#le fait qu’il regarde presque tout le monde d’un œil méprisant
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j’crois que j’ai découvert des trucs sur ma sexualité un peu inquiétants à cause de cet enfant de salaud qu’est aschenbach
GUESS WHAT FUCKING TIME IT IS
#c’est un tout j’pense#c’est le fait qu’il soit ‘sympa’ en début de pièce#mais que dès que joachim meurt y’a un changement radical dans la manière de jouer de génovèse#genre dès qu’il a ouvert sa bouche au début tu savais que c’était un connard#mais quand son expression faciale devient du granit#et son regard plus froid que le pôle nord en période glaciaire#là tu te rappelles que oui oui c’est un salopard de nazi en fait#mais c’est aussi le calme tout au long de la pièce#j’avais monté le son de ma télé parce que je les entendais pas bien tous#alors les chants nazis ça j’ai bien entendu. par contre la voix d’aschenbach j’hésitais parfois à monter encore le son#c’est aussi toute la retenue du personnage#le fait qu’il regarde presque tout le monde d’un œil méprisant#sauf quand il veut embrigader martin et gunther (mon tout petit. mon chouchou. mon pitchoune)#retenue qui sera presque cassée quand il est à ça 👌🏻 de faire des galipettes avec sophie von essenbeck#soit dit en passant la scène qui m’a le plus rendu fou sans surprise#et lui toujours tiré à quatre épingles et qui reste assis quand tout le monde se détruit autour de lui#sachant pertinemment qu’il a orchestré tout ça comme le joueur d’échecs morbide qu’il est.#visconti van hove je vais péter mon crâne c’est moi qui vous le dit#les damnés#comédie française
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Les idées folles
Le public le regardait avec un air ahuri comme s’ils ne comprenaient pas ses paroles pourtant sincères. Les gens étaient habitués à écouter les propos d’un vieux mais ce jour, ils découvrirent un jeune curé robuste, calme, appelant à la vie et la paix. Louis aperçut quelques regards méfiants voire jaloux de la part de vieilles femmes acariâtres, il comprit plus tard, qu’elles lui en voulaient d’être en vie et pas leur fils parti et resté définitivement dans les tranchées. Il se sentait seul, se demandant si cela valait la peine de continuer. Surtout qu’il n’a jamais voulu devenir prêtre, obligé de suivre une tradition stupide ancestrale de sa famille noble. Son frère ainé récupérait l’héritage, son second frère entrait dans l’armée en devenant officier après des études à Saint Cyr, le troisième, son cas, finissait sa vie dans la théologie. Après la dernière prière, il remercia ses ouailles qui ne le connaissaient pas encore. Enfin, il pouvait s’occuper de sa passion.
En dehors des messes, il troquait sa soutane pour une tenue plus sportive, parcourant la campagne le plus anonymement possible avec son appareil photo. Il adorait prendre des clichés de paysages, il photographiait la campagne de part en part, profitant pour saluer les pêcheurs, fermiers, laboureurs ou simples piétons comme lui. Quelques paroissiens reconnurent le jeune curé malgré ses airs de reporter en vadrouille. Avec son pantalon de golf, les enfants l’appelèrent le frère Rouletabille, rappelant le héros de Gaston Leroux. Il adorait ce sobriquet comprenant avec lui qu’il était enfin accepté de sa communauté. D’ailleurs, par la suite, il put photographier les habitants de la ville le dimanche après la messe. Il les retrouvait au café en face de l’église à parler reconstruction, dettes de l’Allemagne, occupation de la Ruhr par les français et le retour des petits gars, anciens poilus dont pour certains, il manquait quelques chose : une jambe, un œil, un bras, le sourire, le bonheur, la vie. Il ne savait jamais quoi répondre dès qu’on parlait de la grande guerre car il ne l’avait pas faite à cause de son statut. Toutefois, il ne baissait jamais les yeux au moindre regard méprisant des anciens combattants même s’ils ne lui firent aucun reproche ; il savait qu’ils lui en voulaient.
