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Séance #9 – La gratuité est-elle à l’origine de la désinformation?
Les médias traditionnels et les médias socionumériques relèvent de deux modèles complètement différents : si les premiers continuent parfois de réclamer des abonnements pécuniaires, les deuxièmes semblent plutôt opter pour une gratuité d’utilisation, laquelle favorise un phénomène de désinformation.
Plusieurs étapes méritent d’être décortiquées pour bien comprendre mon propos. Tout d’abord, en 2023, seulement 11 % des Canadiens disaient payer pour avoir accès à des nouvelles en ligne provenant de médias traditionnels (Saint-Arnaud, 2023, paragr. 10). Plus encore, la tranche d’âge qui aurait vu la plus forte chute d’abonnements fut celle des 18-24 ans avec une baisse de 7 % par rapport à l’année 2022 (Ibid., paragr. 12). Ces données traduisent, selon moi, un comportement de la population visant à se détacher des médias traditionnels pour s’informer. Elles consistent en un bon exemple d’une transformation majeure dans le domaine de la consommation d’information en contexte numérique.
La deuxième étape concerne justement la gratuité. Les données précédentes nous montrent que les Canadiens sont froids à l’idée de payer pour du contenu d’information. Colette Brin, directrice du Centre d’études sur les médias (CEM), avait alors mentionné que « plusieurs médias de qualité restent gratuits. La conséquence, bien sûr, c’est que s’il y a une offre gratuite intéressante, c’est moins attrayant de payer » (Ibid., paragr. 15). Or, cet incitatif économique ne s’applique pas uniquement à certains médias traditionnels, mais aussi aux médias socionumériques, qui, pour leur part, sont « […] systématiquement gratuits » (Ibid., paragr. 14). Toutefois, ces mêmes plateformes numériques sont aussi porteuses de désinformation, de fausses nouvelles et de canulars (Ibid., paragr. 14) causant d’importants dérapages.
Un exemple notable a trait au « Convoi de la liberté » de l’hiver 2022 à Ottawa. Nadia Seraiocco, chercheuse à l’École des médias de l’UQAM, a d’ailleurs cherché à expliquer comment des groupes rattachés à ce mouvement, notamment Rebel News, avaient abondamment utilisé la pratique de la redocumentarisation en ligne à des fins de désinformation (Seraiocco, 2023, p. 8).
Bien que l’action de s’informer par le biais des médias traditionnels ne semble plus avoir la cote, il importe de rester prudent sur les réseaux sociaux face aux fausses nouvelles. Pour cette raison, même s’ils sont gratuits, je tente de ne plus les utiliser pour m’informer, et je pense qu’une grande partie de la population aurait intérêt à faire de même.
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La soupe européiste reste très indigeste. Les Européens votent avec leurs pieds pour des partis deux pointures en-dessous des réalités et des périls. Nulle part sur le continent on a pris pris la juste mesure de l’escroquerie bruxelloise. Et pourtant, les médias parlent d’une poussée historique de l’extrême droite, cette bête repoussante aux appétits féroces. Pauvre monstre d’“extrême-droite” ! Que ton regard, pourtant, est voilé ! Que tes oreilles, hélas, sont bouchées ! Que tes dents, malheur, sont émoussées au point de ne plus pouvoir avaler que la bouillie démocrate, si endémiquement conformiste, si confortablement convenue, si mortellement correcte.
Auto-cocufiés en permanence, et trompés par leur gouvernement autant que par les oppositions, les Français se sont démarqués en se comportant de manière encore plus sotte et naïve que leurs colocataires européens. Sans vouloir comprendre que le parlement bruxellois ne servait absolument à rien face au poids des commissions européennes, ils ont imaginé qu’un “vote de défiance” vis-à-vis du Narcisse élyséen éloignerait la sorcière Von der Leyen en même temps qu’il ouvrirait les portes de Matignon à Jordan d’Arc, promu sur l’idée qu’il serait un Attal chenillé.
Erreur terrible, chers compatriotes ! Vous avez là le revers d’une même médaille et le plan de Narcisse est transparent comme l’eau claire. Le RN n’aura sans doute pas de majorité absolue dans l’hémicycle, ce qui l’obligera à frayer avec des moins-disants pour tenter de faire passer des lois aussi frileuses que boîteuses ou foireuses. Il ne sera pas en mesure d’éviter les catastrophes préparées par le Menteur et toute sa bande. Mieux : “on” précipitera le désastre afin de discréditer pour longtemps un RN traditionnellement qualifié “d’incompétent” par des gens qui ont dépassé les trois mille milliards de dette. Et en 2027, il n’y aura plus qu’à revenir aux affaires sous la forme d’un.e avatar.e, interchangeable à l’infini.
Comme il y a une pensée magique dans l’esprit d’un bon à rien comme Lemaire, comme il existe des armes magiques dans l’imaginaire d’un boucher comme Zelensky, les Français entretiennent aussi un rapport privilégié avec les enchantements. Tournant le dos à leur passé et renonçant ainsi à y puiser les ressources morales qui leur font défaut, ils confient leurs espoirs aux histrions médiatiques et aux pythies numériques. En somme, ils font où on leur dit de faire, et ils sont rassurés. Leur pays va disparaître sous leurs yeux aveuglés, mais ils pensent encore que Bardella, c’est Mandrake-le-Magicien et que tout cela se terminera par un joyeux banquet halal, sans sanglier ni hydromel.
Et pourtant, quelle gueule de bois en perspective...
J.-M. M.
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“Si l’automobile apporte l’autonomie en matière de circulation, la radio et la télévision font entrer le monde paysan dans l’ère de l’hétéronomie culturelle. Déjà, au lendemain de la guerre, le poste de radio avait eu raison des longues veillées d’hivers, atomisé la communauté villageoise en une myriade de "chers-z-auditeurs", mis fin aux conversations et aux échanges collectifs, imposé le silence aux conteurs, chanteurs et autres diseux dès que s’allumait l’œil vert de ses lampes, tel le titan Cronos dévorant ses enfants. La diffusion foudroyante de l’équipement télévisuel vers la fin des années soixante est une révolution d’une tout autre ampleur qui bouleverse ou détruit les sociabilités traditionnelles, c’est-à-dire un mode de vie, une manière d’être ensemble, d’occuper les lieux, de marquer son appartenance au groupe et de manifester une cohérence communautaire. Tout l’ancien système de relations se trouve affecté par ce nouveau média qui possède la double propriété contradictoire de créer à la fois du consensus et de l’isolement, de l’ouverture au monde et de la fermeture aux siens, de rendre celui qui le regarde de plus en plus solidaire et de l’humanité et de plus en plus étranger au sort de son voisin.”
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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Au lendemain de l'interdiction d'un pseudo "mouvement international LGBT", une opération de police a visé ce week-end (2 et 3 décembre) trois clubs LGBT+ ainsi qu'un sauna gay en Russie. À Saint-Pétersbourg, le plus ancien bar gay a dû fermer ses portes.
