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#la nuit du chasseur
hedgehog-moss · 1 year
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Bonjour, Mon rêve absolu est d'habiter à la campagne, dans un endroit très isolé et sans voisins. Mais j'ai la phobie des chasseurs, et je ne sais pas comment je vais faire pour les supporter. Je randonne beaucoup en campagne, et j'en croise énormément, ou bien je me retrouve au milieu de battues (je suis pourtant sur des circuits de rando). Je vois des amorces de cartouche près des maisons, aussi. Bref, je me demandais : comment fais-tu avec eux ? Merci pour ton blog, si beau et reposant ! <3<3
Salut :) Je compatis vraiment, la chasse est une plaie... Ils sont censés disposer des panneaux 'battue en cours' mais pareil je croise souvent des chasseurs & chiens en forêt sans avoir vu le moindre panneau. (Une fois j'ai vu un chasseur en train d'installer tranquillement son panneau à 100m de chez moi – j'ai été le voir en mode faudrait peut-être songer à pas se foutre du monde et il a dit qu'il ne s'était pas rendu compte qu'il était si près, alors qu'on voyait ma maison depuis l'endroit où il mettait le panneau...)
Ils aiment bien prétendre être l'ultime rempart entre l'honnête citoyen et une incontrôlable invasion de sangliers mais j'ai dû batailler pendant un an pour qu'ils arrêtent de poser des tonneaux pleins de maïs dans mes bois pour attirer les sangliers, donc bon. Arrêtez de les gaver déjà ? Ils élèvent aussi des faisans pour les mettre en liberté la veille d'une battue, les pauvres pitchouns n'ont aucun instinct de survie (se laissent approcher sans problème, errent au milieu des routes d'un air paumé...), ça doit être aussi gratifiant que de chasser des poulets de batterie. C'est vraiment le sketch des Inconnus où ils arrivent avec leur propre galinette et se mettent à quatre pour lui tirer dessus dès qu'elle sort de sa cage.
Bref je n'ai pas vraiment de solution, j'imagine que les options se résument à : 1. Parler de ta problématique aux maires des communes quand tu en seras à prospecter, pour savoir s'il y a des espaces protégés ou plus sûrs — sur les hauts plateaux derrière chez moi il doit y avoir peu de gibier par rapport aux coteaux boisés, je n'y vois jamais de chasseurs par ex 2. S'adapter comme les chevreuils pour devenir un animal nocturne et faire ses balades la nuit. Bon personnellement j'adore me balader la nuit, il y a plein d'animaux sauvages et de beaux ciels étoilés, mais c'est vrai qu'on ne profite pas trop des paysages ! 3. Ne se balader que chez soi de septembre à mars, si on possède un terrain avec quelques champs ou une parcelle de forêt, puisqu'on peut faire interdire la chasse dans les terrains privés (c'est pas foolproof mais à force de râler on y arrive...), et ne s'aventurer plus loin que hors saison :/ 4. j'allais ajouter : s'installer à proximité d'un parc naturel ou une forêt protégée, mais je viens de vérifier et apparemment la chasse est quand même autorisée dans la plupart de ces zones >< J'ai une forêt protégée près de chez moi où chasse & exploitation sont interdites, mais ça doit être au cas par cas pour savoir ce qui est autorisé ou pas dans une forêt donnée, et les autorisations peuvent changer (comme dans le parc naturel du Vercors je crois où ils avaient interdit puis ré-autorisé puis ré-interdit la chasse en l'espace de 3 ans...)
Pandolf a horreur des chiens de chasse et il entend les battues bien avant moi et ça le fait grommeler, donc avoir un chien peut aider, au moins pour être alertée de la présence de chasseurs à proximité, surtout les jours de mauvaise visibilité. Je me souviens d'une fois où il s'était mis à grogner sans que je sache pourquoi (on était chez nous), je vais voir au fond du pré et au bout d'un moment j'entends un coup de fusil au loin et c'était un jour de brouillard épais où on ne voyait pas à cinq mètres, faut vraiment être un branquignol pour chasser dans ces conditions... Mais même si on arrive à mettre la main sur un interlocuteur auprès de qui se plaindre on reçoit en gros le message "ah oui c'est pas très autorisé ça mais bon ma bonne dame faudra vous y faire, vous êtes à la campagne, y'a des chasseurs"
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crimson-veil-rpg · 3 months
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ORGANISATIONS JOUABLES
Les idéaux rassemblent créatures surnaturelles comme êtres humains, rassurent et offrent une cause commune. Qui choisirez-vous de suivre dans la nuit ? Vous ne trouverez ici qu'un aperçu, chaque organisation fera l'objet d'une annexe plus détaillée sur le forum, cette liste est non exhaustive et pourrait être amenée à évoluer et grandir au fil du jeu.
(tw : meurtres, sang, violence, consommation de sang ou de chair, manipulation, secte, chasse, drogue, alcools)
NB : à savoir que les organisations seront dirigées par des PNJs, et donc non jouables.
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GREAT BRITAIN NIGHT WALKERS
Type : Organisation secrète gouvernementale   Domaine : Chasse de créatures hostiles, protection des êtres humains et du secret surnaturel Membres : exclusivement humains Signe distinctif : Un matricule autour du cou, une face avec des informations codées et un nombre à quatre chiffres, l'autre un croissant de lune Quartier Général : L'Howard Castle pour le QG principal, des QG secondaires dans tout le Royaume-Uni.
Humanité bienveillante embrigadée au sein d’un ordre ancestral qui prône la protection humaine et le secret du monde surnaturel. Chasseurs de bêtes hostiles et police du mystique afin de garantir l'harmonie et le bon fonctionnement du système. Les Walkers sont inévitablement embourbés dans une lignée familiale belliqueuse, on ne le devient pas sans posséder un proche du même sang, suivant un enseignement rigoureux. Leur rôle est également de faire disparaître les preuves de l’existence des créatures qui se tapissent aux ombres, priorité absolue.
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SPECTRAL HOWLERS
Type : Gang, mafia. Domaine : Combats clandestins, trafic de drogues et d’alcools. Membres : Créatures, principalement harpies et lycanthropes. Signe distinctif : Tatouage d'un S et d'un H entrelacés sur un éclair. Quartier Général : Sous-terrains cachés en ville.
Gang crasseux croupissant dans les sous-sols, ce sont les chiens qu’on y lâche clandestinement, poussant les bêtes à s’entretuer pour faire sensation. Voir la violence apaise la violence selon eux. Mains sales, ils n’en sont guère restés aux combats, demeurent magouilleurs pour les larcins en tous genres, mêlant conception et trafic d’alcools et de drogues assez puissantes pour les diverses espèces surnaturelles en mal d’euphorie.
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THE KILLING MOON CLUB
Type : Organisation secrète, secte. Domaine : Pouvoir aux créatures et endoctrinement d’êtres humains. Membres : Créatures et humain·es captif·ves Signe distinctif : Une chevalière gravée d'un sphinx tête de mort. Quartier Général : Les sous-sols privatisés du Grand Hotel.
Culte factice à la gloire d’une divinité abstraite, The Killing Moon Club cache seulement les ambitions d’un groupe de créatures surnaturelles, avide d’un jour assoir leur pouvoir ouvertement. Réputé dans toute l’Angleterre, les dirigeants du club font partie de l'élite surnaturelle. Ici, on tue, et les soirées mondaines sont de véritables boucheries. On y vient pour chercher une âme à arracher, s'assurer d'un service de nettoyage irréprochable. Secte aux allures de club huppé, les humains y perçoivent salvation et pensent faire face à des êtres divins. Hypnose et captivité entraine la dépendance, tandis que les bêtes y voient buffet à volonté.
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THE BLEAK OUTBREAK
Type : Organisation secrète, gang.   Domaine : Chasse et anéantissement des créatures, trafique de ressources surnaturelles. Membres : exclusivement humains. Signe distinctif : des clefs croisées tatouées sous la plante du pied droit. Quartier Général : les sous-sols du Whitby Museum.
Traqueurs de bêtes qui se sont donnés pour mission d'éradiquer la pestilence surnaturelle, en collectionner les trophées ou les revendre à prix d'or. Les créatures révulsent, peu importe leurs espèces, ne sont que manifestations du malin descendues sur terre pour mieux laisser répandre leur venin, des sbires d'un Lucifer venu punir l'espèce humaine sur terre. Alors ils arrachent les crocs vampiriques, les écailles de sirènes, les crânes de loups, les ailes de harpies ou feuilles de dryades sur leurs carcasses et en font commerce pour mieux financer leurs battues dans les landes.
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DAWNBRINGERS
Type : Ligue, association. Domaine : Protection du secret surnaturel, prônent l'harmonie des espèces, moyen de se nourrir alternatifs. Membres : exclusivement créatures. Signe distinctif : un contrat qu'ils doivent avoir sur eux lors des missions. Quartier Général : Le sous-sol de la Terror Tower, attraction hantée de la ville.
