#moeurs 2020
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Hi! I just saw your Les adjectifs irréguliers post and I was wondering what is a regular adjective?
Hello hello,
Good point! The only element in the French language officially labelled irregular is a series of verbs that used to have two bases in the Middle Ages because they came from different Latin verbs. A typical example is Être (from essere (permanent state of being) + stare (temporary state of being) i.e. je suis but vous êtes).
However, irregular simply means contrary to established rules (we normally call those 'exceptions'). Therefore, can be technically called irregular:
an adjective that doesn't look like its noun (jumeau - gémellaire as opposed to grand - grandeur)
the placement of certain adjectives and how it impacts their meaning
how past participles are invariable when they're used as adverbs (y compris)
a noun with an unexpected gender (apogée, éloge) or two genders with different meanings (manche, tour) or that are always plural (fiançailles, moeurs)
words where e is pronounced a
adding letters or accents to words for pronunciation (mangeait, ça, orgue, Noël)
certain numbers (quatorze (or dix-sept depending on what you think makes more sense) or vingt-et-un)
how you can't always use très in front of an adjective
how the spelling of an adjective can be impacted by what follows
how the pronunciation of grand can be impacted by what follows
the pronunciation of os, boeuf, oeuf in the plural (i.e. un "neuf" but des (-z-) "eu")
the agreement of certain colours
And that's just a few of them. Therefore, a regular adjective in this context is simply one that looks like its noun. Hope this helps! x
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PHONO SELECT RECORDS Now Playing... Police Des Moeurs ‘Péril’ -2020 . Canadian synthwave band…we dig it! OPEN EVERYDAY 12-6pm Call the shop if you have any questions. 916-400-3164 @phonoselect #recordstore #usedrecordstore #vinylrecords #usedrecords #phonoselect #phonoselectrecords #sacramento #recordstoresacramento #recordstorenorcal @policedesmoeurs #policedesmoeurs #synthwave #darkwave (at Phono Select Records) https://www.instagram.com/p/Cn5RSNVyOK-/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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naked woman, "vaporized" by the censors of TUMBLR
Hypocrisy is human, it is not an algorithm
@henricoudoux: Les moeurs sont l'hypocrisie des nations
Honoré de Balzac
@photoshamanism: Yep! The powerful hypocrisy and theology of the Silicon silicone valley. Natural women with nipples are not allowed to exist in their universe. But we are still around. And we still have nipples. Just saying...
©Toel Moum, 2020
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Après "La crise environnementale sur le divan" de Luc Magnenat, j'entame le nouveau livre du psychanalyste Roland Gori "Et si l'effondrement avait déjà eu lieu. L'étrange défaite de nos croyances." Cet essai est un vade-mecum pour temps troubles, précieux pour déconstruire le mythe du progrès et ne pas souffrir de « solastalgie » - ce « sentiment de désolation causé par la dévastation de son habitat » selon son concepteur, le philosophe australien Glenn Albrechts – dans lequel Roland Gori voit une forme de « syndrome pré-traumatique ».
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels, – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
Les lueurs du présent proviennent d’un astre mort, celui des croyances du xixe siècle, obscurcies par les tragédies du siècle suivant. Et pourtant, ces valeurs guident encore nos conduites, orientent nos actions, fabriquent nos visions du monde et nos subjectivités. Nous retrouvons ces illusions zombies dans des discours progressistes qui, au nom de la modernité – sélection, compétition, progrès continu, évolution orientée par une conception linéaire et mécanique du temps… font du futur leur paradis perdu.
Ce déséquilibre majeur, entre la force de nos découvertes et l’indispensable sagesse qu’elles requièrent, nous fait rater depuis un siècle nos rendez-vous avec l’histoire. Un nouveau langage nous manque pour dire un monde aujourd’hui disloqué, chaotique, fait d’une multitude d’événements inattendus.
Or, nous avons plus que jamais besoin de l’histoire, de la philosophie et de la psychanalyse pour nous délivrer de ce passé qui est moins trace qu’actualité d’une histoire méconnue. Il nous faut sans attendre inventer une nouvelle forme d’utopie fabriquée avec l’étoffe de nos rêves, pensée moins comme le projet d’un avenir meilleur sans cesse repoussé aux calendes grecques que comme l’originalité à saisir à tout moment pour inventer un futur inédit.
Roland Gori est psychanalyste, professeur honoraire de psychopathologie à Aix-Marseille-Université et Président de l’Association Appel des Appels. Il a publié une vingtaine d’ouvrages dont, aux éditions Les Liens qui libèrent, La nudité du pouvoir : comprendre le moment Macron, La Dignité de penser, L’Individu ingouvernable, Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?, Un Monde sans Esprit et La Fabrique des imposteurs.