Ainsi, un témoin a raconté au média Ostoroshno Novosti que la police a "arrêté la musique" avant de fouiller la boîte de nuit dans laquelle il se trouvait. Les forces de l'ordre auraient également examiné les passeports des personnes présentes. Au moins trois clubs et un sauna auraient été visés par l'opération, recense l'agence France-Presse (AFP). De plus, vendredi 1er décembre, le "Central Station", l'un des plus anciens clubs gays de Saint-Pétersbourg, a annoncé mettre la clef sous la porte en raison du bannissement du "mouvement international LGBT". Cette loi s'ajoute à l'interdiction de la "propagande" de "relations sexuelles non traditionnelles" qui sert d'inspiration au "lobby réactionnaire" dans le monde entier. (Info TETU.com)
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Slovénie. Tanja Brkić : « Le wokisme se cache derrière un masque “bienveillant” mais représente le mal. Un mal qui doit être détruit » [Interview]
Tanja Brkić est journaliste à la chaîne Nova24tv, titulaire d’un master en organisation des ressources humaines et forte de plusieurs années d’expérience dans diverses professions, principalement dans les médias. D’après ses interventions dans différents médias, elle est la voix la plus combative contre l’agenda woke en Slovénie.
Notre confrère Álvaro Peñas (deliberatio.eu) l’a interrogée.
En Espagne, le parti d’extrême gauche Podemos a fait adopter une loi controversée sur les transgenres, ainsi que des lois radicales sur le féminisme et les droits des animaux. En Slovénie, un parti très similaire, Levica (La Gauche), est au gouvernement : Levica est-il la force motrice du wokisme en Slovénie ?
Tanja Brkić : Lorsque je regarde la situation actuelle de l’espace politique en Slovénie, je peux affirmer que le marxisme culturel n’est pas un simple mythe. Même s’il n’est pas évident pour le profane que la gauche est derrière tout cela, il y a des faits qui montrent clairement la responsabilité de la gauche et des activistes de gauche dans l’effondrement du système. Il est difficile de blâmer un seul parti, alors que pratiquement tous les partis de gauche naviguent dans la même direction, et en outre, les ONG ont beaucoup de pouvoir en Slovénie. Il leur est donc facile de tromper le citoyen moyen qui suit objectivement la vie sociale et politique du pays, car les grandes décisions ne viennent pas forcément des partis politiques en eux mêmes.
L’indépendance des ONG est discutable lorsqu’elles sont principalement dirigées par des activistes de gauche.
Tanja Brkić : Oui, c’est le cas. Prenons par exemple l’une des organisations les plus en vue, l’Institut du 8 mars. Il s’agit d’une équipe de jeunes gens qui a jusqu’à présent activement promu les idées des partis de gauche et leurs intérêts, mais peu de gens savent que le fondateur de cette organisation non gouvernementale est un membre du parti Levica, Simon Maljevac, qui est également ministre de l’Avenir solidaire (ministère nouvellement créé).
Il est également l’éditeur de la publication Legebitra, qui est un matériel LGBTQ visible destiné à l’endoctrinement des jeunes. L’actuel directeur de l’Institut est un ancien membre de la gauche, mais aujourd’hui un ardent activiste, Nika Kovač, qui a activement participé avec la communauté LGBTQ à la campagne pour l’adoption d’un nouveau code de la famille qui détruit la famille traditionnelle (Les amendements au code de la famille, selon lesquels le mariage est une union de vie de deux personnes et qui permettent également à un couple de même sexe d’adopter un enfant, sont entrés en vigueur en janvier 2023).
Nika Kovač ne nie pas qu’elle est également financée par l’étranger. L’Institut du 8 mars n’est pas le seul, car il est connu que les organisations non gouvernementales slovènes de gauche sont financées par diverses fondations étrangères, qui sont également les principaux financiers des groupes de gauche dans les différents pays. Par exemple, le président de l’Assemblée nationale, Urška Klakočar Zupančič, a reçu une bourse de l’Open Society de George Soros. Pour en revenir à Kovač, et en laissant de côté le fait qu’elle est née avec une cuillère en or dans la bouche et qu’elle fait partie de l’élite privilégiée, elle a été l’une des boursières du programme de Barack Obama et est également devenue récemment la chef du conseil stratégique pour la poursuite des discours de haine, où elle a présenté des recommandations au gouvernement, qui sont pratiquement des instructions pour la censure et une demande de financement systémique.
C’est exactement ce que je dénonce depuis longtemps qui se produit sous le gouvernement actuel.
Le gouvernement slovène, dont le principal partenaire est le Mouvement pour la liberté de Robert Golob, un libéral, est donc totalement dévoué aux politiques de la gauche.
Tanja Brkić : Oui, depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement, il est clair que l’accord de coalition est en fait un accord soumis à l’application du programme du parti Levica. Le gouvernement Golob est composé exactement de partis favorables au wokisme, qui sont unis en termes d’idéologie du genre et de changement climatique. Dans l’ensemble, il semble que le premier ministre ne soit qu’une marionnette qui n’apparaît devant les médias que lorsqu’il a besoin d’être félicité, alors qu’il ne répond pas souvent aux critiques, presque jamais, et que lorsqu’il le fait, il fait des promesses qu’il ne tient pas. Par ailleurs, les activistes de gauche ont été la principale raison pour laquelle le premier ministre est arrivé au pouvoir en premier lieu, alors maintenant il leur fait un clin d’œil dans tout, ce qui est prouvé par le fait que les représentants des ONG écrivent des lois pour lui, qui sont ensuite adoptées. Nous l’avons vu dans le cas de l’amendement à la loi sur la télévision publique, lorsqu’il s’est avéré que le projet de loi avait été rédigé par une ONG, et c’est maintenant également le cas dans le cadre de la poursuite des discours de haine, où le représentant d’une ONG a de nouveau le dernier mot.
Ce que font la gauche et ses membres est pervers, et j’irai même plus loin, diabolique selon la définition qu’en fait l’archevêque Fulton J. Sheen, qui a expliqué qu’il y a trois signes particulièrement « diaboliques » et qu’ils sont tous présents dans le fonctionnement de la gauche. Le premier est l’obsession pour la nudité, dans le sens où la gauche, sous le nouveau gouvernement, veut “sexualiser la société”, en particulier avec ces idées confuses sur une idéologie de genre fictive qui ne fait qu’embrouiller les enfants. La deuxième chose est la violence, notamment dans le sens de rejeter la responsabilité sur les autres, comme ils l’ont fait sous le gouvernement de Janez Janša en le rendant responsable de tout, et la troisième chose est la division parce qu’ils veulent diviser les enfants dès leur plus jeune âge en utilisant le genre. Les écoles deviennent un laboratoire social de gauche, où les enfants sont endoctrinés moralement, et Nika Kovač est un exemple pour les jeunes d’aujourd’hui.
Vous avez évoqué le changement climatique, quelle est la position du gouvernement slovène ?
Tanja Brkić : Tous les partis de la coalition sont d’accord sur le changement climatique et la crise climatique. Levica préférerait que les gens abandonnent les transports et roulent à vélo, mais dans le même temps, nous assistons à une centralisation autoritaire, tandis que les habitants des villes environnantes et d’autres régions sont ignorés. Il y a quelque temps, le Premier ministre a parlé de limiter la quantité de viande, comme en Allemagne, en disant que c’était pour le bien de la nature, mais d’un autre côté, il est l’ami du maire de Ljubljana, qui est littéralement en train de construire un réseau d’égouts à travers le captage d’eau potable. Il convient de noter que ni le premier ministre ni le ministre chargé de l’environnement ne condamnent cette situation. Au contraire, ils y participent tous et s’excusent de ne rien pouvoir faire.