Ligue bienveillante prônant l'harmonie des espèces et la cohabitation terrestre. Le principal moteur est la protection du secret surnaturel et des plus faibles, évinçant les traces de toutes ombres chimériques. L'être humain vu comme un allié plutôt qu'une proie, préservé tel un compagnon de route. Les bêtes hostiles qui se joignent au groupe doivent montrer patte blanche, prouver leurs valeurs de part des moyens de se nourrir alternatifs.
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francepittoresque · 8 months
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ANECDOTE | Lapins traqués par un chasseur au cimetière du Père-Lachaise en 1870 ➽ http://bit.ly/Lapins-Pere-Lachaise À la fin du XIXe siècle, un brocanteur chasse le lapin en plein coeur du cimetière du Père-Lachaise, déjouant les pièges tendus par les gardiens durant 10 ans, bravant condamnations et peines de prison dont il écopa sans que cela n’entame une rage de s’amuser qui le conduisait parfois à passer des nuits entières, dehors, par d’abominables temps
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sofya-fanfics · 8 months
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Une soupe chaude
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Fandom : Fairy Tail
Relationship : Natsu x Lucy
Je me suis inspirée d’un prompt du mois de Janvier de @creativepromptsforwriting​ : Une soupe chaude.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Lucy éternua et frissonna. Elle se moucha bruyamment et enfuit sa tête sous sa couette. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été malade à ce point.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@creativepromptfills
AO3 / FF.NET
Lucy éternua et frissonna. Elle se moucha bruyamment et enfuit sa tête sous sa couette. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas été malade à ce point. Elle avait été mal toute la matinée, mais elle se disait que ce n’était qu’un petit rhume et que ça allait passer avec des vitamines. Elle avait décidé de se rendre à la guilde et de voir parmi les annonces s’il n’y avait pas une mission simple pour lui faire gagner un peu d’argent. Mais elle n’avait pas l’énergie pour accomplir une mission. Il avait fallu qu’Erza la force à rentrer chez elle pour qu’elle se repose.
Dès qu’elle était rentrée, elle s’était mise en pyjama et avait dormi presque tout l’après-midi. Lorsqu’elle s’était réveillée, le soleil était en train de se coucher, mais sa fièvre n’avait toujours pas baissé. Elle soupira. Elle détestait être malade.
Elle était en train de somnoler, lorsqu’elle entendit du bruit dans sa cuisine. Elle ouvrit brusquement les yeux. Elle était persuadée d’avoir fermé sa porte à clé. Elle se leva et prit ses clés avec elle. Si quelqu’un s’était introduit chez elle, il était hors de question qu’elle le laisse s’en tirer. Elle sortit de sa chambre et se dirigea vers la cuisine, prête à faire appel à Taurus. Elle s’arrêta soudainement et écarquilla les yeux lorsqu’elle vit ce qu’il se passait dans sa cuisine.
« Natsu ! Happy ! S’exclama-t-elle. »
Natsu ouvrit ses placards pour sortir différents ustensiles de cuisine, tandis qu’Happy sortait des légumes d’un cabas.
« Lucy ! Dit l’Exceed.
-Désolé, dit Natsu. On ne voulait pas te réveiller. »
Lucy posa ses clés sur la table et s’assit.
« Qu’est-ce que vous faites ici ? Je croyais que vous deviez rentrer demain de mission.
-On a fini plus tôt que prévu, répondit Happy.
-Quand on est allé à la guilde pour te voir, Erza nous a dit que tu étais malade et que tu étais rentrée chez toi.
-C’est pour ça qu’on a décidé de te préparer de la soupe. »
Il lui montra tous les légumes qu’il avait étalé sur la table, tandis que Natsu prit un couteau et une carotte.
« Rien de tel pour aller mieux qu’une bonne soupe, dit-il. »
Lucy les regarda, perplexe. Elle n’avait pas la force de supporter leur trop plein d’énergie et de voir sa cuisine saccagée parce qu’ils essayaient de préparer de la soupe.
« Est- que vous êtes sûrs de savoir ce que vous faites ? Demanda-t-elle.
-Mais oui, répondit Natsu. Maintenant retourne te coucher, je t’apporterai ta soupe quand elle sera prête. »
Elle leur jeta un dernier regard et retourna dans son lit. Elle espérait seulement qu’ils ne transforment pas sa cuisine en champs de bataille. Elle s’emmitoufla dans sa couette et finit par s’endormir. La seule chose qu’elle se souvenait avant de tomber dans les bras de Morphée était qu’il régnait dans son appartement une délicieuse odeur de soupe.
******
Lucy ouvrit lentement les yeux et vit Natsu poser un plateau sur sa table de nuit. Elle s’assit et le chasseur de dragon lui sourit.
« Tu es réveillée, dit-il. Est-ce que tu es en forme pour manger ? »
Lucy acquiesça et Natsu posa le plateau contenant le bol de soupe sur ses genoux. Elle prit une cuillère et la plongea dans le bol. Elle pouvait sentir une délicieuse odeur. Avec un peu de chance, ça ne serait pas si mauvais. Elle jeta un coup d’œil vers Natsu, qui plaça la chaise de bureau à côté de son lit et s’assit. Elle porta la cuillère jusqu’à ses lèvres et goûta la soupe. Elle écarquilla les yeux, surprise.
« C'est délicieux ! S'exclama-t-elle.
-Tu as l'air surprise.
-Je ne savais pas que tu cuisinais si bien.
-Avec Happy, on vit seul. Il a bien fallu qu'on apprenne. »
Elle se sentait un peu idiote de n'y avoir jamais pensé. Elle mangea sa soupe et elle eut l'impression qu'elle se sentait un peu mieux. Une fois qu'elle eut fini, Natsu reprit le plateau. Lucy se rallongea.
« Je vais te laisser te reposer, dit Natsu.
-Tu veux bien rester avec moi jusqu'à ce que je m'endorme ? Demanda Lucy, les yeux mi-clos.
-D'accord, je reste avec toi. »
Elle sourit et ferma les yeux. Elle sombra peu à peu dans le sommeil. Pourtant, elle crut entendre Natsu dire :
« Je resterai avec toi jusqu'à ce que tu ailles mieux. »
Elle n'aurait pas su dire si elle l'avait imaginé ou non, mais cette idée que Natsu s'occupe d'elle la réconfortait. Elle finit par s'endormir, apaisée par la présence de Natsu.
Fin
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endofdaysrpg · 4 months
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Espèces Jouables sur End Of Days
Humains; Emplie de morales qui se contredisent, vu comme faible par beaucoup de créatures, les humains sont pourtant l’espèce dominante de notre monde. Si beaucoup ignorent l’existence du surnaturel, ou tentent de se convaincre autrement, certain.e.s savent que des créatures existent, prêtes à les détruire, à se nourrir de leur sang. Toutefois, même empli de désespoir, les humains se battent. Ainsi les chasseurs d’origine totalement humaine existent. Sans pouvoir, seules leurs connaissances comme armes, ces personnes se battent pour leur survie et celle de leur espèce.
Des humains peuvent parfois développer des facultés étranges: visions, télékinésie et tant d’autres. Si ces cas sont rares, ils existent et les causes sont diverses - mutation, possession ou une proximité à la bouche de l’enfer éveillant quelque chose en elleux, chaque cas est différent du précédent.
Des humains font partie du Conseil des Observateurs: ces individus s’occupent de l'entraînement de la Tueuse et des Potentielles, mais combattent également le mal à leur façon. Plus d’infos à venir.
Tueuses et Potentielles; La prophétie le dit: à chaque génération, il y a une élue. Seule elle devra affronter les vampires, les démons et les forces de l'ombre. Elle est la Tueuse. Doté de facultés surhumaines, cette fille - car elle est bien souvent une gamine, une adolescente, une innocente - est notre salut. Du moins, jusqu’à sa mort qui activera la prochaine élue. Cette dernière est choisie parmi les Potentielles: des jeunes filles qui ont la chance - ou la malchance - de devenir la prochaine Tueuse. Un destin morbide attend toujours l’exécutrice, les menant à vivre de courtes vies.
Les Potentielles pourront être jouées sur le forum. Toutefois, jouer une Potentielle vous met à risque de devenir la prochaine Tueuse, choisie au hasard lors de la mort de la Tueuse actuelle.
La Tueuse, comme les Potentielles, a un observateur - une personne, généralement un homme, qui l'entraîne à combattre les forces du mal, pour accomplir son destin. Toutefois, certaines ne se font pas trouver avant d’être activées et ne connaissent donc rien du surnaturel.
Les Potentielles n’ont pas vraiment de capacités spéciales, avant leur activation en tant que Tueuses mais ont souvent une sorte d’intuition leur permettant d’avoir de meilleures chances de survie.