LLL Les liens qui libérent
"Notre civilisation est dépressive mais refuse de l’admettre et trouve des dérivatifs dans le culte de la croissance pour la croissance, le consumérisme effréné, la fuite en avant du système technicien ..." Marianne, 7 juillet 2020
Roland Gori : "Nous fonctionnons avec des mots complètement caducs. Le progrès est un mirage" Roland Gori
“[...] Les discours déclinistes et d'effondrement actuels sont réalistes, d'une extrême lucidité et produisent une prise de conscience et de responsabilité que les idéologie de progrès et de l'évolution des siècles précédents avaient méconnues. Ces discours de l'#effondrement ne sont pas que des lamentations, des plaintes ou des déplorations chargées de colère porteuses de burn out. Ils constituent un moment essentiel de "dépression" de la culture qui pourrait permettre changement auquel ne saurait conduire ni le Droit, ni les prescriptions normatives. Simplement, il convient de prendre la mesure de la perte dont se plaignent ces discours de l' effondrement, ces douleurs de la solastalgie. Nonobstant la réalité des menaces à venir dont ces discours sont porteurs, ce dont ils témoignent c'est aussi d'une perte qui a déjà eu lieu et qui n'est rien d'autre que l'armature logique des discours de progrès et d'évolution dont nous avons hérités à la fin du XIXè siècle et qui avaient pris le relais des anciennes croyances religieuses des siècles précédents. [...]”
Extraits pages 274 et 275
Les discours collapsologiques , comme les analyses solastalgiques, nous mettent légitimement en garde contre la destruction de la planète sous l'effet conjugué du capitalisme débridé et mondialisé et de la civilisation des moeurs qui exploitent les potentialités maniaques des sujets humains. Ce faisant, non seulement nous détruisons notre terre, mais nous anéantissons notre « sol » psychique et corporel par une dématérialisation croissante nous réduisant à de simples paquets d'informations numériques. [...] L'effondrement n'est plus à craindre car il a déjà eu lieu. Nos manières de vivre en sont les symptômes, nos paniques en sont la révélation : terrorismes ou pandémies, catastrophes écologiques ou effondrements économiques, disent le chaos d'un monde en perte de substance, de sens, d'ordre et de langage. Un nouveau langage nous manque pour dire le monde, pour en assurer le sens historique, sans crainte de l'avenir dès lors que nous aurons fait ce travail de mémoire que cachent les monuments historiques.
Extraits pages 294 à 296
Pandémie de Covid-19 On a vécu dans nos corps l’expérience de l’ effondrement L’incertitude va devenir dans les années futures un champ d’expérience prioritaire. Or l’on sait que la tolérance au risque et à l’incertitude est un marqueur très pertinent pour évaluer une santé psychique. Or, le monde de demain va nous sursolliciter par rapport à cette aptitude. Entre le premier et le deuxième confinement, il y a la confirmation d’un fait : ce n’est pas seulement un «hapax» – un inédit, un accidentel – c’est du systémique, du récurrent. C’est la certitude que nous allons de nouveau être victimes de failles systémiques, avec des conséquences très directes dans nos vies. En somme c’est la conscientisation et l’expérience dans nos corps de l’«effondrement», et cela est très anxiogène. Le sentiment d’être dans des impasses, piégés, conscients des changements nécessaires mais les effets d’emballements sont maintenant compris, ce que la «modélisation dite de l’effondrement» tentait de faire comprendre, comment il se joue des irréversibilités, un phénomène de rétroactions, qu’on ne peut maîtriser.
Cynthia Fleury, 22-12-2020 dans Le Figaro Madame
#effondrement#collapse#anthropocène#croissance#psychanalyse#histoire#solastalgie#livre#pandémie#covid
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ma vie au temps du coronavirus
03/02/2020
L’épisode neigeux a été de courte durée et aujourd’hui il fait grand beau temps avec un niveau de pollution atmosphérique très faible. XL est reparti travailler ce matin et il fallait que je m’occupe. Après le petit déjeuner je me suis mis au travail. Comme le cours que je dois suivre est fermé jusqu’à nouvel ordre, je révise les leçons du cours précédent. Je vois d’ailleurs que j’ai déjà oublié un bon nombre de nouveaux mots et expressions. Ma mémoire n’est plus ce qu’elle était, il faut faire avec. Je recopie les caractères dans des cahiers de calligraphie. Ensuite un peu de lecture. J’ai commencé un roman de jeunesse de Ramuz, “Aline”. Comme je n’ai pas beaucoup avancé, je ne peux pas porter de jugement. C’est mignon, une histoire d’amour entre une jeune fille et un jeune paysan dans le pays de Vaud. Je suis toujours surpris de voir comme les moeurs ont évolué depuis le début du XXème siècle. Puis j’ai regardé sur Arte un film britannique “the Party”, délicieusement décadent avec Scott-Thomas dans le rôle principal. Comme c’était sur Arte, c’était malheureusement doublé en français. On dirait un peu du théâtre filmé mais c’est très plaisant.
Longue promenade cet après midi. Les mamies sont de retour aux deux entrées autorisées du xioaqu.
Les quartiers modernes de Pékin sont constitués d’un maillage de xiaoqu, qui pourraient faire penser aux “gated communities” américaines, si ce n’est que avant le virus, les contrôles étaient quasiment inexistants et on se déplaçait de xiaoqu en xiaoqu. Par exemple pour aller à la piscine il me fallait traverser trois xiaoqu. Tout cela est fini, tout est barré et les cellules de la ville ne communiquent plus.
