#mon humanité
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J'ai choisi la solitude pour me défendre. Je me garde de l'humanité qui m'entoure, de cette humanité bruyante et arrogante. Je vis entouré d'animaux, d'arbres, de fleurs. J'ai des chevaux, des ânes, des béliers, des chèvres, des cochons, des poulets, des canards, des oies, des pigeons. Puis bien sûr les chiens et les chats. Je ne sais même pas combien il y en a. Je me sens beaucoup plus proche de la nature et des animaux que des humains. J'avoue que je déteste la plupart des espèces humaines. Je suis marié à la cause des animaux pour enfin comprendre mon existence ici. J'essaie d'expliquer aux humains que la cruauté envers les animaux est indigne, inacceptable, inhumainement précise ... Je me fiche que le monde se souvienne du divin B.B
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Vi, une Guerrière des Temps Modernes à l'Âme de Xena
Comme j’ai comparé Jinx à Harley, je me suis amusée à faire une comparaison Vi/Xena.
Vi, c’est Xena version guerrière des temps modernes. Une véritable force brute. Son allure dégage ce mélange irrésistible de puissance et de vulnérabilité. Mais elle incarne aussi l’héroïne d’une tragédie grecque.
J’ai choisi une image sombre de Vi pour une raison simple : elle est mon personnage préféré, et tout en elle est splendide. Ses tenues, son physique sculptural, ce regard qui mélange défi et malice, sans oublier son humour bien à elle. Mais ce qui la rend encore plus fascinante, c’est son aura en mode sombre. C’est dans ces moments-là qu’elle est impressionnante, lorsque ses blessures refont surface. Sa jacket, avec son design d’une Vi sombre. J’adore.
Parallèle entre Vi et Xena
Toutes deux sont hantées par leur passé et leur quête de rédemption.
Xena, la Princesse Guerrière, porte le poids d’un passé sanglant. Ancienne conquérante et destructrice, elle cherche à se racheter en protégeant les innocents et en redressant les torts qu’elle a causés. Cette lutte intérieure est au cœur de son personnage : elle est une femme puissante mais brisée, en quête de sens et de pardon.
Vi est rongée par la culpabilité d’avoir échoué à protéger sa sœur Powder/Jinx. Comme Xena, elle utilise la violence comme moyen de survie et d’expression, et doit trouver son chemin de rédemption.
Xena est redoutable sur le champ de bataille, mais elle a également un côté profondément protecteur et maternel, notamment envers Gabrielle, sa compagne/amie. Leur relation, teintée d’amour et de complicité, révèle une Xena plus vulnérable, prête à tout pour protéger celle qu’elle aime.
Vi incarne cette même dualité. Elle est féroce au combat, mais montre une douceur désarmante envers Jinx (malgré leur conflit) et Caitlyn. Elle est à la fois une sœur protectrice, une amante vulnérable et une guerrière brutale.
Vi, une Xena des bas-fonds
Vi évolue dans un univers où la justice est corrompue, et où l'espoir est un luxe rare. Son combat n’est pas celui d’une héroïne mythologique contre des monstres fantastiques, mais d’une femme moderne contre des forces bien réelles : l’injustice sociale, les conflits familiaux, et ses propres échecs.
Là où Xena manie l’épée et le chakram face à des dieux, des mythes et des légendes, Vi brandit ses poings mécaniques dans un univers technologique marqué par l’oppression sociale et les inégalités. Elle lutte contre le système oppressif de Piltover et les démons de Zaun, tout en essayant de sauver sa sœur d’une folie qui semble inéluctable.
Contrairement à Xena, qui s’appuie sur des armes iconiques et des techniques de combat antiques, Vi est un produit de son époque. Ses gantelets mécaniques symbolisent la fusion entre l’humain et la technologie. Ils sont l’extension de sa rage et de sa force brute. Vi n’a pas seulement des muscles, elle a un sens aigu de la justice et une humanité profonde. Cela fait d’elle une guerrière moderne dans tous les sens du terme : une femme qui utilise à la fois la force physique, la technologie, et son intelligence émotionnelle pour naviguer dans un monde complexe et inhospitalier, même lorsqu’elle ne sait pas toujours gérer ses propres émotions.