Sorcières; Notre monde est empli d’énergie mystique. La manipulation de cette énergie se fait depuis la nuit des temps, les sorcières, ou sorciers, étant capable de la plier à leur volonté pour modifier leur environnement. Potions, rituels, artéfacts - ceci ne sont que quelques éléments utilisés pour faire de la magie. Si certaines se spécialisent dans certains éléments, comme la conjuration ou la guérison, par exemple, d’autres seront capables de faire un peu de tout, sans toutefois être maîtres dans une discipline précise. Attention, toutefois - la magie doit être pratiquée avec soin et retenue. En abuser peut mener à des symptômes de fatigue extrême, voire à des saignements de nez, des brûlures à travers le corps en entier ou un épuisement pouvant même mener à la mort, en cas de rituels énergivores ou volatiles.
Si certaines sorcières sont dites “naturelles”, ayant des facultés magiques provenant de leurs ancêtres, d’autres le développent par expérimentation. Aucune n’est plus forte que l’autre - c’est l’expérience qui permet d’augmenter en puissance, tout comme la façon dont on utilise la magie.
Certaines sorcières développent des pouvoirs personnels, souvent provenant de leur naissance, parfois en gagnant en expérience: lecture de l’aura, pressentir le futur, télékinésie - tant de possibilités selon la personne.
La magie, ce n’est pas qu’une affaire de sorcières - humains, vampires et même démons peuvent user de sorts, gris-gris et potions pour user de cette énergie. Les rituels plus complexes ne sont pas autant accessibles et risque de foirer, si une sorcière d’expérience n’est pas présente. 
Loup-Garou; Humain se transformant en boule de poils sanguinaire au clair de lune lorsque celle-ci est pleine, s’attaquant aux humains, se nourrissant de leur chair. La légende est belle et bien vraie, à la seule différence près que les loups prennent leur forme de lycanthrope la soirée de l’avant et d’après pleine lune, en plus de cette soirée de panséléne. Être un loup, c’est une infection - on se fait mordre puis au prochain cycle de pleine lune à lieu la première transformation; c’est la seule façon de le devenir. Alors autant vous armer d'objets en argent, pour vous protéger - peut-être aurez-vous la chance de ne pas vous transformer à votre tour.
Les lycanthropes auront toujours une vision différente de leur situation: une malédiction ou une bénédiction. Ceci orientera le type de meute rejoint - une meute qui se laisse aller aux instincts sauvages du loup, ou peut-être un autre qui tentera de le contrôler ? Ça, c’est si le lycanthrope décide de se joindre à une meute…
Certains loups arrivent à dompter leur loup-garou et ne plus se transformer, sauf sous le coup d’émotions très fortes. Ceci reste plutôt rare et il faut user d’un mélange d’herbes, d’enchantements et de méditation pour y arriver.
Lors des premières transformations, le loup ne se souvient pas de ses actions. Avec le temps, et surtout en réalisant sa nouvelle nature lupine, les souvenirs reviendront à l’humain.e une fois sous sa forme originelle. Toutefois, le loup ne se souviendra pas de sa nature humaine - bien que quelques mots, noms et visages peuvent les faire réagir, généralement très négativement.
Vampires; Loin de ressembler aux beautés vu dans les écrits de Bram Stoker, les vampires sont des créatures immortels qui s’abreuvent de sang humain. Engendrer après avoir été mené aux portes du trépas, sans pour autant l’avoir passée, l’humain doit ensuite s’être abreuvé du sang du vampire pour pouvoir revenir comme l’un de ces immortels, suivant sa mort causée par la perte de sang. Vivant surtout la nuit, les vampires cherchent principalement à survivre, bien que certains auront des objectifs un peu plus grandioses - comme de faire de leur espèce la suprématie du monde humain.
Pas tous les vampires sont nécessairement des créatures malfaisantes. Certain.e.s peuvent tenter de combattre leur nature et s’abreuver de sang animal dans le but de vivre parmi les humains - ceci reste tout de même difficile à faire, surtout sans le support d’autres personnes, en plus d’être mal vu par les autres vampires. 
Dans de cas plus rares, certains vampires sont dotés d’une âme, résultat d’une malédiction ou d’une série d’épreuves menées pour l’obtenir de nouveau. Ces vampires seront bien souvent torturés par leurs mauvaises actions passées, leur âme agissant comme une conscience leur remémorant leurs pires moments.
Certains vampires vivent en groupe pour leur survie, prôner par un leader ou un maître vampirique. D’autres restent plutôt en solo ou avec un vampire ou deux, préférablement avec la personne l’ayant engendré.
Démons; Créatures infernales, hors des normes humaines, ce sont elles qui dirigeaient notre dimension, autrefois, dans les temps Primordiaux. Ces démons purs furent chassés ou exterminés par la toute première Tueuse, laissant derrière eux une descendance perdant en puissance - bien que ces créatures restent tout de même dangereuses à ce jour. Chacune de ces créatures démoniaques auront leurs propres caractéristiques, autant au niveau de leurs facultés occultes que leur physique - certaines n’auront pas l’air humaine et devront user de magie ou de possession pour avoir l’air humain, alors que d’autres auront une forme humaine et démoniaque interchangeable au besoin. Pouvant se ranger dans n’importe quel camp, parce que n’est pas maléfique qui est démon, de nombreuses créatures se retrouvent à contribuer à la société humaine à leur façon.
Cette catégorie inclut toutes les créatures qui n'entrent pas dans les autres catégories. Voici quelques exemples de créatures qui pourraient s’y trouver: démons, démons primordiaux, demi-démon, djinn, divinités, kitsunes, etc. Vous pouvez vraiment vous inspirer de mythologies et autres sources pour créer votre monstruosité.
Un humain peut devenir un démon par plusieurs moyens: un rituel, nommé le rituel de l’ascension qui change sa forme, une malédiction, une Puissance Supérieure changeant la forme - bien des choses sont possibles.
L’hybridation entre un démon et un humain peut se faire - la progéniture variera également. Peut-être aura-t-elle des éléments du parent démoniaque, comme des cornes, une peau verdâtre ou des yeux étranges ? Ou ce sera peut-être une forme démoniaque changeante selon la volonté ou même une apparence totalement humaine avec, toutefois, des pouvoirs surnaturels. Nous sommes pas mal sur l’hybridité - sauf pour les vampires qui restent une chose très rare à voir.
Morts-vivants; Réanimation magique, infection démoniaque, connexion au plan mortel - toutes ces raisons sont valides pour qu’une personne reste sur terre suivant sa mort. Si une personne peut rester sous une forme spectacle, tel un fantôme ou un poltergeist, une personne peut également être un zombie ou une réanimation magique. En gros, un mort-vivant est une personne dont le corps est techniquement mort mais qui reste rattaché à notre dimension, sans pouvoir passer vers l’au-delà.
Différents types d’esprits existent: des fantômes, des poltergeists, des esprits vengeurs, des apparitions ainsi que des esprits manifestés. Chacun de ces types possède ses propres pouvoirs mais nous sommes assez ouvert.e.s sur ce point.
Ce n’est pas tout le monde qui peut voir les esprits. La plupart des fantômes ne peuvent être perçus que par des créatures surnaturelles, des sorcières et des médiums. La Tueuse peut également arriver à les voir, dû à son origine mystique.
Les revenants sont également jouables sous la forme de zombie: morsures les infectants, malédiction les transformants ou sorts les ayants fait revenir, ces créatures pourraient être joué et auront la chance, et la malchance, de transformer d’autres gens en zombies, en plus d’être difficilement tuables. 
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mariepascaleremy · 6 months
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9 AVRIL JOURNÉE MONDIALE DE LA LICORNE
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La fascination pour cet animal mythique, issu d'un univers invisible, n'est pas nouvelle. Mais que notre société matérialiste et athée lui consacre une journée mondiale est surprenant. Peut-on y voir un désir de merveilleux, de magie, voire une aspiration au spirituel ? Pline l'Ancien, dans son "Histoire naturelle", décrit la licorne arborant une unique corne noire de deux coudées de long au milieu du front, insistant sur le fait qu'elle ne pouvait être capturée vivante. Des figures telles qu'Hérodote, Élien et Aristote ont également mentionné cet animal, sans oublier l'historien grec Ctésias (Ve-IVe siècle av. J.-C.) qui, dans ses écrits sur l'Inde, évoquait l'existence d'un animal sauvage semblable à un cheval, avec une corne frontale aux propriétés thérapeutiques remarquables, affirmant que boire dans cette corne garantissait une immunité contre les maladies et les poisons, un concept repris dans l'univers de "Harry Potter" où Voldemort consomme du sang de licorne pour survivre. La licorne, convoité pour ses vertus médicinales légendaires, ne pouvant être approchée que par une vierge ; les chasseurs laissent une jeune fille vierge seule au milieu d'une clairière, se cachent non loin et, quand l'animal découvre la jeune fille, s'approche d'elle, pose sa tête sur son giron et s'endort, ils se précipitent sur lui pour s'en saisir. Certains voient dans cette scène de chasse à la licorne une allusion à l'arrestation de Jésus-Christ et à sa Passion. La licorne est pour la religion chrétienne un symbole de pureté et de chasteté, sa corne unique, symbole de puissance représenterait l'incarnation du Verbe de Dieu dans le sein de la Vierge. Aujourd'hui la licorne représente l'extraordinaire et l'exclusivité ; depuis les années 1970 elle est aussi emblématique du mouvement LGBT pour son association avec l'arc-en-ciel, symbole de diversité repris par le drapeau LGBT. Par extension, le terme "licorne" désigne maintenant des entreprises de la Silicon Valley valant plus d'un milliard de dollars, des sportifs aux talents uniques ou des journalistes polyvalents. Peut être que cette appellation souligne la capacité à embrasser le fantastique, à suspendre notre incrédulité et à rechercher au-delà des preuves tangibles, symbolisant ainsi un refuge rassurant, un regret de l'innocence perdue et une aspiration vers un imaginaire éthéré et insaisissable. Quoiqu'il en soit emportons la licorne cette nuit dans notre coeur et nos pensées... nos rêves n'en seront que plus lumineux et guérisseurs. Image : La tapisserie de la Dame à la licorne au musée de CLuny
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alexar60 · 1 year
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Ce que cache un masque
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Nul ne se souvient de ces dieux vénérés par les anciens. Peut-être leurs légendes étaient-elles les ancêtres de nos mythologies grecques, égyptiennes ou indous ? A cette époque, ils côtoyaient les géants, les monstres des abysses. Ils vivaient sur les montagnes les plus hautes ou dans les profondeurs des enfers. Ils combattaient les astres et régnaient sur l’univers.
