mais il n’a pas tout de suite compris qu’en fait, tout cela avait de nouveau cessé d’être vrai, et quand il a aperçu mon père dans le jardin entre la dépendance et le manoir, il s’est mis à hurler qu’il y avait un mort-vivant, et il nous a fallu prendre un temps fou avec lui pour le raisonner.
Victor est parti dans le bureau en levant les yeux au ciel, et moi, j’ai fini par monter à l’étage et appeler Jean-Christophe, mon professeur de yoga, pour lui demander un cours particulier en urgence, tant les cris du petit m’avaient porté sur les nerfs et totalement décentrée. D’après ce que Dolores m’a raconté, Henri ne voulait plus la lâcher, au point qu’il a fini dans la cuisine avec elle, a l’aider à préparer le dîner. Peut-être qu’il aura par la même occasion trouvé sa vocation, et qu’il finira chef étoilé. Gagnant-gagnant ! Ce n’est pas aussi prestigieux qu’acteur de cinéma, mais ma foi, la seule chose qui compte, c’est le bonheur de ce petit.
Suite à la publication de notre video, et aux posts de quelques influenceuses lifestyle CSP++ triées sur le volet et que nous avons discrètement rémunérées pour alerter sur la malfaçon du masque Gucci, les ventes ont repris de plus belle.
Je crois que ce qui a particulièrement touché notre audience, c’est que nous, St Léger (c’est le nom de notre marque), n’ayons visé personne ni même mis en avant notre brand dans ces spots. Nous nous sommes contentés de les diffuser pour faire de la prévention, montrant là notre souci de placer la santé des gens avant tout profit. Ces vidéos s’adressaient également aux personnes n’ayant pas les moyens de s’offrir un masque à cent vingt-quatre euros.
Par ailleurs, le fait que nous nous soyons engagés à reverser 1 % de nos bénéfices nets à l’AP-HP joue à mon avis aussi beaucoup en notre faveur. Rien de tel qu’une belle vitrine RSE pour une entreprise moderne et mondialisée dans son ADN-même comme la nôtre.
D’ailleurs, tout le monde a mordu à l’hameçon. Arielle Dombasle a fait une vidéo sur Instagram dans laquelle elle a parlé de nous, sans même que nous ayons eu à la solliciter ou à la follow back et Marion Cotillard a évoqué nos actions de prévention dans une vidéo pour Brut dans laquelle elle encourage la polluante populace à changer de mode de vie.
La victoire fut totale.
Mais l’après-midi suivant (mercredi, je crois), à cause d’une discussion avec ma mère (évidemment), l’angoisse est remontée de plus belle.
Je l’ai trouvée dans le salon de la dépendance, assise face à son ordinateur portable. Un casque sur les oreilles, elle semblait donner conférence. Je me suis approchée, et dans la fenêtre Skype qu’elle avait ouverte, j’ai vu le visage poupon d’une jeune fille pleine d’embonpoint de fraîcheur provinciale. Ma mère glosait prétentieusement sur Roman des origines et origines du roman de Marthe Robert, un livre de khâgneux d’un ennui mortel qu’elle m’a forcée à lire quand j’étais étudiante et qu’elle considère comme une des Bibles de sa profession.
En bonne fille, j’étais venue voir si tout allait bien, et si par hasard, elle n’avait pas envie de donner des cours de français aux enfants pour leur faire prendre un peu d’avance sur le programme de l’an prochain.
J’ai patiemment attendu qu’elle ait fini en feuilletant un vieux Valeurs Actuelles que mon père avait laissé traîner là. J’apprends qu’on peut s’abonner à une lettre quotidienne conçue chaque jour par l’équipe de ce grand magazine. Trente-cinq euros pour six mois de contenu de qualité tous les jours, c’est une paille. Il faudra que j’y souscrive, en rentrant. Et tandis que ma mère prenait son temps, j’ai continué de feuilleter les pages.
J’ai attendu.
Patiemment.
Attendu.
Patiemment.
Quand elle a raccroché, je lui ai demandé qui était cette jeune fille, par politesse plus que par curiosité. Elle s’est sentie obligée de me raconter mille et une choses sur cette gamine. Elle s’appelle Clémence, elle a seize ans, c’est la fille de notre voisine couturière/restauratrice, elle a été admise en prépa math au Lycée Louis le Grand mais elle a peur d’être un peu “larguée” (sic) sur les matières littéraires alors ma mère lui offre de bon cœur quelques séances de mise à niveau.
– Tu crois que ça suffira ? ai-je demandé, catastrophée pour la pauvre petite, qui ferait mieux de rester dans ce beau pays où les femmes rondes sont appréciées. Elle va se faire manger tout cru !
– Pourquoi tu dis ça ?
– Tu as vu la gamine ?
– Quoi ? C’est une enfant brillante, elle a toujours eu la mention “très bien” en tout...
Je ne rebondis pas sur cette question pour ne pas faire de peine à ma mère mais tout à fait entre nous, comment peut-on être une élève “brillante” quand on vient de province ? Est-elle major de son CAP couture ? Et puis une mention “très bien” en province, cela équivaut à une petite mention “bien” à Paris. Très clairement. Et que dire d’une mention “très bien” des quartiers mal famés... à peine une mention “assez bien” intramuros. Je réponds donc :
– Oui, enfin, tu as vu d’où elle vient ? La pauvre petite ne part pas avec les mêmes armes que ses futurs camarades. Elle ferait mieux de rester ici er de suivre les traces de sa mère...
– Sa mère est tout aussi brillante, Ludivine.
– Ah bon ? Brillante ? Elle est premier prix d’œuf-mayonnaise, ou d’ourlet invisible ?
– Tu n’es pas drôle. Sa mère a longtemps travaillé dans un grand cabinet d’avocats à Paris.
Je me suis raidie d’un coup.
– Mais qu’y faisait-elle donc ? La cantine ?
– Eh bien elle était une des associées de son cabinet, et sa spécialité c’était le droit des affaires et la propriété intellectuelle, m’a répondu ma mère, en me regardant droit dans les yeux, sûre de son petit effet.
J’ai senti des sueurs froides sur ma peau, partout, sur mon corps, dans mon cou, et soudain ma tête était très lourde. Et ma mère qui poursuivait :
– Elle a plaqué tout ça du jour au lendemain pour venir s’installer ici parce qu’elle en a eu assez de ce milieu carnassier. Elle en a eu marre du béton parisien et de l’ambiance irrespirable, au sens propre comme au sens figuré. Alors la voilà dans ce restaurant qu’elle a acheté avec une partie du pactole qu’elle a décroché en partant. La voilà qui coud des masques et qui sert des œufs-mayonnaise, comme tu dis, alors que c’est une des meilleures élèves que j’aie jamais eu.
Je savais bien qu’elle avait envie que je la fasse parler de cette ancienne élève, mais je me suis sentie trop mal pour rester une seconde de plus. Je lui ai dit qu’on évoquerait plus tard la raison de ma visite, et que j’avais quelque chose sur le feu – moi qui ai horreur de faire la cuisine. Je suis rentrée dans le manoir en titubant. J’ai grimpé au second étage dans la chambrette où je travaille, j’ai ôté mes chaussures pour plonger mes pieds dans le bac à sable sous mon bureau, et j’ai longuement regardé par la fenêtre en me demandant quoi faire. Mais impossible de réfléchir correctement.
Alors j’ai composé un haiku, que je retranscris ci-dessous :
Mes valeurs refuge Mon mari, mes enfants et Mes actions Korian.
Je le dis avec objectivité – on touche au génie.
Et grâce à cela, je suis parvenue à retrouver mon calme et à faire ce qu’il y avait à faire : prévenir Victor pour qu’on enquête sur cette voisine et que par tous les moyens, nous la maintenions à distance.
Il ne faudrait tout de même pas que cette personne vienne saper ou parasiter notre entreprise que nous avons bâtie de nos propres mains, et moissonner à notre place notre récolte. Quand je pense au travail titanesque que nous avons accompli depuis tout ce temps, à la sueur de notre front...
Victor m’a dit qu’il allait prendre les choses en main, et mis à part des nuits agitées à cause d’Henri qui s’est remis à faire des cauchemars pour on ne sait quelle raison, le reste de la semaine s’est passé sans encombre, et nous entrons dans ce week-end avec le sentiment rassurant et valorisant d’avoir bien travaillé.
Moralité : parfois, tout compte fait, les Justes trouvent un peu de repos.
