#marguerite sirvins

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Marguerite Sirvins’ bridal gown, created during her stay at Saint-Alban psychiatric hospital.

“…desiring ardently to experience marriage one day, she began to make a bridal gown for an imaginary wedding day. The dress, which she would never wear, was worked in the crochet technique and sewn with a needle and thread taken from old sheets.”

Currently held at the Collection de l’art Brut Lausanne.

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Marguerite Sirvins

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Marguerite Sirvins. Landscape with Boats, Hunters + Animals, n.d.

artificial silk embroidery

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Marguerite Sirvins

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sans titre

Sir, Marguerite sans titre, entre 1944 et 1955 robe, dentelle réalisée à l'aiguille haut 95 cm © crédit photographique Collection de l'Art Brut, Lausanne

Sirvins, Marguerite, (1890-1957), France

Née dans la Lozère, en France, Marguerite Sirvins, est issue d’une famille de paysans. Elle manifeste à l’âge de quarante et un ans des troubles schizophréniques qui entraînent son admission définitive à l’hôpital psychiatrique de Saint-Alban. Marguerite Sirvins commence à dessiner treize ans plus tard.

Elle réalise des aquarelles et des broderies. Pour ces dernières, elle utilise comme support des morceaux de chiffons et mêle à des soies de couleur des fils de laine qu’elle obtient en effilochant des chiffons récupérés au rebut. Elle travaille sans modèle ni esquisse préalable. En proie à des hallucinations et à des délires toujours plus fréquents, elle cesse ses activités artistiques en 1955. La créatrice produit toutefois un dernier ouvrage qui constitue son œuvre majeure : souhaitant avec ardeur connaître un jour le mariage, elle se met à confectionner une robe de mariée destinée à un jour de noces imaginaires. Ce vêtement, qu’elle ne portera jamais, est créé selon la technique du point de crochet, avec des aiguilles à coudre et du fil tiré dans des morceaux de draps usagés.

Source: Collection de l’art brut, Lausanne, Suisse.

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Marguerite Sirvins