#n'a jamais entendu parle de porno
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lemondeabicyclette · 11 months ago
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Les catégories de recherche les plus populaires par pays en termes de porno, selon PornHub. En 2023.
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lespetitescritiques-d-aoi · 6 years ago
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SÉRIE - Big Mouth
Big Mouth est une série originale Netflix (oui j'rentre direct dans le lard sans bonjour ni rien on est comme ça ici c'est à la dur) qui aborde la puberté de manière totalement décontractée et drôle, la série n'hésite pas à montrer ses personnages dénudés ou des scènes de masturbation (je précise pour ceux que ça choquerait d'avance)
J'ai tellement de choses à dire sur cette série et toutes sont positives ! C'est pour moi une série vraiment importante et je pense qu'au début de ma puberté elle m'aurait bien servi à faire moins de conneries et à être mieux dans ma peau. C'est pourquoi j'ai été très déçue de voir qu'elle était considérée comme une série pour adulte... C'est vrai quoi les personnages sont tous des pré-ados qui apprennent à assumer et maîtriser leur sexualité, effectivement un adulte est passé par là et peut en rire et puis le ton de la série est vraiment décalé donc quand on comprend les références c'est vraiment sympa à regarder. Mais ça n'empêche pas que la série s'adresse avant tout ce sont les jeunes en plein dans leur puberté.
Dans cette série nous suivons Andrew, Nick, Jessie et Missy pour les adolescents principaux, ainsi que leurs familles, leurs camarades et leurs Hormones Monster/Monstress (on en voit 4 masculins et 1 seule femelle).
C'est une série qui est construite à la fois en une suite d'épisodes qui raconte une histoire qui avance mais les épisodes abordent aussi des thèmes particuliers. On parle par exemple de masturbation, de viol, de slut shaming, de tromperie, d'homosexualité, de la perte de désir dans un couple marié, de contraception, du désir sexuel, de comment la puberté nous fait changer physiquement et mentalement, des tabous et de la honte sur la sexualité dans la société (alors que même les enfants se masturbent), du regard des parents sur la sexualité de leurs enfants, de l'objectivation des femmes, des dangers de l'excès de pornographie... Je crois que cette série traite de tous les sujets dont il faut parler, dont il faut être mis au courant quand on est jeune et qu'il faut apprendre à ne pas avoir honte, et vu la saison 2 je dirais que c'est vraiment le mot d'ordre final : il ne faut pas avoir honte de sa sexualité... Enfin ça ne veut pas dire non plus qu'on doit l'exposer à tout le monde, ce qui est intime reste intime, c'est juste que si on a un problème par exemple, ne pas se sentir gêner d'en parler à des proches ou à des gens qui peuvent aider. Et je pense que c'est important de se débarrasser de toute cette gêne qu'il y a autour du sexe, on sait très bien qu'on a tous une part de secret un peu tordu qu'on ne veut pas révéler et ça fait du bien d'avoir des fantasmes que la société jugerait bizarre, je vous invite à regarder la vidéo interview  de Katsuni que Benzaie, un vidéaste français, a faite sur sa chaîne Youtube. J'ai d'ailleurs été choquée de voir dans les commentaires de cette vidéo que beaucoup de personnes pensaient que les actrices pornos sont toutes débiles, enfin je veux dire c'est quand même sacrément déshumanisant de définir une personne par son métier, ça reste des acteurs consentants qui ont comme tout le monde une famille, des amis, une enfance, des études, un passé d'être humain, ce ne sont pas des robots devant lesquels on se touche... Enfin bon là n'est pas le sujet, je laisse juste le lien ici si ça vous intéresse (it has english subtitles) : https://www.youtube.com/watch?v=SJPaF3l1Ju4
Parlons maintenant des points positifs de la série, tout d'abord j'aimerais dire que j'adore le design des Hormones Monster,  ils ont tous un nez en forme de pénis, une forme de crâne qui ressemble à une paire de balls, et en plus ils ont le physique d'un homme, je sais ça paraît débile dit comme ça mais je veux dire par là qu'ils ont respecté le fait que les hommes prennent plus facilement du ventre du coup l'Hormone Monster principal, Maurice, a une grosse brioche et un haut du corps très fin, voilà c'était juste un aparté sur le métabolisme masculin (qui est aussi respecté chez l'Hormones Monstress), en plus de ça j'aime aussi l'idée qu'ils ont des cornes et un bas de corps qui ressemble à la fois à l'image du diable et du Satyre pour appuyer que c'est vraiment l'incarnation de la sexualité, du pêché, la période de la découverte de son corps et du corps adulte des autres.