Vi, une héroïne queer et actuelle
Là où Xena était une figure féministe des années 90, Vi incarne un féminisme contemporain, en étant à la fois queer et indépendante. Sa relation avec Caitlyn est un élément clé de son identité. Elle offre une représentation positive dans un univers sombre.
Des antagonistes façonnées par la tragédie
Dans les deux cas, Jinx et Callisto représentent ce qu’il y a de plus sombre dans le passé de leurs "créatrices". Elles incarnent la conséquence des erreurs commises et leurs échecs.
Jinx, malgré sa folie et sa violence, reste une figure tragique. Elle reflète à la fois l’échec de Vi en tant que sœur, mais aussi la douleur des traumas d’enfance dans un monde brutal comme Zaun. Callisto, quant à elle, est l’image du cycle de la haine. Pour Callisto, Xena est le monstre responsable de ses souffrances, et elle décide de devenir ce même monstre pour se venger.
Pour Vi comme pour Xena, Jinx et Callisto sont plus que des adversaires : elles sont des échos de leur propre échec. Elles forcent les deux héroïnes à affronter leur passé, à regarder leurs erreurs en face, et à tenter de s’en racheter.
Conclusion : Vi, une guerrière moderne avec l’âme d’une Xena
Vi et Xena partagent cette lourde responsabilité : avoir donné naissance, indirectement, à des figures de chaos. Cela les rend profondément humaines, car leurs combats ne sont pas seulement extérieurs, mais aussi intérieurs, contre leur propre culpabilité et leurs erreurs passées.
Vi peut être vue comme une héritière spirituelle de Xena, adaptée aux sensibilités et aux défis du XXIe siècle. Là où Xena s’est battue pour racheter un passé sanglant dans un monde de légendes, Vi se bat pour protéger son présent et sauver son futur dans un univers technologique et brutal.
#queer#futuristic#jinx arcane#vi arcane#arcane series#xena x gabrielle#xena warrior princess#arcane#league of legends#vi league of legends#jinx league of legends#queer writers#lgbtq community#queer community#lgbt#lgbtq
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2019
Je pense que nous sommes juste passés à côté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les pièces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
Éparpillés partout sur le sol,
une vie , nos corps à corps , la tempête qui nous avait encore plus soudés l’un à l’autre et qui nous avait, ironie de la vie, au final séparés ... nos rêves de balades, de voyages ... nos éclats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux érotiques , nos quotidiens entremêlés... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis d’amour était désormais bien rangé, empilé, répertorié, prêt à recevoir la poussière des années ...
Je restais là... seul ... à vouloir tout garder d’elle : sa force, son humanité, son romantisme, sa sincérité, sa sensibilité, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force érotique, sa sensualité... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... j’avais la mémoire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous étions tombés dessus ... la soudaine rencontre de deux âmes et de deux corps, une cohésion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en détresse car elle libère trop d’énergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais l’océan où j’allais errer, la plage immense où j’allais y chercher le petit grain de sable qu’elle disait être...
Me lever le matin désormais sera avec un vide dans la poitrine, j’étais imprégné d’elle,ce n’était pas la force de gravité qui me maintenait au sol c’était elle; là où elle était je voulais être , respirer le même air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le désert , de simples plaisirs tel le café brulant à l’odeur de cannelle, une douche brûlante pour dénouer les muscles , courir ... m’enivrer le corps pour que l’esprit ne pense pas ... plus ... au-delà des responsabilités qui étaient les miennes ...
J’avais essuyé de trop nombreuses tempêtes et traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cœur en était caché, perdu pour ne plus laisser une autre me séduire, me conquérir, s’installer dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui m’enchaîne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus qu’à plonger en moi-même pour aller au bout de la douleur, espérer qu’avec le temps ... va ... je pourrais contenir la brûlure de l’absence .
