#même avec un bâton j'y touche pas
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navisseli · 6 years ago
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Pourquoi Naviss déteste Jaworski ? Une anthologie en réponse à Anonyme#2
Ce que je vais dire là, je l’ai déjà dit 100 fois. Aussi ne m’embêterai-je même pas à rédiger une énième fois ce que je pense de lui. Je me contenterai de copier/coller.
Partie I : Un style travaillé mais pédant, multipliant les références à différents genres narratifs
Fragments 1
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“Quand il étale des références à Machiavel, Napoléon, Christine de Pisan, Rutebeuf, probablement Abélard et j'en passe, pour moi c'est comme s'inscrivait dans leur sillon. Et je trouve ça prétentieux.”
Partie II : Un style basique et convenu, encensé pour de mauvaises raisons.
Fragments 2
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“(...) toutes ses descriptions dans Janua Vera, je les ai déjà lues. Les femmes à la nudité blanche comme une opale, les yeux de nuit”, tout ça, c’est du réchauffé.”
“Jaworski, son style, j’aurais pu le lire sur un forum de fanfictions.”
“Jaworski fait ce qu'on appelle une salade de temps (ne pas respecter la concordance sans forcement de raisons). Il y a pas de travail sur les sonorités internes ou externes.”
“Ce qui me dérange avec Jaworski c'est que son oeuvre soit présentée comme un chef d'oeuvre stylistique (j'ai lu des commentaires le disant), alors que non. Il y a plein de bons points, la recherche, l'encrage littéraire, mais pas le style.”
Partie III : Un auteur sexiste qui légitime le viol et la pédophilie tout en s’en dédouanant.
Fragments 3
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“Il est meilleur d’être impétueux que circonspect, car la fortune est femme, et il est nécessaire, à qui veut la soumettre, de la battre et de la rudoyer.”
Nicolas Machiavel
Tous les personnages féminins sont des bonnasses selon les critères de Jaworski, même quand il revendique une démarche de faire un roman de chevalerie ou travailler sur un genre qui n’est pas contemporain. Je cite ici l’exemple de la nouvelle où celui que j’appelle “le Chevalier Badass” rencontre “la Dame”. J’aurais pu citer la première nouvelle, avec la concubine à la nudité mince du Prince.
“L'auteur dit "je vais faire un roman de chevalerie". Il le dit pas mais l'intention est claire, et il cite Tristan et Iseult en debut de chapitre. Du coup tu le joues jusqu'au bout. Tu veux décrire une dame ? Okay. C'est dans les codes du genre, ça me va. Mais tu le fais bien. Décrire une bonnasse au corps stéréotypé, tout le monde le fait déjà. Tout le monde sait le faire. Decris-moi une femme dont le corps est medieval-tastes like tout en sachant que ca correspond pas aux goûts XXIe siècle et que pour le coup, TU PRENDS UN RISQUE. Et là je dis okay. Et viens pas me dire “oui mais il décrit une femme d’âge mur”. On dit super vite "ouais en fait elle est plus toute jeune", en effet. Sauf que touuuuuute la description de la dame c'est "son visage jeune", "sa taille fine", "sa poitrine lourde et ferme". Oui, en effet, il dit : "ses bras sont probablement un peu frippés donc elle met des manches longues et des gants". (...) En attendant on a une nana moulée, mince, à grosse poitrine, ce que TOUT LE MONDE fait déjà. “La beauté est subjective" ? Je serai d'accord si tous les persos féminins avaient pas le même physique. Parce que je suis désolé, mais le traitement des persos féminins il est lamentable. Dans Janua Vera comme dans Gagner la guerre. Moi, ce que je vois, c’est un type qui reproduit encore les mêmes stéréotypes pour nourrir ses fantasmes, et les fantasmes de ses lecteurs qui ont déjà des tas de stéréotypes ancrés dans le crâne.”
Réponse à l’argument : “Le point de vue interne rend cela plus complexe.”
“Le point de vue interne ? Donc comme par hasard TOUS SES PERSOS MASCULINS ont les mêmes goûts ? Benvenuto ? Le chevalier ? Le prince ? Le guerrier badass ? Le mec nul qui a la guigne ? Tous ? Pardon, il n’y a pas de femmes dans la nouvelle du mec nul qui a la guigne. C’est beaucoup mieux du coup (sarcasme). Enfin si, sa propriétaire. Propriétaire qui est la seule femme non mince du bouquin, et décrite comme une ogresse. Ah, pardon, il y a Suzelle, aussi, mais quand elle a 30 ans et que "son ventre virginal {est} déformé par les grossesses". A part Clarissima et Suzelle, aucune femme n'a d'importance par elle-même. Et Clarissima finit violée parce qu’"elle avait qu'à pas se la ramener autant”. La mère de Benvenuto existe par son fils, et d’ailleurs un chapitre entier est consacré au fait que sa valeur était dans celle du fils ; ainsi quand le fils a été cru mort par le voisinage elle s'est courbée, elle a vieilli, elle qui avait toujours le port haut. Franchement, tous ses personnages ne sont autres que JP Jaworski.”