En parlant de découverte du corps des autres, on retrouve aussi comment les filles qui voient leur poitrine se développer (ou pas) se dévalorisent, on a les deux opposés : celle qui a une grosse poitrine et qui ne veut pas que les autres la voient parce que les filles vont la jalouser et les garçons vont être excités, pour les garçons il y a aussi Nick qui n'est pas passé encore par le stade puberté et qui n'a jamais joui alors qu'Andrew n'accepte pas ses désirs et croit qu'il est un être pervers et dégoûtant.
D'ailleurs le fait d'avoir personnifié la puberté montre bien qu'à cette période on est comme poussé et maîtrisés par une autre force (nos hormones), qu'on ne réagit pas comme on le ferait d'habitude ni comme on le voudrait. (je crois que ce sujet est si intéressant que je ferais une vidéo critique sur Big Mouth pour l'approfondir)
Pour ce qui est du côté humour on est servi niveau humour absurde, qui est personnellement un humour que j'adore, mais aussi bien sûr les sous-entendus et références au sexe ou à d'autres choses, on a par exemple un épisode qui fait référence à Woody Allen qui est un réalisateur, pour résumer, connu pour parler de sexe dans ses films (Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander par exemple) mais surtout pour faire de New York le lieu où se passe la majorité de ses films, et dans cet épisode on voit justement New York mais cette fois-ci pas sous son meilleur jour.
C'est aussi une série qui aime briser le 4e mur, d'habitude j'ai du mal mais là c'est bien intégré et je trouve que ça ne choque pas vu que malgré le côté fantasque avec les monstres et le sorcier de la honte, ça reste ancré dans notre monde avec des personnages comme Duke Ellington, Freddy Mercury, Prince, Nathan Fillion etc...
Comme souvent dans les séries que j'aime, il y a de la musique que j'aime, et là on est vraiment servi parce que déjà dans plusieurs épisodes il y a des chansons originales (bien que je soupçonne qu'elles soient calées sur un rythme connu mais j'ai eut ce sentiment que dans la première saison). Et rien que la chanson du générique est géniale, et celles de fin aussi (la dernière musique du dernier épisode de la dernière saison est passée dans Malcolm et je l'adore !)
En fait niveau blagues et musiques ça me fait vraiment penser à Family Guy, c'est totalement sans limite et j'adore parce que c'est purement de l'humour graveleux et original.
Pour ce qui est du doublage français je le trouve très bon (j'ai été choquée de reconnaître la voix de Luffy pour l'Hormone Monstress) et les deux adolescents principaux ont des voix d'adultes suaves qui rend le tout plus drôle, je suis contente qu'ils n'aient pas redoublées les chansons en français, en revanche je laisse toujours les sous-titres en français pour voir les différences de traduction et, bien que j'avoue que les sous-titres Netflix sont parfois vraiment pas bien gérés, la traduction orale était étrange, parfois ça n'avait rien à voir avec ce qui était dit de base, je sais c'est compliqué parce qu'il faut que la bouche colle avec ce qui est dit mais en même temps je trouve que parfois y'avait des blagues qui tombaient à l'eau ou juste qui ne devenaient qu'une banale discussion sans sous-entendu alors qu'il y en avait un dans les sous-titres.
J'ai raccourci un maximum ce que j'avais à dire sur cette série pour ne pas m'emmêler les pinceaux, mais nous reparlerons de cette série dans mes futures chroniques vidéos.