Comment l’évacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensées... Cette petite chaîne en or, ce pull, cette dernière bouteille de parfum qu’elle m’a ramené de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonné une part de ma vie... sans doute bien plus grande qu’elle ne pouvait l’imaginer ... je pouvais parler d’intrication assurément ... elle avait réussi ce tour de force de s’immiscer partout ... elle avait été telle l’eau qui gèle dans le rocher et le fait éclater ... elle était allée là où personne n’avait pu aller avant , elle avait même réussi à apposer une fissure tout au fond ...
J’étais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain à chercher son image ... plus d’une fois l’idée que nous étions frère et sœur était venue aux gens... elle était non seulement mon âme sœur mais bien plus ... si j’étais né fille j’aurais aimé être elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous étions différents... je ne pouvais que sourire ... à croire qu’elle essayait de se convaincre ... c’était sans doute ce qu’elle faisait d’ailleurs ... pour pouvoir se détacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos différences se reflétaient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait qu’elle était une sale gamine ... oui je crains qu’elle n’eut été lucide envers elle-même ... bien qu’il m’en coûte de le reconnaître ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant l’océan à qui on reprocherait la tempête qu’il a traversé ... elle n’a pas supporté ... et la voilà elle dans sa propre tempête et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins s’arpentent seul ... elle a fait des choix et les conséquences la submergent ... nonobstant la peur desdites conséquences, possibles ou probables , bien que ce que l’on désire ou ce à quoi on aspire se trouve juste de l’autre côté de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-même ... telle une lame de fond ... mais oui hélas c’était bien une lame de fond de son passé qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimé celui que j’étais ...
J’aurais voulu être lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je n’étais plus ... du moins plus complément ... j’étais sorti de ma tempête et je pouvais dire qu’elle m’enveloppait comme un manteau que j’acceptais comme une évidence ... je savais que j’allais voyager en solitaire ... mais en y réfléchissant je l’avais toujours été... quand à elle, elle était trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-même ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres à la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantôme et qui l’avait trouvé ... je me sentais hanté de sa présence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui méritait d’être vécue avec passion, énergie et un espoir dont le plaisir ne dépendait plus de la simple fatalité ... et elle me laisse ... là... presque comme si elle avait été qu’un rêve ...
Une vieille légende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos prières ... je désirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et Guenièvre ... même malgré la morale des autres ...
Elle ne l’aime plus
C’est du passé
N’en parlons plus
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Si seulement tu pouvais te voir...
À travers le prisme de mon regard
Tu comprendrais peut être mieux
Pourquoi je te trouves merveilleux.
Détrompes toi, je ne t'idéalise pas
Je vois aussi ce qui causerait des dégâts
Ce fichu caractère têtu et renfrogné
Cette manière de t'isoler, de ne pas communiquer
Qui souvent réveille mes insécurités...
Mais au final ce n'est pas un problème
Car même cette partie-là au fond je l'aime...
Elle révelle tes blessures et ton humanité
Et il n'y a rien que je voudrais changer.
On peut tout aussi bien se compléter,
Se rendre la vie plus douce qu'elle ne l'a été
Préserver la paix, sans s'inonder
Se respecter...
Se retrouver dans l'amour et la volupté
Qu'importe le reste, pas besoin que ce soit parfait
Ni même conforme à cette société...
Alors n'ayons crainte pour l'avenir
Malgré nos différences, nous avons vu pire !
J'ai foi en nous...
Parce que c'est un amour unique et fou !
Il nous transcende, nous pousse à nous élever
Vers une meilleure version de nous même
Là où d'autres se contenteraient de dire "je t'aime"
Pour ensuite tout effacer...
C'est vrai, depuis toi j'y vois plus clair
J'apprends, et j'ai encore du chemin à faire
Mais je marche mieux quand je suis à tes côtés
Car ici bas personne ne peut t'égaler
Alors... si seulement l'ego pouvait se taire parfois
Et laisser l'âme exprimer tout son émoi
Tu verrais alors toute ta lumière
Tu verrais combien elle éclaire
Tu saurais...