Réponse à l’argument : “Jaworski a répondu quant à la scène du viol, il a répugné à l’écrire et il ne cautionne pas”
“Le personnage de Clarissima est clairement décrit pour faire fantasmer. Dès le départ, son corps est abondamment commenté, ses comportements sont tous sexualisés, alors qu'il est dit qu'elle a 15 ans mais en fait non elle en a 13. Sa manière de parler, de jouer... C'est-à-dire que tout le perso est là pour faire fantasmer le lecteur. Ensuite elle se fait violer. Et là ça suit le schéma classique. "Elle a dit non mais elle se débat pas donc elle est d'accord" ; "elle se débat mais elle est attirée par moi donc elle est d'accord" ; "elle avait qu'à pas m'exciter comme ça". Ah oui, aussi ! Donc il commence le rapport par une agression sexuelle. Finalement elle change d'avis (classique, d'ailleurs c'est très utilisé en matière de culture viol pour légitimer le fait que c'est pas grave de pas demander le consentement). Et ensuite on n'en parle plus. Ah si pardon, le mec s'inquiète un peu pendant 150 pages mais il n'est jamais "puni". Le parti pris est de faire stresser le lecteur qui va se mettre à la place du perso et se dire "faites que je / il soit pas pris", avec la scène du quiproquos notamment.”
Réponse à l’argument : “Mais en fait elle change pas vraiment d’avis, c’est juste qu’elle est vaincue.”
“Ah si si, elle lui répond et tout et l'encourage. En gros le message est "si tu forces un peu une fille elle finira pas changer d'avis". Et ça je le vois tellement souvent.”
Extrait : {TRIGGER WARNING : DESCRIPTION TRES DETAILLEE D’UNE AGRESSION SEXUELLE}
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Je vous épargne le passage du viol. Ne me remerciez pas.
“L'évolution de Clarissima c'est ça.
elle lui fait un compliment et le touche 
il la maintient, lui fait du chantage pour l'embrasser et elle dit qu'elle n'est pas d'accord 
elle montre clairement son refus mais quand même c'est ambivalent les femmes sont tellement mystérieureses tu vois c'est un "refus qui dit oui" il l'embrasse, elle ne réagit pas 
il la tripote, elle ne réagit pas, elle est froide et fermée 
description abondante de son corps en précisant qu'il est inachevé + précision qu'elle n'est pas consentante à ce moment => fétichisation pédophile 
elle change d'avis et abandonne cette froideur, réponds à ses baisers, au final elle est même okay pour un rapport sexuel ("si tu la forces elle va finir par céder") 
excuse du "j'arrive pas à me retenir", abondamment réutilisée par la suite de l'oeuvre où le perso arrête pas de répéter ça et pas pour se dédouaner, parce qu'il regrette pas son geste (excitation, c'est fifou) mais il flippe quand même d'être repéré => viol anal, elle se débat, mord, mais elle continue à être sexualisée, le fait qu'elle essaye de se défendre continue à être sexualisé et érotisé, emphase sur le fait que le perso prennen du plaisir
Ca, c'est une magnifique démonstration d'école de culture viol.”
{FIN DU TW}
Voilà. Jean-Philippe Jaworski est une raclure de bidet, j’ai une opinion très piètre des gens qui le lisent et qui l’apprécient, et la seule utilité que je vois à son livre, c’est de caler des armoires bancales ou d’aider à démarrer un feu dans la cheminée.
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gedjub · 5 years ago
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021219
Des langues dans la bouche 
Il y a des mots qui roulent mieux en bouche dans une langue que dans d'autres et la musique que j'aime roule comme les dunes des mots turcs dans une tasse à thé anglaise, comme un petit déjeuner néerlandais dans un ascenseur japonais, comme une salade marocaine au chewing gum américain.
*
J'aime les hommes à tête de souris.
*
J'étais si fort tout ce temps et il ne tenait qu'à moi de prendre plus de responsabilités...
031219
Elles tiennent les enfants par la voix, tiennent les enfants par le chant.
*
Wilson Beeing  myself is touching someone s dick Girl met me too When i m talking with hetero play doll - like women - better, they re amateur I learnt from the best
041219
Sipping cocktails of tears 
My friend and I We sometimes gather
Mon amie et moi
Nous retrouvons parfois
Pour siroter des drinks
Faits de nos larmes
De douleur et de joie
On boit chacun le sien
Mais on voit les couleurs 
Sur le visage de l'autre
Néon et lampes 
Du plafond du bar
Et rose grisé
De nos propres visages
Rouler le long des joues
Pas de pailles pour nous
Jusqu'à nos bouches
Au coin des lèvres 
Cocktails salés par les épreuves 
De la journée, du mois, de l'année
Grands crus d'émotions couvées 
Cuvées de longs malentendus 
Qui se décrivent, le goût en bouche
Entre connaisseuses
Entre bourreaux et victimes
Cocktails à zéro centimes
*
Flache Gesichter haben schon was!
