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Les Tables d'Émeraude de Thot L'Atlante 2/15: La Chambre de L' Amenti (Voix🌟Voie Humaine) Les Tables d'Émeraude de Thot L'Atlante 2/15: La Chambre de L' Amenti (Voix🌟Voie Humaine)
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Les chroniques de Vojolakta – 13ème Aar’on (l’Impuissant) – Le Kili’an qui ne connaissait pas l’extase – 1.La mort du douzième Aar’on, dit l’Inutile.
Règle numéro un de l’Aar’on modèle : le bien de l’Humanité et des Âminêtres est plus important que tout. Jour et nuit, l’Aar’on ne peut et ne doit penser qu’aux autres, en modèle d’altruisme. Toutes ses décisions sont dictées par la raison et servent le progrès commun et les intérêts de ceux qui croient en lui.
Règle numéro un bis de l’Aar’on modèle : la règle numéro un ne s’applique que s’il n’y a pas de Kili’an dans l’équation. Dans le cas d’un Kili’an présent, rien n’a plus d’importance que ses beaux yeux verts. Dans le cas où il n’y a pas de Kili’an, l’Aar’on doit se bouger le derch et aller s’en chercher un au plus vite.
Extrait tiré du guide de bon comportement à l’usage des Aar’ons en devenir du précepteur Mathuz
*****
– L’Aar’on est mort ? Vive l’Aar’on ! – s’exclama l’adulte à la barbe fournie en caressant l’épaule de son protégé. Il faut que vous soyez fort, jeune homme. À partir de maintenant, l’univers vous appartient. Il faudra vous montrer digne de votre rang et poursuivre la guerre contre les Ashtars initiés par vos prédécesseurs. Enfin… évitez quand même de vous inspirer du dernier en date, sinon, ça va commencer à se voir que nous sommes des brèles. On s’est quand même tapé une sacrée mauvaise séries, ces derniers siècles… Le Belliqueux, le Malheureux, le Violeur, l’Inutile… Même si certains étaient sympas, ils n’étaient pas des lumières. En même temps, vous aurez du mal à faire pire…
– Oui, professeur… – répondit l’adolescent avec amabilité. Je ferais de mon mieux pour honorer mon rang ! Je serais digne des anciens Aar’ons dont vous m’avez si souvent parlé, marcherais dans les pas du septième et m’éloignerais du chemin prit par ses successeurs.
– Vous avez bien raison, jeune maître ! Enfin, n’oubliez pas que je ne suis que votre précepteur et que le titre de professeur ne me sied point encore ! Mais dès que j’aurais fini ma thèse sur l’Histoire des Aar’ons, je suis sûr de pouvoir enfin enseigner à l’université d’Horus ! Cela fait depuis mon enfance que j’y travaille. J’aurais mis le temps, mais grâce à ça, je pense être définitivement un des plus grands experts en la matière de tout Vojolakta. Je t’ai déjà raconté comment le Fondateur a libéré Cuchulainn à l’aide de Charles, son allié gastéropode ?
Les bras posés sur le rebord d’une fenêtre le garçon aux cheveux noirs soupira.
– Oui…
Lui, ce qu’il préférait, c’était regarder les étoiles. Ce n’était pas qu’il n’appréciait pas les histoires de son tuteur, mais le pauvre homme semblait quand même un peu gâteux. À l’écouter, c’était comme s’il avait lui-même vécu toutes les aventures qu’il pouvait bien lui raconter. Et il radotait horriblement. Depuis sa naissance quinze an auparavant, le jeune Aar’on les avait écoutées et écoutées encore des centaines de fois. Son livre de chevet avait depuis toujours été le guide de bon comportement à l’usage des Aar’ons en devenir qu’avait écrit son cher Mathuz, juste pour ses soins.
