#moulante
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Élégante brillante métallique robe midi femme sans manches dos nu moulante longues
https://www.matutina-chic.com/products/elegante-brillante-metallique-robe-midi-femme-sans-manches-dos-nu-moulante-longues?variant=49664990249287
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Jeune homme, en short de sport, moulant by elie2027
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US Vogue December 1988 ❤️❤️❤️❤️❤️
Unidentified model, wears a red bodycon rayon dress by Calvin Klein.
Mannequin non identifié, porte une robe rouge moulante en rayonne de Calvin Klein.
Photo Patrick Demarchelier Editor/Éditrice Polly Mellen Coiffure Suga Makeup/Maquillage Giorgio vogue archive
#us vogue#december 1988#fashion 80s#spring/summer#printemps/été#1989#calvin klein#patrick demarchelier#polly mellen#suga hair#giorgio#bodycon#robe moulante
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L'Art et la mode, no. 44, vol. 28, 2 novembre 1907, Paris. Jupe nouvelle avec plis moulant le corps devant et pli partant du dos donnant l'ampleur en arrière. Jupe Paquin. Imp. d'art L. Lafontaine, Paris. Bibliothèque nationale de France
#L'Art et la mode#20th century#1900s#1907#on this day#November 2#periodical#fashion#fashion plate#color#bibliothèque nationale de france#dress#collar#Modèles de chez#Paquin#Maison Lucy
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Fan de slip blanc moulant ! Je savoure d’être en slip ! Et de le montrer !
#delicious briefsguys#sexy briefs#white briefs#tightywhities#delicious bulge#gay underwear#beautifull crotch#beautifull buttocks#Beauti
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saga: Soumission & Domination 319
Amaury au taf
Avec Samir et Ammed, nous recherchons ce qui pourrait faire monter Amaury en gamme.
Samir propose qu'on pourrait commencer par le faire sodomiser par mon black le plus membré. Lui, un aristocrate, ça devrait bien le faire kiffer de se faire dominer par un ancien indigène des colonies! Il souhaite y aller progressivement et faire durer le plaisir qu'il prend avec Amaury.
Je suis OK avec ça. C'est son soumis, c'est lui qui décide.
Je fais affaire avec mon black TTTBM. Sa bite de 28x8,5 me pose souvent un problème même avec mes escorts entrainés. Il le sait bien mais je suis le seul qui peut lui fournir où mettre sa bite (si on peut appeler ça une bite !). Surtout qu'on pourrait penser qu'elle est un peu molle et bien non le colosse de 2m la fait raidir comme si elle ne faisait que 20x5 !
Je l'appelle et lui propose un plan sodomie directe. Il hallucine de m'entendre lui proposer cela. D'habitude j'insiste bien sur le fait qu'il prenne le temps de bien préparé mon escort, qu'il y aille lentement dans sa pénétration et qu'il ne casse pas son " jouet " car il ne payera jamais assez pour ça.
Je lui explique que j'ai rentré un nouvel escort aux capacités adéquates. Négo sur le tarif. Samir me dit que c'est pour moi, lui il aura le kiff de gérer Amaury. Je refuse et de toutes les manières il aura une prime sur son salaire normal. Je précise qu'il sera amené par son maître et que ce dernier aura toute autorité de ma part pour gérer la prestation. Le client accepte très excité par les possibilités qui s'offrent à lui.
Récit de Samir :
J'emmène Amaury à son premier contrat pour Sasha. Avant de monter en voiture, je l'ai préparé. Un lavement en profondeur, graissage et maxi plug (longueur 20cm, diamètre au blocage 5) avant que je lui pose sa cage de chasteté. Pour être sûr qu'il ne bande pas celle-ci comporte des picots vers l'intérieur sur toute la pointe qui emprisonne son gland. Dans la voiture, assis dessus, Amaury bascule le bassin pour faire bouger le plug. Il gémit déjà de l'effet sur sa prostate. Je lui dis de se calmer qu'il garde des forces pour se faire défoncer tout à l'heure.
Nous arrivons chez le client. Grosse maison isolée. Amaury va pouvoir gueuler, y'aura pas de voisins dérangés. Il n'a sur le dos qu'un short de course très échancré sur les côtés auquel j'ai retiré le slip intérieur puisqu'il n'y a rien à retenir. Pour le haut un simple marcel de muscu, lâche.
C'est le client qui ouvre. Impressionnant même pour moi qui suis pourtant carré. Le mec fait dans les 2m et bien 120Kg. Il est en tenue de sport lui aussi. Ses bras nus sont comme les cuisses d'Amaury (ok c'est pas non plus ce qu'il travaille le plus !). Ils sortent d'un t-shirt blanc gonflé à l'extrême. Son sexe est emprisonné dans un cycliste élastique qui le moule comme une 2ème peau. Il est tellement moulant qu'on devine qu'il est circoncis et porte un gros cockring.
Je pousse Amaury vers le sol qu'il se mettre à 4 pattes. Je serre la main du client et présente mon slave. Il nous demande de le suivre. Amaury reste à 4 pattes et nous suit jusqu'au donjon du mec. Pas aussi bien équipé que celui du Blockhaus, mais pas mal quand même. Le principal est là, une croix de saint André, une selle à gode motorisé et un cheval d'arçon avec menottes pour mains et pieds. Une étagère avec une collection de gode de taille croissante occupe un des murs. Je comprends leur utilité quand mes yeux reviennent sur le client qui maintenant bande franchement.
Amaury est hypnotisé par le boa qui s'est développé. Le gland a cherché une issue et s'est faufilé sur la jambe gauche jusqu'à sortir du tissus juste au-dessus du genou.
Je lui dis d'y aller. Il se jette dessus et tourne la tête pour prendre en bouche le gland violacé. A la tête du client, je devine qu'Amaury tourne sa langue dessus comme il sait si bien le faire. Je suis sûr qu'il doit même essayer d'enfiler sa langue dans le petit trou. Le client ne tient plus, il s'écarte et descends le cycliste. Sa lourde bite remonte plus haut que l'horizontale ce qui est pas mal vu le poids qu'elle doit faire. Elle ne reste pas longtemps sans couverture. Amaury se jette dessus et s'en enfiles les 3/4 pour sa première plongée. Je connais mon gourmand, il n'aura de cesse que de poser ses dents sur le pubis crépu. il plonge et replonge sur la queue loirs et il ne lui faut que 10mn pour y arriver. Le client est ravi. Il me dit que c'est une première pour lui, en général les autres escorts callent à 3 cm de l'arrivée.
Mon Amaury se donne à fond. Je crois qu'il kiff de réaliser son phantasme de pute. Il se plante le gros noeud dans sa gorge et insiste même quand il est bien au fond. Je le vois se cambrer de plus en plus. Son cul est un véritable appel au viol.
Le client s'en aperçoit lui aussi. Il se dégage de la bouche d'Amaury et l'attrape par les hanches. Il le tourne et remarque le plug. Il me jette un coup d'oeil et je lui dis qu'il peut y aller. Du coup il l'arrache d'un coup sec, faisant hurler Amaury par la même occasion. Quel comédien ! Vu la dose de gel que je lui avais mis, il a dû glisser quasiment tout seul.
Le trou n'a pas le temps de se refermer que le client pousse sa bite kpotée dedans. Je suis en face. Je vois els yeux d'Amaury sortir des orbites. C'est sûr que sans trop de préparation il mange grave le gamin ! Je vois ses yeux se remplir de larmes mais elles sont de plaisir vu le sourire qu'il m'envoi. En attendant c'est pas pire que nos deux bites ensembles à Ammed et moi question diamètre. Parce que côté longueur c'est sûr que c'est beaucoup plus long, sauf le bras d'Ammed ! Le client me prend plusieurs fois à partie et me félicite de la salope que j'ai entre les mains. En même temps qu'il bourre Amaury il discute avec moi. C'est assez troublant mais c'est lui le client ! Je pense que ça doit aussi l'empêcher de partir trop vite.
