#mais c'est lui. alors pourquoi suis-je si 'traumatisé' ? si on peut utiliser ce mot
Explore tagged Tumblr posts
outlying-hyppocrate · 1 year ago
Text
the number 13 is beginning to make me feel physically ill
2 notes · View notes
utank · 3 years ago
Text
SITUATION DE CRISE /RÉEL
À quoi bon écrire sur une situation aussi ubuesque, qu'il y aurait-il à dire de sensé ? Certainement tout ce qu'on peut imaginer, puisque tout serait vrai ou hoax. L'année 2020 marquera l'entrée en jeu effective de la post-réalité, semble-t-il, et je ne tiens pas à m'avancer.
À quoi bon s'exprimer, si ce n'est pour en tirer un quelconque profit ? Je ne sais, en les écrivant, si mon intérêt primordial ne m'emmènera tout simplement pas à censurer ces lignes, comme tant d'autres, car elles entameraient, malgré leur trivialité bonhomme et tout simplement critique, la moindre chance de survie à mon foyer.
Au moins on saura les raisons impérieuses qui condamnent une bonne part des opinions au caveau des bonnes intentions jamais révélées, des sociologies indistinctes car jamais sondées. On saura surtout que ceux qui s'expriment ont toujours des intentions dissimulées, quand ce ne sont des puteàclic.
Je m'interroge ici sur la part jamais identifiée de pensée utile, féconde, des possibles refoulés des Humanités. J'aimerais viser l'ombre et toucher la bête, sans la mettre en lumière. Mais pour cela le chasseur doit rester dans l'ombre et ne pas devenir le... Rabatteur.
Rabat-joie, voici mon enseigne dès qu'il s'agit de faits. Pourquoi vous retirer de votre indigence exquise, de votre mièvrerie délicieuse s'il s'agissait de vous faire pâlir de terreur sourde, frissonner d'une peur entière et, celle-ci, tellement légitime ?
Peut-être à condition d'en avoir fait commerce, d'en retirer au moins quelque satisfaction personnelle, mais, diable, que viendrait faire la pensée critique, le détachement intelligent et docte d'un savoir qualifié dans votre schéma de pensée ? Les constructions mentales sont à la sociologie qui les décrit ce que Noailles effondrée est à une épure de Vitruve, autant ne pas expliciter.
Si j'agite un drapeau blanc, cela fait une cible facile et un prisonnier de plus à loger au pire. Mais si je lance un pétard, si j'agite une faux (qui soit vraie!), on me fuira dare-dare. Je ne serais alors que rabatteur de vos peurs indistinctes mais bien présentes... Un énième rabatteur pour les vrais chasseurs, ceux qui se tiennent dans l'ombre absolue, dont la nuance est un genre de vantablack, et l'outil déposé par brevet. Et là, eux ne vous laisseront aucune chance, pas une, pas comme les pervers, les pauvres hères et les fanfarons accrochés à vos écrans, à vos books —et ici je suis moi-même ce fanfaron, qui faisons profession de vous divertir.
Tout est dit dans le mot, entre l'allant et le déshabillant, c'est un détournement de vos pensées subtiles, celles maturant dans le temps sans date, sans heure. Alors que faire ? Ne rien écrire ne rien dire de vrai, de peur de corrompre le vrai lui-même ? Le Vrai est-il génocidé à jamais, pour la période ?
Ça me fait penser à ce chat traumatisé que j'ai recueilli, pour mes enfants (et ouais). La moindre intention, le moindre bruit, mouvement, sortant de son habitus la terrorise les premiers mois, puis l'inquiète et déclenche la fuite. Elle cherche alors un dessous de voiture pour se caler en miaulant (petite précision car on utilise plus le mot chat au féminin quand on est un vieux matou comme moi)... Et la suite n'est pas à son avantage, car elle peut littéralement se chier dessus si on monte un TOUT PETIT PEU la voix.
Dès lors, elle ne fait que produire des comportements de réponse à une agression. Y compris quand ce sont des sons (sono, extérieur) qui lui rappellent des traumas, par ex la lessiveuse de rue, le souffleur de feuilles mortes...
Et voici les « nouveaux penseurs », j'écoute Chouard, j'écoute Cousin, j'écoute Lordon, j'écoute Pikkety, quelquefois je les lis. Quelle médiocrité, autant de référence pour un horizon faiblard, qui dissout la possibilité d'une règle commune. Mais ça ne compte pas, ils capitalisent une audience qui donne (enfin) corps à leur individu, intellectuellement, et vont utiliser les doctrines et leur aisance mémorielle pour surfer une demande, une attente. Quant à ces quelques doctrines très très bien renseignées, elles pendent à la crémaillère attendant un.e maître.sse queue.
0 notes
jaisurvecuauharcelement · 8 years ago
Text
J'ai cette envie de témoigner quasiment viscérale depuis plusieurs mois. Pendant tout le collège et aussi au lycée, j'ai été harcelé.
Tout a commencé en 5°, avec une fille qui voulait que je sois son amie... Et puis, elle m'a obligé à faire tout ce qu'elle voulait parce que sinon j'allais "souffrir". La situation était devenue telle que tous les dimanches soirs, je pleurais pendant des heures, j'étais obligée de prendre un sédatif, et le lundi matin j'allais au collège la peur au ventre. J'ai réussi à en parler à un prof, avant d'en parler à mes parents. C'est lui qui les a alerté et qui a alerté également toute l'équipe pédagogique. Cette fille a été convoqué chez le CPE, et je n'ai plus entendu parler d'elle.