À force, il avait fini par comprendre quel était son rôle et son destin, sans pouvoir pour autant l’accepter. Quand il se regardait dans une glace, il se trouvait toujours différent. Certes, ses cheveux étaient aussi noirs que ceux de ses prédécesseurs et son Regard tout autant profonds. Pourtant, il n’était pas comme eux. Ils ne possédaient pas la rudesse, l’arrogance et la prétention de sa lignée. Lui n’était attiré que par la douceur. L’art de la guerre l’ennuyait, la poésie le passionnait. Ses tenues étaient souvent colorées et pastelles quand bien même on lui suggérait de se vêtir de manière plus sombre, comme le voulait la tradition. Son temps libre, il le passait bien plus volontiers à jouer avec les animaux de la famille – Stin et Kémi en tête – qu’à dominer les autres. Il était une véritable exception dans son lignage, Aar’on de paix et d’amour né dans un monde belliqueux et cruel.
Lui se voyait déjà le plus grand de toute sa famille, défenseur des arts et des lettres et bienfaiteur de l’Humanité. Ce qu’on attendait de sa personne était qu’il mène son armée à la victoire et qu’il libère Vojolakta du joug des oppresseurs Ashtars. Il n’avait pas demandé tout cela. Pour rien au monde, il n’aurait voulu monter sur le trône si jeune. Quinze ans à peine… Certes, c’était l’âge moyen auquel un Aar’on juvénile prenait la place du précédent, mais quand même, il trouvait cela un peu précipité. Il ne se sentait pas prêt. Malheureusement, un bête accident avait précipité les choses.
Le treizième n’avait que très peu connu son père. Comme le voulait la tradition depuis l’assassinat du sixième et de toute sa famille, les successeurs potentiels étaient élevés à l’écart de Thot et de leur géniteur. En cas d’attentat, il fallait absolument éviter que la lignée s’éteigne. Ainsi, il avait passé toute son enfance sur Aheqet, la planète réserve naturelle, aux côtés de Mathuz, nommé précepteur en vertu de sa grande expérience militaire et de ses nombreux services rendus à l’Humanité. Le petit brun avait adoré cette période de sa vie, où il avait passé son temps à apprendre, à découvrir de nouvelles choses et à rêver. Sans personne pour l’embêter et bercé par un climat calme et doux, il était resté assez chétif, pour ne pas dire maniéré. Cela n’avait fait qu’ajouter de la douceur à des traits déjà particulièrement fins et à une peau agréable au toucher.
Du coup, il n’avait rencontré le douzième qu’à de rares occasions, lors de visites ponctuelles sur Thot. L’Inutile – de son surnom – ne lui avait jamais offert beaucoup d’affection. Le vieux brun ne l’avait jamais considéré que comme un devoir accompli, et non un fils. Ayant souhaité rester vierge pour son Kili’an, il avait refusé de copuler pendant de nombreuses années. Ce ne fut qu’une fois compris qu’il ne trouverait jamais son amant, à plus de soixante ans passés, que poussé par ses ministres et conseillers, il se lança dans son entreprise de fécondation et de sauvegarde de sa lignée. La naissance de son enfant et héritier fut la première et seule réussite notable de son règne. Oui, l’Inutile était vraiment un très mauvais Aar’on.
Car en plus de n’avoir jamais mis la main sur le blond qui lui était destiné, il n’avait strictement servi à rien, malgré la longueur de son règne. La Fédération n’avait pas réalisé la moindre conquête, là où les Ashtars s’étaient emparés du huitième système viable découvert, Solgad. Certes le lieu était d’autant moins intéressant qu’on y trouvait surtout des Frécheurs, une espèce assez peu intelligente, mais quand même, cette avancée de l’ennemi avait été fortement et très négativement commenté à la télé. Pour le reste, rien. Il possédait tous les défauts de ses prédécesseurs sans en avoir les qualités : prétentieux, orgueilleux, égoïste et borné, il avait passé son temps à se faire des opposants. D’un point de vue politique, ses réformes avaient toutes étaient destructrices pour la paix et l’économie. Sa plus mauvaise décision avait sans aucun doute été sa taxe sur la sexualité. Comme lui-même semblait être condamné à dormir toutes les nuits sur la béquille faute de Kili’an avec qui copuler, il avait décidé par pure jalousie de pourrir la vie affective et charnelle des autres : tous ceux qui s’adonnaient à des jeux physiques et sensuels, qu’ils soient reproductifs ou non, se retrouvèrent obligés de verser une taxe de dix pièces d’or par minute d’action.