Encore beaucoup de magasins fermés
et les magasins ouverts affichent qu’ils ont bien été désinfectés.
que le port du masque est requis pour entrer dans le magasin
Je suis ensuite allé dans le parc, désert et glacé:
A l’entrée du parc, les consignes sont données, port du masque obligatoire, défense de cracher, de faire des exercices sportifs collectifs etc
Voilà une journée qui se termine. XL va rentrer du travail, je vais faire à manger, des racines de lotus avec de la viande de porc d’une part, des champignons mu’er et du concombre d’autre part, le tout bien sûr avec du riz.
ps:
- vous pouvez également regarder sur fulang2 les photos de mon coiffeur. Il est tout à fait excentrique.
- si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser
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Témoignage d’un engagement pour les droits des femmes
Une farouche liberté
Gisèle Halimi avec Annick Cojean ; Editions Grasset ; Parution 2020 ; 157 pages
“Les féministes de ma génération se sont vaillamment battues. Nous avons arraché une à une des réformes qui profitent à toute la société française : lois sur la contraception, l’avortement, le divorce, reconnaissance du harcèlement sexuel comme un délit et du viol comme un crime, mesures en faveur de la parité politique et de l’égalité professionnelle...”.
Annick Cojean interviewe Gisèle Halimi, grande féministe et avocate qui a combattu toute sa vie pour la défense et la promotion des droits des femmes.
J’ai beaucoup aimé ce livre car on y découvre la source de l’engagement de Gisèle Halimi et aussi car il contextualise les réformes pour lesquelles elle s’est battues en brossant un portrait des moeurs en France. J’ai aimé également la note sur laquelle il termine : son message aux femmes d’aujourd’hui et son appel à reprendre le flambeau.
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☽ INTERVIEW DJ MAMEEL ☾
Huitième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S sur le site de Support Your Local Girl Gang ….
Originaire du Sud de la France Mameel une passionnée de musique électronique depuis son plus jeune âge. Adepte des soirées Marseillaises ,elle s'est dit pourquoi pas moi et décida donc de s'acheter ses premières platines en 2012 . Pour ses influences elle penche plutôt pour la tech house / la house et la micro-house , elle peut aussi vous surprendre avec des sets un peu plus minimal techno ! Elle intègre le collectif Avignonnais Elephantz Records en 2020 suite à de nombreuses dates partagées avec eux durant l'été 2020. De rencontres en rencontres, de petites dates en petites dates, par-ci par-là et quelques résidences en livestream sur les réseaux, Mameel trace son petit bout de chemin et commence à se faire entendre !
Mameel a répondu à notre interview Girl Gang !
Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ?
Mon parcours de dj a commencé il y a bien longtemps enfin si on peut dire ça (rire) , je sors depuis l'age de 17 ans et l'envie de mixer m'a pris au fil des années avec les soirées, la découverte de styles musicaux et d'artistes en tout genre ! J'ai acheté mes premiere platines en 2012 et je m'y suis mise petit a petit, il faut dire qu'avec les saisons que je faisais, je n'avais pas beaucoup de temps pour mixer, même si je trouvais du temps par ci par la. J'ai commencé par les vinyls pour bien apprendre le calage à l'oreille (je me rappelerais toujours du jour ou j'ai calé mon premier vinyl). L'année 2020 fût un tremplin pour moi avec l'arrivé des lives sur internet, j'ai eu pas mal de résidences sur des pages qui m'ont poussées par la suite à crée ma page perso et depuis les dates s'enchaînent (radios, bars, guinguettes .. ). EnOctobre 2020 j'ai integré le collectif Avignonais Elephantz Records.
Quand es-tu tombée dans la musique ? Tu te souviens de tes premiers disques / .mp3 ?
J'ai toujours aimé la musique même enfant je dansais beaucoup et organisé avec mes parents "des boom " pour mes anniversaires c'était top j'adorai ca , mais en réalité je suis tombé dans la musique dès mes premiere sortie en boite , festival et tout autres evenement ca m'a tout desuite plu de mixer même si j'ai mis quelques années à me lancer . J'étais une fan inconditionnelle des Spice Girl c'était mon premier CD ,mais j'en avait tellement, surtout des Singles de tout genre et tout style que j'écoutais dans mon baladeur CD .
Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ta carrière ?
Je ne pense pas pouvoir appelé mon parcours '' Carrière '' , mais je peux vous parler des artistes qui m'inspire comme PAWSA , RICARDO VILLALOBOS , CINTHIE , SHERMANOLOGY , EDDY M , DJOKO ..
On parle souvent de la misogynie dans la musique . Qu'en penses-tu ?
Je pense que toute sorte de haine telle qu'elle soit ne devrait pas exister ! Mais malheureusement dans la musique la misogynie et bien présente et il est temps que ca change !
La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague qui secoue un peu les choses ?
La femme arrive petit à petit à se faire une place au sein du milieu de la musique électronique et c'est ça qui est bon ! Il faut continuer, oser, se lancer ne plus avoir peur ! Ca commence a rentrer dans les moeurs petit à petit et celà ne fait que commencer, du moins je l'espère !
Tes artistes préféré.e.s du moment ?
