#minorité-modèle
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« Je pense que le modèle économique féodal peut nous inspirer. Tout d’abord, je pense que nous pourrions partiellement y revenir, qu’on le veuille ou non : les grandes villes sont de plus en plus invivables, il y a un vrai besoin de réenracinement, de circuits courts, etc. Je vois autour de moi des petites communautés en train de se reformer en milieu rural. Tout cela est évidemment le fait d’une minorité très consciente. Mais les circonstances pourraient accélérer la dynamique de manière imprévue. N’oublions pas que la fin de l’Empire romain a vu la population des villes s’effondrer (celle de Rome divisée par 20) : la civilisation urbaine n’est pas un acquis, et pourrait refluer un jour. Il nous faudra alors d’autres modèles. »
Guillaume Travers, entretien, site Rébellion, 31 août 2020.
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L'argument économique est annihilé. Head shot.
Pour tout.e.s ceux/celles qui pensent que au moins Lepen ce n'est pas le capitalisme / le néo libéralisme à la Macron. Sachez que le système politique le plus adéquate au capitalisme sont les régimes autoritaires (Cad d'extrême droite).
Aka les dictatures d'Amérique Latine (Chili et Argentine) qui ont été au passage un terrain de test des américains de leur propre système. Aka la Russie et la Chine (oui le parti communiste n'a que le nom de communiste et sont des bons vieux pays capitalistes, je ferais peut être un post un jour sur pourquoi je pense que le communiste n'a jamais vraiment existé dans notre temps moderne). Aka nombre de dictatures africaines directement héritière des habitus politiques colonial de l'occident.
Si l'Occident et son modèle capitaliste le plus dégueulasse a longtemps permis un certain progressisme (progressisme toléré, il ne faudrait pas tout donner) à sa population en opprimant d'autres populations. Ce modèle s'effondre petit à petit, principalement à cause de la crise climatique qui sera avant tout vu comme une crise financière (et donc une crise du système capitaliste). Le capitalisme se recroquevillera pour sauver ses meubles quitte à reprendre ce qu'il a donné aux populations occidentales.
L 'acroissement des inégalités en est une conséquence direct. Si l'ascenseur sociale des français.e.s est en panne c'est que l'argent ne peux plus autant se disperser. Les classes supérieurs s'approprieront les richesses capitalistes restantes même si pour cela elles doivent les prendre à leur semblables pauvres de leur propre pays au lieu de le prendre à d'autres pays. Cette politique de dénigrement est deja en marge sur la population "qui nous coûte un pognon de dingue" mais qui n'oublions pas font tourner les hobby des riches.
Alors chaque minorités en voie d'émancipation aujourd'hui se fera refermer la porte des droits car le capitalisme a besoin d'exploiter pour enrichir. Il faut des sacrifié.e.s pour faire tourner la planche à billet. Le racisme a été la meilleure arme du capitalisme pour le faire, les femmes et les minorités religieuses aussi entre autres. Le capitalisme a besoin d'une explication "viable" afin que les êtres humains tolèrent ces violences atroces au prix de leur confort.
C'est pour cela que l'économie et la justice sociale sont intriquement liées. Pas d'économie florissante sans exploitation humaine. Dans le cas de Lepen, dans un supposé mandat, pas de politique économique à court terme réussie sans une politique de dénigrement sociale.
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Journal du jeudi 5 janvier 2023
Vents d’Est : avril 1993- avril 1999. Les minorités en Europe de l’Est après la chute de l’empire soviétique.
Dimanche 28 septembre 1997.
Cérémonie commémorant le massacre de Baby Yar, un quartier de Kiev où furent massacrés les 33.000 juifs par les nazis les 29 et 30 septembre 1941.
Le vendredi 12 septembre 1997, je reçois un coup de téléphone de John Morris*. Un message sur mon répondeur disait : Alain « I have good news for you » , « j’ai de bonnes nouvelles pour vous ». John était le correspondant en Europe du prix Eugene Smith**, une bourse de photojournalisme créé en 1980 en mémoire du grand photographe américain décédé en 1978.
Le lundi 20 octobre se déroula à New York la cérémonie du prix à l’ICP, international center of Photography.
En recevant le prix je faisais un discours expliquant les raisons de ce travail sur les minorités dans l’ex-monde communiste d’Europe. Un livre, « Vents d’Est » allait être publié en août 2000 aux éditions Marval. ***
Je vais dans ce journal vous présenter dans le désordre des photos de ce travail initié en 1993 et terminé en 1999.
En Ukraine je travaillais sur la communauté juive. Entre 1941 et 1944, près d’un million et demi de juifs d’Ukraine, hommes, femmes et enfants ont été assassinés par les nazis. L’immense majorité d’entre eux sont morts sous les balles des Einsatz gruppen (commandos SS, souvent aidés par des ukrainiens de l’ouest, dont l’antisémitisme était notoire). La devise ses commandos SS était : « une balle, un juif ». ****
Pour l’histoire, l’actuel président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky est d’origine juive, et il symbolise la résistance à l’agression de l’armée russe.
Les 33.000 juifs assassinés à Baby Yar les 29 et 30 septembre 1941 furent présentés en URSS comme des citoyens soviétiques, et jamais comme juifs.
*John Godfrey Morris est responsable de la couverture photographique de la seconde guerre mondiale sur le front occidental pour le magazine Life dont il est photo editeur au bureau de Londres. Il parvient à sauver onze images historiques du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie des films de Robert Capa endommagées au développement. Il réalisera en amateur en juillet-Août 1944 des photos de la libération en Normandie et en Bretagne. En 1953, John Morris rejoint l’agence Magnum, cofondée en 1947 par Robert Capa, Henri Cartier Bresson, John Rodger, William vandivert et David Seymour.
John Morris
Source Wikipedia.
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/07/28/john-morris-un-homme-d-images_5166280_3382.html
**William Eugene Smith, connu sous le diminutif familier de « Gene Smith » ou encore comme « W. Eugene Smith » (né le 30 décembre 1918 à Wichita, Kansas - mort le 15 octobre 1978 à Tucson, Arizona), est un photojournaliste américain, photographe de guerre pendant la Guerre du Pacifique.
Sa rigueur et son exigence en ont fait un modèle pour des générations de photographes, attachés à la valeur du témoignage que permet la photographie. W. Eugene Smith était, au sens littéral du terme, ce que les Américains appellent un « concerned photographer », un photographe engagé, qui utilisait son appareil photographique comme une arme pour défendre ses idées. Source Wikipedia
*** "Le 24 septembre 1997, place de l’indépendance, en plein cœur de Kiev, capitale de l’Ukraine, je photographiais un homme qui vendait Mein Kampf, parmi d’autres livres nationalistes et fascistes.
Quatre jours plus tard, dans la même ville, on commémorait le massacre de Babi Yar, un quartier de Kiev, où 33 000 personnes furent assassinées par les nazis, les 29 et 30 septembre 1941.
Mes grands parents et leur plus jeune fille âgée de onze ans furent arrêtés à Clermont-Ferrand le 18 novembre 1943. Ils étaient partis pour le voyage au bout de la nuit. Les 33 000 personnes massacrées à Babi Yar et mes grands parents avaient en commun d’être juifs. C’était suffisant aux yeux des nazis et des collaborateurs français pour les envoyer à une mort terrible. Ils faisaient tous partie de ce qui était à l’époque la plus grande minorité d’Europe… »
**** https://www.humanite.fr/node/389237
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En Suisse, le métier de webmaster reste dynamique et évolutif, avec de bonnes perspectives, notamment en raison de la croissance continue des PME, du commerce en ligne et de la digitalisation des entreprises. Voici les points clés sur l’évolution et les caractéristiques de ce métier dans le contexte suisse.
1. Perspectives du métier
Le besoin croissant d’une présence en ligne pour les entreprises, même pour les plus petites structures, alimente la demande pour les services de webmasters et de développeurs web. Selon certaines études sur le marché suisse du travail, la digitalisation des PME et des startups reste une priorité, et avec la montée en puissance du SEO, du e-commerce et des technologies comme WordPress ou Joomla, le métier de webmaster continue de se développer. Beaucoup d’entreprises préfèrent externaliser ces services plutôt que de les internaliser, ouvrant des opportunités pour les indépendants.
Tendances :
Augmentation des projets web personnalisés : Les PME cherchent des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques, ce qui rend le rôle de webmaster essentiel pour des services sur mesure.
Focus sur le mobile : Avec le trafic mobile en augmentation, les webmasters sont sollicités pour rendre les sites responsives.
Cyber-sécurité : Avec l'augmentation des cyberattaques, les compétences en sécurité web sont un atout majeur pour les webmasters.
2. Le métier est-il plus féminin ou masculin ?
Le domaine du développement web, y compris celui de webmaster, est historiquement dominé par les hommes. En Suisse, les femmes représentent encore une minorité dans les métiers techniques liés à l’informatique. Toutefois, des initiatives telles que Women in Digital Switzerland ou Swiss Tech Women visent à encourager davantage de femmes à rejoindre des secteurs liés au développement web, au design et à la technologie.