A cette époque, l’homme n’était qu’un simple mortel méprisable, jouet soumis à ces dieux. Il les vénérait parce qu’il les craignait. Il craignait leur courroux, les cataclysmes engendrés par leur colère. Car ces dieux étaient capables de provoquer les tremblements de terre, d’inonder les récoltes, de noyer l’humanité sous des éruptions volcaniques ou juste de foudroyer n’importe quel mortel.
Ofnadwy était une de ces grandes déesses. Elle était la mère de la beauté, de l’éclat, la déesse des déesses et la mère du soleil. Elle aimait regarder les hommes la prier. Parfois, elle entrait dans ses temples et s’amusait des prêtresses invoquant son nom devant l’autel. Il n’y avait rien de plus jubilatoire que d’écouter ces petits êtres chanter ses louanges.
Il arrivait souvent qu’elle s’intéresse à un homme beau et fort. Dès lors, elle descendait de la montagne des dieux et, prenant l’apparence d’une belle femme, elle aguichait sa proie pour se délecter de lui à la tombée de la nuit. Car Ofnadwy était aussi la déesse de la luxure, la mère de toutes les putains. Et aucun homme ne lui résista.
Un matin, après avoir quitté la couche de son amant, la déesse croisa le regard d’un inconnu. Elle suivit discrètement le jeune homme parti chasser dans les bois. Elle se cacha d’arbre en arbre afin d’admirer sa musculature et son visage magnifique. Le jeune homme s’arrêta et visa de son arc  un chevreuil. La flèche partit sans toucher sa cible. Dès lors, il ne put que regarder l’animal fuir.
Qui es-tu jeune et beau garçon ? demanda Ofnadwy en se présentant.
Je m’appelle Didwill, fils de Dewr.
La déesse, de plus en plus émerveillée par Didwill, tourna autour de lui en usant de ses charmes. Elle caressa son doux visage mais il ferma les yeux. Elle comprit qu’il resterait insensible à ses avances.
Si tu acceptes de passer la nuit et de t’offrir à moi, susurra-t-elle au creux de son oreille, je ferai de toi le plus grand des chasseurs. Tu sais que j’en ai le pouvoir.
Il inspira profondément avant de défier du regard Ofnadwy.
Ta proposition m’honore belle et grande Déesse. Mais je ne peux t’offrir ce qui ne m’appartient plus. Car j’ai déjà donné mon amour à Lleuada.
Surprise par ce refus inhabituel, Ofnadwy s’éloigna du chasseur. Cependant, la colère envahit son esprit et elle décida de retourner dans la cité pour rencontrer la fameuse Lleuada. Elle traversa la ville et n’entendit que du bien de sa rivale. Elle était décrite comme une très belle femme aux cheveux noirs, à la peau de lait. Son corps aux courbes parfaites, ses yeux de biche déstabiliseraient n’importe quel héros. Et effectivement, lorsque la déesse remarqua la jeune femme, elle fut stupéfaite de voir que sa beauté était comparable à celle d’une déesse. Elle remonta dans la montagne des dieux, déçue qu’un homme se soit refusé mais surtout, furieuse qu’il préféra une mortelle à sa place.
Pendant plusieurs jours, Ofnadwy ne put retirer de sa mémoire ce couple qu’elle imaginait en train de faire l’amour. La jalousie grossit en elle si bien qu’elle réfléchit à une vengeance.
Si tu t’es refusé à moi, alors tu la refuseras, Grommela-t-elle.
Elle partit rejoindre Copradur le dieu des forges. Ce dernier travaillait dans son atelier au sommet d’un volcan. Sa poigne battait le fer comme jamais. Il avait inventé des armes flamboyantes, des coffres impossibles à forcer, des ornements d’une pure beauté et les plus beaux bijoux que l’homme n’a jamais créés. Copradur était en train de forger une épée lorsque la déesse l’interpela.
Ô Copradur, mon frère ! Je souhaite que tu me construises un objet qui détruirait la beauté de mes ennemies.
Sans poser de question et sans attendre, le forgeron laissa ses domestiques finir l’arme et utilisa toute sa force pour frapper un métal magique. Il tapa constamment la matière rougie par le feu afin qu’elle reste modulable. Il frappa si fort qu’on entendait plus le volcan gronder. Il frappa pendant une semaine et un matin, il présenta son œuvre à sa sœur.
Voici un masque qui répond à tes attentes. Fais porter ce masque à ton ennemie et tu seras comblée, annonça-t-il avant de retourner à sa forge.
Dès lors, Ofnadwy redescendit parmi les hommes. Elle entra dans son temple et invita la belle Lleuada. La jeune femme ne pouvait refuser la convocation apportée par une prêtresse. Devant le lieu sacré, deux rangées de religieux formèrent un couloir. Elle embrassa Didwill qui l’accompagnait. Les amants entrèrent dans le temple. Lleuada et Didwill furent éblouis par la richesse et les trésors décorant les murs. Ils admirèrent les dessins sur les tapisseries qui racontaient l’histoire des Dieux. On proposa au couple d’approcher d’une table couvert de victuailles. Ils mangèrent les mets les plus succulents et délicats. Pour remercier la déesse, ils posèrent aux pieds de sa statue quelques feuilles de lauriers recouvertes d’un peu de leur sang, car telle était la tradition. A ce moment, à leur grande surprise, Ofnadwy se présenta.
Gardez vos pathétiques offrandes, cria-t-elle. Je ne veux que ta beauté Lleuada.
A peine avait-elle fini sa phrase, qu’un groupe de malabars agrippèrent le couple. Les uns pour empêcher Didwill d’intervenir, les autres pour retenir Lleuada. La déesse approcha de la jeune mortelle, sortit le masque de métal magique, et le posa sur la tête de la jeune femme.
Didwill ne put retenir ses larmes en entendant hurler Lleuada. Il essaya de réagir, de se débattre en vain. Cela dura une petite minute, une éternité.
Lorsqu’Ofnadwy retira le masque, elle fut ravie. Didwill pleura suppliant de la sauver, les prêtres et prêtresses demeurèrent choqués mais aussi heureux de voir que leur déesse était capable de telle prouesse. En effet, le masque avait retiré le visage de la belle femme. Il ne restait qu’une surface lisse, blanche et brillante à la place de son nez de sa bouche et de ses yeux. L’ensemble était collé au fond du masque.
La déesse partit en gardant le masque et son contenu comme trophée. On relâcha Didwill qui se précipita vers le corps inerte de Lleuada. Elle était morte, il ne pouvait rien faire. Dès lors, il s’enfuit et nul ne sait où. Certains diront qu’il chercha l’entrée de la montagne des Dieux pour se venger. D’autres, qu’il s’est saoulé avant de se jeter du haut d’une falaise.
En découvrant son acte, Copradur se sentit trahi par la demande d’Ofnadwy. Jamais il n’avait pensé qu’elle utiliserait ce masque contre une innocente mortelle. Il se sentit aussi coupable de cette tragédie. Pendant la nuit, il descendit de son volcan, entra dans le temple pour récupérer le corps de Lleuada et l’emporta avec lui.
Parce que tu as été belle, tu as subi la cruauté des dieux. Alors, je t’élève au rang de celle qui t’as tuée. Désormais, tu règneras la nuit et tout le monde pourra découvrir que tu restes encore belle.