Il me dit qu'avec les meufs, il n'arrive rarement à en mettre que les deux tiers et encore quand elles ne se sauvent pas en courant. Je le félicite d'être aussi bien outillé et dis que je comprends, ce sont plutôt parmi les juments qu'il devrait trouver son bonheur. Eclats de rire, même d'Amaury qui recule sur le mat qui le perfore comme le client ralentissait le rythme.
Un changement impressionnant de position. Amaury est loin d'être une crevette ce qui ne l'empêche pas d'être soulevé comme une plume, et le colosse noir de le planter sur sa bite debout. Reflexe, Amaury serre ses jambes aux hanches du mec pour se soutenir. Dans cette position, les fesses d'Amaury sont écartées au maximum et il se prend jusqu'au dernier millimètre la bite noire. C'est impressionnant la différence de couleur. Le noir est très noir et Amaury à le cul très blanc !
Ils tiennent la position plus d'un quart d'heure avant que le black pose le dos d'Amaury sur la table et l'encule violement jusqu'à jouir. Je remarque qu'Amaury laisse échapper de son gland compressé un long filet blanchâtre de sperme. Je suis content qu'il ait pris son pied lui aussi.
Le client se barre en nous indiquant la salle d'eau attenante. Je m'occupe d'Amaury. Je libère sa bite. Elle est couverte de son jus. Dans un souffle rauque, il me dit avoir juté au moins deux fois. Je le soutiens jusqu'à la douche. Il est mort. J'ôte le haut pour le laver. Il se laisse faire comme un enfant. Je le savonne, le rince et le remet debout pour le sécher. Au passage je vérifie la fermeture de son anus. Comme d'habitude, il est quasiment à la taille " non utilisé autrement que naturellement ". Je retrouve les quelques vêtements qui le couvraient. Il est renfile et alors que nous nous apprêtons à partir, Le client nous rattrape et me file un enveloppe. Je sais par Sasha que c'est une pratique assez courante de ses clients quand ils sont contents.
Avant de démarrer, j'ouvre l'enveloppe et compte vite fait. Je sais que les clients sont aisés mais là se prendre 5k de plus que le contrat c'est fou !! J'en touche deux mots à Amaury qui me dit de tout garder, lui n'en a pas besoin. Il a pris grave son pied et me dit qu'il est prêt à recommencer quand je veux.
Je vois bien qu'il a kiffé grave le plan mais je dois faire attention pour lui. Il serait capable d'enchainer les plans pour le plaisir.
Je le ramène chez lui et rentre au blockhaus. Je discute avec Sasha du plan qu'Amaury vient de faire.
Samir revient de chez mon client. Il me tend une enveloppe pleine et me dit qu'Amaury n'en n'avait pas voulu. Je le lui rends et lui dis que du coup c'est tout pour lui. Il me débriefe le client. En conclusion il me dit qu'Amaury est prêt pour un gang bang la prochaine fois. Sa rondelle s'est refermée parfaitement. L'entrainement qu'il s'est auto-infligé depuis des années fait son effet.
Je lui dis que je le tiens au courant pour le gang bang. Ce genre de plan demande un peu d'organisation. Le lieu est tout trouvé, le gite habituel est rarement utilisé en fin d'automne. Le proprio sera content de se faire un peu de blé.
Quand je revois Amaury, c'est en cours. Il a les yeux un peu tirés mais personne ne pourrait s'imaginer qu'il s'est fait monter par un étalon black pendant des heures la nuit passée.
Il me rejoint à la machine à café. Je lui tends celui que j'avais commandé et m'en prends un autre. On papote de tout et rien en attendant que les collègues s'éloignent. Je lui demande alors comment il a encaissé sa première prestation. Il me répond que c'était trop fort. Le plus qu'il ait jamais connu, encore plus que ses plans avec Samir et Ammed. Avant de rentrer dans l'amphi, il me dit qu'il peut aller plus loin encore et que si j'ai des clients partants, il est mon homme.
Je le retrouve après les cours et l'emmène boire une bière. Quand je lui dis que j'ai reçu un appel de son client, je le vois inquiet. Tout de suite je le rassure et lui dis qu'il le redemande dès que possible. Je lui explique qu'il est le seul de mes escorts à part Jimmy mon phénomène beur, à réussir à le prendre en entier. Et qu'il a trop aimé son corps plus formé. Il rougit c'est charmant ! Je lui demande si plusieurs black ça lui ferait peur. Il me fixe et me dis que de toutes manières, je sais qu'il est une grosse chaudasse en manque de queue. Que c'est pas nécessaire de lui demander, il sera partant pour tous mes plans possible les plus hards. Je n'aime pas trop son ton. J'entends sous ses propos une résignation à n'être bon qu'à se faire défoncer. Trop négatif comme état d'esprit !
Comme je sais que ce soir il n'y aura que PH à la maison, je l'embarque avec moi.
Mon homme est étonné de le voir surgir derrière moi du monte-charge. Il l'accueille avec chaleur car lui aussi a vu la tête qu'il fait. Pour qu'Amaury soit à l'aise, je ne me mets pas en shorty comme PH. Samir nous rejoint avec l'apéro et je lui dis de rester et appelle Ammed de venir avec deux verres de plus.
Quand on est tous assis, je déclare ouvert la réunion de guerre. Personne à part moi ne comprend, mais moi si ! C'est le principal. Ils attendent tous la suite.
Je préambule : on se connait, on connait Amaury est ses envies, et bien on est là pour lui faire prendre conscience que si personne autour de cette table ne le juge, il n'a pas non plus à le faire lui-même. On n'est pas des psys mais on doit pouvoir chasser ses idées noires de sa cervelle.
Amaury se récrie qu'il est bien. J'affirme que non et que les autres sont d'accord avec moi. Nous discutons une bonne heure. Je confronte les expériences sexuelles d'Amaury avec le plaisir qu'il en retire. Ammed lui confie que lui aussi adore se soumettre à Samir lorsqu'ils font l'amour ensemble. C'est pas pour ça qu'il n'avait plus sa fierté et que Samir ne le respectait pas. Je confirme que si le client a rappelé, ce n'était pas pour demander quand la salope serait dispo mais quand il pourrait bénéficier des prestations du dernier escort que je lui avais envoyé. Et c'était avec des propos admiratifs qu'il avait parlé de son travail.
Je lui dis encore que quelques soient les plans que je lui organiserais, même s'il y a soumission totale, même s'il y a des pratique sado-maso ou s'il sert de vide couilles à un régiment africain en rut, ça ne le placera pas comme une sous merde dans l'esprit d'aucun de mes clients.
Il me dit que c'est des craques, que lui se cachait la vérité mais qu'il est comme ça depuis l'enfance. Se faire saillir par son Pinocchio à la puberté, ça dénotait quand même son niveau de dépravation. C'était pas la peine de faire un dessin ! Mes trois acolytes se taisent, eux viennent d'apprendre ses pratiques ancillaires. Ça plus de se faire défoncer par le jardinier TTBM, jusqu'à 3 fois par jour, c'est pas un parcours normal !
