#lois médiatiques au Mali
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Historique des Lois Médiatiques au Mali
Depuis l’indépendance du Mali en 1960, l’évolution des lois médiatiques a été marquée par diverses transformations politiques et sociales, influencées par les régimes successifs et les transitions démocratiques. Le cadre législatif malien en matière de médias s’est structuré progressivement, prenant en compte les dynamiques internes du pays ainsi que les engagements internationaux en matière de…
#Constitution de 1992#cybercriminalité#intelligence artificielle et médias#liberté de la presse#lois médiatiques au Mali#nouveaux métiers médiatiques#régulation des médias
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Sommaire
63 - Quand De Gaulle, Giscard et Chirac étaient (bien) plus à droite que «l’extrême droite». 62 - Charles Gave: «La social-démocratie européenne va disparaître». 61 - La santé Mentale d'Emmanuel Macron. 60 - À qui la mort de Navalny ? Manipulation en tout genre. 59. 58 57- 10.000 milliards d’euros, le vrai montant de la dette de l’État français 56 - Ce que l'on ne vous dit pas sur le rejet de la loi + l'union européenne . 55 - Budget 2024 : incompétence, mensonge ou pure imbécillité ? 54 - Pourquoi l'élargissement des BRICS ? 53 - Inflation de rentrée, Chine et BRICS. 52- France Travail : révélation sur une affaire d'état. 51 - Nous sommes en Ineptocratie. 50 - CharlesGAVE : #ukraine les Russes sont en train de réintroduire l'or 👉 49 - On a destitué le peuple ! 48 - Deux ou trois mots sur la méchanceté, le mal, l'éthique. 47 - Comprendre l'économie 🤔 Charles Gave. 46 - 45 - Notre santé n’est plus qu’un énorme marché financier. 44 - PROPAGANDE MÉDIATIQUE : DÉFENDS-TOI . 43 - Table ronde nº1 sur l'énergie Université d’automne 2022. 42 - Immigration - Le dessous des cartes, quelles solutions ? 41 - BARKHANE : pourquoi et comment la France à été chassée du MALI. 40 - La Commission européenne vient de fixer la politique de la France pour 2022. 39 - William Saurin cesse sa production en France et ferme ses usines. L’industrie agroalimentaire détruite par l’énergie. Que mangera-t-on en 2023 ? 38 - L'Énarque Eric Verhaeghe. 37 - Une rentrée a HAUT risque ! Entretien avec Bertrand Scholler 09/ 22 36 - Effondrement économique, monétaire & civilisationnel ? Charles Gave & Olivier Delamarche. 35 - Pourquoi les élites échouent à nous représenter ? 34 - François Asselineau analyse pour vous les professions de foi des candidats - présidentielle 2022" . 33 - Vous n’avez pas voté pour elle, mais « la Firme » veille sur vous ! McKinsey
32 - Lettre ouverte au Président de la République. 31 - La Cancel culture à l’assaut de l’état de droit. 30 - Campagne électorale : des ministres au taquet. 29 - Regardez "La campagne présidentielle de 2022 est-elle truquée ? 28 - Un Patron de station-essence démasque les mensonges d'état. 27 - Pendant que l’Ukraine flambe, le puçage des populations continue. 26 - Regardez "MACRON 2022 !... mais avec quel projet ?". 25 - 2017/2022 : le bilan Macron au scanner de Mediapart. 24 - Assemblée Nationale : le gouvernement Macron sabote le travail parlementaire et son rôle démocratique.23 - Devant son bilan catastrophique, Darmanin perd son sang-froid. 22 - Convoi de la liberté . . 21 - Quel sentiment étonntde dire que la France est désormais plus endettée que la Grèce. 20 - Il faut toujours faire peur au gouvernement . 19 - Invité de l'entretien de Sonia Mabrouk jeudi, le philosophe et l'essayiste Michel Onfray a attaqué le chef de l'État Emmanuel Macron. 18 - « Une association de malfaiteurs » ? 17 - Gérald Darmanin : Ministre de l’Intérieur. 16 - Buzyn : Ministre de la Santé. 15 - Muriel Pénicaud : Ministre du Travail. 14 - Sylvain Maillard : Député de Paris (1er, 2e, 8e et 9e arrondissements) et porte-parole de LREM, toujours en poste. 13 - Thierry Solère : Député des Hauts-de-Seine, toujours en poste. 12 - Alain Griset : ministre délégué aux PME, a démissionné Ancien chauffeur de taxi. 11 - François de Rugy : Ministre de la Transition écologique. 10 - Jean-Paul Delevoye : Haut-commissaire aux Retraites, sorti de la vie publique . 9 - Détournement de fonds publics et abus de confiance. François Bayrou :. . 8 - Sébastien Lecornu : Ministre des Outre-Mer. 7 - Olivier Dussopt : ministre chargé des Comptes publics. 6 - Jean Castex 5 - Alexis Kohler : secrétaire général de l’Elysée. 4 - Richard Ferrand : Président de l’Assemblée Nationale. 3 - Prise illégale et conflits d’intérêts Dupond-Moretti : . 2 - Quinquennat Macron : « nous sommes gouvernés par une association de malfaiteurs » 1 - Le gouvernement a imposé une ultime restriction
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Ça va s'arranger, jusque dans les détails... Mais ce serait à partir de 2065 environ. Pour le moment.