—Ludivine de Saint Léger
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happybeurzdisque · 6 years ago
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13-05-2003 // Sumday
Putain, 16 ans!
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« C’est pas un peu triste comme chanson? », « c’est pas de la musique », « ah mais je savais pas que t’aimais Nada Surf! »… Fou comme j’ai pu me faire tailler des costards par mes conquêtes pour le simple fait d’écouter Grandaddy. Et me vexer comme un pou, en rétorquant « Grandaddy a une complexité intrinsèque qu’un sentiment humain aussi simple que la tristesse ne peut résumer à elle seule » ou un truc nul dans le genre. Il faut dire que, depuis des générations dans la famille, on touche pas à Jason Lytle et sa bande de pépés romantiques.
Je pourrais tartiner des pages pour essayer d’analyser pourquoi j’aime autant ce groupe (l’aide d’un long sofa rouge et d’un docteur aguerri en psychiatrie pourrait être de rigueur). Une bonne partie de la réponse doit se trouver dans le côté loser magnifique que dégage le leader des « Grands-pères ». Déjà, un mec qui veut faire carrière dans la musique et qui choisi un nom aussi moisi... avouez que ça a de quoi faire rire! Donc oui, j’assume d’écouter une musique pour semi-dépressifs, cul-cul la praline, avec au mic une voix de chochotte. Après toutes ces années de bashing, j’ai trouvé l’argument choc pour me défendre des ignares de la zik sensible - car ils sont plus nombreux qu’on croit: à savoir qu’on peut composer une musique en apparence ringarde en étant en même temps totalement dans le coup. T’as qu’à rechercher « Jason Lytle » sur Gougeul pour voir: 
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Voilà. Grand-père en chef, malgré sa dégaine de bucheron attardé et sa casquette grasse à force d’oublier de changer l’huile de la friteuse, a cassé l’internet. Le mec a beau sentir la pinède et la viande de cerf fumée, il est déjà à la version 5.6.20 alors que toi et ton iPhone X dernier cri êtes bloqués à la 5.3.29. Recalé pour visiter le site de notre Jason du turfu. Nah! (Bon les fans inconditionnels aussi apparemment… snif!)
Maintenant que ce point est réglé, passons au skeud qui nous intéresse aujourd’hui, ‘Sumday’, jeu de mot vraisemblable entre someday (un jour, tu seras grand mon fils) et summer day (jour d’été). Ce troisième opus du groupe succède à l’album ‘The sophtware slump’ sorti 3 ans plus tôt. Peu ou prou le temps écoulé entre les 2 premiers albums. Vachement carré pour des rednecks les gars! En s’arrêtant rapidement sur la pochette, pas d’erreur, on retrouve tout l’univers onirique et l’amour pour la nature si chers au groupe. Sans plus attendre, poussons la galette dans le mange-disque. Grandaddy n’ayant jamais été un maestro des artworks, pas la peine de trop s’y attarder...
Le premier morceau, également premier single de ‘Sumday’, c’est ‘Now it’s on’. Sample bancal introductif rappelant le « tube » - en gros, parce qu’il a été utilisé sur la BO du film de zombies 28 jours plus tard (la scène où les héros font n’imp dans le supermarché) - du premier album des Granda’  ‘A.M. 180’, grattes en avant, envolée aérienne sur le refrain… Gros câlin aux oreilles des fans de la première heure, quoi. Titre prémonitoire aussi, car à sa sortie ‘Now it’s on’ a eu l’honneur de passer sur les ondes FM! De carrière de Grandaddy, ça s’était jamais produit. Du moins au pays du « quipu », où il me semble que C’est Lenoir sur Inter a été la seule émission à s’intéresser au groupe. En témoigne cette vieille reprise de la chanson ‘Fun fun fun’ des Beach Boys, qui se bonifie avec le temps comme un vieux bourbon (non Jason, pas comme ta 8.6):
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Certes, le premier morceau de « Un jour d’été tu seras grand mon fils » a tout du morceau feel good dont rêve le programmateur radio moyen, sans compter qu’on est dans la saison où l’été raboule gentiment sa fraise. Quand on connaît le répertoire habituel des Granda’, on peut d’ailleurs s’étonner que le titre cherche autant à filer la patate. Coté paroles, que l’on pourrait résumer à « sors tes doigts du cul plutôt que macérer chez toi dans ton jus », là aussi, on est à des centaines de kilomètres du registre de Grandaddy.
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[Shérif et monteur de ‘Sumday’ pour arrondir ses fins de mois]: « Damned, vous avez vu ce pull à gerber au fond à gauche derrière Jason, faut absolument qu’on l’édite au montage »
Perso, je préfère cent fois ‘Pull the curtains’ - où Jason chante que l’humanité ne peut rien contre les journées de merde à part aller se coucher, j’admire ce sens de la philosophie - morceau contemporain de ‘Sumday’ qui sortira sur une compile ultérieure, parce qu’elle sonne beaucoup plus « grandadiesque » dans mes oreilles.
Fort heureusement, ‘Sumday’ n’a rien à voir avec une tentative de séduction des foules mainstream. Et on en a la confirmation rapidement, dès le second titre en fait: ‘I’m on standby’ remet les pendules à l’heure avec ses vocals bien pleurnichards à souhait, son rythme trainant qui ouvre la voie à un méli-mélo de guitares et d’arpèges électroniques dont seuls nos papis tristounes ont le secret.
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Sur la compile ‘Excerpts from the diary of Todd Zilla’ , sortie en 2005, on trouve l’exact antagoniste de ‘Now it’s on’, ‘Pull the curtains’, LA chanson remède aux journées de merde
L’album vogue ensuite sereinement entre chansons à fort degré mélancolique (‘Lost on yer merry way’, ‘Yeah is what we had’) et d’autres où le bidouillage de sons transporte la voix de Jason dans d’autres dimensions (‘The group who couldn’t say’, et encore plus l’excellent ‘Stray dog and the chocolate shake’). J’enterrerais bien ‘Saddest vacant lot in all the world’ sous le tas de purin perso, mais ça n’engage que moi.
Vient ensuite le dernier tiers de ‘Sumday’ où, en bon fan de Grandaddy, on se met à entamer la danse de la pluie et prier tous les dieux de la Terre pour que ce soit pas un carnage. Car, comme ton papounet qui a tué des allemands pendant la guerre, les Granda’ sont perfectibles, et il en va souvent ainsi de leurs fins d’album. ‘Under the western freeway’ était interminable, ‘The sophtware slump’ jouait à la douche écossaise (une pépite, un étron, etc.)… On pouvait donc légitimement se demander à quelle sauce ‘Sumday’ allait nous assaisonner sur le grill. La barbecue peut-être, vu que c’est la deuxième spécialité des pépés de Modesto, Californie?
La piste 10 ‘O.K. with my decay’ est un clash intéressant entre ce que le groupe fait de mieux et son pendant obscur, quand ça tourne au flonflon et à la meringue bien dégueulante de sucre (ou plutôt la barbe-à-papi... huhuhu, vous l’avez??). En positif: à nouveau la personnalité loser magnifique de Jason, un accompagnement clavier-piano dans le mille, des samples savamment dosés. Et du côté de Palpatine, on a un break de bien une minute avec des « doudidou-toutoutoutitoutoutou » qui servent à pas grand chose si ce n’est meubler... Mais c’est la force du jedi qui l’emporte quand la voix de Jason, comme sortie d’une redescente de drogue aux Bisounours, reprend les rênes. La transition qui précède la onzième piste n’est pas sans rappeler celles qui rythmait à merveille ‘The sophtware slump’. ‘The warming sun’, superbe ballade lo-fi qui évoque l’amour perdue d’une donzelle, confirme l’embellie.
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Jason Lytle, icône du « rien à branler de comment je m’habille » : T-shirt noir sous chemise de bucheron l’été, T-shirt gris sous chemise de bucheron ET veste sans manche avec liseré bucheron l’hiver
Quant à ‘The final push to the sum’, si on la compare au reste de l’album, elle évoque un peu trop l’exercice forcé, avec le titre qui va bien pour rappeler que oui, l’été est presque là... et que, au fait, le titre de l’album c’est ‘Sumday’ [clin d’œil des deux œils]. Sans oublier la conclusion qui s’éternise façon disque rayé. Même Jason marmonne un truc à ce moment qui, depuis mon oreille mal entraînée au langage redneck, ressemble à: « Stop the record right now », soit en traduction approximative « Hey Burtsh (Ndr: chez les rednecks il est coutume de s’appeler par le nom de famille, même entre copains de tente), appuie sur c’tabernac’ de bouton [Stop] sinon j’m’en va taper sur ta femme et manger ta part de côtes de porc grillée». Titre dispensable donc, même s’il n’enlève rien au fait que ‘Sumday’ est globalement un très bon album.
