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Comme il est difficile pour certains de lâcher les vieilles croyances, croyant, pensant et prétendant qu’il y a une hiérarchie dans ce qui fait office de réalité éphémère.
Allez-vous comprendre que tout est illusoire, un rêve éphémère, qu’il n’y a pas de hiérarchie à part ce qui est à l’origine de tout ce qui est, ce qui a…
You stepped away from charles, so your lips couldn't touch anymore. You looked at his face, his eyes, with confusion. What was happening ? Just as you wanted to say something, he interrupted you.
"Y/n I need you to love me, like I love you. I need you to hold on to me, like I hold on to you. I need you to need me. Because this would mean, you can't see the possibility without me. Just like I do with you. "
Speechless. That was what you were. You didn't know what was happening. Just three weeks ago you hated each other, well you didn't hate him, you just thought he hated you. But you were so wrong.
You wanted to say something again, but he put his finder on your lip to silence you.
"You have no idea how far I would go for you, ma jolie fille." charles said, putting a wet piece of your hair behind your ear. My pretty girl.
"Je te donnerais la lune et les étoiles et tout un putain d’univers, si cela signifiait que tu es la femme la plus heureuse du monde." I would give you the moon and the stars and a whole fucking universe, if it would mean you are the happiest woman alive.
In the sky, the clouds started clearing up, as your mind cleared up too, which left you with only one question in your mind. You were stunned. The words charles said, and your heart jumped in your chest.
"You taste like the sweetest drug, mon couer. Like my dearrest addiction" charles growled. "created only for me."
Your breathing started going faster, as you heard his words. Your pulse beating faster by every second that passed. Maybe he was your drug, that you couldn't have enough of.
"God. I can't get enough of you." He rasped. "Everyone says drugs are your death, tell me why I feel so alive when I see you or when I'm with you."
"I... I don't know what to say." you stuttered. "Only that..." you swallowed, took a deep breath and continued. "I think I should go."
Charles bent down to your neck and groaned, as you said that. "You're it for me, baby. It's okay if you're not ready for me yet. Je t’attendrai pour l’éternité s’il le faut, mon coeur." I will wait for you for eternity if I must, my heart.
"I will wait a lifetime for you if I must." Charles lifted his head to look into your eyes. In them was, confusion, love and most of all, adoration. Then he whispered. "You are worth all the waiting."
At that moment, Charles thought, that was the end. That you had made up your mind and that you didn't want him or the relationship. But then you kissed him.
You moaned in his mouth when charles pulled you even closer to him.
"À partir de maintenant, je ne te laisse jamais partir. Jamais. Aujourd’hui, j’ai vu que tu es la seule chose dont j’ai besoin. La course est importante pour moi, mais vous êtes aussi important que la course." From now on, I'm never letting you go. Never. Today made me see that you are the only thing that I need. Racing is important to me, but you are as important, as racing.
You stepped away from his, to say. "Alors, tu vas me demander d’être ta petite amie ou quoi?" Charles chuckled at your aswer, pulling you close to him, pulling your chin up, so you could look at him. So, are you going to ask me to be your girlfriend or what?
"Y/n, mon coeur. Est-ce que tu me donnes l’honneur et que tu es ma petite amie ? " Y/n, my heart. Do you give me the honor and be my girlfriend?
"I'm not sure. Let me think about it" you answered with a small smirk on your lip, as you saw charles jaw drop.
"oui. I will be your girlfriend, charlie"
Charles composted himself, putted on hand on your waist and the other on your cheek, cradling in the process. You looked in his eyes, seeing happiness. And he looked in yours and saw adoration.
That's when Charles realized, he would do everything for you. No matter the consequences.
do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée,
Que jamais ses regards troublés et mécontens
N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps?
Sur l’éternel chemin, chaque borne posée
Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours
Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance
Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante,
D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,
[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille,
De vos rêves déçus vous raillez la merveille,
Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé…
Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)
[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle,
Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,
Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,
Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même,
Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin,
Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime,
Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve,
Une immense Cité près d’une immense grève,
Avec des dômes d’or et des palais géants,
Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité,
Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée;
Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière
Que devant mes regards elle s’est tout entière
Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense
Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié
Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !
Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime
D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit,
L’heure où l’existence, pour moi,
Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains,
Sans hiers et sans lendemains,
Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total,
Celle où, jusqu’oublier mon mal
Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie,
Car je ne fus ce que suis,
— Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n’aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,
Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,
Le bouleau virginal à l’ivoire changeant
Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines.
Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,
Et des acacias aux verdures lointaines
Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux
des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues,
[…] que votre nom soit sanctifié !
O Brume d’or dans les vergers,
que votre volonté soit faite !
Sur la Terre comme au Ciel ;
sur la terre élançant ses arbres au soleil,
sur les labours luisants chevauchés de noyers,
sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].
Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien.
Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe,
où les fourmis montent leur noir petit chemin […]
Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure
Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,
Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps
L'Univers sème ses formes
Véhicule ses songes
S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe
Empoignant son noyau
La Terre emporte l'histoire
Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres
Partir partir
Je ne suis pas de ceux qui restent
La maison le jardin tant aimés
Ne sont jamais derrière mais devant
Dans la splendide brume
Inconnue
2. Lorsque la mort viendra
Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui
Un grand soir droit laiteux et immobile
Et surtout je voudrais
Que tout se tienne bien tranquille
Pour que j'entende
Une dernière fois respirer cette terre
Pendant que doucement s'écarteront de moi
Les mains aimées
Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble
c'est le nom
du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles
leur vie scintille
instant après instant
elles chuchotent
que nous avons aussi des moments miroitants
minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde.
2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit,
croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille,
et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes
lumineuses d'une feuille
venue jusqu'à la branche
pour remuer avec le souffle
danse et boit
l'eau qui la sauve
au matin quand recommence
son chemin vers le soir
et je marche aussi
d'un pas qui repose dans l'infini
j'écoute le monde qui bruit
à travers les arbres seuls
comme des êtres occupés
à devenir leur forme singulière
C’est le matin plein de tempête
au coeur de l’été.
Les nuages voyagent tels de blancs mouchoirs d’adieu,
le vent les agite de ses mains voyageuses.
Innombrable coeur du vent
battant sur notre silence amoureux.
Pablo Neruda, Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée
VO :
Es la mañana llena de tempestad
en el corazón del verano.
Como pañuelos blancos de adiós viajan las nubes,
el viento las sacude con sus viajeras manos.
Innumerable corazón del viento
latiendo sobre nuestro silencio enamorado.
Le paradis c'est d'être là avec l'être aimé et d'attendre le coucher du soleil ce dimanche soir ... écouter le silence et nos coeurs battre…Douce soirée chers amis
Lors de ma première relation j'ai pensé -à tort avec du recul- que l'amour c'était la démesure. Que la passion, l'intérêt, l'appréciation, l'envie, les sentiments ne pouvaient exister que par le prisme de l'immodération. Je devais avoir mal au ventre d'amour, la gorge nouée à l'idée incessante de perdre l'objet de mon désir. Que si je n'étais pas amoureuse à m'en rendre malade c'est qu'alors je ne l'étais pas. Ça m'a poursuivie longtemps et ça m'a même peut-être gâché des occasions. J'ai cru qu'il fallait que je sois à bout de souffle. Que je me sente sur le file pour ressentir vraiment. Je me suis épuisée à aimer, c'était pas trop, on aime jamais trop, c'était mal, je ne comprenais pas où mettre le surplus. C'était comme nager à contre courant, possible mais pas durable. Aujourd'hui, je suis plus nuancée. Je ne sais pas si je suis amoureuse de mon copain actuel, ce qui peut biaiser mon propos, mais je ne ressens pas cette outrance. Cette urgence d'aimer et d'être submergée par tout cet amour. C'est tellement plus apaisant quand c'est calme. Quand on se rend compte que c'est là mais que ce n'est pas douloureux. Que la douleur ne fait pas vraiment partie de l'amour. Que pour aimer, il ne faut pas impérativement souffrir. J'ai cru qu'il le fallait car c'était mon seul moyen de vérifier l'authenticité de mes sentiments. Le fait est que maintenant, je connais les enjeux mais je sais que c'est plus sain et positif pour moi si je n'aime qu'à hauteur de ce que je peux aimer. En effet, ça peut faire peur. Qu'est ce qui me permet de dire que j'aime si je ne ressens pas les extrêmes ? Comment graduer des émotions qui ne me compressent pas le coeur ? Sont-elles là s'ils sont à peine audible ? Le silence est la paix ou l'absence ? Le silence prend toutes les voix, tous les tons, exprime toutes les émotions, c'est le contexte qui permet de trancher. Je me sens tellement mieux de n'être qu'exposer qu'à des douches tièdes et plus froides. Souvent je me dis que c'est peut-être parce que je n'aime pas à nouveau, puis, plus rarement, je me dis qu'il serait temps d'accepter qu'aucun amour ne se ressemble et que c'est sûrement l'expression différente de mes sentiments. Je me dis aussi qu'il y a des gens qui nous intéressent et d'autres qui nous obsèdent, je suis peut-être dans l'autre camp et c'est pas plus mal. Un jour je saurai ce que ça veut dire cette façon d'aimer mais là, je ne me pose pas plus de questions. C'est juste tellement plus reposant de ne pas être profondément amoureux.
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C’est comprendre le pourquoi et le comment.
Peu importe ce que l’on a été, ce que l’on est en cet instant présent, tout est lumière.