Et plus jamais tu ne douterais.
LPS
05.10.24
© tout droits réservés - 2024
Image : Kelogsloops "dreamers"
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Comme des marées qui tanguent sur les terres roussies, ce paysage me pénètre l'âme comme une musique de Chopin.
La montagne alourdie de nuages cendrés s'emplit de confidences touchantes : la solitude des hauteurs n'est pas désert mais chemin...n'est-ce pas dans ses silences qu'on grandit en humanité, qu'on comprend, qu'on reçoit, qu'on donne ?
#au-jardin-de-mon-coeur
youtube
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Etre différent est une lame à double-tranchant. Je suis à enveloppe humaine mais je me sens Alien. Je regarde la plupart des gens et leurs allures simiesques. Leurs réactions viscérales, leurs actes violents, leurs idées au ras du plancher. Je ressens une profonde détresse, une profonde tristesse. La cruauté, l'animalité, les bassesses, les crimes odieux, l'esprit grégaire. J'exècre ce tout que je ne comprends pas.
J'ai l'impression d'être d'une autre espèce même si intellectuellement, je le sais; je partage mon humanité avec des êtres infâmes. La reconciliation avec la réalité m'est compliquée.
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Voici les sujets du 1er au 15 août 2023 📚✨ Deux sujets par jour, choisissez celui qui vous inspire le plus pour écrire votre texte.
À vos stylos !
Vivantes / Après la fin du monde
Apprivoiser / Ce que cache un masque
Bleu lagon / Le cheval doré
Puzzle / Sous la canopée
Vibration / Souvenirs d'autres vies
Papillon / Chat GPT
Volutes / Tomber, encore
Monstres / Noir et blanc
Démolition / Coyotes et renards
Humanité / Le musicien fantôme
Voyance / La vie d'un pigeon
Forêt / Sur le devant de la scène
Tourbillons / La lumière sous la porte
Changement / Crieront-ils mon nom ?
Le corps / Six mois dormir
Consignes | Sujets d’écriture des années précédentes | Instagram
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Joyeux anniversaire Brigitte Bardot ! 87 ans ! 🥳🍰🍷 J'ai choisi la solitude pour me défendre. Je me protège de l'humanité qui m'entoure, cette humanité bruyante et envahissante. Je vis entourée d'animaux, d'arbres et de fleurs. J'ai des chevaux, des ânes, des moutons, des chèvres, des cochons, des poules, des canards, des oies, des pigeons. Et puis, bien sûr, des chiens et des chats. Je ne sais même pas combien il y en a...
Je me sens beaucoup plus proche de la nature et des animaux que des humains. J'avoue que j'ai du mal avec l'espèce humaine. J'ai épousé la cause des animaux pour comprendre enfin mon existence ici.
Essayer d'expliquer aux humains que la cruauté envers les animaux est indigne, inacceptable..."
Actrice française Brigitte Bardot - 87 ans 🌹
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J'en ai (un peu) plus qu'assez de traîner mon cul à travers les rues des patelins pour photographier ces foutues vieilles enseignes. Elles ont eu leur heure de gloire, comme moi après quelques verres de trop au bistrot du coin. Elles ont survécu à des décennies de crachin, de fientes de pigeons et d'affiches politiques dégueulasses. Avec leurs gueules burinées par le temps, elles sont devenues des œuvres d'art urbain que tout le monde photographie. Je n’irai pas jusqu’à dire que ça devient lassant, mais faire comme tout le monde, ça m’a toujours gonflé. Alors, qu'est-ce qu'il me reste à faire ? Immortaliser les chiottes publiques, ces petits coins lugubres, souvent négligés, ces cloaques où l’on va se soulager en espérant qu’il reste un bout de PQ. C’est peut-être tordu, mais je m’en balance. Je me glisse dans ces coins puants avec mon appareil, comme une aventurière en quête du Graal. Les murs décrépis, les dessins obscènes, les messages cryptiques laissés par des inconnus, tout cela devient mon terrain de jeu. Les toilettes publiques sont le reflet le plus cru de l'âme humaine, un endroit où les masques tombent, où les vérités les plus intimes sont dévoilées. Et dans ce dédale d'urinoirs crasseux, il y a aussi parfois encore, les dames pipi, ces anges gardiens des chiottes publiques, ces saintes femmes qui veillent sur ces lieux maudits. Elles sont là, assises sur leur tabouret, avec leur petite boîte à pièces et leur sourire fatigué. Elles ont tout vu, tout entendu, tout nettoyé. Elles ont du courage à revendre, ces braves femmes. Elles sont la touche d’humanité dans ce monde de merde. Elles sont belles ces dames pipi, elles sont belles comme une fleur qui pousse sur un tas d’ordures. Et moi j’ai envie de capter ces instants de vérité, ces fragments d’âme qui s’échappent entre deux chasses d’eau. Les enseignes peuvent bien attendre un peu, car dans les toilettes publiques, c'est là que se trouve la véritable humanité.
