#marre des ignares
Explore tagged Tumblr posts
Text
J'invite les pros russes et autres vatniks à aller vivre à Moscou, vous serez en cohérence avec vous-mêmes.
0 notes
Text
3 petits chats et cinéma.
Quel est le point commun entre Marion Cotillard, Jean Dujardin et Omar Sy ?
(en dehors du fait qu’aucun de leurs noms ne contient la lettre B bien sur).
Eh bien ces trois acteurs ont eu une baisse de reconnaissance par le cinéma français et en partie du public (à différents niveaux) dès qu’ils ont commencés à avoir une carrière à l’international.
Pourquoi ?
Parlons cinéma français. Donc en fait parlons nouvelle vague. Bon, parlons d’abord cinéma américain de l’avant guerre.
Avant la seconde guerre mondiale le cinéma est à son top, pleins de gros films, qui sont de gros succès et qui font la richesse de tous pleins de studios.
Seulement voila, le public commence à se lasser du cinéma, on se lasse. La réponse des grands studios (qui étaient beaucoup plus nombreux à l’époque) passent par la démesure, c’est l’époque des projets gargantuesques, des péplums des mastodontes qui doivent amasser tout pleins d’argent en faisant déplacer les foules mais qui coûtent aussi de plus en plus cher à produire et qui donc font beaucoup de chiffre d’affaire mais peu de bénéfice.
Et là pouf, la corde lache et pleins de studios font faillites et disparaissent.
C’est là que nait la nouvelle vague.
Des jeunes réalisateurs, surtout en France, en Italie et en Allemagne en avait marre de devoir travailler sur des projets à frics impersonnels et ont pu par appel d’air se lancer sur des projets assez fauchés mais sur lesquels ils avaient une liberté totale, et surprise le public à répondu.
Certains films, surtout des films français à petit budget devenaient des OVNI, révolutionnant complètement la manière de filmer. Pourquoi ? Car la conception même de ce qu’était un film et donc le cinéma n’était plus la même.
Déjà adieu le travail en studio. Si on avait une scène dans un appart il fallait filmer dans un vrai appart, si c’était dans un magasin idem. Parce que chaque réalisateur filme à sa manière, dirige à sa manière, utilise le cadre qu’il veut, ect.
Meme les personnages ne sont plus les mêmes : on filme l’homme ordinaire, au prise avec ses soucis personnels.
Et alors là l’industrie “classique” leur à chie dessus comme pas possible, contestant toute innovation comme étant une “arnaque” et pas un “nouveau langage” . Sauf que la nouvelle vague à fait des petits. Que ce soit aux USA, ou en Russie, des films (souvent francais) ont changés la manière de filmer.
Autre changement : les films de genre (horreur, aventure, action, scienci fi, western) gagnent en popularité et ne sont plus une niche.
Revenons maintenant à notre époque.
Le cinéma francais reste trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès marqué par la nouvelle vague. Le réalisateur francais “typique” ne fait pas “un film”, il fait “du cinéma”, et pas “vos films pouet pouet de super héro débile de millénials”.
Parce que pourquoi est ce qu’on va voir un films au final ?
Si pour vous la réponse c’est “pour se faire plaisir, parce que c’est sympa ou se divertir” vous etes un cuistre débile et ignare. On va voir un film pour contempler du vrai et du beau voyons !
Parce que le cinéma c’est la noblesse, c’est l’art !
Ainsi par exemple si vous voulez en france faire un film de science fiction ben vous pouvez tellement vous brosser que vous allez reluire. Parce que ce n’est pas noble. Et de toute façon il n’y a pas de studio de tournage en France (quoi ? la cité du cinéma ? Le machin qu’on a pourri pendant 10 ans et qui finalement ouvert ? Attend, on va le boycotter sevère et on va se démerder pour que ca fasse juste salle de reception mouhahaha).
