#le grand brule
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La Reunion
Von der Inselhauptstadt St. Denis aus La Reunion, die größere und gebirgigere Nachbarinsel von Mauritius, erkunden. Ein bunter Mix aus Ethnien und Religionen und eine imposante Vielzahl tropischer Flora, spektakuläre Talkessel, hohe Gipfel und Vulkanismus warten auf uns.
#france#air france#st. denis#st. andre#salazie#hell bourg#col de boeuf#ste-rose#le grand brule#st-philippe#st-joseph#st-pierre#le tampon#la plaine des cafres#notre dame de la paix#st-louis#cilaos#piton des neiges#st-leu#st-gilles#la possession
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Comment perdre du poids en une semaine
Routine 2
La perte de poids est un sujet quotidien voir le problème pour tout un chacun qui veut réduire le poids en un temps record de manière naturel sans passer par la chirurgie. Dans la routine 2 minceur le corps a besoin de cardio qui accompagne la fourchette.
Aime tu le sport ? Un lien sera déposé en dessous pour éliminer chaque soir le calories et aidera ainsi à bruler de la graisse aux niveaux des zones spécifiques.
La routine 2 est aussi à adapter dans la routine de toute femme en approche de la trentaine pour l'aider à garder la forme pendant les variations des hormones qui deviennent de plus en plus capricieux.
Matin
Des pâtes à la sauce tomate + une tasse de tisane à la menthe
Recette
Dans une marmite ou une poêle, faire bouillir pendant 9 min les pâtes légèrement salé avec une feuille de laurier.
Après cuisson, mettre sur le feu une poêle avec de l'huile d'olive bio et rajouté les ingrédients : tomate épelée, oignons coupés en dé ou en rondelle, de la ciboulette, du cèleri, ainsi que de la purée de tomate (tomate en boite). Cuire pendant 10 minute maximum. Rassurez vous que la sauce soit bien cuite et ensuite,
Mélanger la sauce avec les pâtes et couvrir pendant 5 minutes à température basse. Remuez et secouez de temps en temps. Une fois le mélange réussi, déposez les pâtes sur une assiette en porcelaine et servir.
PVI : éviter de la mayonnaise et toute autre sauce d'accompagnement.
MIDI (12h)
Une tasse de café ginseng + une pomme verte (facultatif)
Le café ginseng est un café décaféiné sans effets secondaire ; un excellent café minceur car il réduit la sensation de la famine et aide à la perte du poids. Vous pouvez vous en procurez au magasin dans le lien en dessous.
instagram
Surtout ne vous privez pas d'eau, hydratez vous quotidiennement pour avoir une belle peau et vivre longtemps.
SOIR (18h)
Un verre de jus de légume verte + un bol de salade verte.
Comment préparer la salade
Dans un saladier, couper les choux en fine ou grande tranche, ajouter de la vinaigrette et saler légèrement. Rajoutez du blanc de poulet fris ou braisé par dessus coupé à la forme que vous désirez. Ajoutez 2 œufs durs coupé en moitié ainsi que de la tomate coupé en dé ou en rondelle et poivré légèrement. Vous pouvez ajoutez des fines tranches de carottes et dégustez avec votre jus de légume.
Comment faire mon jus de légume verte
Ingrédients :
1 tranche d'épinard
1 tranche celeri ou persil
500 ml d'eau
1 citron vert ou jaune
Mixez le tout dans un mixeur et placez au frais.
Bienfaits de l'épinard
Les vitamines A contenues par l'épinard détoxifient l'organisme, nettoient le sang et éliminent les bactéries. Il est souvent conseillé aux peaux à imperfections de consommer de l'épinard car ses actifs empêchent les toxines de se transformer en bactéries et préviennent donc de l'acné.
L'épinard est légume miracle aux multiples bienfaits. Voir plus sur google …
Routine Fitness
A effectuer 3 fois par semaine et 3 h après le repas du soir.
3 heures après le repas du soir procédez à une routine de brule graisse et calorie 15 min vous suffit pour vous mettre dans tous vos états; de la sueur, du fun ... Keep up ! guys cette routine c'est le meilleur ... Allez y au rythme de votre battement de coeur à tantôt!
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Bonne chance !
La Fourchette avec Be Fit With K ♡
#La Fourchette avec Be Fit With K#Routine 2 minceur#astuces minceur#perdre du poids en 1 semaine#bio life#blogger#cuisine#kinshasa#congolaise#jus de legume#Be Fit With K#Salade#Instagram#Fitness#Youtube#cardio workout#manger bio
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Moi même
la prophétie d'Isaïe - église Saint Roch - Paris
Je pars. Faire un pas de côté dans les montagnes. Je ne veux plus m'écouter parler ni écrire. Faire ceci d'un œil distrait. C'est mon second cerveau qui doit m'écrire. Je ne fait rein de moi-même. Je part d'ici pour un là bas proche, à peine plus haut. Je n'ai pas de volonté surdimensionné, ni d’orgueil indéterminé. L’inverse. Je dois inverse le chamboule-tout, l’inversion des valeurs démonique. Revenir .Retenir un temps. Après il sera trop tard. Je me fait rattraper par la musique. Il est temps, trot temps de m’écouter. Ma voix vient de loin. Je suis l'instrument d'un Dieu étrange. Je dis ce qu'il me dit de dire. Tire-bouchon en V. Cri de la victoire, charabia pour celui qui n'écoute pas. Tout est bien précis. Tout est là déjà transcrit. Dans toutes les langues. La mienne et celle que lo a interdit. Le massacre a été suivie d'une renaissance verbale. Il est mort, sa victime renait, elle parle, le dit fort. Autrefois on savait tout ça. Tu l'apprendra bien plus tard. Il est né dans un petit village loin de la grande civilsacion. Loin des villes mais pas perdu non plus. Il est bien plus motivé par cela que par autre chose. Son obsession n'est bien trop grande. Il en pleurera. Surtout ne dites rien. On est maintenant en retard d'une danse. En retard mais prévenu. Ma voix est celle des prophètes. J’écris pour parler, commenter mon œuvre. Brules vos préjugés, la voix prend forme dan mon corps et détourre mon âme... Mon esprit dicte maintenant , tout veint directement là. Je ne sais plus où, si je sais bien sûr mais je dois me taire. Je sais d'où cela vient, d'où cela passe... Je pars avec. Pour que les temps s'accomplissent, pour quils passent bien. Ici là. Je ne pars pas pour autre chose. Je ne pars pas pour partrir , je me transforme pour garder la matière. Tout dépérira alors on bronze au Soleil, comme si la Lune était morte. Comme si pour une fois , l’alternative nous était plus fixée dans l’ailleurs. Je me déguise pour combattre l'ennui et votre tribalisme. Vous voulait ma mort, vous aurez une fin douloureuse. Je suis ni, là , ni ici. Point ceci , point cela. Entre deux rives, sans amarre. Libre comme l'air, riant du crépuscule de vos idoles. Vous vous êtes fabriqué de fausse idoles. Crevez tous. Mourez avec vos dieux, le mien est immortel. Il est la fin infinie. Le début bien précis. Il est depuis et encore longtemps. Il préviens je suis son prophète. Mes mots sont poésie...
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A Journey Through Exquisite Wines: Domaine du Grand Brûlé and A
Les amateurs de vin du monde entier sont continuellement à la recherche de vins exceptionnels offrant des saveurs uniques et des expériences mémorables. Deux de ces vins remarquables sont le Domaine du Grand Brule et Aalto Ribera Del Duero. Ces vins, chacun avec son héritage et son profil gustatif distincts, illustrent la riche diversité du monde de la vinification. Cet article explore les caractéristiques, l'histoire et les notes de dégustation de ces vins extraordinaires, offrant un aperçu des raisons pour lesquelles les connaisseurs les chérissent.
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~~astuces pour maigrir réactualisé (+ mon avis)
. Tenir un livre de Thinspiration. Prendre un très beau journal ou un carnet et imprimer des photos de mannequins minces et des conseils. Regarder dedans, chaque fois que vous voulez craquer.Vous pouvez toujours télécharger quelque chose de Prothinspo et de la garder avec vous. (ou alors avoir un blog de thinspo sur Tumblr par exemple)
. Gardez une pile de magazines pesant ce que vous désirez perdre. Lorsque vous perdre du poids éliminer certains magazines de la pile. Utilisez magazines de mode afin que ils peuvent aussi vous inspirer comme vous le supprimer comme vous perdre. (pourquoi pas?)