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Parfois, je compare ma vie à un film. Je me dis que tout cela est irréel. Je me dis qu'au fond, je ne sais pas comment être un humain.
Puis, je me rappelle que c'est exactement mon humanité que je suis en train de vivre, même dans les moments qui me font remettre en question la ligne entre le réel et l'imaginaire.
Tout cela existe. Le chaos, la beauté, l'ordre, le désordre, les émotions, l'imaginaire, le rêve, le corps, le coeur, tout existe. Tout est concret.
Il n'y a pas qu'une seule façon d'être humain.
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mon calendrier personnel de la theriantropie 🍃
4 février : l'anniversaire de mon éveil !
4 février :
l'anniversaire de mon début dans le quadrobics (quadrobics ≠ theriantropie)
28 de tout les mois :
je me dessine un Tetra delta sur la main (ou une patte). Certains therian font ça.(Encore une fois j'ai vu ça sur youtube donc je ne sais pas si c'est vrai ou pas)
1er août :
Fête de l'alter humanité !
Première pleine lune de novembre :
Fête de la theriantropie !
4 de tout les mois :
Certains therian font des " vocals" le jour là. Personnellement je n'en fais pas
#therian#therian culture#therian safe space#therian community#alterhuman#alterhuman community#alterhuman culture is#therianthropy#nonhuman
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Humanité
Il y a dans ma boite un ensemble de maux Dont je ne connais pas ni le sens ni l’accord Et que je tiens caché et tout contre mon corps Ainsi qu’une parure accorte et sans défaut
Lors je ressens soudain le premier de ces mots Puisque je suis d’abord et pour toujours Pandore Et j’entretiens discours qui souvent sonne faux
Il y a dans mon âme une vive souffrance A éprouver aussi toute l’humanité Par la curiosité et les calamités Que chacun malgré moi subira en silence
L’espérance oubliée était de l’anxiété
-Fabienne PASSAMENT. 2023
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La bibliothèque du collège regorgeait de livres. Il en arrivait sans arrêt, par caisses entières. Quelqu’un là-bas dans leur pays mettait un point d’honneur à ce que les Africains soient des êtres de culture. Peu de gens s’y intéressaient, les élèves se contentaient des ouvrages obligatoires inscrits dans le programme scolaire, les bonnes sœurs de leur bible et de leur missel. Les livres s’entassaient sur des rayonnages et je veillais à ce qu’ils ne prennent pas la poussière. Les religieux finirent par s’apercevoir de mon goût immodéré pour la lecture. Cela commença par « Ah Anna, tu aimes lire, c’est très bien ça ! », évolua en « Tu comprends tout ce que tu lis ? » et, pour finir, je les entendis parler entre eux : « Il faudrait surveiller ses lectures, quand même, certains textes ne peuvent pas être mis à la disposition d’un esprit si fruste. » Mon salut vint du jeune religieux en charge des activités périscolaires au collège : « Cela ne peut pas lui faire de mal sœur Brigitte, il n’est pas dit qu’elle comprenne tout, mais ces livres sont là pour être lus non ? » Je soupçonne que l’affaire en resta là, moins parce qu’il avait réussi à les convaincre que j’accomplissais en les lisant la destinée de ces ouvrages qu’en raison de la certitude des religieux que je n’avais pas les aptitudes pour saisir la subtilité de la littérature dont je me goinfrais. Personne ne m’apprit à analyser un livre, à garder le recul nécessaire, à ne pas perdre de vue le contexte, à saisir les informulés, les courants intellectuels voire idéologiques censés donner de l’épaisseur à l’histoire nue. Personne ne me fit une leçon sur l’esthétique, la langue… Cela, je le découvrirais au lycée lorsque j’y ferais mes humanités et l’approfondirais à l’École normale supérieure de Yaoundé où je passerais mon diplôme de professeur de français, mais le