#lescrimesdegrindelwaldfilm
Explore tagged Tumblr posts
ieatmovies · 6 years ago
Photo
Tumblr media
FANTASTIC BEASTS - THE CRIMES OF GRINDELWALD (2018) David Yates a repris le flambeau de la saga HARRY POTTER (2001-2011) depuis le cinquiĂšme volet, L’ORDRE DU PHÉNIX (2007): onze annĂ©es donc, au service d’un Wizarding World sur grand Ă©cran, avec une renaissance bienvenue en 2016, grĂące au premier FANTASTIC BEASTS (2016), qui creusait le passĂ© du sorcier Ă  lunettes avec brio. Une vĂ©ritable respiration pour l‘univers Ă©tendu d’Harry Potter, qu’on avait hĂąte de retrouver dans cette suite: THE CRIMES OF GRINDELWALD conserve sa direction artistique, sobre, grand et maĂźtrisĂ©, en mettant plein la vue dĂšs que la magie opĂšre. Disposant d’une sĂ©quence d’ouverture ahurissante -l’évasion spectaculaire de Grindelwald- renvoyant les VFX del’intĂ©grale HARRY POTTER aux oubliettes-, oĂč Johnny Depp nous convainc dans la peau de cet antagoniste cruel et moins ridicule que sa coupe de cheveux façon gruyĂšre rĂąpĂ©. Le seul problĂšme du film de Yates est qu’il va hĂ©las trop vite, tentant d’intĂ©grer quelques nouveaux personnages, les fameuses mais ici trop rares nouvelles crĂ©atures fantastiques, et de remĂ©dier aux questions soulevĂ©e par FANTASTIC BEASTS: si la destinĂ©e de Croyance -personnage secondaire mais dĂ©terminant pour la pentalogie prĂ©vue- promet l’incroyable, le long-mĂ©trage ne parvient pas Ă  nous satisfaire au niveau de l’intrigue. THE CRIMES OF GRINDELWALD souffre d’une forme de transition, voire d’introduction, alors que c’est un second volet: on restera Ă©videmment sur sa faim malgrĂ© un fan-service apprĂ©ciable -revisiter Poudlard, l’homosexualitĂ© de Dumbledore-, et des Ă©carts discutables quant au lore de HARRY POTTER -il Ă©tait prof de que quoi, Ă  l’époque, dĂ©jĂ ?- qui n’empĂȘchent aucunement d’apprĂ©cier ce voyage qui s’étend de Paris Ă  l’Angleterre, diablement stylĂ© mais Ă©clipsant ses protagonistes principaux au profit d’un script trop vaste pour 134 minutes. DĂ©stabilisant au mĂȘme titre qu’un THE MATRIX RELOADED (2003) en tant que second chapitre moins “fou”, THE CRIMES OF GRINDELWALD ravira Ă  coup sĂ»r les fans d’HARRY POTTER et du Wizarding World, qui est en de trĂšs bonne mains malgrĂ© une lourde sensation d’essoufflement constatĂ©e avec ce film: bestiaire limitĂ© et promesses Ă  suivre, on est déçu du visionnage. On souhaite que Eddie Redmayne et Dan Fogler reprendront la tĂȘte d’affiche, sans quoi l’avenir de ces animaux n’aura rien de fantastique... Mais Yates avait prĂ©venu que THE CRIMES OF GRINDELWALD serait diffĂ©rent, le contexte historique d’entre-deux guerres ne suffit pas Ă  apporter le renouveau fourni par son cadet: joli mais tristement dispensable. Une leçon similaire au tout frais MORTAL ENGINES (2018), qui n’a d’atout que son cachet graphique: ta gueule, c’est pas magique. BIFLEUR NIFLEUR /20
0 notes