Pawsa, Ricardo Villalobos, Cinthie, Shermanology, Eddy M, Djoko, Michael bibi, Lizz, Honey Dijon, Seth Troxler, Dennis Cruz, Clonee , Jamie Jones, Yves Bonjour, Reelow ..
Avec quel autre artiste aimes-tu jouer le plus ?
Partager les platines avec les artistes de mon label est toujours une partie de plaisir !
Avec quel artiste aimerais-tu jouer?
Avec tout les artistes du label Solid groove ou de Desolat
Ton artiste féminine préférée ?
Peggy Gou , Cinthie , Odette , Syreeta , Sama Abdulhadi , Honey Dijon , Tsha .. j'arrive pas à choisir sorry ^^
Une punchline / devise ?
'' Quand on veut , on peut ''
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?
Il y en a plein , le Baou a Marseille , le Tipi à Avignon , L'impro bar a Avignon , le Centrale93 à St denis , apres il y a d'autres endroits ou j'aimerai aller qui me donne bien envie comme le Kilometre25 à Paris , Tropisme à Montpellier , Le Cirque à Hyère , Le hasard ludique à Paris et j'en passe ^^
Quel est ton spot à apéro ?
J'aime beaucoup aller au cours Julien à Marseille , ou à Avignon a L'impro Bar
Tes prochaines dates ?
Retrouvez moi pour le closing du Local musique Festival dans la Drôme le 4 septembre !
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
Pour commencer je vous remercie pour l'invitation , c'est un plaisir pour moi de pouvoir m' exprimer , de partager ma passion avec toi et tout ceux qui me lirons et de représenté avec fièrté les femmes ! Je trouve que c'est une chance d'avoir des platformes comme Support your girl gang parce qu'elle permettent à des communautés de s'exprimer comme elles l'entendent , d'êtres mise en avant et grace à cela beaucoup de chose peuvent avancer , elle nous permettent aussi de s'engager envers toute sorte de cause ( si on le souhaite ) de defendre nos droits et d'atiser la curiosité de chacun ! Et je trouve ca géniale et tellement important de nos jours.
Et vous a concocté une mixtape à écouter ici :
https://soundcloud.com/supportyourlocalgirlgang/mameel-mixtape-for-support-your-local-girl-gang
MAMEEL DANS TES RESEAUX : FACEBOOK - SOUNDCLOUD - CREW
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Nouns with a voiced final -s
Albatros - albatross
Albinos - albino
Ananas - pineapple (optional)
As - ace (card)
Biceps - bicep
Blocus - blockade
Bonus - bonus
Bus - bus
Cacatoès - cockatoo
Cactus - cactus
Campus - campus
Cassis - blackcurrant
Consensus - consensus
Couscous - couscous
Cubitus - ulna
Cursus - degree course
Express - express
Fils - son (sg+pl)
Gratis - free (informal)
Hélas - alas
Humérus - humerus
Infarctus - infarct
Jadis - once (formal)
Laps de temps - period of time
Lys - lily (plant)
Maïs - corn
Mars - Mars, March
Minus - loser (corny/old)
Moeurs - social manners (pl) *common mistake
Myosotis - forget-me-not (plant)
Oasis - oasis (f)
Os - bone (singular)
Ours - bear (sg+pl)
Palmarès - list of achievements
Pancréas - pancreas
Pastis - pastis (alcohol)
Pelvis - pelvis
Processus - process
Radius - radius
Rhinocéros - rhino
Rictus - smirk
Sas - security door
Sens - sense
Tennis - tennis
Terminus - terminus
Tournevis - screwdriver
Triceps - tricep
Tricératops - triceratops
Uranus - Uranus
Utérus - uterus
Vasistas - spyhole
Vénus - Venus
Virus - virus
Vis - screw (fem)
N.B. 1: Proper nouns keep a voiced -S (Agnès, Texas, Tunis).
N.B. 2: The S of Tous is pronounced when the word is a pronoun - which replaces a noun (Je les ai tous - I have them all); Plus depends on the context.
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#1 - 31 décembre 2020
En empruntant, un 31 décembre 2020, à Marx, Weber ou encore Marcel Gauchet l’expression de “désenchantement du monde” (bien qu’elle n’eut pas exactement le même sens pour chacun de ces illustres intellectuels), on pourrait croire que je me lance dans une complainte de ma jeunesse spoliée en temps de crise sanitaire mondiale. La pandémie est, certes, un des facteurs de ma morosité, mais j’aimerai ici porter l’analyse plus profonde d’une réelle désillusion que je pense commune et propre aux jeunes de ma génération. Le désenchantement du monde, pour ces auteurs, se rapporte à l’effacement de la religion et de la spiritualité au profit d’une forme de modernité, scientifique pour certains, technologique voire sociale pour d’autres. Ici il ne sera pas question ni de religion, ni de spiritualité (bien que celles-ci puissent être malmenées; mais nous y reviendront plus tard), mais bien du désenchantement total d’une génération qui est forcée d’abandonner ses perspectives face à : 1/ une prise de conscience d’une réalité bien plus difficile qu’escomptée ; 2/ un monde peu accueillant, qui ne semble pas s’embarrasser de promesses rassurantes pour l’avenir ; 3/ une fracture entre les opportunités qu’ont pu connaître les générations post Seconde Guerre mondiale et celles que nous connaissons aujourd’hui.