Devant le nombre des demandes, il est inutile d'essayer de me ''défiler'' : lorsqu'un événement heurte de plein fouet autant de monde que ce qui se passe ces jours-ci, il FAUT (même si ça ne suffit pas !) en parler. Je m'exécute donc... en faisant un emprunt à l'Ecclésiaste (étym. : hébreu קהלת Qohelet, ''celui qui parle à la foule''), un livre de la Bible hébraïque, riche en mises en garde morales (dont le cruel Vanité des vanités... tout est vanité), et en conseils politiques tels que cet avertissement, qui est terrible pour nous : ''Malheur à la cité dont le prince est un enfant...''.
Ces mots terribles traduisent l'idée, que chacun peut vérifier empiriquement, qu’un enfant est dangereux de par son rapport à la vie, qui est, comme lui, à l’opposé de la raison : l’enfant ne se maîtrise pas, et ne cherche pas à le faire d'ailleurs, et il est difficile à contrôler... Dépendant de ses passions et du principe de plaisir (ce que Freud définit comme ''pervers polymorphe''), il est la figure même de l’aléatoire. Héraclite comparait la logique d’un enfant à celle, hypoth��tique, du cosmos, idée qui a été reprise par Renan (dans ''Qohelet'') et par Nietzsche (dans ''Ainsi parlait Zarathoustra''). J'ai toujours été frappé par la clairvoyance de ces recommandations (émises entre le XI ème et le III ème siècles av JC) pour tous les hommes à venir : on pourrait presque penser qu'elles ont été écrites pour nous, français de 2019...
Car c'est entre 7 et 800 000 manifestants officiels (on peut donc dire le double, sans grand risque de se tromper) qui ont battu le pavé le jeudi 5 décembre, soit plus de deux fois le chiffre que le Pouvoir s'apprêtait à rendre public (NDLR : sous Hollande, à cause de l'immensité des ''manifs pour tous'' contre les dérives taubiresques, la Place Beauvau a pris l'habitude de ''fixer'' à l'avance le chiffre des manifestants qui allait être annoncé comme ''résultat de comptages''). Mais la différence est telle que même un Tonton Cristobal n'a pas osé sortir ses gros mensonges, d’autant plus que tout le monde a remarqué que cette ''manif'' ''contre la réforme des retraites'', a tourné en ''référendum populaire contre Macron''. En disant cela, je ne suis pas séditieux : je raconte les slogans et les pancartes.
Nul doute que les syndicats, qu'on donnait pour morts, vont ''pousser'' cet avantage inespéré et se venger des ''Gilets jaunes'' : pour les cheminots, c'est 86% de conducteurs grévistes, soit 10 points de plus qu’au pic des manifs contre la réforme de la SNCF, l’an dernier. Quant aux traminots, ils ont déjà reconduit le mouvement : quand on aime, on ne compte pas ! Pour les syndicats, la pression est au maximum, et pour les usagers, les transports sont au minimum. On imagine mal le coût pour l'économie française, déjà si mal en point... Et pour changer, notre gouvernement réagit comme il ne devrait pas. C’est pathologique, cette habitude !