Si pour certain, le prélèvement ne pesait pas bien lourd, pour d’autres, il apparaissait comme un véritable trou noir financier attirant à lui toutes leurs économies sans espoir de retour. La légende racontait qu’un jeune châtain voyageant dans tout Vojolakta à dos de Galos s’était déclaré en faillite personnelle et avait juré que plus jamais, il ne viendrait en aide à un de ces « bouffons de bruns sans aucun sens des réalités dès qu’il était question de cul ». Le reste de l’anecdote s’était perdue dans les méandres de l’Histoire, et le douzième Aar’on avait régné en solitaire avec une poigne de fer sur une Fédération qui le haïssait et le méprisait.
Et c’était le petit treizième, tout gentil et aimable comme il était, qui s’était pris toute la contestation dans la tronche en guise de cadeau de bienvenue. Non, sérieusement, il aurait largement préféré que l’Inutile survive encore un peu quelques années au lieu de clamser d’une manière aussi pitoyable que celle dont il avait vécu. Le récit de ce décès avait fait le tour de la galaxie en moins de temps qu’il n’en fallait à la poste Fédérale pour faire sa tournée. En même temps, avec les grèves et l’obsolescence du service, ce n’était pas bien dur.
Le pauvre homme avait simplement fait un mauvais rêve et s’était imaginé que son Kili’an l’attendait sur Horus, enfin, après plus de soixante ans sans le moindre signe. Se réveillant en sursaut sans être capable de faire la part des choses entre réalité et songe, il s’était jeté en chemise de nuit contre une des fenêtres de ses appartements. Contre toute attente, cette dernière possédait un défaut de fabrication qui datait de la construction de Thot et que personne n’avait jamais remarqué. Du coup, le douzième réussit pleinement à faire ce qu’il souhaitait : passer à travers pour rejoindre au plus vite la terre orange au-dessus de laquelle il orbitait.
Si le manque d’air s’était rapidement fait sentir dans le vide stellaire, ce n’était pas cela qui avait coûté la vie à l’Aar’on. Confortablement protégé à l’intérieur de sa sphère focale, il avait plongé à toute vitesse vers son bien aimé. Même les frottements et la chaleur dégagée lors de son entrée dans l’atmosphère le firent doucement rigoler.
Non, le véritable et unique problème, c’était qu’il ne savait pas voler, et encore moins freiner. Ce ne fut qu’à quelques centaines de mètres du sol que le brun se rendit compte qu’il avait eu une bien mauvaise idée. Heureusement pour lui, il n’eut pas réellement le temps de souffrir. Enfin, il fut tout de même la première crêpe à régner sur Vojolakta, pendant les quelques minutes de son agonie.
Ridicule ? Non. Ironique, surtout. Car si l’idée était complètement stupide, le rêve, lui, était bien prémonitoire. Ce que l’Aar’on avait vu n’était, au final, que la pure vérité : oui, son Kili’an l’attendait bien depuis tout ce temps sur Horus !
D’ailleurs, ce fut même sur ce dernier qu’il s’écrasa, l’emportant à tout jamais dans la tombe à ses côtés, vivre une éternité de fol amour aplati.
Au final, personne ne le pleura. Un Aar’on partait pour un monde meilleur, un nouveau s’élèverait pour le remplacer. Ainsi allait la marche du monde.
Vint l’heure du voyage sur Canaan. Le treizième le fit seul. C’était la première fois que Mathuz refusait de l’accompagner quelque part. Le précepteur, au courant de tous les secrets de la Fédération, lui avait simplement indiqué le chemin mais n’avait pas lui-même voulu l’emprunter. Il y avait là-bas quelque chose qu’il ne voulait pas, ou plus, voir. Rien que de parler de cet endroit caché l’angoissait. C’était le passé de l’Humanité. Son passé à lui aussi. L’avenir, le futur, c’était Vojolakta.
Pendant son pèlerinage vers ses origines, l’Aar’on apprit beaucoup de choses. Les paroles de la Suz’an éclairent d’une lueur nouvelles certains enseignements de Mathuz et lui firent comprendre le comportement névrosé de son géniteur. Nul brun ne pouvait être forcé à vivre sans son blond. C’était bien trop cruel.