J’ai 21 ans, je suis étudiante en sciences politiques et je suis en proie depuis quelques années (le début de ma vie étudiante je dirais) à cette désillusion quant à ma vie, mes perspectives et mon avenir. En lisant ces mots, vous devez penser que je suis en état quasi dépressif en permanence, mais je vous rassure, comme pour beaucoup de mes semblables, ce spleen bien qu’il soit régulier, n’est souvent que passager. Nous trouvons encore, pour beaucoup, de la joie et de l’insouciance dans nos vies, essentiellement dans nos vies étudiantes, quand la situation sanitaire nous le permet évidement (ce n’est d’ailleurs pas un hasard que les taux de dépression chez les jeunes augmentent en ces temps de pandémie). L’insouciance. C’est cette caractéristique de la jeunesse, cette caractéristique de la vie étudiante telle qu’on se l’imaginait (avant), qui se retrouve frappée de plein fouet par ce désenchantement, par cette prise de conscience multiple, par ce retour à la réalité difficile et douloureux.
En relisant mes mots, je me rends compte que je me dois de corriger quelque chose. Ce désenchantement n’est pas propre à ma génération. Nous en sommes les principales victimes, parce que la sortie de notre enfance est plus brusque, plus douloureuse que ce que nous avions imaginé, mais nous ne sommes pas les seuls à l’expérimenter. J’ai lu, il a peu, le dernier livre de Frédéric Beigbeder (celui dont le titre est un smiley qui pleure de rire), et j’ai réalisé que ce désenchantement le touchait également, plus largement sa génération et encore plus largement toutes les génération en âge de vivre cette désillusion, mais pas forcement pour les mêmes raisons, ni de la même manière. Si des “facteurs” de désillusion sont communs à tous (évidement le réchauffement climatique et l’avenir condamné de la planète, les sempiternels défauts du capitalisme et du monde “financiarisé”, la société de consommation qui ne cesse d’être cible de critiques et productrice de problèmes, la politique en France, aux USA, partout dans le monde en réalité, bref vous avez saisi l’idée), certains facteurs sont propres à la “génération Y”, ou du moins plus importants dans le processus de désenchantement de celle-ci, et ont moins de résonance pour les “vieilles” générations. Je pense notamment à une prise de conscience de problèmes sociaux profonds, tellement ancrés dans les moeurs que personnes n’y avait vu jusqu’alors le moindre soucis. J’entends ici la prise de conscience de la place des femmes, et de leurs corps, dans la société, la levée des tabous sur les violences jusqu’alors “banalisées” faites aux femmes, sur le corps féminin et son image idéalisée et “glamourisée”(les menstruations, les poils, le poids, la forme), sur la sexualité de tout sexe et tout genre, sur les questions d’identité, d’ethnie, de racisme ordinaire, de violences policières bref sur autant de sujets qui jusqu’il y a peu ne soulevaient presque aucune problématique, et qui aujourd’hui sont sujets de débats, réflexion, mobilisation. Composer avec ce passage, sans presque aucune transition, d’une enfance et une adolescence durant lesquelles ces problématiques n’étaient presque pas abordées, à une vie d’étudiant, de jeune adulte, dans laquelle elles sont prégnantes, est quelque chose de particulièrement difficile. Dans le milieu sciences piste, ces problématiques sont en ébullition, encore plus débattues, pensées, scandées, l’absence de transition est de facto plus rude que dans d’autres milieux (mais nous y reviendront plus tard). Ce que notre génération a du amorcer, volontairement ou non, consciemment ou non, et notamment dans les milieux très politisés comme celui dans lequel j’évolue, c’est une véritable déconstruction de schémas de pensée qui devenaient obsolètes, ou du moins incompatibles avec le schéma de pensée dominant et bien-pensant.
Ayant peur de trop m’enfoncer dans les détails d’une réflexion que je préfère murir et garder pour plus tard, je conclurai ici.
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QUE DIT L’ÉVANGILE SUR LA LIBERTÉ D’EXPRESSION
Au risque de vous surprendre, je suis absolument pour !
Pourquoi ?
Afin que nous puissions annoncer pleinement l’Évangile de Jésus Christ.
« Priez pour moi, afin qu'il me soit donné, quand j'ouvre la bouche, de faire connaître hardiment et librement le mystère de l'Evangile, pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, et que j'en parle avec assurance comme je dois en parler. » Éphésiens 19-20
L’apôtre Paul s’est voué toute sa vie à la prédication de l’Évangile, et ce ne fut pas une mission facile, il le paya de sa vie comme notre Seigneur Jésus...
Relisons ces quelques versets, qui attestent de la difficulté qui fut la sienne, surtout face aux judaïsants, mais aussi face aux autorités en son temps :
« Souvent en danger de mort, cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme.
Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères.
J'ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité.
Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises.
Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brûle?
S'il faut se glorifier, c'est de ma faiblesse que je me glorifierai!
Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point!...