Malgré cela, des progrès sont réalisés. De plus en plus de femmes se lancent dans des carrières liées au développement web ou au rôle de webmaster, souvent en tant qu’indépendantes ou entrepreneuses.
Chiffres :
Selon les statistiques du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes, les femmes occupent moins de 20% des emplois dans les TIC en Suisse.
Toutefois, on observe un intérêt croissant des femmes pour les formations en développement web, notamment grâce à des programmes de soutien ciblés.
3. Indépendants dans le métier de webmaster
Le métier de webmaster est particulièrement propice au travail indépendant. Beaucoup de professionnels choisissent le statut d’indépendant pour la flexibilité et la variété des projets, travaillant souvent pour plusieurs clients en parallèle. En Suisse, ce modèle est en expansion, en partie grâce aux plateformes qui facilitent la mise en relation des freelances avec les entreprises (comme Upwork, Fiverr ou Freelancer).
Points à retenir :
Un grand nombre de webmasters indépendants travaillent pour des PME ou des clients privés.
Les indépendants bénéficient d’une plus grande liberté, mais doivent également gérer eux-mêmes les aspects administratifs (comptabilité, fiscalité, assurance).
Le marché du freelance est compétitif, mais la demande reste forte, notamment dans les cantons urbains comme Genève, Lausanne et Zurich, où les entreprises technologiques sont plus nombreuses.
4. Quelques sources pour approfondir :
ICTjournal.ch : Analyse et actualités sur les métiers digitaux et l'évolution du secteur TIC en Suisse.
BFS (Office Fédéral de la Statistique) : Données sur le marché du travail, y compris des informations sur les professions TIC et la répartition hommes-femmes.
Women in Digital Switzerland : Initiative pour promouvoir les femmes dans les métiers digitaux, avec des études sur l’évolution du secteur en Suisse.
En résumé, le métier de webmaster en Suisse offre de belles perspectives, tant pour les salariés que pour les indépendants, mais reste majoritairement masculin, bien que des initiatives encouragent de plus en plus de femmes à s’y intéresser. Le nombre de travailleurs indépendants dans ce domaine est significatif, particulièrement dans les grandes villes où la demande est forte.
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Omer BartovIsraël va-t-il enfin comprendre que son pouvoir a des limites ?
L’historien israélien explique que l’obstination du premier ministre de l’Etat hébreu et de ses partenaires dans la guerre à Gaza et au Liban va à l’encontre des intérêts à long terme de son pays
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, martèle qu’il poursuivra la guerre à Gaza tant qu’Israël n’aura pas remporté de « victoire totale ». Il se refuse cependant, obstinément, à exposer les objectifs politiques de ce conflit. Faut-il en déduire qu’Israël fait la guerre sans stratégie claire ? Si cette guerre n’est pas la continuation de la politique par d’autres moyens, s’agit-il d’une guerre pour la guerre, d’une guerre absolue, d’une guerre d’anéantissement ? Ou bien Nétanyahou dissimule-t-il ses objectifs politiques pour ne pas torpiller l’argument selon lequel sa guerre est une guerre de défense légitime ?
Selon maints observateurs, si Nétanyahou s’oppose à un accord sur un cessez-le-feu et à l’échange des otages contre des prisonniers palestiniens, c’est parce qu’il redoute que les ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, hérauts de l’occupation militaire et de la colonisation de la bande de Gaza, ne renversent son gouvernement. Une chute du gouvernement pourrait signifier la création d’une commission d’enquête sur la tragédie du 7-Octobre et la reprise du procès de Nétanyahou pour corruption. Avec pour conséquence que sa carrière politique pourrait prendre fin plus tôt que prévu et qu’il pourrait lui-même se retrouver derrière les barreaux. D’où sa volonté inébranlable de poursuivre la guerre à Gaza et l’offensive au Liban, à tout le moins jusqu’aux élections américaines du 5 novembre – dans l’espoir que Donald Trump soit réélu et qu’il tire pour lui les marrons du feu –, voire jusqu’aux prochaines élections israéliennes, programmées en octobre 2026.
Ces enjeux immédiats ne doivent pas masquer le fait que Nétanyahou poursuit une stratégie à long terme, la même que celle menée depuis le début de sa longue carrière politique. Une stratégie qui, malgré quelques différences cruciales, a beaucoup en commun avec les politiques sionistes d’avant la création de l’Etat hébreu. Et qui est à l’origine de la crise actuelle. Ce n’est donc qu’en la remplaçant par un nouveau modèle politique que l’on peut espérer en finir avec cette « guerre de cent ans » qui oppose Israël aux Palestiniens et à leurs alliés.
Dogmatisme et fanatisme
Au cœur de la vision du monde de Nétanyahou se trouve ainsi la conviction que la totalité d’Eretz Israel, la « terre d’Israël », qui couvre au moins les territoires compris entre le fleuve Jourdain et la mer Méditerranée, appartient aux juifs ; que la mission de l’Etat est de concrétiser leur droit historique et moral sur cette terre par un processus de colonisation continue, en tirant parti de toutes les occasions politiques et militaires qui se présentent ; que la population palestinienne vivant sur ce territoire doit se plier à l’hégémonie israélo-juive ou, lorsque c’est possible, sous la pression ou la contrainte, partir.
Alors que le sionisme signifiait, à ses débuts, différentes choses pour différentes personnes et que, lors du mandat britannique en Palestine [1923-1948], une minorité de sionistes se montraient favorables à la coexistence des Palestiniens et des juifs, l’intensification de la résistance palestinienne à la colonisation juive, qui s’est accompagnée d’éruptions périodiques de violences intercommunautaires, a marginalisé les voix les plus conciliantes. Pendant la guerre israélo-arabe de 1948, l’expulsion de la majorité des Palestiniens de ce qui est devenu l’Etat d’Israël, puis la décision d’interdire leur retour, tout cela sous le commandement du premier ministre socialiste David Ben Gourion, ont été applaudies par une grande partie, si ce n’est la vaste majorité des juifs israéliens : le rêve d’établir un Etat majoritairement juif se réalisait enfin.
Vingt ans plus tard, en 1967, la stupéfiante victoire d’Israël lors de la « guerre des Six-Jours » a été vécue par la plupart des Israéliens comme la réalisation d’un autre rêve encore : établir une domination juive sur les terres « historiques » de l’Israël biblique, qui incluent Jérusalem réunifiée, Naplouse et Hébron. Fondé peu après, le Mouvement pour le Grand Israël a recruté de nombreux membres des élites intellectuelles et académiques auparavant ancrées à gauche. Malgré des déclarations diverses et variées sur « l’échange de terres contre la paix », Israël dans son ensemble s’est vite habitué à régner sur la totalité du territoire, tout en « gérant » l’occupation de ses habitants palestiniens. Et le projet de colonisation de la Cisjordanie a pris de l’ampleur avant même que la droite n’accède pour la première fois au pouvoir en 1977.
Les responsables travaillistes israéliens ont toujours été conscients des ressources économiques, militaires et politiques limitées du pays. Bien avant la création d’un Etat, ils s’employaient à prendre possession des terres progressivement, avec pragmatisme – « acre par acre », disait un slogan. Mais ces dernières décennies, et en particulier depuis Nétanyahou, un nouveau cocktail de dogmatisme idéologique et de fanatisme religieux est apparu. La population israélienne s’est droitisée, notamment en réaction à la vague d’attentats-suicides de la seconde Intifada [2000-2005] ; l’influence de factions de plus en plus messianiques au sein du mouvement de colonisation s’est également accrue ; et le segment laïc et progressiste de la société a perdu du terrain, en butte à des critiques de plus en plus acerbes.
Un demi-siècle d’occupation menée derrière des murs et des clôtures, à travers des routes de contournement et des postes de contrôle, a accoutumé la population juive à ignorer l’oppression d’une population ne vivant qu’à quelques kilomètres d’elle. Cette normalisation de l’occupation s’est accompagnée de la diabolisation de la résistance, de la lente plongée de l’oppresseur et de l’opprimé dans la barbarie, et de l’exacerbation de la corruption morale résultant inévitablement d’un régime colonial.
Le massacre du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas en Israël a fait voler en éclats le modèle d’un apartheid « géré » en Cisjordanie, qui ne dit pas son nom, et d’une annexion rampante. Non seulement les Palestiniens sont de nouveau apparus comme des ennemis redoutables, mais ils sont aussi parvenus à convaincre certaines parties de la région de leur venir en aide. La vision du monde de Nétanyahou n’a pas changé d’un iota et, au sein de sa coalition nationaliste religieuse, le fanatisme de ses partenaires n’a fait qu’aller croissant. Pour Nétanyahou, outre mettre en péril sa survie personnelle, la fin de la guerre exposerait au grand jour la vacuité de la tactique à laquelle il s’adonne depuis des dizaines d’années : assurer la faiblesse de l’Autorité palestinienne et la survie du Hamas, car cette faiblesse et cette survie constituent son plus solide argument contre la négociation d’un accord.