061219
Dans le sommeil tout seul au chaud dans la grotte, je sens l'extérieur et sa lumière qui veut me réveiller... Ici les sons sont autarchiques et protège notre monde des alarmes et des surprises. Je suis occupé, ici dedans, caché par l'immobilité du corps sous les couches des draps, j'ai mille choses à faire comme soigner mes blessures jusqu'à la mort qui est née avec. Tiens... Il ne pleut jamais, dans mes rêves...Le balcon peut explositer sous la pluie, je suis au sec et je caresse des visages, ça me fait du bien et j'aimerais que l'on ne me dérange pas ! Il y a comme l'éternité d'un temps qui ne fait que tenter son existence, indéfiniment, l'événement répété prend une importance sans compter vraiment puisque je sais déjà que je ne l'achèverai pas avant d'ouvrir les yeux, pas même dans l'entrée de la sortie du demi-sommeil.
071219
L'ami-abeille fait des petits gâteaux de Noël chez une amie et les déguste avec d'autres, puis va chez d'autres amis pour en faire d'autres et les apporte à la première amie pour s'en régaler ensemble.
*
Le ciel bleu partiellement nuageux a emporté le paysage avec lui. Je reste les pieds sur la terre attendant leur retour, un beau jour sans saison fixe, au soleil ou la nuit.
*
Jane Birkin comme personnage soufflant sur l'ordre des articles le et la. 
081219
Ce petit moment
Sur la voiturette
Du temps et des lumières 
Clignotantes
À l'entrée du magasin
Là où c'est normal et pas normal à la fois
Je monte, tu mets la pièce,
La minute de rêve et on y va
Ça secoue la tête comme toi tu fais le soir
Avant de hurler des murmures de chansons et qu'on te dise arrête 
Et quand tu mens, que ça se voit, que tu tiens tête, et qu'on se bat
C'est moi le fils violent qui te gâche la vie, pas le bâton de vieillesse que Dieu t'a promis
Je vais mieux et plus loin, loin de toi,
Je ne te vois plus mourir mais de temps en temps, des morceaux d'enfance réapparaissent comme à tes pieds.
Je vais beaucoup te parler, maman, en ton absence. Tout ce qu'on aura pas dit, qu'on avait commencé, tout va y passer. D'ici à ce que je meurs, sois sûre, de ton vivant encore, que je vais mettre et garder mes mains dans la plaie.
091219
Entraîne l'amour 
*
The gentle woman's bitch resting face
101219
À la lumière du ciel que mes yeux trouvent au réveil semble correspondre en moi le souvenir d'un jour de ma vie où la couleur était pareille et qui se manifeste alors, aujourd'hui une voix qui me dit : "Allez, on va à la crèche !"
*
Mortimer qui m'a mordu au ventre, 2003.
Rik qui m'a donné un baiser, 2019.
La force et le temps qui brisent la différence entre sensation et sentiment !
111219
Bon anniversaire, papa...
À quoi ça sert, que je te dise ça?
Je vais le faire, juste pour toi,
Pour t'offrir un mot de moi.
*
Je veux dire
Je veux dire
Je veux dire
Je veux dire
...
Je sais même pas 
Ça empire, cette histoire de mémoire
Ça rigole pas quand ça foire
Je cours après les infos
Sur le week-end dernier
Et si je creuse trop
C'est foutu à jamais
Parce que le présent est lourd
Et la note est salée 
De tant de paresse usée
Plus qu'à mon tour
Ton anniversaire, oublie
Même si t'es mon frère 
Même si je sais que ça fait pas plaisir
Que tu me l'as redit l'année dernière 
J'ai oublié le jour
J'y ai peut-être pensé la veille
Et le rappel est tombé dans la nuit
J'ai arrêté de déprimer en arrêtant de penser 
Je me suis mis à manger
Comme on se met à boire
Les moitiés de mon ventre sont devenues indépendantes dans leurs mouvements 
Et c'est ça le danger
Ça finit par m'arranger
De ne plus savoir travailler le temps ni mon corps ni ma mémoire 
*
Album à voix haute, concert à voix basse
 Album à voix aiguë, concert à voix grave 
*
L'étudiante chinoise qui dit : " Un chemin... " 
151219
J'ai vécu ma carrière dans ma tête, mais je peux tout reprendre et sortir: les têtes enturbannées, les accolades et les amours abstraites, les couleurs aimantes, les portraits de très près, la danse des mains, ... Et laisser s'envoler le passé qui m'attaque.
*
Das Kind: "... In der Weihnachtsleckerei..."
Die Mutter: Bäckerei, Weihnachtsbäckerei, nicht -leckerei."
161219
Je retrouve une fascination d'enfant quand je vois certains magasins comme des maisons, avec leurs tables et leurs murs blancs, leur lumière et leurs plantes d'ornement...
181219
Musique d'élastiques
+
Quand il y a du soleil, c'est l'ombre soudaine qui fait fermer les yeux.
+
Traîneau traîne train drague Fromagicien Éléganceluisantonymesurelenterrementeuropéenneuveulevierreuristiquerelleçondulanterracottableau. Figurêtriquochontologiqlée.