pli serait pris. Toute ma vie je lirais comme j’ai commencé, de façon intense, émotionnelle, primaire, et des phrases éparses s’imprimeraient dans mon âme : Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson… Les livres m’ont apaisée, enflammée, raffermie, ils m’ont fait rire et pleurer. Ils m’ont encouragée à analyser l’existence à l’aune de ma propre intelligence, à faire confiance à mon intuition, à tendre mon esprit pour percevoir, derrière les gens, la nature et les évènements, la concordance de temps intime qui éclaire notre être au monde. Enfant je lisais et je me sentais moins seule, moins insignifiante, moins vulnérable. Adulte j’acquis assez de discernement pour comprendre que si la lecture n’avait pas fait de moi une meilleure personne, elle m’avait rendue plus lucide quant à mes propres motivations, plus libre aussi. Louis, qui deviendrait mon époux, tenait à la main un exemplaire de Discours sur le colonialisme à notre première rencontre : à quoi tient une vie ?
Hemley Boum, Les jours viennent et passent
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"Sans haine mais pas sans colères, mon poème peut montrer les dents, quand une foi arrogante menace du bâillon les infidèles, les athées, les libertaires, et promet l'ordre moral aux libertins, aux affranchis qui dénoncent l'imposture d'un péché de chair, la lapidation de la femme adultère, la beauté qu'on enferme dans l'insulte d'une burqa. Des misérables avilissent l'amour et la vie et l'on s'attriste qu'ils ne puissent deviner que si leur dieu jaloux n'est pas un voyeur, il regarde dans les coeurs, pas dans les lits! Pour un oui, pour un non, une caricature, une image non conforme à leur orthodoxie, les voilà en émoi, rameutant le troupeau, en appelant à la censure, au meurtre, à la croisade; ils crient au sacrilège en feignant d'ignorer que le sacré des uns n'est pas celui des autres, qu'on est pour son voisin toujours un peu dans l'hérésie. Car ces inféodés, ces dévots qui s'indignent du blasphème semblent incapables de comprendre jamais que le respect humain est dû à la personne, pas à son credo, ses opinions, ses utopies. Bien sur, je connais des croyants convaincus que sans la liberté de conscience aucune adhésion jamais ne vaudrait rien, qui connaissent le doute et parfois même les tempêtes sous un crâne et qui n'ont cure des pauvres crédulités nées du clapot des cerveaux. Déchirés entre la louange et le refus, ceux-là dont le souci d'autrui oriente la prière, qui voudraient rédimer le monde en misant seulement sur la ferveur et la bonté, sont à mes yeux le seul argument en faveur du divin. Mais je crois trop que leur "créateur" est à l'image fraternelle du meilleur de leur humanité pour ne pas penser qu'ils l'ont inventé! Pour ma part je le confesse, depuis longtemps la messe est dite, le discrédit jeté sur ces relents de religions, ces allégeances à la lâcheté superstitieuse, aux angoisses qui nous accablent, à la peur de la mort, du vide et de l'insignifiance; Je n'ai pas le goût des soumissions, des prosternations ni des genoux à terre. La dignité de mes héros intimes est d'être filles et fils de Prométhée, d'avoir volé le feu au ciel et de lui montrer parfois le poing. Et je me plais à croire que si un dieu existait qui valût quelque considération, il serait de toute éternité du côté des esprits critiques, des rebelles, des insoumis, des mécréants." Michel Baglin-"Si dieu existait" -
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Avant, on me lisait. Maintenant, je suis seule. Et plus sage aussi. Mais cette sagesse ne mène à rien : un peu plus de solitude, voilà tout. En essayant de ne pas blesser les gens, on ne les rencontre plus. Prenez mon extase, pourtant, je vous l’offre. Si vous vouliez bien m’écouter dans le silence de la nuit et les journées blanches.