Sur ce je vous écris à la prochaine critique et bonne joirée à tous !
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oh-my-milf · 7 years ago
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Le Sexe !
[L'importance d'aborder un sujet tabou]
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Quand je reviens dans mon enfance, je me souviens que je n'avais pas beaucoup de limites concernant beaucoup de sujets....La faute à personne, tout simplement que mes parents évoluaient dans un milieu artistique où tout était plus direct, plus fantasque, plus, plus... plus tout ! J'ai entendu parler de beaucoup de choses, y compris de sexe. (et je ne suis pas devenu déviante pour autant.) Dès que ma curiosité m'y a poussé, et même avant, j'ai toujours trouvé les réponses dont j'avais besoin pour beaucoup de sujets tabous : les rapports sexuels, la reproduction, les menstruations, l'orientation sexuelle, etc....
Quand je regarde un peu autour de moi, je vois qu'hélas, beaucoup de parents évitent et tournent autour du pot parce que : "c'est un peu pervers de parler de ça avec ses enfants non?" "Ils sont jeunes, ils ont le temps", "je verrais le moment venu", "ce sont des sujets sales".
Honnêtement, je suis très heureuse d'avoir été informée très jeune sur toutes ces choses qui un jour deviennent le quotidien de tout le monde. Et oui, chaque enfant deviendra adulte et sera confronté à ces choses NATURELLES. Alors, si pour un adulte accompli cela paraît évident, pour quelqu'un de jeune qui le découvre, ça peut-être angoissant, complexant ou terrorisant.
Je sais que moi je parlerais de tous ces sujets avec mes enfants quand ils rentreront dans la période de l'adolescence ou un peu avant. Attention ! Je ne parle pas de discussion comme on peut avoir entre adultes proches sur ce qu'on préfère prendre, par qui, par où, dans quel sens, et j'en passe... Mais je parlerais du fait que saigner c'est normal, c'est naturel, que ce n'est pas honteux. Que prononcer le mot "règle" ou "menstruations" ce n'est pas un gros mot (stoppons avec les "ragnagnas"!) Je parlerais du fait que faire l'amour dans la vie n'a rien à voir avec les actes simulés dans une vidéo trouvée sur le net, que c'est quand on souhaite le faire pour soi et pas pour faire plaisir à l'autre, qu'il s'agit de son corps, qu'on le gère comme on l'entend, que cela peut-être quelque chose de dangereux si on ne se protège pas parce que telles MST/IST, parce que risque de grossesse, etc... Je parlerais du fait que l'amour c'est pas une question de sexe, de couleur, de religion, d'origine.
Parce que j'ai pas envie de voir mes enfants s'adonner à des pratiques dangereuses parce qu'ils n'auront pas forcément eu l'idée, d'eux-même de me demander comment on se protège. Je veux pas voir mes enfants faire des choses qu'ils ne peuvent supporter pour faire plaisir à l'autre ou pour faire comme des acteurs de porno qui, comme le statut l'indique, sont des "acteurs". Je rebondis là-dessus parce qu'en ce moment c'est un peu la polémique qui bouillonne : l'accès à la pornographie. Je pense qu'on ne pourra jamais l'empêcher, mais au moins, il serait bon d'expliquer. Je ne veux pas voir ma fille avoir honte de son corps parce qu'une fois par mois, elle aura ses règles. Je veux qu'elle connaisse les risques d'un SCT (syndrome choc toxique), des types de protections qu'elle peut avoir, de comment les utiliser, etc....
Je veux que leur vie d'adulte soit synonyme de plaisir, je veux qu'ils puissent s'assumer, être fier de leur corps. Je ne veux pas qu'il en ai peur, soit complexés et se privent de quelque chose de NORMAL et de NATUREL !
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Interne, je n’ai pas envie de voir des fresques porno dans les salles de garde
Ah les fameuses salles de gardes dans les hôpitaux et leurs fresques... Vaste débat qui se poursuit depuis plusieurs années maintenant et qui revient un peu d'actualité en ce moment avec les révélations de sexisme et de harcèlement un peu partout, et y compris dans le milieu médical. 86% des internes féminines sont victimes de sexisme à l'hôpital.