Quand la guerre sera finie, il faudra élaborer une politique de réconciliation entre Israéliens et Palestiniens. Or, les extrémistes de l’actuel gouvernement considèrent le 7-Octobre non pas comme une catastrophe, mais comme l’occasion d’accomplir enfin leur objectif d’annexion et de nettoyage ethnique, qu’importent le sang versé et la dégradation de l’image de l’Etat hébreu sur la scène internationale, car Dieu est avec eux.
Est-il possible de stopper cette course à l’abîme ? Israël va-t-il enfin comprendre que son pouvoir a des limites ? Je ne pense pas qu’un changement puisse venir de l’intérieur. En revanche, une intervention internationale soigneusement planifiée a, à l’heure actuelle, de meilleures chances d’aboutir à un changement de paradigme qu’à tout autre moment depuis la fin de la guerre du Kippour [du 6 au 24 octobre 1973], voire plus. Chaque jour, Israël perd un peu de sa force militaire, économique, sociale et politique. Les Palestiniens, trahis par leurs dirigeants, sont victimes d’une politique de destruction systématique à Gaza, mais aussi en Cisjordanie. L’expansion actuelle de la guerre au Liban, où les forces d’invasion de Tsahal [l’armée israélienne] risquent de s’enliser comme cela s’est produit dans le passé, et la menace croissante d’une guerre totale avec l’Iran rendent une intervention internationale encore plus urgente.
Le moment est venu pour les leaders du monde d’agir, pour leurs propres intérêts, pour éviter l’explosion de troubles nationaux et une situation de chaos international. En ces jours, si des puissances comme la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni menaient des actions sous la houlette des Etats-Unis, celles-ci pourraient rapidement transformer les opinions publiques de la région, en proie à un sentiment d’impuissance et au désespoir.
Le coût de l’inaction
Les étapes nécessaires pour y parvenir ont déjà été clairement exposées, mais elles n’ont jamais été mises en œuvre avec la détermination requise. Dans un premier temps, il faut un cessez-le-feu immédiat à Gaza, suivi de l’échange des otages contre des prisonniers et du départ de Tsahal de la bande de Gaza, sous la menace d’un embargo sur les armes. En l’absence des livraisons continues d’armes en provenance des Etats-Unis et d’Europe, en effet, Israël ne peut se battre pendant plus de quelques semaines. Tout cela doit mettre un terme aux affrontements avec le Liban et apaiser les tensions avec l’Iran.
Dans un deuxième temps, une force internationale principalement arabe prendra le pouvoir dans la bande Gaza et les dirigeants du Hamas s’exileront. Troisièmement, la pouvoir sera progressivement transféré à l’Autorité palestinienne, qui devra être pilotée par de nouveaux dirigeants.
Dernière étape, cruciale pour l’ensemble du processus : Israël et l’Autorité palestinienne entameront des négociations, sous l’égide de la communauté internationale et des principaux Etats arabes, afin d’élaborer des plans de partage des territoires, dans l’idéal dans le cadre d’une confédération de deux Etats souverains.
Si cette dernière phase ne manquera pas d’être longue et ardue, elle a des chances de bénéficier du soutien croissant des juifs israéliens et des Palestiniens, et d’affaiblir les extrémistes. Reste que rien de tout cela ne pourra se faire sans une pression politique ferme et constante. Il y aura un prix à payer en politique intérieure, mais, pour les dirigeants qui prendront ce risque, les bénéfices politiques à long terme seront plus importants. Le coût de l’inaction serait d’ailleurs bien plus élevé. Israël pourrait devenir un véritable Etat d’apartheid, et donc un handicap permanent pour ses soutiens occidentaux et la cause de violences continues dans la région.
Pour ceux qui se soucient véritablement de l’avenir d’Israël et ne supportent plus de rester les bras croisés pendant que les Palestiniens se font massacrer, l’heure est venue de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent, au nom des droits humains et de l’ordre international.
Le Monde 8 octobre 2024
TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR VALENTINE MORIZOT
Omer Bartov est un historien israélien, spécialiste de la seconde guerre mondiale et de la Shoah. Professeur à l’université Brown (Rhode Island), il est l’auteur, entre autres, de « L’Armée d’Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre » (Hachette, 1999) et d’« Anatomie d’un génocide. Vie et mort dans une ville nommée Buczacz » (Plein Jour, 2021)
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Body Painting style
CULTURES TRIBALES
Né dans les culture tribales d'abord pour affirmer sa place dans les clans et lors de rituels. La peinture est plus qu'un symbole. Les hommes et les femmes se peignaient, ce qui traduisaient pour eux une forme de langage corporelle codé issue de l'art de leur ancêtre. Chaque tribu a ses couleurs et son système de codes visuels qui créent une magnifique palette de couleurs.
Malcom Kirk pics "Papouasie Nouvelle Guinée"
PINCEAUX VIVANTS ET PERFORMANCE DANS LE POP ART ET l'ART CONCEPTUEL
On remarque que dans l'art visuel, plusieurs peintres et artistes ont aimé peindre directement sur leurs modèles ou sur eux-mêmes comme Yayoi Kusma, Yves Klein, Keith Harring et bien d'autres.
La mouvance happening et peinture sur corps perdure dans les années 60-70-80. Elle fait partie de l'histoire de l'art et devient un mouvement artistique a part entière Le BODY ART. Il considèrent le body painting comme l'appropriation du coté sauvage de l'homme et de la femme mais pas que. Le corps est un medium, il transmet une émotion et fait vivre physiquement les oeuvres des artistes dans des performances filmographiques comme dans le mouvement fluxus, les mouvements féministes et avant gardistes du début et moitié du siècle. Un moyen de détourner l'idée que l'on se fait de la beauté, des images consumeristes et critiquer la deshumanisation de la société.
Yayoi Kusuma obsédée par ses petits points qui pareront toute son œuvre névrotique.
Anthropométrie de l'Époque Bleue Klein a dirigé un certain nombre de ces performances chamaniques en 1960. Pinceaux vivants.
En 1975,Veruschka, une mannequin en collaboration avec le célèbre sculpteur et peintre Holger Trülzsch, von Lehndorff a créé une série d'autoportraits nus avant-gardistes dont elle utilisera ce medium toute sa vie.
Projet créé en 1984 par Andy Warhol, 18 heures de peinture pour ce cliché magnifique. Hommage aux racines de Grace Jones et mise en valeur du travail de Keith Haring "anti raciste" graffeur et pop artiste.
Keith Haring et Grace jones par Warhol photo de Mapplethorpe.
HIPPIES ANTIWAR ANTICONSOMMATION
Pendant la période hippie et psychédélique, le body painting est plus qu'à la mode pour revendiquer des valeurs anti establishment. Les fleurs ornent les visages des femmes hippies et lors de fêtes les femmes se parent de couleurs reprenant aussi le code esthétique des indous qui inspirent tant la culture hippie pour sa spiritualité. Elles mettent aussi des fleurs dans leurs cheveux cher au mouvement peace and love, flower power, antiwar de la période du Vietnam aux USA.
Les couleurs du délire des "drogues hallucinogènes" du mouvement psychédelique prend tout son sens ;). La femme est mise en valeur par la peinture. La femme sauvage naturelle qu'aime tant les hommes, est mystifiée, signifiant ainsi aussi une façon de revendiquer notre coté "Wild", anti consumériste.
Certains portent aussi les couleurs des tribus pour militer contre la disparition de ces minorités et de leur cultes. Une appropriation rebelle et de soutien aux peuples indigènes qui souffrent de la mondialisation et qui rendent hommage à leur spiritualité et à leur ornement sacré.
Beaucoup de stars de l'époque se sont prises au jeu et ont réalisées de magnifiques clichés pour revendiquer leur statut Peace and Love (Woodstock 1969).
Diana Ross par Paul Fusco.
Aujourd'hui est le Body Art est une discipline, un mouvement entre la mode qui nous montre de superbes maquillages et des performances notamment dans le cirque et le festival mondial du bodypainting.
A vos peintures !
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///𝟮𝟬 𝗖𝗢𝗠𝗣𝗢𝗥𝗧𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧𝗦 𝗔̀ 𝗘́𝗩𝗜𝗧𝗘𝗥 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗡𝗢𝗦 𝗘́𝗚𝗟𝗜𝗦𝗘𝗦 (1e partie)
Cet enseignement tire son inspiration de quelques faits constatés dans le milieu éclesiastique, mais que l'on en parle pas trop souvent dans nos églises malheureusement. Et par conséquence, ils ont à longueur du temps engendré et enraciner dans la vie des certaine fidèles des comportements et des habitudes qui déshonorent le Seigneur, qui mettent en doute notre maturité spirituelle, et qui pour certains attiraient même la colère de Dieu.
Cet enseignement a pour but de nous inculquer la notion du respect de Dieu, de ses serviteurs et de tout ce qui est considéré comme sacré dans le temple, qui contribuerait au bon déroulement du culte dans nos ensemblés afin de faire de nous des chrétiens et des fidèles mature et exemplaire pour la croissance de nos différentes églises locales pour vivre la bénédiction de Dieu dans tous les domaines de nos vies.