Bref, en cette date anniversaire, je ne saurais que trop recommander la réécoute du 3e EP des Granda’, un bonbon acidulé au timing parfait puisque les beaux jours sont là, et qu’on a enfin latté cet enfoiré d’hiver (à moins qu’on ait pété le climat au point qu’il n’y ait plus de saisons…). Attention juste à pas trop le (le bonbon, pas le Jason) laisser fondre en bouche, au risque de se mettre à porter des pulls moches et ne plus jurer que par l’art du barbecue en tongs-chaussettes. Aujourd’hui je n’ai plus peur de le dire: « I love U @Jasonlytle <3»
. . . . . Bonus “séquence génante” : tu m’crois pas que Jason Lytle est un gros badasse? mate un peu ce clip insoutenable avec de la maltraitance animale dedans:
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Francis Skeud B-)
La note complètement arbitraire de HBD pour ‘Sumday’: 8/10
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darkpalmor · 7 years ago
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6 DECEMBRE 2017
Programme foutraque.
Brèves à la Félix (Fénéon) (5 minutes) : On écrira une brève en rejoignant les deux faits d’actualité majeurs du début de semaine, en trois lignes maximum. Premier fait : La Russie est suspendue des J.O. d’hiver. Second fait : 12.000 canards grippés du Lot et Garonne seront tout de même consommables.
Foi d’athlète russe, le dopage n’affecte pas plus la santé de Poutine que la grippe aviaire n’empêche les canards de produire un bon foie. Joyeux Noël à tous ! 12.000 athlètes russes seront abattus pour abus de vodka. Leurs foies seront conservés pour analyse, et transformés si nécessaire, avant Noël. 12.000 canards landais interdits de survol de la Russie pendant les J.O. d’hiver, les athlètes russe seront nourris au foie de morue.
Improvisation (10 minutes) : Être de nulle part ? Et alors ? On continuera cette réflexion sur une dizaine de lignes.
L’apatridie, camarades, sera la solution à tous les excès des patriotismes et des chauvinismes. D’abord, être n’est jamais une certitude ; quant au sol natal, et aux prétendus droits qu’il confère, il est constitué de tant de couches temporelles superposées qu’il en a perdu toute signification géographique, géopolitique, et même géologique. Revendiquer une appartenance locale est encore plus aberrant que prétendre à une ascendance certifiée. Non, camarades, c’est l’esprit de guerre qui réside dans cette prétention, celle qui pousse les gamins de deux hameaux voisins à se caillasser, celle qui fabrique les douaniers et les garde-côtes. Camarades, la terre est à tous, les jambes et les roues caoutchoutées aussi, alors, marchons ! Roulons ! Ne nous arrêtons pas ! Le mouvement, c’est la vie, l’immobilité c’est la mort. Après tant d’autres, disons-nous cosmopolites, citoyens du monde, citoyens de partout, citoyens de nulle part !
Deux concepts pour une réminiscence de sensations (10-15 minutes) : L’échelle et le grenier. On exposera les impressions que ces deux mots éveillent dans les souvenirs, ou dans l’imagination.
Moi, mes greniers, c’est le grenier aux deux marches de pierre suivies de vingt autres en bois grinçant, c’est la rampe en sapin gris sur laquelle il valait mieux ne pas glisser. Grenier ouvert quand il n’enfermait plus de blé, grenier subdivisé en territoires permis et interdits : on ne court pas quand on est au-dessus de la partie « grands-parents », ça fait du bruit et des poussières dégringolent de leur plafond. On ne touche à rien dans le coin obscur où se trouvent les appareils mystérieux de pompage de l’eau du puits. Mais on peut faire ce qu’on veut dans le « petit grenier », cabane à deux fenêtres, salle de classe, terrain de foot. Et quand il y a du blé dans le grand grenier, à condition d’avoir refermé le porte pour empêcher les chats d’y déposer leurs crottes, on se déchausse et on s’y enfonce jusqu’aux genoux, on patine, on nage, on s’y enterre jusqu’au cou et on redescend avec des grains plein la chemise et la culotte. On peut aussi grimper sur les grosses poutres, car on est petit, on circule sans se baisser, on peut même faire de la balançoire. Le grenier, c’est le lieu intermédiaire entre les jeux interdits et le simulacre sérieux d’être un moissonneur. Tous les autres greniers sont sans intérêt. Mes échelles, elles, sont trop nombreuses, mais ont des points communs. J’ai longtemps redouté les barreaux mal emboîtés, ou manquant et remplacés par une ficelle entortillée, les appuis approximatifs et bancals d’un seul montant contre un mur abrupt. Quant aux échelles de verger, leur seul agrément c’était de les quitter dès qu’on trouvait une belle fourche, et de continuer la cueillette dans l’arbre lui-même et non plus à côté de lui, et c’est la sensation d’être devenu, de banal monteur d’escalier, un nouveau Tarzan, quand on peut redescendre directement en « parachute », pendu à l’extrémité d’une branche, et de lâcher prise en criant très fort, à un mètre du sol. Et enfin, l’échelle de verger, c’est le plaisir cruel de l’ôter alors que le petit frère est encore dans le cerisier.
Citation à inclure (10 minutes). On intègrera cette citation où l’on voudra dans un texte court, mais ambitieux : « Un dictionnaire sans citation est un squelette » (Voltaire).
L’animateur fulminait contre les lambins qui traînaient. Cette consigne était pourtant simple, non ? ILLUSTRER, c’est un mot facile ! La trame était donnée, il fallait inclure un personnage dans un lieu très précis, lui faire commettre deux maladresses et décrire les réactions du public (qu’on était libre d’inventer, pourvu que ce soit logique dans une salle de classe). Un prof maniaque remettant des copies, un élève bafouilleur, une sonnerie de fin de cours, tout le monde a vécu ça, non ? L’unique réplique imposée était compréhensible : « Courtot, vous n’avez pas encore compris qu’une dissertation ça nécessite des exemples ? Vous n’avez pas compris pourquoi je vous demande toujours de noter des citations judicieuses ? Une dissertation, c’est comme un dictionnaire. Voltaire disait même qu’un dictionnaire sans citation est un squelette. Votre copie est un squelette, mon vieux. Pas de viande dedans. Pas de gras. Rien pour la faire avancer… » Voilà. Il suffisait de décrire sommairement une salle de classe, broder autour de cette engueulade scolaire, trouver une ou deux réponses d’élèves soit terrorisés soit insolents, et on avait l’histoire de trente ou quarante lignes demandées. Au lieu de ça, il y en avait deux qui n’avaient pas encore installé le décor, un autre qui avait oublié qu’on était dans un lycée, une fofolle qui disait qu’elle était inscrite à cet atelier d’écriture pour briser les consignes. Il en avait vraiment marre, parfois. On allait encore pinailler, ça allait durer plus tard que prévu, et il raterait le début du match en arrivant devant sa télévision…
Écriture brève (10 minutes) : Définition. Définir un mot peu connu (trouvé dans Le Grand Robert), à la manière d’une brève entrée de dictionnaire. Trois mots imposés : décabriste, jangada, marayon. On les illustrera d’une citation d’un auteur connu.
Décabriste. (m.) Agric. et culin. Terme technique de l’agriculture dans les anciennes colonies françaises aux Antilles : éleveur de chèvres en vue de production de viande, et plus spécialement abatteur et cuisinier de cabris. « Les décabristes s’activaient, couteaux en main, chemises retroussées, bras rouges et sueur au front, dans un réjouissant tohu-bohu et l’odeur métallique du sang. » Aimé Césaire, Mes enfances.
Jangada. (f.) Folklore. Danse uruguayenne, variante de la lambada, lascive et syncopée, accompagnée de tambourins. « La musique éclata, les garçons se précipitèrent pour une jangada endiablée, cherchant du coin de l’œil quelle fille oserait venir se coller à eux pour la nuit. Il fallait trouver de la bière, et des fusils. Et vite. » Che Guevara, Souvenirs du sud.