On distingue habituellement plusieurs types de ''pensée''. Tout d'abord et un peu ''hors épure'', une pensée dite ''irrationnelle'', qui n'est pas à ranger dans''les bonnes pratiques''. Mais comme elle inclut ''le sentimental'' et ''l'émotionnel'', elle a été chauffée à blanc, en France macronienne, au point d'être LE responsable principal de la paralysie politique ambiante où l'action est remplacée par des cérémonies aux Invalides, des ''marches blanches'', et des célébrations ''propter maximam gloriam Macronis''... En réalité, ce n'est pas une ''pensée'', mais une réaction épidermique qui, de ''anecdotique'', est devenue ''fondamentale'' dans la France de 2019.
En dehors de cette anomalie omniprésente, il est habituel, en sciences comportementales et en neurosciences, de distinguer quatre ''types de pensée'', très différents l'un de l'autre dans leur origine, leurs modalités, leur ''déroulé'' et leurs conséquences : une pensée immédiate, tout d'abord, qui est au niveau de l'instantané et de l'arc réflexe de la réaction. Puis une pensée ''tactique'' (dont les objectifs se situent entre un et 18 mois), et une pensée dite ''stratégique'' (entre 18 mois et 5 ans environ). Et pour finir, une pensée ''politique'' (à partir de 5 ans, jusqu'à... quand il faut, selon les problèmes). Or le drame (car c'en est un, au plein sens du terme !) de la mandature actuelle est que les deux dernières façons d'envisager l'action se sont ratatinées dans la première... elle-même phagocytée, nous l'avons dit, par l'irrationnel, l'instantané, l'anecdotique (même quand il est tragique), la réaction, et des émotions que j'oserai qualifier de ''primaires''.
L'actualité offre bien des exemples de cette confusion entre ce qui est tactique, ce qui devrait être stratégique et ce qui ressortit du politique : tout est ramené au stade élémentaire de calculs médiatiques (NDLR : il se dit, dans ''les milieux bien informés'', que le Pouvoir actuel serait fasciné par ''la Comm' et les communicants'', à en être prisonnier. Et pourtant, il n’est pas doué, on le constate). La crise des gilets jaunes et l’actuelle, dite ''des retraites'', ont été largement dues à la myopie-par-principe d'un Pouvoir qui refuse de discuter des sujets qui fâchent... dans l'attente de savoir l'étendue de la contestation et de la mauvaise humeur. Et à chaque fois, il réalise qu'il était urgent de ne pas attendre, Mais c’est trop tard !
Quand, au lendemain d'une manifestation immense (et de l'annonce de nouvelles grèves et de nouvelles journées de rapports de forces), la seule réponse est ''il reste des marges de négociations'' (d’après Sibeth Ndiaye, la ''porte-bobards'' du Gouvernement), ou ''je donnerai (enfin ! NDLR) les détails de la réforme vers le milieu de la semaine prochaine'' (dixit Edouard Philippe), il existe un mot pour parler d’un gros échec en voie de formation : ''Après l'heure, c'est plus l'heure'' !
Ce qui est dramatique, aussi, c'est qu'une réforme est indiscutablement nécessaire : tout le monde sait que le système actuel n'est pas viable, à terme proche. Oui, mais voilà ''la ville dont le Prince est un enfant'' ne connaît que des solutions uniques, donc simplistes, verticales à en mourir (et elles en meurent !), du genre ''je ne veux voir qu'une seule tête'' ! C'est étrange : ce Président qui n'a pas fait de Service militaire et qui ne sait rien de rien de la ''chose militaire'' (même pas se tenir au ''garde- à-vous'' !) n’imagine que des solutions militaro-courtelinesques !
Nous voilà donc (mal) partis pour une solution universelle à un problème polymorphe : une même retraite, calculée de la même manière pour un ''start-upper'' et un manœuvre du bâtiment, pour un ''rond de cuir'' promu à l'ancienneté et un agriculteur soumis aux aléas de la météo, pour un cadre sup qui ne compte ni ses jours ni ses heures et un intermittent du spectacle, pour un marin-pêcheur ou un lieutenant au Mali et un agent ''ancien statut'' de la SNCF ou de la RATP... Loin de l'égalité annoncée, c'est ''une usine à gaz universelle'' mais vide de sens ! Et de plus, toujours à cause de son idée fixe d'une ''politique-stratégie qui n'est que de la tactique et de la comm'', le gouvernement se tait, temporise, lance des ballons d'essai et attend de voir jusqu'où ''ils'' vont râler... Valeur du point, carrières longues, maternités, maladies, accidents de la vie ? ''Votons-la loi d'abord, et vous verrez bien, ensuite'' ! Comment des gens normaux ne ''baliseraient''-ils pas ?