C’est ainsi que Lleuada devint la lune. C’est ainsi que les hommes continuent d’admirer sa beauté même si son visage est caché dans un masque. On dit que la nuit, elle s’élève à la recherche de son visage. Mais chaque fois, Ofnadwy, toujours jalouse, fait apparaitre le soleil pour l’empêcher de le retrouver. Jusqu’à ce qu’elle soit dans les bras d’un de ses amants, alors, la lune réapparait pour chercher encore son visage tout en montrant aux hommes qu’elle reste belle sans.
Alex@r60 – août 2023
Photo : Barbara Steele dans le masque du Démon (1960)
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darkmovies · 6 months
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capitaine-du-terror · 8 months
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Masque de l'esprit de la lune (Musée du Quai Branly, Paris)
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Les masques (kegginaqut)sont porteurs d’une vision ou d’un rêve d’un chamane. Ils étaient fabriqués, souvent par paire, en vue d’être associés à un récit accompagné par des chants et des danses aux tambours lors de cérémonies saisonnières. Ils rendaient visibles, le temps d’une cérémonie, les voyages intérieurs de l’angalkuq (chamane), intercesseur entre le monde des esprits, des animaux et des défunts. Les cérémonies avaient lieu principalement durant l’hiver dans le qasgiq, une vaste maison collective semi-souterraine réservée aux hommes, dans laquelle les femmes n’étaient admises qu’à titre exceptionnel.
Le masque dit « de l’esprit de la Lune » couvrait complètement le visage de celui qui le portait. Il fut très certainement utilisé par un angalkuq durant une cérémonie collective destinée à favoriser de futures chasses. On reconnaît en son centre la face d’un tuunraq, entité que les Yupiit associaient à l’astre lunaire, surmontant un carnivore, certainement un chien. Cet esprit de la Lune est probablement une version locale de l’homme de la Lune, bien connu des Inuit, que le chamane avait l’habitude de solliciter en vue d’obtenir de lui que le gibier s’offre aux chasseurs (Nelson 1899 : 515). Les nombreuses mains aux pouces coupés attestent la grande puissance de cet esprit. L’appendice inférieur représentant des bulles d’air indique la présence du phoque avant qu’il n’émerge de l’eau et, symboliquement, le passage d’un monde à l’autre des animaux et des êtres humains (Fienup-Riordan 1994).
Notice du musée: Le masque est à fond plat avec trois éléments de bois assemblés. Les couleurs du masque sont symboliques : le jour est représenté par le blanc, la nuit par le noir et la terre par l’ocre. Au centre émerge un visage mi-homme, mi-phoque surmontant la gueule d’un chien. Les mains qui l’encadre n’ont que quatre doigts, les pouces ont été enlevés afin que les esprits ne puissent attraper les hommes avec leur pouce. Les rondelles de bois sur la tige recourbée à l’avant du masque figurent les bulles d’air signalant la présence du phoque sous la glace, et symbolisent également aussi les strates du cosmos qui sépare le monde des esprits de celui des hommes. L’arc au-dessus de la tête est pour le chamane le point de passage vers le monde des esprits et les plumes figurent des étoiles.
Sources:
GUIGON Gwénaële et MAUEZ Marie, L'art yup'ik au musée du quai Branly, Trois masques de la collection Robert Lebel. https://journals.openedition.org/gradhiva/1125
Collection du musée: https://www.quaibranly.fr/fr/explorer-les-collections/base/Work/action/show/notice/371715-masque-ceremoniel-kegginaquq-dit-lesprit-de-la-lune
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oneiric-misfit · 1 year
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Serie Masterlist / Masterlist
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Résumé : "Et quand il posa son regard sur elle, il sut. Inévitablement, indéniablement, il sut. Comme il savait que le soleil se levait chaque matin, comme il savait que la lune brillait chaque et que le printemps succédait à l'hiver. Il sut, qu'il mourrait pour elle. Et quand elle le regarda, elle sut. Indubitablement, incontestablement. Jusqu'à ce que le soleil ne se lève plus sur leur monde, jusqu'à ce que les étoiles se meurent et que l'hiver soit éternel. Elle sut, qu'elle vivrait pour lui."
Mots : 3,5k
TW : Violence, angoisses, chasse.
Tags : Soulmate, enemy to lovers, second chance, smut.
Rating : Explicit / 18+
Partie 3
Inan sella sa monture, il passa une main sur la robe isabelle de la jument, tapotant son encolure. Elle avait eu beaucoup de mal à s’habituer à la chaleur, il sentait qu’elle commençait à peine à s’y adapter. Les écuyers l’avaient prévenu qu’il serait plus intéressant pour lui d’acquérir un cheval directement à Dorne, plutôt que de se borner à vouloir faire venir sa propre monture. Il se rendait compte à présent, quand il voyait les difficultés d’adaptation qu’avait eu l’animal, à quel point il avait été égoïste. Il était parvenu à se convaincre qu’il avait fait cela pour elle, pour ne pas la laisser seule, mais à présent il ne se voilait plus la face, il savait très bien qu’il l’avait fait pour lui. Cette jument était le seul être vivant à avec lequel il avait créé un lien depuis des années, et il ne s’était pas senti près à la laisser à port réal. Elle se serait sans doute épanouie de la même manière sans lui, il n’était pas dupe. Sa poitrine se serra, comment pouvait-il prétendre avoir de l’affection pour elle, quand il la contraignait à être à un endroit où elle ne désirait pas être dans le seul but d’être près de lui ? La jument cogna doucement sa tête contre son épaule, lui demandant une caresse. Il commença à gratter le front de l’animal quand il entendit Oberyn s'approcher. Sans un mot, Inan glissa son pied dans l'étrier et se hissa sur la selle. Ignorant les salutations du prince, il resta immobile jusqu'à ce que ce dernier ai fait de même. Il poussa sa jument à la suite de son étalon, se dirigeant vers la sortie du palais. 
Il croisa le regard colérique de Ser Gulian, à qui il fit un clin d’œil provocateur. Il ne le supportait pas. Il faisait partie de la garde rapprochée du prince Oberyn, les deux semblaient proches. Inan n’avait que faire de ce que le prince faisait pendant ses temps libres et ses nuits, mais il ne supportait pas l’attitude de Gulian envers lui. Il n’avait pas demandé à devenir la nouvelle obsession du prince, si Gulian n’était pas capable de faire la part des choses c’était son problème, mais qu’il lui lâche le plastron. Il était de très mauvaise humeur ce matin, l’invitation d’Oberyn à aller chasser y était pour beaucoup, mais le regard de Gulian avait achevé la probabilité qu’il puisse recouvrer une humeur joyeuse. 
- Tu es bien silencieux aujourd’hui. 
Les mot d’Oberyn le sortirent de ses pensées et Inan poussa un soupir agacé, lui répondant du ton le plus plat qu’il pouvait utiliser. 
- Je ne me rappelle pas avoir déjà fait preuve de lalomanie en votre présence. 
- Effectivement, je ne te caractériserais pas de bavard, mais tu n’as pas émis un son depuis notre départ. 
- Je préfère rester sur mes gardes. 
- Ser Inan serait-il paranoïaque ? Je te répète que je souhaitais tester tes qualités de chasseur.  
Inan fit ralentir sa monture pour ne plus être dans le champ de vision du prince. Sa motivation à se trouver en la présence d’Oberyn était proche de zéro. Son rôle à Dorne devait être de protéger la princesse, et depuis des semaines, il faisait tout, sauf protéger Myrcella. Il était bien entendu de plus en plus évident que la princesse n’avait pas besoin de protection au sein du palais, les Martell étaient de confiance, même s’ils avaient la famille Lannister en horreur, il était persuadé qu’ils ne s’en prendraient jamais à une enfant. Certes, il n'était pas utile pour lui d’être constamment présent auprès de Myrcella, mais il ne trouvait aucune utilité à être en présence d’Oberyn, à chasser de toutes les activités qu’ils auraient pu faire. Il posa pied et attacha sa jument à côté de la monture du prince. Oberyn le devança et s’enfonça dans une forêt de chêne vert et de caroubier, les semelles d’Inan firent crisser la terre rocailleuse. Il finit par s’avancer au même niveau qu’Oberyn, et fut ravie de constater que la discrétion que requière la chasse plongeait le prince dans un mutisme plus qu’appréciable. Son regard dériva malgré lui de l’air soucieux d’Oberyn jusqu’à ses lèvres qu’il détailla rapidement, avant de le laisser glisser sur l’ensemble de son visage. Était-il envisageable qu’il le trouve encore plus séduisant que lors de leur première rencontre ? Il n’aurait jamais pensé cela possible, à l’époque il l’avait déjà trouvé parfait, sous son air arrogant et ses mots tranchant. 
- Tu sais que je vois, quand tu me dévisages ? 
Inan s’arrêta de marcher un instant, puis rattrapa les quelques pas qui le séparaient du prince. Il resta silencieux, ne préférant pas répondre, ses mâchoires s’étaient contractées sans même qu’il ne s’en aperçoive. Le phrase que le prince venait de prononcer raisonna encore un instant dans son esprit, scellant la douleur déjà présente dans sa poitrine. Il mordit l’intérieur de sa joue. 