. Mangez dans une assiette bleue ou noire.Les couleurs sombres en général que vous vous sentiez plus rassasié, plus rapidement.
. Quand vous avez une envie de manger, compter jusqu’à 100 vraiment lentement, et elle pourrait passer. (pour les crises et le grignotage c’est bien mais après si vous avez vraiment faim mangez un fruit ou buvez un grand verre d’eau)
. Si vous vivez seule, mettre en place des images ou des chiffres sur les aliments dangereux. Post-it de votre objectif de poids sur le mur ou sur votre pot de beurre d’arachide ou de la gelée. (je pense que le mieux est de ne pas acheter ces aliments tout simplement)
. Prenez une photo de vous en sous-vêtement. Si vous voulez craquer, regarder, et voir toute la graisse que vous avez besoin de vous débarrasser. mettez la dans votre portefeuille ou téléphone et regardez chaque fois que vous allez quelque part où il y aura de la nourriture.
. Si vous vivez seule, vous pouvez acheter seulement la nourriture dont vous avez besoin pour la journée. De cette façon, si vous mangez, il ya pas plus
.. Porter un élastique autour de votre poignet lorsque vous voulez manger. Vous entraînez-vous à ne pas penser à manger. Cela fonctionne également pour avoir tenté d’arrêter de fumer. .
Porter des jeans serrés afin de vous rappeler combien vous avez de poids à perdre. (par trop serré non plus , on a toujours l’ai plus gros dans des vêtements trop serré)
. Si vous avez vraiment mauvais maux de tête, il pourrait éventuellement être la déshydratation, il faut boire beaucoup d’eau. Prendre des multi-vitamines.
. Boire des tisanes. Elles ne contiennent pas de calories. (et remplissent l’estomac)
.Lorsque vous avez l’envie de manger de mâcher du chewing gum sans sucre. La plupart des types de 5 calories par morceau.
. Gelez vos aliments. Je gel des fruits et des yaourts aromatisés et des cubes de glace. (en été les yaourts glacés c’est très bon et peu caloriques, de plus le froid brule les calories)
. Si vous pouvez vous rendre à votre cuisine et prendre tous les mauvais aliments que vous avez vous les jeter. (mouais je n’aime pas trop jeter la nourriture)
. Assurez-vous d’avoir un apport suffisant de calcium. Prenez des vitamines. (oui, très important, buvez de l’eau comme de la contrex qui est riches en calcium ou prenez des compléments
. Faire un plan de repas de tous les jours et mettre la limite de calories que vous laissez-vous après avoir mangé par écrit ce que vous avez mangé.Tenez un journal alimentaire (c’est une bonne idée)
. Manger des légumes; ils sont peu caloriques et vous rassasient rapidement.
. La Caféine est utile ~ elle diminue l’appétit, vous pouvez utiliser d’autres types de produits comme la caféine guarana. (pensez au thé vert aussi)
. Les sodas Light ne sont pas la meilleure chose à boire pendant la restriction de calories, vous devriez boire beaucoup d’eau pour rester en bonne santé.
. Ne pas manger trop vite / mâcher très lentement pour que votre corps sache qu’il a mangé.Mâcher chaque morceau pendant plusieurs secondes.
. Essayer de s’asseoir droit ~ vous brûler plus de calories et vous renforcer vos abdominaux de cette façon.
. Le manque de sommeil stimule l’appétit. Il est prouvé que la plupart des gens qui dorment au moins 8 heures par jour perdre plus de poids et on moins faim.
.Les aliments épicés stimulent le métabolisme.
. Mangez des aliments négatif en calories,bruleurs de graisse comme le chou.
. Manger beaucoup de céleri ~ le céleri est rempli d’eau, il brûle plus de calories que la plupart des aliments non calorique.
. Buvez au moins 8 verres d’eau par jour. Notre corps et le monde est constituée principalement de l’eau … Tu en as besoin pour vivre!!
. Manger lentement, il faut 20 minutes pour le réaliser à l’estomac est plein
. Mangez beaucoup de fibres donnent une sensation de satiété.
. Ne pas manger devant la télévision ou sur votre lit ou sur l’ordinateur. (il est prouvé qu’on mange environ 100 Cals de plus lorsqu’on mange devant sa TV)
. Manger végétarien autant que possible.
. Les fraises, les cerises et les bleuets sont faibles en calories et aide à stimuler le métabolisme.
. Boire un verre d’eau toutes les heures. Cela vous tiendra votre estomac au complet et cela évitera la déshydratation et les maux de tête.
.Mangez 6 petits repas par jour, espacées d’environ 3 heures.
. Boire de l’eau avant de manger. . Mettez de la musique que vous aimez et dansez dessus … Cela brûle de calories
. Limiter la consommation d’alcool.
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Report on Summer Online Auction & Announcing Next Live Auction
While broader economic indicators presented a mixed bag, wine market in March showed optimism for price stability, overall our auction results of first quarter 2024 showed some improvement compared to the previous quarter.
Our Summer Online Auction concluded on 3rd of March offered some top quality lots that generated new records.
For the first time, the highest hammer win went for two Scotches: both 1995 The Dalmore Castle Leod Home of Clan Mackenzie Single Malt Scotch Whisky and Glenfiddich 21 Year Old Single Malt Scotch Whisky in Wedgwood Decanter sold for $1175.*
Burgundy delivered yet another solid performance, 1988 Domaine Jean Grivot Richebourg Grand Cru scored $987, and 2012 Domaine Anne Gros Le Grand Maupertui Clos de Vougeot Grand Cru sold for $470, 2013 Domaine Alain Hudelot-Noellat Clos de Vougeot Grand Cru reached $411.25 while 2001 Domaine Jean Grivot Vosne-Romanee Aux Brulees 1er Cru sold for $329.
Another category often sees stable ROI regardless of the broader economic performance is undoubtably Bordeaux and Bordeaux blends from high quality regions around the world. In this past auction, 1983 Chateau Palmer 3eme Cru Classe sold for $940 and 2013 Destiny Bay Magna Praemia reached $376. We had quite few “big lots” featuring beautiful 6-bottle OWC with 2018 Stonyridge Vineyard Larose selling for $1057.50, followed by 2013 Te Mata Estate Coleraine at $987.
Some other highlights include 1990 Chateau de Beaucastel Hommage a Jacques Perrin Chateauneuf du Pape scored $987, 2008 Jim Barry Armagh Shiraz sold for $329, and 2007 Egon Muller Scharzhofberger Riesling Spatles got snapped up at $293.75, great buys.
All prices include Buyers Premium but exclude GST.
Our next auction will be a Live sale at Caro’s Wines 14 Mackelvie Street, Grey Lynn from 6pm on 2nd of April. The Full catalogue has already been published, be sure to register and place your absentee bids soon to increase your chance of winning! As usual, this auction will be streamed live on auctions.wineauctionroom.com and absentee bids are welcome before and during the auction.
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Jean 15... Je SUIS le Vrai CEP, et Mon PERE Est le Vigneron ! et Aussi la RACINE qui te Porte..Et te Transmet la VIE..
Déjà, Vous Etes PURS à cause de la Parole que Je Vous AI Annonçée.
DEMEUREZ En Moi , et Je DEMEURERAI En Vous. Comme le sarment ne Peut Porter du Fruit Par lui méme, s'Il ne DEMEURE Attaché au Cep, Ainsi Vous ne le Pouvez non plus, SI Vous ne DEMEUREZ Pas en MOI..
Je SUIS le CEP ; Vous ETES les Sarments. Celui qui DEMEURE en Moi et en qui Je DEMEURE ...PORTE.. Beaucoup de Fruits, car Sans MOI Vous ne POUVEZ Rien FAIRE.
SI quelqu'un ne DEMEURE Pas en MOI; il est Jetté dehors, comme le sarment et il sèche, puis ramassé il est jetté au Feu, et il Brule..