86%
Je vais donc vous parler d'une BD que Vie de Carabin a publié récemment sur son site web et son facebook où elle a été censurée (à tort, parce que pour le coup ça relevait de l'expression d'une opinion même si je suis en désaccord avec celle-ci). Vie de Carabin est quelqu'un dont j'apprécie beaucoup le travail dans 98% des cas...mais pas dans celui-ci. J'ai choisi cette BD parce qu'elle expose totalement l'opinion dominante dans le monde carabin et qu'il y a absolument tout les arguments que les internes utilisent habituellement pour se défendre, ce qui est assez pratique pour moi vu que c’est tout les arguments que je compte contester. D'ailleurs je me prépare déjà à en prendre plein la tronche en écrivant cet article, mais au moins personne pourra m'accuser de vouloir persécuter le milieu médical ou de ne pas le connaître, puisque j'entame ma neuvième année dans ce milieu...
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T'es une nana interne, tu bosses 90h par semaine aux urgences, il est 16h30, t'as réussi à trouver un quart d'heure pour manger, tu bouffes des épinards dégueulasses à moitié réchauffés et cadeau ultime on te ramène à ton statut d'objet sexuel avec cette merveilleuse image de nana en levrette en train de se prendre du sperme plein la gueule.
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Un lieu inclusif donc? Ou censé l'être du moins?  Un lieu  où tout le monde y compris les femmes devrait pouvoir se sentir à l'aise et partager des bons moments avec ses collègues? Et même celles qui sont un peu plus timides, un peu plus pudiques ? Elles aussi, elles ont leur place dans le monde carabin ou pas ? Parce que je veux bien admettre que les fresques ne dérangent pas certaines nanas, celles-ci sont d'ailleurs présentes sous les commentaires des dessins de Védécé pour le crier haut et fort.   Mais qu'en est-il des autres ? Celles qui n'aiment pas ces fresques ? On leur impose quand même dans un lieu censé être pour elles au nom de la sacro-sainte liberté d'expression utilisée à tort et à travers ? Moi je les ai jamais aimées. Alors oui je sais, je suis une féministe qui tient un blog depuis un moment, donc je suis probablement totalement hystérique...mais déjà ma sensibilité compte autant que celle des autres et ensuite, je suis certaine qu'il y en a plein qui aimeraient aussi  voir ces fresques disparaître. N'ayez aucune illusion, si elles le disent pas, c'est qu'elles osent pas le dire.  #Payetablouse
Voici un exemple concret qui m'a beaucoup marqué :  En étant l'externe de garde en gynéco, j'ai dormi dans une chambre ou des bites étaient dessinées sur chaque coin de mur, des petites, des grosses, des poilues le tout accompagnée par des « blagues » sur les femmes toutes plus respectueuses les unes que les autres. Trop chouette des zizis partout, n'est-ce-pas chers collègues masculins ? Sauf que quand tu vois toute la misère du monde aux urgences toute la journée (il s'agit d'un hopital accueuillant une population avec de nombreux problèmes sociaux), y compris des nanas qui ont subi des viols la dernière chose que t'as envie de voir c'est des bites. Perso, j'ai eu du mal à m'endormir. Et encore, moi personne m'a jamais violé. Je doute que ça soit le cas de toutes les externes. Est-ce que vous pensez qu'une nana qui a été violée a envie d'examiner des vagins toutes les journées, de parler à des femmes violées, puis d'être entourées de bites ? Ca doit lui rappeler des choses pas très sécurisantes. Et quand nous on débat pour savoir si une fresque est un gang-bang ou un viol, vous pensez que dans sa tête à elle ça lui évoque quoi ?
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Tiens il connaissait pas ? Mais du coup comment il a fait toutes ces années sans l'appui indispensable qu'est cet humour beauf et ces dessins crado pour réussir à prendre de la distance par rapport à la nudité, son métier tout ça tout ça ? IL A FAIT SANS ET C'EST UN BON MEDECIN ?? Nan ??? La misogynie ne serait donc pas indispensable à l'exercice épanoui de notre métier ??