En effet, beaucoup des chrétiens de nos jours, ayant mal été instruits depuis les bas âges, étant convertis, ont rapporté dans l'église des mauvaises habitudes au point de prendre Dieu pour un Pépé gentil, un ami chouchou qui serait assez gentil pour tout tolérer au nom de son amour et de sa bonté, mettant ainsi de côté sa Seigneurie, sa Justice et sa Sainteté. Frères et sœurs, si Jésus s'est permi de renversé les tables de marchand et a fouetté les gens dans le temple, c'était pour montrer à quel point la maison de Dieu est un lieu sacré où l'on ne peut se permettre de tout faire et de se comporter de n'importe quelle manière.
Dans les 20 parties que continue cet enseignement, nous exploiterons dans chacune d'entre elles un comportement auquel nous devons renoncer si nous nous sentons vraiment interpeller. Il suffit juste d'un peu d'humilité et d'honnêteté pour reconnaître ses défauts pour s'améliorer.
1. LE RETARD EXCESSIF AUX DIFFERENTS ACTIVITÉS DE L'ÉGLISE
Si à l'aéroport ou au travail nous nous efforçons de toujours nous présenter à l'heure malgré nos multiples occupations, à combien plus forte raison pour les différents programmes de nos église ? Pourquoi pas pour Dieu qui est le patron des patrons ? Beaucoup des chrétiens ont été délivrés du péché mais pas de la mentalité du retard. Très souvent dans nos églises, c'est la minorité des fidèles qui ne débutent jamais le culte à l'heure prévu avec le modérateur et personne ne se sent gêné pour ça, alors que ça devrait nous faire très honte d'être des bons patrons, des bons serviteurs dans la cité et être des mauvais fidèles à l'église.
Cher ami lecteur, si tu te sens interpelé par le Saint-Esprit au travers de ce texte, s'il te plaît, ne joue pas au plus fort devant ta conscience. Ça fait combien de temps que tu es chrétien ? Mais dis nous quelle est la dernière fois que tu es arrivé à l'eglise à temps ? Tu passe souvent tes nuits devant la télé, devant ton téléphone, pourtant tu as culte le matin. Ma soeur, le maquillage a toujours été la cause de tes retards à l'eglise, c'est toujours à cause de toi que ton mari, tes frères, tes sœurs sont en retard chaque dimanche. Lorsque tu rentre en douche, c'est pour toute une éternité. C'est souvent le matin que vous ouvrez votre valise pour trier les habits alors que la nuit de la veille vous pouviez le faire tranquillement.
Bien-aimé dans le Seigneur, changeons, grandissons et murissons pour devenir des modèles pour le monde qui nous observe et qui attend voir de nous des fruits dignes de la repentance comme le dit la Bible dans Mt 3:7-8
Le culte ce n'est pas que la prédication et les offrandes. Le Seigneur réserve une bénédiction particulière à ceux qui accordent aussi du respect pour son oeuvre, car il est écrit "Maudit soit celui qui fait avec négligence l'oeuvre de l'Eternel," Jérémie 48:10. Ce n'est pas parce nos pasteurs et nos encadreurs ne nous en disent rien que Dieu ne voit pas. Le dernier jour, nous serons pas tous récompensés de la même manière. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende.
David Nkongolo
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Le télétravail, autrefois perçu comme un avantage réservé à une minorité de salariés, s'est rapidement généralisé avec la pandémie de COVID-19. Si ce mode de travail présente de nombreux avantages, tant pour les entreprises que pour les employés, il n'est pas sans défis, notamment en ce qui concerne la gestion des abus. Les managers se retrouvent confrontés à une question cruciale : comment maintenir la productivité et l'engagement lorsque certains salariés profitent des failles du télétravail ? Comprendre les abus en télétravail Les abus en télétravail peuvent prendre diverses formes : horaires de travail non respectés, baisse de la productivité, délais dans les livrables, ou encore la difficulté à joindre certains employés. Ces comportements nuisent non seulement à l'efficacité de l'équipe, mais peuvent également créer un sentiment d'injustice chez les autres membres du personnel qui respectent les règles. Le rôle crucial des managers Dans ce contexte, le rôle du manager devient plus complexe. Comment s'assurer que les objectifs sont atteints sans tomber dans le micro-management ? La première étape est de mettre en place des attentes claires dès le départ. Un cadre de travail bien défini, avec des objectifs précis et mesurables, est essentiel pour éviter les dérives. Utiliser des outils de suivi Les outils numériques peuvent être des alliés précieux pour les managers. Des plateformes de gestion de projet comme Trello, Asana ou Monday.com permettent de suivre l'avancement des tâches en temps réel. De même, les logiciels de suivi du temps de travail, tels que Toggl ou Clockify, peuvent aider à monitorer les heures de travail sans être trop intrusifs. Favoriser la communication régulière La communication est un autre levier essentiel pour prévenir les abus. Organiser des points réguliers, que ce soit sous forme de réunions d'équipe ou de bilans individuels, permet de maintenir le lien avec les salariés et de détecter rapidement les problèmes. Ces échanges doivent être vus comme des moments de partage et non de contrôle, pour éviter toute démotivation. Adopter une approche bienveillante mais ferme Il est important pour les managers d'adopter une approche équilibrée, alliant bienveillance et fermeté. Encourager les salariés, reconnaître leurs efforts et les accompagner dans leurs difficultés est crucial. Cependant, il est tout aussi important de savoir dire non et de recadrer lorsque les comportements deviennent inacceptables. Les limites du télétravail et l'importance du retour au bureau Si le télétravail présente de nombreux avantages, il montre aussi ses limites. Pour certains salariés, la tentation de relâcher leur discipline peut être forte. Les entreprises doivent alors évaluer la pertinence d'un retour partiel au bureau, afin de recréer un cadre de travail plus structuré. Le modèle hybride, combinant télétravail et présence physique, pourrait être une solution équilibrée. Les managers ont encore un rôle clé à jouer face aux abus en télétravail, mais cela nécessite de s'adapter à cette nouvelle réalité. Une gestion efficace repose sur des outils adaptés, une communication ouverte et une approche équilibrée. Le télétravail n'est pas un mode de travail sans contraintes, mais avec une bonne organisation, il peut continuer à être bénéfique pour tous. https://savoirentreprendre.net/?p=15429&feed_id=11765
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Robin des bois, héros éternel
« Robin des Bois (en anglais : Robin Hood) est un personnage de fiction britannique, héros légendaire et archétypal du Moyen Âge anglais. D'abord sujet d'une tradition orale, il devient un personnage littéraire au XIVe siècle, avec des œuvres telles que Piers plowman (« Pierre le Laboureur ») de William Langland, puis le héros de diverses gestes du XVe siècle telles que The Lytell Geste of Robin Hood.
Selon la légende telle qu'elle est répandue aujourd’hui, Robin des Bois était un brigand au grand cœur qui vivait caché dans la forêt de Sherwood et de Barnsdale. Habile braconnier, mais aussi défenseur avec ses nombreux compagnons des pauvres et des opprimés, il détroussait les riches au profit des pauvres ou rendait au peuple l'argent des impôts prélevés, selon les idéaux des auteurs.
« Robin n’est pas un héros au sens propre du terme, il est un homme ordinaire mais il brise toutes les règles et il agit lorsque nous, nous croyons que nous le pouvons pas. Il est le symbole de la résistance en chacun de nous, et nous prenons plaisir à le voir renverser l’ordre établi, rétablir la justice là où les peuples sont asservis, voler aux riches pour donner aux pauvres. Il défend des valeurs intemporelles d’équité, et a pu évoluer pour rester au plus près de la réalité de tous, des siècles durant. C’est l’idée qu’illustre un documentaire produit par Arte et réalisé par Jean-Marie Nizan et Philippe Traversat, « Robin Hood, en vert et contre tous ». Un documentaire qui s’attache à montrer que cette parabole économique et politique semble même on ne peut plus actuelle.
On comprend à travers le documentaire que Robin des Bois incarne autre chose qu’une simple rébellion. S’il se bat contre le pouvoir, rappelons qu’il n’a jamais tenté, dans aucune de ses histoires, de s’en emparer, préférant rester dans la forêt de Sherwood pour y vivre simplement. En revanche, il est l’incarnation du fait que le non respect de la loi peut être justifié. On s’éloigne ici du concept de révolution pour se rapprocher de celui de désobéissance civile. Il est le nom qui sert d’emblème à certains combats militants d’aujourd’hui. François Ruffin, journaliste et auteur du film « Merci Patron ! » illustre parfaitement cette idée dans le documentaire.