SI Vous DEMEUREZ en MOI , et que Mes PAROLES Demeurent en VOUS,..DEMANDEZ ce que Vous VOUDREZ( aussi bien les choses Spirituelles, Physiques et Matérielles=..et Celà Vous SERA ACCORDE Dit le SEIGNEUR..
Si Vous PORTEZ beaucoup de Fruit, c'est Ainsi que Mon PERE Sera Glorifié, et que vous SEREZ Mes Disciples.
De la Racine la Vie de l'ESPRIT s'écoulera dans le CEP , puis dans le SARMENT qui Fera POUSSER des Bourgeons qui s'OUVRIRONT PORTANT les FEUILLES et les FLEURS Et Viendra le Fruit de l 'ESPRIT En Vous et au Travers de Vous.
Soyons Pleinement CONSCIENT de la Présence du Tout PUISSANT en Nous et que c'EST LUI ..qui ACCOMPLIT ses Oeuvres à Travers NOUS..
Celui qui VIE En Moi EST Plus Grand que Celui qui vit dans ce monde car sans Lui Je ne sis RIEN..sans fruit !!
Ne cherchons Pas à porter du fruit par nous méme, c'est IMPOSSIBLE.. Mais SI Je demeure en Lui et qu'Il DEMEURE En Moi,, Toutes choses Sont POSSIBLE à notre Foi de Vie.
CHRIST en Moi, l'ESPERANCE de la GLOIRE...
Comme le PERE M'a AIME , Je Vous Ai AUSSI AIMES !!!. DEMEUREZ Dans Mon AMOUR !!!!!!!
AMEN......
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Amiens e Rouen, França - 2023
Data: 24 de abril de 2023
Saindo de Bruxelas, fomos rumo a Rouen, com uma para em Amiens para almoço. Hospedagem em Rouen.
AMIENS, FRANÇA.
Amiens é uma cidade pequena do norte da França, conhecida como a capital da Picardia. Como passamos pouco tempo lá, paramos apenas para almoço, conheci apenas algumas ruas e o principal ponto turístico da região: a Catedral de Notre Dame de Amiens, uma das maiores catedrais góticas da França. Ela é tão grande que ficou dificil colocá-la numa foto. A catedral é cheia de detalhes e por fotos é dificil mesurar o tamanho, mas suas estátuas chegam a ter mais de 3 metros de altura (lembra muito a Notre Dame de Paris).
No geral, não curto o clima dessas catedrais, acho um ambiente pesado e as estátuas definitivamente contribuem pra isso.
Almocei um risoto de abobrinha e parma e um creme brulee com calda de framboesa de sobremesa.
ROUEN, FRANÇA
Rouen é a capital da Normandia, região no norte da França. A cidade fica cerca de 1 hora e meia de Paris.
Rouen é uma cidade cheia de história, um dos fatos mais marcantes ocorridos lá foi a execução de Joana D'arc, queimada viva em praça pública no dia 30 de maio de 1431.
Rouen foi originalmente construída pelo Império Romano, e a cidade que se vê hoje teve suas características desenvolvidas no século 9, quando foi invadida por povos vikings - chamados normandos, pois eram os 'homens do norte'. O Rei da França, na época, entregou essas terras, que deram origem à Normandia, aos vikings, em troca de proteção contra outras invasões desses homens bárbaros do norte.
Na época medieval, os conflitos continuaram, com a Guerra dos Cem Anos e a conquista do território pelos ingleses.
Já durante a 2ª Guerra Mundial, Rouen foi alvo também de invasões nazistas, tendo sido libertada pelos canadenses durante a Batalha da Normandia.
Casas em enxaimel:
A cidade encanta com as casas com madeira aparente, no estilo de arquitetura normanda. Os normandos eram conhecidos como os ‘homens do norte’, invasores escandinavos que trouxeram para a região esse estilo de casas em enxaimel, que é mais disseminado na Alemanha.
O Grande Relógio (Gros Horloge):
Famoso relógio antigo da cidade que marca o dia, hora e as fases da lua.
O Gros Horloge de Rouen é um dos maiores e mais antigos relógios astronômicos mecânicos ainda em funcionamento no mundo hoje em dia. Construído em 1389, ele tem mais de 2,5m de diâmetro.
Seu design tem um sol no meio e 24 raios solares apontando para as horas. É a marca registrada, o cartão postal de Rouen
(não tirei foto - não me pergunte o porquê, então vai uma foto aleatória do google)
Catedral de Notre-Dame de Rouen:
É lá que está o túmulo e o coração do rei inglês Ricardo Coração de Leão, e outras personalidades francesas. Sofreu várias mudanças em sua estrutura ao longo dos anos, principalmente após ter sido bombardeada durante a Segunda Guerra Mundial.
Claude Monet usou a Catedral como objeto de estudo de luz em 1890. Ele pintou a Catedral mais de 30 vezes, em vários períodos do ano e diferentes horas do dia.
Le Donjon de Rouen, ou Tour Jeanne d’Arc
Uma torre foi tudo o que sobrou do antigo castelo de Rouen, construído entre 1204 e 1210. E foi lá onde Joana D’Arc ficou presa, antes de ser queimada em praça pública. O prédio também serviu de bunker durante a Segunda Guerra Mundial.
Église Sainte-Jeanne-d'Arc
A Église Sainte-Jeanne-d'Arc é uma igreja em estilo moderno que serve como um monumento à grande heroína francesa, marcando o ponto onde Joana d’Arc foi queimada na fogueira.
Ela tem uma arquitetura moderna que causou muita polêmica entre os moradores quando de sua construção, em 1979, e ainda hoje divide opiniões.
O projeto do prédio é inspirado nas chamas da fogueira onde Joana d'Arc foi queimada.
Do lado fora da igreja, há uma marcação no local onde a morte da heroína teria acontecido.
Conheci muito pouco de Amiens para ter uma opinião sobre o lugar, mas gostei muito de Rouen, inclusive, para deixar registrado, foi em Rouen que comprei meu quadro do Mont saint michel.
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Le 14 octobre voyage vers Iruya (prononcer Iruja)
La location à Humahueca est une grande maison avec 3 chambres. Et ô surprise une television connectée à internet ! Nous allons pouvoir regarder les matches des quarts de finale....enfin si nous ne sommes pas en vadrouille.
Nous decidons de prendre le bus vers Iruya plutôt que de louer un 4x4. Ce qui est étrange : nous avons acheté les billets aller mais les billets retour sont à prendre à Iruya. Nous esperons quil y aura encore assez de places !
L'air est sec, il brule les narines à chaque inspiration. Nous sommes à 3200m, la chaleur à 10h30 est déjà forte mais dés que le soleil se couche il fait froid.
Notre oreille se fait de plus en plus à l'espagnol. La communication se fait plus facilement, nous connaissons de plus en plus de mots. Nous avons des difficultés avec les vieux locaux. Ils parlent avec un fort accent et comme s'ls avaient une boule de coca dans la bouche !
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J'ai envie d'être libre (et d'éprouver).
Le "et" est bien à propos. Je pourrais désirer la liberté des sentiments, de l'éprouvé pourtant j'ai bien envie de maintenir une nuance d'addition plutôt que d'insinuer une indifférenciation ou une hiérarchisation causale. En effet, ce sont bien deux problèmes distincts (bien qu'il serait un leurre de nier une influence mutuelle à l'instar de vases communicants). La conjonction vient indiquer que ma pyrolyse brule d'un feu analogue pour ces deux causes. Les flammes sont distinctes mais leur fumée s'équivaut puisque je veux donner autant de bois à chacune.