+
Zoubeir, le sourire avec la langue, aussi large que la denture...
201219
Patience...
Un essai de conversation a mené à un silence un peu plus lourd. Moi, j'ai l'estomac vide et l'envie récurrente de sauter de la voiture donne à mes jambes des réflexes lents mais répétés. Seul un mot de mon voisin bien à mon goût mais trop taiseux distrairait mon corps de son désir de sortir. Mais il dort.
Un col roulé favorise les épaules. J'ai froid mais je sèche. Souvenir d'hier, David et mon frère. Dors, voisin, dors, que je te regarde faire. Manufacturate the zzz... Séverine à l'arrivée, retour aux sources d'inspiration et de réactivité. La rêverie entrecoupée d'écriture. La vue est grise avec des lumières rouges, le cul des cars. Un briquet vert sort un peu de la poche du dormeur. Fumeur, pas allumeur comme moi qui en ai toujours un dans mon sac au cas où. Carrefour au milieu de nowhere. Le silence est établi, on respire sans bruit.
On roule. Je croque des amandes. La conductrice converse avec la passagère de devant. Mon voisin, dans son pull soleil, est tombé dans un sommeil plus profond. Berlin a créé deux répliques. J'essaie de n'attendre rien que l'arrivée dans 4 heures. Rire nerveux en fond sonore. Je regrette de ne pas avoir sorti les journaux, restés dans le coffre. Des couleurs sur des camions. Le vacarme de la pluie sur le pare-brise. La sécheresse des amandes dans ma bouche. Le chit-chat devient chuchotis à mes sens. Swing des essuie-glaces. Absence de séduction, silence. Mon voisin : gesunken. Ses douces mains liées. 
Regard de Marie dans le rétroviseur. Encore 3 heures 30.
+
Dans le malheur 
Toujours passager
L'oubli de soi.
Dans l'écriture 
Le salut.
Excité, je ne fais que chercher, me fais mal autant que d'yeux croisés, et je m'éloigne du calme d'à l'origine.
Ma tristesse est un reste incrusté au fond du pot. Oserais-je l'eau de javel?
Assis habillé d'une longue veste, je frappe de mes dernières forces aux portes des visages, je cherche un monde à envahir, un qui n'est pas fermé à clé. Étranger, clament mes yeux, ouvre-toi à moi, j'ai cessé de me haïr et suis prêt à te servir en despote éclairé.
+
Le ciel invisible au dessus du soleil bas. 
____________     Ciel
   \           Soleil   
      \        
                  /      
              /    
          /      Ruelle  
     / 
221219
Je vais appeler Raoul, disait la grand-mère d'Olivia avec l'envie de vomir.
 231219
Il y a une petite étoile qui fait jour
Dans le soleil
Au dessus de la maison
Elle n'est pas à nous, cette maison
Et maman n'est pas là.
Basile, 2 ans
251219
Noel c champagne 
Noel c est gras
Noel c est figues et feu de bois
Il reste une dinde entière 
Exactement comme l'année dernière 
Je vais me la faire avec de la bière 
Et ça ira tout dans mon derrière 
*
Musique d’un film crypté imité au tambourin
271219
Les quatre coins les plus cadeaux du monde 
+
C'est quand même mieux d'être mieux en vrai. Séverine et Manon
+
Vidéo père foot et fils photos de la nature alentour. vidéos et photos du fils parasite la télévision du match, calme de fascination et énervement et colère
+
L'homme sourd détourne le regard de sa femme muette.
+
Ontologischer Sprung, prendre une photo où être !
281219
Enzo à Lucie : ‘’Si je commets un crime, ce sera jamais avec toi!’‘
291219
L'eau du canal et moi, on préfère la lune en croissant. Je la photographie avec son reflet que l'eau s'efforce d'avaler. 
+
Et si j'écrivais pour toujours sur toi ? Comme Manette pleure à mort depuis cinquante ans son mari, je pourrais rester maudit par notre amour pourri jusqu'à périr, et l'écrire en toutes lettres entre temps pour ainsi dire que je te laisse être maître inconscient de ma vie, puisque mon âme t'est gagnée, pour avoir mieux à faire que de pleurer d'envie d'un passé rêvé. 
Manque de concentration là.
+
Dans le tram 3: "Eh bin moi je préfère manger des patates bouillies chez moi."
301219
Pour décoller un étiquette sans l'arracher, teste d'abord ta patience sur les nuages.
+
Gibert poésie: 
Cuisine au robot, viandes, poissons, pâtisserie, pâtisserie, recettes saines, végétarisme, aliments qui soignent, rééquilibrage alimentaire.
311219
Ces farceuses d'étoiles veulent nous faire rire en mimant l'explosion au ralenti, mais elles prennent la blague tellement au sérieux, qui en devient tellement longue et lente, que nous n'en voyons que la beauté.
+
Dommage de garder la mémoire en mémoire. Doute de toute redondance !
+
Même l'appréciation de la beauté bénéficie d'un peu de légèreté.
010120
Certaines timidités me font peur, mais de moins en moins.
