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Les lectures d’Alexandra Delisle

Je suis une lectrice pragmatique et …désordonnée ! Pragmatique, parce que je concentre mes lectures sur des ouvrages parlant de découvertes, de théories et d’astuces; désordonnée, parce que je lis plusieurs ouvrages en même temps, selon le gré de mes envies et de mon humeur et parce que plusieurs sujets m’intéressent.

J’ai un faible pour ce qui a trait à la psychologie, à l’architecture ainsi qu’à la science-fiction.

Stress, estime de soi , santé, travail

Ce livre est écrit par Simon L. Dolan et André Arsenault, deux experts se complétant bien par leurs compétences respectives, soit la psychologie et la médecine conventionnelle. Cet alliage a permis la création de ce livre, un ouvrage qui vulgarise très bien les principes et théories reliées au stress et au travail.

Si vous voulez en apprendre plus sur vous-même et comprendre vos réactions psychologiques face au stress, ce livre est pour vous!

Green Walls Green Roofs - Designing Sustainable Architecture

J’adore tous les livres qui sont reliés de près ou de loin au design de l’enveloppe du bâtiment. En tant que technicienne en travaux pratiques en architecture, je dois être au fait des nouveaux principes et innovations conceptualisés dans ce domaine. Le livre Green Walls Green Roofs me touche particulièrement puisque les auteurs traitent les principes de l’architecture durable comme si les bâtiments étaient des machines à filtrer et décontaminer l’air. Le livre fait étude des impacts culturels et socio-économiques que ces bâtiments exemplaires apportent.

Si vous êtes sensible à l’environnement, sachez que la majorité de la pollution est issue du secteur de la construction. C’est pourquoi il est important de se pencher sur le développement de solutions économiques et durables en ce qui a trait à nos lieux d’habitation.

Fondation de Issac Asimov

Mon roman préféré de tous les temps. L’imaginaire créé par l’auteur, Isaac Asimov (1920-92), se rapproche de l’univers de Star Wars, mais on parle ici d’un précurseur de science-fiction qui aurait inspiré ce dernier. Sans en dire trop, l’histoire est basée sur un principe mathématique, la psychohistoire, qui implique des calculs qui permettraient de prédire les évènements à venir dans le futur.

Fondation est le premier roman d’une série. Cette série se montre tellement captivante dans son ensemble que d’autres auteurs tentent d’en créer la suite, encore à ce jour. À l’affiche en 2018 : une adaptation des livres Cycle de fondation (Asimov) en série télévisée. Nous assisterons alors à un dévoilement épatant de ces romans oubliés et méconnus.

Alexandra Delisle, Technicienne en travaux pratiques en architecture

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Une série d’articles sur les lectures et coups de cœur de la communauté.

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Les lectures de... Catherine Guindon

La tache de Philip Roth

L’auteur américain Philip Roth nous raconte l’histoire de Coleman Silk, professeur d’université respecté jusqu’à ce qu’il soit forcé, en 1996, de prendre sa retraite. Accusé à tort d’avoir tenu des propos racistes anti-noirs envers deux étudiants, nous découvrons bien vite que Silk est lui-même un noir à la peau claire s’étant fait passer toute sa carrière pour un blanc.

À travers le récit de Silk raconté à Nathan Zuckerman, narrateur et alter ego de Roth, ce dernier dresse un portrait lucide d’une Amérique puritaine, plongée dans le « politiquement correct ». Avec ce roman à la fois drôle et tragique et à la construction littéraire étonnante, Roth nous invite à retrouver la tache qui est « en chacun de nous ».

Le joueur d’échecs de Stefan Zweig

Nul besoin d’être maître aux échecs pour apprécier cette nouvelle où M.B., le protagoniste, est fait prisonnier en 1938 par les nazis. Confiné à sa chambre d’hôtel viennoise, on lui retire toute source de stimulation : lectures, crayons, papier… Sous la pression de la solitude la plus complète, il tente de conserver son intégrité psychologique. Pour ce faire, il subtilisera un livre à l’un de ses bourreaux : c’est un manuel d’échecs dont il apprendra toutes les parties par cœur. Bien vite, s’inventant un adversaire, il tente de jouer mentalement contre lui-même. Ce dédoublement psychique le plongera dans une démence schizophrénique.

Stefan Zweig dépeint de façon magistrale les méandres de la psyché d’un homme qui fait tout pour ne pas sombrer dans la folie. Difficile de ne pas comparer cette histoire à celle de l’auteur lui-même, qui se donnera la mort quelques mois après la rédaction de ce roman, impuissant face à la barbarie dans laquelle Hitler aura plongé l’Europe.