Le risque (qui n'en est plus un : c'est une certitude), c'est que nos ''faux durs/vrais mous'' qui promettent qu'ils ''ne céderont sur RRRRien'' (mot favori des deux têtes de l'exécutif) avalent leur chapeau et repoussent des décisions qui ne peuvent pas attendre... à 2065, autant dire aux calendes grecques. Sauf que... lors des terribles crises de 2009, j’envisageais déjà pour nous un possible destin ''à la grecque'',..
H-Cl.
PS : hier encore, grande nouvelle (prévisible, mais redoutée plus qu'attendue) : l'OCDE annonce que la France reste le pays où le taux de prélèvements obligatoires est le plus élevé au monde (46,1% en 2018) devant le Danemark et la Belgique, que nous avons rattrapés, puis dépassés avant de les ''semer’’, loin derrière... le tout en 2 ans et demi ! Quand je vous dis que ça s'arrange !
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Comment, pour la deuxième fois de son histoire, l’Assemblée nationale exclut un député - Malicom - L'info sur le bout des doigts.
Actualités du Mali - Comment, pour la deuxième fois de son histoire, l’Assemblée nationale exclut un député
Comment, pour la deuxième fois de son histoire, l’Assemblée nationale exclut un député
L’incident survenu à l’Assemblée nationale (AN) jeudi 3 novembre, qui a entendu Grégoire de Fournas, député Rassemblement Nation (RN) tenir des propos à teneur insultante et raciste durant la prise de parole d’un autre député, Carlos Martens Bilongo, de la France Insoumise (LFI), a conduit à une suspension immédiate de séance et en urgence, à une réunion du bureau de l’AN. Celle-ci a décidé d’exclure pendant quinze jours l’auteur des propos. La théorie constitutionnelle postule que les représentants de la Nation doivent pouvoir débattre librement afin de faire émerger l’intérêt général. Leur liberté de parole au sein des Assemblées ne saurait être réduite. L’article 26 al. 1 de la Constitution leur garantit ainsi une irresponsabilité absolue : « Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. » Aucun des propos tenus à l’intérieur des assemblées – contrairement à des propos insultants tenus à l’extérieur, lors d’un meeting ou d’un entretien médiatique qui peuvent donner lieu à poursuite – ni aucun des votes émis ne peut, même après son mandat, engager la responsabilité du parlementaire devant un juge. Il est ainsi admis que l’arène parlementaire n’est pas un lieu comme un autre, la parole devant y être la plus libre possible, ce qui justifie une réglementation spéciale de l’insulte au sein du Senat et de l’Assemblée nationale. Une liberté de parole qui n’est pas absolue Ainsi, en France, l’interdiction de l’injure, qui résulte de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881, n’est pas applicable à l’intérieur des Assemblées. Les élus revendiquent d’ailleurs un droit à la vivacité des débats, qui ne doit pas laisser penser que leur liberté de parole serait absolue au sein des assemblées. Ses abus sont sanctionnés, les règlements des Assemblées confiant la police des débats à leurs Présidents. Ainsi, le président seul accorde et retire la parole, nul ne peut parler s’il n’y a pas été invité, et il peut également prononcer des sanctions contre les élus qui proféreraient des insultes. Ainsi l’article 70 du RAN dispose : Peut faire l’objet de peines disciplinaires tout membre de l’Assemblée : […] ● 2° Qui se livre à une mise en cause personnelle, qui interpelle un autre député ou qui adresse à un ou plusieurs de ses collègues des injures, provocations ou menaces ; ● 3° Qui a fait appel à la violence en séance publique ; ● 4° Qui s’est rendu coupable d’outrages ou de provocations envers l’Assemblée ou son président ; ● 5° Qui s’est rendu coupable d’injures, de provocations ou de menaces envers le Président de la République, le premier ministre, les membres du gouvernement et les Assemblées […] Le