Quel est le rôle de l’Eglise slovène face à cette offensive des Woke ?
Tanja Brkić : L’Église est opposée aux idées du wokisme, mais, à mon avis, sa voix est absolument sous-estimée. Je pense qu’elle aurait dû se faire entendre le plus fort au moment de la modification du code de la famille, car la famille n’est rien d’autre que l’institution fondamentale de la société, qui a été établie par Dieu.
Pensez-vous que les Slovènes sont conscients de ce que signifie l’idéologie du genre ?
Tanja Brkić : Non, je pense honnêtement qu’en Slovénie, ils ne sont pas conscients de ce que cela signifie exactement et des conséquences de cette idéologie néfaste. À mon avis, la plupart des gens ne s’en préoccupent même pas ou l’ignorent tout simplement en pensant que “ce n’est pas leur affaire”. Comme pour toutes les autres questions sociopolitiques. Nous devons être conscients que la Slovénie compte une large population de personnes âgées qui ont une identité solidement construite, alors que les jeunes sont de plus en plus soumis à l’idéologie de la guerre, la contagion sociale à travers les réseaux sociaux étant la principale raison de ce phénomène. Le plus triste, c’est que tout cela – à la fois le wokisme et le marxisme culturel – se déroule sous nos yeux et que les conséquences seront dévastatrices pour les générations futures dont l’identité, en tant que nation, est également menacée.
Je pense que beaucoup de choses ont changé au cours de l’année écoulée, depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement. Dans le mauvais sens du terme. Les idéologies LGBTQ sont imposées, les ministres accrochent des drapeaux arc-en-ciel devant les ministères (ce qui, à la base, ne représente pas l’égalité et l’inclusion, mais un programme politique), les médias dissidents sont persécutés, les migrants sont accueillis en grand nombre et les citoyens sont oubliés. Ils affirment que “l’acceptation, l’inclusion et l’égalité” constituent un progrès, même progressif, mais il s’agit d’un retard total. Comme je l’ai dit, leur objectif est de dévaloriser la société, l’homme et son humanité. La destruction des fondements tels que la religion, la famille, le patriotisme et, en fin de compte, l’État légal et démocratique. Que reste-t-il à l’homme lorsqu’il perd son identité, sa conscience, sa personnalité, l’importance des valeurs fondamentales et la possibilité de discuter ? Il devient un numéro, une personne, un moins que rien, pour qui seule son existence suffit parce qu’elle représente le potentiel d’exploitation de quelques privilégiés.
Il y a quelques mois, le journaliste Joze Biscak a été pointé du doigt et condamné pour avoir publié un article satirique sur l’immigration clandestine. La cancel culture est-elle répandue en Slovénie ?
Tanja Brkić : La cancel culture est devenue une réalité en Slovénie également, même si elle n’est pas encore aussi prononcée, mais elle se développe. Ce qui n’est pas surprenant, puisque nous nous demandons depuis peu si Twitter sera autorisé en Europe, depuis qu’Elon Musk a décidé de ne pas suivre leur directive ou leur censure. Et compte tenu du fait bien connu que les mondialistes de gauche influencent la majorité du Parlement européen, qui à son tour influence les décisions de tous les autres gouvernements de l’Union européenne, ce n’est qu’une question de temps avant que cette influence ne se fasse sentir encore plus fortement dans notre pays. Permettez-moi de vous rappeler que les gauchistes slovènes ont reçu le soutien total (bien qu’officieux mais évident) de la vice-présidente européenne Vera Jourova lorsque la gauche slovène a tenté de prendre le contrôle de la télévision publique. Il s’agit d’un sujet extrêmement vaste et discutable, mais le wokisme se cache derrière un masque “bienveillant” mais représente le mal. Un mal qui doit être détruit.
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SÉANCE #9 — Retirer les nouvelles des médias numériques : pour ou contre?
Avant l’avènement des médias numériques, les citoyens disposaient de seulement trois sources d’information pour s’informer de l’actualité, soit la télévision, la radio et le journal. Aujourd’hui, il est possible de s’informer sur de nombreuses plateformes, comme les médias sociaux, les sites Internet d’actualité, les applications mobiles, les podcasts et bien d’autres.
Ces médias numériques ont un énorme impact sur l’environnement médiatique. D’abord, pour assurer leur pérennité, les médias traditionnels ont dû s’adapter à l’ère numérique en proposant des contenus multimédias, interactifs et personnalisés. Ils ont donc dû revoir leur langage et leurs formats afin de s’adapter au lectorat des nouvelles plateformes. De plus, puisqu’Internet permet aux individus d’avoir accès à l’information gratuitement, ceux-ci ne voient plus l’intérêt de payer pour des nouvelles. Les médias souffrent donc énormément de ce passage des médias traditionnels aux médias numériques, et doivent explorer de nouvelles sources de revenus pour survivre (Nguyen, 2023).
Cependant, du côté des consommateurs, les médias numériques ont apporté d’importants changements positifs. D’abord, ils ont rendu l’information beaucoup plus accessible, spontanée et variée, offrant aux consommateurs la possibilité d’accéder à l’actualité n’importe où et n’importe quand. Aussi, grâce aux médias sociaux, il est possible d’interagir avec les nouvelles diffusées, ce qui favorise l’engagement et la participation du public. Ultimement, les plateformes numériques peuvent contribuer à la démocratie, grâce à la diffusion rapide d’informations, la variété de sources d’informations, l’expression de points de vue, et autres.
Vous avez sans doute constaté que, depuis quelques mois, il est impossible de consulter des nouvelles sur Facebook et Instagram. Cela résulte de la décision de Meta de bloquer au Canada l’actualité sur ses plateformes pour éviter de se conformer à la loi C-18 (Brin, 2018, paragr. 1). Je suis personnellement très frustrée de cette situation, parce qu’elle prive une tranche de la population de plusieurs avantages énumérés ci-haut. Selon le Centre d’études sur les médias, 70% des Québécois ayant entre 18 et 34 ans préfèrent s’informer via des plateformes telles que Facebook ou Instagram, plutôt que via les médias traditionnels (Brin, 2023, paragr. 2). J’avais moi-même l’habitude de m’informer principalement sur ces deux plateformes, mais j’en suis maintenant privée, comme le sont la majorité des individus dans ma tranche d’âge.
Si Google décide de suivre la décision de Meta, assisterons-nous éventuellement à un retour aux médias traditionnels? Est-ce que, selon vous, ce serait un changement positif?
Bibliographie
Brin, C. (2023). Les jeunes plus touchés par le bocage des nouvelles sur Facebook et Instagram. Centre d’études sur les médias. https://www.cem.ulaval.ca/jeunes-c-18-crop/.
Nguyen, L. D. (2023). Les médias à l’heure du numérique. Grenier aux nouvelles. https://www.grenier.qc.ca/actualites/37852/les-medias-a-lheure-du-numerique
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Journal du mercredi 11 janvier 2023.