Marayon. (m.) Cuisine. Préparation mixte de la cuisine moléculaire, à base de sabayon classique émulsionné à l’azote liquide dans un jus de maracuja, surgelée à – 45 °C et servie avec un alcool de mangue tiède et du Sauternes en glaçons. « Ce marayon est trop moderne, ce n’est pas l’avenir. Il ne me dit rien qui vaille. Rien ne vaut la crème fraîche et le fouet. Ne comptez pas sur moi pour en servir à mes tables ! » Paul Bocuse, Le Progrès de Lyon. 
Voici le vrai sens de ces trois mots : 1°) Membre de la conspiration fomentée à Saint-Pétersbourg contre Nicolas Ier, en décembre 1825. 2°) Radeau de bois très léger portant une cabane d'habitation et utilisé pour la pêche sur les rivières ou les côtes, dans le nord du Brésil et au Pérou. 3°) Colon partiaire (qui partage les produits de la terre avec le propriétaire), exploitant un marais salant.         
Écriture mi-longue (10-15 minutes) : Point de vue. On fera raconter ou décrire des moments de vie quotidienne, l’environnement, les états d’âme (à la première personne, ou en s’adressant à un autre objet ou animal) d’un chapon bressan, ou d’une poularde, en cette période pré-festive.
Je ne sais pas ce qui se passe. Après mon opération, au printemps, j’ai déjà eu comme un passage à vide où je ne me retrouvais plus, mais on s’est bien occupé de moi. Je me suis un peu empâté dans les mois qui ont suivi, mais je pouvais courir avec les copains. On se racontait des blagues, on discutait sérieusement de l’existence des dieux, de la création des poulaillers, de l’avenir de l’espèce, ce genre de discussions qui se terminent à l’abreuvoir, avant de dormir serré les uns contre les autres. Mais depuis deux semaines, plus d’abreuvoir, plus de courses, c’est la cage : interdiction de jouer avec les copains, on ne peut plus se battre pour rigoler, je me sens en quarantaine. Et les menus ont changé ! J’ai du grain plus qu’à volonté, avec du pain trempé de lait. Je ne sais pas exactement ce que c’est que le lait, mais les grandes mains qui m’en font couler dans le gosier et me massent ensuite sont douces et fermes, ce n’est pas désagréable. Et je n’ai presque pas de troubles intestinaux. Tout de même, ça me gave d’être obligé de me farcir toute cette bouffe. Je ne sais pas comment je vais finir l’année ! Tout le monde me dorlote, on me tâte, on me soupèse, on me souffle dans les plumes, on me palpe le croupion et les cuisses. C’est louche. Ce matin, j’ai vu qu’on prépare de grands torchons blancs, des ficelles, et qu’on s’agite beaucoup dans la maison. Il y aura peut-être une fête ? J’ai entendu dire que c’est bientôt Noël. Qu’est-ce que ça veut dire, dans leur langage ? Mystère ! Dans notre tradition orale, rien à ce sujet. Je vais attendre calmement. Ce sera sûrement une belle surprise.
Écriture longue (15-20 minutes minimum) : Phraséorallye. Quelques phrases sont proposées, et on les intègre à son texte, dans un ordre obligatoire, avec une phrase de début et une de conclusion. Les quatre phrases imposées ont été prises au hasard dans un dictionnaire, elles sont parfois incomplètes. Genre littéraire imposé : récit d’aventures. « Le ciel à l’aube était parfaitement pur » A. Gide. « Elle est bien étonnée quand je fais des drogues » G. Sand. « Elle s’élança sur la moquette beige » R. Martin du Gard. « L’édifice se mit à fumer partout » G. Flaubert.
Le ciel à l’aube était parfaitement pur. Les forces de l’ordre attendaient l’heure légale pour intervenir ; leur indicateur était formel, on trafiquait abondamment dans cette ferme isolée, sous couvert d’élevage. On avait saisi des conversations étranges, parlant de remplissage, de grains par doses de 100 grammes, de pesées délicates, de cours en hausse, de risques de concurrence. Il y avait un gros marché en route, une livraison était prévue pour le 23 courant. Une phrase avait particulièrement alerté les responsables : « Elle est bien étonnée quand je fais des drogues, elle me regarde faire comme si c’était sans danger, et elle les assimile bien mieux que l’ancienne formule ». De quoi parlait-on ? Il fallait élucider tout cela. Le soleil tardait à se lever ; les hommes tremblaient de froid, mais la certitude d’une grosse prise les maintenait en alerte. L’observateur avancé du petit poulailler annonça par la radio de préparer un mouvement tournant. Dans ses jumelles, il avait saisi un déplacement suspect. On envoya un autre explorateur vers la baie vitrée : mouvements flous derrière les rideaux à carreaux rouges et blancs, petits criaillements, odeurs louches. Il s’approcha en rampant jusqu’à toucher la vitre, mais fit un geste trop brusque et fut repéré : une forme blanche se détacha d’une masse vaguement duveteuse. Elle s’élança sur la moquette beige, et ce fut l’explosion sonore. Un déferlement de cris violents, des battements d’air, quelques jurons. Un homme approchait, l’éclaireur se baissa. Il eut juste le temps de comprendre leur erreur : c’était l’abattage des poulardes, qui venaient de s’affoler en troupe, voltigeaient de partout, et l’une d’elles avait renversé le Butagaz où la fermière brûlait les picots de plume demeurant sur les peaux. Il fit siffler le rappel des troupes, et on laissa la ferme à son sort. Le chef prit tout de même sur lui d’appeler le 18, et de signaler un début d’incendie. Quand les voitures bleues repartirent, l’édifice se mit à fumer partout.
Conclure en vitesse (5 minutes) : Homophonies approximatives. C’est la Saint Nicolas.
C’est lassant, Nicolas ! C’est la fin, Nicolas. Tes leçons, Nicolas ? L’assassin ? Nicolas ! L’assassin nique là… C’est la panique, là. C’est la sainte picole, là ? C’est là que ça nique ? Holà !