Mais ça ne m’intéresse plus. I’ve outgrown the wait, the compromise. No more miracle from others’ hands, words, bodies. On the contrary I see more and more miracles inside of me, through my eyes that make everything look beautiful. I see beauty everywhere but I’m the Otherness. Too bad.
I’m more and more inhuman. More and more ecstatic. Drowning among the elements, I’m waiting under the sky, I’m transmuting everything, but nobody wants to hear it. So I am inhuman. I am so far from humanity. As I’m more and more lonely. Je communie avec les étoiles et c’est là où je me sens le plus inhumaine,
ne pas être lue c’est comme être rejetée de cette humanité, parce que le lien avec l’autre est rompu. Ce que j’offre au monde n’est pas accepté. Le seul lien qui me relie encore aux autres. (La vie de tous les jours ne créé aucun lien, il n’y a pas d’humanité dans un smalltalk vide qui ne relève presque que de l’ordre du phatique. A quoi bon nouer contact si c’est pour ne pas écouter ce qui est dit, ne pas prendre en compte la personne qui est derrière ?)
I’m growing more and more alone. And I’m becoming more and more happy, it’s incomprehensible. Fewer and fewer dramas but I’m still dying. Far from this fire, but still ablaze in myself. Too much happiness and nobody to share with. What will I do ? Do I even exist if nobody can see me ?
I’m becoming a part of the sky, I’m achieving bliss. But I’m still inhuman. Let me touch your head, let me show you beauty, delight, fervor. Unless you can’t hear me, so my voice is too weak for both of us...
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Il a précisé que les environs l'appelaient Green Eyes. C'est vrai que ses yeux étaient joliment verts, je ne l'aurais pas cru. Je ne regarde pas assez les yeux des êtres...
Ma tête allait dans plusieurs directions. Je ne voulais pas être de ceux qui rejettent les êtres survivant à l'extérieur, par peur ou par dégoût, ou par les deux, comme le critiquent des films mainstreams. Néanmoins, je ne voulais pas être de ces jeunes gens aisés et innocents qui se font tromper, justement parce qu'ils ne voulaient pas être de ceux qui rejettent les moins aisés et innocents sans raison.
Puis, les yeux verts de Green Eyes s'étaient attardés sur mes affaires lorsqu'il ouvra la conversation, et celle-ci était curieusement focalisée sur mon entourage sain et ma vie qui s'écoulait sans difficultés financières. Lorsqu'il s'écria que je pourrais filmer sa vie, suite à ma confession sur mon temps cinématographique, je perdis mon humanité et lui dis que j'aimais la tranquillité et la solitude.
Il cria alors à Beauty de s'approcher. Il fit les présentations. Elle allait comme moi à la Nouvelle Orléans. Elle pensait que je m'appelais Sugar. Son regard me fit sentir tel un joli petit éclair à la vanille. Quelle dégoûtante sensation. Un guest à l'auberge à Montréal me l'avait déjà offerte, mais il avait été plus doux dans son approche.
Je crus pertinent de répliquer que je m'appelais plutôt Salt. Elle n'eut pas l'air de comprendre. Green Eyes, n'en parlons pas. Soudain, une frayeur me traversa. Et si c'était un jeu d'équipe ? L'un détournerait ma conscience tandis que l'autre filerait avec mes choses. Ça m'était arrivé en France. L'on avait résisté ce jour-là.