Les mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar

Publié en 1951, le roman Les Mémoires d’Hadrien raconte les mémoires fictives à saveur philosophique qu’adresse l’empereur Hadrien, dont le règne sur Rome s’étend de 117 à 138, à son successeur Marc Aurèle. Hadrien sait que la mort approche. Il offre à Marc Aurèle le fruit de ses méditations sur les événements marquants de son existence. Il évoque sa jeunesse modelée par la culture grecque, son grand amour pour le jeune Antinoüs, son règne passé à unifier son empire et à cultiver l’ouverture aux autres cultures. Ce travail d’introspection nous dévoile un empereur imprégné des philosophies épicurienne et stoïcienne.

Cette œuvre magistrale de Marguerite Yourcenar témoigne d’une culture époustouflante, d’un souci de la vraisemblance historique, d’un esprit rigoureux et d’une plume raffinée. On découvre derrière le masque de l’empereur un homme en proie aux mêmes passions et aux mêmes doutes que le commun des mortels. Dans son roman, Yourcenar scrute avec clairvoyance l’âme humaine à travers une figure majeure de l’histoire antique.

Catherine Guindon, Professeure, Département de philosophie

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Les lectures de... Robert Payeur

Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov

L’œuvre magistrale de Boulgakov nous transporte dans le Moscou de l’époque stalinienne. Inspiré fortement de Faust, l’auteur a recréé un univers fantastique où Marguerite vend son âme au diable, littéralement. Même si le livre se veut bien sûr une satire du système soviétique, il peut aussi se transposer à notre société, et les thèmes sont récurrents parce qu’ils interrogent le sens de la morale et le conformisme. Pensons seulement à ce qui se passe chez nos voisins américains : Trump n’est-il pas l’incarnation de la folie qui plane au-dessus des États-Unis et, plus globalement, du monde postmoderne? Ce livre a marqué plusieurs générations chez les Russes. Il vaut de détour.

Les Aurores montréales de Monique Proulx

Un recueil de 27 nouvelles rédigées brillamment par Monique Proulx. Elle nous raconte l’univers de gens ordinaires au sein de d’une ville cosmopolite, et cela, sur un ton qui exploite autant l’humour que le drame. Paru en 1997, ce livre demeure encore un incontournable.

L’Équilibre du monde de Rohinton Mistry

Véritable odyssée à travers l’Inde des années 80, ce livre nous plonge directement dans la culture des castes, notamment celles des intouchables. Bien qu'il s'agisse d'une oeuvre de fiction, la réalité des scènes décrites dans le roman semble tout à fait calquée sur celle que vivent des millions d’Indiens.

Un livre à recommander pour toute personne qui s’intéresse à cette culture.

Robert Payeur, Conseiller pédagogique, Service de recherche, développement et programmes

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Les lectures de... Mélissa Décarie

Les Thanatonautes de Bernard Werber

Bernard Werber nous offre un roman perçant les mystères de la mort. En suivant les Thanatonautes, vous connaîtrez des rêves et des terreurs insondables, vous subirez les lois d’un univers étrange, où se cache l’énigme qui hante les hommes depuis toujours. Jamais personne n’est allé aussi loin que les Thanatonautes, Ils ont exploré la vie après la vie.

Ce que j’ai aimé : J’aime beaucoup les romans de l’écrivain Bernard Werber et celui-ci est un beau mélange de fantastique et de science. On se pose tous un jour la question « qu’est-ce qui m’attend lorsque je serai mort ? », dans le roman l’écrivain nous offre une vision de ce que cela pourrait être. Le mot Thanatonaute est une combinaison des racines grecques Thanato qui signifie « la mort » et naute qui signifie « navigateur » soit, littéralement, « navigateur de la mort » ou « explorateur de la mort. »

Sept jours pour une éternité de Marc Levy

Pour mettre un terme à leur éternelle rivalité, Dieu et Lucifer se lancent un ultime défi : chacun d’eux envoie sur Terre son meilleur agent pour faire triompher son camp, et cela en sept jours ! En organisant ce pari stupide, ils avaient tout prévu sauf une chose, la rencontre de l’ange et du démon…

Ce que j’ai aimé : Un bon petit roman qui à certains moments m’a fait rire et à d’autres réfléchir.  Dans ce roman, Marc Levy nous embarque dans une aventure qui sort de l’ordinaire et qui allie les forces du bien et du mal.

Le Vide de Patrick Sénécal

Trois hommes différents, trois existences que tout sépare. Or, contre toute attente, leurs chemins se croiseront bientôt et leur vie en sera bouleversée à jamais. Tout comme celle de milliers de gens… tout comme la vôtre ! Le Vide traite de télé-réalité, d’ennui et de sensations fortes vides de sens. L’histoire se déroule dans un Québec contemporain où les cotes d’écoute sont dominées par une émission où les concurrents peuvent se livrer aux excès les plus fous,

Ce que j’ai aimé : J’adore les romans de Patrick Senécal, je les ai tous lus. Ce livre est pour ceux qui ont l’esprit ouvert. À certains moments, il vous sortira de votre zone de confort, vous fera réfléchir, vous choquera, mais ne vous laissera pas indifférent.