Il surprit tout le monde en sympathisant avec le chef du parti communiste de la ville. Ils avaient en commun l’amour du sport, créant chacun une équipe de basket arrivé dans la région avec les soldats américains. Chaque dimanche après-midi, les habitants pouvaient supporter leurs enfants se confrontant dans des rencontres passionnantes sur l’ancien jeu de paume. Louis aimait photographier ces parties de basketball, cherchant à immortaliser ces beaux moments. Cela n’empêchait pas quelques vifs débats sur la vie politico-sociale, la canonisation récente de Jeanne d’Arc ou la grève des cheminots brisée par le gouvernement.
L’histoire pourrait en rester là ; il avait tout pour vivre une petite vie de curé de campagne. Cependant, sa domestique bien que fervente bigote était aussi une sacrée commère. Alors quand elle découvrit dans un tiroir du bureau pendant qu’elle faisait le ménage dans sa chambre, quelques photos d’une jeune femme à moitié nue, elle ne put s’empêcher de le raconter à toutes ses amies et à son mari qui balança l’info durant un apéro au café. La rumeur se répandit comme une trainée de poudre, apportant des doutes en apprenant que la jeune femme était la fille de l’homme le plus riche de la ville, un industriel propriétaire de la laiterie et de la conserverie.
Au cours des messes suivantes, les paroissiens s’amusèrent à les épier, cherchant à surprendre le moment complice, le regard qui se croise durant ses sermons. Il entendit parfois dans son dos des ’sales hypocrites’, voix de femme énervée parce qu’un curé, ça ne doit pas baiser! Au contraire, les hommes l’admirèrent étrangement car la jeune femme était belle et fortement désirable. De temps en temps, on cherchait à le faire boire, mais il ne parlait jamais, se contentant de photographier les habitants pendant leur travail ou prenant la pose. De même les gens n’arrivaient jamais à savoir quand ils se fréquentaient. Les curieux jouant les espions n’arrivaient jamais à les voir entrer ou sortir chez l’un ou l’autre. En fait personne ne savait qu’il existait un passage secret traversant la ville et reliait l’église au château domicile de la demoiselle. « Merci les ancêtres, merci les invasions ! » murmurait-il chaque nuit dans le tunnel à la lumière de sa torche. Et quand il ouvrait la porte, elle était là, tapie contre le mur à l’attendre. Chaque nuit, elle le serrait dans ses bras, puis silencieusement, ils partaient dans sa chambre pour faire l’amour et dormir l’un contre l’autre. Souvent ils se rappelaient leur première rencontre : Elle ne l’avait pas reconnue dans ses habits civils et appareil photographique accroché au cou. Elle l’accosta justifiant quelques questions techniques sur la photographie. Il prit son portrait. Puis ils continuèrent de se voir prétextant toujours l’art de la photo. Elle avoua ses sentiments durant une confession, le meilleur moment pour dire à un jeune prêtre qu’on est amoureuse de lui. Il était habitué, expliquant à chaque fois que l’idée était saugrenue, il représentait un idéal psychologique pour certaines, un amour chimérique, un fantasme pour les autres. Mais quand elle prononça ses mots, elle toucha son cœur. Il détestait ce métier, il aimait la photographie, il l’aimait elle !
De temps en temps, il utilisait son appareil pour la photographier dans certains moments plus ou moins intimes. Il aimait revoir les images d’elle en train de sourire, avec un air timide, presque gênée. Il aimait se servir de l’une d’elles, celle où elle est en sous-vêtements en train de lire comme marque-pages dans sa bible. Même si cela pouvait choquer, il se moquait de ce pêché.