Vents d’Est : avril 1993-Avril 1999.
Les minorités dans l’ex-monde communiste d’Europe de l’est après la chute de l’empire soviétique. Je vais dans ce journal vous présenter dans le désordre des photos de ce travail initié en 1993 et terminé en 1999, prix Eugene Smith à New York en 1997.
Je suis en Crimée en 1998 pour travailler sur la minorité Tatar.
Peuple puni par Staline, accusé de collaboration avec l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale, les Tatars furent déportés massivement vers l’Oural, la Sibérie, le Kazakhstan et l’Oubekistan les 17 et 18 mai 1944.
Les tatars furent les derniers des « peuples punis » à être rentrés d’exil, à partir de 1989.
Retours isolés d’abord, le retour collectif a commencé avec la dislocation de l’Union Soviétique à partir de 1989.
Mal accueillis par les russes majoritaires dans la péninsule, les tatars furent vite soupçonnés de séparatisme. Ils s’installèrent souvent dans des petits villages sans eau ni électricité.
Depuis 1991, la défense des intérêts des Tatars est prise en charge par une organisation, le Mejlis (assemblée) des Tatars de Crimée qui, le 30 juin de cette même année, déclara la souveraineté des Tatars de Crimée et adopta un hymne national, ainsi qu'un drapeau, le Qırımtatar bayrağı ou Kök bayraq. Depuis 1998, l'organisation envoie 14 députés au parlement ukrainien (Rada), dont son leader, Mustafa Abdülcemil Qırımoğlu. Elle est soutenue financièrement par la Turquie.
La Crimée fut annexée illégalement par la Russie en février 2014 et son rattachement à la Fédération de Russie le 18 mars.
Le 17 avril 2014, l'une des figures politiques des Tatars, Moustafa Djemilev, se voit interdire par Vladimir Poutined'entrer sur le territoire de la Crimée. En 2015, la chaine de télévision ATR des Tatars de Crimée est fermée par le régulateur des médias russe.
En 2016, l'Assemblée générale des Nations unies condamne les mesures et pratiques de discriminations à l'encontre des Tatars de Crimée ainsi que d'autres groupes ethniques et religieux par la Russie. Elle réclame également que la Russie révoque la décision de considérer le Mejlis comme une organisation extrémiste.
De nombreux Tatars, traditionnellement hostiles à Moscou se sont réfugiés en Turquie, mais ils représentent encore 13% de la population en Crimée. Depuis la mobilisation forcée avec la guerre, les jeunes Tatars se retrouvent massivement convoqués pour aller combattre en Ukraine au point même d’accuser le Kremlin de vouloir les éliminer. Dans certains villages, il ne reste que des personnes âgées. (Journal de 13 heures de France Culture, lundi 9 janvier 2023). « C’est un moyen de se débarrasser des Tatares de Crimée. En les mobilisant de force, on les envoie se faire massacrer en Ukraine »déclare un tatar exilé en Turquie.
Photo du journal d’aujourd’hui : Peuplement tatar de Ajigol. Il y a beaucoup de pauvreté parmi les nouveaux arrivés. Environ 70 familles vivent dans ce peuplement. Les hommes vont travailler en Russie, laissant seuls et avec très peu de ressources femmes et enfants.
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Sauf que je n'ai jamais dit nul part qu'il ne fallait pas s'inspirer des autres ? Tout ton argument repose sur une base complètement pétée. J'ai précisément dit qu'on pouvait s'inspirer d'autres médias, je l'ai dit et redit, c'est s'inspirer des autres. On est d'accord que c'est pas possible de créer de l'art sans pouvoir expérimenter d'autres choses de la vie ou d'autres arts. J'ai juste dit qu'il n'était pas nécessaire de lire des livres, ce qui est vrai.
J'ai fait du RP pendant plus de 10 ans. Ce ne sont pas des livres, ce ne sont pas des médias traditionnels, et c'est ça qui m'a formé en écriture, parce que j'ai écrit avec des gens. Après, pour LIRE tout court, je suis plutôt d'accord, il faut lire, comme pour toutes les langues pour les maîtriser il faut lire, et d'ailleurs on peut lire beaucoup de choses à travers le cinéma, les journaux, les magazines et les jeux vidéos par exemple. Après, juste lire fera pas de toi un bon écrivain, juste un bon lecteur. Pour savoir écrire, il faut... Enfin tu sais bien ce qu'il faut.
Peut-être bien qu'on peut s'améliorer en lisant des bouquins, mais ça n'est pas nécessaire pour être quelqu'un qui écrit bien, et la pratique de l'écriture est primordiale, c'est tout. Lire des livres n'est pas une condition absolument importante pour s'améliorer.
Ensuite je pourrai partir loin sur une critique des genres sur les bouquins mais bon on est pas là pour ça. Bien sûr qu'il y a des codes, mais ces codes sont liés à la culture du pays et à la langue spécifique du pays, ça s'étudie. Tu peux lire des centaines de polars sans jamais comprendre les mécanismes du genre. Je ne suis pas d'accord pour le fait de maîtriser les aspects narratifs non plus. Il faut plutôt étudier le livre, voir sa dynamique, son rythme, ça n'est pas de la lecture. Juste les lire, ça va pas t'aider, faut prendre un recul + le décortiquer etc, ça va bien au delà de la lecture. C'est étudier un livre/un genre, et tu n'es même pas obligée de les lire du coup. Tu peux aussi faire ça pour plusieurs médias, car beaucoup de parties de la narration sont communes. Donc on n'est non seulement pas dans la lecture mais on n'est pas forcément dans les bouquins non plus.
J'ai pas spécialement envie que tu lises ce que j'ai pu écrire non plus, encore une fois j'ai rien à prouver moi, j'en fais même pas mon métier, c'est juste une passion. Si j'ai pris mon expérience c'est parce que je voulais donner des données les plus "objectives possibles" pour étayer mon argumentaire, pas pour me vanter. Je trouve que y'a peu d'écrivains qui peuvent dire qu'ils ont eu des gens inconnus rererelire leurs écrits ou bien leur exprimer à quel point ils ont adoré etc. C'était peut-être un peu maladroit, j'ai fait avec ce que j'ai comme expérience, je vais pas m'inscrire en L1 littérature pour voir combien j'ai en moyenne pour ensuite venir te voir pour que tu valides mon expérience (pis en soit les notes en elle-même ça montre pas vraiment grand-chose non plus).
Moi je ne suis pas certain que tu aies une totale confiance en toi par rapport à ton écriture, comme l'autre qui a commencé à critiquer mon anglais. Vous êtes pareils. Une personne qui écrit bien n'a rien à prouver et ne se sent pas en danger dès que quelqu'un d'autre affirme écrire bien. Qu'est-ce que ça peut te foutre que j'écrive bien en plus ? On s'en fout non ? Est-ce que si j'écrivais mal tout mon argumentaire changerait ? Non.
Bien sûr que ta position est élitiste, et tu n'arrives pas à la justifier sans faire des gros hommes de paille de mes arguments en fait.