Mélissa Décarie, Agente de soutien administratif à la Direction des ressources humaines

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Les lectures d’André Yelle

Michel Pastoureau et Dominique Simonnet, Le petit livre des couleurs

Le petit livre des couleurs de Michel Pastoureau fut, pour moi, une belle découverte des dernières années. Pastoureau est un historien et anthropologue qui s’est spécialisé dans un des nouveaux champs de l’histoire moderne : l’histoire thématique. Le thème de prédilection de Pastoureau est celui des couleurs.

L’auteur s’entretient dans ce livre avec le journaliste Dominique Simonnet sur l’histoire, la symbolique et la signification de six couleurs de base et de cinq «demi-couleurs». Dans ce bouquin, nous apprenons par exemple que le bleu était considéré comme une couleur vulgaire pour les Romains de l’Antiquité, car les Germains avaient les yeux de cette couleur. Le bleu ne sera réhabilité qu’au XIIe siècle. Toujours pour les Romains, le rouge, couleur de la planète Mars et du dieu de la guerre, était la couleur de la virilité masculine. Ce n’est que lors de la Renaissance que cette couleur deviendra une couleur propre au stéréotype de l’univers féminin, confinant les hommes à porter une palette de couleur très réduite (le bleu, le gris, le noir et le brun).

Depuis que j’ai lu cette petite plaquette de 121 pages, je ne vois plus les couleurs de la même manière. Michel Pastoureau a aussi par le passé écrit des analyses plus consistantes sur le vert, le bleu et le noir.

Hélène Carrère d’Encausse, Les Romanov, une dynastie sous le règne du sang

Hélène Carrère d’Encausse, historienne et membre depuis 1991 de l’Académie française et, pour les mordus de potins, mère d’Emmanuel Carrère, est à mon avis, la plus grande  historienne de langue française spécialisée sur la Russie. Depuis 1966,  elle a écrit plus de 28 livres portant sur diverses facettes de l’histoire russe et soviétique.

Dans ce livre, elle brosse une grande fresque de l’histoire de la famille royale russe : les Romanov. Ces derniers ont régné sur la Russie pendant plus de trois siècles. Michel, le premier de la lignée, est arrivé sur le trône en 1613 et le dernier, Nicolas II, fut exécuté par les Bolcheviks dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918.

Au-delà du récit chronologique de la vie des tsars de Russie, l’analyse forte bien écrite d’Hélène Carrère d’Encausse est très intéressante et intelligemment menée. Pour ceux qui désirent comprendre la Russie d’aujourd’hui, l’analyse de l’histoire politique des tsars prise en étau entre la tradition orientale et la modernité de l’Europe, c’est un bon point de départ. À lire!

Umberto Eco, Le nom de la rose

Le nom de la rose fut le premier et probablement le plus grand roman d’Umberto Eco. Cet écrivain prolifique a écrit une dizaine de roman et plus de 40 essais en linguistique, en philosophie et en sémiologie. Eco est décédé en février dernier à l’âge vénérable de 84 ans. Il était titulaire de la chair de sémiotique et directeur de l’École supérieure des Sciences humaines à l’université de Bologne.

L’action de ce roman se déroule dans un monastère bénédictin dans le nord de l’Italie en 1327. Un moine franciscain chargé d’une mission diplomatique et politique doit enquêter sur une succession de meurtre qui a été commis au monastère. Ce moine du nom de Guillaume de Baskerville (clin d’œil de l’auteur d’une contraction de Guillaume d’Ockham, intellectuel du Moyen Âge, et du roman d’Arthur Conan Doyle : Sherlock Holmes Le chien de Baskerville )  doit résoudre l’énigme rationnellement comme l’aurait fait son maitre à penser: Roger Bacon. Ce raisonnement ne sera pas celui de la majorité des moines qui, eux,  y verront là la main du diable.

Au-delà de l’intrigue, qui est fort bien reprise dans le film du même nom de Jean-Jacques Annaud (1986), ce qui est intéressant dans le style d’Eco, c’est l’ensemble des digressions qui sont faites et qui nous amènent dans les méandres de l’histoire de la philosophie médiévale.

André Yelle, professeur d’histoire

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Les lectures de... Carole Lavallée

Je suis une grande lectrice, surtout de romans et plus particulièrement d’ouvrages québécois. Le choix était immense, mais j’ai opté pour trois auteurs qui sont aussi enseignants au collégial.