Lui-même s’y refusait. Dès son retour, plus que son intronisation qui approchait, la seule chose qui importa au jeune adolescent fut de se mettre en chasse. Il n’avait qu’une seule peur : que son promis se soit réincarné en simple bébé et qu’il doive attendre des années avant d’enfin pouvoir l’embrasser. Car c’était bien là une des règles fondamentales de l’univers qu’il avait apprise sur Canaan : l’âme du Kili’an originel se réincarnait de corps en corps. Ainsi, à la différence des Aar’ons qui étaient liés par le sang et la succession, deux blonds ne pouvaient pas exister en même temps. Il fallait forcément attendre la mort du Kili’an en titre pour que le suivant naisse. Mathuz le rassura : même si la précédente mouture de l’âme du blond légendaire venait de décéder, cela n’était pas censé empêcher la sortie un peu en avance de la nouvelle version. En toute logique, s’il existait un Aar’on dans ce monde, alors il y avait aussi forcément un Kili’an quelque part qui l’attendait. Même si ce paradoxe défiait la science, il était incontestable. Une raison pouvait forcément l’expliquer, il ne restait plus qu’à la trouver. Mais ça, ce n’était pas son boulot, il laissait donc volontiers d’autres illustres savants se pencher sur la question.
Ainsi, un jeune brun calme et joyeux qui ne rêvait que d’amour et qui se moquait du pouvoir se retrouva intronisé comme treizième Aar’on. La remise de ses insignes eut lieu sur Horus, non loin de la tombe de son prédécesseur. Comme il y avait trop de morceaux éclatés et que personne n’avait réussi à reconstituer le puzzle, il fut décidé d’ériger un mausolée directement sur le lieu du crash. Cela évitait des complications et une stupide perte de temps. La première décision du nouvel élu fut de se chercher un surnom. Le Gentil, le Tendre, le Beau Gosse, le Souriant… ce n’étaient pas les idées qui lui manquaient. Sa deuxième décision fut de reporter la première dès qu’il aurait retrouvé son Kili’an attitré, à qui il pourrait demander conseil voir même le laisser choisir. Il avait hâte. Il se sentait tellement amoureux… Oui, avec ce blond qui lui était promis à ses côtés, c’était sûr, les Ashtars allaient morfler et l’Humanité toute entière se souviendrait de lui pour l’éternité comme un des plus grands. Il s’en bidonnait d’avance. Cela allait être tout bonnement génial.
Ne restait donc plus qu’à trouver le Kili’an en question.
Ce fut le début des emmerdes.
– Euh, Mathuz… Je fais quoi, là, maintenant ? Parce que je sens bien un truc qui bat dans ma poitrine, mais… C’est vague… Ah nan, sérieusement, je ne veux pas être un Aar’on sans Kili’an ! Le dixième en est mort de chagrin, et mon prédécesseur, on a vu le résultat ! Je préfère mourir tout de suite et… Pourquoi tu me tends un gobelet vide ?
– Pour assurer votre descendance. – répondit calmement son fidèle conseiller en le fixant avec autorité. Non, parce que parti comme c’est parti, comme j’ai l’impression que le destin n’est pas tip top avec nous, je préfère assurer nos arrières et prévoir tout de suite la mise en route du prochain. Au pire, on trouvera une mère porteuse en route, mais faut assurer la lignée. Non, mais arrêtez de me regarder comme ça avec un air ahuri ! Vous prenez le gobelet de la main gauche, votre engin de la droite, vous pensez à un blond et vous secouez. Même un imbécile peut y arriver ! Vous êtes un imbécile ?
– Euh… non… – murmura le brun, particulièrement gêné. Mais euh, moi, et mon Kili’an ? Parce que quitte à choisir, j’préfère quand même vivre avec lui que mourir sans et…
–Ton Kili’an, j’en fais mon affaire ! Je connais quelqu’un qui pourrait nous aider, un ami. Maintenant que ton prédécesseur a passé l’arme à gauche, rien ne justifie plus son exil…Toi, en attendant, secoue et boucle-là !