La rumeur devint officielle quand une servante du château annonça que la belle était enceinte. Il y avait foule pour la messe suivante, tout le monde voulait l’entendre prêts à se moquer : étrange sentiment de raillerie mêlé au plaisir. On voulait voir la bête, le monstre ! En fait, rien n’arriva de particulier car il fit son office comme toujours. Seulement, après la messe, il ne vint pas au café pour discuter. Il ne vint pas non plus au traditionnel match de baskets des jeunes. Il préféra écrire une lettre de démission ainsi qu’une lettre à sa famille pour leur annoncer qu’il quittait la religion afin d’épouser la femme de sa vie. Un an plus tard, après la messe du nouveau curé, les paroissiens se rassemblèrent sur la place de l’église et écoutèrent le vieil Émile réciter un article du journal. C’était sur un curé devenu photographe-reporter. Ce jour-là, les habitants de la ville furent fiers de l’avoir eu comme curé. Il était comme de la famille, en plus il a épousé une fille du coin.
Alex@r660 – octobre 2019
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Carla Lindá Rodrigues — 21 Ans — South Florida — Etudiant en Art . — HHH — Equipe de Volley — ( Aka ~ Akeme Cunha )
» s a b i o g r a p h i e
née dans la banlieue poussiéreuse et démunie de tampa, d’une union hors mariage entre un homme brisé par la mort de sa femme et une jeune brésilienne fraîchement débarquée du palier en bas, Carla grandit rapidement, elle s’acclimate facilement à ses deux foyers. familial chez sa mère, qui n’a pas tardé à lui trouver un beau père alcoolique et à lui pondre un putain de demi-frère ; insupportable. sombre chez son père, car lui aussi boit comme un trou et meurt de chagrin pour une femme qu’elle n’a jamais connue et dont il n’parle pas. mais c’est bien là-bas qu’elle préfère être, car il y a Leandre, plus âgé de deux années, censé être son demi-frère aussi mais qu’elle considère comme son grand frère, comme son seul frère. à 8 ans, elle le suivait déjà partout, parfois main dans la main, parfois en courant parce qu’il lui avait interdit de le suivre. mais elle s’en fiche, Carla. elle veut apprendre aussi, comment on fait pour impressionner les autres dehors, elle veut savoir pourquoi Leandre rentre tard, elle veut apprendre, apprendre de son frère, qu’elle admire parce qu’il est fort, parce que leur père le frappe souvent et qu’il ne dit rien, qu’il lui sourit quand même en la bordant le soir. chez sa mère elle se tait, elle écoute son beau-père débiter ses conneries en postillonnant, elle observe son demi-frère qui à 3 ans n’a encore jamais sorti un seul mot et qui lèche les vitres du salon, puis elle se tourne vers sa mère au sourire fatigué et si peu épanoui. chez son père elle veille tard, joue au foot et à la console avec son frère et fait des crêpes. Carla elle aime son père, elle sait qu’elle l’aime plus que Leandre ne l’aimera jamais, elle s’efforce de le comprendre, elle essaie de prendre soin de lui, et il le lui rend ; en quelques sortes. à chaque fois qu’elle revient passer la semaine chez lui, elle trouve un paquet de kinder sur la table et une bouteille d’Orangina dans le frigo. lui qui n’achète jamais de marque, il le fait pour elle. alors elle se faufile dans la chambre de Leandre tard la nuit, quand il vient de rentrer complètement défoncé, qu’il vient de se disputer avec le padre et que ça a encore mal tourné, et alors ils partagent le goûter, la plupart du temps c’est Leandre qui dégomme le paquet de kinder et elle qui déballe la bouteille d’Orangina. Au collège, elle se prend de passion pour les matières littéraires et les mauvais garçons. elle joue au foot et s’entend avec tout le monde, contrairement à son frère. plus proche des gars que des nanas, elle apprécie tout de même la compagnie de ces