Toute une vie sur les bancs d’école de François Gravel

François Gravel relate en 26 courts textes son expérience comme étudiant et comme enseignant. Nouvellement retraité, il jette un regard juste sur les élèves d’aujourd’hui et sur leurs enseignantes.

À la fois nostalgique et humoristique, il raconte avec un regard tendre, mais non complaisant, ce qui l’a marqué comme enfant, comme adolescent, comme enseignant. François Gravel a déjà signé une œuvre semblable pour le collégial : Vingt et un tableaux (et quelques craies).

Chemin Saint-Paul de Lise Tremblay

L’oeuvre de Lise Tremblay décrit très justement la nordicité. Cette fois-ci, elle nous offre un roman intime qui raconte la fin de vie de ses parents. Entre un père atteint du cancer, qui passe ses derniers moments aux soins palliatifs, et une mère internée, murée dans le silence, l’auteure passe d’une chambre à l’autre et se rappelle leur couple, leur enfance dans des milieux très pauvres dans une région du Saguenay.

Tendre, délicate et sans colère, Lise Tremblay dit adieu à son père et voit, impuissante, sa mère sombrée dans la folie et l’oubli. Un livre triste, mais profondément humain.

Mostarghia de Maya Ombasic

Bien que la mort du père soit ici aussi très centrale dans ce récit, c’est une tout autre réalité que l’auteure nous raconte. Jamais un roman ne m’avait amenée aussi près de l’expérience des réfugiés, jamais la guerre ne m’avait semblée si proche et si familière. L’errance de son enfance auprès d’une famille gitane, somme toute protégée ; les transferts d’un centre de réfugiés à un autre, où le temps est suspendu ; la tentative d’installation en Suisse, l’arrivée au Canada, jusqu’aux échappées à Cuba. L’écriture intense de l’auteure permet de vibrer avec elle et avec son père avec qui elle entretient une relation presque fusionnelle.

Touffu, lyrique, sensible, ce livre fut pour moi la découverte d’une nouvelle auteure.

François Gravel a enseigné au Cégep de Saint-Jean, Lise Tremblay au Cégep du Vieux-Montréal et Maya Ombasic enseigne en ce moment au Cégep de Saint-Laurent.

Carole Lavallée, Directrice des études

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Les lectures de... Marie-Josée Gaudreau

Marie-Josée Gaudreau, professeure de littérature et responsable du Centre Alpha, nous parle de Proust, de Jeanne-Mance et d'un périple hors du commun dans une cabane en Sibérie!

À la recherche du temps perdu de Marcel Proust

Pourquoi Proust ? Parce que c’est l’un des auteurs qui parlent le mieux de l’âme humaine, l’un de ceux qui décrient le mieux nos travers et nos grandeurs. Parce qu’il possède un style unique, somptueux. Ses phrases sont longues bien sûr, mais c’est pour mieux suivre les méandres de la pensée. Pourquoi Proust ? Parce qu’il faut prendre le temps de s’arrêter, en cette époque où tout va vite et trop vite, où l’on n’a plus de temps à soi. Il faut prendre le temps de lire cet auteur exigeant et au combien moderne (contemporain de Freud, Joyce, Picasso, Stravinski, ne l’oublions pas). Une œuvre grandiose et magnifique.

Ce qu’il reste de moi de Monique Proulx

Qui est ce «moi» du titre? Jeanne Mance. L’auteure parvient à établir des liens, parfois étonnants, entre le Montréal des débuts, celui de sa fondation, et celui d’aujourd’hui. Elle pose un regard cru et aimant sur certains laissés-pour-compte, sur les autochtones, les hassidim. La structure du roman alterne brillamment entre le point de vue de Jeanne Mance qui, avec Maisonneuve, bâtit le pays à la sueur de son front et la vie d’aujourd’hui qui ne semble pas plus facile pour plusieurs. Ce roman n’est ni triste ni sombre, bien au contraire, il éclaire un peu plus ce que nous sommes devenus.

Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson

Dans une cabane, sans électricité ni eau courante, l’auteur s’est installé au bord du lac Baïkal en plein hiver sibérien pendant six longs mois. Le récit de cette expérience vaut à lui seul la lecture (après tout, il est hors de question que j’entreprenne moi-même un jour ce périple !), mais ce qui séduit tout autant, c’est l’écriture elle-même. Dans ses bagages, Tesson a apporté plusieurs caisses de vodka (il fait froid) et de livres. Il explore cette contrée sauvage, lit, écrit, réfléchit sur notre vie urbaine et trépidante et nous propose des réflexions belles et sages. « Usage de la fenêtre : inviter la beauté à entrer et laisser l’inspiration sortir. »

Marie-Josée Gaudreau, professeure de littérature et responsable du Centre Alpha

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