On devrait faire un essai contrôlé randomisé. On forme des médecins avec ou sans humour misogyne et on regarde si celui-ci est vraiment si important que ça pour notre bien-être. Je serai curieuse du résultat.
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Non seulement toute tradition n'est pas forcément intelligente, mais en plus toute tradition n'est pas à maintenir si elle est pourrie. Au bout d'un moment c'est chiant de devoir le répéter toute la journée pour le foie gras, les corridas, les fresques, mais bon passons je m'égare...
Quand à la désacralisation de la nudité, arrêtez avec ce prétexte moisi. Déjà, c'est du bullshit, c'est totalement faux. La première fois que tu vois une bite ou une chatte, t'es gêné. La deuxième, t'es gêné aussi. La troisième tu commences à t'habituer. Au bout de 6 fois t'en as plus rien à foutre.
Donc arrêtez de nous vendre ces salades. Et puis, surtout, je pense qu'au contraire que ce dont a besoin le monde médical en ce moment c'est de la resacraliser un peu la nudité justement. La pudeur varie infiniment d'un individu à l'autre, on met tous la frontière de la pudeur à un niveau différent. C'est nous qui choisissons où mettre cette barrière, ça nous regarde et personne n'a le droit de contester ça. Il est évident que pour beaucoup d'étudiant-e-s en médecine le seuil de pudeur baisse au cours des études. C'est normal, c'est quasi inévitable et c'est totalement mon cas aussi. Maintenant, ça veut pas dire qu'elle n'existe plus, ça ne veut pas dire que c'est le cas pour tout le monde, et SURTOUT c'est sûrement pas le cas pour les patient-e-s qui ne sont pas médecins, et qui ont pas la même distance que nous. Et justement dans certaines réflexions, dans certains gestes, dans certaines configurations de service j’ai pu observer à quel point les soignant-e-s en général pouvaient avoir tendance à oublier que tout le monde n’avait pas la même distance au corps qu’iels. Certaines réflexions sont totalement déplacées. Voir inadmissibles. #Paye ton utérus. J'ai justement tendance à penser que tout ce « folklore » carabin a tendance a complétement foutre le bordel dans l'esprit des internes et d'effacer le cadre et les limites nécessaires à bien faire leur boulot. Et là vu que les limites sont floues, puisque le porno qui d'habitude est soumis à un accès strict est d'un seul coup autorisé... forcément ça perturbe les limites de ce qu'il est permis de faire ou pas. Je pense que les médecins peuvent parfaitement se passer de ça ainsi que de toutes les “blagues” misogynes qui vont avec.  D'ailleurs les femmes médecins s'en sortent très bien, puisque je n'ai jamais vu la moindre remarque déplacée de la part d'une médecin femme à l'égard d'un interne ou d'un externe masculin. Est-ce qu'elles sont moins épanouies dans leur job pour autant ? NON. Ce qui me fait penser que le but de tout ça ce n'est pas de désacraliser la nudité, mais de continuer encore et toujours à dominer la femme...
En parlant de domination masculine, Vie de Carabin vous  vend ensuite ces fresques comme des guillerettes partouzes où tout le monde baise joyeusement. Sauf que sur ces fresques la femme est presque aussi valorisée que dans un porno, si ce n'est encore moins. Par exemple, si sur la fresque qu'il a décidé de montrer en exemple de manière assez biaisée tout le monde est à poil, sur un certain nombre d'entre elles les hommes sont habillés et entourés de femmes nues qui leur prodiguent tout un tas de « soins » et on peut généraliser tout cela aux fameuses affiches de soirée médecine. Bien entendu, si la fellation, la levrette et la sodomie sont omniprésentes, le cunni et l'Andromaque c'est comme s'ils existaient pas (le porno, je vous dis, le porno..)