+
Je m'exerce à ne pas laisser les visages apparaître dans les choses pour discipliner mon empathie.
050120
Dans l'intimité Flashka et moi nous sentons l'haleine. Je mets mon nez dans les poils blancs de sa poitrine qui me titillent le bout des yeux. Elle visite la grotte que je fais entre les draps et mes jambes.
+
Je ne suis pas le même homme, ne l'ai jamais été. Jamais été comme ça, aussi soucieux de moi-même. Le soir je ne bois pas, au matin je vois le jour se lever, je cours, je peine à trouver un rythme mais je vais y arriver. Je fais tout ça pour moi, c'est ce que je me fais croire, mais en vérité je fais tout ça pour toi, toi que je vais croiser quand je me serai donné assez de mal pour ne plus y penser, pour ne plus espérer. Tout ça pour toi qui me ressembleras assez pour partager ma vie, tout ça pour moi au fond, si, pour moi, par envie.
*
Développer la théorie de l'étiquette en distinguant le grattage du coin de préhension, le corps de la tirée et la patience des derniers moments.
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Des robinets sans expression mais de beauté, pour ce qu'ils sont. 
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Et à ne pas laisser ma tête chanter sans moi.
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Histoire de sorciere
Frissonnez à la lecture de cette histoire de sorcière et de ce petit garçon de 10 ans.Frissonnez à la lecture de cette histoire de sorcière et de ce petit garçon de 10 ans.
Ce matin tout est calme à l'école. Le soleil vient juste de se lever sur la cour vide. Chaque chose est à sa place dans la classe : les tables et les chaises, les crayons, les dessins punaisés au mur, le crocodile dans un coin... LE QUOI ??!!
Mais qu'est-ce qu'un crocodile peut bien faire dans une salle de classe ?! Menaçant, tapi dans l'ombre, il est prêt à bondir avec ses longues dents pointues comme des lames de couteau !
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Cependant, en s'approchant un peu, on voit bien qu'il n'a pas l'air si dangereux que ça. Il dort. Et il ronfle aussi. Ca alors !... Bon, restons calme, et réfléchissons. Il faut absolument trouver une solution pour qu'il disparaisse avant l'arrivée des enfants.
Mais... est-ce un rêve ou bien vient-il d'ouvrir un oeil glauque encore tout endormi ? QUELLE HORREUR !!! IL EST EN TRAIN DE SE REVEILLER !!!
Les deux yeux maintenant parfaitement ouverts, la sorcière réalise qu'il y a quelque chose qui cloche : elle a de courtes pattes et son ventre touche terre.
- Flûte ! s'exclame-t-elle, j'ai dû me transformer en crocodile cette nuit sans m'en apercevoir. Et avec tous ces bonbons que j'ai mangé, j'ai un de ces mal au coeur !
Maintenant il faut que je retrouve ma forme humaine au plus vite !
Voyons, voyons... "gomme en plastique et caramel mou !"
Et pouff ! Le crocodile disparaît dans un nuage de fumée noire qui se dissipe aussitôt, laissant place à une sorcière bossue, moche, hirsute, avec des dents en moins et un gros bouton plein de poils sur le coin du nez. Beurk !
Elle est en train de chercher son bâton magique qui a glissé quelque part, quand soudain elle se fige : les éclats de voix et les rires des premiers enfants qui arrivent se font entendre.
Ni une, ni deux, en un clin d'oeil elle récite la formule magique pour disparaître :
"Un mot à l'envers,
Un mot à l'endroit,
Cièresor, sorcière,
Je rentre chez moi !"
Pouff ! En un instant elle disparaît dans un épais nuage de fumée rouge. Il était temps, car les enfants entrent dans la classe !
***
Juliette voulait ranger dans la boîte son trésor du jour : un pompon multicolore de toute beauté, un cadeau de sa mamy.
Vous savez ce qu'est un trésor ? C'est un objet qui dot être petit pour tenir dans la boîte avec ceux des copains. Différent chaque jour, il a quelque chose de spécial.
Juliette fut la première à s'apercevoir que la boîte ne se trouvait pas à sa place. Elle alerta la maîtresse et ses camarades en s'écriant :
- Où est la boîte à trésors ?!
Aussitôt les autres enfants s'agglutinèrent autour d'elle, et chacun donna son avis :
"Elle est tombée derrière le meuble", "les lutins l'ont emportée pendant la nuit", c'est la maîtresse qui l'a confisquée"... mais la maîtresse n'y était pour rien.
- Voyons, dit-elle, hier soir quand le dernier enfant est parti, Liliane est venue pour tout nettoyer de fond en comble. Lorsqu'elle s'en va, elle ne manque jamais de laisser tout en ordre et de refermer soigneusement la porte derrière elle. Si elle avait remarqué quelque chose, elle nous l'aurait dit.
- Si on allait le lui demander ? proposa Vladimir. Il faut découvrir ce qui s'est passé, car la boîte contient tous nos trésors et nous devons la retrouver !
- C'est une bonne idée, dit la Maîtresse, je vais appeler Liliane.