Légèrement intimidé, le jeune Aar’on ne moufta pas. Quand son précepteur le tutoyait et abandonnait l’étiquette, c’était toujours le signe qu’il avait intérêt à se taire… Et puis, si Mathuz avait une idée, forcément, il lui ferait confiance. En même temps, ce n’était pas comme s’il avait d’autres solutions. Non, c’était plutôt une très bonne idée que de confier à ses subordonnés la tache de résoudre ses problèmes à sa place. Il était même très heureux d’y avoir pensé ! La seule chose qui le gênait dans ce plan, c’était l’obligation qui lui était faite de se tripoter. Il ne comprenait pas du tout comment cela marchait ! Lui, il était un Aar’on pur, innocent et particulièrement naïf. Ce genre de gestes lui passaient complètement au-dessus de la tête. En même temps, essayant discrètement dans sa salle de bain, il dut bien admettre que c’était quand même assez rigolo. Et quelle ne fut pas sa surprise, après plusieurs dizaines d’essais et des heures d’apprentissage, de découvrir enfin à quoi servait le verre. Sur le coup, ça lui avait fait tout drôle. Il avait l’impression d’avoir dérobé de son propre corps quelque chose qui appartenait intimement à son Kili’an. Et il ne voyait pas du tout comment cela pouvait servir à assurer sa descendance, mais bon, ce n’était pas vraiment son affaire. Il remplirait son devoir, le reste était entre les mains de ses conseillers.
Plusieurs dizaines de jours après avoir envoyé son message, Mathuz reçut enfin une réponse, qu’il s’empressa d’apporter tout sourire au brun qui régnait sur Vojolakta. Elle n’était pas signée, mais son écriture ronde et gracieuse tout comme son fond trahissaient l’identité de son auteur.
« Coucou p’tit Mathuz ! Ça fait une blinde depuis la dernière fois ! Tu vas bien ? Bon, j’ai bien reçu ta demande hein, excuse-moi d’avoir pris mon temps pour répondre, mais en fait, ça ne va pas être possible. J’suis sur un coup génial, là, j’ai décidé de fusionner deux lunes entre elle pour faire une poitrine, et de faire tourner ce machin autour d’une planète en forme de fesses. Le résultat sera monstrueux, les gens paieront une fortune pour voir ça ! Du coup, là, j’suis pas trop dispo, trop absorbé par le boulot, et j’ai besoin de rester au calme. D’ailleurs, j’ai foutu ma base arrière sur Limbo, une planète dans un système connu de moi seul, pour être un peu pénard et pour pouvoir bosser en paix à l’abri des curieux. Au passage, tu féliciteras le facteur qui m’a trouvé ! Enfin non, parce que je l’ai tué pour pas risquer de voir mes ébauches fuiter dans la presse, mais on dit souvent du mal de la poste Fédérale, alors qu’en fait, ils ont pas mal de mérite. Du coup, j’ai envoyé Éduan te porter ma réponse ! Tu peux le garder pour qu’il t’aide, il en avait de toute manière assez de voyager, il voulait rentrez chez lui ! Allez, bisous mon grand ! On s’appelle d’ici quelques générations d’Aar’on et on se fait une bouffe, promis ! »
Complètement abasourdi, le treizième soupira lourdement, les yeux plongés dans sa main. Même après plusieurs lectures, il ne comprenait toujours rien à ce charabia. On lui avait promis une solution pour retrouver son Kili’an, il se retrouvait à la place avec un Galos allongé sur son lit qui discutait avec son précepteur comme s’ils étaient de vieux amis en pleines retrouvailles. Cela n’avait strictement aucun sens.
– Je fais quoi, moi, pour trouver mon ange blond ? – demanda-t-il, frustré, en tendant sa paume ouverte devant lui. Non parce que les Kili’ans, ça a beau s’habiller souvent en vert, ce n’est pas comme les pommes, ça ne pousse pas sur les arbres !
– Calmez-vous ! – tempéra Mathuz. Mon ami nous a envoyé un héros de guerre pour nous aider, un compagnon de route du légendaire septième Aar’on ! Oui, les Galos vivent très vieux !