Quelle vérité souhaite-je mettre derrière le concept de "liberté" ? Celle de l'autodétermination. Soit la capacité à pouvoir choisir parmi le plus grand nombre de possibilités dans la plupart des situations, quelles que soient leur nature. Je ne veux pas d'une liberté sans contrainte, ce serait s'égarer dans un délire de grandeur ou manifeste d'une arrogance puérile. Disons plutôt que j'aimerais parvenir à mieux composer avec les contraintes, être plus souples et me détacher de celles dont je suis seule responsable et dont je ne veux plus. J'aimerais par exemple être un peu plus libre de la neurasthénie mélancolique. Auparavant je cherchais un sens, comme socle où assoir ma motivation, pour la poursuite de mes désirs. J'ai réalisé plus tard que la plupart des choses n'ont pas de sens en tant que telles. La moitié sont à valence neutre, m'indiffèrent et les autres sont carrément absurdes. Rien n'a fondamentalement de sens, en vérité. Rien n'est absolu ou unanime. C'est une maxime qui ne porte pas en elle la souffrance que sa conceptualisation insuffle... tant qu'on ne l'a pas embrassée puis surmontée. Les gestes, les causes, les relations, les taches, les activités ont toutes le sens qu'on leur donne. Le "il faut" n'existe pas, excepté au regard de la censure sociale. Finalement on peut tout choisir, jusque dans les plus infimes détails. On est libres de choisir, mais il faut être capable de mener à bien l'ambition en elle-même, ce qui résulte du choix. Ce que j'aimerais surtout, c'est arriver à maintenir mes espérances à un niveau stable dans le temps, dès lors que je m'engage dans un chemin. Je suis douée pour douter naturellement, je veux garder cette inclinaison à la remise en question et à l'introspection. Pour autant, je souhaiterais que ça ne m'empêche pas de continuer mes efforts, ne me laisse pas sidérée, désarmée, avilie comme après s'être fait jeter hors d'un camion presque nue. Je voudrais arriver à m'affirmer davantage auprès de moi-même pour pouvoir ensuite dans un second temps être affirmée auprès des autres, dans mes convictions et mon identité.
J'ai remplacé l'éternel "Mais comment font les autres ?", prononcé entre deux sanglots, le visage maquillé de tout sauf de cosmétiques... Par un constat "La plupart des gens ne se posent pas autant de question par déni, simplicité ou . La plupart des gens ont un entourage plus contenant. Quoiqu'il en soit tu as pas mal de facteurs handicapants, sois indulgente." Avant, l'idée même de choisir me donnait la fièvre, du mal au cœur et la culpabilité me saisissait avant même d'avoir statué. Le nombre de paramètre que je tenais à prendre en compte était infini. D'une part, c'était une cause perdue (car je ne suis pas omnisciente, ma perception est imparfaite comme le proposerait Bacon avec ses idoles de la tribus) de vouloir intégrer tous les paramètres, et d'un autre côté c'était nécessairement délétère parce que je finissais par me perdre en chemin, introjectant même des paroles auxquelles je ne croyais plus. Celles-ci venaient se mélanger au fond de ma pensée qui devenait alors trouble, dans mon soucis de considérer toutes les propositions avec un même soin. Je voulais être neutre, neutre pour moi-même, pour pouvoir choisir pour moi-même avec le plus de conscience possible. Ce faisant, j'ai en fait essayé d'avoir une approche méta de moi-même, me traitant comme une patiente tout en étant aussi la psychologue. J'ai mis de côté mes affects, pour moi-même. Ne les jugeant pas légitimes.
-- (saut temporel)
Je voudrais être libre aussi de m'avouer à moi-même ce que je pense, au regard de certains sujets. Je lui suis plutôt, je trouve. Si on compare avec les gens qui bouffent allègrement leurs propres salades, ceux qui ne réfléchissent pas du tout et ceux qui se forcent à rester aveugles. Mais j'aimerais l'être encore plus. Je m'interroge sur de nombreux domaines, notamment dans ma relation à autrui mais aussi à la valeur que je donne à certains principes. Il y en a à propos desquels je ne sais pas. Et c'est un avis qui est sincèrement blanc. Ce n'est pas un mensonge à ma propre conscience pour éviter d'avoir à me désavouer. Et c'est tant mieux parce qu'avoir des opinions prétendument exhaustifs à propos de tout ne rime pas avec intelligence selon moi.
En dehors de mon vœu de ne pas finir happée par les affres de l'angoisse, du tourment, du doute non constructif... Il y a autre chose. Parfois je pense savoir -et par "parfois" ici c'est plutôt "régulièrement" qu'il faudrait entendre- mais je ne suis pas sûre de savoir. A défaut, je délaie l'instant du choix, ou bien je ne dis rien du tout. Parce que tout doit être exact, raffiné, réfléchi. Rien ne doit sortir d'imparfait, d'approximatif... Mais ce n'est pas possible. Là, je ne fais pas référence à mon Surmoi tyrannique, à ma mère phallique interne (cc Aeria-qui-sert-tellement-de-tout-qu'elle-est-"partieacheterdesVogues"). L'intention est louable, je veux le meilleur, le plus sincère de mon âme, le mot exact, le geste au plus proche de mon état interne, la passion qui carbonise tout-- Oui mais voilà ! C'est un idéal inaccessible. L'identité est constamment en mouvement, et c'est souhaitable. Des points d'accroches, il en faut. J'y tiens. Parce que je ne veux plus personnifier les garçons comme des points de rebroussement de courbes (bonjour Alix 2016-2021, toujours en train d'adorer un personnage imaginaire pourvu qu'il soit ingrat comme la mer <3). On en a parlé avec Faust, de cette histoire (pas du point de rebroussement de courbe, ça il ne pouvait de toutes façons pas l'ignorer). Il est contre; pour le vrai. Oui mais voilà -derechef puisque la formule m'est seyante- : je suis pour le vrai également sauf qu'on ne procède pas de la même manière. On n'a pas les mêmes garde-fous. Les siens sont plus polyfonctionnels, plus adaptés à la vie en société et à la tranquillité d'esprit tout court: j'admets. Mais les miens me sont plus parlants, ils me semblent plus proche de la vérité (même s'ils incombent des sacrifices émaillant chaque jour mon équilibre psychique et aggravant mon anémie). C'est vrai ça: à quoi ça sert de poser des mousquetons lorsqu'on arpente, si c'est pour mourir du béribéri ou chavirer dans la décompensation inextricable ?
A rien, hein. L'intention était belle, merveilleuse... mais tu es morte quand même. Flûte.
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A Journey Through Exquisite Wines: Domaine du Grand Brûlé and Aalto Ribera Del Duero
Les amateurs de vin du monde entier sont continuellement à la recherche de vins exceptionnels offrant des saveurs uniques et des expériences mémorables. Deux de ces vins remarquables sont le Domaine du Grand Brule et Aalto Ribera Del Duero. Ces vins, chacun avec son héritage et son profil gustatif distincts, illustrent la riche diversité du monde de la vinification. Cet article explore les caractéristiques, l'histoire et les notes de dégustation de ces vins extraordinaires, offrant un aperçu des raisons pour lesquelles les connaisseurs les chérissent.
The Elegance of Domaine du Grand Brûlé
C’est la preuve du savoir-faire exquis de la vinification. Niché dans le paysage pittoresque de la France, ce vin incarne l'élégance et la sophistication qui font la renommée des vins français. Le terroir unique du vignoble, associé à des pratiques culturales et de vendanges minutieuses, donnent naissance à un vin à la fois complexe et harmonieux.
Terroir et Production
Le terroir du Domaine du Grand Brûlé joue un rôle central dans son profil aromatique distinctif. La composition du sol, le climat et la situation du vignoble contribuent aux caractéristiques uniques du vin. Les vignerons du Domaine Grand Brûlé emploient des méthodes traditionnelles, garantissant que chaque bouteille reflète l'héritage du vignoble et son engagement envers la qualité.
Notes de dégustation
Ils offrent un délice sensoriel avec leur bouquet riche et leur palais bien équilibré. Le vin présente des arômes de fruits mûrs, des notes florales et une pointe d'épices qui en font un parfait accompagnement pour des repas gastronomiques. En bouche, il est doux et velouté, avec une finale persistante qui laisse une impression durable.
Le caractère audacieux d’Aalto Ribera Del Duero
A l'opposé de l'élégance du Domaine Grand Brûlé, Aalto Ribera Del Duero apporte à la table un caractère audacieux et robuste. Originaire de la célèbre région de Ribera del Duero en Espagne, Aalto est célèbre pour ses saveurs intenses et sa structure impressionnante.
Origines et vinification
Il est élaboré avec passion et précision, reflétant la riche tradition viticole de l'Espagne. Le climat diversifié de la région et les types de sols variés créent des conditions idéales pour la culture du raisin Tempranillo, le principal cépage utilisé à Aalto. Le processus de vinification implique une sélection rigoureuse des raisins, une fermentation et un élevage en fûts de chêne, ce qui donne un vin à la fois puissant et élégant.