Du coup si vous etes un réalisateur qui veut faire du cinéma “non noble” ben il faut partir à l’étranger. Annaud (le nom de la rose, 7 ans au tibet), Besson (Leon, Lucy, le 5eme élement), Jeunet (la cité des enfants perdus, alien 3), Gondry (the green hornet), Aja (piranna 3D, oui ben rigolez pas il a fait 80 millions de recettes), Delpy (two days in paris), Letterier (le transporteur, l’incroyable hulk, le choc des titans), Hazanavicius (the artist).
Mais du coup on tourne quoi en france ? Eh ben globalement du drame, de la comédie dramatique (pas de comédie pure, c’est pas assez noble, même dans le film Boule et Bill et il avait tout un passage sur le divorce des parents), des histoires de famille et du drame social.
Et comme c’est pas des films qui déplacent des foules astronomiques à chaque fois ben beaucoup de réalisateurs français ne font en fait qu’un ou deux films avant de passer à autre chose, ou partent à l’étranger pour certains.
DU COUP !
Quand on a une actrice comme Marion Cotilliard qui a quand même jouée dans tout un tas de film francais OSE partir aux US pour tourner dans du Tim Burton (Big Fish) ou pire, du “super heros” (Batman de Nolan) alors là ça ne va plus. Ce n’est plus du cinéma, c’est du “vulgaire” du coup la respectabilité dans le milieux du ciné français part un peu en cacahouette.
Idem pour Jean Dujardin, un petit peu moins mais il a également pris un sévère coup de baton apres The artist (quoi ? Un film sur le cinéma américain ? Pouah !) et pour Omar Sy qui apres intouchable a lui aussi eu un role dans un film de super héro (X men je sais plus lequel). Les deux derniers ont moins pris cher coté grand public car avec le temps et avec le gain de popularité dans les années 00 et 10 du cinéma internationale on est moins influencé par l’avis que peu avoir Godard ou les Inrock sur un acteur, et c’est Cotilliard qui a pris le plus cher.
Bon, je vais pas parler du cinéma francais sur internet et de la web serie parce qu’il y en aurait pour 1000 ans mais aujourd’hui le cinéma francais type nouvel vague touche beaucoup moins le public mais ses codes restent important dans la tête du public et des financeurs.
27 notes
·
View notes
Text
2 juillet
j’ai mis ma nouvelle housse de couette bleue ciel avec le drap housse bleu ciel assorti, je veux dormir dans une chambre de comédie romantique qui se passe à cape cod. j’ai pris un livre de chantal akerman à la bibliothèque cet après-midi, elle est partie à new york sans rien dire à personne quand elle était plus jeune que moi. parfois elle savait pas où dormir. j’arrête pas de voir new york partout. j’ai lu dans un vieux carnet qu’il fallait tendre l’oreille pour entendre les messages envoyés par nos nous futurs, ex. une bribe de conversation entendue dans un resto, un panneau, etc, quand quelque chose revient souvent, c’est un signe. j’arrête pas de tomber sur new york depuis quelques jours mais en même temps new york est partout, même en prenant le bus pour le kirchberg. j’y ai longtemps réfléchi en nageant à la piscine j’ai nagé sans m’arrêter pendant une heure plongée dans le brouillard de mes lunettes abîmées, sous l’eau y avait une teinte verdâtre et je me demandais si c’était jésus qui m’envoyait des indices.
3 juillet
la photo de s. m’est tombée dessus cette nuit, est-ce que ça veut dire que je dois aller à la frontière polonaise à la fin du mois?
j’ai fini le livre de chantal akerman. je me retrouve dans elle et je me demande de nouveau si j’aurais du prendre des antidépresseurs en sortant de la clinique. je me demande comment elle a trouvé la force de faire des films. et elle est pas partie seule à nyc, elle est partie avec un cinéaste. comment font les gens pour arriver à faire des choses? comment on fait?
5 juillet
aujourd’hui j’ai repensé à cet hiver quand je voulais m’inscrire à l’école de danse de berlin le plus sérieusement du monde, persuadée que c’était mon chemin, et je me rends compte à quel point c’était une idée ridicule. ça confirme que je peux pas du tout faire confiance à mon intuition, mais à qui je peux faire confiance alors? je sais pas pourquoi j’ai cette idée fixe que si je dansais tout se remettrait en place. la peur de la vie, la peur de la mort, plus besoin de thérapie et je serais enfin aimée.