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mahdi-francais1-blog · 8 years ago
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ils diront: ‹Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir›
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ils diront: ‹Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir›
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux La prière et paix soient sur le dernier des prophètes et des messagers et au-delà et partisans du droit à Jour du Jugement (et après) : O vous qui posez les questions, est ce que vous avez posé la question sur vous-même pour quoi Aldajel (Antéchrist) viendra Prétention à la divinité, et dit que il a le paradis et le feu, tous ça par ce que il a profité du premier jour de la résurrection À qui il plaît à Dieu de les mécréants, j’ai déjà démontrer ce sujet du Coran que il existe deux résurrections, une première résurrection pour qui veut de les incroyants, se fait dans le jour de Azifat ce jour de mon sort et commence a voyager verre la terre creuse suivant de la promesse de Dieu de la succession de ce que Dieu veut dans cette terre (‘ le paradis de la terre ‘) Et vient ensuite la deuxième résurrection totale pour tous le mondes (‘ elbaat elchemal’), le jour du rencontre de tous le mondes du premier humain au dernier humain Comme Dieu dit : (14) Invoquer Allah donc, en Lui vouant un culte exclusif, quelque répulsion qu'en aient les mécréants. (15) Ils est Celui qui est élevé aux degrés les plus hauts, Possesseur du Tròne, Il envoie par Son ordre l'Esprit sur celui qu'Il veut parmi Ses serviteurs, afin que celui-ci avertisse du jour de la Rencontre, (16) le jour où ils comparaîtront sans que rien en eux ne soit caché à Allah. A qui appartient la royauté, aujourd'hui? A Allah, l'Unique, le Dominateur (17) Ce jour-là, chaque âme sera rétribuée selon ce qu'elle aura acquis. Ce jour-là, pas d'injustice, car Allah est prompt dans [Ses] comptes (18) et avertis-les du jour qui approche, quand les coeurs remonteront aux gorges, terrifiés (ou angoissés). Les injustes n'auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté. La résurrection totale c’est le jour ou Allah renvoyer tous qui sont mort après la destruction totale du ce monde ou il restera que Allah notre Dieu le jour ou dit : A qui appartient la royauté, aujourd'hui? A Allah, l'Unique, le Dominateur, c’est le jour ou Allah il renvoyer tous le monde jour de jugement (15) Ils est Celui qui est élevé aux degr��s les plus hauts, Possesseur du Tròne, Il envoie par Son ordre l'Esprit sur celui qu'Il veut parmi Ses serviteurs, afin que celui-ci avertisse du jour de la Rencontre, (16) le jour où ils comparaîtront sans que rien en eux ne soit caché à Allah. A qui appartient la royauté, aujourd'hui? A Allah, l'Unique, le Dominateur (17) Ce jour-là, chaque âme sera rétribuée selon ce qu'elle aura acquis. Ce jour-là, pas d'injustice, car Allah est prompt dans [Ses] comptes mai y a aussi une première résurrection a qu’il veut Dieu parmi ces incroyants et le jour la sera le jour de AZIFA comme Dieu dit : (18) et avertis-les du jour qui approche, quand les coeurs remonteront aux gorges, terrifiés (ou angoissés). Les injustes n'auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté. Et le jour la c’est le premier « Baat » des incroyants pour ElImam Mahdi Montadar guidera verre le bon chemin D’Allah et rendre tous le peuples une seul nation, Après que ils ont pris la première part de tourment en enfer, Et il veut à Dieu d'avoir pitié d'eux, même si vous promis à Dieu de les admettre à nouveau dans l'enfer Comme Dieu dit : (8) Il se peut que votre Seigneur vous fasse miséricorde. Mais si vous récidivez, Nous récidiverons. Et Nous avons assigné l'Enfer comme camp de détention aux infidèles. (9) Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes oeuvres qu'ils auront une grande récompense, Al-Israa | 8-9 verses Et Ahalkon des Juifs de ceux qui forgent le mensonge contre Allah alors qu'ils les connaissent que ils ont deux renvoies et deux vies, et deux morts comme Dieu Dit : (74) Et si Nous ne t'avions pas raffermi, tu aurais bien failli t'incliner quelque peu vers eux (75) Alors, Nous t'aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n'aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. Al-Israa Et Dieu a voulu que le Prophète si suit ces Juifs et invente un Dieu comme ils inventent la privation de Dieu, il goûtera comme eux, vie double et de la mort double Malheureusement, certains d'entre eux seront de retour à la mécréance, droit comme ils le faisaient avant dans leur vie dans un premier Comme Dieu Dit : (27) Si tu les voyais, quand ils seront placés devant le Feu. Ils diront alors : ‹Hélas! Si nous pouvions être renvoyés (sur la terre), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants›. (28) Mais non! Voilà que leur apparaîtra ce qu'auparavant ils cachaient. Or, s'ils étaient rendus [à la vie terrestre], ils reviendraient sûrement à ce qui leur était interdit. Ce sont vraiment des menteurs. Al-An'aam Et effectivement "sera de retour après la reprise de ce qui était interdit, et ils sont des menteurs! Sinon comment ils sachant que ils ne retournera pas à i’interdits et la direction est celle de Dieu distraire leurs cœurs, comme il luit veut mais ils ne savent pas que Allah qui Convertit entre un homme et son cœur et c’est pour ça ils reviendra à l’interdit qu’elle Et ils sont des menteurs! Dieu ne veut pas dire qu'ils ont l'intention de mentir après ils étaient sur le feu de l'enfer mais Dieu a voulu en disant : , s'ils étaient rendus [à la vie terrestre], ils reviendraient sûrement à ce qui leur était interdit. Ce sont vraiment des menteurs. Al-An'aam 28 Mais ils sont monteurs en disant. « Ils diront alors : ‹Hélas! Si nous pouvions être renvoyés (sur la terre), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants› ». 27 Al-An'aam Ces gents la comment ils sachant qu’ils seront des croyants et Allah qui distraire leur cœurs, mais ils ne savant pas que Allah qui convertit entre un l’humain et son cœur et Allah qui guiderons verre le bon chemin et c’est pour ça Allah il les montera que tous ça, il les renvoies de la première résurrection et puis ils revenir a les interdits que Dieu il a empêché et ils ne fera pas ce que promis a Allah si ils retournera ils soit des croyants et ils feront que des bien ), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants› ». 27 Al-An'aam et le jour de jugement Allah il dira : (28) Comment pouvez-vous renier Allah alors qu'Il vous a donné la vie, quand vous en étiez privés? Puis Il vous fera mourir; puis Il vous fera revivre et enfin c'est à Lui que vous retournerez. Al-Baqara Vous trouverez sa réponse dans un autre endroit comme Dieu dit 11) ils diront: ‹Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir›? Al-Ghaafir Le première résurrection ‘1 er Elbaat’ dans cette vie, qui sera exploité par l'Antéchrist, qui est le même que le maudit Satan, qui a demandé à Dieu de lui donner un répit jusqu'au Jour de la Résurrection est le parti Baas d'abord dit que vous êtes l'un des visionnaires et le diable veut tirer profit du Baas premier dit qu'il est le Messie, fils de Jésus de Marie et que Dieu le Seigneur de l'univers, et il est un menteur et non Jésus-Christ, fils de Marie, paix soit sur lui ce qui était pour lui de le dire, mais le Messie Jésus fils de Marie n'est pas un menteur et c’est pour ça l’Antéchrist qui s’appelle aussi le menteur Christ je suis L’Imam Mahdi montadar , ne pas appartenir à l'une des branches de l'Islam, les musulmans ne croient pas la distinction de leur religion dans les équipes et les funérailles de chaque parti exultant de ce qu'ils ont et je ne suis pas en eux et Muhammad le Messager d'Allah mai Allah bénisse, lui et sa paix de la famille et non pas l'un d'eux à quelque chose Dieu Dit : (159) Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux- là tu n'es responsable en rien: leur sort ne dépend que d'Allah. Puis Il les informera de ce qu'ils faisaient. Al-An'aam (30) Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu'Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création d'Allah -. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas. (31) Revenez repentants vers Lui; craignez-Le, accomplissez la Salat et ne soyez pas parmi les associateurs, (32) parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu'il détenait. Ar-Room
Read more: http://www.awaited-mahdi.com/showthread.php?970
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rollingstonemag · 7 years ago
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Un nouvel article a été publié sur http://www.rollingstone.fr/sur-la-route-avec-hans-zimmer-le-compositeur-de-dark-knight/
Sur la route avec Hans Zimmer
Hans Zimmer, le compositeur récompensé par un Oscar est en tournée avec son groupe, attirant des publics impatients d’entendre son œuvre emblématique en live
La dernière fois qu’Hans Zimmer a pris la route, c’était du temps où Margaret Thatcher prenait ses fonctions. A l’adolescence, il quitte l’Allemagne et rejoint l’Angleterre pour étudier. Il fait le choix de ne pas aller à l’université. Deux semaines de leçons de piano prises durant son enfance sont sa seule véritable formation musicale. Il joue alors du clavier pour Krakatoa, un groupe de hard rock sans maison de disques.
« Ça se passait dans ces Working Men’s Clubs, là où des individus s’asseyaient à des tables et tétaient leur pinte de bière toute la journée. Soit on était un groupe qui jouait pendant les représentations des strip-teaseuses, soit les strip-teaseuses faisaient leur représentation pendant qu’on jouait ».
Aujourd’hui, dans une suite au septième étage du Four Seasons de Dallas, Zimmer (le compositeur de 59 ans récompensé par un Oscar à l’origine du Roi Lion, de The Dark Knight, d’Inception et de Dunkerque, le film de Christopher Nolan sorti récemment et acclamé par la critique) est à quelques heures de la première des 20 dates de sa tournée nord-américaine. Avec lui, six bus, 10 semis, 19 musiciens de tournée, un orchestre et un chœur dans chaque ville ainsi qu’une setlist de près de 30 ans de bandes originales de films.
Vêtu d’un pantalon rosâtre et de chaussettes rayées et colorées, Zimmer demande au manager de la tournée si tous les musiciens sont arrivés au Texas. Voilà maintenant plusieurs semaines que la partie européenne de sa tournée s’est achevée à Milan et chaque membre de son groupe arrive du pays dans lequel il habite, comme la Tasmanie, l’Afrique du sud, l’Angleterre ou la Suisse. La pause qu’il s’est lui-même accordée pendant ces quelques jours n’en était pas vraiment une. Il est rentré et a travaillé sur une bande originale tous les soirs jusqu’à deux heures du matin. (Pour quel film ? « Mon avocat m’a dit « tu signes des accords de confidentialité ; eh bien, prends celui-là au sérieux et n’en parle même pas à ta famille » ».)