Expérience de dégustation
Il est connu pour sa couleur profonde et son profil aromatique robuste. Le vin révèle des couches complexes de fruits noirs, de cacao et des nuances terreuses, avec des tanins bien intégrés et une finale douce. C'est un vin qui évolue magnifiquement dans le verre, offrant de nouvelles nuances à chaque gorgée. Cela en fait un favori parmi ceux qui apprécient les vins corsés et richement parfumés.
Recommandations d'appariement
Le Domaine du Grand Brûlé et l'Aalto Ribera Del Duero offrent tous deux des options d'accords polyvalentes. Le Domaine du Grand Brûlé s'accorde à merveille avec des plats comme le poulet rôti, les fruits de mer et les fromages crémeux, rehaussant les saveurs de ses notes délicates. D'autre part, Aalto Ribera Del Duero complète les plats copieux comme les viandes grillées, les ragoûts et les fromages affinés, résistant aux saveurs audacieuses grâce à son caractère robuste.
Conclusion
Dans le monde des vins fins, le Domaine Grand Brûlé et Aalto Ribera Duero se distinguent par leur qualité exceptionnelle et leurs profils aromatiques uniques. Que vous préfériez les notes élégantes et nuancées du Domaine Grand Brûlé ou les saveurs audacieuses et intenses de l'Aalto Ribera Duero, les deux vins offrent une expérience de dégustation inoubliable. Pour ceux qui souhaitent découvrir ces vins exquis, une visite sur fuxweine.ch constitue une passerelle pour découvrir et apprécier ces sélections remarquables.
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mais quel feu fourbe brule en nous ?
Quelle flamme pousse ce couple anglophone et végétarien ( on l’a vu a leur petit déjeuner diffèrent du notre) au look “altermondialiste décontracté” a ne pas respecter le sommeil et le silence de la Guest-house de Plovdiv , en rentrant bruyamment a 1 heure du matin ?
N’y a t il pas pour eux un grand écart douloureux ?
N’est il pas torturé le prince charmant , sur son cheval blanc ?
être végétarien et ne pas respecter ses congénères , est ce compatible ?
Qui sont ces irrespectueux éco-responsables ?
Des dogmatiques de la défense animales excluant l’homme ?
leur mépris me cloue et je me hâte , pour devenir vite un point , dans le lointain...
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YOU ARE MY FAVORITE ENTERTAINER
– FT YUNA ✩ ○.⋆☽ ⋆.○ ✩
Toi tu ne l’as pas sentie très calme Yuna dans cette pièce que vous utilisez comme havre de paix dédié aux révisions. T’as vu son regard troublé, un air contrarié frôlant la nervosité s’étendre sur ses si jolis traits lorsque t’es venu souffler ce simple mot contre son oreille. Elle semblait agité Yuna, comme si t’allais vraiment lui sauter dessus à tout moment si elle ne t’en empêchait pas. Sauf qu’elle se trompe sur toute la ligne si elle s’imagine cela, tu n’oserais pas.
Pas après ce que t’as fait à sa famille,
Pas après lui avoir arraché son frère, sa moitié.
Ça dépasse le fait qu’elle soit en couple, dépasse votre perpétuelle mésentente qui vous suit depuis près d’une dizaine d’année dorénavant. Aussi jolie soit-elle, draguer une fille qui ne s’intéresse absolument pas à toi ne te fait pas d’effet. Du moins, c’est ce que tu te répètes pour apaiser la flamme qui né au creux de tes entrailles à chaque fois que sous tes yeux elle se met à se mordiller les lèvres, papillonne des paupières en te faisant répéter une consigne qu’elle n’a pas entièrement saisie.
- Si tu le dis...
Que tu finis par répondre, les mains nichées dans les poches de ta veste à la toiser sagement consumer cette cigarette. Tu te demandes si c’est lié au drame ou si t’étais juste pas au courant de cette habitude. Ça semble flou comme détail dans ta tête alors tu ne t’attardes pas dessus, lui pose une question qui semble la braquer. A croire que parler de sa relation l’agace au plus haut point et ça te fait légèrement sourire. Que ça soit le ton de sa réponse, la façon dont son corps se tend ou le regard qu’elle te lance à cet instant t’as la net impression qu’elle te donne la réponse malgré elle. Après tout pourquoi t’es étonné ? Ce n’est pas trop le genre de Sangyeon d’attiser une quelconque étincelle. Du moins, c’est ce qu’il laisse paraitre quand il parle de sa relation avec l’héritière Seon. Ça semble plat, un long fleuve tranquille – bien trop tranquille même. Le genre de relation qui personnellement ne te transporte pas, loin de là. Mais Yuna ne semble pas prête à discuter de cela avec toi, elle te fait comprendre qu’elle préférerait qu’à l’avenir tu te taises. T’aimes pas trop ce ton employé et pourtant tu contiens la réponse affligeante qui te brule les lèvres et lui répond le sourire en coin du petit con que t’es :
- T’aurais pas de la famille nord-coréenne à tout hasard ? Avec toi on ne peut rien dire... Mais pas de soucis Miss Seon, je m’abstiendrais à l’avenir.
Comme elle, tu détournes le regard te met à fixer la rue avec impatience. T’as l’estomac qui gronde et l’impression que ça fait un millénaire que t’attends ta nourriture. Pourtant, c’est elle la première qui fait une remarque sur le sujet et tu n’as même pas le temps de lui répondre que le vrombissement d’un moteur se fait entendre un peu plus loin, attire votre attention et voilà que ton téléphone se met à sonner tu l’agites alors sous les yeux de l’impatiente et lui dit :
- Fallait que t’en parle pour qu’enfin il se pointe.
Comme pour lui donner tort pour ton plus grand plaisir. Sans un mot de plus tu te diriges vers le livreur, le remercie en lui filant un billet pour la livraison. Fait chemin arrière et t’arrête un instant devant Yuna pour lui demander :
- On peut y retourner ou bien ?
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ENQUÊTE - En octobre 2019, une jeune fille, victime d’un viol collectif deux ans avant, a été poignardée et brûlée vive. Pour l’avocate de la famille, cet assassinat « dit beaucoup de choses sur la place des femmes et de la sexualité dans les cités ».
Trois jeunes trépignent derrière le comptoir de l’accueil du commissariat de Creil (Oise). Agités, inquiets, ils n’aiment pas la police – « on n’est pas des balances », proclame l’un d’entre eux. Mais cette fois-ci, l’affaire est plus grave que les traditionnels trafics de drogue qui agitent la cité du Plateau Rouher. Depuis deux jours déjà, une rumeur se propage : « Une fille s’est fait brûler dans le quartier, au niveau des jardins ouvriers », signalent-ils. « La rumeur précise également que le corps calciné est celui de Shaina, disparue depuis plusieurs jours, et cette dernière, toujours selon la rumeur, serait enceinte », écrit le policier, recueillant le témoignage des adolescents. Pourquoi parlent-ils ? « Nous avons tous des petites sœurs, cela nous choque. »
A 14 heures, ce dimanche 27 octobre 2019, une patrouille embarque les jeunes à son bord et s’enfonce dans les travées du Plateau. Les barres d’immeubles y sont moins imposantes et dégradées qu’en banlieue parisienne, mais le Plateau, « abcès de fixation » du ressort du procureur de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, vit au rythme des points de deal, des meurtres et des voitures incendiées. Niché au fond du quartier, un dédale de parcelles fleuries et de cabanons en tôle rouillée, oasis de verdure en plein béton. A l’arrivée des forces de l’ordre, un groupe d’hommes semblent les attendre sur place et confirment les bruits de la cité.
Les policiers progressent dans le jardin ouvrier et tombent sur un abri carbonisé. Au sol, il y a des fioles de Poliakov et des bouteilles de Nicolas Feuillatte, marques de vodka et de champagne premier prix. Des canettes de boissons énergisantes, des emballages de jus de fruit, un couteau de cuisine. La structure métallique d’un canapé clic-clac, celle d’une banquette arrière de voiture. Le cabanon abandonné est connu pour accueillir les soirées et relations clandestines des jeunes des barres d’immeubles, privés d’autres espaces pour se fréquenter.