« Je suis convaincu qu’il y en a des milliers des Robins des Bois aujourd’hui. Moi je l’ai utilisé dans le film car il y a un principe qui est simple avec Robin des bois, c’est « je prends aux riches pour donner aux pauvres », donc il y a un concept de justice, par le vol, par la ruse, qui est très simple, et qui du coup est très efficace pour l’expliquer aux gamins, et aux spectateurs aussi. », explique-t-il. D’ailleurs, le succès de « Merci Patron ! » (avec 500 000 diffusions en France) est le parfait exemple qui montre que le mythe de Robin des Bois est un véritable modèle. Nouvel ennemi pour Robin ? La mondialisation et le recul du progrès social qu’elle entraîne partout dans le monde au profit d’une minorité de très riches. »
« Une invitation à reconnaitre son pouvoir d’action et réaliser que nous sommes tous, individuellement ou ensemble, partie de la solution. C’est d’ailleurs ce que nous dit aussi François Ruffin dans le documentaire Robin Hood : En vert et contre tous : « ce qui m’intéresse dans le mythe de Robin des Bois c’est qu’il n’est pas tout seul, il arrive à lever les masses derrière lui. S’il était tout seul à aller piquer le pognon au Prince Jean, ça n’aurait pas du tout le même sens. Je trouve que ce qu’il y a de plus beau, ce sont ces moments où on sent qu’il arrive à ranimer quelque chose chez les gens, parce que c’est ça qui est le plus compliqué ». »
« Si d'autres versions, notamment avec Errol Flynn, Russel Crowe ou Kevin Reynolds, ont une place de choix dans le cœur des cinéphiles, la plus célèbre adaptation du mythe est à n'en pas douter celle réalisée par les studios Disney en 1973 dans lequel Robin est un séduisant renard. Le film s'inspire également par ailleurs du célèbre Roman de Renart, un recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles. »
« Il y a fort longtemps, dans une contrée lointaine, on racontait une légende de courage et d’amitié. Robin des Bois, avec son fidèle compagnon Petit Jean et sa bande, met à l’épreuve l’avidité du prince Jean pour apporter de la joie aux habitants de la forêt de Sherwood.
Dès le moment où le prince Jean a usurpé le pouvoir, Robin s'est dressé contre la tyrannie en place. Lors d'un tournoi de tir à l'arc organisé par ses ennemis, il est finalement capturé et condamné à être décapité, ce qui attriste Marianne, sa dulcinée. Après bien des péripéties, le retour du roi Richard donnera libre cours à leur mariage. »
Sources : Wikipedia, Mr Mondialisation, Geo.fr, Disney
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Nous n'étions encore que deux enfants Deux cœurs neufs à leur printemps Éclairant mon ciel comme un soleil Il fit naître des merveilles
Si les jours, depuis, ont dû passer Je n'ai pas oublié Et je sais que cet amour Peut durer toujours
Bel amour Tendre amour Oui Tu me suivras toujours
Si les jours, depuis, ont dû passer Je n'ai pas oublié Car je sais que cet amour me suivra toujours
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L'amour Je m'en souviens comme si c'était hier Tu n'étais encore qu'un enfant en plein jeu
Et maintenant tu as grandi en moi Oh, comme ces moments fugaces s'en vont
Nous qui regardions le monde voguer, s'en allant lentement Les jours s'écoulent maintenant si rapidement La vie est brève, mais quand elle est partie L'amour dure toujours
L'amour vit L'amour survit L'amour dure toujours...
Nous qui regardions le monde voguer, s'en allant lentement Les jours s'écoulent maintenant si rapidement La vie est brève, mais quand elle est partie L'amour dure toujours
« Le lotus est une plante à fleurs de la famille des Nélumbonacées originaire d'Eurasie. C'est une plante aquatique d'eau douce reconnaissable à son port en grande partie émergeant de l'eau, ses larges feuilles peltées dont la cuticule est hydrophobe, et à ses très grandes fleurs, à dominante de rose pour les variétés sauvages.
Récolté et cultivé depuis des milliers d'années comme plante alimentaire, médicinale, ornementale mais aussi plus récemment textile, ce lotus est la fleur sacrée dans les religions orientales (bouddhisme, brahmanisme), dans lesquelles les divinités sont représentées sur une fleur (ou un trône en fleur) de lotus. Le lotus sacré est la fleur nationale de l'Inde, du Sri Lanka et du Viet Nam. »
« Les hindous associent la fleur de lotus (Padma) au mythe de la création, et avec les dieux Vishnu et Brahma, ainsi que les déesses Lakshmi et Sarasvati.
Le lotus a toujours été un symbole divin dans la tradition hindouiste. Il est souvent utilisé comme symbole de la beauté divine. Vishnu est souvent décrit comme « celui à l'œil de lotus ». Le déploiement des pétales du lotus suggère l'épanouissement de l'âme. L'émergence de sa pure beauté, la perfection de sa fleur, la propreté immaculée de ses feuilles à partir de ses origines boueuses et malgré cet environnement défavorable, représente une promesse spirituelle bienveillante.
La littérature pouranique et védique fait souvent référence au lotus sacré, par exemple : « Quiconque dans l'action dédie ses œuvres à l'Esprit Suprême, en écartant tout intérêt égoïste dans leur résultat, n'est pas plus atteint par le péché que la feuille de lotus n'est affectée par l'eau. »
Dans le symbolisme bouddhique, le lotus représente la pureté du corps, de la parole et de l'esprit, comme flottant au-dessus des eaux boueuses de l'attachement et du désir. Le Bouddha est souvent représenté assis sur une feuille ou un bouton de lotus géant. Selon la légende, il serait né avec la capacité de marcher et partout où il mettait le pied, des fleurs de lotus s'épanouissaient, c'est donc une fleur emblématique de Bouddha. Dans tout le monde indianisé on compte de très nombreuses peintures, sculptures et représentations de la fleur de lotus. Ceci est dû à la particularité unique du lotus d'être la seule plante aquatique dont la fleur est au-dessus de l'eau contrairement aux nénuphars et autres cousins dont la fleur flotte sur l'eau.
Cette image, connotant la légèreté, de la fleur s'élevant au-dessus de la surface de l'eau rejoint celle de Bouddha si léger qu'il repose comme en lévitation au-dessus du sol.
La symbolique du lotus en bouddhisme relève encore du fait que la graine et la fleur apparaissent ensemble, il s'agit de la simultanéité de la cause (la graine) et de l'effet (la fleur) dans la loi de causalité de l'univers qui est l'un des concepts majeur de la philosophie bouddhique. À cela il faut ajouter que le lotus puise sa substance vitale dans la boue pour s'épanouir au-dessus de l'eau. Ainsi la boue représente les souffrances, les troubles, les désirs qui sont le terreau même de notre épanouissement. Il est donc possible de transformer son karma par l'illumination, l'atteinte de la bouddhéité, grâce à notre éveil à la loi de causalité. »
« Comme elle retourne chaque soir en eaux troubles et ouvre ses pétales graciles à l'aube, la fleur de lotus est dans le langage des fleurs un symbole de force, de résilience et de renaissance. Et parce que cette fleur immaculée émerge d'une eau boueuse, elle est un symbole absolu de pureté. »
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L'IA générative en plein essor : 5 tendances clés à surveiller
L'IA générative en plein essor : 5 tendances clés à surveiller Comme tout le commun des mortels j'ai pris le train de l'IA avec l'arrivée de ChatGPT. Jusque là cela me semblait être de la science-fiction en mode "Skynet" comme dans Terminator. Je suis en early adopter donc dés les 1er jours je me suis lancé dans le dialogue avec la 1ère IA générative grand public. En 2023, l'intelligence artificielle (IA) générative a marqué une progression notable dans le domaine des technologies et des données. Trois enquêtes récentes, incluant plus de 500 cadres, ont été menées pour sonder l'impact et les tendances futures de l'IA générative et de la science des données. Les enquêtes révèlent cinq tendances principales à surveiller : IA générative : Bien que l'enthousiasme pour l'IA générative soit élevé, son adoption reste principalement expérimentale avec seulement une minorité d'entreprises l'ayant mise en production. L'impact potentiel de cette technologie est reconnu, mais les investissements et les changements organisationnels sont nécessaires pour en maximiser la valeur. Industrialisation de la science des données : Le développement de modèles de science des données évolue d'une approche artisanale à une production plus industrialisée. Les entreprises adoptent des plateformes et des processus pour augmenter la productivité et accélérer le déploiement de ces technologies. Produits de données : Les produits de données intègrent des analyses et de l'IA pour offrir des solutions logicielles. Les entreprises gèrent ces produits tout au long de leur cycle de vie, des perspectives divergentes existent quant à la manière de les définir et de les utiliser efficacement. Évolution des rôles en science des données : Le rôle du scientifique des données devient moins prestigieux avec l'émergence de fonctions connexes et l'adoption de la science des données par des non-spécialistes grâce à des outils comme AutoML. Leadership en technologie et données : Les responsabilités des leaders des données et de la technologie sont de plus en plus intégrées à des rôles plus larges au sein des organisations. Cette intégration favorise une meilleure collaboration et efficacité stratégique. Ces tendances indiquent une évolution vers une gestion plus intégrée et stratégique de la technologie et des données au sein des entreprises, soulignant l'importance de l'alignement entre la technologie, la stratégie d'entreprise et les compétences organisationnelles. Sources https://medium.com/mit-initiative-on-the-digital-economy/five-key-trends-in-ai-and-data-science-for-2024-4048a468e150 Alors, vous pensez pouvoir prédire l'avenir de l'IA ? Partagez vos idées en commentaire et lançons ensemble la discussion sur les prochaines grandes révolutions technologiques ! 🚀 via Blogger https://ift.tt/c2mOlMJ May 09, 2024 at 11:00AM
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D’après un ancien mythe, l’existence du monde est fondée sur la présence en tout temps de 36 personnes vraiment justes. Seulement 36! Une minorité infinitésimale. Et cependant, elles assurent l’existence morale continue du monde entier. Mais cette histoire se poursuit: dès qu’une de ces personnes justes est reconnue comme telle et est, pour ainsi dire, démasquée par son entourage, par ses frères humains, elle disparaît, se «retire» et meurt instantanément.