A Damas, le gouverneur du roi Arétas faisait garder la ville des Damascéniens, pour se saisir de moi; mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j'échappai de leurs mains. » 2 Corinthiens 11.16-33
Quel fut le crime de Paul pour mériter toutes ces injustices ?
Il prêchait l’Évangile.
Imaginons un seul instant que nous ne puissions plus annoncer l’Évangile, parce que des autorités aurait décidé que c’était illégal !
N’est-ce pas là une entrave à notre liberté d’expression ?
Nous avons facile dans nos pays occidentaux, puisqu’ils sont majoritairement chrétiens…mais dans le monde, il existe en 2020, cinq pays où le simple fait de posséder une Bible est interdit (Corée du Nord, Ouzbékistan, le Maroc, les Maldives et la Lybie) !
Hélas, nombreux sont aussi les pays, où les chrétiens sont persécutés, principalement dans les pays musulmans, mais aussi en Chine et en Inde !
Pour nos frères persécutés, ce qu’a vécu Paul est leur réalité, vivre selon l’Évangile, le prêcher et le partager, les mettent sans cesse en péril !
Oui, notre Seigneur nous a prévenu :
« Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait.
Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite: Le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé. » Jean 15.19-21
Et nous nous plaignons de ce que régulièrement, le beau nom de Jésus est outragé dans nos médias occidentaux, comme si en son temps, Lui qui fut condamné à la place d’un meurtrier, cela n’existait pas déjà !
Récemment, il y a même un chanteur qui sur France Inter a chanté : « Jésus est pédé » !
Quand une série controversée sur Jésus nous le dépeint comme homosexuel !!!
Je ne parle même pas de Charlie Hebdo qui souvent blasphème contre Jésus…
Certes c’est affligeant et mensonger, mais n’est-ce pas là le signe d’une opposition toujours présente, et en phase avec les moeurs dévoyées de notre temps ?
Qu’est-ce qui a changé depuis Jésus Christ fait homme, sinon que le monde nous hait à cause de notre foi ?
Evidemment, je ne connais aucun chrétien qui s’en réjouisse, mais en France, malgré toutes ces moqueries et ces oppositions, sous couvert de la liberté d’expression, qui peuvent irriter nos cœurs au quotidien, nous pouvons toujours annoncer l’Évangile qui sauve.
Amen.
Alors, même si cela nous coûte un peu et nous apprend à aimer ceux qui ne nous aiment pas, bénissons notre Dieu de ce que nous avons la vérité à opposer au mensonge, librement.
Car si l’adversité n’était pas là, comment pourrions-nous démontrer la puissance de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ ?
Et bientôt, tous nos ennemis seront défaits, en attendant nous avons par le Saint Esprit, les moyens d’affirmer avec hardiesse la puissance de Dieu par l’Évangile de Jésus Christ.
Car que craint le plus notre ennemi, sinon que nous puissions vivre selon le Saint Esprit en édifiant Christ, et ramener dans la bergerie celles et ceux qui sont encore esclaves du péché ?
Donc, avec un peu de bon sens, nous réalisons que toute cette adversité est aussi notre terreau, afin de démontrer à notre prochain une différence notable, celle de notre Dieu vainqueur sur le monde, le péché, Satan et la mort.
Nous aussi autrefois nous étions esclaves, nous aussi au temps de l’ignorance nous avions blasphémé contre Jésus…et rappelons-nous à juste titre, combien la patience de Dieu fut notre salut, jusqu’à que nous ayons entendu l’Évangile de notre salut, et que cette sainte semence fut tombée dans la bonne terre.
Chers saints, n’ayons pas peur de l’adversité, que ces quelques versets de l’Évangile de Jésus nous encouragent :
« Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour; et ce qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne. » Matthieu 10.27-28
En effet, nous savons aussi que notre bon Maître est un feu dévorant, surtout envers les mauvais ouvriers (Matthieu 25.14-30) !
Alors, j’estime que cette liberté d’expression en France, demeure à ce jour une bénédiction pour nous toutes et tous qui aimons Jésus, comme pour celles et ceux qui vivent encore dans l’ignorance, car nous pouvons toujours leur annoncer l’Évangile librement et leur témoigner dans la lumière, de ce que Dieu en Jésus a fait dans nos vies.
Oui, ce que nous avons semé dans leur coeur, même si nous ne le voyons pas encore, ne retourne pas à Dieu sans avoir produit Sa vie divine.
Au fond, quelle importance toute cette adversité, de toutes façon, nous avons l’Esprit de Jésus, et rien ne nous empêche de l’annoncer librement.
Alléluia!
Enfin, prions chers saints pour nos frères et sœurs, qui eux sont privés de cet avantage, de ce droit fondamental que Dieu a voulu pour l’humanité, qu’Il aime tant, et l’a puissamment démontré en donnant sa vie pour la sauver.
Bien à tous en Jésus…
Alors : PARLE !