Ma position n'est clairement pas anti intellectuelle ni individualiste (gros lolilol pour ça d'ailleurs), si tu avais eu la bonne foi d'essayer de la comprendre. Comme quoi parler 4 langages et lire des bouquins, ça n'aide pas à raisonner.
Et je lis pas mal maintenant, pas de narration cependant, je lis des trucs qui m'intéressent, récemment j'ai fini les Corps Vils de Grégoire Chamayou, gros pavé sur les expériences faites aux humains aux XVIII et XIX ème siècle en France et c'est d'ailleurs très bien écrit.
Comme je disais faut sortir de sa tour d'ivoire.
fascinating that when you tell people "you have to learn the rules to break them" when talking about drawing/painting etc everyone nods and agrees but the second you say "you have to read books if you want to write better" there's a horde of contrarians begging to be the wrongest people ever all of a sudden
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Super Authenti Clarifie la Controverse autour de Catly : Pas d'IA ni de Blockchain Impliquées
SuperAuthenti Co., le développeur du jeu d'aventure en monde ouvert à venir Catly, a publié une déclaration auprès de Digital Trends pour clarifier que l'IA générative et la technologie blockchain ne sont pas impliquées dans le développement du jeu, suite à la controverse suscitée par la bande-annonce du jeu lors des Game Awards de cette année.
La bande-annonce de Catly suscite des spéculations
La bande-annonce de Catly suscite des spéculations Catly, qui a fait sensation avec sa bande-annonce "photoréaliste" lors des Game Awards, est rapidement devenue le sujet de discussions animées sur les plateformes de médias sociaux. Les spectateurs ont spéculé sur le fait que les visuels de pointe de la bande-annonce aient été créés à l'aide de l'IA générative, une technologie qui a suscité des interrogations dans l'industrie du jeu en raison de son utilisation pour générer des images et des contenus.
Lorsque Digital Trends a initialement contacté SuperAuthenti Co. pour demander des éclaircissements, un représentant des relations publiques a répondu par une déclaration vague, précisant que le studio ne fournirait pas d'autres réponses avant 2025. Cependant, à mesure que les spéculations se sont intensifiées, le studio a finalement offert une clarification officielle.
SuperAuthenti confirme l'absence d'IA ou de Blockchain
Un porte-parole de SuperAuthenti Co. a confirmé qu'aucune IA générative n'a été utilisée pour la création de la bande-annonce ni du jeu lui-même. Il a expliqué que la bande-annonce, décrite comme "technologiquement innovante", avait été réalisée en utilisant des techniques traditionnelles de modélisation 3D. Digital Trends a également été montré une vidéo de progression démontrant comment les modèles 3D sous-jacents de la bande-annonce ont été construits, validant davantage l'absence d'IA dans le processus créatif. Cela est en accord avec les premiers rapports partagés avec IGN et Game Developer.
En plus de la clarification concernant l'IA, le studio a également abordé les préoccupations concernant l'éventuelle utilisation de la technologie blockchain. Malgré les rumeurs associant SuperAuthenti Co. à des projets blockchain, le porte-parole a explicitement déclaré que Catly n'est pas un jeu basé sur la blockchain et ne comporte pas de NFTs. Cette clarification était essentielle après que des spéculations aient lié Kevin Yeung, co-fondateur de SuperAuthenti, à TenthPlanet, un studio Web3 impliqué dans le développement d'un jeu blockchain, Alien Meow, en 2022.
Des réponses sur l'innovation technologique et les caractéristiques de Catly à venir Bien que le studio ait répondu aux préoccupations concernant l'IA et la blockchain, il n'a pas encore révélé d'informations détaillées sur l'innovation technologique de Catly ni sur la manière dont le jeu offrira à chaque joueur un chat unique, une caractéristique clé mentionnée dans les premiers matériels promotionnels. Il reste également flou comment l'aspect MMO en monde ouvert de Catly fonctionnera sur des plateformes comme l'Apple Watch, généralement non associée à des expériences de jeu complexes. Le studio a confirmé que davantage de détails sur ces fonctionnalités seront révélés en 2025.
Questions concernant la propriété et les connexions du studio
En plus des interrogations sur le jeu lui-même, la propriété du studio et la composition de son équipe restent mystérieuses. La connexion de Kevin Yeung à TenthPlanet a éveillé des curiosités sur la participation d'autres figures de son ancien entreprise au sein de SuperAuthenti Co.. Cependant, lorsque Digital Trends a demandé des informations sur l'implication de William Wei Chen, co-fondateur de TenthPlanet, le studio a refusé de divulguer des détails sur son équipe ou d'éventuelles connexions avec des projets passés.
Date de sortie et plateformes de Catly
Malgré les interrogations entourant son développement, Catly est toujours prévu pour une sortie en 2025. Le jeu devrait être lancé sur PC, Apple Watch et Nintendo Switch, bien que des détails supplémentaires sur le gameplay et les caractéristiques technologiques ne soient pas attendus avant plus tard.
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« Nous devons abattre le totem de la croissance » Le collectif des « scientifiques en rébellion » lançait ce jeudi 12 décembre 2024 à Bruxelles une campagne internationale en faveur de la décroissance. Wolfgang Cramer, directeur de recherche au CNRS, s'en explique.
La croissance tue. L'affirmation est radicale. Pourtant, Wolfgang Cramer assume. Directeur de recherche à l'Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale (IMBE) de Marseille/Aix-en-Provence, il est également, depuis 2022, un « scientifique en rébellion » Des rapports sur la diminution de la biodiversité, sur l'acidification, sur les conséquences du dérèglement climatique, il en a écrit des tas - notamment dans le cadre du Giec. « Mais cela ne suffit pas », nous explique-t-il. « L' Accord de Paris, signé lors de la COP 21, en 2015, avait suscité un grand optimisme. Il semblait possible de changer la donne. Avec de nombreux scientifiques, nous avons, à la demande des gouvernements, planché sur les mesures qui seraient nécessaires pour limiter la hausse de la température moyenne à la surface de la terre à 1,5 degré par rapport à l'ère préindustrielle. Mais quand notre rapport est sorti, les gouvernements n'ont pas compris - ou pas voulu comprendre - qu'une transformation majeure de notre système économique était impérative. Les grandes entreprises polluantes ont déployé une énorme machinerie publicitaire pour mettre en cause nos conclusions et diffuser l'idée que baisser notre consommation, c'était la fin du monde. »
Comme d'autres scientifiques de toutes disciplines, Wolfgang Cramer a progressivement pris conscience « que la communication scientifique traditionnelle que nous avons fournie pendant des décennies n'avait visiblement pas amené à une prise de conscience suffisante. Rien ne changeait. Les émissions de gaz à effet de serre, notamment, continuent de croître. Face à ce statu quo, j'ai compris que les scientifiques devaient utiliser d'autres modes d'expression et d'actions, en intervenant plus souvent dans les médias, en participant, en tablier de labos, à des manifestations ou des actions de désobéissance civile non violente. »
Décroissance versus croissance verte
Ainsi, ce jeudi, à Bruxelles, il participe en visio au lancement à Bruxelles du Degrowth on Tour, une campagne internationale en faveur de la décroissance. Sans doute les décroissants sont-ils minoritaires parmi les économistes et, certainement, les dirigeants politiques, dont le mot d'ordre est la « croissance verte ». Mais cela n'est pas de nature à dissuader Wolfgang Cramer de « cibler le totem de la croissance ». Il s'explique : « Pour une grande partie des populations du monde, dans les pays pauvres, mais aussi pour une fraction non négligeable des citoyens des pays riches, la croissance du PIB n'a pas vraiment contribué au bien-être, à l'accès aux soins de santé, à la capacité de se loger décemment, de se nourrir et de nourrir ses enfants avec des aliments de qualité. Certes, la croissance permet aux grandes entreprises et à leurs actionnaires d'engranger de gros profits. Mais pourquoi devrions-nous organiser nos sociétés en fonction de cet objectif? Ne devrions-nous pas souhaiter, au contraire, que l'économie fonctionne pour le bien-être de toutes les personnes impliquées ? », demande-t-il, rappelant, par exemple, que le gaspillage, notamment alimentaire, ou la consommation de tabac contribuent à la croissance. Ou encore que l'épuisement des écosystèmes n'est pas pris en compte dans le PIB.