Là, éclats de rires général. Il redresse la tête pour comprendre. Je lui montre Samir et Ammed en Shorty cuir, PH et moi, le film de mes amis qui singent le " déjeuner sur l'herbe " de Renoir en poussant plus loin l'après-midi et lui dis que normal ça ne veut rien dire !! On est tous le déviant de quelqu'un. Evidemment c'est maintenant que ça se joue pour lui car il n'est plus tout seul et qu'il partage son " originalité " avec d'autres mecs. Que s'il ne s'accepte pas tout de suite, ce sera un siècle de psychanalyse, une femme malheureuse et des enfants futurs tueurs en série. Ma dernière assertion les fait tous se tourner vers moi, interloqués. Ben quoi ! Faut bien des circonstances atténuantes à ces meurtriers !
Ce coup-ci quand les rires éclatent, ils viennent aussi de lui. L'abcès est percé. Enfin on va pouvoir diner tranquille.
Pour assurer sa rémission, il reste dormir exceptionnellement au Blockhaus avec Samir et Ammed.
Au petit déjeuner le lendemain matin c'est un autre garçon. Son assurance n'est plus exagérée, artificielle comme elle l'était avant. Pour preuve, il arrive alors que nous sommes tous déjà levés et après nous avoir embrassés sur la joue, il roule un patin à Samir et fait de même avec Ammed. Quand je lui propose de l'emmener avec moi à l'école, il me dit qu'il doit passer se changer chez lui. On n'a pas trop le temps. Il accepte que je lui prête des vêtements et nous partons ensemble. Notre arrivée est remarquée. C'est uniquement de le voir sortir de ma voiture qui interpelle nos collègues. Maxou m'interroge du regard ? Je lui fais signe qu'on en parlerait plus tard.
Amaury, lui, doit faire face à son groupe de fans. Ils lui demandent ce qu'il peut bien faire avec moi. En quelques mots il dompte ses troupes et avance.
Maxou vient aux nouvelles. Je ne révèle pas la teneur de la soirée de la veille. Je lui dis juste que notre Amaury s'est enfin trouvé. Maxou comprend à demi-mot. Et n'insiste pas. Lui aussi a bénéficié de mes " services " qui lui ont permis de s'affranchir des bâtons qu'il avait dans ses roues.
Jardinier
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Dimanche 26 Novembre 2023
Moi en photo ( Magguy Crossdresser ) / Me
… Blog, n’est pas que reblog… Des photos personnelles de temps en temps…
Cette photo est en mode « Sans soutien-gorge, avec crop top moulant ». Ce n’était pas la peine de l’écrire, vous l’aviez compris, mais ça fait plaisir de l’écrire… De le lire, peut-être aussi…
Magguy Crossdresser
💋
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Nous regardons une série et tu a mis ton pyjama avec ce tshirt moulant laissant tes pectoraux saillants.
Je suis en pyjama short et je bois mon thé pendant que tu finis un truc de travail.
Je mette ton corp et je viens me blottir a tes cotés. Je carresse tes pectoraux et tes tétons. Tu m’embrasses et je re fais retiré ton tshirt en fermant ton ordinateur, je leche tes tétons et m’asseois sur toi . Nos langues se mêles et je me dandine sur toi lorsque que l’enfant réclame a boire .
Et oui c’est çà etre parents.
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Missord vert paillettes robe de soirée de mariage femmes élégantes manches longues ceinturée moulante
https://www.matutina-chic.com/products/missord-vert-paillettes-robe-de-soiree-de-mariage-femmes-elegantes-manches-longues-ceinturee-moulante
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US Vogue August 15, 1963
Brigitte Bauer wears a straight, low-cut black dress with a little tight-fitting jacket. The hairstyle, just a velvet crush and an ear full of jewels. Dress from Sophie Gimbel's ready-to-wear collection, hat by Tatiana du Plessix. Kid leather gloves: Viola Weinberger.
Brigitte Bauer porte une robe noire droite, décolleté, avec une petite veste moulante. La coiffure, juste un béguin de velours et une oreille pleine de bijoux. Robe de la collection prêt-à-porter de Sophie Gimbel, chapeau de Tatiana du Plessix. Gants en cuir de chevreau : Viola Weinberger.
Photo Horst P. Horst vogue archive
#us vogue#august 1963#fashion 60s#ready to wear#prêt à porter#sophie gimbel#tatiana du plessix#brigitte bauer#horst p. horst#viola weinberger#vintage vogue#vintage fashion
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La Mode nationale, no. 24, 12 juin 1909, Paris. Fig. 1. — Corsage en linon de soie. Fig 2. — Corsage en voile de soie. Fig. 3. — Robe de cachemire. Bibliothèque nationale de France
Fig. 1. — Corsage en linon de soie. Sur le devant une bande en forme brodée du haut se découpe sur un gilet finement plissé. Le dessus de la manche se prolonge sur l'épaule, se boutonne sur toute la longueur et se découpe sur une bande de plis en travers rappelant le gilet.
Chapeau de paille souple, cravaté de mousseline drapée sur une aigrette.
Fig. 1. — Silk linen bodice. On the front, a shaped embroidered band from the top is cut out on a finely pleated vest. The top of the sleeve extends over the shoulder, buttons along the entire length and is cut into a band of pleats across it reminiscent of a vest.
Soft straw hat, muslin tie draped over an egret.
Métrage: 2m,25 linon en 0m,80.
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Fig 2. — Corsage en voile de soie plissé en plis couchés, découpé sur une guimpe de tulle. Un col de dentelle couvre les épaules.
Col et bas de manches en dentelle.
Chapeau très retroussé de côté, cravaté d'un ruban de velours noué en larges coques.
Fig 2. — Bodice in silk voile pleated in flat folds, cut out on a tulle wimple. A lace collar covers the shoulders.
Lace collar and cuffs.
Hat turned up tightly to the side, tied with a velvet ribbon tied in large shells.
Métrage: 1m,50 voile en 120.
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Fig 3. — Robe de cachemire, la jupe moulante et unie monte très peu au-dessus de la taille. Blouse de gros filet orné d'un empiècement très brodé contourné de grelots de passementerie. Guimpe et manche de mousseline de soie plissée.
Chapeau à large bords. Grand nœud sur le devant.
Fig 3. — Cashmere dress, the tight, plain skirt rises very little above the waist. Large mesh blouse decorated with a highly embroidered yoke surrounded by trimmings bells. Pleated silk chiffon wimple and sleeve.
Wide brimmed hat. Large bow on the front.
Métrage: 4m,50 tissu en 120; 2m,25 mousseline de soie en 1m,10; 2 mètres filet en 0m,50.
#La Mode nationale#20thcentury#1900s#1909#on this day#Juin 12#periodical#fashion#fashion plate#cover#color#description#bibliothèque nationale de france#dress#hat#bow
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Délice de slip bleu moulant
#delicious briefsguys#sexy briefs#gay underwear#delicious bulge#profil#beautifull buttocks#blue briefs
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Louis (partie 1)
C’est un samedi soir de juin. Je me prépare à aller au lit - who am I kidding - à m’évanouir sur mon sofa avant de transférer mon cadavre vers le lit à 3h du matin.
Je fais pourtant ma petite routine de dodo: Instagram, Hinge, Bumble, Hinge, Bumble, Hinge, Instagram. Je match avec un gars sur Bumble, probablement le plus hot que j’ai vu depuis 3 jours. Et 3 jours sur les applications, quand tu swipes en 0.1 seconde des centaines de profils à l'heure avant de dormir, c’est beaucoup de temps.
Il s’appelle Louis. Il fait du vélo et semble avoir une job payante. Intéressant. Les critères sont bas, mais les critères sont là. Et il est beau. Le regard vif, les poses candides (c’est-à-dire, pas en train de flexer dans un gym), les cheveux rasés et il semble avoir de belles mains.