***
Dès que Liliane arriva, les enfants l'assaillirent de questions. Mais la pauvre n'avait rien vu ni rien entendu qui puisse les aider.
Pourtant, à bien y réfléchir, un souvenir lui revint en mémoire :
- En quittant la classe hier soir, j'ai senti comme une vague odeur de guimauve avariée et de caramel pourri. Je n'y ai pas fait attention sur le coup, mais en fait c'était bizarre.
- La voilà notre piste ! dit Vladimir, il faut trouver d'où venait cette odeur.
- De la guimauve avariée, du caramel pourri... ça ne vous rappelle rien ? dit Matteo.
- J'y suis ! s'écria Liam, ça sentait le bonbon périmé !
Prise d'un doute, Juliette se précipita sur l'étagère où se trouvait le bocal des bonbons.
Malheur ! Il était vide ! Là aussi le voleur malfaisant avait sévi.
Les enfants étaient très contrariés : d'abord leurs précieux trésors, ensuite leurs bonbons, c'en était trop ! Il fallait démasquer le coupable.
Alexane se rappela alors qu'elle avait entendu parler d'une sorcière aux pouvoirs maléfiques qui se nourrissait uniquement de bonbons.
- Peut-être qu'on découvrirait quelque chose dans le dictionnaire des Ogres, Dragons et Sorcières, suggéra-t-elle.
- Bonne idée ! dit Juliette.
Elle alla prendre l'ouvrage sur une étagère, puis l'ouvrit à la page des "S" comme sorcière.
- Voyons, voyons..."Trésors"... "Bonbons"... ça y est ! C'est la Sorcière Adragante !
Elle lut à voix haute :
"La Sorcière Adragante n'hésite devant rien quand elle veut quelque chose. Non seulement le chagrin des enfants ne lui fait pas de peine, mais cela lui fait très plaisir. Elle ne se nourrit de rien d'autre que de bonbons : fondants, à croquer, aux fruits, au chocolat, à la menthe... elle les aime tous et elle ferait n'importe quoi pour en avoir. Pour arriver à ses fins, elle change d'apparence et peut aussi bien se transformer en souris qu'en oiseau, on en éléphant si c'est une idée qui lui passe par la tête. C'est pour ça qu'elle est difficile à capturer.
Elle fabrique aussi ses propres bonbons, mais d'un genre très spécial : elle prend du sirop de glucose et de la gélatine, puis elle y ajoute des crottes de souris, du pipi de chat ou n'importe quoi de ce genre".
- Beurk ! dit Lucas.
- Comme tu dis... je continue, dit Alexane :
"mais comme elle n'aime pas les enfants, elle prend aussi leurs jouets ou ce qui leur est précieux"...
- Comme nos trésors ! l'interrompit Vladimir.
- Ca alors, dit Liam, quelle horrible créature !
- Elle est aussi affreuse à l'intérieur qu'à l'extérieur,, dit Alexane. Mais attendez, ce n'est pas tout :
"Elle aime vivre dans les greniers où elle installe toutes ses affaires : sa marmite, ses ingrédients et tous ses ustensiles pour jeter des sorts. Et elle a un méchant corbeau qui ne la quitte jamais".
- On pourrait essayer de voir si elle habite dans le grenier de l'école, dit Zelia.
- Oui, dit Vladimir, mais on ne pourra pas tous y aller, à trois ce sera plus facile.
- Mais comment comptez-vous faire ? Avec ses pouvoirs magiques, elle ne fera qu'une seule bouchée des trois, dit Juliette.
Attendez, dit Alexane, je n'ai pas fini de lire :
"il y a une chose et une seule dont elle ait très peur car cela détruirait tous ses pouvoirs : LE SUCRE GLACE" !
- Dans ce cas, dit Matteo, il faut aller à la cantine et demander qu'on nous en donne. Nous pourrons la rendre inoffensive et récupérer ce qu'elle nous a volé.
- Ca c'est une idée ! dit Juliette. Moi je veux bien aller voir au grenier.
- Moi aussi, dit Vladimir.
- Et moi aussi, fit Matteo, comme ça nous serons trois.
Pendant qu'ils discutaient pour mettre au point un plan d'attaque, Liam avait pris les devants et revenait de la cantine avec un gros sac de sucre glace à la main.
Ainsi, Juliette, Matteo et Vladimir prirent le chemin du grenier, sans avoir oublié de mettre dans leurs poches quelques bonbons rescapés du vol, à utiliser en cas d'urgence.
***
Arrivés au pied de l'escalier, ils se regardèrent pour se donner du courage. Vladimir monta le premier. Une marche, deux, trois... il montait lentement, se retournant souvent pour s'assurer que les autres le suivaient. Au bout de vingt-et-une marches, ils parvinrent à la vieille porte de bois toute recouverte de toiles d'araignées.
Juliette tourna la poignée, puis elle poussa doucement... tout doucement. La porte s'entrouvrit dans un affreux grincement, laissant entrevoir tout un bric-à-brac de vieux objets entassés au fil du temps.