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DIAM WELLY Roman Ibrahima Ba Diam Welly est un village où régnaient la paix et l'harmonie. La communauté des Peulhs vivait avec celle des Mandingues sans distinction. Karamokho, un homme de valeur et bien respecté au village, y vivait avec son épouse Coumba. La tradition avait réussi à construire une société juste, faite de solidarité, d'amour et d'entraide. Cependant, la modernité ne laissera pas Diam Welly indemne puisqu'elle le fera résolument s'engager dans une nouvelle ère de mutations affectant les moeurs, la moralité, les codes et conduites. L'histoire n'est qu'un prétexte pour évoquer des questions actuelles : la politique, la justice, l'éducation, la formation et l'immigration. Date de publication : 1 septembre 2020 Broché - format : 13,5 x 21,5 cm • 184 pages (à Sénégal,beau Pays) https://www.instagram.com/p/CExGGyVD0vL/?igshid=x6zv6p65tgmq
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VBG en Guinée: les 5 infractions les plus récurentes au 1er trimestre 2020 Selon les données de de l'Office de protection du genre, de l'enfance et des moeurs (Oprogem) le viol occupe la première place des violences basées sur le genre enregistrées au cours du premier trimestre 2020.
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VBG en Guinée: les 5 infractions les plus récurentes au 1er trimestre 2020 Selon les données de de l'Office de protection du genre, de l'enfance et des moeurs (Oprogem) le viol occupe la première place des violences basées sur le genre enregistrées au cours du premier trimestre 2020.
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Police des moeurs - Péril (2020) Embrassez le noir • One of my favorite releases and most played this year is this minimal wave from Montréal. First of their 4 albums I’ve heard. I subsequently checked out their debut, which is their highest rated on rateyourmusic.com, but I actually much prefer the darker vibe of this one compared to the synth pop of the debut. Vocally much better as well. • #policedesmoeurs #peril #mannequinrecords #nowplaying #nowspinning #nowlistening #vinyl #vinyligclub #instavinyl #vinylporn #vinylgram #vinylcollection #LP #recordcollection #musiccollection #vinylcommunity #ontheturntable #onmyturntable #albumcover #album #albumart #minimalwave #minimalsynth #coldwave #synthpop #2020 https://www.instagram.com/p/CHTyNiLpt1g/?igshid=1huyae9j5pxc4
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Thành Gia Định được xây kiểu châu Âu như thế nào?
Sau khi chiếm lại thành Gia Định, năm 1790, chúa Nguyễn Ánh đã yêu cầu đại tá Oliver vẽ bản đồ quy hoạch và thiết kế tòa thành theo kiểu châu Âu.
Trong cuốn Đế quốc An Nam và người dân An Nam (L’Empire d’Annam et le peuple annamite, xuất bản lần đầu năm 1889) của nhiều tác giả khuyết danh và được Giáo sư Jules Silvestre cập nhật và chú thích (NXB Đà Nẵng vừa cho ra mắt tháng 7/2020, Phan Tín Dụng dịch), bên cạnh những thông tin tổng quan về địa lý, sản vật, kỹ nghệ, phong tục và tập quán ở nước ta hồi thế kỷ 19, nhiều thông tin quan trọng về sông Mê Kông, địa lý Đàng Ngoài và Đàng Trong, nhất là Sài Gòn xưa, đã được ghi chép chi tiết.
Qua chương IV của cuốn sách, chúng ta có thể nắm được những thông tin cụ thể về quá trình xây dựng thành Gia Định dưới thời chúa Nguyễn Ánh. Đây là ngôi thành đầu tiên ở nước ta được xây dựng theo kiến trúc phương Tây, và sau này đã bị phá đi dưới thời vua Minh Mạng sau cuộc nổi dậy của Lê Văn Khôi.
Cuốn sách cho biết ngày 8/8/1789, chúa Nguyễn Ánh lại trở thành chủ nhân của Sài Gòn, và lập trú sở tại thành Bình Dương, thường gọi là Thị Nghè, rìa một nhánh sông Sài Gòn. Năm đó, Đức cha Pigneau de Béhaine (Bá Đa Lộc) và Đông cung Cảnh cũng trở về nước.
Bản đồ thành Gia Định với tòa thành nằm giữa rạch Thị Nghè và rạch Bến Nghé.
Chúa Nguyễn Ánh đã yêu cầu ông Victor d’Oliver de Puimanel (hay còn gọi là Đại tá Oliver) vẽ một đô thị quy củ và xây dựng một tòa thành công sự kiên cố kiểu châu Âu, phù hợp với yêu cầu của nghệ thuật An Nam và tính chất của vật liệu.
Thiết kế đô thị Sài Gòn được vẽ năm 1790 và được dựng năm 1795, bởi ông Brun, kỹ sư tùy viên của chúa.
Các tác giả miêu tả: Đô thị trải ra như ngày nay, trên bờ phải của sông, nằm giữa rạch Thị Nghè và rạch Bến Nghé hay rạch Chanh. Bố trí cân đối, có hơn bốn mươi đường phố, rộng mười ba đến hai mươi mét và thường song song hoặc vuông góc với bờ kè. Hai kênh đào đi vào giữa lòng đô thị và dùng cho việc rút nước từ các vùng đầm lầy. Ngày nay đầm đã bị lấp toàn bộ hoặc một phần, và chúng nằm giữa con đường Chợ Lớn cũ và rạch Bến Nghé, hoặc trên đại lộ Canton (tức đường Hàm Nghi ngày nay).