Qu’est - ce que cela signifie? Nous ne serons pas loin de la réalité si nous l’exprimons comme ceci: dès que nous remarquons une tendance pédagogique dans un modèle, nous éprouvons de la rancune; nous, êtres humains, n’aimons pas être sermonnés comme des enfants. Qu’est - ce que tout cela prouve? Que nous est - il parvenu du passé? Deux choses: tout dépend de l’être humain en particulier, peu importe le petit nombre de personnes qui pensent de la même façon; et tout dépend de chaque personne, au moyen de l’action et non des simples mots, de faire du sens de la vie, de façon créative, une réalité dans son propre être. Par conséquent, nous devons combattre la propagande négative récente, la propagande du «non - sens», de la «non - signification», par une autre propagande qui doit d’abord être individuelle, puis active. Seulement à ce moment - là peut - elle être positive.
- Viktor Frankl.
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Les modèles vivants sur France Culture
France Culture a récemment proposé une belle série sur le nu en art. L’un des épisodes est consacré à la profession de modèle vivant et il était difficile de passer à côté. L’épisode est d’une grande pertinence, qui montre comment l’histoire a oscillé sur le sujet entre indifférence et romantisation déplacée. Toutefois l’intervention de l’historienne Nadeije Laneyrie-Dagen à la moitié de l’épisode (vers 16m. 45s.) appelle quelque débat.
1) Contrairement à ce qu’elle affirme, il y eut des modèles professionnels dès la moitié du XVIIe, comme le racontent les archives des académies royales, si ce n’est avant, quoique les sources soient maigres à ce sujet (la polysémie de l’expression "modèle professionnel" ne simplifie pas l’analyse). Ils étaient embauchés à l’année, travaillaient à temps plein (même si ce n’était pas qu’à la pose), portaient livrée du roi, avaient logement de fonction et protection sociale de l’établissement... Soit, ils représentaient une minorité de modèles, mais quand bien même.
2) Et l’hypothèse que cette historienne déroule au sujet de la modèle putative de la Vénus au miroir de Velazquez est également à discuter tant elle relève de la subjectivité, de la divination et tend à masquer le fait que les artistes recouraient souvent à plusieurs modèles pour un seul personnage. Mais le propos de l’historienne ne permet pas de savoir si elle relaie là et avec ironie des préjugés populaires, ou si elle transcrit une vraie hypothèse historiographique. Velazquez était un peintre de grand talent et qui témoignait d’une grande maîtrise dans sa figuration de l’anatomie. Il n’avait à coup sûr pas besoin d’un modèle sous les yeux pour en donner une traduction picturale très convaincante. Regardons la manière dont il représenta Apollon aux forges de Vulcain (ci-dessus) . Qui oserait contester la maestria avec laquelle ces corps sont représentés ? Qui oserait n’y voir l’expression d’aucune sensibilité ? Et pourtant, qu’est-ce qui nous autoriserait à affirmer que Velazquez s’aida d’un modèle vivant pour chacun de ces corps, et qu’il ne s’est point reposé fortement sur son expérience et ses études de l’antique ? Qu’est-ce qui nous autoriserait à affirmer que "l’extraordinaire sensibilité" déployée dans la figuration de ces corps serait due à des relations sentimentales qui auraient uni Velazquez et ces modèles présumés ? Pas grand chose nous y autorise, et donc peu s’aventurent à ces extrapolations. Et pourtant, s’agissant de potentielles modèles féminines, alors là, c’est open bar...
3) Ce qu’elle dit de la duchesse d’Albe est plus intéressant. Il est difficilement contestable que Goya fut sensible aux charmes de la duchesse, et il y a pu y avoir entre eux deux un amour platonique. À ce sujet, il est contesté par les historiens que la duchesse d’Albe eût posé pour le tableau le plus croustillant, la Maja Nue, vers lequel les fantasmes se sont naturellement orientés. Mais il est en effet instructif de la part de l’historienne de pointer le jeu trouble de la duchesse, se vantant et contestant en même temps d’avoir pu être la maîtresse de Goya et donc, par extension, d’avoir pu posé de manière plus extensive et plus "incorrecte". C’est très en accord avec toute l’ambivalence de la pose, infamante sous certains angles, surtout quand on était bien né, et valorisante dans le même temps.
#beaux-arts#modèle vivant#life models#life drawing#histoire des modèles vivants#anatomie#arts plastiques#modèle d’arts plastiques#histoire de l’art#francisco goya#diego velazquez#art models
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Cynthia Fleury "Notre société fabrique de plus en plus d’indignités" Dans son dernier essai "La clinique de la dignité" , la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury s'intéresse à la notion de dignité. Elle identifie un paradoxe: aujourd'hui, on assiste à une "demande exponentielle de dignité", tandis que notre société et nos institutions, censées en être garantes, fabriquent de plus en plus d'indignité.
Pourquoi cette question de la dignité s’est-elle imposée dans les débats contemporains?
Nous vivons depuis la fin des années 50 une sorte de révolution de la «personne», au sens où la montée des valeurs individuelles est très forte, mais aussi la revendication de la singularité des vies. Et, la dignité est la notion la plus à même de souligner cette singularité, le fait que des vies soient «stigmatisées» ou non.
Le XXe siècle raconte l’histoire de ces pans de populations qui ont été, progressivement, incorporés dans une histoire commune : les femmes, les minorités ethniques, les minorités sexuelles, etc. et qui ont dès lors révolutionné la question des droits. De leur côté, les notions d’égalité et de liberté ont été savamment déconstruites par la réalité déceptive de leur matérialisation. C’est le cas aussi pour la dignité, mais dans une moindre mesure.
Même lorsque vous êtes pauvre et vulnérable, on ne peut pas vous enlever votre dignité. Pour autant, il est hors de question de s’en satisfaire, et c’est aussi la raison pour laquelle la dignité – et par conséquent l’indignité – est l’affaire de tous parce qu’elle suppose des relations dignes avec autrui, des conditions de vie et de travail dignes, etc.
Qu’est-ce que cette attention à la dignité et à l'indignité révèle de notre époque?
Dans nos sociétés occidentales, il existe actuellement deux grandes peurs: la première est celle de voir nos vies se dégrader étant donné le régime d’incertitude dans lequel nous nous trouvons actuellement, c’est-à-dire l’effondrement du modèle théorique de la croissance. Que va-t-il advenir de la dignité dans un modèle décarboné? C’est la grande inconnue. Nous craignons en fait que la dignité soit liée à la croissance. La seconde peur est que nous soyons «contraints» de nous conduire de façon indigne avec autrui, et ce, notamment au travers des institutions publiques, alors même qu’elles sont censées être son meilleur garant.
C’est un immense paradoxe...
Oui, on assiste aujourd’hui à la fois à une demande exponentielle de dignité et, en même temps, à une production de plus en plus importante de situations indignes. Les institutions font aujourd’hui précisément l’inverse de ce qu’elles sont censées faire. Alors même qu’elles devraient assurer et pérenniser les conditions permettant l’épanouissement des individus, elles détricotent scrupuleusement les ressorts intimes des singularités. Les enseignants, les soignants ou les policiers disent tous la même chose: nous ne pouvons plus exercer notre métier dignement. Et, à cela est corrélé une nouveauté: il faut désormais prendre la dignité du vivant en compte. La question de la dignité est devenue inséparable de l’anthropocène. Nous ne sommes pas dignes en traitant la Terre et le vivant de cette manière-là.
Très concrètement, qu’est-ce qu’une vie indigne?
La «vie indigne» n’existe pas. En revanche, le sentiment d’indignité existe. C'est un sentiment d’atteinte à l’intégrité physique et psychique, comme si l’irréductible en soi était humilié. Bien sûr, la dignité n’est pas que symbolique, elle s’incarne dans des conditions matérielles très concrètes. Elle ne peut donc être totalement être détachée des enjeux d'égalité. C’est la sensibilité au sentiment de dignité qui a changé aujourd'hui. La demande de dignité a explosé.
N’est-ce pas une sensibilité exacerbée, parfois?
Oui, on peut tout à fait l’objecter, mais il faut cependant prendre acte de ce changement: il y a des appels récurrents à la dignité, car notre société fabrique de plus en plus d’indignités. Cependant, la rhétorique d’indignation est limitée. L’indignation est un fusil à un seul coup. Qu’y a-t-il après l’indignation? L'indignation est trop souvent un alibi pour la violence. C'est hélas l’effet pervers des rhétoriques d’indignation qui sont amplifiées par les réseaux sociaux.
"La dignité comme valeur et pratique est mal en point", écrivez-vous. Vous proposez "une clinique de la dignité". Qu’entendez-vous par là ?