12 juillet
demain c’est la pride à esch et ce soir y avait un atelier de fabrication de pancartes à la bibliothèque féministe mais je suis restée collée au canapé pour examiner les horaires des bus et des trains tout en sachant que de toute façon j’irai pas parce que j’ai pas envie d’aller à esch. je suis trop en colère pour écrire.
sur le parking d’ikea ce matin maman m’a parlé de ma non recherche de travail soudainement sans me prévenir et mon envie de mourir est revenue me heurter de plein fouet, en moins de deux secondes elle était là, c’est comme une bombe qui tombe parfois, toutes les six semaines à peu près, et qui m’enlève instantanément toute envie de vivre. la mort devient la seule solution envisageable. je sais pas ce qui se passe dans ma tête. je comprends pas et personne comprend et on m’envoie chez un prêtre et j’y suis allée comme ça par curiosité de la vie et puis on m’a dit d’y retourner mais j’y suis pas retournée je suis allée à trier avec manon et on a fait les magasins et j’ai attrapé un coup de soleil.
15 juillet
trop dur d’ouvrir mon journal j’ai préféré passer la soirée à regarder des interviews de megan rapinoe avec sa copine sue bird, megan rapinoe a remplacé margaux fabre dans mon coeur depuis la coupe du monde de foot que j’ai suivi uniquement sur le twitter lesbien parce que le foot n’est pas magiquement devenu intéressant. je regarde chacune des stories très bruyantes d’une des joueuses américaines pour pas rater une miette de leurs célébrations décadentes et de megan, megan est mon nouveau modèle absolu, est ce que j’ai déjà eu un modèle comme megan rapinoe? j’ai posté un truc faisant référence à des lesbiennes sur ig et puis j’ai vu que ma petite cousine l’avait vu et pendant une demie seconde d’homophobie/lesbophobie intériorisée je me suis dit qu’elle était peut être un peu jeune pour voir ça what the HECK et puis j’ai pensé à megan rapinoe et ça m’a remis les idées en place, elle est trop forte, elle est trop forte, et sa confiance en elle!!! j’ai pas envie de sortir de mon monde de lesbiennes inspirationnelles pour parler de choses chiantes i.e. j’ai vraiment besoin de parler de ma santé avec quelqu’un parce que je me pose trop de questions et je deviens folle à faire des échafaudages toute seule dans ma tête.
16 juillet
j’en ai marre de mes échafaudages, j’ai envie de faire des trucs légers. je crois que margaux fabre a une nouvelle copine. elles ont fait du kite surf à frontignan hier et puis elles ont mangé sur la plage au coucher du soleil. peut être que si je devenais sportive et que je rencontrais une fille sportive qui deviendrait ma copine et qu’on se concentre sur le sport et l’une sur l’autre j’aurais pas de catatonie ni d’aboulie ni d’apathie ni rien du tout. hier j’ai accompagné maman chez ikea parce que je me sentais trop coupable de pas l’aider et je voulais pas passer l’après-midi à regarder stranger things avec manon en me sentant coupable, je l’attendais assise dans l’escalier en mangeant un carré de chocolat noir pendant que le plombier lui expliquait comment on refaisait les joints de la douche, je voyais pas sa tête et je me l’imaginais comme sean astin dans stranger things et puis dans la voiture sur france inter ils parlaient des gens qui tiennent des journaux intimes. ils ont interviewé une fille qui en avait écrit 24 depuis ses huit dans et j’ai dit c’est moi en souriant. ils disaient que, sans le remplacer, le journal pouvait avoir les mêmes effets bénéfiques que de parler à un psy. ça fait quinze ans exactement cet été et quand je repense à ce que j’écrivais dans mon journal y a quinze ans j’ai pas tellement changé, c’est pas comme si je me reconnaissais pas, je me reconnais très bien, j’ai les mêmes hormones assoiffées, j’ai toujours pas confiance en moi et je dors toujours dans la même chambre, sauf que les posters d’orlando bloom ont été remplacés par une photo de s. qui me tombe dessus pendant la nuit. chez ikea