On peut toujours penser, croire et prétendre ce qui se manifeste sur le grand écran de l’éternel présent, c’est-à-dire en cet instant d’éternité semble être la fin des temps.
Ce monde dans…
J'aime les moments des "juste avant", qui balancent entre tendresse et érotisme...
le "Juste avant" qu'on ne rencontre, quand on ignore encore que l'autre existe, qu'on va le croiser sous peu, que ça va changer notre vie, le "Juste avant" du premier regard, quand nos yeux se cherchent sans le savoir, et puis font connaissance, le "Juste avant" du silence précédant les premières paroles échangées, qu'elles soient banales, timides, ou coulent au contraire avec naturel dès les premiers instants.
Il y a les "Juste avant" le premier rendez-vous, lorsque l'on presse le pas, et que le coeur bat déjà la chamade, le "Juste avant" des premieres heures passées ensemble, quand la conversation commence à peine à se nouer, quand les regards se troublent à l'idée de voir la même émotion dans les yeux de l'autre.
Il y a le "Juste avant" que les mains s'enlacent, quand les doigts se recherchent au travers de l'espace infini d'une centaine de centimètres, le "Juste avant" du premier baiser, avant que les lèvres ne se frôlent et ne se découvrent, le "Juste avant" de la toute première caresse, quand les peaux se savent pas à quel point elles seront réactives l'une à l'autre, et puis, qui sait, si les choses se passent bien, le "Juste avant" du rendez-vous qui se prolonge, lorsqu'on ne sait pas jusqu'où on a le droit d'oser aller, le "Juste avant" de la première fois où l'on se déshabille, lorsque les mains hésitent entre maladresse et passion, lorsque la peau se découvre un peu au regard, aux baisers et aux caresses de l'autre.
Et puis il y le "Juste avant" de la première nuit d'amour et des ivresses du plaisir, lorsqu'on doit apprendre tout ce qui plait à l'autre, quand bien même on aurait eu d'autres amants, d'autres amantes, entre nos bras, lorsque les peaux sont à nu et brûlent de désir, le "Juste avant" de la première pénétration, lorsqu'un sexe tambourine à l'entrée d'un orifice qui lui est encore étranger, pour quelques cruciales secondes...
Enfin le "Juste avant" du premier réveil ensemble, lorsque les corps encore embrassés l'un à l'autre, pas totalement réveillés, reviennent doucement à la conscience, prenant lentement place dans la réalité, et réalisent que ce n'était pas un rêve..
Quand on aime,
on oublie la notion du temps
dessinant les visages dans nos âmes
pour un amour long..
on échange nos sentiments
et on commence à se connaître, au fond
on colore le silence de nos rêves,
on les partage avec un sourire
on dort sur les roses
et on laisse nos coeurs courir
on raconte nos problèmes
et on trouve des solutions
cachées sous des mirages
on s'envole au milieu des anges
et on s'embrasse sur les nuages
on touche la lumière des étoiles
et on laisse des voeux
on se baigne dans la rivière de joie
et on grave les images dans nos yeux
on arrose le jardin de notre histoire
et on récolte les bons souvenirs
on goûte la saveur du bonheur
et on garde les mots pour les revivre
on se promène dans la douceur des saisons
et on mélange du parfum avec l'amour
Les mots du silence sont des mots très rares qu'on ne trouve dans aucun livre, qui restent souvent coincés dans la poitrine, qui se glissent parfois jusque dans la gorge mais n'arrivent jamais dans la bouche...
Les mots du silence ne sont pas faits pour être entendus par les oreilles...
Les mots du silence se murmurent avec des gestes infimes et des mimiques immobiles.Ils se lisent avec les yeux fermés, s'écoutent avec le coeur, se gardent au fond de soi, dans la douceur des émotions...
En pleine tempête, j'ai du mal à ne pas céder à la panique... La peur au ventre de souffrir... De vaciller... De commettre l'irréparable... Le soutien j'ignore ce que c'est... Le vide... J'ai grandi avec... Et il ne m'a jamais quitté... J'ai vu tant d'âmes me haïr puis m'abandonner... La cause dort en moi... Invisible... Pourtant elle me fait si mal... Je l'ignore... Je la combats... Je l'accepte... Mais rien ne lui suffit... La différence déplaît... Changer je l'ai tellement simulé que je ne sais plus qui je suis... Ils ne comprennent pas... Ils me détruisent puis partent en m' accusant de tous les maux... J'accumule les cicatrices à peine guéries... Le coeur épuisé... J'attends la fin... Avec trop d'impatience... Demander de l'aide à des esprits étroits... J'en ai plus la force... Les mêmes jugements... Le rejet... La culpabilité... Ma tête va exploser... Le silence est la plus supportable des tortures...