Avec son groupe, il reproduira son répertoire éclectique qui s’étend de l’expérimentation électronique aux sons angoissants en passant par les grandiloquences orchestrales et les mélodies qui vous brisent le cœur. Sa discographie est également parsemée de méthodes peu orthodoxes : pour The Lone Ranger, il a frappé contre un train qui se trouvait dans le jardin de son voisin, Chris Carter, un des réalisateurs de X-Files. Pour The Dark Knight, il a utilisé des lames de rasoir sur des cordes à piano. Sherlock Holmes a été enregistré sur un piano désaccordé qu’il a acheté 200 dollars. Son son le plus invasif, celui que l’on entend dans Inception, a été réalisé après qu’il a installé un piano au milieu d’une pièce, mis des briques sur les pédales et demandé à plus d’une douzaine de joueurs de cuivres de souffler sur les cordes de l’instrument.
Même s’il a marqué certains des films les plus rentables de tous les temps (y compris trois Dark Knight de Christopher Nolan et quatre Pirates des Caraïbes), Zimmer est l’un des rares compositeurs de musique de film qui peut attirer un public live passionné grâce à son nom plutôt que grâce à la franchise pour laquelle il compose.
« J’étais dans mon studio à Santa Monica, avec Johnny Marr et Pharrell. Si je me souviens bien, j’étais assis sur mon canapé, Johnny d’un côté et Pharrell de l’autre, qui me disaient « Allez Hans. Il faut que tu sortes de cette pièce. Un de ces jours, tu vas devoir regarder ton public dans les yeux. Non seulement tu vas devoir les regarder dans les yeux, mais tu devras aussi les remercier » ».
Effectivement, Zimmer regarde son public dans les yeux depuis qu’à chaque concert, il passe son temps à jouer du piano, du clavier et de la guitare au lieu de diriger les musiciens. Il n’y a aucun chef d’orchestre pendant ses concerts. Son groupe suit un téléprompteur pour « détruire ce monde qui semble avoir été créé de façon artificielle » comme le dit Zimmer. « Vous pouvez trouver ça sur YouTube. C’est ma façon préférée de diriger. C’est Leonard Bernstein à Vienne avec l’orchestre philharmonique de Vienne. Ils savent comment jouer Haydn. Il croise les bras, lève un sourcil de temps en temps et sourit quand quelqu’un joue quelque chose de joli ».
« Hans sait gérer un groupe, déclare Nile Marr, le fils de Johnny et l’un des guitaristes de Zimmer. C’est difficile à imaginer quand vous faites face à autant de matériel et à autant de personnes, mais quand vous faites abstraction de tout ça, il ne reste plus que le groupe. … Pour faire simple, Hans s’est approprié le groupe qui s’est dit « On va réaliser chacune de tes idées les plus folles. Allez, c’est parti » ».
Zimmer apporte la musique orchestrale à travers le monde presque comme un groupe de rock. Quand il a donné son premier concert à Londres, le producteur Harvey Goldsmith n’a pas proposé le Royal Albert Hall, mais l’Hammersmith Apollo où Zimmer a vu des groupes jouer au lycée. Il confirme que le guitariste Guthrie Govan ne joue jamais deux fois le même solo. La percussionniste Aicha Djidjelli a joué dans des groupes de punk et a appris les arrangements à l’oreille. Zimmer décrit la musique que lui et son groupe interprètent sur scène comme « des couvertures de survie ». Il se dit que c’est peut-être sa dernière tournée, en partie parce qu’il ne pense pas être à nouveau capable de réunir ce groupe d’amis et de collaborateurs. Vous ne verrez jamais une seule image de film lors des concerts.
« Pirates et Gladiator sont devenues des chansons interprétées lors de représentations. J’ai assisté à une représentation et je me souviens de ma réaction. J’étais très excité de voir l’orchestre les cinq premières minutes puis je me suis laissé absorber par le film, déclare Zimmer. Ça n’a ni servi le film ni… Ça n’a certainement pas servi l’orchestre. J’ai ensuite réfléchi à cette idée de musique de film orchestrale et à la façon dont elle est présentée si ce n’est pas par le biais d’un film. Un homme vous tourne le dos toute la soirée et des gens lisent le journal. J’avais en tête l’image d’un mariage raté. … A moins que le chef d’orchestre ne soit incroyable, ce n’est qu’un mur entre le public et les musiciens. Et ce que j’aime vraiment, ce sont les musiciens ».
Zimmer a commencé comme musicien en jouant du clavier dans des groupes de rock dans les années 1970 et 1980. Krakatoa n’a jamais officiellement sorti de single, mais le temps qu’il a passé quand il faisait partie du groupe lui a laissé une impression indélébile. Il se souvient d’un concert à Sunderland où les chantiers navals avaient fermé. Il regardait au-delà de la scène et il a vu le « désespoir monumental » à mesure que le groupe jouait de la musique pour des gens qui étaient au chômage.
« Je me suis rendu compte que…est-ce que je veux vraiment vous dire ça ? Ouais, allez. J’écris pour un personnage fictif. Elle s’appelle Doris, elle vient de Bradford, elle porte un imperméable et elle a deux enfants terribles en bas âge qui ne lui apportent rien d’autre que du chagrin. Son homme l’a quittée il y a longtemps et tous les jours, sous la pluie, elle marche en traînant les pieds vers son lieu de travail et elle travaille dur. … Si elle dépense son argent durement gagné, il vaut mieux qu’on lui donne une bonne expérience. Quand j’ai fini d’écrire un morceau, mon monteur de musique me dit parfois « Qu’est-ce que tu en penses ? Est-ce que Doris l’aimera ? » ».
https://www.youtube.com/watch?v=W8r-tXRLazs
Zimmer s’est remis à travailler avec les Buggles dont le single « Video Killed the Radio Star » est connu pour avoir été le premier clip à être diffusé sur MTV. Dans l’outro du clip, on peut voir un jeune Zimmer jouer sur un énorme synthé. Il a été acheté par Mick Jagger pour le film Performance sorti en 1970. Jagger l’a ensuite vendu à Christopher Franke de Tangerine Dream. Zimmer en a « hérité » et l’utilise encore aujourd’hui.
Si ce synthé a eu une longue carrière, celle de Zimmer avec les Buggles a été courte. Ils ne sont jamais partis en tournée et il a quitté le groupe avant le deuxième album. « On enregistrait dans ce studio qui appartenait à un célèbre producteur. De temps en temps, il se baladait dans le studio et lâchait des commentaires du genre « Je ne sais pas pourquoi vous vous embêtez à finir ce truc ». C’était tellement démoralisant ».
« Video Killed the Radio Star » est devenu un succès. Zimmer déclare que la maison de disques qui, à l’origine, n’était pas intéressée, leur a demandé un album, mais ils n’avaient pas vraiment d’autres chansons. « On va juste faire la même chose encore et encore. Au moment où j’ai quitté le groupe, je me disais « Attends, ce n’est pas comme ça que je veux passer ma vie » ».
Il a passé le début des années 1980 comme programmeur de synthé jusqu’à ce qu’il rencontre Stanley Myers, le compositeur de Voyage au bout de l’enfer. Myers est devenu le mentor du jeune compositeur après que Zimmer a trouvé comment faire fonctionner sa machine expresso. Ils ont collaboré pendant quelques années, mais c’est son travail solo pour Un monde à part, un film anti-apartheid sorti en 1987, qui a intrigué le réalisateur Barry Levinson. Il décida alors d’engager Zimmer pour Rain Man sorti en 1988. A 31 ans, ce film lui a permis d’être nommé pour la première fois pour l’Oscar et a lancé sa carrière durant laquelle il a composé pour La Ligne rouge, Madagascar et Dunkerque, le film de guerre sorti cette année.
Zimmer, qui apparemment aime faire des câlins, prend les membres de son groupe dans les bras dans le hall d’entrée et sous le porche du Four Seasons. Il passe devant les sacs (rangés grâce à leurs étiquettes jaunes numérotées) et se dirige vers le bus de tournée dans lequel on a installé des couchettes et aménagé sa chambre privée, à l’arrière. Après avoir débattu sur la question du nombre d’étages dans un bus de tournée américain, Zimmer, son assistante Cynthia Park, le chanteur Lebohang « Lebo M. » Morake et le batteur Satnam Ramgotra se rendent au Verizon Theatre près de Grand Prairie au Texas. Zimmer a rencontré Ramgotra alors qu’il travaillait sur la musique de La Chute du faucon noir, un film sorti en 2001.