Wolfgang Cramer admet que la décroissance - autrement dit : l'impératif de produire moins et consommer moins - imposera aux plus riches, et notamment à la classe moyenne des pays riches, de réduire leur train de vie. « Mais c'est un fait objectif en raison des limites planétaires, indépendant de notre discours sur la croissance. Notre mode de consommation actuelle s'accompagne d'une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, de la destruction des sols, de l'acidification de la mer, etc. Et c'est pourquoi les riches, donc aussi vous et moi, devons imaginer une façon beaucoup plus saine de vivre, de se nourrir, de se déplacer… »
Y sommes-nous prêts ? On peut en douter quand on voit, notamment, l'engouement pour les SUV, mais Wolfgang Cramer n'entend pas baisser les bras. « Tant que nos sociétés sont encore prêtes à écouter les scientifiques, tant que nos concitoyens sont préoccupés par les conditions de vie de leurs enfants, nous devons témoigner, expliquer que l'objectif n'est pas de faire décroître le PIB - et en ce sens, le terme de décroissance n'est peut-être pas le plus heureux - mais d'aligner nos politiques sur d'autres indicateurs de bien-être. » Cela impliquerait-il, comme on l'entend dire par les plus radicaux, de sortir du capitalisme - autrement dit : d'un système économique dans lequel les décisions d'investissement, d'innovation… sont prises par les (grandes) entreprises privées dans le but de maximiser le profit ? « La question est souvent posée. Personnellement, je. n'aime pas rentrer dans cette comparaison entre différents « ismes », capitalisme, socialisme, communisme. Nous pouvons, dans nos sociétés démocratiques, imposer des règles qui limitent le pouvoir des grandes entreprises, à condition de le vouloir. Commençons par là. Et après, s'il faut remettre en cause le capitalisme, on en reparlera. » Publié dans Le Soir du 11-12-2024
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"Aujourd’hui, nous ne pensons pas le virtuel, c’est le virtuel qui nous pense. Et cette transparence insaisissible qui nous sépare définitivement du réel nous est aussi intelligible que peut l’être à la mouche la vitre contre laquelle elle se cogne sans comprendre ce qui la sépare du monde extérieur. Elle ne peut même pas imaginer ce qui met fin à son espace. Ainsi nous ne pouvons même pas imaginer combien le virtuel a déjà transformé comme par anticipation toutes les représentations que nous avons du monde. Nous ne pouvons pas l’imaginer car le propre du virtuel est de mettre fin non seulement à la réalité, mais à l’imagination du réel, du politique, du social, - non seulement à la réalité du temps, mais à l’imagination du passé et du futur (c’est ce qu’on appelle par une sorte d’humour noir le "temps réel"). Ainsi sommes-nous bien loin d’avoir compris que c’en était fini du déroulement de l’histoire avec l’entrée en scène de l’information, fini de la pensée avec l’entrée en scène de l’intelligence artificielle, etc. L’illusion que nous avons encore de toutes ces catégories traditionnelles, y compris l’illusion de nous "ouvrir au virtuel" comme à une extension réelle de toutes nos possibilités - ça, c’est l’illusion de la mouche qui prend inlassablement du recul pour mieux se cogner de nouveau contre la vitre. Car nous croyons encore à la réalité du virtuel, alors que celui-ci a déjà virtuellement brouillé toutes les pistes de la pensée. (...) Il ne faut donc pas rêver d’une apocalypse dans le futur, pas plus d’ailleurs que de quelque utopie que ce soit : elles n’aurons jamais lieu en temps réel, c’est le temps même qui lui fera défaut.
S’il y a une révolution du Virtuel, alors il faut lui donner tout son sens et en concevoir toutes les conséquences - même si on reste libre de s’y refuser radicalement. S’il n’y a pas d’apocalypse (et, virtuellement, nous y sommes, dans l’apocalypse : il n’est que de constater partout la dévastation du monde réel), alors il en est de même pour toutes les autres catégories. Le social, le politique, l’historique, et même le moral et le psychologique - il n’y a plus d’événement de tout cela que virtuel. Autant dire qu’il est inutile de chercher une politique du virtuel, une éthique du virtuel, etc., puisque c’est la politique elle même qui devient virtuelle ; l’éthique elle-même qui est devenue virtuelle, au sens où l’un et l’autre perdent le principe de leur action et leur force de réalité. Même en ce qui concerne la technique : on parle des "technologies du virtuel" mais, ce qui est vrai, c’est qu’il n’y a ou qu’il n’y aura bientôt de techniques que virtuelles. Or il n’y a plus de pensée de l’artifice dans un monde où c’est la pensée elle-même, l’intelligence, qui devient artificielle. C’est dans ce sens qu’on peut dire que c’est le Virtuel qui nous pense, et non l’inverse
Toute cette interrogation sur le virtuel est rendue aujourd’hui encore plus délicate et plus complexe par l’extraordinaire bluff qui l’entoure. La surinformation, le forcing publicitaire et technologique ; les médias, l’engouement ou la panique - tout concourt à une sorte d’hallucination collective du virtuel et de ses effets."
Jean Baudrillard, La double extermination, dans Libération lundi 6 novembre 1995
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Atlas IPTV : révolutionner la façon dont nous consommons la télévision
Dans le paysage numérique en évolution rapide d'aujourd'hui, la façon dont nous consommons les médias a radicalement changé. Fini le temps de la télévision par câble traditionnelle, avec ses chaînes limitées et ses horaires rigides. Découvrez atlas iptv, un outil révolutionnaire dans le domaine de la télévision qui offre une solution plus flexible, conviviale et rentable pour les téléspectateurs du monde entier.
Qu'est-ce qu'Atlas IPTV ?
Atlas IPTV, ou Internet Protocol Television, est un service de streaming qui fournit du contenu télévisuel à l'aide du protocole Internet. Contrairement aux diffuseurs conventionnels qui s'appuient sur le satellite ou le câble, Atlas IPTV permet aux utilisateurs de diffuser des chaînes de télévision en direct, du contenu à la demande et une pléthore d'offres multimédias directement via leur connexion Internet. Cette innovation offre non seulement aux téléspectateurs une sélection de chaînes plus étendue, mais améliore également l'expérience de visionnage globale.