La philosophie clinique implique un diagnostic qui consiste à se concentrer sur les vies réelles, à aller au plus près des vulnérabilités. Il existe des conséquences cliniques au sentiment de dignité et d’indignité. Tout le monde veut une vie digne, mais il y a des "pourvoyeurs de dignité" qui en portent le fardeau. C’est toute la question du "dirty work" : de l’entretien des villes à l’entretien des personnes, des enfants, des personnes âgées, des milieux, etc. Tant qu’on ne repensera pas le "dirty work" comme commun, il y aura toujours une asymétrie entre ceux qui donnent de la dignité à la vie des autres - qui ont très souvent une vie indigne - et ceux qui en profitent.
Comment "soigner" les institutions?
Il faut prendre soin des institutions et les institutions doivent prendre soin des personnes. On a longtemps cru que les institutions se protégeaient d’elles-mêmes, comme par magie, du seul fait de leur abstraction. Mais les institutions sans les hommes, leurs valeurs et leurs corps, finissent par mourir, car elles perdent le lien de confiance avec les individus, donc leur légitimité. Les institutions font sens à condition qu’elles ne soient pas une coquille vide, qu’elles conservent leur pouvoir de régulation. On peut les soigner en sortant de la vision «abstraite» de l’institution, qui passe à côté de la vérité de leur incarnation, et aussi en réformant leur gouvernance.
Ce qui implique des politiques... Mais qui prend en charge cette question de la dignité dans le champ politique actuel ?
Normalement, cette question se trouve dans le cahier des charges de la gauche. Seulement, ces 20 dernières années, le «new management public» a détricoté les institutions, les empêchant de conserver leur force de régulation. Et la gauche était partie prenante...
Ce constat vaut pour l’Europe, par exemple?
Sur le papier, l'Europe est l'une des plus belles idées du monde. C’est un laboratoire fascinant de diversité. Dans les faits, l’Europe est une forme non identifiée. La majorité des citoyens ne se sent pas vraiment européenne. L’Europe ne se raconte pas, elle est perçue comme dématérialisée. Or, nous avons le moyen de lui donner une politique plus incarnée, plus sociale, etc.
Face à la question migratoire, par exemple, comment l'Europe peut-elle être fidèle au principe d’hospitalité? Comment peut-elle échapper à l’indignité?
Toute inconditionnalité de l’hospitalité se heurte à la démultiplication de la population mondiale. Aujourd’hui, on ne peut pas penser l’immigration sans penser la gouvernance démocratique des pays immigrants, leur réalité socio-économique et environnementale. Face à la question migratoire, tout État qui croit pouvoir traiter cette question de façon unilatérale est d’emblée défaillant, et sera contraint de se conduire de façon indigne.
L’Occident est-il encore en mesure de porter ses valeurs, comme que l’universalisme?
Ce qui est certain, c'est que l’«occidentalisation» a longtemps été l’autre nom de la modernité et de la mondialisation, et que dorénavant l’Occident seul ne la façonne plus. Nous n’avons plus le monopole de la fabrique de l’universel. Ce qui est très bien dans la mesure où cet «universel» relevait aussi de l’impérialisme culturel. Pour autant, il ne se réduisait pas à cela. L’universel est d’abord un «processus critique», qui appartient potentiellement à toute culture.
Avez-vous l’impression que le monde politique actuel fait preuve de plus en plus d’indignité?
Il est évidemment difficile de donner des leçons, mais on peut quand même constater ceci: la rhétorique de l’indignation n’est pas très efficace et on remarque un usage de plus en plus radical de certaines notions et de certains mots. Il ne s’agit pas seulement de l’utilisation viciée du langage, au sens de la grossièreté ou de l'insulte, mais, plus fondamentalement, d’une novlangue qui s’est progressivement installée. Dans ce contexte, on peut utiliser un mot pour un autre, consciemment ou inconsciemment, ce qui a pour effet de générer de plus en plus de méfiance chez les citoyens. Le langage est la première force régulatrice de la société démocratique. Or, les politiciens brisent souvent ce pacte de confiance avec la langue.
La dignité est liée à la question de l’intimité. Comment préserver et protéger l'intimité à une époque où elle est de plus en plus exposée?
Ces deniers temps, on a vu se développer une réflexion sur le consentement, le libre arbitre, etc. Mais le citoyen ordinaire fait régulièrement des choix, en toute liberté, qui mettent en danger son intimité. Pour beaucoup, le réveil est difficile : d’où ce sentiment de violation, de blessure. Ils font l’amère expérience entre le désir intellectuel, théorique, et la réalité psychique et physiologique de l’être humain. Exposer son intimité sans cesse produit "cliniquement" des effets qui peuvent s’avérer très néfastes. Comprenez-moi bien. Ce n’est pas un plaidoyer pour le conservatisme pudibond, mais un rappel de cette évidence psychique et physique: l’intime se protège et ne se partage pas avec n’importe qui et n’importe comment.
La justice peut-elle prendre en charge ces différentes revendications de dignité?
Aujourd’hui, nous avons développé une vision complètement fantasmée d’une justice réparatrice. La justice tente d’établir un arbitrage et participe à ce mouvement de réparation, mais elle est nécessairement décevante et insuffisante. Mettre dans les seules mains de la justice son souci de réparation et de dignité constitue une impasse. Il faut faire attention, car à trop espérer d’elle, la frustration l’emporte et l’individu a de plus en plus de mal à considérer qu’elle est légitime à clore une situation. Sans parler du fait que toutes nos institutions sont désormais bousculées par des volontés et des possibilités techniques, numériques, de court-circuiter leur fonction «régulatrice».
Le monde numérique est guidé par différentes valeurs et idéologies, notamment le transhumanisme. Représente-t-il un danger pour la dignité humaine, selon vous?
On veut faire du transhumanisme une non-idéologie, au sens où il ne serait que la suite logique du positivisme. Or, le transhumanisme est une idéologie, soutenue par des financements colossaux, qui est dédiée à l’idéal du maximum et non à celui de l’optimum. L’augmentation transhumaniste n’a rien à voir avec la notion humaniste de perfectionnement humain. Aucun modèle de Sécurité sociale ne pourra suivre, donc c’est la route vers encore davantage d’inégalités. Dans L'Echo du 2 septembre 2023
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Ron DeSantis et moi
Vous êtes membre de la communauté LGBTQ+ et vous êtes tanné du climat wokiste qui règne désormais en maitre? Nous sommes peut-être une minorité à penser de manière similaire mais nous ne devrons jamais dire que nous sommes seul à penser différemment.
Pour certains, la panique est prise.
Selon Ron DeSantis, actuel gouverneur de l'état de la Floride et aspirant candidat aux primaires du parti républicain, il faut mettre fin au cirque de ces prétendants progressistes qui ne font qu'au final du surplace et n'épargnent personne.
Je l'adore Ron DeSantis
Depuis 2022, cet homme fait grand bruit dans les médias notamment pour s'en prendre à l'idéologie LGBTQ+ avec comme exemple le Parent Rights in Education Act. L'objectif ultime est de faire régner la loi et l'ordre dans une société où les dérives wokes déferlent en Occident.
Pensez-vous réellement que c'est l'entièreté de la communauté LGBTQ+ des États-Unis qui condamne les actions de ce dernier?
Les tentatives des wokistes LGBTQ+ pour freiner DeSantis sont tout simplement que désespération et phobie d'un retour des deux pieds sur Terre.
Parmi ces wokes LGBTQ+, on y retrouve la Walt Disney Company, entreprise importante pour l'économie floridien et positionné contre le Parent Rights in Education Act, est de plus en plus mal en point dû qu'elle a embrassé les valeurs wokes dans la plupart de ses récentes productions. En réponse, DeSantis fait un beau wedgie à Walt Disney Company en retirant le statut spécial de cette compagnie donc elle détenait de 1967 à 2023 donc imaginez une fois Ron DeSantis devenu président des États-Unis.
Sur un autre point et qui est chose certaine, Ron DeSantis apporterait du sang neuf au parti républicain alors qu'un duel Joe Biden-Donald Trump est inévitable et que ses chances de remporté les primaires républicaines pourraient le mettre bon deuxième pour l'instant.
Beaucoup de questions en suspend sur quoi on peut s'attendre de Ron DeSantis:
Va-t-il nous parler de wokisme?
Qu'elles seront les attaques contre Donald Trump?
Sera-t-il charmer les américains hors de la Floride?
Bref, il faut s'armer de patience pour l'instant.
La Floride comme laboratoire
Est-ce que DeSantis peut compter sur son modèle qu'il impose à l'état Floride pour l'importer à la grandeur des États-Unis malgré les nombreux défis?
Il est clair qu'il sera la cible de la communauté LGBTQ+ de 49 autres états.
Bref, que peut-on souhaiter à Ron DeSantis? Un mélange de chance et merde?