« J’avais ce morceau dément qui était très rapide mais qui durait 22 minutes et je ne le lui ai pas dit. Il faisait du très bon boulot mais je me disais « Il va mourir. Il va manquer d’air, il va mourir ». C’est la pire chose que je t’ai demandé de faire, non ? ». « Non », répond Ramgotra en riant.
Zimmer a passé toute sa carrière à travailler dans des « pièces sombres sans fenêtre ». Des photos de son studio à Santa Monica révèlent une pièce à peine éclairée, conçue pour ressembler à « une maison close viennoise du XIXe siècle ». Il lui a fallu du temps pour s’adapter à la tournée.
« Premièrement, déclare-t-il, je ne sais pas quel jour on est ».
« Je crois qu’on est vendredi », lui répond Ramgotra.
« On est jeudi ! », rétorque Hill.
« Là, on est littéralement dans l’instant, déclare Zimmer. Tout ce que j’ai connu, tout ce que j’ai fait, tout ce dont je suis doué pour…c’est insignifiant ».
Lebo M., 53 ans, est assis en face de Zimmer. Il porte un polo sans prétention, un pantalon camouflage et un chapeau sur lequel est inscrit « DAD ». Il parle tellement doucement qu’il est difficile de l’entendre par-dessus le bruit que fait le bus. Il est cependant responsable de la performance vocale la plus emblématique de l’histoire de la musique : le « nants ingonyama » qui ouvre « L’Histoire de la vie » dans le film d’animation de Disney Le Roi lion sorti en 1994. Même si en ce moment, vous pouvez entendre une version de « L’Histoire de la vie » à Broadway et dans des troupes qui sillonnent le monde, seul Zimmer a le vrai chanteur sur sa tournée. « La première fois que je l’ai rencontré, c’était un réfugié politique qui travaillait dans une station de lavage, et il y faisait du sale boulot. Je devais l’empêcher de rayer les voitures ».
Quand il a composé la musique du film La Puissance de l’ange sorti en 1992, Zimmer devait trouver quelqu’un qui comprenne la musique, la culture et les conflits de l’Afrique du Sud. Un ami lui a recommandé Lebo.
Il se souvient d’une réunion à 6 heures du matin avec les producteurs et les réalisateurs durant laquelle il n’avait qu’un morceau, un arrangement de « L’Histoire de la vie » par Elton John. Lebo a sonné à la porte du studio aux alentours de 5h30, lui a joué la musique et lui a demandé de faire quelque chose.
« Si vous écoutez très attentivement le chant du début, dès les premières notes, vous entendez un engouement. C’est la seule prise de ce chant ».
« Quand on a commencé à faire ça, j’étais entre Los Angeles et l’Afrique du Sud. Mon esprit était en Afrique du Sud et la prise de pouvoir de Simba n’était pas un dessin animé pour moi. Mandela était sur le point de devenir président », déclare Lebo. Il chante « Ndabe zitha » des « Hyènes » et décrit les paroles comme une déclaration de prise du pouvoir d’un pays. « Ndabe zitha, roi des rois, gouverne cette terre, gouverne en paix, guérit la terre, guérit en paix. Scar devient le vieux système d’apartheid et Simba devient Mandela. Il y a donc une dualité dans les deux mondes qui se déroule en même temps ». Lebo explique que la célèbre première phrase, « Nants ingonyama », est un mélange de zoulou et de xhosa et qu’elle n’est pas particulièrement impressionnante une fois traduite (Internet propose « Voici un lion »).
« Ce que représente le lion est une métaphore pour expliquer l’arrivée et le pouvoir d’un roi. C’est un appel à la nation, pour les prévenir que le roi arrive, que ce soit pour les animaux ou pour les êtres humains. Imaginez tous les lieux où Nelson Mandela est entré, il représentait la puissance qui caractérise le pouvoir d’un lion ».
Lebo, et non Zimmer, a enregistré les chœurs des semaines avant l’élection sud-africaine tandis qu’une guerre civile faisait rage à l’extérieur. Comme l’explique Zimmer : « Le studio était comme un sanctuaire. Aucun des chanteurs ne voulait le quitter. Ils ne voulaient pas partir. La musique était leur équilibre ».
Le bus arrive, Zimmer laisse son sac à dos et sa veste dans un vestiaire et se dirige immédiatement vers la scène. (« La première chose que je dois faire, c’est sentir la pièce », avait-il dit plus tôt.) Il s’assoit au piano (sur lequel on a posé un verre de martini et un shaker) au centre de la scène et commence à jouer la chanson du film Miss Daisy et son chauffeur sorti en 1990 en France. Autour de lui, les éléments pour le concert du soir sont en place : des timbales, un synthé modulaire et des cloches. Le technicien préposé aux guitares, Graham Merchant, passe une chanson de Kendrick Lamar dans un haut-parleur.
https://www.youtube.com/watch?v=DrtRaRwk4X4
« Ce qui me plaît dans cette salle, ce sont les sièges : ils sont plutôt proches de la scène. J’ai vraiment l’occasion de regarder le public dans les yeux ». Avant les balances audio, Carl Kleinsteuber, un joueur de tuba local, s’approche de Zimmer pour lui dire qu’il est fan. « Non non, réplique l’intéressé, après ce soir, je serai ton plus grand fan ».
Le concert de cette soirée a été majestueux, parfois avant-gardiste (en particulier grâce au glissando lent de « Why So Serious? », la chanson du Joker dans The Dark Knight : Le Chevalier Noir). La violoncelliste Tina Guo secoue ses cheveux et Marr lève sa guitare. Lebo met un bras autour de Hans, chante avec sa fille Refi et reçoit une standing ovation.
Zimmer admet avoir été un peu inquiet avant de monter sur scène cette nuit-là (« c’est ce qui s’appelle l’angoisse qui coule librement ») et avoir fait l’expérience de l’angoisse post-représentation dans le passé. Pharrell a eu connaissance de cette angoisse après que le chanteur l’a invité à jouer de la guitare lors des Grammys de 2015. Selon le compositeur, la superstar a cherché son regard sur scène à de nombreuses reprises, comme un « geste fraternel ».
https://www.youtube.com/watch?v=-QjuEWsdgEc
« Milan et Dallas sont très différents et je ne savais pas à quoi m’attendre de la part du public, déclare Zimmer en coulisses, son pyjama déjà enfilé, en train de manger une banane. Et puis, lorsque je suis monté sur scène et que j’ai vu les premiers rangs qui étaient totalement avec moi, c’était génial ».
Derrière lui, dans son dressing, trône un piano Sohmer. Il sent le renfermé et quelques-unes de ses touches sont sales. Jusque-là, il n’y a pas joué. « Je n’ai pas joué de ce piano parce que je l’ai regardé et je me suis dit « Ça va être… Allez, jouons-en un peu ». Il se dirige vers l’instrument et y joue la musique de Sherlock Holmes ponctuée de quelques pauses et de quelques fausses notes.
« Ce piano est parfait pour interpréter Sherlock Holmes, déclare-t-il avant de recommencer deux fois. Je ne me souviens plus des notes. Je peux le jouer au banjo, mais pas au piano. Je pensais être déçu ; en réalité, ce piano est top », affirme-t-il avant de jouer sans dire un mot pendant plus d’une minute. Il commence à jouer La Lettre à Élise de Beethoven, parle de la théorie selon laquelle la « Élise » en question est en fait une erreur de transcription et commence la « Sonate Pathétique » du compositeur.
« N’est-ce pas simplement incroyable à quel point c’est simple et parfait ? ».
« L’une de mes préférées », lui répond Nick Glennie-Smith, compositeur de musique de film et musicien de Zimmer, qui vient d’entrer.
https://www.youtube.com/watch?v=7eYktxvczjw
Le bus de Zimmer roule ce soir-là vers Houston, l’été rock & roll de quelqu’un qui rassemble des orchestres et joue Beethoven en coulisses se poursuit. Est-ce que le compositeur à succès a de vieux rêves, comme celui d’être un musicien de tournée ?
« Non, étrangement, je n’en ai jamais eu. Mon vieux rêve qui ne se réalisera jamais, c’est de savoir jouer de la guitare comme Stevie Ray Vaughan et de jouer du blues toute la nuit ».