Quant aux fameux chefs dont Védécé nous parle... certes ils sont souvent dans ces fresques, mais si c'est pour être entourés de trois externes à poil tels des chefs de harem, je suis pas sûre que c'est pour eux que ça soit très dégradant... Bien sûr, vous pourrez toujours trouver des exceptions à ce que je dis, mais elles sont loin d'être représentatives et majoritaires.
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Je trouve la référence à Cabu au mieux inutile, au pire lamentable. Oui Cabu, a été sauvagement assassiné pour ses dessins. Oui, c'est ignoble. Mais de 1, personne chercher à assassiner les internes pour ces fresques et de 2, la liberté d'expression implique la liberté de contre-expression. Je suis Charlie, ça signifie que personne n'a à mourir pour des dessins, ça ne signifie pas que les dessins de Charlie Hebdo, demeurent pour toujours et à jamais géniaux et dispensés de critique. En plus Charlie Hebdo, personne n'est obligé d'acheter. Moi quand je suis sur mon lieu de travail, lieu que je ne peux pas éviter, j'estime que c'est mon droit de ne pas être exposée à des images que je trouve dérangeantes. Donc nous faire passer pour des ennemies de la liberté d'expression, en évoquant Cabu c'est une attaque en dessous de la ceinture (oui je reste dans le thème quand même). Bien sûr que c'est bien, la liberté d'expression n'empêche que tu ne fous pas des affiches d'un film de Tarantino dans une maternelle comme tu ne fous pas des affiches de sexe hard quand t’es pas chez toi et quand il y a des gens qui sont susceptibles d’avoir une vision de l’intimité différente de la tienne.
Alors par pitié arrêtez avec votre liberté d'expression qui n'a rien à faire ici, vu que la liberté des un-e-s s'arrête là ou commence celles des autres (et il me semble que se sentir bien au travail est une liberté fondamentale), et arrêtez d'essayer de nous dominer par exemple en nous imposant la vue de vos parties génitales en permanence.
Et puis tant qu'à faire arrêtez de cherche toutes les justifications du monde pour manquer de respect aux femmes. Les fresques, c'est du folklore carabin. Orelsan, c'est de l'art. Bigard c'est de l'humour. Au final, tout les prétextes sont bons et  ce sont toujours les femmes qui trinquent. Ca me sidère toujours de voir à quel point les hommes luttent fougueusement pour avoir le droit de se moquer des femmes, comme si cet humour beauf misogyne, ringard, et sur-réchauffé était le symbole de leur merveilleuse « liberté d'expression ».  On a pas envie de porter atteinte à votre liberté d'expression, on demande juste un peu de considération. Merci de bien nous montrer que tout, absolument tout passe avant le respect qui nous est dû.
Vraiment vous êtes incapables de trouver autre chose ? Héhé, c'est une femme au volant....Allez c'est bon, ta gueule.
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Ou de ne pas aimer ça justement....Ou d’aimer ça, mais quand le mec avec qui elle le fait est aussi à poil qu’elle. Et qu’il fait un minimum d’efforts pour la satisfaire aussi sans la prendre pour un trou.
Elle a aussi le droit d'adorer la levrette, la double pénétration et l’éjac faciale. Sans pour autant avoir envie de voir ça quand elle bouffe son déjeuner dans un cadre professionnel.
Quelqu'un qui adore les partouzes ne sera aucunement perturbé de manger dans des endroits où il n'y a pas de partouze. Par contre quelqu'un qui n'aime vraiment pas ça, a le droit de ne pas le voir.
La questions n'est pas de savoir si les femmes aiment le sexe (merci Védécé pour l'instant pseudo-féministe ça nous touche beaucoup...). La question n'est en fait même pas de savoir si certaines aiment ces fresques ou pas. Je vois déjà venir les commentaires :
« Moi je suis une femme, et je suis pas d'accord...j'aime ces fresques.... »
Ben déjà tant mieux pour toi .Moi elles me mettent à l’aise. Et ensuite, vu que dans la société française, et dans le monde médical en particulier, les femmes sont à peine conscientes du sexisme qu'elles subissent, malheureusement ça reste toujours un argument à prendre avec des pincettes.