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De la nature du genre - 4/4 - problèmes organiques et conclusion
Une conséquence observable de l'usage de cette notion d'identité de genre, c'est de faire tout tourner autour de cette identité. En particulier, avec l'émergence de l'identité trans, l'idée déjà erronée que le problème du genre dans la société se limite à la difficulté pour les individus se déclarant d'une certaine manière (c'est à dire les trans) de parvenir au passing qu'ils souhaitent, est à son tour résumée en l'idée que seuls ceux qui expriment cette identité (c'est à dire les trans qui sont out), et reçoivent en retour un refus (actif ou passif) de la société, sont concernés.
Cette idée pose un problème majeur, parce qu'en plus de perpétuer le phénomène même qu'elle cherche à combattre, elle prend la question du genre dans la société à l'envers, et non seulement en la minimisant, mais en traitant différemment les différentes victimes de cet état de fait.
Minimiser la question et diviser les victimes
Les normes genrées de la société s'imposent à tous ceux qui en font partie. C'est cette imposition qui cause, pour virtuellement tous les membres de cette société, et qu'ils en aient conscience ou non, une collision entre d'une part ce qui est attendu de chacun en fonction de son passing, et d'autre part ce qui serait une manière naturelle, instinctive de vivre sa vie (du point de vue du genre du moins, n'entrons pas dans le débat nature/culture en général).
Considérer uniquement les trans quand on cherche à répondre au problème, c'est minimiser ce problème, puisque c'est considérer que seule une minorité en est victime. C'est nier ne serait-ce que tout le côté inconscient de la chose, qui formate nombre d'individus considérés comme cis à l'emporte-pièce : ils n'en sont pas moins victimes du système du genre. Considérer uniquement les trans, c'est au mieux une sous-estimation conséquente de l'étendue du problème, au pire un abandon pur et simple des victimes les moins visibles. (Et en réalité, c'est les deux à la fois.)
Prendre le problème à l'envers
L'idée de "l'identité de genre", c'est donc que des individus étant de base trans, de par leur identité innée sinon naturelle, se feraient attaquer et réprimer par des réactionnaires ou par la société, et donc qu'ils seraient les victimes (uniques, comme on l'a vu) du problème du genre.
Sauf qu'en réalité, c'est l'inverse qui se passe : ce sont les notions de genre qui causent les collisions décrites dans la partie précédente, qui elles-mêmes provoquent l'existence même de la notion de wannabe (et donc de la notion d'identité de genre). La notion d'identité de genre (et donc d'identité trans) est un dérivé de la notion sociale de genre, et pas sa cause.
Conclusion
La notion d'identité de genre traduit, comme on aurait pu s'en douter, une dérive identitaire d'origine intersectionnaliste (ce que je nomme indifféremment transmilitantisme ou transactivisme (qui n'est pas une insulte par ailleurs, seulement un terme pour désigner une idée, et chacun est libre d'avoir son opinion et de la défendre)) à la réponse à apporter au problème du genre.
Cette dérive insuffle à la question du genre pourtant initialement sociale et scientifique une dimension mystique, et basée sur du vent, d'inné et d'immuable. De ce fait, cette dérive perpétue l'existence du genre.
Elle divise les victimes de ce problème du genre en des classes d'importance distinctes, avec d'un côté les trans binaires et de l'autre les autres ; elle nie la pertinence des points de vue de ceux qu'elle désigne comme illégitimes, et va jusqu'à nier, en oubliant même souvent leur existence, la légitimité des victimes invisibles car inconscientes du lavage de cerveau qu'elles ont subi de par la société.
L'importance qu'on donne au wannabe, en cherchant notamment à donner des noms aux différents modèles auxquels ressembler, soutient le système de genre et son point central : la catégorisation.
Il est évident que chacun des caractères recherchés, qui font partie de ce wannabe, sont légitimes, et que nul ne devrait être déterminé à vivre en reproduisant des caractères qu'il n'a pas choisi. Il est capital de reconnaître que ceux qui s'identifient en tant qu'"homme" ou que "femme" sont libre de faire ce choix (du simple fait qu'il sont libres dans leurs opinion et dans l'expression de ces opinions). Cependant, il faut rejeter cette catégorisation réactionnaire ("homme" et "femme") à laquelle ils font référence et à laquelle ils participent, tout autant qu'il faut rejeter leur raisonnement qui les pousse à rejoindre les catégories en question (même sans s'y fondre). Il faut reconnaître et défendre leur droit d'avoir tort et reconnaître le fait qu'ils ont tort.
Face à ça, quelle solution ? Quelle autre solution devrais-je dire, que celle évidente d'abolir le genre, dans son ensemble et sans compromis, ce qui passe par l'abolition de l'identité de genre qui n'en est qu'une incarnation ? Le transmilitantisme a eu, il faut le reconnaître, la bonne idée de faire tourner le moins de choses possibles autour de la notion de passing (car il est injuste de juger quelqu'un sur son apparence, nous sommes d'accord là-dessus sans réserve). Il est maintenant temps de finir le boulot.
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Culbuto (un billet écrit le 16 mars 2010) qui a encore du sens aujourd’hui
Les réformes, telles qu’elles sont envisagées par le pouvoir politique dans les prochains mois, ne sont pas suffisantes. Alors qu’elles sont qualifiées de « révolutionnaires » sur le site Internet de l’UMP lycées, et de « courageuses » par le président et son gouvernement, ces réformes n’auront pas d’implications durables pour la société française. Elles sont au contraire, lâches, conservatrices. La vraie réforme à mener passe par la table rase.
Notre société est comparable au jouet du culbuto, dont les parois fines contiennent l’ensemble des citoyens, rassemblés en société. A la base, la majorité des citoyens qui possèdent quelque chose, forme le lest qui permet au culbuto de conserver son aplomb, quoiqu’il arrive à la société. Au sommet, la minorité privilégiée de la société est coupée de la base, en même temps qu’elle n’a d’équilibre que grâce à celle-ci. Des éléments dissociés de la base, ceux des citoyens qui ne possèdent rien, forment une masse qui peut déséquilibrer l’ensemble.
A la veille de 1789, le culbuto de la société française est composé de rares privilégiés qui vont bientôt tout perdre, grâce à l’effet du lest presque entièrement composé d’éléments libres. Parce qu’ils ne possèdent rien, ni propriété, ni droits, ni égalité, ils ont la force suffisante de renverser le culbuto. N’ayant rien à perdre, sinon la vie, ils ont donc tout à gagner à renverser l’ordre établi. Quelques décennies plus tard, beaucoup sont devenus propriétaires, d’une terre, d’une ferme, de bétail, d’une boutique. Ils se soudent et forment le lest qui permet au nouveau culbuto de la société française de gagner en équilibre. Les révolutions qui suivent, au 19ème siècle, voient les culbutos se succéder, mais le lest des propriétaires s’alourdit progressivement.
Aujourd’hui, le lest de la société française est toujours composé de nombreux propriétaires : d’une maison, d’une voiture, de meubles de famille, de souvenirs et de photos. Néanmoins, ce lest s’effrite de plus en plus, et la masse d’éléments libres qui peut faire vaciller le culbuto, grossit. Jeunes qui ne voient pas d’avenir après leurs études, chômeurs sans espoir, accablés de dettes et des banques, retraités pauvres. Notre culbuto est devenu très instable. Certes, le lest qui permet à l’équilibre de se maintenir le peut encore, mais sait-on mesurer le point de renversement ?
Les réformes, telles qu’elles sont proposées aujourd’hui, ne vont pas permettre aux éléments libres du culbuto de la société française d’accéder à un avenir meilleur. L’effort général tel qu’il est présenté, n’est pas suffisant. On cherche à rester dans un cadre institutionnel, social qui s’est pourtant fissuré avec la crise. Comme le dit Michel Serres, « il faut inventer du nouveau ». Or, les réformes ne cherchent qu’à consolider de l’ancien. Oui, réformons, mais complètement, car notre modèle social et institutionnel actuel n'est pas un achèvement. Il y a sans doute mieux, différent, mais à créer de toutes pièces.
Les fissures du culbuto sont nombreuses. La société française croit en des dogmes sociaux forts, qu’elle a obtenus grâce à des révolutions, des mobilisations, des grèves, des guerres. Le Credo français s’appuie sur des piliers forts : l’école égalisatrice des chances de réussite ; les études longues génératrices d’emplois fortement rémunérés ; l’assurance d’avoir un emploi dans une société bien équilibrée ; la place du risque compensée par l’assurance chômage ; le droit au logement permis par des habitations à loyers modérés ; la fragilité de la santé soignée intégralement pour tous ; l’impôt justement perçu et sans exceptions de castes qui permet à l’Etat de financer ses services ; le repos bien mérité de la retraite durant laquelle on peut se faire plaisir ; le vote de représentants à qui on donne mandat de mettre en œuvre une politique d’intérêt général pour l’amélioration sociale et économique.
Les croyants à ces dogmes de la société française assistent incrédules à la destruction ordonnée de leurs idoles. Les réformes sociales qui viennent vont ébranler davantage les divinités du peuple. C’est pourtant elles qui permettent à la société française d’exister. C’est le vrai socle idéologique du culbuto. L’identité française, c’est depuis 1789, la capacité à se révolter. C'est aussi la possibilité d'exporter son modèle à d'autres pays. La crise étant mondiale, la réforme ne peut intervenir qu’à la même échelle.
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