Les mains, c’est très important chez moi. C’est toute l’histoire d’une amourette qui se dessine avec ces mains-là. Je regarde s’il peut me prendre là où je le veux, s’il a les doigts fins, s’il a les mains marquées par la job.
Clairement, lui c’est une job de clavier. Il semble savoir pianoter; je suis intéressée. Je sens qu’il va me divertir.
Son profil mentionne l’existence d’une blonde, mais c’est sous le couvert de la blague: « I’m actually very funny, you can ask my girlfriend ». Ça porte juste assez à confusion pour que je lui parle. Je fais ni une ni deux et lui demande ce que sa bio veut dire. Tout ça, de façon charmante évidemment; le gars n’a pas de compte à me rendre.
Il me répond qu’il est en couple ouvert.
« Shit. », ai-je pensé.
Pourquoi c’est la première pensée qui m’a traversée? Pourtant, je comprends et j’admire les personnes en couple ouvert. Ce sont des personnes qui s’efforcent de communiquer et de célébrer le bonheur de l’autre. Mais je ne connais pas le gars.
Peut-être qu’il n’a pas cette vision. Peut-être qu’il est mélangé et qu’ouvrir leur couple est le dernier recours pour le sauver. J’espère que ce n’est pas le cas. Le gars m’intéresse trop pour que je m’arrête à ça. Red flag déjà en partant? Le soir, dans le noir, c’est difficile de voir les couleurs, anyway.
Il me réquisitionne en date le soir même. Les conversations coulent déjà en textos, je suis curieuse de ce qu’il a à m’offrir en vrai. Moi, je suis en pyjama avec les cheveux gras. J’accepte, parce que ma devise de l’été c’est LFG (Let’s fucking go).
Je m’arrange une face cute-coquine-tu-m’as-pris-au-dépourvu, je me fais une couette et j’ai mon outfit d’urgence qui est propre. Les astres du sexe sont alignés.
OUTFIT D’URGENCE Définition: Un agencement vestimentaire infaillible, qui masque les complexes et met en valeur les atouts. C’est le passe-partout des vêtements. Ce outfit ressemble donc à des jeans évasés, une camisole moulante blanche et une chemise ample au tissu doux.
Il me convoque au Bar Mamie. Délicieuse place de date. J’accepte. Il est 21h, l’heure de tous les possibles. L’heure de (peut-être) frencher. L’heure de partir en bixi - avec casque - pour aller rejoindre le prince charmant d’une autre. Il y a des travaux partout, je marche plus que je roule. C’est aussi à ce moment que je commence à me questionner.
Suis-je complètement tombée sur la noix? (Cette expression) M’extirper de mon sofa pour aller en date sul’ fly - avec casque - avec un gars en couple ouvert?
Je voulais une amourette d’été, mais étais-je allée trop loin? Trop loin pour une personne pour qui je vivrai toujours en second plan? Je veux vivre en second plan, en fait. Je ne veux pas avoir la pression d’être la reine d’un autre. La couronne est trop lourde à porter pour ma tête qui ne veut pas s’engager.
Ça, c’est réglé.
Je fonce à toute vitesse - avec casque - sur Bellechasse et je tourne sur Drolet. J’approche du resto. Ma pensée à ce moment: j’espère qu’il ne me verra pas en bixi avec mon casque sur ma couette. C’est tout ce que je demande.
J’enclenche mon bixi et me dirige vers le resto. Est-ce que je peux me permettre d’être aussi séduisante qu’à l’habitude? Dois-je me garder une petite gêne pour la blonde? Trop tard pour les questions. J’entre dans le resto et il est là. Beau comme un cœur. Time to shine. Mais pas trop? On est arrivés en même temps. Il a un chandail blanc soigneusement rentré dans ses jeans et un tote bag. Il est exactement ce que j’espérais: un gars qui semble keep it together. Il n’inspire pas le chaos, je respire plutôt l’odeur d’un gars propre. Il a de la classe.
« Enchanté. Moi c’est Louis. » On se fait la bise timidement, lentement. Il me semble doux.
On verra ça après quelques verres de vin.
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Fils du Feu 07 ~ Flamme de Douleur
Il avait passé la nuit les yeux ouverts à réfléchir en scrutant le plafond de pierre noire. Il n'était pas sûr de se souvenir de tout... Certaines scènes de son passé lointain lui revenaient par bribes, lui procurant tour à tour de la joie ou de la peine. Il sentait son corps réagir de mieux en mieux à ses émotions, comme si ses nerfs et ses muscles réapprenaient à fonctionner normalement.
Il se rappelait également vaguement qui étaient les Immortels. Cet ordre discret avait toujours gravité autour de lui à la cour, même si son père ne l'avait jamais vraiment apprécié. Il faisait partie de l'histoire de Rosalia autant que Phénix lui-même, mais peu de gens connaissaient son existence et sa fonction. Il aurait du en apprendre davantage le jour de... le jour où tout avait été détruit...
Il crispa les paupières et essaya de se souvenir. La guerre était à leurs portes ; il devait se rendre au Fort Phénix pour... quoi ? Une cérémonie. Un oracle martial. Pour s'assurer la victoire, c'était ce qu'on lui avait dit. En tant qu'Emissaire de Phénix, c'était la première fois qu'on lui demandait de faire quelque chose pour son pays, au lieu de simplement agiter la main durant les fêtes paysannes. Il se souvenait d'avoir douté d'être à la hauteur... mais son frère l'avait soutenu, croyant en lui de toutes ses forces.
Il tendit la main, essayant de toucher dans ses songes le visage de Clive. Il se souvenait de lui confiant, téméraire et d'un courage sans faille. Il était son héros, son chevalier...
Ce qu'il voulait le plus, là, maintenant, c'était le retrouver. Et il ne voulait pas attendre le matin.
Joshua se leva du lit rapidement, bien éveillé, frôla un cristal pour faire de la lumière et attrapa les vêtements que Jote avait achetés pour lui. Un pantalon moulant, une chemise lacée et une tunique à manches bouffantes. Le tout teinté de rouge et noir, les couleurs des Rosfield. Il s'interrogea un moment : le rouge n'était pas usité parmi le peuple rosalien, étant réservé à la famille ducale ; et la teinture en était plutôt coûteuse... Comment Jote avait-elle pu s'y prendre ? Il se demanda alors pour la première fois de quelle manière le monde avait évolué sans lui, et cela lui fit peur. Ce monde-là n'avait peut-être plus rien à voir avec celui qu'il avait connu...
Il laça ses bottes hautes, se regarda un moment dans le miroir mural et se trouva présentable. Il était prêt à sortir. Cependant, une certaine appréhension le faisait encore hésiter. Ses doigts s'apprêtaient à actionner le mécanisme de la porte - il n'avait nul besoin de clef pour utiliser les dispositifs célestes -, quand il perçu, de l'autre côté, comme une mélopée sourde. Il colla son oreille contre la roche, cherchant à en comprendre le sens mais le son était trop étouffé. Prenant son courage à deux mains, il mit en marche la serrure imposante et la porte circulaire s'ouvrit devant lui.
Presque renversé par le souffle d'air qui lui fouetta le visage, il s'aventura enfin hors du Nid.