Principales caractéristiques d'Atlas IPTV
Vaste sélection de chaînes: l'un des avantages les plus importants d'Atlas IPTV est sa vaste gamme de chaînes. Les utilisateurs peuvent accéder à des centaines, voire des milliers de chaînes de différents pays et genres, notamment des sports, des informations, des divertissements, etc. Cette variété répond à des intérêts et préférences divers, garantissant qu'il y en a pour tous les goûts.
Contenu à la demande: en plus de la télévision en direct, Atlas IPTV propose une bibliothèque impressionnante de contenu à la demande. Cette fonctionnalité permet aux téléspectateurs de regarder leurs émissions et films préférés à leur convenance, éliminant ainsi la frustration des épisodes manqués ou des conflits de programmation. Les utilisateurs peuvent regarder des saisons entières ou rattraper le contenu manqué sans aucun problème.
Interface conviviale: Atlas IPTV est conçu en pensant à l'utilisateur. Son interface intuitive facilite la navigation, permettant aux utilisateurs de rechercher facilement des chaînes, des émissions ou des genres. Qu'il s'agisse d'utiliser une télévision intelligente, un appareil mobile ou un boîtier de streaming, l'expérience fluide est un argument de vente majeur pour ce service.
Prix abordables: par rapport aux abonnements au câble traditionnels, Atlas IPTV offre une alternative nettement plus abordable. Avec différents plans tarifaires disponibles, les utilisateurs peuvent choisir le forfait qui correspond le mieux à leur budget et à leurs habitudes de visionnage. Cette rentabilité rend le divertissement de qualité accessible à un public plus large.
Compatibilité multi-appareils: Atlas IPTV est accessible sur divers appareils, notamment les smartphones, les tablettes, les téléviseurs intelligents et les ordinateurs. Cette flexibilité permet aux utilisateurs de regarder leur contenu préféré où qu'ils soient, qu'ils soient à la maison, en déplacement ou en voyage. La commodité de la compatibilité multi-appareils est un facteur essentiel pour de nombreux téléspectateurs dans le monde trépidant d'aujourd'hui.
Streaming de haute qualité: avec l'avènement de l'Internet haut débit, Atlas IPTV offre des options de streaming haute définition (HD) et même 4K, offrant aux téléspectateurs une expérience de visionnage supérieure. La possibilité de profiter d'images nettes et d'un son clair améliore le plaisir des événements sportifs en direct, des films et des émissions.
Défis et considérations
Bien qu'Atlas IPTV présente de nombreux avantages, il est essentiel de prendre en compte les défis potentiels. Comme il repose sur la connectivité Internet, les utilisateurs dont l'Internet est lent ou instable peuvent rencontrer des problèmes de mise en mémoire tampon ou de retard. De plus, la légalité de certains services IPTV peut être discutable, il est donc essentiel que les utilisateurs s'assurent qu'ils s'abonnent à des fournisseurs légitimes et agréés.
L'avenir de la consommation télévisuelle
L'essor de services comme Atlas IPTV signifie un changement dans notre façon de penser la consommation télévisuelle. Alors que de plus en plus de personnes recherchent la flexibilité, la variété et l'accessibilité, les fournisseurs de câble traditionnels peuvent avoir du mal à maintenir leur pertinence. La commodité du visionnage à la demande et la possibilité de personnaliser les sélections de chaînes trouvent un écho auprès des consommateurs modernes qui privilégient le contrôle de leurs choix de divertissement.
En conclusion, atlas iptv révolutionne l'expérience télévisuelle en combinant les meilleurs aspects de la diffusion traditionnelle avec la flexibilité de la technologie de streaming moderne. Avec sa vaste sélection de chaînes, ses capacités à la demande et ses prix abordables, il n'est pas étonnant que de plus en plus de téléspectateurs passent à atlas iptv. À mesure que la technologie continue de progresser, l'avenir de la télévision promet d'être plus dynamique et plus centré sur l'utilisateur que jamais.
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Télévision linéaire ou streaming
Malgré le déplacement de la consommation de contenu audiovisuel vers d'autres plateformes et l'évolution constante de la technologie, la télévision reste un outil de communication important. La principale différence réside toutefois dans la manière dont nous recevons ces images. Les chaînes de télévision hertziennes traditionnelles, une forme de diffusion transmise par ondes radio aux antennes de nos maisons, semblent connaître un lent déclin au profit des sociétés de diffusion en continu (streaming) dont le signal télévisuel est reçu par l'intermédiaire de connexions internet à haut débit.
Il reste à voir si le déclin de la télévision traditionnelle s'accentuera au fil des ans, ou si les deux formats coexisteront et se disputeront l'attention des téléspectateurs.
Les productions des Nations Unies
Les Nations Unies développent et gèrent de nombreux produits et services pour la télévision et les réseaux sociaux, couvrant un large éventail de thématiques et mettant en lumière des histoires à visages humains. Les sujets vont du changement climatique aux droits humains, en passant par les objectifs de développement durable et les questions cruciales de notre époque. Les médias intéressés par l'un des produits et services offerts par l'ONU peuvent contacter le Groupe des partenariats pour plus d'informations.
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"La culture, dans le sens traditionnel du terme, est sur le point de disparaître… La banalisation des arts et de la littérature, le triomphe des médias scandaleux et la frivolité de la politique sont des symptômes d'un mal bien plus grand qui nuit à la société d'aujourd'hui : la sacralisation du divertissement en tant que valeur suprême et but ultime de notre existence. Si dans le passé la culture était une boussole, un guide et une sorte de conscience qui nous empêchait de tourner le dos à la réalité, aujourd'hui, à l'ère des faux idoles et de la post-culture, la primauté du spectacle et de la superficialité est devenue la règle qui endort toute conscience morale, intellectuelle et politique, aveuglée et annihilée conjointement avec notre liberté."
Mario Vargas Llosa
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نعيبعيبفيبفيبانييفبيالف
إليك مقال طويل باللغة الفرنسية يتضمن كلمة "King 365 IPTV" عشر مرات:
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**King 365 IPTV : Une Révolution dans le Monde de la Télévision**
L’ère numérique a profondément transformé nos habitudes de consommation des médias. Aujourd'hui, avec des services comme King 365 IPTV, la façon dont nous accédons à nos émissions, films, et sports a changé pour toujours. Ce service de télévision par Internet offre une alternative innovante et pratique aux méthodes traditionnelles de diffusion.
**King 365 IPTV : Qu’est-ce que c’est ?**
King 365 IPTV est un service de télévision en ligne qui permet aux utilisateurs de regarder des chaînes en direct via Internet. Contrairement à la télévision par câble ou satellite, King 365 IPTV ne nécessite qu'une connexion Internet pour diffuser une large gamme de contenus. Les utilisateurs peuvent accéder à leurs émissions préférées à tout moment, peu importe où ils se trouvent, tant qu’ils disposent d’une connexion stable.