« Constatons la présence dans les débris calcinés d’un tronc ainsi qu’un crâne humain face contre sol », rédigent les membres de la patrouille. Le reste du corps est masqué par les stigmates de l’incendie. Quelques jours plus tard, les résultats de l’expertise génétique et de l’autopsie reviennent. Shaina Hansye, 15 ans, scolarisée en seconde au lycée Cassini de Clermont (Oise), a été poignardée à plusieurs reprises au ventre, puis embrasée vivante. Elle était vraisemblablement enceinte d’une dizaine de jours.
« Victime au moins trois fois »
A l’époque, le meurtre barbare de l’adolescente ne déclenche rien d’autre que la traditionnelle marche blanche, quelques articles de presse, et les condoléances des autorités locales. Parveen, Muhamad et Yasin Hansye, les parents et le grand frère de Shaina, tentent bien d’appeler BFM-TV pour les alerter, mais l’assassinat de la jeune fille n’obtient pas d’écho national ni de réaction politique. Pourtant, il contient les mêmes ressorts que ceux à l’œuvre dans la mort de Sohane Benziane, brûlée vive dans un local à poubelles de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), en 2002, et dont le retentissement avait généré la création de l’association Ni putes ni soumises.
Le lendemain de cette découverte, la substitute du procureur de Senlis entre le nom de Shaina Hansye dans le fichier des enquêtes en cours. La lycéenne apparaît comme victime dans deux autres affaires, un viol collectif en août 2017 et des violences volontaires commises contre elle, en mai 2019. Les magistrats restent marqués par cet homicide « effrayant », tant au niveau du mode opératoire, que de cette « gamine victime au moins trois fois », retrace Jean-Baptiste Bladier.
« Shaina, c’est l’histoire d’une victime au cube », défend Me Negar Haeri, avocate de la famille. « Elle est violée dans une tournante à 13 ans, tabassée deux ans après parce qu’elle a porté plainte contre ses violeurs, et elle meurt brûlée dans un cabanon parce qu’elle est tombée enceinte. Ce n’est pas un fait divers, mais un fait de société qui dit beaucoup de choses sur la place des femmes et de la sexualité dans les cités. » Dans ces trois procédures, de nombreuses auditions d’adolescents, des extraits de messageries et des expertises psychologiques dépeignent une perception sexiste des jeunes filles, ainsi qu’un regard honteux et dégradé sur les relations sexuelles.
Dans le salon de leur pavillon à la façade en bois du Plateau, Parveen, équipière polyvalente au Quick de Saint-Maximin, parle plus que son mari Muhamad. La famille de Shaina vient de l’île Maurice, pratique un islam modéré, se décrit comme moderne et ouverte. « Moi je ne suis pas voilée, je fume, mais je suis aussi musulmane. Je ne comprends pas qu’en France, une femme puisse mourir, comme en Afghanistan, parce que c’est une femme. Shaina, elle a été sanctionnée par les garçons de la cité, elle voulait être libre, et on l’a tuée à cause de ça. C’est la loi des anciens, des grands-pères, qui veut que les femmes ne sortent pas, ne couchent pas, et se cachent », s’insurge sa mère. Yasin, son frère de 23 ans, qui s’apprête à intégrer la marine, abonde : « Shaina est morte parce qu’elle ne voulait pas se laisser faire. »
« Je ne sais pas pourquoi, je l’aimais bien »
Parveen refuse de toucher à la chambre de Shaina. L’autocollant Hello Kitty collé au mur, la poupée Reine des neiges, le maquillage, les bijoux et les strass évoquent une adolescente féminine et coquette, dont la trajectoire est une première fois brisée en 2017. Elle vient d’avoir 13 ans, et sort avec Djibril B., qui l’a abordée à la sortie du collège pour obtenir son « snap » (son identifiant sur la messagerie instantanée Snapchat). D’après elle, au début, le garçon est gentil, attentionné, puis il devient violent. Il la frappe et la force à se déshabiller pour la prendre en photo.
Pendant des semaines, il la menace de publier ces images afin d’obtenir des rapports sexuels. Shaina refuse. Jusqu’au 31 août 2017, où elle se rend avec sa meilleure amie de l’époque, Maeva C., dans l’hôpital désaffecté de Creil, une polyclinique en ruines à la lisière de la Cavée, l’autre grande cité de Creil. Le lieu a la même fonction que les cabanons des jardins ouvriers, héberger les relations interdites des mineurs, au milieu des matelas éventrés, des murs tagués et des détritus amoncelés.
Maeva C. ne comprend pas pourquoi Shaina reste avec Djibril B. : « C’est un garçon pas bien, il la prend pour une chienne. Shaina m’a dit qu’il s’en foutait d’elle, il voulait juste la baiser », dépose-t-elle au commissariat de Creil, le soir des faits, où elle est arrivée la première, inquiète de ne plus avoir de nouvelles de Shaina. Quelques heures avant, le garçon de 15 ans a emmené sa petite amie de force dans un recoin de l’hôpital. Deux de ses copains sont présents. Maeva C. n’assiste pas à la scène, n’entend que des « suce-moi » et Shaina qui se débat. Elle retrouve son amie en larmes, furieuse, le soutien-gorge apparent, le visage et le pantalon noircis. Djibril B. a voulu lui « faire une réputation ». Shaina craque, se traite de pute dans la rue. Sa copine la rassure. « Ils m’ont violée », éclate-t-elle.
La mère de Maeva C. accompagne sa fille mineure lors de son audition. Celle-ci tient à préciser sur procès-verbal que Shaina est « une gamine effrontée », surnommée « l’allumeuse », et qu’elle « a la réputation de bien aimer les garçons ». Shaina arrive enfin au commissariat. Elle est pleine de griffures et d’ecchymoses. La policière l’interroge : « Ton amie Maeva dit qu’il te traitait comme une chienne mais que tu étais comme hypnotisée par lui, es-tu d’accord ? » « Oui, je ne sais pas pourquoi, je l’aimais bien. »
Des heures dans le noir
Ensuite, l’adolescente déroule la narration sordide d’une tournante devant l’enquêtrice, laquelle mentionne en majuscules dans son compte-rendu : « DISONS QU’AU COURS DE L’AUDITION, Shaina NE MANIFESTE AUCUNE EMOTION PARTICULIERE. » Selon elle, Djibril B. et ses deux copains lui enlèvent son pantalon de force, exigent des fellations, toujours sous la menace de la diffusion d’images dénudées d’elle sur Snapchat. Elle tente de récupérer son jean et de s’enfuir. Ils le lui arrachent, la filment. Ils tiennent ensuite à vérifier sa virginité à l’aide d’un tube de Labello. Shaina crie, Djibril B. lui met la main sur la bouche pour la faire taire : « Si tu cries, je te donne un coup sur la tête. Avec les vidéos qu’on a de toi, on fait ce qu’on veut », lui aurait-il répondu, d’après sa déposition. Le jeune homme veut absolument un rapport sexuel complet avec elle, essaie, mais échoue.
Maeva C. et Shaina Hansye s’échappent de l’hôpital désaffecté, et comprennent dans la rue en croisant d’autres garçons de la cité que les images qui viennent d’être filmées ont déjà été diffusées. Ils interpellent la victime : « C’est toi la pute qui s’est fait baiser ! »
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L’affaire est prise au sérieux par le parquet de Senlis, mais les enquêteurs semblent hésiter sur le récit de Shaina. Jusqu’à ce qu’ils arrivent à restaurer une vidéo effacée du téléphone de Djibril B. qui, en garde à vue, « met en cause la crédibilité de la victime et la fait passer pour une aguicheuse alors même que l’exploitation de son téléphone portable contredit totalement ses dires, faisant réapparaître une vidéo brève montrant la victime en situation de victime de violences, partiellement dénudée, en détresse », documentent-ils. On y voit Shaina en soutien-gorge, sa culotte à côté d’elle, son pantalon sur le bassin pour essayer de cacher ses parties intimes. La bande sonore capte les protestations désespérées de l’adolescente : « casse-toi », « laisse-moi », et les insultes récurrentes de ses agresseurs, « pute », « salope », « sale pute ». Shaina se défend, tente de les repousser. La vidéo s’interrompt.