j’ai vu un couple de lesbiennes choisir des étagères, moi aussi je veux aller acheter des étagères chez ikea avec ma copine sportive, non, je veux construire des chaises et des tables en bois au milieu de la forêt avec ma copine sportive. peut être que si j’avais une vraie vie je me sentirais plus concernée par l’activisme et il faut que j’arrête de me lapider de reproches parce que je suis pas activiste et parce que je suis pas allée à la pride et tous les trips chez ikea et les meubles neufs en bas et le plastique et je donne pas de cours de français à des réfugiés etc. j’ai cherché le mot catatonie sur wikipédia parce qu’un écrivain l’a utilisé dans une interview pour décrire l’attitude des gens qui ont continué à utiliser internet normalement après snowden et tout ça mais le type qui disait ça il continuait quand même de prendre l’avion et de faire du tourisme à bali avec sa famille et peut être que je suis pas catatonique peut être que je suis juste un reflet de mon époque.
je suis sortie me promener cet après-midi dans le cadre de mes promenades touristiques + exercice physique à travers la ville et j’ai atterri dans un endroit où j’étais allée dans un rêve y a longtemps, de l’autre côté de... quelque chose. j’ai descendu une éternité de marches qui longeaient un sous-bois jusqu’à ce que j’arrive en bas de la vallée et tout d’un coup, j’y étais! c’était si près de la maison et en même temps c’était un autre monde, mais pas complètement non plus à cause du rêve. j’ai remonté la colline d’en face en longeant des jardins potagers puis un champ sec tout en haut et je suis arrivée dans un parc avec des très grands arbres très beaux, j’avais l’impression d’être dans un autre pays jusqu’à ce que je sorte du parc et que je voie un panneau qui disait avenue de la faïencerie, mais j’arrivais pas à la mettre en relation avec le champ sec et les jardins potagers. comment je me suis jamais rendu compte à quel point luxembourg était vallonnée, pas juste le centre mais tout autour aussi. j’ai descendu une petite rue qui m’a fait penser au japon et puis je me suis mis dans la tête de retrouver l’appartement où habitait liliane. je l’ai retrouvé, la rue s’appelait rue de l’avenir mais j’avais l’impression de replonger dans le passé. y avait des femmes qui discutaient assises à une table dehors devant l’école waldorf. je suis rentrée par le cimetière du limpertsberg en écoutant i’m alive de céline dion sans le faire exprès et puis j’ai croisé a. qui revenait de son travail à la banque en vélo, je lui ai souhaité son anniversaire et on s’est complimentées sur nos tenues respectives noires et jaunes. en rentrant j’ai rencontré c. le copain de manon, il portait un costume et j’avais les joues rougies par l’effort et le corps moite et je les ai fait rire à table alors ça va.
21 juillet
je viens de passer une heure à remonter le compte instagram de m. du lycée parce que je voulais savoir si c’était la soeur de e. du centre lgbt à la base mais je me suis perdue dans ses millions de photos de plages turquoises australiennes et d’îles désertes thaïlandaises et de poses de yoga au bord de piscines à débordement au dessus de la mer et j’ai commencé à me demander si je devrais voyager moi aussi et voir du pays et des trucs exotiques et devenir prof de yoga et apprendre à jouer du ukulele et faire du stop et prendre l’avion et changer de perspective et réaliser mon rêve américain. est-ce que j’ai besoin de partir loin? un peu loin ça suffit? l’année dernière en juin j’ai passé un weekend dans la maison de christine au bout de la rue après des mois d’affilée à la maison et ça m’avait complètement chamboulée. je sais que j’ai pas vraiment besoin de partir loin et que vu comment j’arrive à me faire rêver avec un quartier de la ville que je connaissais pas, j’en suis arrivée à un stade où un RIEN m’émerveille et c’est fantastique mais je veux pas mourir ignare non plus. m. est bien la soeur de e. en tout cas.