Ils retenaient leur souffle. Rien ne bougeait. C'est à peine si leurs oreilles percevaient un bruit de "glou-glou" assourdi. Par contre, l'odeur qui flottait dans l'air était franchement infecte, et s'ils n'avaient pas eu une mission à accomplir, ils auraient pris leurs jambes à leur cou pour faire demi-tour.
- Ce que ça pue ! dit Matteo tout bas en se pinçant le nez, c'est la même odeur que dans la classe.
- C'est ce qui bout dans le chaudron, chuchota Juliette.
Puis elle poussa la porte un peu plus, de sorte que toute la surface du grenier s'offrit à leurs yeux.
Effrayés mais déterminés à aller jusqu'au bout, ils se faufilèrent les uns derrière les autres, et se dissimulèrent derrière une vieille armoire toute défoncée.
- Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ? murmura Matteo.
Vladimir s'extirpa discrètement de sa cachette, le sac de sucre bien calé contre son coeur, et tendit le cou pour essayer de voir ce qui se passait là-bas, tout au fond du grenier.
Il lui était difficile de bien voir, tant la lumière manquait dans ce grenier sombre et poussiéreux. De plus, le sol était si encombré de vieux meubles, de tapis et de coffres pleins de vieilleries, qu'il mit un peu de temps avant de LA voir.
***
Les yeux agrandis par la peur, il fixait le dos de la sorcière Adragante. Penchée au-dessus d'un grand chaudron fumant, son affreux corbeau perché sur son épaule, elle touillait à l'aide de son bâton, une immonde mixture dont elle était la seule à connaître le secret.
Juste à côté d'elle, posée sur une étagère, il vit la boîte à trésors.
Il sursauta quand la sorcière se mit à parler d'une voix rauque :
- Vois-tu, mon fidèle Athanor, disait-elle en caressant le plumage huileux du corbeau, je pense qu'une dose de sueur de crapaud donnera un bon parfum à ce mélange. Et si j'y ajoute du vomi de chauve-souris, nous en ferons un délice.
- CRÔAA ! lui répondit le hideux volatile.
Fasciné, Vladimir ne pouvait les quitter des yeux. La sorcière était si impressionnante dans sa longue robe noire toute sale et pleine de trous, avec ses mains pleines de verrues et ses ongles crochus...
Soudain, il sentit qu'on le tirait par le pull. C'était Matteo qui le rappelait en silence.
- Alors ? Qu'est-ce que tu vois ? demanda-t-il à voix basse.
- La sorcière, lui répondit Vladimir. Elle est là-bas, au fond, en train de faire cuire le truc qui pue.
Tout d'un coup ils se figèrent, car la voix lugubre de la sorcière résonnait de nouveau :
- Hin ! Hin ! Hin ! ricanait-elle, bientôt ces bonbons seront prêts et je pourrai les manger. j'ai hâte qu'ils refroidissent, c'est que je meurs de faim, moi ! Je n'en ai pas trouvé assez dans la classe de ces petits cancrelats. Ils auraient dû m'en laisser plus au lieu de les avaler comme des goinfres ! Quelle bande de petits morveux ! Mais avec la maîtresse qu'ils ont cette année, ça ne m'étonne pas car elle fait mal son travail.
A ces mots, Vladimir ne put contenir sa colère. Sans réfléchir, il bondit comme un ressort et cria à l'attention de la monstrueuse sorcière :
- Vous n'avez pas le droit de dire ça ! D'abord on n'est pas des morveux et la maîtresse est super, et... ooups ! ...
Plaquant sa main contre sa bouche, il réalisa qu'il venait de faire une énorme bêtise en sortant de sa cachette.
***
Surprise par cette intrusion brutale, la sorcière se retourna en un clin d'oeil et avant que les enfants aient eu le temps de réagir, pouff ! elle se métamorphosa dans un nuage de fumée orange, en un gros chat noir.
Voyant qu'il bondissait sur eux, les trois amis s'accroupirent très vite, protégeant leurs visages de leurs bras.
Emporté par son élan, le chat alla s'écraser contre le mur, les quatre pattes écartées. Mais bien qu'un peu étourdi, il retomba sur ses pattes, toutes griffes dehors et le poil hérissé sur le dos.
- Alors, dit-il dans un feulement, qu'est-ce que vous cherchez ici, petits fouineurs ?
Vladimir sentit son coeur bondir dans sa poitrine, car il venait de se rendre compte que le sac de sucre glace était entre le chat et lui ! Il l'avait laissé tomber par terre en se levant brusquement tout à l'heure.
Le chat - ou plutôt l'immonde sorcière - était toujours là, à quelques mètres de lui, prêt à l'attaquer. Il n'aurait pas le temps de récupérer le sac.
Tournant la tête, il croisa le regard de Matteo. Celui-ci avait très bien compris la situation et cherchait déjà une idée pour les sortir d'affaire.
Soudain, un lourd battement d'ailes attira leur attention. Levant la tête, ils virent une forme noire passer au-dessus d'eux. C'était le corbeau qui pour protéger Adragante, emportait le sac de sucre pour le faire disparaître à l'autre bout du grenier !
