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noirelemag-blog · 7 years ago
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Les vampires au cinéma
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Les films de vampires ont toujours rencontré beaucoup de succès auprès du public, quelle que soit l’époque. Peut-être est-ce dû à la fascination qu’exerce le vampire sur le spectateur, une fascination certes un peu morbide mais directement liée à l’immortalité, à la quête de la jeunesse éternelle, sans oublier la beauté impérissable inhérente au mythe. Le vampire, créature de légende, a d’abord connu son succès dans la littérature, avant d’être adapté au cinéma dans les années 30.
C’est là l’origine de ses tous premiers succès. On adaptait alors les romans d’épouvante à succès, comme Dracula, au cinéma. Rappelons que Dracula, avec Bela Lugosi, fut un incroyable succès, en partie grâce à l’interprétation de l’auteur. Notons qu’il y eut auparavant une autre adaptation du roman de Bram Stocker, Nosferatu, où le réalisateur Friedrich Murnau n’ayant pas obtenu les droits pour utiliser le nom, fut contraint de créer un nouveau nom au personnage.
À la fin des années 50, on notera la sortie d’un nouveau film tiré de Dracula, « Le cauchemar de Dracula », de Terence Fisher, où un jeune homme se rend chez le Comte et se fait mordre par une femme vampire, ce qui change de l’œuvre originelle.
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Cette mode des adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires se poursuivit environ jusque dans les années 50, où la mode céda peu à peu la place à des fictions novatrices et inconnues, autour de vampires souvent aristocratiques. On remarque ainsi le célèbre Bal des Vampires de Roman Polanski, qui est le premier film à mettre en scène plusieurs vampires réunis dans un même lieu, et où on retrouve également la notion de clan vampire avec ses traditions, ainsi que la classique histoire d’amour.
La Roumanie est le lieu clé de ces films, avec la mythique Transylvanie et les châteaux des Carpates, siège de toutes les légendes. Cela ne tranche pas encore avec les films des décennies précédentes.
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Dans les années 80 à 90, Hollywood prend de l’assurance et n’hésite plus à délocaliser l’intrigue vers les USA, comme dans le film Aux frontières de l’aube de Kathryn Bigelow (1988) qui se déroule dans l’état de l’Oklahoma.
Dracula revient sur le devant de la scène avec le chef d’œuvre de Francis Ford Coppola, qui s’inscrit alors dans une veine plus moderne, plus sanglante aussi, et qui relance les films du genre. Arrive alors le film Entretien avec un vampire, adapté du roman d’Anne Rice. Résolument moderne et porté par deux acteurs charismatiques et sexy, ce film est un carton, qui mêle habilement le moderne à l’ancien, l’Europe et le nouveau monde américain. Il se situe à la frontière des fictions fantaisistes qui naîtront sur les vampires, et des films plus traditionnels où le vampire est aristocratique, isolé dans son château lugubre au fin fond des montagnes roumaines.
Ici, le vampire se mêle à la vie mondaine, à l’activité humaine, quand bien même ceux-ci constituent son régime alimentaire.
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Enfin, arrive le XXIe siècle, les années 2000, qui modernise résolument le mythe des vampires. Ceux-ci deviennent des guerriers qui se battent pour préserver leur race, on retrouve alors la notion de clan vampiriques. Ces films, à l’instar de Blade ou d’Underworld, n’hésitent pas à mettre en scène d’autres créatures de la nuit, comme les loups-garous. Le mâle est puissant, souvent sexy et vêtu de cuir, et la femme incarne générale un fantasme masculin, elle est belle et sauvage. Ces vampires sont ancrés dans le quotidien réel, utilisent la technologie moderne etc…
Mais bien vite, le genre s’épuise, tout comme l’audimat, les derniers volets de Blade ou d’Underworld ne sont pas de grandes réussites. On se tourne alors à nouveau vers un vampire plus romantique, qui perd alors sa dimension violente et guerrière. Le vampire est réadapté : plus sensuel, il est destiné à plaire à un public plus jeune, et plus large.
Le succès de Twilight est l’exemple parfait de ce nouveau vampire, qui ne se nourrit même plus de sang humain, puisqu’il devient « végétarien » et ne tue que des animaux sauvages. On prend des distances avec les mythes vampiriques originels (et cela se traduit également dans la littérature, qui s’avère au moins aussi fantaisiste). On se concentre d’avantage sur l’histoire d’amour ou sur l’intégration sociale du vampire, plutôt que sur les légendes. Cependant, les caractéristiques des vampires des années 2000 restent quand même : souvent, ces clans de vampires sont organisés et se battent contre un ennemi commun, ou un symbole d’adversité, comme un clan ennemi, ou encore une fois, les loups-garous.
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Néanmoins quelques réalisateurs s’autorisent quelques libertés, comme Tomas Alfredson qui, dans son film Morse, choisit de mettre en scène des enfants.
La récente vague de réadaptation historiques (Anna Karenina, Les Trois Mousquetaires…) à de nouveau ouvert la porte aux films de vampires plus ancrés dans les légendes et l’ancien temps européen, puisqu’est sorti récemment, en 2010, un film sur la Comtesse Bathory.
