#mais en plus prétendre ou croire qu'il y a une menace fasciste en france
Explore tagged Tumblr posts
Note
Je ne sais pas ce qui est le pire. Les castors qui votent Macron ou les castors qui votent Macron et se rassurent à coup de scénario hypothétique de fascisme des années 30 ?
Je préfère encore les macronistes convaincus, je vais te dire, parce qu'au moins ceux-là votent en toute connaissance de cause, s'ils votent pour leur enrichissement personnel.
Je suis effarée de voir à quel point les gens sont ignorants de la politique. De la politique en général, du fonctionnement des institutions en particulier. Je suis ébahie de voir des gamins dont c'est la première élection — mais qui sortent à peine du lycée donc ils sont censés avoir des souvenirs assez frais de leurs cours d'instruction civique... — sortir brailler des slogans anti-Front National des années 80 en traitant de fascistes des ouvriers qui ont bossé comme des dingues toute leur vie pour se voir tout prendre et en se faisant insulter de la pire façon, juste parce que ces pauvres ploucs ne sont pas très perméables aux élucubrations « woke » (je hais vraiment ce mot.) et qu'ils se sont détournés de la Gauche qui les prend pour des cons depuis, tiens, c'est marrant, les années 80 aussi.
Ces petits empaffés régurgitent à longueur de temps des discours américains décontextualisés sans se poser l'ombre d'une question apparemment sur l'histoire des luttes sociales dans leur propre pays, on a l'impression de voir une armée des clones de Cohn-Bendit en attente de réembourgeoisement, c'est terrible.
#gallomancy#raiponces#je ne suis pas super fan de ceux qui ont voté blanc ou nul ou pas du tout mais c'est déjà moins pire qu'être allé castoriser#non seulement on nous fait le coup depuis 2002#et même si certains d'entre vous n'étaient pas nés ça n'est pas le moyen-âge et lisez un article dans votre vie bande de tanches#mais en plus prétendre ou croire qu'il y a une menace fasciste en france#une menace fasciste qui vienne de l'extrême-droite ça n'est pas juste stupide c'est de la propagande#macron règne sans parlement en abusant du statut d'état d'urgence depuis deux ans#il a interdit de manifester#appuyé la censure de l'opinion sur internet#filé une partie du patrimoine industriel français à des copains#protégé des criminels en col blanc qu'il a installé au gouvernement#fait tirer les flics sur des foules pacifiques#accru la crise sanitaire#triplé la date nationale#créé des degrés de citoyenneté#rétabli le permis de circuler et le couvre-feu pour la première fois depuis vichy#supprimé des milliers de places en hosto en pleine pandémie#propagé des tonnes de fake news y compris complotistes#interdit qu'on parle de violences policières#supprimé les corps diplomatiques#tenté de supprimer le sénat#fait main basse sur l'assemblée nationale#et promis de retirer la souveraineté démocratique française au profit d'une gouvernance européenne#IL VOUS FAUT QUOI POUR VOIR LE FASCISME OÙ IL SE TROUVE
11 notes
·
View notes
Text
youtube
Brighelli passait pour un fou dangereux et un affreux facho il y a vingt ans quand il a commencé à vraiment tirer la sonnette d'alarme au sujet de l'état de l'instruction publique en France, et son ouvrage le plus célèbre, La Fabrique des crétins, était très mal passé à l'époque. Je me souviens d'avoir loué l'extraordinaire série HBO The Wire (Sur écoute en français) dont l'un des thèmes saisonniers est l'école aux États-Unis, la série se déroulant dans une Baltimore sinistrée par les métamorphoses du monde moderne au début des années 2000 ; à l'époque, les situations américaines nous paraissaient encore relever de la science-fiction. Aujourd'hui ? On croirait vivre dans un roman d'Émile Zola.
youtube
Pendant le confinement, des municipalités ont rapporté que leur standard saturait des appels de dénonciation, tout le monde réglant ses comptes avec les voisins. Des soignants recevaient des lettres anonymes, ou tombaient sur des affiches dans leur hall d'immeuble, leur enjoignant à déménager « pour protéger les voisins » d'une maladie au taux de létalité très faible qui a donné l'occasion aux gouvernements néolibéraux de passer toutes les contre-réformes qu'ils voulaient sans opposition parlementaire. Nous sommes, rappelons-le, en État d'urgence permanent, les mesures exceptionnelles — saluées par tant de monde comme un mal nécessaire temporaire — étant passées dans le droit commun.