député LFI Carlos Martens Bilongo a été interrompu par les propos à teneur raciste d’un député RN en session à l’Assemblée nationale le 3 novembre 2022. Et l’article 71 établit l’échelle des sanctions : Les peines disciplinaires applicables aux membres de l’Assemblée sont : ● 1° Le rappel à l’ordre ; ● 2° Le rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal ; ● 3° La censure ; ● 4° La censure avec exclusion temporaire. Le président, appuyé par le Bureau, instance collégiale qui réunit autour du président, les vice-présidents, les secrétaires et les questeurs, assurant ainsi la représentation de la pluralité des courants d’opinion à l’Assemblée, examine les faits et prononce la sanction ou la propose à l’Assemblée dans les cas les plus graves. Cette sanction ne doit pas être perçue comme une décision politique ; elle doit rester une mesure disciplinaire et impartiale, prononcée à l’encontre d’un parlementaire qui a abusé de sa liberté d’expression. Une multiplication des abus De tels abus se sont multipliés ces dernières années : propos où comportements sexistes à l’égard des députées : caquètements de poule en octobre 2013, bêlements de chèvre en août 2017, « poissonnière » en février 2021 ou refus de s’adresser à la présidente de séance en féminisant sa fonction en octobre 2014. Mais en 64 ans d’existence, l’Assemblée nationale n’avait connu qu’une seule censure avec exclusion temporaire contre un député qui avait pris à partie pour un motif futile – voitures qui bloquaient sa sortie – deux ministres auditionnés dans le cadre de la catastrophe de Fukushima. Cette sanction interdit à l’élu de paraître à l’Assemblée et de prendre part à ses travaux pendant 15 jours ; elle emporte également pendant deux mois privation de la moitié de l’indemnité parlementaire (article 73 alinéa 3 du RAN). C’est cette sanction qui peut frapper le député RN suite aux propos à teneur raciste tenus en séance 3 novembre 2022. En suspendant immédiatement la séance et en renvoyant l’examen des faits au Bureau qui s’est réuni de manière extraordinaire le 4 novembre à 14h30, la présidente a refusé d’adopter seule la sanction. Trois enseignements Ce choix emporte trois enseignements : la présidente estime que les propos méritent une sanction plus lourde que le rappel à l’ordre simple ou avec inscription au procès-verbal qu’elle peut prononcer seule. Ce que le Bureau a confirmé en demandant à l’Assemblée de prononcer une censure avec exclusion temporaire. Deuxième enseignement : en convoquant le Bureau, elle ouvre une procédure contradictoire permettant au député de présenter, personnellement ou par un représentant, les arguments et peut-être d’échapper à la sanction. Cette procédure contradictoire assure, quand bien même elle ne pourrait être contestée devant aucun juge en vertu de la séparation des pouvoirs, la conformité de la sanction à la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Enfin, la Présidente éloigne la critique d’une mesure partiale, alors que le RN use déjà de la rhétorique de la victimisation. Ainsi, l’auteur des propos évoque-t-il une « manipulation politique ». La sanction ne doit en effet pas pouvoir être perçue comme la décision de la seule présidente de l’Assemblée, membre éminent de la majorité. Afin d’éloigner toute contestation, la procédure doit associer les différentes forces de l’Assemblée. Ce que la réunion du Bureau permet. Les élus RN seront ainsi associés à la procédure, le groupe détenant deux vice-présidents siégeant en cette qualité au Bureau. De même, les présidents de groupe, et donc celui du RN, sont associés aux décisions du Bureau (même s’ils ne peuvent participer à l’adoption de celles-ci puisqu’ils ne disposent pas de droit de vote […] - Malicom - Actualités du Mali
Malicom - Portail d'information sur le Mali, l'Afrique et le monde : http://www.malicom.net/.