– Enchanté ! – ajouta Éduan. Enfin, héros, Mathuz exagère toujours un peu ! Je n’étais qu’un très jeune Galos à l’époque, et me voici maintenant presque vieillard ! J’ai beaucoup crapahuté au cours de ma vie, et il est temps pour moi de rejoindre ma chère Lug afin de dispenser mon expérience aux jeunes générations. Mais avant cela, je serais ravi de servir à nouveau un membre de la lignée brune, comme à la belle époque. Jeune homme, mes ailes sont les vôtres. Je les mets à votre disposition, jusqu’à ce que vous ayez retrouvé celui que vous cherchez !
Certes, la proposition était aimable, mais le brun n’en restait pas moins profondément déçu. ! Lui, ce qu’il désirait, c’était un indice, une direction ou chercher, une carte au trésor avec une croix dessus… pas l’aide d’un drôle d’Âminal sorti du passé. Il en piqua même sa crise, la première depuis son accès au trône.
– C’est gentil, mais… JE VEUX MON KILI’AN ! JE VEUX, JE VEUX, JE VEUX !
Tout ruisselant de larmes, l’adolescent se réfugia dans les bras de Mathuz. Il était fort triste. Son blond qu’il n’avait jamais croisé lui manquait. Il lui fallait le trouver au plus vite. Il ne savait même pas par où commencer à regarder. Il se sentait complètement nul et impuissant.
Affichant un sourire paisible et réconfortant au bout du bec, Éduan lui posa la patte sur l’épaule. Il avait une excellente nouvelle à lui adresser.
– Juste avant que je m’en aille, l’Humain qui me servait de compagnon m’a fait part de certaines de ses théories. D’après lui, il se pourrait bien que votre blond se trouve actuellement sur la planète Marama, en plein système Solzabul, le cinquième à avoir intégré notre Fédération bien aimé sous le huitième Aar’on, juste avant que le neuvième ne le cède aux Ashtars…
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À l’école de la langue française 78682 homes
http://www.78682homes.com/a-lecole-de-la-langue-francaise-2
À l’école de la langue française
Pour les migrants qui arrivent en France, l’apprentissage de la langue est un impératif. En région parisienne, à Saint-Denis, l’école Thot a mis au point un enseignement qui mêle cours de langue et accompagnement social, culturel et professionnel.
homms2013
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La nuit des moocs-vivants | Thot Cursus
La nuit des moocs-vivants | Thot Cursus
Souvenez-vous. Les moocs annonçaient la fin des universités et des grandes écoles. Le savoir serait gratuit partout et abordable à chaque instant. Les meilleurs enseignants et leurs dizaines d’assistants nous produiraient des catalogues de connaissances et d’évaluations Aux autres les corrections et l’accompagnement pédagogique.
Ces attentes disproportionnées ont passionné les médias. Pourtant,…
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RT @eduvoices: Les outils #numériques peuvent être utilisés de multiples façons pour #enseigner et #apprendre. La #créativité pédagogique des enseignants est sans limite ! https://t.co/u3NS3WuhHc via @thot #education #enseignement https://t.co/SXR42uNjzc
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Beauty it : Le masque au miel anti-imperfections signé Antipodes
Si l'acné était autrefois synonyme de puberté, c'est aujourd'hui un problème qui touche de plus en plus de femmes adultes. Junk food, hormones, maquillage à outrance, agressions extérieures... tant de facteurs qui favorisent la prolifération des microbes et qui abîment notre peau sur le long terme.Heureusement, nombreuses sont les enseignes de cosmétiques à nous aider à combattre ces petits désagréments avec des produits tous plus innovants les uns que les autres. Moi-même sujette à l'acné tardive, j'ai récemment découvert "Antipodes", une marque néo-zélandaise de soins de la peau qui fait l'unanimité chez les célébrités. Fondée il y a déjà dix ans, la marque conçoit des produits ayant été développé selon une approche alliant nature et science... et puisque la terre de Nouvelle-Zélande fait partie des plus saines et moins polluées du monde, autant se dire que l'on peut avoir une confiance aveugle en la composition des produits.J'ai donc testé le déjà très célèbre Masque Aura au Miel de Manuka. Si sa formule est aujourd'hui réputée pour son efficacité instantanée, elle constituait autrefois un remède traditionnel du peuple Maori en Nouvelle-Zélande, avec du miel de Manuka antibactérien et des parfums de vanille et de mandarine pour apporter une touche rafraîchissante.Et pour une fois, pas de publicité mensongère car après un mois d'utilisation à valeur d'une fois par semaine (15 minutes de pose), j'ai pu constaté une amélioration de mon grain de peau, une atténuation des tach... Retrouvez cet article sur Public