Il faut voir ce que le programme de Macron nous promet. Personnellement, j'en veux énormément aux mollassons frileux qui geignaient chaque fois qu'un observateur critique de la Macronnie tentait d'aviser la population que non, nous ne sommes plus en démocratie depuis l'avènement d'Emmanuel Macron. Si le dire vous catalogue aussitôt comme « complotiste », il faut quand même rappeler le statut de « démocratie défaillante » octroyé depuis 2020 par un fameux classement international, et peu de journalistes ont finalement osé prétendre qu'il ne s'agissait que de pandémie.
Les bonnes âmes habituelles ont couru dans les grands médias dire combien le vote Macron serait indispensable au second tour afin de préserver, contre la menace fasciste incarnée par Marine Le Pen, « l'état de droit » et « la liberté ». Si l'on est en droit de s'interroger sur la distance qu'il peut y avoir entre le programme de Mme Le Pen et ses actions futures, on peut aussi remarquer la contradiction dans l'affirmation généralisée : au nom d'un principe de précaution politique, il faudrait croire que Marine Le Pen ferait ce qui n'est pas dans son programme, tout en espérant qu'Emmanuel Macron n'applique pas le sien.
youtube
Je dis ceci sans amitié pour Marine Le Pen ni ses idées politiques (sans oublier toutefois que son programme en tant que tel est moins à droite que celui de Macron ; il relève du centrisme de droite, tendance R.P.R., en somme) mais le paradoxe me semble utile à souligner. Je crois que les grands médias avaient peu commenté la chose mais dans son discours au Parlement européen, Macron, qui y avait fait ce magnifique lapsus (« Nous sortirons de l'état de droit ») y avait aussi encensé avec des trémolos dans la voix de « souveraineté européenne ». Au sujet de l'état de droit, je rappelle que dans son programme Macron prévoit de déchoir de leurs droits civiques des citoyens français avec le prétexte de « violences contre les forces de l'ordre » qui restent à définir, vu le bilan sinistre des manifestations passées. Je rappelle que ce gouvernement a mis sa population sous couvre-feu des mois durant et interdit au peuple de se rassembler librement.
Je ne pense pas que la plupart des gens sachent ce que signifie « souveraineté », pourtant un principe constitutif de la République française, et c'est peut-être, effectivement, le résultat d'une absence d'éducation à la vie civique, mais qui excéderait les programmes scolaires parce que la presse courante est loin aussi de faire son travail d'information — faute de pluralité politique, déjà. Parler de « souveraineté européenne » relève de la provocation. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, c'est-à-dire de maîtriser leur propre destin, en se reconnaissant une singularité face à d'autres peuples également souverains. C'est la base de la démocratie, en réalité, la condition sine qua non du contrat social. Or, le but de Macron, celui des adeptes du néolibéralisme, c'est bien de retirer leur souveraineté aux peuples de l'Union européenne pour établir des instances supranationales capables de prendre des décisions qui engagent l'avenir des pays membres sans les consulter, ou sans craindre un véto.
De toute façon, j'en reviens toujours à la même remarque au sujet des médias. Si les plus de 65 ans ont beaucoup voté pour que ceux qui viendront après eux ne bénéficient d'aucun des avantages qu'ils ont eus naguère eux-mêmes, c'est aussi et peut-être surtout parce qu'ils vivent sous perfusion d'une presse largement acquise aux idées néolibérales, proche de la classe politique par milieu et par fréquentation, et qui, en premier lieu, appartient pour sa grande majorité à des oligarques proches du pouvoir.
À voir absolument :
vimeo
Le célèbre documentaire — jamais accepté de diffusion sur le PAF, naturellement — a été réalisé par Gilles Balbastre, qui s'était entretenu avec Frédéric Lordon à l'époque de la Loi Travail sur la manière dont la télévision montre les pauvres en France :
C'est vraiment à mettre en lien avec le vote pour Macron, en 2017, comme aujourd'hui. Et ça précède les Gilets Jaunes.
28%.
Je ne parviens pas à comprendre. Plus haut qu’au premier tour de 2017 ! Il y a une trentaine d’affaires judiciaires épouvantables en cours qui secouent la Macronnie depuis des années, le bonhomme ne peut pas faire un pas dehors sans prendre un œuf sur le crâne, il insulte les Français à chaque opportunité, il a creusé la dette du pays considérablement, enfermé les gens durant des mois, créé des sous-citoyens, assuré qu’une génération entière n’aura jamais de retraite, promis de baisser les impôts des riches, juré d’anéantir le service public, garanti la précarité pour les étudiants, les agriculteurs, tous sauf les très, très riches actionnaires du CAC40…
28 notes
·
View notes