26 juillet
je suis plus aboulique, je suis torpique maintenant. je sais pas si c’est la canicule ou moi ou les deux. mais chez ikea ce soir, encore, je l’étais moins, j’étais juste énervée et renfrognée. j’ai décidé très sérieusement avachie sur le canapé en cuir blanc du service clientèle que j’allais aller vivre dans une communauté où y aurait toujours quelqu’un pour m’aider et j’aurais jamais besoin de payer une fortune pour faire monter mes meubles par une corporation.
mercredi au cactus j’étais tellement torpique que j’avais l’impression de me dissocier de mon corps. j’ai acheté un livre sur les constellations et j’ai essayé des escarpins rouges avec un bas en nylon enfilé sur mon mollet poilu en éclatant de rire quand j’ai essayé de marcher avec jusqu’au miroir sous le regard consterné de la vendeuse. ce matin je suis allée chez l’orl à pied pour me dégourdir les jambes et puis je suis revenue à pied aussi pour être moins torpique mais j’étais encore renfrognée, je me suis vue dans le reflet de la vitre du bus au passage piéton. j’avais des kilomètres de bouchons de cérumen dans les oreilles et une inflammation dans l’oreille gauche. il m’a dit de revenir dans trois mois et j’ai pris un rendez-vous pour le 8 novembre mais si j’arrive à sortir de ma torpeur je serai plus là le 8 novembre et j’irai me faire déboucher les oreilles où? est-ce que je vais devoir me faire déboucher les oreilles par un orl tous les trois mois jusqu’à la fin de ma vie? hier matin pendant que je préparais mon petit-déjeuner le lux film fest m’a appelée, j’ai vu l’écran de mon téléphone s’allumer sur la table mais j’ai pas répondu et j’ai pas rappelé, ils m’appelaient probablement pour me dire qu’ils me prenaient pas but i guess we’ll never know!
31 juillet
j’ai parlé de mes soucis à a.v.g. et puis j’ai attendu le bus pendant une heure assise sur un tronc d’arbre au soleil en écrivant un mail à n. mais une fois dans le bus je me suis sentie lourde d’anxiété et de désespoir, les champs étaient beige clair comme j’aime mais secs et j’ai vu des belles vaches noires et blanches et des chemins de campagne qui me donnaient envie de m’y promener mais teintée de dépression quand même l’envie. c’était lourd, tout était lourd. on était deux dans le bus et le chauffeur écoutait les grosses têtes sur rtl et je pensais à gaëlle obiégly qui dit dans n’être personne que quand elle était jeune elle trouvait que rtl était une radio de débiles et j’ai constaté qu’elle l’était toujours. j’ai marché pieds nus sur le trottoir pour rentrer parce que mes birkenstock me font toujours mal et maman et manon m’ont dit qu’elles avaient vu sur les radios que loki avait des plombs dans le corps parce qu’on lui avait tiré dessus en espagne et dans la cuisine j’ai fini par pleurer. à chaque fois que les docteurs se retrouvent devant mon océan de problèmes imbriqués les uns dans les autres je sais qu’ils voient à quel point c’est grand et profond et visqueux et complexe mais ils savent pas quoi en faire ni quoi me dire alors ils disent c’est difficile parfois la vie mais tu vas t’en sortir et parfois ils m’envoient chez un prêtre et moi je leur souris en partant et puis je me demande pourquoi je fais pas tout disparaître, hop, je pars en thaïlande et je deviens la fille du lycée qui fait du yoga sur la piscine.
2 notes
·
View notes
Text
"j’en ai vraiment marre d’être la dernière des ignares, de rester toujours sur le bord de la route et de regarder les autres défiler, profiter de la vie et s’amuser, tandis que je me trouve invariablement coincée derrière cette putain de vitre, à appeler, m’égosiller, sans que jamais personne m’entende ni me voie !"
#noscheminsdetravers
1 note
·
View note