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6 grandes tendances de la formation de 2017 à 2021
L’enquête exprime tout d’abord des repères temporels sur les technologies qui se mettent en place. À court terme (1 à 2 ans) c’est l’apprentissage multi-modal et l’apprentissage collaboratif qui sont à l’honneur. À moyen terme (3 à 4 ans), la question de la mesure des apprentissages et celle du design des espaces d’apprentissage est mise en avant. Quant au long terme (5 à 6 ans), le défi est à relever est celui de la transformation d’une culture d’innovation et la question des apprentissages profonds. 1 Culture d’innovation avancée : les lieux d’enseignement se transforment en lieu de promotion de l’innovation et d’expression de nouvelles idées. Cette culture introduit de façon plus acceptée un droit à l’erreur, comme élément central de l’apprentissage. Une communication plus ouverte, des échanges inter-disciplines, le partage de responsabilité, le support top-down sont des ingrédients qui conduisent les leaders éducatifs à reconnaître le besoin de toutes les parties prenantes à prendre plus de pouvoir sur les situations d’apprentissage qu’ils vivent. 2 Apprentissage en profondeur : cet apprentissage en profondeur fait référence à l’approche promue par la William et Flora Hewlett Foundation comme la maîtrise de contenus qui engage les apprenants dans une pensée critique, la capacité à résoudre des problèmes, du collaboratif et une capacité d’auto-direction de son apprentissage. 3 Focus sur la mesure des apprentissages : cette tendance décrit toutes les méthodes et les outils des enseignants pour évaluer, mesurer, jauger les progressions pédagogiques y compris pour des compétences difficiles à cerner telles que la créativité ou la pensée critique. Elle s’appuie sur les apports du data-mining et les logiciels qui tracent les apprentissages qu’ils soient mobiles ou dispensés via des LMS. 4 Design des espaces d’apprentissage : la transformation des espaces d’apprentissage accompagne la transformation pédagogique à l’œuvre et fait de la place aussi bien aux approches collaboratives, qu’aux dimensions 3D, holographiques, ou aux interactions hommes-objets et à toutes sortes de laboratoires qui permettent la réalisation d’expérience et d’exploration multidisciplinaire. 5 Création de formations multimodales : ces formations combinent plus fréquemment des moyens multimédias sophistiqués, des applications numériques qui autorisent une plus grande interaction avec le réel, avec une grande flexibilité et facilité d’usage. 6 Apprentissage collaboratif : il favorise l’apprentissage de pairs à pairs. Il est basé sur l’idée que l’apprentissage est une construction sociale. Qui implique des activités telles que le placement de l’apprenant au centre du dispositif d’apprentissage, l’augmentation des situations d’interaction, le travail en groupe et sur la base de challenges réels. Sources Thot cursus http://cursus.edu/article/28598/6-grandes-tendances-formation-2017-2021/#.WZKmprG-ihD
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Hermès (Thot) et la croyance en un Dieu unique dans l'Égypte ancienne
Hermès (Thot) et la croyance en un Dieu unique dans l’Égypte ancienne
De plus en plus d’égyptologues et de chercheurs pensent que les égyptiens croyaient en un Dieu unique, voici un dialogue entre Hermès (Thot) et son disciple Asclépios qui va dans ce sens. Enseignement de Hermès à Asclépios Thot ou Hermés Dialogue qui traite de Dieu, de l’Univers et de la nature ” Aucune de nos pensées, ne saurait concevoir Dieu, ni aucune langue le définir. Ce qui est incorporel,…
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A l’école de la langue française 78682 homes
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