Oberyn lui fit bientôt signe de s'accroupir. Un koudou était en train de paître paresseusement non loin d’eux. Une femelle. Oberyn arma sa lance et la projeta vers l'animal. Elle s’enfonça proprement en pleine poitrine et la bête s’effondra sans un bruit. Inan le suivit en silence et le regarda ôter la lame de la chair de l’animal. Tandis qu’Oberyn nettoyait la lame de sa lance, Inan glissa ses doigts contre l’encolure du koudou. Il détestait la chasse, il n’y avait jamais rien vu de noble. Il ne comprenait pas l’intérêt de d’acculer une bête innocente, de l’effrayer, la blesser pour qu’un seigneur puisse se targuer de l’avoir abattu. Il sentit l’épaule d’Oberyn frôler la sienne. Il s’était accroupi à son tour, posant sa paume sur la tête de l’animal. Il l’observa tandis qu’il glissait également sa main sur l’encolure du koudou, murmurant des remerciements à l’animal. Il sentit la main d’Oberyn frôler, puis se poser sur la sienne. Ils se redressèrent en même temps.Vous ne lui avez laissé aucune chance. 
Les mots d’Inan franchirent ses lèvres avec douceur, son regard s’attardant sur les yeux d’onyx d’Oberyn.
-Peut-être aurait-elle dû se montrer plus prudent ? Je ne suis pas du genre à hésiter. 
Oberyn s’approcha un peu plus d’Inan, il sentait presque la chaleur de son corps, son parfum d’oud et de myrrhe.  
-Plutôt du genre à tuer une bête innocente. 
Il sentit le prince faire mine de glisser ses doigts dans son dos, s’approchant encore un peu plus de lui.
-Seulement si cela est une nécessité. 
Inan perdit un instant son regard dans celui d’Oberyn, dans cette lueur malicieuse qui n’avait de cesse de faire vibrer son cœur.  
-Quelle nécessité y avait-il aujourd’hui ? 
Il ne lui répondit pas, se contentant de s’approcher un peu plus de lui. Pourquoi est-ce qu’il ne bougeait pas ? Pourquoi est-ce qu’il le laisser s’approcher encore ? Il n’était pas certain de vouloir obtenir une réponse à cette question. Et tandis qu’il perdait son regard dans le sien, Inan entendit un bruit discret dans les fourrés, se situant derrière le prince, il vit quelque chose se mouvoir près du sol. 
- Oberyn ! 
Inan le poussa fortement sur le côté tous en sortant son épée de son fourreau et plaça la paume de sa main en appuie entre son sternum et le pommeau, son autre main agrippant fermement la garde. Le lion était déjà sur lui et il le laissa s'empaler lourdement sur l'arme. Il le poussa sur le côté, se dégageant. Il se redressa brusquement et attrapa Oberyn par les épaules, l'air paniqué. 
- Est ce que vous allez bien ? Vous n'êtes pas blessé ? 
Oberyn se mit à sourire et glissa sa main contre le bras d’Inan, il l'attira fortement à lui en tirant sur son plastron, son visage proche du sien, son regard malicieux posé sur ses lèvres, un sourire narquois déformant les siennes. 
- Tu viens de te jeter sous un lion et tu me demandes si je vais bien ? 
Inan s'écarta brusquement, faisait un pas en arrière, il reprit son souffle. 
- Je suis désolé, c'était inapproprié. 
- Tu viens de me sauver la vie. 
Inan redressa la tête, toujours haletant.
- Non, je pense que je vous ai épargné une blessure mais vous l'auriez rapidement abattu ou mit en fuite. 
Oberyn affichait toujours un sourire satisfait, il fit un pas en avant, ses mains derrières son dos. 
- Tu viens de tuer un lion pour me sauver, d'aucun y verrait une métaphore... Intéressante. 
Inan fit un nouveau pas en arrière, les sourcils froncés, il leva les yeux au ciel. 
- Je ne vois nulle métaphore, seulement un homme imprudent qui s'est laissé prendre par surprise. 
Plus Oberyn approchait, plus Inan reculait, si bien que son dos rencontra rapidement l’écorce raiche d’un caroubier, et il osait traiter le prince d’imprudent. 
-Ai je l'air d'être imprudent ? 
- Oui. Ne pas se méfier d'un lion sur son propre terrain de chasse est imprudent. 
- Mais tu gardais mes arrières, n'est-ce pas ? 
Oberyn glissa sa main contre l’écorce de l’arbre, la positionnant au-dessus de la tête d’Inan, se penchant légèrement en avant. Inan dû fournir un effort conscient pour déglutir et reprendre son souffle avant de répondre.  
- Vous ne me connaissait pas, j'aurais très bien pu laisser le lion vous dévorer. Personne n'aurait su que je l'avais vu. 
- Mais tu ne l'as pas fait. Tu n'as pas hésité un seul instant, tu as mis ta vie en danger pour moi, et ne me dis pas qu'il s'agit d'un réflexe de chevalier. Mais je répète ma question, ai-je l'air d'être imprudent ? 
Inan sentit son corps se figer et soudainement les liens se firent dans son esprit, il chercha le regard d’Oberyn. 
- Vous saviez qu'il était là ? Le lion ?
- Ai je l'air d'être du genre à me laisser prendre par surprise par un lion, sur mes terres ? 
Oberyn s’approcha une nouvelle fois, et Inan fronça les sourcils. 
- Mais pourquoi...
- Il y a quelque chose qui me perturbe chez toi, Inan. Je trouverais quoi, je te le garantis. Tu m'es hostile, et pourtant aujourd'hui tu as risqué ta vie pour la mienne sans aucune hésitation. Je vais être honnête, je m'attendais à ce que tu le laisses m'attaquer. 
Inan sentit la morsure caractéristique de la colère lui bruler le visage. 
- Alors pourquoi avoir pris le risque ! 
- Pourquoi est-ce que cela te met en colère ? 
Le fait qu’Oberyn le verbalise permit à Inan de prendre conscience du sentiment qui enflait en lui. Il n’était pas en colère, il était en rage. Il en voulait à Oberyn de s’être mit en danger. Il s’était inquiété pour lui, il n’était pas en colère. Il avait peur.  
- Vous êtes dément. Vous venez de vous mettre en danger seulement pour savoir si vous pouviez me faire confiance ! 
- Tu l'as dis-toi même, je l'aurais maitrisé. 
Inan croisa les bras, verrouillant son regard à celui d’Oberyn. 
- Pas sans risque. 
- Le risque... N'est-ce pas ce qui rend la vie excitante. 
- La vie n'est excitante que si l'on est vivant pour en profiter. 
Oberyn se mit à rire, ce rire chantant qui lui était caractéristique, celui qui faisait trembler Inan jusque dans ses os. Il glissa le dos de ses doigts contre la joue d’Inan avant de s’éloigner. 
- Les autres ont raisons, ce que tu peux être coincé. 
Il était dangereux, et chaotique. Il prenait des risques inconsidérés. Inan ne pû s’empêcher de ressentir une pointe d’admiration grandir dans sa poitrine, mais l’inquiétude prit rapidement le dessus. 
-Tu n’as pas répondu, pourquoi est-ce que cela te met en colère ? 
-Je trouve simplement cela idiot. Si vous permettez, je vais attacher le koudou à ma jument. 
-Je t’en prie, attache-la à mon étalon. 
Inan passa les portes de la muraille du palais vieux sur sa jument, trainant le corps du jeune lion derrière lui. Il n’était pas ravi d’être celui qui ramenait un lion mort dans l’enceinte de Lancehélion, et vu le regard que lui portait Myrcella, elle non plus. 
Un festin eu lieu ce soir-là, et Inan se sentit rapidement dépassé par les évènements. Des gens le célébraient pour sa force et sa bravoure, pour avoir protégé le prince Oberyn, et d’autres été clairement heureux d’être en présence d’un Ouestien ayant tué un lion. Oberyn avait raison, et il n’était pas le seul à y voir une métaphore intéressante. Il souffla lourdement avant de se diriger vers la sortie, mais fut bloqué par Oberyn qui appuya son épaule de manière nonchalante sur l’encadrement de la porte, un verre de vin à la main. 
-Tu pars déjà ? 
-Je ne suis pas friand des soirées animées. 
-Qu’est-ce que tu dirais d’une soirée un peu plus privée, dans ce cas ? 
-Je ne suis pas certain de comprendre où vous voulez en venir. 
-Tu sais où se trouve mes appartements, vas-y, je t’y rejoindrais. 
Oberyn ne lui laissa pas le loisir de répondre, il s’était déjà éclipsé pour reprendre le cours de sa soirée. S’il pensait qu’il allait se diriger vers ses appartements, il se fourvoyait lourdement. Inan se rendit jusqu’à la tours soleil, et monta les marches. Quand il arriva à l’étage des appartements princier il hésita. Il arrêta de réfléchir et s’élança vers la porte. A l’instant où il l’ouvrit il regretta son geste. Il allait sortir de la pièce quand une voix le stoppa. 