Pour mémoire, celle-ci fut classée comme vampire car elle aurait pratiqué la sorcellerie en quête de la jeunesse éternelle. Elle aurait alors sacrifié des dizaines, voire des centaines de jeunes vierges de sa région, pour se baigner dans leur sang et préserver sa beauté.
On raconte également qu’elle buvait leur sang, persuadée que c’était l’équivalent d’un élixir de Jouvence. Néanmoins, il s’agit davantage d’une légende urbaine que d’un réel vampire.
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Les films de vampires ont ainsi connu une lente et significative évolution, passant de la légende romantique et des films d’épouvantes aux films d’actions, pour revenir récemment sur des histoires plus grand public, mais relativement axée vers un public féminin en manque d’amour.
Cependant, quelques cas isolés laissent à penser que le genre n’est pas encore épuisé et est amené à se renouveler dans les années à venir, et peut-être à renouer avec l’horreur.
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ieatmovies · 6 years ago
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WHAT WE DO IN THE SHADOWS  (2014) Si le nom de Taika Waititi vous dit quelque chose, c’est certainement à cause de son dernier film, THOR RAGNAROK (2017), et de son orientation comique assez... étrange: trois ans plus tôt, le bonhomme réalisait WHAT WE DO IN THE SHADOWS, traduit chez nous par VAMPIRES EN TOUTE INTIMITÉ, qui pour une fois correspond très bien au propos du dit long-métrage. En effet, le film dresse le portrait d’une colocation de vampires basée à Wellington, ville bien connue: la Nouvelle-Zélande est en effet à l’origine de comédies horrifiques géniales telles que BRAINDEAD (1992) ou BLACK SHEEP (2008). De plus, WHAT WE DO IN THE SHADOWS est tourné au format found-footage, un style de prédilection du cinéma de genre depuis BLAIR WITCH (1999): le cachet “réaliste” fait toujours mouche, entre documentaire et vidéo caméra à l’épaule. On découvre donc avec humour et empathie les occupants de la demeure -ultra-crade-, du dandy amoureux transi Viago -joué par Waititi himself, et de loin le meilleur personnage du film-, de Vladislav -homologue d’un certain Dracula, hédoniste sanguin-, Deacon -un clin d’oeil à Deacon Frost de BLADE (1998)?-, et Petyr, le plus ancien de tous, dont le design est assez transparent pour en faire le NOSFERATU (1922) légitime de WHAT WE DO IN THE SHADOWS. De très bonnes inspirations qui sont ici à peine parodiées, le film nous plaçant quelques temps avant le Bal des Impies, événement regroupant zombies, vampires, et autres créatures fantastiques du monde de l’horreur: d’interview en interview, Waititi se lâche, laissant forcément l’imprévu faire son emprise sur le faux documentaire, avec un savoir-faire à l’équilibre parfait. Et mieux, WHAT WE DO IN THE SHADOWS confronte les générations au sein de la maisonnée -Petyr, 8000 ans, ne va pas se comporter comme Nick, le dernier arrivé-, et adapte les codes du fantastique à notre époque: rivalité vampires/loup-garous à coups d’insultes dans la rue, effraction par un chasseur de vampires, retrouvailles maître/serviteur via Skype pour “réglers ses comptes”, et même Stu, humain, va être pris sous l’aile de ce petit groupe aux longues canines, véritable reflet de nous, spectateurs, plongés dans un rigolo bordel bien rythmé. Plus humains que ce qu’on nous en dit dans les livres, les vampires de WHAT WE DO IN THE SHADOWS nous amusent durant 1h20, essayant de s’adapter à la technologie moderne, refoulant leurs pulsions dévorantes selon la situation, ou encore distraire une victime avec l’hypnose tout en ayant conscience qu'on a perdu ses pouvoirs magiques? Sans toujours trouver les bonnes réponses, les vampires nous régalent, cédant parfois à la tentation -manger une frite- avec les conséquences évidentes -et que ça vomit du sang par torrents après ingestion- que cela provoque, ou nous charment -la love-story impossible de Viago- avec une monstrueuse empathie -love-story qui deviendra réelle-. Peu de chose à reprocher à WHAT WE DO IN THE SHADOWS, qui n’oublie pas son côté horrifique au profit de la comédie -les têtes se tordent, le sang gicle, et l’humour est assez noir-, classée -16 ans chez Netflix: la collaboration de Waititi et Jermaine Clement -on l’avait presque oublié, ce second réalisateur qui joue Vladislav- porte ses fruits, elle-même adaptée d’un court-métrage de 2006. Hélas, La FRANCE fait encore de la merde, et décide en VF que Wellington sera LIMOGES (pourquoi?) et PIRE, pas de sortie en salles chez nous, ni ailleurs, WHAT WE DO IN THE SHADOWS ayant fait l’objet d’une sortie limitée à quelques villes américaines: quelle tristesse... N’hésitez donc pas à vous procurer ce film vraiment drôle, assez gory et pertinent dans son déroulement, l’achat vaut largement le coup! Une grande comédie de vampire, qui fait énormément de bien après les purulents TWILIGHT (2008-2012) et les autres essais récents ratés à la DRACULA UNTOLD (2014): gé-nial. VAMPIRES FUCK /20
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