#Assemblée Nationale#Constitution#droit constitutionnel#injure#La France insoumise (LFI)#parlement#partis politiques#politique#racisme#Rassemblement national (RN)#A la une#International
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MANIFESTE 2018 DU LIVE TW’8: LES FEMMES AFRICAINES APPELLENT À L’ACTION LORS DE LA TENUE DE LA PREMIÈRE SÉRIE RÉGIONALE DE DIALOGUES VIRTUELS
L
MANIFESTE DU LIVE TW’8 “LE DÉVÉLOPPEMENT HUMAIN, L’INCLUSION NUMÉRIQUE ET L’AUTONOMISATION DES FEMMES ET DES FILLES EN AFRIQUE : LES FEMMES AFRICAINES APPELLENT À L’ACTION”
Préambule
Aujourd’hui, sur les plateformes des réseaux sociaux, les femmes parlent en leur nom pour donner de la force à leurs témoignages. La prise de parole personnelle vise à générer une prise de conscience collective. Les mobilisations citoyennes traditionnelles, reflets d’un engagement social, se sont transposées de la rue à l’espace digital. Phénomène inédit sur les réseaux sociaux, en 2017, le virtuel a impacté de manière fracassante le cours de la réalité et redéfini le prisme à travers lequel les questions de genre, de droit et d’égalité femmes-hommes sont traitées par les médias traditionnels, lesquels ont joué un rôle important de caisse de résonance pour ces mouvements en ligne.
Les dialogues, du LIVE TW’8, les 8 et 28 Mars 2018, ont ciblé 17 pays d’Afrique dont l’Afrique du Sud, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Kenya, le Liberia, le Niger, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal, le Togo, avec la participation spéciale de la Sierra Leone, et ont ainsi permis d’élever les voix d’individus, hommes et femmes, engagés dans la recherche de solutions pour une société plus équitable ou les femmes et filles peuvent réaliser leur plein potentiel en Afrique.
Le manifeste présente les recommandations suivantes, articulées autour de huit (8) orientations stratégiques :
I | Digital
1. Éliminer les barrières d’accès aux TIC et à l’Internet, afin que toutes les femmes bénéficient des opportunités offertes par la révolution numérique ;
2. Favoriser l’émergence d’un digital à la fois inclusif et participatif, pour contribuer à une plus grande autonomisation des femmes ;
3. Démocratiser les instruments de sensibilisation, d’information, et de plaidoyer, à travers les canaux de diffusion du numérique ;
4. Disséminer les innovations digitales permettant de consolider la coopération, la solidarité, et l’éclosion du potentiel des femmes ;
5. Ouvrir le débat et l’espace public à l’expression de la parole, des capacités, des talents, et du leadership au féminin, en capitalisant sur les outils et plateformes numériques.
II | Jeunesse
1. Sensibiliser et Eduquer pour faire du cercle familial le premier espace d’épanouissement et de réalisation du potentiel de chaque jeune fille ;
2. Encourager la libération de la parole des jeunes filles, dans le contexte privé et les sphères publiques ;
3. Valoriser l’égalité de genre auprès des filles et des garçons dès le plus jeune âge, à travers des activités éducatives, sociales et culturelles ;
4. Adopter le mentorat des jeunes filles et le partage d’expérience par des femmes de tous âges, de tous profils, et de tous parcours socioprofessionnels ;
5. Affermir le dialogue intergénérationnel entre filles et jeunes filles, et jeunes filles et femmes, au moyen de plateformes et d’espaces d’échanges dédiés, physiques et numériques.
III | Santé
1. Garantir l’accessibilité géographique et financière à l’information, la santé de la reproduction et planification familiale, aux soins et produits de santé pour chaque femme/fille ;
2. Améliorer la qualité des infrastructures, de l’offre de soins, et de la prise en charge sanitaires publiques materno-infantiles ;
3. Développer des dispositifs d’écoute et d’information, anonymes et gratuits, sur la santé sexuelle et reproductive ;
4. Assurer la formation des ressources humaines aux innovations dans les technologies médicales ;
5. Lutter contre les déserts médicaux en milieu rural et urbain.
IV | Droits humains, citoyenneté, gouvernance
1. Instaurer des quotas de représentativité des femmes au sein des institutions et aux postes de décision ;
2. Proposer des programmes d’éducation civique en milieu scolaire axés sur la promotion de l’égalité hommes-femmes ;
3. Former des relais communautaires locaux pour sensibiliser les populations aux questions de genre ;
4. Assurer l’accès des jeunes filles à l’éducation, afin de leur garantir de futures opportunités de prétendre à des postes de décision ;
5. Accompagner l’éveil des jeunes filles à l’action et à l’engagement citoyen et politique à travers des immersions au sein des instances civiques.