En 4°, j'ai débarqué dans une nouvelle classe où je ne connaissais personne, à part une fille qui était l'amie d'une amie. Et là, deux garçons sont venus me voir et m'ont dit "ici c'est notre classe, t'as rien à faire là, si tu pars pas tu vas morfler". Ils n'avaient pas menti. Ils m'ont humilié publiquement, devant les profs, dans les couloirs, dans la cour, les autres trouvaient ça drôle... Ils m'ont craché dessus, ils ont versé de la colle extraforte dans mon cartable, ils ont cassé mes affaires, déchiré mes feuilles de cours. Cette année-là, malgré les sollicitations de mes parents, ni le CPE ni le principal n'ont bougé. "Des histoires de gosses ça va passer"...
3°. J'ai parlé de l'amie d'une amie, qui pendant ma 4° était ma seule amie dans ma classe... Et bien en 3° ça a été son tour de me harceler, avec 4 de ses copines... qui étaient les miennes aussi (enfin, je croyais). Tous les matins, elles m'attendaient derrière le portail, et elles me poursuivaient jusque dans nos salles de classe. Elles s'étaient alliées aux garçons qui me harcelaient l'année passée. Il paraît que c'était drôle. La situation a vraiment dégénéré quand elles se sont mis à m'envoyer des textos où elles disaient qu'elles allaient me faire mal, elles ont menacé ma meilleure amie, ma famille; et tout cela en me faisant comprendre que "tu l'as cherché maintenant tu vas payer". Désespérée, j'ai appelé ma meilleure amie pour lui dire adieu, j'étais prête à me suicider. Elle a su m'en dissuader à force de discussion, je ne la remercierai jamais assez. Ma prof de maths a essayé de faire bouger les choses, les profs restaient sourds. Un jour, j'avais pleuré pendant toute la récréation seule sur un banc. Une pionne était venue me voir, je lui avais raconté ce qui m'arrivait. Nous avons parlé pendant de longues minutes, elle m'a assuré qu'elle ferait de son mieux, et m'a conduit à ma salle de classe. Je suis arrivée à mon cours de biologie avec 30 minutes de retard, les yeux rouges, encore sanglotante. Le prof m'a regardé un bref instant puis il a continué de dicter son cours, comme si je n'existais pas. J'ai alors entendu les filles rire, ce rire de hyène qui kiffe voir sa victime agoniser. Il a fallu trois mois pour que ma prof principale se décidé à agir. Elle nous a tous convoqué chez le CPE, moi et ceux que j'avais désigné, garçons comme filles. Le CPE était visiblement agacé d'avoir à faire ça. Il leur a passé un savon copieux à chacun, et a averti leurs parents pour leur mettre une sanction à la hauteur de leurs agissements. EN sortant, j'ai voulu remercier ma prof principale, mais je l'ai entendu marmonner "Pfff j'ai pas que ça à foutre de m'occuper de ces conneries !". Sympa.
Et puis le lycée. Que dire sur le lycée ?.. Un harcèlement plus perfide, plus subtil. Des sourires devant, des haches dans le dos derrière. J'étais contente, j'avais trouvé un groupe d'amies, des filles assez populaires, drôles, sympas. On s'entendait bien. Plus l'année avancée, plus j'entendais des choses sur moi venant de ces filles. Comme quoi j'étais un boulet, j'étais la reine des connes, une "autiste" (il faut déjà être intelligent pour utiliser ce mot sans savoir...). Et ça continuait, ce harcèlement moins violent physiquement mais pas psychologiquement. Quand on vous répète tous les jours que vous êtes moche, conne, tête de cul, débile profonde... Vous finissez par faire la pire chose au monde : l'accepter. Après tout, s'ils sont 25 à le dire, ce doit être vrai non ?..
Le Bac a sonné comme une libération. Je suis partie à la fac à 35 km de chez moi. J'étais très heureuse, j’aimais beaucoup ma promo, il y avait une bonne ambiance... Enfin, les 3 premières années. En début de 4° année (M1), j'ai découvert qu'une pauvre fille de ma promo se faisait harcelé par un clan de filles, appels téléphoniques à 3h du matin, insultes, crevages de pneus, menaces sur son petit ami... Seulement, quand notre directeur a appris ça... J'ai vu ce que c'était vraiment une sanction à hauteur des agissements. Convocations, rapports de discipline, exclusions temporaires et ajout aux dossiers personnels. Certes, elles n'ont pas recommencé, mais le mal était fait et leur victime traumatisée à vie, comme moi. Je m'en veux de n'avoir rien vu. J'aurais pu l'aider, j'aurais pu la soutenir... Le truc c'est que je ne pensais jamais que des filles plus vieilles que moi, des nanas de 27 ans, allaient encore harceler les gens.
Actuellement, j'en suis à ma troisième psychothérapie. J'ai essayé la psy classique, l'hypnose, et là enfin l'EMDR m'apporte des résultats. Presque quinze ans après le début des faits. Toutes ces années où j'ai eu peur des gens, je suis devenue ultra renfermée, introvertie, discrète, si je pouvais me transformer en lampe, je le ferai. Peur d'avoir des amis, peur de trop en dire sur moi, peur qu'on se moque de moi, peur de moi surtout. Mais grâce à mon psy, j'ai découvert à ma grande stupéfaction que je ne suis ni moche, ni conne, ni aucune chose dont on m'a traité. Je suis moi, et je suis en train de me rencontrer...
Si je suis arrivée à me sortir de là, si j'arrive à remonter la pente aujourd'hui, pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Le suicide n'est jamais une bonne solution, jamais.
Souvenez-vous de ça : "On peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres... Il suffit de se souvenir d'allumer la lumière.". Courage, accrochez-vous. Vous n'êtes pas seuls même si vous le pensez. Et parmi ce que les harceleurs détestent il y a notre réussite et notre bonheur. Soyez heureux et déchirez tout !
3 notes · View notes