Djibril B. et ses deux camarades sont mis en examen pour « viol aggravé, enregistrement d’images à caractère pornographique et violences ». Les proches des trois garçons se plaignent de cette procédure, de Shaina qui a « fait des problèmes » alors qu’il ne se serait rien passé. Parveen, sa mère, se souvient bien de cette période post-viol. Sa fille reste des heures dans le noir, ne quitte plus sa chambre. Elle accepte d’aller consulter un psychologue, mais n’aime pas ça : « A chaque fois, elle en sortait en pleurant, ça lui rappelait ces horreurs, et je l’emmenais au restaurant ou faire les magasins pour la consoler. » Elle change de collège, recommence doucement à vivre, même si elle croise encore Djibril B. dans le bus. « Et puis cette histoire, ça l’a fait passer pour une fille facile », regrette Parveen.
Sa famille suit désormais le moindre de ses déplacements grâce à la fonction géolocalisation de Snapchat. Elle ne se rend dans la cité que sous surveillance de ses proches, car Djibril B. la menace encore sur les réseaux sociaux : « Un jour je vais te tuer. » Le 1er mai 2019, soit presque deux ans après l’ouverture de la première affaire, Shaina et sa nouvelle meilleure amie, Ilona D., révisent leur brevet. Les deux filles veulent faire une pause et aller « chercher un grec ». En chemin, elles croisent Djibril B. sur un vélo. « Sale pute, je vais te briser, t’es morte », la menace-t-il. « Laisse-la, c’est une fille, ne la touche pas », proteste leur chaperon, un ami du frère de Shaina. Djibril B. revient avec une petite dizaine de copains. Quelques-uns sont cagoulés. L’un d’entre eux frappe l’adolescente avec un grand « bâton noir », elle tombe inconsciente au sol et se réveille à l’hôpital de Creil, le visage tout bleu.
Au commissariat de Creil, Ilona D. raconte l’intervalle : les violences, les cinq personnes s’acharnant sur Shaina, le vol de son portable, Djibril B. lui décochant un coup de pied au visage alors qu’elle est à terre. Les policiers retrouvent là encore des échanges entre les différents membres du « commando », certains s’enorgueillissant de lui avoir « mis un penalty dans la bouche », un autre riant de l’agression devant le juge d’instruction, pour ensuite se ressaisir en niant et en expliquant que « c’est choquant dix garçons qui frappent une fille ». Djibril B. est à nouveau mis en examen, pour « violences en réunion, menaces de mort et vol ». Son avocat, Me Archibald Celeyron, déclare que son « client a été remis en liberté dans le cadre de ces deux dossiers, il conteste fermement les faits et s’en expliquera devant la justice ».
122 SMS en moins d’une heure
L’été 2019 s’écoule. Shaina tente encore une fois de dépasser sa peur de l’extérieur et des garçons pour rencontrer Omar O., un élève de terminale scolarisé à Creil. Elle le croise au Plateau, où le jeune homme de 17 ans va voir sa grand-mère. Il l’ajoute sur Snapchat. D’après lui, ils ont leur premier rapport sexuel au dernier étage d’une tour du Plateau, dans les parties communes. A une psychologue qui l’examine, le jeune homme reconnaît s’être rapproché d’elle à cause de sa réputation sulfureuse. Il veut avoir des relations sexuelles, et il croit savoir que dans la cité, avec elle, c’est « facile à avoir ». « Je ne suis pas fier de ça. C’est vrai que je me suis servi d’elle. Je savais dans quel but je lui parlais. »
Shaina, elle, aime beaucoup Omar O., veut souvent le revoir. Lui parfois l’ignore, parfois en profite à nouveau dans le cabanon du jardin ouvrier. Il a « honte » de devoir assumer devant ses parents d’avoir eu des rapports sexuels. « Il évoque un fort interdit culturel et religieux en lien avec la sexualité hors mariage, qui est tabou dans sa famille », développe la psychologue. Omar O. a aussi honte de Shaina devant ses copains, alors il ne va pas plus loin avec elle. A cause du viol qu’elle a subi, la cote de l’adolescente s’est effondrée sur le « marché » des filles de la cité, elle n’est plus « fréquentable ».
La dernière semaine d’octobre 2019, Shaina est vue à la pharmacie du Plateau. A la main, elle a un test de grossesse, qu’elle montre à la pharmacienne. Il est positif. « Je vais avoir de gros ennuis », redoute-t-elle. Shaina en achète un autre, pour confirmer son état. Elle prévient Omar O., qu’elle désigne comme père. Le 25 octobre en début d’après-midi, Shaina et Omar O. échangent 122 SMS en moins d’une heure. La conversation n’est pas retrouvée, mais Omar O. dit qu’elle a émis l’idée de garder l’enfant, quand lui veut la convaincre d’avorter. Douze minutes après le dernier message, entre deux vidéos pornographiques, son ordinateur consigne le visionnage de l’émission de témoignages « C’est mon choix », intitulée « Un enfant à 15 ans, je suis pour ! ».
Parveen s’en veut encore. Ses yeux s’humidifient lorsqu’elle évoque la soirée du 25 octobre 2019, cette porte qu’elle n’a pas entendu claquer vers 21 heures quand Shaina serait partie rejoindre Omar O. Shaina, amoureuse, s’est faite belle : elle s’est maquillée et habillée, mais a laissé son sac à main, dans lequel sa mère retrouve le lendemain un test de grossesse positif en cherchant sa fille disparue.
« Les gars du quartier le vannaient »
Quand le corps de l’adolescente est retrouvé dans le cabanon, deux appels « strictement anonymes pour des raisons de sécurité » arrivent au commissariat. Ils désignent Omar O. comme l’auteur du meurtre, et un mobile, celui de la grossesse non désirée de Shaina. Un avortement par la lame et le feu. Le soir des faits, le jeune homme se serait confié à un de ses copains de la cité, Sofiane M., devenu depuis témoin numéro un de l’affaire. Vers 23 heures, alors qu’une explosion retentit dans le jardin ouvrier, et qu’un incendie se déclenche, Omar O. rejoint Sofiane M., et lui aurait avoué avoir tué quelqu’un. « Je l’ai fumée. »
Les deux jeunes hommes se rendent chez la mère de Sofiane M. pour discuter tranquillement. Selon lui, Omar O. se confie. « Il m’a dit qu’il est parti voir Shaina au squat des jardins avec un couteau, une paire de gants et une bouteille d’essence. “J’y allais pour la tuer parce qu’elle était enceinte de moi”. Il a dit également qu’il ne pouvait pas garder le bébé, sa mère, tout ça. Arrivé au squat, il lui a demandé de se déshabiller comme d’habitude, ce qu’elle a fait. Une fois toute nue, il lui a mis plusieurs coups de couteaux. »
Il aurait ensuite aspergé Shaina d’essence et allumé le briquet au niveau de ses cheveux, entraînant un retour de flammes qui l’a brûlé. « Est-ce que vous savez comment Omar O. prenait la nouvelle qu’elle soit enceinte ? », demande le policier à Sofiane M. « Les gars du quartier le vannaient en lui disant qu’il avait mis une pute enceinte et ça ne lui plaisait pas du tout. » Me Adel Farès, l’avocat d’Omar O., conteste la parole d’un témoin « dont la version et la moralité sont discutables ».
Omar O. passe la nuit du 30 octobre sur Internet, à lire les articles de la presse locale sur le féminicide du jardin ouvrier, et à taper « jugement pénal », « justice pénale », « jugement cour d’assises » dans la barre de recherche de YouTube. A 6 heures du matin, la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire de Lille fait sauter la porte de son appartement et l’interpelle. Devant les policiers et le magistrat, il enchaîne les explications confuses, les dénégations, pour finalement garder le silence.