-Alors c’est toi que je dois remercier pour le retour de mon amour en pleine santé ? 
Ellaria Sand se trouvait dans un fauteuil, il ne l’avait pas vu au premier abord. Inan n’allait pas mentir, elle était impressionnante. Elle dégageait un charisme et une assurance inégalable, quelque chose le mettait mal à l’aise, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. 
-Il semblerait. 
Il finit par entrer pour de bon dans la pièce. La sensation était étrange, il ne se sentait absolument pas à sa place, ce lieu était le leur, il n’avait rien à y faire. 
-Oberyn t’a demandé de venir ici, n’est-ce pas ? 
-Il semblerait. 
-Pourquoi as-tu accepté ? 
-Tu as bien vu, j’allais repartir. 
-Il m’a dit que tu avais tendance à ne pas répondre aux questions ! 
Ellaria l’invita à s’assoir. Sa position souple sur son fauteuil, ses pieds nus sous son corps détendu et sa robe diaphane contrastait avec le dos droit, le corps rigide et vêtu d’une armure d’Inan. L’instant était lunaire, il devrait être en compagnie d’Oberyn dans sa suite, ce qui déjà était irréaliste, et il se retrouvait dans une chambre, seul avec Ellaria. Elle lui tandis un verre de vin. Il en bu une gorgée en silence. 
-Je crois que tu lui plais. 
Inan s’étouffa presque dans sa gorgée de vin et la regarda, les yeux écarquillés. 
-Je te demande pardon ?
-Oh tu m’as très bien comprise. Cela dit, cela ne me déplait pas, j’avoue que l’idée de partager notre lit avec un bouclier lige me plait bien. 
Inan sentit un frisson glacial et désagréable lui parcourir le dos, la sensation d’être dos au mur, en cage. Ses muscles se raidirent et sa bouche sembla sèche soudainement, son cœur battant plus vite dans sa poitrine. Il posa son verre de vin sur la table et se redressa. Ellaria posa sa main sur la sienne. 
-Je te taquine. Je te promets que ce n’est pas un piège dans ce genre. A moins que tu en ai envie ?
-Je ne suis pas là pour ça. 
-Alors pourquoi es-tu là ?
-Parce qu’il m’a demandé de venir. 
-Et tu ne t’es pas posé la question de savoir ce qu’il voulait en te demandant ça ? 
-Peut-être aurais-je dû, en effet. 
Inan se rassit et reprit une gorgée de vin.  
-Depuis combien de temps, es-tu chevalier ? 
Il la regarda longuement et soupira. 
-17 ans. 
-Cela a toujours été une vocation ? J’avoue que je ne comprendrais jamais comment on peut renoncer si facilement à sa liberté. 
Inan regarda sa coupe de vin un instant, puis se resservit. Il fit tourner le liquide grenat dans son verre. 
-Non, cela n’a pas toujours été une vocation. J’avoue ne pas avoir eu d’autre choix. 
-Et que voulais tu faire ? 
Inan redressa son visage et plongea ses yeux dans ceux d’Ellaria. Une douceur étrange émanait d’elle. Quelque chose de familier, quelque chose qui lui intimait qu’il pouvait lui faire confiance. 
-Être libre. 
-Et pourtant tu portes une armure. 
Il ne s’était pas aperçu, d’à quel point le métal lui comprimait la poitrine avant qu’elle ne le lui dise. Par moment il se sentait nu sans elle, et par moment, il se sentait prit au piège, à l’étroit. Il n’avait qu’une envie, c’était de l’arracher. Il se redressa et détacha son plastron, qu’il posa prêt de son fauteuil, avec son épée et ses jambières. Il inspira profondément et se rassit, glissant une jambe sous son corps.
-Comment un homme qui désire à ce point être libre finit par passer sa vie à obéir aux ordres ? 
-C’est un mystère auquel vous n’aurait pas de réponse ce soir, je le crains. 
Un bruit de bois fit sursauter Inan, la porte s’ouvrit soudainement. 
-Je vois que tu t’es mis à l’aise. 
La voix d’Oberyn le fit frissonner, son cœur s’affola une nouvelle fois, accompagné d’un sentiment de malaise. Inan se redressa brusquement, faisant mine de ramasser son armure. 
-Je devrais vous laisser. 
-N’attendais-tu pas après lui ? 
Il se retourna vers Ellaria et la dévisagea. Ils n’étaient pas ensemble pour rien ces deux-là. Il soupira et s’assit. 
-De quoi parliez-vous ? 
-De liberté. 
Oberyn se mit à rire et attrapa un verre de vin sur son passage, qu’il remplit jusqu’au bord. Il embrassa Ellaria avec passion et sa laissa tomber sur un des fauteuils, glissant sa main dans une coupe de fruit. 
-Intéressant, je serais curieux de savoir ce qu’un homme pour qui le risque rend la vie dangereuse pense de la liberté. 
Inan perdit une nouvelle fois son regard dans son verre. 
-Disons qu’enfant je pensais qu’être un homme m’aiderait à me libérer de mes chaines, il s’est avéré que j’ai troqué des chaines contre d’autres. Ce que je pense de la liberté, c’est qu’elle n’est qu’illusion. 
Oberyn le regarda un instant, semblant perdu dans ses pensées. La remarque qu’il fit se voulait sarcastique, mais la lueur dans son regard montrait quelque chose de différent. 
-Inan, tu as ce don si précieux de rendre chaque instant un peu plus monotone. 
-Je le trouve intéressant, personnellement. 
Ellaria ne détachait pas son regard du sien, il la regarda un instant et soupira avant de se redresser pour sortir de la chambre. 
Inan était sur le chemin du retour quand il sursauta en croisa Septa Églantine. Comment pouvait-on être aussi effrayante ? Se déplaçait-elle dans les murs pour apparaitre subitement de cette manière ? Et surtout depuis combien de temps attendait-elle ?
-Ser Inan. Puis je vous parler ? 
-Septa Aubépine. Ne devriez-vous pas être couché à cette heure ? Vous comptez me suivre quoi que je réponde, je vous en prie, ne vous privez pas. 
-Églantine ! S’indigna la vielle femme comme à chaque fois. Je trouve votre comportement indécent. Vous êtes bien trop proche des dorniens ! 
-Et ? Ne sommes-nous pas ici pour des raisons diplomatiques ? 
-Vous êtes ici pour surveiller la princesse. Je ne pense pas que vous acoquiner avec le prince Oberyn, qui se trouve être ouvertement hostile la maison Lannister vous aide dans cette mission. Ni de rentrer ostensiblement de la chasse avec un lion mort à vos côtés ! 
-Effectivement, c’est indigne de ma position de chevalier, je ne savais pas qu’il était dans vos prérogative de Septa de me rappeler le cadre de mon poste. 
-Et que dira le roi Joffrey, quand il apprendra que vous avez tué un lion et vous en êtes réjoui entouré de Dorniens ? Il n’est pas très indulgent en ce qui concerne les traitres !
Inan lui sourit et maintint son regard. 
-Je ne sais pas, que dira-t-il, quand il apprendra que sa jeune sœur passe son temps à se promener dans le palais et ses jardins en compagnie de son promit plutôt que de suivre vos préceptes ? 
-Vous n’oseriez pas ! 
-Non, bien sûr que non. Je sais m’occuper de ce qui m’incombe, et je sais qu’il en est de même pour vous. Sur ce, bonne nuit, Septa Aubépine. 
Chapitre 4 : La bête qui sommeille
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francepittoresque · 1 year
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LÉGENDE | Feurolle et « Bouche de l’Enfer » en Normandie ➽ https://bit.ly/Feurolle-BoucheEnfer-Normandie Au milieu du XIXe siècle, la narratrice Amélie Bosquet, décrivant dans « La Normandie illustrée » les superstitions des populations des forêts des environs d’Elbeuf, disait « que le loup-garou sinistre, le morne chasseur de la nuit, la capricieuse "Fourolle", la fantastique Dame blanche et le génie jaloux des trésors cachés... tiennent encore leur hideux sabbat dans ces contrées »
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sofya-fanfics · 1 year
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Des vacances ensemble
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Fandom : Fairy Tail
Relationship : Natsu x Lucy
Joyeux Nalu Day !
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : vacances ensemble.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Lucy vit Natsu ouvrir sa canette et détacher la languette. Il posa la boisson sur le sable et lui prit la main gauche. Lucy écarquilla les yeux, surprise par ce geste. Elle se demandait ce qu’il était entrain de faire. Il passa la languette à son annulaire, telle une bague.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@yearoftheotpevent​
AO3 / FF.NET
Lucy ferma les yeux et sourit. Elle enfonça ses doigts de pieds dans le sable, profitant de cette agréable sensation. Cela faisait longtemps qu’elle n’était pas partie en vacances. Même si, pensa-t-elle, ce n’étaient pas vraiment des vacances.