Par Christopher R. Weingarten / Traduit par Mélanie Geoffroy
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mahdi-francais1-blog · 8 years ago
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ils diront: ‹Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir›
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ils diront: ‹Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir›
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux La prière et paix soient sur le dernier des prophètes et des messagers et au-delà et partisans du droit à Jour du Jugement (et après) : O vous qui posez les questions, est ce que vous avez posé la question sur vous-même pour quoi Aldajel (Antéchrist) viendra Prétention à la divinité, et dit que il a le paradis et le feu, tous ça par ce que il a profité du premier jour de la résurrection À qui il plaît à Dieu de les mécréants, j’ai déjà démontrer ce sujet du Coran que il existe deux résurrections, une première résurrection pour qui veut de les incroyants, se fait dans le jour de Azifat ce jour de mon sort et commence a voyager verre la terre creuse suivant de la promesse de Dieu de la succession de ce que Dieu veut dans cette terre (‘ le paradis de la terre ‘) Et vient ensuite la deuxième résurrection totale pour tous le mondes (‘ elbaat elchemal’), le jour du rencontre de tous le mondes du premier humain au dernier humain Comme Dieu dit : (14) Invoquer Allah donc, en Lui vouant un culte exclusif, quelque répulsion qu'en aient les mécréants. (15) Ils est Celui qui est élevé aux degrés les plus hauts, Possesseur du Tròne, Il envoie par Son ordre l'Esprit sur celui qu'Il veut parmi Ses serviteurs, afin que celui-ci avertisse du jour de la Rencontre, (16) le jour où ils comparaîtront sans que rien en eux ne soit caché à Allah. A qui appartient la royauté, aujourd'hui? A Allah, l'Unique, le Dominateur (17) Ce jour-là, chaque âme sera rétribuée selon ce qu'elle aura acquis. Ce jour-là, pas d'injustice, car Allah est prompt dans [Ses] comptes (18) et avertis-les du jour qui approche, quand les coeurs remonteront aux gorges, terrifiés (ou angoissés). Les injustes n'auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté. La résurrection totale c’est le jour ou Allah renvoyer tous qui sont mort après la destruction totale du ce monde ou il restera que Allah notre Dieu le jour ou dit : A qui appartient la royauté, aujourd'hui? A Allah, l'Unique, le Dominateur, c’est le jour ou Allah il renvoyer tous le monde jour de jugement (15) Ils est Celui qui est élevé aux degrés les plus hauts, Possesseur du Tròne, Il envoie par Son ordre l'Esprit sur celui qu'Il veut parmi Ses serviteurs, afin que celui-ci avertisse du jour de la Rencontre, (16) le jour où ils comparaîtront sans que rien en eux ne soit caché à Allah. A qui appartient la royauté, aujourd'hui? A Allah, l'Unique, le Dominateur (17) Ce jour-là, chaque âme sera rétribuée selon ce qu'elle aura acquis. Ce jour-là, pas d'injustice, car Allah est prompt dans [Ses] comptes mai y a aussi une première résurrection a qu’il veut Dieu parmi ces incroyants et le jour la sera le jour de AZIFA comme Dieu dit : (18) et avertis-les du jour qui approche, quand les coeurs remonteront aux gorges, terrifiés (ou angoissés). Les injustes n'auront ni ami zélé, ni intercesseur écouté. Et le jour la c’est le premier « Baat » des incroyants pour ElImam Mahdi Montadar guidera verre le bon chemin D’Allah et rendre tous le peuples une seul nation, Après que ils ont pris la première part de tourment en enfer, Et il veut à Dieu d'avoir pitié d'eux, même si vous promis à Dieu de les admettre à nouveau dans l'enfer Comme Dieu dit : (8) Il se peut que votre Seigneur vous fasse miséricorde. Mais si vous récidivez, Nous récidiverons. Et Nous avons assigné l'Enfer comme camp de détention aux infidèles. (9) Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes oeuvres qu'ils auront une grande récompense, Al-Israa | 8-9 verses Et Ahalkon des Juifs de ceux qui forgent le mensonge contre Allah alors qu'ils les connaissent que ils ont deux renvoies et deux vies, et deux morts comme Dieu Dit : (74) Et si Nous ne t'avions pas raffermi, tu aurais bien failli t'incliner quelque peu vers eux (75) Alors, Nous t'aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n'aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. Al-Israa Et Dieu a voulu que le Prophète si suit ces Juifs et invente un Dieu comme ils inventent la privation de Dieu, il goûtera comme eux, vie double et de la mort double Malheureusement, certains d'entre eux seront de retour à la mécréance, droit comme ils le faisaient avant dans leur vie dans un premier Comme Dieu Dit : (27) Si tu les voyais, quand ils seront placés devant le Feu. Ils diront alors : ‹Hélas! Si nous pouvions être renvoyés (sur la terre), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants›. (28) Mais non! Voilà que leur apparaîtra ce qu'auparavant ils cachaient. Or, s'ils étaient rendus [à la vie terrestre], ils reviendraient sûrement à ce qui leur était interdit. Ce sont vraiment des menteurs. Al-An'aam Et effectivement "sera de retour après la reprise de ce qui était interdit, et ils sont des menteurs! Sinon comment ils sachant que ils ne retournera pas à i’interdits et la direction est celle de Dieu distraire leurs cœurs, comme il luit veut mais ils ne savent pas que Allah qui Convertit entre un homme et son cœur et c’est pour ça ils reviendra à l’interdit qu’elle Et ils sont des menteurs! Dieu ne veut pas dire qu'ils ont l'intention de mentir après ils étaient sur le feu de l'enfer mais Dieu a voulu en disant : , s'ils étaient rendus [à la vie terrestre], ils reviendraient sûrement à ce qui leur était interdit. Ce sont vraiment des menteurs. Al-An'aam 28 Mais ils sont monteurs en disant. « Ils diront alors : ‹Hélas! Si nous pouvions être renvoyés (sur la terre), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants› ». 27 Al-An'aam Ces gents la comment ils sachant qu’ils seront des croyants et Allah qui distraire leur cœurs, mais ils ne savant pas que Allah qui convertit entre un l’humain et son cœur et Allah qui guiderons verre le bon chemin et c’est pour ça Allah il les montera que tous ça, il les renvoies de la première résurrection et puis ils revenir a les interdits que Dieu il a empêché et ils ne fera pas ce que promis a Allah si ils retournera ils soit des croyants et ils feront que des bien ), nous ne traiterions plus de mensonges les versets de notre Seigneur et nous serions du nombre des croyants› ». 27 Al-An'aam et le jour de jugement Allah il dira : (28) Comment pouvez-vous renier Allah alors qu'Il vous a donné la vie, quand vous en étiez privés? Puis Il vous fera mourir; puis Il vous fera revivre et enfin c'est à Lui que vous retournerez. Al-Baqara Vous trouverez sa réponse dans un autre endroit comme Dieu dit 11) ils diront: ‹Notre Seigneur, tu nous as fais mourir deux fois, et redonné la vie deux fois: nous reconnaissons donc nos péchés. Y a-t-il un moyen d'en sortir›? Al-Ghaafir Le première résurrection ‘1 er Elbaat’ dans cette vie, qui sera exploité par l'Antéchrist, qui est le même que le maudit Satan, qui a demandé à Dieu de lui donner un répit jusqu'au Jour de la Résurrection est le parti Baas d'abord dit que vous êtes l'un des visionnaires et le diable veut tirer profit du Baas premier dit qu'il est le Messie, fils de Jésus de Marie et que Dieu le Seigneur de l'univers, et il est un menteur et non Jésus-Christ, fils de Marie, paix soit sur lui ce qui était pour lui de le dire, mais le Messie Jésus fils de Marie n'est pas un menteur et c’est pour ça l’Antéchrist qui s’appelle aussi le menteur Christ je suis L’Imam Mahdi montadar , ne pas appartenir à l'une des branches de l'Islam, les musulmans ne croient pas la distinction de leur religion dans les équipes et les funérailles de chaque parti exultant de ce qu'ils ont et je ne suis pas en eux et Muhammad le Messager d'Allah mai Allah bénisse, lui et sa paix de la famille et non pas l'un d'eux à quelque chose Dieu Dit : (159) Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux- là tu n'es responsable en rien: leur sort ne dépend que d'Allah. Puis Il les informera de ce qu'ils faisaient. Al-An'aam (30) Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu'Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création d'Allah -. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas. (31) Revenez repentants vers Lui; craignez-Le, accomplissez la Salat et ne soyez pas parmi les associateurs, (32) parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu'il détenait. Ar-Room
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