Un long couloir sombre se déployait devant lui. Des rais de lumière bleutés couraient sur les murs de chaque côté de lui, entrecoupés ça et là par des silhouettes alignées ; Joshua remarqua alors qu'il y'en avait des dizaines et qu'il ne s'agissait pas de statues ; capuches rabattues sur leurs visages, les silhouettes entonnaient un champ profond et harmonieux, sans bouger, les mains jointes, et Joshua sentit quelque chose d'infini remuer ses entrailles. Il n'était pas effrayé, c'était plutôt comme si les voix le transportaient ailleurs, dans un passé si lointain qu'aucun livre n'en parlait plus...
L'Emissaire de Phénix se mit à avancer à pas lents, avec respect, au milieu des Immortels recueillis qui chantaient pour lui. Il chercha des yeux Jote et Adalia mais ne les vit pas. Elles devaient pourtant bien se trouver parmi eux... Suivant la haie d'honneur formée par les adeptes, Joshua tourna à des angles de couloirs spécifiques, tout en regardant autour de lui. L'architecture céleste était splendide mais un peu monotone, et la luminosité n'était pas excellente pour des yeux fragiles comme les siens. Il avait hâte d'atteindre sa destination : le lieu où résidait le Maître des Immortels, et il savait qu'on le guidait dans cette direction.
Enfin, il toucha au but. Au bout d'un ultime corridor, il vit parfaitement un homme se tenant debout derrière une table, les mains dans le dos, dans une petite pièce se situant en face de lui. Il déglutit et avança plus rapidement, avide de connaissances. Quand il eut passé le seuil, l'homme s'inclina profondément devant lui.
- "Source de vie et de lumière éternelles... Emissaire de l'oiseau de feu apportant la prospérité à Rosalia... Protecteur de Souffledrac, gardien de..."
- "Pardonnez-moi, mais...", le coupa Joshua. L'homme s'interrompit, un peu décontenancé. "Je pense que je peux me passer de tous ces titres. Je n'ai jamais beaucoup aimé ça..."
L'homme se redressa et adopta une posture un peu plus décontractée - mais pas trop.
- "Vous êtes... Cyril, le Maître des Immortels. Adalia m'a parlé de vous. Vous êtes venu me voir une fois, il me semble."
- "Adalia ?" Mais il sut très bien de qui il parlait. "Je suis honoré que vous vous souveniez de moi, Votre Grâce."
Joshua examina la pièce où il se trouvait. On avait amené dans cet endroit du mobilier au style tout à fait différent de l'architecture céleste et il eut un sentiment de familiarité qui le mit à l'aise. Des étagères de livres tapissaient le mur, des chandelles éclaboussaient d'ombre et de lumière les murs de pierre grise... Tout ceci lui rappelait sa maison. Il tira une chaise près du bureau du Maître et s'y assit sans plus de cérémonie. Cyril demeura debout jusqu'à ce que le garçon dise :
- "Depuis combien de temps chantent-ils ?"
- "Depuis des heures, il me semble. C'est un chant pour fêter le retour du Phénix..."
- "Vous pouvez vous asseoir. Et je veux aussi que vous me racontiez tout ce qui s'est passé... Avant... après... pendant que je..."
Cyril s'éclaircit la voix avant de prendre place à son tour dans son siège à haut dossier.
- "Je répondrai à vos ordres, Votre Grâce. Je vous demanderai simplement de ne pas m'interrompre tant que je n'aurais pas terminé." Cyril sembla nerveux, réalisant qu'il avait exigé quelque chose de son dieu qui aurait paru inconvenant dans toute autre situation. "Ensuite, vous pourrez me poser vos questions."
Joshua hocha la tête. Il avait posé les mains sur ses cuisses, attendant que le Maître se décide à commencer.
- "Vous vous trouviez à Fort Phénix afin de procéder à un rite très ancien destiné à apporter la victoire à Rosalia. Le Royaume de Fer nous disputait la propriété du cristal-mère de Souffledrac et l'archiduc avait jugé que cela avait assez duré. Les Immortels vous auraient rejoint sur place le jour du rite si la Nuit des Flammes n'avait eu lieu..."
Joshua ne prononça pas un mot, comme convenu.
- "Il n'est pas nécessaire que je vous décrive ce qui s'est passé dans l'enceinte de la forteresse cette nuit-là, vous en savez sans doute bien plus que moi. Mais vous devez apprendre ceci : le Primordial de Feu qui vous a laissé pour mort semble avoir disparu sans laisser de trace. Nous avons enquêté sans relâche dans toute la région et même au-delà pour recueillir la moindre rumeur au sujet d'un Emissaire de Feu, cela n'a rien donné. L'existence de ce Primordial est un mystère, et un outrage pour notre foi : seul le Phénix gouverne le feu. Cet imposteur doit être retrouvé et châtié."
Cyril s'interrompit un instant.
- "Une autre vengeance doit aussi s'accomplir. C'est l'armée sanbréquoise qui a attaqué le Fort cette nuit-là. Alors qu'il était notre allié, l'Empire semble avoir décidé de profiter de notre posture délicate face au Ferrégiens pour prendre sa part du gâteau. Rosalia a toujours attisé beaucoup de convoitise... Votre père avait des ennemis à la cour valisthéenne, à cause de certaines opinions jugées trop... progressistes, je suppose. Tuer l'archiduc et l'Emissaire en un seul coup, voilà qui faisait bien les affaires de l'Empereur Sylvestre... Mais vous êtes là, et le jour de la rétribution viendra..."
"Depuis cette nuit fatale, l'Empire s'est officiellement attribué la propriété de Rosalia ; ce qui n'a pas empêché les Ferrégiens de venir piller Rosalith quand les Sanbréquois ont eu le dos tourné. Il ne reste qu'une poignée d'habitants dans votre illustre capitale, résistant tant bien que mal à l'occupation impériale comme ils le peuvent. Leur fierté est ébréchée... mais l'espoir du retour de l'archiduc les fait tenir encore."
Joshua ferma les yeux et des images pleines de joie et de soleil lui revinrent en mémoire. La place du marché, les écuries pleines de chocobos trépignant, le cliquètement des armures et des épées... Il se voyait marcher au milieu de tout ça, suivi pas à pas par son grand frère attentif... Sa mère ne le laissait presque jamais sortir mais Joshua aimait tant se promener parmi les Rosaliens, et se comporter comme un enfant ordinaire...
"Votre oncle Byron vit toujours à Port-Yseut où il essaie de mener ses affaires comme il le peut. Il fait profil bas depuis la mort de son frère. On l'a déjà pressenti pour reprendre le pouvoir mais il ne dispose pas d'assez de moyens et de partisans pour cela. Il subsiste en feignant l'allégeance à Sanbrèque."
"Nos espions sont nombreux à l'intérieur du territoire de l'Empire. Comme c'est Sanbrèque qui a détruit l'archiduché, nous avons sans relâche collecté toutes les informations les plus utiles depuis cinq ans sur ce qui s'y passe. Nous pensions peut-être y découvrir cet autre Emissaire de Feu ; il pouvait être un genre d'arme secrète impériale mise au point pour vous détruire. Nous n'avons rien découvert à ce jour à ce sujet, mais nous avons appris autre chose." Cyril se tortilla sur son siège. "Votre mère, l'archiduchesse Anabella, est maintenant une citoyenne très en vue de Sanbrèque, dans les bonnes grâces de l'Empereur."
Joshua écarquilla les yeux de stupeur.
- "Je me garderai bien de dire tout le fond de ma pensée, mais seule la trahison peut expliquer ce qui s'est passé la Nuit des Flammes. Les soldats sanbréquois se sont introduits par ruse dans l'enceinte, et seul quelqu'un de haut placé à Rosalia pouvait connaître à l'avance vos déplacements et donner les informations nécessaires à la prise de la forteresse. Votre mère semble bel et bien impliquée dans cette affaire. Je suis navré de vous l'annoncer si brutalement..."