- Mince ! fit Juliette.
Pouff ! Dans un épais nuage de fumée verte, la sorcière se transforma en boa.
- Ha ! Ha ! siffla-t-elle avec sa langue fourchue, Adragante a plus d'un tour dans son sac, bande de petits cloportes ! Je vais vous faire regretter de vous être introduits dans mon repaire !
Juliette, n'écoutant que son courage, se précipita à toute allure pour aller chercher le sac, mais avait qu'elle eût fait deux mètres, le corbeau se jeta sur elle, l'agrippant par les couettes.
- Aïe ! hurla-t-elle, ça fait mal ! Lâche-moi, sale bête !
Vladimir profita de la diversion pour courir à son tour de toutes ses forces vers le paquet de sucre. La sorcière le poursuivit, glissant rapidement sur le sol.
C'est alors que Matteo intervint, extirpant de ses poches les bonbons qu'il avait emportés avec lui.
Il les jeta devant le serpent, qui ne put résister à la tentation et stoppa net sa course pour les engloutir dans sa gueule grande ouverte.
Il fallait le voir pour le croire ! Un reptile géant gloutonnant des bonbons, papier y compris !
En attendant, cette habile manoeuvre avait permis à Vladimir d'atteindre le sac de sucre.
Agenouillé, il tentait désespérément de défaire le noeud qui le fermait. Le serpent, tout à son mâchouillage, ne pensait plus à le poursuivre, tandis que le corbeau faisait des noeuds dans les cheveux de la pauvre Juliette, qui le retenait malgré la douleur pour laisser à son ami le temps d'ouvrir le sac.
Il y parvint enfin.
Se relevant, il s'avança vers le serpent qui à cet instant, réalisa qu'i avait commis une grossière erreur en répondant à l'appel de son estomac. Trop tard !
Pouff ! Un nuage de fumée bleue les prévint que la sorcière se métamorphosait encore une fois. Tous s'immobilisèrent, même le corbeau.
***
Adragante réapparut sous sa forme de sorcière repoussante. Mais à présent, elle avait les yeux écarquillés de terreur. Elle tomba à genoux, les bras tendus et les mains jointes, suppliant Vladimir :
- S'il te plaît, disait-elle en pleurnichant, ne me jette pas de sucre, je ne suis pas si mauvaise que j'en ai l'air, j'adore les enfants et le les fais bien rire, je vais vous montrer !...
- Ne l'écoute pas, dit Matteo, elle ment !
- Oui, ajouta Juliette, échevelée et les couettes de travers, elle ne nous aime pas !
La sorcière, voyant que sa ruse ne prenait pas, tenta sa dernière chance en essayant d'attraper Vladimir de ses doigts crochus. Mais il fut plus rapide et lui jeta une grosse poignée de sucre glace dans les yeux. La méchante Adragante s'arrêta, essayant tant bien que mal de se protéger en reculant.
- Arrête ! Arrête ! glapissait-elle tandis que Vladimir lui jetait le sac entier sur la tête.
La sorcière disparut dans un halo de poudre blanche, et ses plaintes se perdirent pour faire place à un profond silence. Quand le nuage se dissipa, il ne restait plus rien d'elle.
Les enfants restèrent une minute immobiles comme des statues glacées. Puis ils réalisèrent que tout ce qu'elle avait apporté avait disparu avec elle : le corbeau, le chaudron, même les remugles nauséabonds s'étaient dissipés.
Alors ils se mirent à rire de soulagement, sautant et chantant en se tenant par la main pour faire une ronde.
- YI HOU ! On a vaincu la méchante sorcière !
- Elle ne viendra plus nous voler nos trésors et nos bonbons !
- Les autres ne nous croiront jamais quand on leur racontera ça, dit Juliette.
- Ca ne fait rien, dit Vladimir, le plus important c'est que chacun retrouve ses trésors. Allez, on y va !
Ils firent le chemin à l'envers, refermant soigneusement la vieille porte de bois derrière eux.
Puis arrivés au bas de l'escalier, ils se retournèrent un dernière fois... avant de courir à toutes jambes dans le couloir pour regagner leur classe.
***
Vous pouvez imaginer l'accueil que leurs camarades leur réservèrent quand ils les virent arriver. La boîte à trésors fut prise d'assaut, et chacun reprit ce qui lui appartenait : une pierre précieuse rouge, une petite voiture, une bille aux reflets nacrés, un porte-clefs magique, et bien d'autres belles choses encore. Tout y était.
Pour fêter l'évènement, la maîtresse leur proposa un goûter exceptionnel : du lait, du jus d'orange, des gâteaux, de la confiture à volonté... Quel festin !
La bouche pleine de chocolat, les trois amis racontaient leur aventure dans ses moindres détails.
Alexane demanda du sucre glace pour en mettre sur sa part de gâteau.
- HA ! NON ALORS ! lui répondit un choeur de vingt-cinq voix.
Vladimir fit un clin d'oeil à Juliette et Matteo, et toute la classe partit d'un immense éclat de rire.
FIN
Auteur : Cneajna
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