dernières. côté style, elle récupère les vêtements de son frère et parfois sa mère va lui en acheter, mais c’est plus fort qu’elle, Carla ne peut se résigner à les porter sans y ajouter sa touche personnelle. la voilà qui s’amuse à repenser les habits et à créer des tenues à son goût. elle découpe, elle assemble, elle s’en sort pas mal. elle fume son premier pétard en bas de son bloc, avec quelques gars du collège qui l’initient immédiatement aux soufflettes et autres conneries d’ce genre. ensuite, elle ne s’est jamais arrêtée. h24 foncedé, ses mouvements sont lents mais restent gracieux, elle grandit Carla et elle devient belle. au lycée, elle entre en littéraire et sort de plus en plus, fume de plus en plus. parfois quand elle passe devant deux/trois filles de sa section, ces dernières la regardent de haut en bas et murmurent sur son passage que c’est une junkie. Carla s’en amuse, parce que c’est peut-être vrai. mais elle s’en fiche, elle aime tout le monde, même si parfois cette fille arrogante de son cours d’espagnol l’agace tellement qu’elles finissent par s’engueuler au beau milieu d’une classe. pour gagner son oseille, elle part tous les week end sur les bords de plage pour faire des dreadlocks ou des atebas aux touristes de passage à Tampa. et puis les garçons lui font tourner la tête, les amis de son frère s’intéressent à elle, Leandre passe son temps à menacer des types. en plus, Carla perd son innocence avec ce type de 24 piges qui fournit la drogue aux ”petits du quartier”. elle n’en a que 16 à l’époque. elle veut garder ça secret, alors il se tait, ce qui la surprend un peu, mais qui la soulage finalement. Carla ne boit pas, elle fume mais elle ne prend pas d’autre drogue. parfois elle est tentée par une petite pilule magique, mais jamais, par la coke. Leandre prend de la came, ça fait longtemps maintenant et ça effraie Carla. parfois il est impulsif, beaucoup trop agressif. il ne lève jamais la main sur elle mais lui a déjà fait des hématomes aux poignets en les attrapant si fort qu’elle en avait presque pleuré. elle l’a déjà vu faire une crise de manque et elle-même en a beaucoup souffert. leur père s’en fout, c’est pour ça qu’elle lui en veut aussi. Carla ne veut pas envoyer son frère en désintox, mais elle est épuisée de le voir se détruire tout seul. et tout le monde s’en fiche de Leandre, parce que lui, c’est l’opposé de sa sœur, il est méprisant, moqueur, il n’aime personne. en tout cas, c’est ce qu’il veut faire croire. alors peu à peu les rôles s’échangent et c’est Carla qui garde un œil sur Leandre. ils sont tous deux mutés à Saint Leo et ça n’est pas pour déplaire à la brunette qui rêve de s’élever dans la mode, ou (encore moins probable) percer dans le cinéma. toujours souriante, elle se pavane entre les murs de cette nouvelle école qui secrètement la faisait rêver, se moquant des élèves modèles qu’elle y croise.
» s o n p o i n t d e v u e S F / S L Parce que ton frère c’est Léandre, t’as pas le choix que de suivre ses pas et de te moquer de ses gosses de riches.
» s e s l i e n s ▬ Leandre Solal Rodrigues ; “El fuego” Léandre c’est ton pilier, vous vous aimez c’est certain, vous prenez soin l’un de l’autre et c’est bien comme ça. Il est tout ce que l’on peut attendre d’un grand frère, protecteur, défenseur, il te protégerait du monde entier et tu le lui rend bien.
▬ Ramsès Don Kaiser ; “Something” T’as aucune idée que lui et ton frère ne peuvent pas se blairer pour une histoire de meuf, tu sais juste que tu lui a parlé une fois et que depuis tu fais en sorte de te rapprocher de lui, t’espère pas spécialement quelque chose, même devenir ami ca t’irais, t’aimerais bien avoir un ami qui n’est pas d’abord l’ami de Léandre, un ami rien qu’a toi.
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