Joshua se tint silencieux mais une insondable tristesse le saisit. Sa mère avait toujours eu beaucoup de défauts - dont sa manière de traiter son frère aîné n'était pas le moindre -, mais jamais il n'aurait pu imaginer qu'elle s'en prendrait à lui. Elle lui avait déjà fait du mal, par ses mots et ses manipulations, mais elle s'occupait de lui et ne cessait de lui dire qu'il était son seul univers, sa seule raison d'exister... Joshua ne comprenait pas... Pourquoi avait-elle voulu détruire sa famille ? Citoyenne de Sanbrèque ? Cyril n'avait aucune raison de mentir. Il ne pouvait y avoir qu'une seule réponse...
- "Pour résumer, Rosalia est officiellement une province sanbréquoise dorénavant. Les anciennes allégeances au Phénix et à l'archiduc sont sévèrement réprimées. Les habitants vivent dans la peur et dans la pauvreté pour certains. Les Pourvoyeurs sont traités comme dans le reste de l'Empire, autrement dit pire que des chiens. Et par-dessus tout ceci, le Fléau Noir ne cesse de progresser, plongeant Valisthéa dans une peur croissante. Les nations se font la guerre entre elles pour gagner le plus de territoires épargnés par le mal. Tout ceci ne peut qu'empirer davantage... Et il y aussi ce mystérieux royaume de l'est, et son roi étrange, qui sont entrés dans le jeu politique, et manipulent les dirigeants des nations. Nous ignorons dans quels buts mais le Fléau Noir ne doit pas y être étranger..."
Joshua se rappela alors de ce cataclysme qui vidait les terres de toute vie et de toute magie et dont personne ne connaissait la cause. Le Fléau était déjà bien avancé cinq ans auparavant... Il se pencha en avant et se tritura les doigts avec appréhension.
- "Votre Grâce, je vous ai livré les informations les plus importantes que vous deviez connaître afin d'appréhender au mieux la situation actuelle", conclut Cyril en posant ses mains sur le bureau. "A présent, si vous avez des questions, je vais y répondre."
Joshua n'en avait qu'une. Elle lui brûlait les lèvres et aussi le coeur. Il enfonça ses ongles dans son poignet...
- "Où est Clive ?"
Cyril ne répondit pas tout de suite et jaugea son seigneur des yeux afin de déterminer s'il était capable d'entendre la vérité. Joshua le couvait d'un regard enflammé et il ne put soutenir plus longtemps ses iris claires posées sur lui avec un fol espoir...
- "Votre Grâce...", commença-t-il dans un souffle. "Personne n'a survécu à Fort Phénix, à une exception près. Ce seul survivant, un ancien soldat rosalien, demeure à l'extérieur, à Lestange ou à l'auberge du croisement. Le corps de votre père a été retrouvé dans un état lamentable, brûlé au dernier degré, ainsi que beaucoup d'autres, alliés comme ennemis. Le commandant Murdoch a lui aussi disparu corps et bien... Le combat que vous avez mené contre ce démon était si...
- "Où est Clive ?" répéta Joshua, refusant de comprendre.
Cyril déglutit.
- "Il ne reste rien, Votre Grâce. Même pas un corps." Le Maître sentit qu'il devait choisir ses mots avec soin, mais il opta finalement pour la simplicité. "Votre frère... est mort lui aussi."
Joshua se redressa sur sa chaise, ferma les yeux, puis retomba en arrière. Ses traits délicats se tordirent dans une grimace douloureuse, et il se couvrit le visage de ses mains.
- "Je suis désolée, Votre Grâce..." se contenta de dire Cyril.
Joshua ne répondit rien. Il se leva de sa chaise, sans un regard pour le Maître, se détourna, la tête basse, et sortit de la pièce d'un pas lent, un peu chancelant. Il finit par disparaître de la vue de Cyril.
Le garçon terrassé alla se perdre dans les corridors du refuge, insoucieux de l'endroit où il allait. Les Immortels avaient disparu, plus aucun chant ne se faisait entendre. Il aurait tout aussi bien pu se trouver dans un tombeau... Il stoppa un moment à un coude du couloir et s'appuya contre le mur, comme hors d'haleine. Il ne réalisait pas encore la vérité de ce qu'il avait entendu. Il n'y croyait pas. Son frère ne pouvait être mort ! Pas Clive, c'était impossible ! Il posa la main sur son coeur, alarmé par la violence des battements dans sa poitrine... Il cru défaillir, se rattrapa de justesse pour ne pas s'écrouler et continua sa route vers l'inconnu. Il aurait voulu trouver la sortie de ce labyrinthe et se sauver de toute cette souffrance, de ces larmes qu'il retenait, de cette révélation qui le terrorisait plus que tout autre chose qu'on lui avait dite...
Il ne réussit qu'à se retrouver à l'entrée de la bibliothèque des Immortels. Quand il y pénétra, l'archiviste qui s'y trouvait crut mourir sur place de surprise, mais elle comprit vite qu'il fallait vider les lieux et laisser l'Emissaire avec lui-même. Elle s'inclina précipitamment et s'éclipsa. Joshua était de nouveau seul.
Il avança avec difficulté vers un gros fauteuil en velours rouge ; chaque pas lui demandait un effort considérable... Son corps lui faisait si mal qu'il se retenait de hurler de douleur. Se laissant tomber sur le siège, il eut alors une sensation inattendue qui envoya des ondes à la fois agréables et douloureuses dans chacun de ses muscles. Il s'était déjà assis ici ; ce fauteuil provenait de la chambre de Clive. Il en connaissait chaque bosses, chaque éraflure... Ses doigts caressèrent les moulures des accoudoirs... Il ferma les yeux et se rappela de ses jours heureux où son frère lui racontait des histoires tandis que lui, petit garçon malade et reniflant, emmitouflé dans une épaisse couverture, l'écoutait avec ravissement, pelotonné au fond de ce grand fauteuil moelleux...
Joshua s'effondra alors. Il se recroquevilla comme il put au fond du siège dont le rembourrage s'était affaissé avec le temps, se prit la tête dans les mains et laissa son chagrin exploser. Ses pleurs résonnèrent parmi les étagères et les volumes indifférents. Son corps était secoué de spasmes incontrôlables et des plumes folles, se consumant presque immédiatement, voletèrent tout autour de lui avec violence... Pendant de longues minutes, ses larmes parurent impossibles à tarir. Il s'était préparé à la mort inévitable de son père, la trahison de sa mère avait été un coup rude... mais rien n'aurait pu le terrasser davantage que la disparition de son frère...
Joshua essuya ses yeux rougis et douloureux et regarda autour de lui. Les couleurs avaient disparu ; tout était terne et mort. Quel intérêt ce monde pouvait-il encore avoir si Clive n'était plus avec lui ? Il perdit toutes ses forces, tout son courage et examina ses mains. L'avait-il tué ? Le feu de Phénix avait-il prit la vie de la personne la plus chère à son coeur ? Il imagina Clive se débattre dans les flammes, brûlant lentement dans la souffrance la plus atroce sans que Joshua ne puisse l'entendre... Il l'avait appelé, l'avait supplié de le défendre face au démon qui était en train de fracasser ses os... Clive n'était pas venu...