V | Éducation, formation, emploi
1. Lutter contre les lois discriminatoires sur la division du travail basée sur les stéréotypes de genre ;
2. Lutter contre le harcèlement, le sexisme, et toutes les formes de discriminations en milieu scolaire et professionnel ;
3. Eduquer sur le besoin de revisiter le les croyances et eusses et coutumes sur le rôle « traditionnel » attribué à la jeune fille et à la femme au sein des familles et des ménages ;
4. Aligner l’offre de formation diplômante et technique aux besoins du marché du travail pour assurer une
IV | Droits humains, citoyenneté, gouvernance
1. Instaurer des quotas de représentativité des femmes au sein des institutions et aux postes de décision ;
2. Proposer des programmes d’éducation civique en milieu scolaire axés sur la promotion de l’égalité hommes-femmes
3. Former des relais communautaires locaux pour sensibiliser les populations aux questions de genre ;
4. Assurer l’accès des jeunes filles à l’éducation, afin de leur garantir de futures opportunités de prétendre à des postes de décision ;
5. Accompagner l’éveil des jeunes filles à l’action et à l’engagement citoyen et politique à travers des immersions au sein des instances démocratiques.
V | Éducation, formation, emploi
1. Abroger la division du travail basée sur les stéréotypes de genre ;
2. Lutter contre le harcèlement, le sexisme, et toutes les formes de discriminations en milieu scolaire et professionnel ;
3. Eduquer sur le rôle « traditionnel » attribué à la jeune fille et à la femme au sein des familles et des ménages ;
4. Aligner l’offre de formation diplômante et technique aux besoins du marché du travail pour assurer une meilleure compétitivité et une insertion professionnelle des femmes ;
5. Lutter partout où cela est nécessaire pour que la transition vers l’égalité professionnelle et salariale femmes-hommes devienne une réalité.
VI | Arts, culture, artisanat
1. Professionnaliser, formaliser, et subventionner le secteur des industries culturelles et créatives, particulièrement en milieu rural ;
2. Véhiculer à travers les espaces médiatiques des modèles de réussite de femmes de culture, d’artistes, et d’artisanes ;
3. Valoriser et pérenniser le rôle historique, économique, et social de l’art, de la culture, et de l’artisanat ;
4. Étendre l’accès aux espaces d’expression artistiques et culturels à toutes les femmes, et encourager la pratique active comme outil thérapeutique, cathartique, et d’inspiration ;
5. Sécuriser la transmission et la sauvegarde des expériences, des savoirs, et des savoir-faire dans les métiers d’art et artisanaux.
VII | Agriculture, sécurité alimentaire, écologie
1. Fournir des outils, un matériel, et des technologies agricoles de qualité, modernes, et adaptés aux femmes exploitantes agricoles ;
2. Adopter des politiques foncières sensibles au genre et lever les obstacles socioculturels en matière d’accès à, et de contrôle de la terre pour les femmes du secteur agro-pastoral ;
3. Lutter contre la pénurie de données sur les femmes du secteur agro-pastoral en milieu rural, urbain, et périurbain ;
4. Former les femmes exploitantes agricoles aux méthodes et aux outils de l’agriculture durable, ainsi qu’aux stratégies de résilience climatique et énergétique ;
5. Investir dans les chaînes de valeur agricoles et agroalimentaires, y compris l’export et à la prospection de nouveaux marchés, et dans la promotion de la consommation locale.
VIII | Culture de la paix, respect de la vie
1. Impliquer les femmes dans les processus de facilitation et à la médiation de conflits, et à la consolidation de la paix au niveau communautaire ;
2. Initier des comités de promotion des pratiques traditionnelles positives et de luttes contre les pratiques traditionnelles néfastes à l’échelle locale ;
3. Rendre plus visibles et appuyer les initiatives féminines dédiées à la promotion des droits humains et au maintien de la cohésion sociale ;
4. Lutter pour que le respect de la dignité, de l’intégrité physique et morale, et de l’intimité des jeunes filles et des femmes devienne une réalité ;
5. Promouvoir une éducation à la culture de la paix dès le plus jeune âge.
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