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Le problème c'est toujours les autres, c'est jamais moi.
Vous savez, les médecins et les internes sont des gens absolument formidables qui en chient à mort. On se tape des années d'études où on bosse dix heures par jour , deux concours éprouvants , la moitié d'entre nous finit en burn-out . On se tape des gardes de 24 h absolument inhumaines, on se lève à quatre heures du mat non pas parce qu'on est obligés mais parce qu'on a aucune envie de laisser les patient-e-s dans la merde, on a tous et toutes sacrifié notre vie privée à un moment donné à plus ou moins grande échelle, on y a tous laissé des plumes. Pourtant, on essaie de faire au mieux pour les gens qui ont besoin de nous. On essaie de faire front face à des coupes de budget de plus en plus dramatiques, face à des patient-e-s pas toujours compréhensif-ve-s aussi. Je sais tout ça. J'ai vécu tout ça et je n'écris pas cet article dans le but de trahir le corps médical ou quoi que ce soit je suis une des vôtres. C'est vrai qu'on en chie et c'est vrai que quand on nous fait des reproches injustifiés (désertification médicale...), quand des gens qui ont pas le millième de nos connaissances se permettent de remettre en cause toute la prévention qu’on essaie de mettre en place (bisous aux anti-vaccins) qu'on nous impose des réformes de merde, des mesures administratives absurdes ou autres joyeusetés on fait front, parce qu'on est souvent critiqué-e-s par des gens qui sont absolument pas en mesure de comprendre ce qu'on vit. Je ne porte dans mon cœur ni les directeurs d'hôpital, ni Marisol Touraine, ni les administrations de tout bord.
Maintenant, tout ça ce n'est pas une raison pour devenir totalement réfractaire à toute critique ou pour ne pas se remettre en question. Se remettre en question n'est pas une honte, au contraire c'est un signe de maturité. La profession ne s'en trouverait que grandie. Et malheureusement, force est de constater, que la médecine est en grande partie sexiste, sexiste avec les internes et sexiste avec les patient-e-s. Quelque part, elle est pas plus sexiste que les autres milieux non plus, le sexisme est partout. Il s'avère qu'en médecine il s'exprime à travers tout ce qui à trait au corps.
Oui, on s'en prend plein la gueule. Mais non on fait pas des blagues sexistes à tout bout de champ, non l'externe n'a pas à faire un toucher rectal à un patient endormi, et non des fresques porno n'ont rien à faire à l'internat ou dans des chambres de garde. Et ce, même si la dernière réforme de l'internat mérite autant de considération que la première merde du chat de ma voisine.
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Et t'as probablement bien fait, parce que vu que le monsieur vivait dans un pays où il existe une police religieuse, donc un pays bien plus costaud que le notre niveau répression quoi qu'on en pense, ça aurait été un peu indécent...
Je suis pas en train de dire que les soirées médecines doivent devenir des soirées cantiques, avec vêtements prudes, dodo à 22h, tisane, et pas le droit de dire des gros mots. On est pas chez Miss France (encore heureux, manquerait plus que ça) Par contre, ça serait peut-être bien de aussi prendre en compte les carabins et surtout les carabines, qui ne se sont jamais reconnus ou épanouis dans tout ça, qui peuvent se faire des amis sans se foutre à poil ou mimer des gestes sexuels comme des ados attardés, et qui pour autant ont aussi envie d'être « uni.e.s » avec les autres sans être mal à l'aise.
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thomas-de-torquemada · 7 years ago
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Sorcier Sanglant Sorcier
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Commençons pas l’essentiel Electric Wizard a sorti plusieurs albums qui s'avèrent être dans mon top de l'amour musical mais il n'est pas mon groupe préféré. Il y a, je pense plusieurs raisons à ça et je pense qu'il est intéressant de les évoquer avant de parler de leur dernier né.