Rien n'aurait pu empêcher Clive de voler à son secours... Rien, hormis la mort. Cette révélation si évidente eu raison de ses dernières défenses mentales. Il se laissa glisser du fauteuil et se traîna presque jusqu'à une petite table encombrée de papiers et d'objets divers. Son regard fut accroché par un éclat de lumière se reflétant sur du métal... Sa main empoigna machinalement le coupe-papier aiguisé... Oui, la lame était tranchante, elle ferait le travail rapidement... Peu lui importaient les Immortels, le Phénix, Rosalia et Valisthéa désormais... Il s'endormirait ici pour de bon et irait rejoindre les siens dans un monde bien meilleur...
- "Clive... J'arrive..."
Il rassembla ses ultimes forces pour porter la lame vers sa gorge, quand quelque chose se jeta sur lui par derrière, envoyant le coupe-papier par terre.
- "Ne faites pas ça !"
Des bras enserraient sa taille avec force, et Joshua tenta de s'en libérer. Il n'avait plus d'énergie et s'accouda à la table tandis que l'étreinte se desserrait. Le souffle court, il vit alors que Jote se tenait devant lui, les joues empourprées, les cheveux en désordre. Elle semblait en colère.
- "Qu'est-ce que vous alliez faire ?!" s'écria-t-elle.
- "Ca ne vous regarde pas..." Joshua se força à se montrer méprisant, ce n'était pas dans sa nature. Il avait déjà les yeux de nouveau posés sur le coupe-papier... "Je n'ai plus rien à faire ici..."
Sans crier gare, il se jeta à terre sur la lame et s'en saisit de nouveau. Mais la petite fille fut prompte elle aussi. Ils se disputèrent l'objet fatal jusqu'à ce que Jote se mit à crier :
- "Vous croyez qu'ils voudraient ça ? Votre père et votre frère sont morts pour que vous puissiez vivre ! Vous voudriez que ce soit pour rien ?!"
Joshua eu un sursaut choqué et se rejeta en arrière loin du coupe-papier, qui lui apparut alors tout à fait repoussant. Il respirait très vite et très fort et la petite Immortelle craignit un nouveau malaise. Le garçon se mit à tousser avec violence en se redressant tant bien que mal.
- "Vous croyez vraiment que... vous croyez que Clive...", hoqueta-t-il.
- "Je ne le connaissais pas, mais..." Elle cherchait ses mots. "... je suis sûre qu'il serait d'accord avec moi !"
Se disant, elle envoya le coupe-papier hors de portée d'un coup de pied.
- "Qu'est-ce que j'ai failli faire ?" se lamenta le garçon, comme sonné par son geste. "Oh Clive, pardonne-moi !...."
Jote aida Joshua à se rassoir dans le fauteuil. Le garçon se tordait les mains, incapable de cesser de trembler. Il observa alors la petite fille.
- "Que faites-vous ici ?"
- "C'est Maître Cyril qui m'a ordonné de vous suivre, il a bien vu que vous n'alliez pas bien... Mais je vous aurais suivi même s'il avait pas demandé !"
Joshua se prit de nouveau la tête dans les mains et se mit à gémir.
- "Je l'ai tué !... Je les ai tous tués !"
- "Personne n'en sait rien, Votre Grâce. Ca aurait pu être l'autre. Vous n'avez fait que vous défendre. Il était bien plus fort que vous ! Ce sont ses flammes qui ont du brûler tout le monde !"
Jote n'était pas sûre de ce qu'elle disait, mais elle savait que ses mots sonnaient justes.
- "Ils auraient donné leur vie pour vous, vous savez..."
- "J'en ai assez qu'on meurt pour moi..."
Elle se mit à genoux devant lui et prit ses mains dans les siennes. Aucun autre adepte n'aurait eu de geste aussi tendre envers lui, hormis Adalia sans doute.
Joshua sourit à travers ses larmes.
- "C'était toujours vers lui que je marchais... Il était mon modèle, mon héros... Je voulais être comme lui... Il était tellement... meilleur que moi..."
- "Alors rendez-le fier et devenez plus fort."
- "Je ne peux pas... sans Clive... Il ne peut pas être mort !"
Joshua avait toujours cru son grand frère immortel. Il n'avait jamais envisagé qu'il puisse mourir. C'était une impossibilité très concrète pour lui. Son être tout entier reculait de nouveau face à cette évidence.
- "Je vous aiderai alors... Je ne peux pas le remplacer, mais... je peux essayer..." Jote avait murmuré ces mots, pas certaine que l'Emissaire les accepte.
Joshua la regarda de sous la mèche de cheveux qui lui était tombée devant les yeux. Ceux-ci étaient secs mais toujours rouges. Jote reprit, avec espoir :
- "On va retrouver ce Primordial de Feu usurpateur et lui faire payer la Nuit des Flammes. C'est à vous de le faire. Je vous aiderai..." Elle était déterminée à suivre l'Emissaire jusqu'au bout du monde.
Joshua se détacha d'elle et se releva difficilement. S'approchant de nouveau de la table en toussant, il redressa une chandelle tombée, la replaça dans son bougeoir et agita les doigts au-dessus. Aussitôt, la mèche s'enflamma toute seule. La petite fille se retint de sauter de joie.
- "Je dois venger Clive. Mon père... Tous ceux qui sont morts. Je le leur dois... pour que leur sacrifice ne soit pas vain..."
Une entité millénaire endormie depuis cinq longues années commença alors à déployer ses ailes.
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C’est un mec qui m’a tout fait comprendre. Julien... Non, Adrien. C’était à la soirée chez Lucie. On parlait de l’emprise patriarcale sur notre corps, l’obligation d’être belle, le maillot de l’année dernière de plus en plus échancré sur mes fesses alors que c’est censé être du stretch, tout ça… Lucie commençait un super régime à base de yaourt au lait de soja suggéré par son prof de yoga ayurvédique. Moi, j’étais dans un terrible régime hypoglycémique sans sel contre les peaux d’orange, mais je n’en pouvais plus. J’étais au bord des larmes dès que je passais devant un kebab, alors que je n’en mange jamais ! Adrien revenait de la cuisine avec une bière et des chips au vinaigre. Adrien… Ou Lucien ? Je crois que c’était Lucien. Et alors, Lucien, qui était déjà bien bourré, éclate de rire et nous dit : « Les meufs ! LES MEUFS ! Nan mais sérieux… Les meufs, là. Vous me faites trop marrer. Toujours pareil. Et le régime de Marie Claire, et le régime de Elle, et le régime de Closer ou de Gala, et le régime de ceci, de cela… Toujours pareil. Et ça rentre pas dans son froc, et ça rentre plus dans sa robe, et ça fait craquer son string... » À ce moment il a repris une pleine poignée de chips croustillantes et dorées à souhait… Je voulais le mordre ! « Les meufs… Quoi ? Faut arrêter de vous prendre la tête pour votre boule. Regarde, tu tournes les pages, c’est que de la pub ! De la pub, de la pub, de la pub… Les filles qui posent, là, elles ont dix-huit ans max. Et elles ont été choisie pour avoir l’air de ce que la plupart des meufs ne sont pas. Meufs, vos magazines, là… C’est fait pour vous faire acheter des trucs. Des fringues trop moulantes, des régimes à la con, des bouquins à la con sur des régimes à la con, des kilos de maquillage, tout ça... même de la chirurgie ou je ne sais pas quoi. Et vous, vous achetez, comme des connes. Et vous vous privez. Et après c’est : “Ouin, ouin, le regard-des-zommes”, “Ouin, ouin, l’oppression des injonctions du truc patriarcal, là”. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ? » (Il a ponctué d’un petit rot.) « Laissez tomber, quoi. Lais-sez tom-ber. » Je n’écoutais déjà plus Aurélien. Je m’étais ruée sur la pizza que Caro avait sorti du four pour la distribuer. J’ai pris trois parts, j’ai tout goinfré en quelques secondes.