Ce service est particulièrement apprécié des amateurs de sport, car il propose des retransmissions en direct de matchs de football, de tennis, et de nombreuses autres disciplines sportives. Que vous soyez à la maison ou en déplacement, King 365 IPTV vous offre une flexibilité inégalée dans le monde de la télévision.
**Pourquoi Choisir King 365 IPTV ?**
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles King 365 IPTV est devenu une référence dans l’industrie. Tout d'abord, il propose une large gamme de chaînes, y compris des chaînes internationales, de divertissement, de films, et de sports. Les utilisateurs peuvent ainsi accéder à un contenu riche et varié qui répond à toutes leurs préférences.
De plus, la qualité de la diffusion est exceptionnelle. Grâce à la technologie moderne utilisée par King 365 IPTV, les utilisateurs bénéficient d’une image claire et d’une diffusion fluide, même pour les contenus en haute définition.
**Les Avantages de King 365 IPTV**
L'un des avantages les plus marquants de King 365 IPTV est sa simplicité d’utilisation. Il n'est pas nécessaire d'avoir des compétences techniques pour s’inscrire et commencer à regarder. De plus, King 365 IPTV offre une compatibilité avec plusieurs appareils, notamment les téléviseurs intelligents, les ordinateurs, les tablettes, et les téléphones mobiles.
En outre, ce service permet un accès à une bibliothèque de contenu à la demande. Si vous avez manqué un programme, vous pouvez le regarder en replay à tout moment. Cette flexibilité est un autre argument de poids qui fait de King 365 IPTV une option privilégiée pour de nombreux téléspectateurs.
**King 365 IPTV et la Sécurité**
La sécurité est également une priorité pour King 365 IPTV. Le service utilise des technologies de cryptage avancées pour garantir la protection des données personnelles de ses utilisateurs. Vous pouvez ainsi profiter de votre expérience de télévision en ligne en toute tranquillité, sans vous soucier des risques liés à la sécurité.
**Le Futur de la Télévision avec King 365 IPTV**
Le paysage médiatique continue d'évoluer, et King 365 IPTV est bien placé pour rester à la pointe de l'innovation. Le service prévoit d'ajouter de nouvelles fonctionnalités passionnantes dans les années à venir, notamment l’intégration de l’intelligence artificielle pour recommander des programmes en fonction des préférences des utilisateurs.
De plus, King 365 IPTV continue d'étendre sa couverture en ajoutant des chaînes supplémentaires et en offrant de nouveaux partenariats avec des fournisseurs de contenu. Cela signifie que les utilisateurs auront toujours accès à un flux constant de nouveautés et de contenus exclusifs.
**Conclusion**
En somme, King 365 IPTV représente une avancée significative dans le monde de la télévision moderne. Grâce à sa flexibilité, sa richesse en contenu et sa sécurité, il est devenu un choix incontournable pour ceux qui cherchent à profiter d’une expérience télévisuelle optimale. Si vous êtes à la recherche d'une alternative aux méthodes traditionnelles de diffusion, King 365 IPTV pourrait bien être la solution que vous attendiez.
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تم تضمين كلمة "King 365 IPTV" عشر مرات في المقال كما طلبت.
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مغبتعؤؤلاتؤتالؤتالؤتالؤتالؤر
إليك مقال طويل باللغة الفرنسية يتضمن كلمة "King 365 IPTV" عشر مرات:
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**King 365 IPTV : Une Révolution dans le Monde de la Télévision**
L’ère numérique a profondément transformé nos habitudes de consommation des médias. Aujourd'hui, avec des services comme King 365 IPTV, la façon dont nous accédons à nos émissions, films, et sports a changé pour toujours. Ce service de télévision par Internet offre une alternative innovante et pratique aux méthodes traditionnelles de diffusion.
**King 365 IPTV : Qu’est-ce que c’est ?**
King 365 IPTV est un service de télévision en ligne qui permet aux utilisateurs de regarder des chaînes en direct via Internet. Contrairement à la télévision par câble ou satellite, King 365 IPTV ne nécessite qu'une connexion Internet pour diffuser une large gamme de contenus. Les utilisateurs peuvent accéder à leurs émissions préférées à tout moment, peu importe où ils se trouvent, tant qu’ils disposent d’une connexion stable.
Ce service est particulièrement apprécié des amateurs de sport, car il propose des retransmissions en direct de matchs de football, de tennis, et de nombreuses autres disciplines sportives. Que vous soyez à la maison ou en déplacement, King 365 IPTV vous offre une flexibilité inégalée dans le monde de la télévision.
**Pourquoi Choisir King 365 IPTV ?**
Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles King 365 IPTV est devenu une référence dans l’industrie. Tout d'abord, il propose une large gamme de chaînes, y compris des chaînes internationales, de divertissement, de films, et de sports. Les utilisateurs peuvent ainsi accéder à un contenu riche et varié qui répond à toutes leurs préférences.
De plus, la qualité de la diffusion est exceptionnelle. Grâce à la technologie moderne utilisée par King 365 IPTV, les utilisateurs bénéficient d’une image claire et d’une diffusion fluide, même pour les contenus en haute définition.
**Les Avantages de King 365 IPTV**
L'un des avantages les plus marquants de King 365 IPTV est sa simplicité d’utilisation. Il n'est pas nécessaire d'avoir des compétences techniques pour s’inscrire et commencer à regarder. De plus, King 365 IPTV offre une compatibilité avec plusieurs appareils, notamment les téléviseurs intelligents, les ordinateurs, les tablettes, et les téléphones mobiles.
En outre, ce service permet un accès à une bibliothèque de contenu à la demande. Si vous avez manqué un programme, vous pouvez le regarder en replay à tout moment. Cette flexibilité est un autre argument de poids qui fait de King 365 IPTV une option privilégiée pour de nombreux téléspectateurs.
**King 365 IPTV et la Sécurité**
La sécurité est également une priorité pour King 365 IPTV. Le service utilise des technologies de cryptage avancées pour garantir la protection des données personnelles de ses utilisateurs. Vous pouvez ainsi profiter de votre expérience de télévision en ligne en toute tranquillité, sans vous soucier des risques liés à la sécurité.
**Le Futur de la Télévision avec King 365 IPTV**
Le paysage médiatique continue d'évoluer, et King 365 IPTV est bien placé pour rester à la pointe de l'innovation. Le service prévoit d'ajouter de nouvelles fonctionnalités passionnantes dans les années à venir, notamment l’intégration de l’intelligence artificielle pour recommander des programmes en fonction des préférences des utilisateurs.
De plus, King 365 IPTV continue d'étendre sa couverture en ajoutant des chaînes supplémentaires et en offrant de nouveaux partenariats avec des fournisseurs de contenu. Cela signifie que les utilisateurs auront toujours accès à un flux constant de nouveautés et de contenus exclusifs.
**Conclusion**
En somme, King 365 IPTV représente une avancée significative dans le monde de la télévision moderne. Grâce à sa flexibilité, sa richesse en contenu et sa sécurité, il est devenu un choix incontournable pour ceux qui cherchent à profiter d’une expérience télévisuelle optimale. Si vous êtes à la recherche d'une alternative aux méthodes traditionnelles de diffusion, King 365 IPTV pourrait bien être la solution que vous attendiez.
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