Electric Wizard a sorti trois albums entre 1995 et 2000, un éponyme, …Come my Fanatics et Dopethrone. Entre ces trois albums on sent une évolution très claire et la création d'un genre qu'ils maitrisent à la perfection sur Dopethrone. On appelle ça du Stoner/Doom pour ne pas dire du Electric Wizard. Parce que oui le moindre groupe dit S/D (pour faire court) que vous entendrez après la sortie du chef d’œuvre opiacé qu'est Dopethrone ne fera que courir après cette perfection et la plupart l'assument plutôt bien (On comprendra vite d'où le groupe Dopethrone tire son nom…). Bref, bien que leur premier album ait parfois des aires de tribute album de Cathedral, on sent déjà le génie et les deux suivants ne font que confirmer cette impression.
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Les Sorciers dont on parle ont réussi leur pari, ouvrir les portes d'un monde hallucinant et halluciné, qui leur appartient, aux oreilles qui sauront les écouter. Le mot Doom n'a surement jamais aussi bien défini la musique et pourtant il reste toujours quelque chose d'étrangement « joyeux » dans leurs rituels ésotériques. C'est sûrement ce qu'un mélange, qui ne serait miraculeusement pas fatal, entre héroïne et LSD pourrait donner. Leur son au fil de ces trois essais miraculeux sonne comme un longue descente dans un puit aux parois d'un noir profond et dont le fond lointains et minuscule laisserait paraître un arc-en-ciel, comme la promesse d'un enfer plus doux.
Sauf que Les Sorciers sont aussi funambules apparemment et que le groupe explose après Dopethrone. Suivent alors deux albums plutôt médiocres qui donnent l'impression que Jus Osborn, seul membre fondateur restant, tente de jouer les Frankenstein. Il ne semble plus savoir sur quel pied danser et nous non plus. Il faudra attendre Witchcult Today pour que la magie se mette à nouveau à opérer ça et là même si ce n'est malheureusement jamais aussi enchanteur que ce qu'on aimerait. Ce n'est pas le retour (très furtif) de Mark Greening batteur d'origine sur Time to Die qui arrangera réellement les choses. Bien qu'on sente que l'alchimie fonctionne de nouveau comme au divin début, on se rend bien compte que malgré ça, on a pas cette claque dans la gueule qu'on aimerait avoir et on a même parfois peur que trop de substances aient eu raisons des forces obscures qui animaient le groupe…
C'est alors que fin 2017, Satan semble avoir entendu nos prières. Entre deux lattes d'opium, il semble avoir accordé aux Sorciers l’accès à une nouvelle partie de son royaume et ils reviennent nous raconter ce qu'ils y ont vu. Comme toujours il y a la mort et le sexe qui se mélangent avec un naturel déconcertant mais il y a quelque chose qui semble enfin neuf. Finalement ce n'est pas si neuf, c'est comme une odeur de vieux cuir qu'on sent surgir de ce nouveau son. Ca fait déjà un moment que le groupe cherche à jouer la carte du rétro mais il aura fallut que quelques groupes défrichent le chemin pour qu'ils osent s'y aventurer pleinement. Après plusieurs années de récupération d'une imagerie old school porno/sm, l'image s'accorde enfin avec le son. Les coups de médiators sonnent comme des coups de fouets et on prend un plaisir sadique (ou masochiste, c'est selon vos fantasmes…) à les entendre claquer. Je ne vous gâche pas la surprise, écouter cet album c'est comme rencontrer un(e) amant(e) au penchants peu avouables. Ce qu'il vous fait restera votre petit secret.
Ce qu'il faut par contre bien dire, c'est qu'Electric Wizard, en comprenant que l'âge d'or du son qui les a porté au Panthéon des grands de la musique pour des siècles (oui je suis dithyrambique et je vous emmerde…) est passé et en assumant avoir découvert une machine à remonter le temps pour nous ramener un son 70’s authentique, semble enfin s’être retrouvé et nous avoir retrouvé. Alors si les expériences ésotériques dans des donjons éclairés à la bougie vous tentent, fermez les yeux et laissez vous guider.
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