Mon apparence se fit donc contrariée. Beauty partit, je ne sais même plus comment. Green Eyes admit alors qu'il manquait d'argent. 1$ contre le retour de la tranquillité était embêtant mais, d'un autre côté, il y avait du temps avant que le bus ne démarre, et il me semblait qu'il n'y avait pas qu'un seul Green Eyes dans les environs. J'espérais donc acquérir une tranquillité totale dans le quartier avec le dollar.
Je partis quand-même marcher. Green Eyes pourrait être insatisfait, ou passer le mot à d'autres Green Eyes. Il plut néanmoins. De plus, entrer dans l'établissement où je pensais qu'était entrée la passagère sympathique d'Allemagne m'intéressait. Le rejet et la vulnérabilité me bloquaient néanmoins. C'était d'ailleurs pour ça que je m'étais mis à marcher, et en partie pour ça que je m'étais initialement assis loin de tout le monde, à l'ombre et à proximité de Green Eyes.
J'entrai dans l'établissement. Pas d'Allemande. Pas de toilettes. Pas de WiFi. Pas de coca. Je m'apprêtais à rester mais la vendeuse m'épargna en évoquant les toilettes du restaurant japonnais à côté. Il y eut à nouveau plusieurs chemins dans ma tête. l'Allemande était sûrement à l'intérieur mais c'était un restaurant, qui plus est Japonnais, et je ne souhaitais acquérir rien de plus qu'un coca. 1 dollar contre la solitude ça faisait déjà beaucoup. Enfin, pour un être bousculé par la peur du rejet et de la vulnérabilité, la démarche complète commençait à être gênante.
Mais l'extérieur était mouillé, l'attente encore importante et les Green Eyes peut-être toujours ambitieux. Puis fuck it, pourquoi pas vaincre ses peurs.
Malgré le peu de lumière, et le bois et le plastique isolant chaque table, je compris que l'Allemande n'était pas là. Fuck. Les employés du lieu de restauration japonaise, qui semblaient être beaucoup de choses si ce n'est Japonais, eurent de la difficulté à gérer mon cas particulier. L'on me donna une table et mon coca, mais l'on vint régulièrement s'assurer que je ne voulais pas plus que le sombre liquide gazeux, que je ne voulais pas plutôt de la nourriture japonaise, et, tout aussi régulièrement, que j'étais sûr que j'étais alright. Je commençais à me le demander.
L'une des attaquants fut finalement amicale. Elle me demanda de quoi parlait le livre que je lisais. Je me perdis en anecdotes, pour finalement admettre que je ne savais pas trop, comme je n'étais qu'au début. Elle revint et, fuck, j'aurais juré qu'elle se montrait taquine. Je commençais à être un être humain comblé quand me vint la pensée qu'elle ambitionnait peut-être un pourboire coquin. Fuck, d'abord Green Eyes puis ça.
Je crois que ça m'était déjà arrivé en Grèce. Une serveuse s'était montrée amicale et, alors que je m'apprêtais à tomber amoureux, papa affirma qu'elle voulait de l'argent. De plus, concernant la serveuse du restaurant japonnais, j'eus l'impression qu'elle était déjà venue à bout du client précédent. Elle parut surprise du pourboire qu'il lui laissa.
Qu'à cela ne tienne, j'avais failli perdre la vie, donc un peu de chaleur humaine, même payante, était la bienvenue. Mentalement prêt à être généreux, je lui annonçai que j'étais prêt à payer. Elle me répondit que ce n'était pas la peine... La gratuité est une sensation confortable, elle allège le corps et déploie le sourire.
Beauty était bien dans le bus pour la Nouvelle Orléans. Green Eyes n'avait pas menti. Et la personne d'Allemagne avait un siège assigné à côté du mien. Elle aussi avait vécu très jeune dans une famille d'accueil étrangère pendant une année, au Texas la concernant. Presque pour la première fois de mon temps, presque 10 ans après Sydney, je pus en parler.
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