Vantardise
Mis en examen pour assassinat, le jeune homme est incarcéré dans le quartier pour mineurs du centre pénitentiaire de Liancourt (Oise). Là-bas, il semble autant s’exprimer qu’il refusait de le faire devant les enquêteurs. A peine arrivé, l’un de ses codétenus raconte l’avoir alpagué par la fenêtre sur la raison de son emprisonnement. « Il m’a répondu fièrement, avec le sourire, qu’il était là car il avait tué sa copine, qui était une pute qu’il avait mise enceinte et qu’il ne voulait pas que sa mère l’apprenne car il était musulman. »
La vantardise d’Omar O. serait telle qu’un autre camarade de prison s’en ouvre au téléphone auprès de sa petite amie – la conversation est captée par les services pénitentiaires. « C’est quoi le plus gros dossier qu’il y a là-bas ? », questionne-t-elle. « Un mec, il a tué une fille et tout, il l’a brûlée (…). V’la le clochard ! Tout ça parce qu’il l’a baisée sans capote et l’a mise enceinte. C’était une pute en plus. (…) Et il s’en vante. Quand il va prendre une peine à deux chiffres on va voir s’il va s’en vanter… » Ce même jeune confirme devant le juge d’instruction qu’Omar O. lui a exposé « préférer prendre trente ans que d’être le père d’un fils de pute ». La défense du mis en cause insiste, elle, sur des prisonniers qui pourraient avoir « témoigné pour obtenir des remises de peines », selon Me Farès.
Derrière les barreaux, Omar O. étonne jusqu’aux surveillants. Il ne montre aucun « choc carcéral » – du nom de cette agitation psychique que ressentent souvent les primo-incarcérés. Il exprime peu d’empathie, ne prononce jamais le prénom de Shaina, qu’il désigne toujours par « elle ». Il se met à rapper dans sa cellule, produisant des textes et des vidéos qu’il diffuse sur son compte Instagram. Bonnet Lacoste gris vissé sur ses cheveux frisés, sweat jaune floqué de l’insigne du FC Barcelone, il chante ses copains qui ont « bavé [dénoncé] devant l’OPJ [officier de police judiciaire] », son dossier dans lequel il n’y a pas « d’indice, que des indics en anonyme » et sa situation judiciaire : « Criminel, je risque une peine qui est égale à mon âge. »
Pour son avocat, Omar O. est victime d’« une rumeur qui l’a désigné, qui s’est propagée jusqu’à la prison. L’instruction n’a été faite qu’à charge pour solidifier cette rumeur, alors que j’ai apporté la contradiction sur tous les éléments de l’accusation. Mon client est innocent et ce dossier contient un réel risque de désastre judiciaire pour les parties civiles si la cour d’assises ne valide pas le travail de l’instruction ».
Place des femmes dans la cité
Les deux ans d’investigations sur l’assassinat de Shaina ont scindé en deux la cité du Plateau. D’un côté, ceux qui pensent qu’Omar O. est innocent, que la jeune fille avait des « vices » et une vie « trop libre ». Une autre enquête préliminaire pour subornation de témoins a été ouverte suite à des menaces et des agressions subies par Sofiane M. et sa mère, pour qu’ils « allègent » leurs témoignages. De l’autre, ceux qui s’inquiètent de la place des femmes dans le chaudron de la cité. Après le meurtre de sa sœur, Yasin a monté une association pour promouvoir l’égalité sur le Plateau. Il a essayé d’organiser un tournoi de foot constitué d’équipes mixtes. Très peu de filles sont venues.
Dans le cimetière de Creil, la tombe de Shaina attend toujours sa pierre. Ecrasées par le soleil d’août, les fleurs en plastique poussiéreuses encadrent un petit panneau de bois surmonté d’un écriteau en métal gravé « Bibi Shaina Hansye, 2004-2019 ». Sa mère Parveen n’est pas encore prête à refermer sa sépulture, tant que l’ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises des mineurs de l’Oise d’Omar O. n’est pas tombée, tant qu’il n’est pas condamné.
C’est chose faite : le juge d’instruction vient de le renvoyer, mais la défense d’Omar O. annonce faire appel. Les parents de Shaina aimeraient transformer le jardin ouvrier où elle a été assassinée en mémorial, y installer une jolie plaque de marbre en hommage à leur fille. Mais ils n’osent pas le réclamer à la mairie de la ville, de peur que des jeunes viennent encore la détruire, « comme ils pensent que Shaina était la pute de la cité », s’émeut Parveen
#feminism#voilà pourquoi faut pas être molles#en ce qui concerne l'ultra violence#des cultures et religions les plus patriarcales
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Semaine 1
Un pied sur cette froide balance en verre, l’autre qui suit.
96 kg.
Pour mon mètre soixante-seize, ça fait beaucoup…
C’était pas prévu.
Je lève les yeux pour me voir dans le miroir posé en face de ce pèse-personne.
Les kilos en trop s’affichent sur mon visage comme une médaille d’oisiveté et de lâcheté.
Ce n’était carrément pas prévu…
J’ai 21 ans, je devais être un Corto Maltese, un aventurier, savoir jongler à 5 balles en profitant d’une verve innée pour attirer les filles à moi.
Je m’étais prévu une vie exceptionnelle à la hauteur de l’image que j’ai de moi-même.
Une vie pleine de poursuites qu’on ne peut que chanter.
Mais 96. Ce nombre détruit la hauteur de mon image.
Comme un saut, une chute, une réalisation de ce que je suis.
Une personnification de la médiocrité.
En plus de l’échec mes études, de mon corps dégénéré, je n’ai pas eu le courage de danser ma vie. Je l’ai vu passé. J’ai fui le combat.
Spectateur.
Ce n’était pas prévu.
C’est à ce moment-là. Ce moment où mon second pied descend de la balance.
Ce moment où je me suis lancé dans la construction d’une vie à la hauteur de mon ego.
Vu la taille de celui-ci, la tâche est impossible…
C’était il y a 10 ans. Et cet instant de réalisation vache est incrusté dans les méandres de ma mémoire.
Je ne sais toujours pas jongler à 5 balles (mais à 3), et Corto Maltese reste une bande dessinée pour moi.
Mais j’ai réussi (sans aucun brio) mes études, les défis physiques et intellectuelles ne me font plus regarder de l’autre côté de la rue.
Et le plus important, ces changements m’ont permis de rencontrer LA femme. Cela fait sept ans.
Je ne dirais pas que tout cela était prévu, mais ça valait carrément la peine.
10 ans plus tard.
Et je ne peux éradiquer cette odeur de médiocrité. J’ai mis du déo, aéré mes fringues, l’odeur de renfermer stagne.
Je décide donc d’opérer des transformations que j’espère aussi inspirantes qu’il y a 10 ans.
La rentrée scolaire est pour moi le moment des résolutions.
Ma profession fait qu’une année se déplie de septembre à juin.
Juillet et août ne justifiant leurs existences que pour la sieste, et les après-midi entre amis.
J’ai 3 appétits, que je vais assouvir durant les mois à venir :
Je reprends mes études. J’entame une L1 de psychologie. Je vais être dans la tête de la promotion, pour laver l’affront qu’il ma était de toujours être un élève passable.
Je vais développer mon deuxième business en partageant du contenu spécialisé sous forme vidéo. De loin le plus gros défit qui m’attend cette année.
Je vais enfin commencer la compétition en JJB après avoir trouvé toutes les excuses pour l’éviter.
3 belles ambitions, 3 ambitions réalisables.
Mais je dois changer si je ne veux pas vomir sous le poids d’un appétit trop grand pour ce que je porte dans le pantalon.
Pour satisfaire les dieux de mon ego, il va falloir procéder à des sacrifices.
Et je ne suis pas sûr qu’une chèvre centenaire fasse l’affaire.
J’ai sélectionné des sacrifices bien gras, bien nourris par mes vices depuis des années.
Sur l’autel de la réalisation du soi, je vais saigner ma consommation d’alcool et d’écran !
Voilà 15 ans que je bois les week-ends durant une session de déconnexion collective.
Et j’aime ça. J’aime l’amertume du breuvage, le sentiment de lendemain oublié.
C’est pour ça que j’appuie sur la pédale de frein.
Je vais renoncer à arroser le brasier qui brule en moi à coup d’apéro, et profiter de sa chaleur pour m’extraire du cambouis de la médiocrité.
J’arrête les écrans. Ils se nourrissent de mon âme.
Trop d’heures la tête tournée vers ces enseignes lumineuses.
Trop de motivation disparue instantanément.
Trop de « aller juste encore une vidéo ».
Et la triste constatation que mon lapin doit posséder une capacité de concentration supérieure à la mienne.
Donc non. Plus d’écran. Même sur les toilettes, même en attendant le bus, même l’addiction m’y pressera.
Il me reste 44 semaines.
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