“Ở trung tâm đô thị là tòa thành, chu vi khoảng hai nghìn năm trăm mét, một pháo đài vuông vức khổng lồ có vọng lâu, với hai hình bán nguyệt trên mặt tây nam, tây bắc và đông bắc. Trục của thành nằm trong phần kéo dài của tuyến đường hiện tại của cây cầu số ba qua rạch Thị Nghè, nghĩa là tòa thành cũng sẽ bị chia đôi bởi đường Nationale (đường Hai Bà Trưng ngày nay) chạy vuông góc với các mặt tây bắc – đông nam”.
Qua ghi chép trong sách, chúng ta cũng mới có thể hình dung về thành Sài Gòn khi còn là thủ phủ của chính quyền chúa Nguyễn Ánh, trước khi ông chiếm được Phú Xuân rồi lên ngôi sau đó:
Trung tâm thành là cung vua, trước mặt chính đông nam của cung này là quảng trường duyệt binh, dãy súng thần công và một kỳ đài. Ở bên trái cung điện hoàng gia là nơi ở của hoàng tử kế vị, và phía sau cung điện là nơi ở của hoàng hậu. Ở bên phải của cung điện là xưởng vũ khí và lò đúc, xưởng đóng xe, v.v…, bao gồm mười tòa nhà được bố trí đều đặn.
Trong bán nguyệt ở trung tâm phía đông nam còn lại dành cho kỳ đài. Giữa nhà ở của hoàng hậu và kho thuốc đạn ở phía tây bắc, là bệnh viện. Ở bên trái cung điện và phía sau nơi ở của hoàng tử là các kho quân dụng, bao gồm chín tòa nhà.
Ngôi chợ ở Sài Gòn. Tranh minh họa trên tờ Le Monde Illustré năm 1864, được đăng trong sách.
Tác giả cũng cho biết tòa thành có diện tích khoảng sáu mươi lăm héc ta. Ở giữa mặt đông bắc của tòa thành và rạch Thị Nghè, cách bờ dốc hai trăm mét, là ngôi nhà của Giám mục Adran ở trung tâm xưa kia là xóm đạo Thị Nghè và đến sau cuộc nổi dậy của Lê Văn Khôi và cuộc tái chiếm Sài Gòn, dưới thời vua Minh Mạng, người ta đã xây dựng lại tòa thành và chuyển xóm đạo sang bên kia sông. Nhà của giám mục ở trong khu vực có kho quân lương chung, phía trên vườn bách thảo và là nơi quàn thi hài Giám mục Pigneau de Béhaine khi ông qua đời, năm 1799.
Những chỉ dẫn tiếp theo cho biết, tại vị trí của Khám Lớn sau này, trước kia là Kho bạc, và cạnh nơi sau này là khu chợ có mái che (chợ Da Còm), cùng xưởng gạch của nhà vua.
Tác phẩm Aperçu sur la géographie, les productions, l’industrie, les moeurs et les coutumes de l’Annam (tổng quan về địa lý, sản vật, kỹ nghệ, phong tục và tập quán An Nam) được đăng lần đầu trên tờ Courrier de Saigon năm 1875 và 1876, xuất bản dưới sự bảo trợ của chính quyền thuộc địa.
Năm 1889, Chánh tham biện Pháp ở Nam kỳ, Giáo sư Học viện Khoa học Chính trị Jules Sivestre mới tiến hành định bản ấn phẩm này từ bản in trên báo và xuất bản thành sách. Tuy nghiên cứu này không ghi tên tác giả, nhưng vẫn là một tác phẩm chứa đựng những thông tin thú vị và tin cậy, tóm tắt những quan sát chính xác của người Pháp về nước ta dưới thế kỷ 19.
Lê Tiên Long
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Bài viết Thành Gia Định được xây kiểu châu Âu như thế nào? đã xuất hiện đầu tiên vào ngày Zuyt.
from Zuyt https://zuyt.com/kham-pha/thanh-gia-dinh-duoc-xay-kieu-chau-au-nhu-the-nao/
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************ instant.poème // 19 janvier 2020 * Petite pensée... Je m’écarte de lui Que reste-t-il de ma foi ? L’Art Car l’art sauvera le monde * ************ PROJET : En janvier 2020, je me suis donné le défi d’écrire un court poème par jour. Inspiré de la tradition des Haïku, je leur prends surtout leur regard sur l’instant présent. En effet, avec cette poésie je souhaitais prendre le temps chaque jour de me demander : Quel a été l’émotion, le sentiment, la réflexion qui est née dans ma journée ? Et c’est à partir de ça que j’ai construit ces poèmes. J’ai pris de la tradition des Haïku, ce regard sur ce temps présent, mais j’ai également pu leur prendre leur forme occidentale en 5/7/5 syllabes. Cependant, je ne me suis rien interdit, sur la forme ou le fond, je souhaitais une poésie libre. ************ #poésie #poème #poète #haïku #écriture #art #artiste #instant #moment #réflexion #pensée #émotion #sentiment #temps #présent #monde #changement #moeurs #foi https://www.instagram.com/p/CAXo1V4BQBr/?igshid=17iqf2e786q99
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