Ce type m’avait fait prendre conscience de mon conditionnement : si je m’étais tant privée chaque année pour être sexy, ce n’était pas seulement à cause du poids du regard lubrique des machos phallocrates sur mes rondeurs de femme forcément belle — car toutes les femmes sont belles — non, il y avait un autre ennemi qui complotait contre l’émancipation de notre féminité naturelle pour faire du profit : les fabricants de maillots de bain. C’est à cause d’eux, à cause de leurs tissus trop serrés, trop moulants (surtout quand ils sont mouillés), que nous souffrons toutes de la faim, en 2023, alors que pendant ce temps des enfants meurent de faim aussi mais ailleurs. Alors j’ai décidé que cette année je ne ferai plus de régime et je ne mettrai plus de maillot. J’ai déjà posé mes réservations dans des camping naturistes. L’été sera libéré et je ne manquerai plus le buffet. Je serai belle et à poil au soleil ! En attendant, il faut vraiment que j’arrive à mettre le ventre dans l’eau, ça retend les bourrelets (je l’ai lu sur Doctissimo). Brrr ! C’est glaciaaaaal ! https://leseffrontes.fr/index.php/2023/04/30/leffrontee-du-mois-davril-2023-helene/
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17 août
j'ai fait les 45 minutes de trajet debout au milieu du compartiment à vélo, serrée contre une brochette de filles qui devaient rentrer de colonie ou un truc comme ça mais elles étaient supervisées par personne. elles devaient avoir treize-quatorze ans, le moment de l'adolescence le plus critique. y a tellement de choses qui se jouent. c'était fascinant de le voir se déployer là sous mon nez, avec leurs corps nouveaux bronzés et exposés, leurs visages lisses et conscients d'eux-mêmes, leurs tenues savamment baggy-moulantes aux bons endroits. elles avaient l'air plus à l'aise avec leur corps que moi à leur âge. ou même moi maintenant. un peu plus loin une fille à lunettes feuilletait un livre avec des cartes de pays du monde vides à remplir. j'adorais les livres avec des trucs à remplir moi, des pages à personnaliser avec des collages, des dessins, des listes, etc. j'adorais affirmer mes goûts. elle avait un vieux téléphone à touches et elle semblait très joyeuse. à côté d'elle y avait une fille debout qui me tournait le dos, elle était très grande pour son âge, elle avait encore le visage d'une petite fille aux cheveux mal coiffés attachés avec un élastique comme si elle venait de se lever. elle portait un grand tshirt informe et un grand jean gris qui tombaient sur son corps de grande asperge qui a grandi trop vite, son téléphone et son câble violet dépassaient de sa poche arrière. je l'aimais bien, je la trouvais cool. elle avait une espèce d'assurance mal assurée, un air débrouillard, je sais pas, peut être qu'elle était comme j'aurais aimé être à cet âge-là.
devant moi une fille se disputait de manière passive-agressive avec une fille assise un peu plus loin, les deux filles assises entre elles prises dans un sandwich inconfortable de piques insidieuses et de rancoeur. celle devant moi lui parlait sans même lever les yeux de son téléphone, scrollant je sais pas quelle application sans vraiment y prêter attention, mais je sentais sa détresse. la dispute a commencé au sujet d'un truc qu'elle voulait pas porter dans son sac parce qu'elle portait déjà deux litres d'eau et qu'il pesait une tonne, et la façon dont elle essayait de se défendre, je le sentais dans ma chair. le sentiment d'impuissance, d'injustice, le sentiment que quelle que soit ma réponse ça servira à rien parce que je pourrai jamais gagner, je suis la victime. elle a fini par appeler sa mère, ou ce que j'ai imaginé être sa mère parce qu'elle parlait dans une langue inconnue. à un moment j'ai compris le mot mobbing. j'ai l'impression d'avoir beaucoup entendu ce mot quand j'avais treize ans, dans le cadre de multiples campagnes de sensibilisation contre le harcèlement scolaire qui servaient à rien du tout, à part à faire joli. pendant qu'elle téléphonait, l'autre fille arrêtait pas de répéter le nom de la fille assise à côté d'elle pour qu'elle lui prenne le téléphone et l'empêche de parler à ce que je supposais être sa mère. j'en ai déduit qu'elles devaient probablement être soeurs ou un truc comme ça, ce qui à mes yeux a tout de suite rendu la situation moins grave, parce que ça restait dans le cadre familier de la famille. j'étais presque déçue quand on est arrivés à berlin. ça m'a donné envie d'écrire sur mon adolescence. ça fait un moment que j'en ai envie. je suis rentrée j'ai pris une douche et je me suis affalée sur le canapé comme si j'avais eu une journée éreintante alors qu'il était deux heures de l'après-midi.
18 août
mon deuxième mood par défaut quand je marche dans la rue, quand je me sens pas vide et sur le point de disparaitre, c'est énervée. je sais pas lequel est pire. ce soir je suis énervée. énervée d'être restée coincée sur mon canapé à scroller ig pendant une heure pendant que d. et j. écoutaient de la musique de merde dans le couloir en trafiquant je sais pas quoi alors que je voulais sortir mais j'arrivais pas à bouger ou à faire autre chose que scroller ig. énervée de pas me tenir à ce que je note dans le calendrier de mon ordi et de chaque soir me trouver une excuse pour ne pas sortir. énervée de pas faire d'efforts pour rencontrer des gens et de m'enfermer toute seule dans ma solitude en donnant des coups de pied dans les murs. énervée que mon écouteur droit ait cessé de fonctionner et que je puisse pas écouter mes nouveaux morceaux pendant ma promenade solitaire du soir. énervée qu'à chaque fois que je vois un garçon aux boucles châtain de derrière j'ai le coeur qui se serre. énervée de toujours pas avoir de synthé et de pas savoir jouer de la guitare et de toujours tout repousser. énervée de pas être adrianne lenker putain.
vendredi j'ai passé la soirée à regarder un concert de big thief au way out west et elle m'y fait un peu penser à moi, ou plutôt j'arrive à m'y identifier, avec son grand tshirt gris foncé et ses cheveux bruns décoiffés coupés un peu comme les miens. ils ont joué un nouveau morceau qui s'appelle incomprehensible dans lequel elle dit qu'elle va avoir 33 ans et elle parle du fait de prendre de l'âge, de la société qui attend d'elle qu'elle ait peur de vieillir et d'avoir des rides, elle dit let gravity be my sculptor and the wind do my hair et elle parle de ses cheveux argentés alors qu'elle a pas un seul cheveu blanc mais je l'ai pris pour moi et mes deux grosses mèches blanches. elle dit qu'elle veut être libre de danser comme elle veut devant les gens et d'être nue toute seule et puis elle fait une petite danse désarticulée et elle a vraiment l'air libre. libre et forte et ancrée et belle et incroyable. je l'envie tellement d'avoir la musique et de pouvoir s'épanouir là-dedans. de pouvoir s'épanouir dans la plus belle chose qui existe sur terre. d'avoir quelque chose à quoi se raccrocher et que cette chose soit la musique. moi aussi je veux m'épanouir dans quelque chose et exsuder ce qu'elle exsude. j'ai l'impression d'être ted danson dans bored to death qui veut toujours ce que les autres ont et qui n'est jamais satisfait de ses propres choix. d'après google s'épanouir c'est éclore, se détendre, devenir radieuse. moi aussi je veux éclore, je veux me détendre, je veux devenir radieuse. j'en ai marre de pas être épanouie. j'en ai tellement marre de pas être épanouie que je fais la gueule quand je marche dans la rue.
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