L’équipe Natsu était partie en mission. Sur le chemin du retour à Magnolia, les membres de l’équipe avaient décidé de s’arrêter dans une petite ville au bord de mer. Ils voulaient y passer la journée et la nuit et repartiraient le lendemain.
En arrivant dans la ville, chacun était parti de son côté. Erza faisait du shopping. Gray achetait un cadeau pour Juvia. Wendy, Carla et Happy exploraient la ville. Natsu était resté sur la plage avec Lucy. Elle était heureuse de pouvoir passer cette journée seule avec lui.
Après s’être baignés, Natsu était parti chercher des boissons, tandis que Lucy l’attendait assise sur le sable en dessous d’un parasol. Elle pouvait sentir une légère brise sur son visage. Soudain, ce n’était plus la brise qu’elle sentait, mais un morceau de glace sur sa joue. Elle sursauta et ouvrit brusquement les yeux.
« Natsu ! S’exclama-t-elle. »
Natsu éloigna la canette de sa joue et sourit jusqu’aux oreilles. Lucy essuya sa joue froide et mouillée, tandis que le chasseur de dragon s’assit à côté d’elle et lui tendit la canette. Lucy accepta sans hésiter. Elle l’ouvrit et but une gorgée. Cette boisson fraîche était tout ce qui lui manquait pour rendre cette journée parfaite. Elle vit Natsu ouvrir sa canette et détacher la languette. Il posa la boisson sur le sable et lui prit la main gauche. Lucy écarquilla les yeux, surprise par ce geste. Elle se demandait ce qu’il était entrain de faire. Il passa la languette à son annulaire, telle une bague.
« Qu’est-ce que tu fais ? Demanda-t-elle.
-Je voulais voir quel effet ça faisait. »
Natsu continuait de sourire et Lucy rougit. Elle avait l’impression qu’il venait de la demander en mariage. La languette de la cannette lui allait parfaitement, comme une vrai bague.
« Un jour je t’en offrirai une vraie. »
Natsu prit sa canette et but une gorgée, comme si de rien n’était. Lucy se demandait s’il s’était rendu compte de ce qu’il disait ou s’il avait parlé sans réfléchir. Connaissant Natsu, c’était sans doute les deux. Lucy regarda son annulaire et sourit. Elle porta sa main à son cœur et ferma les yeux. Cette languette n’était peut-être pas une bague, mais pour Lucy, il représentait bien plus.
Fin
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soul-and-blues · 2 years
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Tes yeux ont tissé une lumière étrange dans mon regard... - C'est que tu as réveillé le bois et les marins du bois. - Il fait bleu. Où suis-je? - Dans mes bras. Là où ta rivière prend feu. - Et cette lune sur mon cou? - C'est ma nuit qui veut sceller ta peau. - Commencement? - Commencements. - Et pourquoi éclos-tu les paupières closes? - Pour mieux voir ta hâte éclabousser mon attente. Pour entendre nos lèvres décoller. - Toi et moi, vol de cris. - Toi et moi, ailes migratrices du poème. - Je serai pour toi l'oiseau et le chasseur. - Tu ne me vaincras pas: je m'offrirai à ton fusil. - Je le planterai dans ton cœur jusqu'à la conquête. - Ce n'est qu'en perdant qu'on mérite le voyage. - Comment arriver? Tu as le corps nombreux de l'illusion. - Pourquoi arriver? Sois la main durable des fantasmes. - Tes cuisses, portails du purgatoire des paresseux. - Mes cuisses, barreaux de la prison qui libère. - Femme j'ai soif, verse-toi. - Que tes noms t'abreuvent: ils perlent sur mes lèvres. - Je laisserai les pécheurs venir à toi. - Mais le violon reste verrouillé. Sauras-tu le déboutonner? - J'apprendrai. Je le secouerai tel un arbre jusqu'à faire couler toutes ses musiques sur ma langue. Je le travaillerai comme l'artisan son or, comme le dépravé sa damnation. Je l'apprendrai. - Et tu me feras tienne, brigand? - Sans cesse et jamais. - J'aime le frisson que tu arracheras de ma gorge. - Alors viens. Le vin recule sans toi.
Joumana Haddad
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diagirlsrua · 1 year
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Mr Butterfly Mask. [Sakamaki Reiji]
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Personnage : Sakamaki Reiji CD : DIABOLIK LOVERS Sadistic Song Vol.5 REIJI SAKAMAKI Seiyuu : Katsuyuki Konishi Mai : Probablement l'une de mes chansons préférées, car l'on entend parfaitement le timbre extrêmement profond et grave de Reiji. Et j'ai également adoré le jeu de mot avec "Rage" et Reiji, qui sonnent approximativement pareil en japonais. Car, au fond, Reiji est un personnage empli de rage. Lien vers la chanson : ici
Mr. Butterfly Mask 
隠蔽したいものは難題?
つまるところ、つまらない恥じLieだ
世の中は実は明確で
狩るものと 狩られるもの、しかない
Qu’est-ce, ce que tu t’attentes à me cacher ? 
A la fin, cela ne reste qu’un embarrassant mensonge sans but. 
Le monde est simple, quand l’on vient à cette conclusion : 
Il n’existe que des chasseurs, et ceux qui sont chassés. 
怪しく輝く 金色の枢から、目覚めの刻
さあ、夜の哲学を教えよう、
紅く染まる、愛おしきそのTeethMarks
今宵、貴女を真に支配させてもらおうか
Tu t’éveilles omninalement du cercueil de la grande Beatrix d’Or, celle qui prédit l’Eveil. 
Vient, je t’enseignerai toute la philosophie de la nuit. 
Teintées de carmin, ces marques de crocs tremblent, 
Ce soir, je prendrai véritablement et entièrement contrôle de toi, je te dominerai complètement. 
この仮面を外す、Mr.ButterflyMask
「誰が一番か言いなさい。」
Maintenant, je n’ai plus qu’à retirer ce déguisement, moi, l’homme au masque papillon. 
“Aller, dis-moi tout haut qui est le meilleur” 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
兄弟が一巻の終わり、
血の革命を起こすのは 慇懃無礼な帝王だ
選別されしイブよ、この愛に溺れたくば
私の名前を叫ぶのです
Mes frères ne pourront rien pour l’arrêter 
Celui qui déclenche la révolution pour ce sang, un meneur aux deux visages qui règne comme il le souhaite 
Oh, Eve choisie, si tu désires te noyer à mes côtés, tu peux continuer de te terrer dans cette douleur oh-si agréable. 
Je te donnerai plus si tu continues de crier mon nom. 
信頼したいものは何だい?
つまるところ、つまらないコダワリさ
この日々は実は単調で
知る人と、知らない人 だけなんだ
Qu’est-ce, ce dont en quoi tu désires croire ? 
A la fin, ce n’est rien qu’une fixette, une incertitude 
Les jours deviennent monotones, et la réalisation est là : 
Il y a ceux que l’on connait, ceux que l’on ne connait pas, et ceux que l’on ne souhaite connaître 
優しく崩れる 銀色の力タストロフイから、溢れた罪
さあ、謎の弁解をしてみせよ
黒く焼けた、厩らしいあのLandMark
未来永劫 紅に染まる世界に生きていく
Les péchés grandissent, ils débordent, au coeur de l’argent, catastrophique même si la chute demeure douce 
Vient, montre-moi ces mystères que tu utilises en tant qu’excuse. 
Hideux, sur ta peau douce où ils siègent comme de sombres marques
Nous vivrons, pour l’éternité, dans un monde teinté de carmin, juste toi et moi. 
この心を放つ、Mr.ButterflyMask
Allons, libère ton cœur, oh, l’homme au masque de papillon. 
「私の正体を知る必要はありません。」
“Comme un papillon, tu n’as pas besoin de connaître ma véritable nature.” 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
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R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
R A G E l’homme sadique parfait 
すべての失態はここで、
血の悦びを与えるよ 前代未聞の工程で
運命られてるイプよ、この渇きを癒してくれ
私の躰を満たすのです
Par conséquent, tous les préjudices commis, seront réparés. 
Dans le but d’atteindre la félicité donnée par ce sang, nous l’atteindrons de nouvelles façons.
Oh, Eve destinée ! Si tu dois accomplir une chose en mon nom, peux-tu étancher cette soif sans fin qui m’agrippe ? 
Tu satisfais mon corps comme personne. 
誰もが崇めてる、Mr. ButterflyMask
「さあ…もっともっとイってごらんなさい。」
Vénéré de tous, comme il devrait l’être : l’Homme au masque de papillon. 
“Maintenant, approche-toi de moi, toujours davantage.” 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
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R A G E l’homme sadique parfait 
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血の革命を起こすのは 慇懃無礼な帝王だ
選別されしイブよ、この愛に溺れたくば
私の名前を叫ぶのです
Mes frères ne pourront rien pour l’arrêter 
Celui qui déclenche la révolution pour ce sang, un meneur aux deux visages qui règne comme il le souhaite 
Oh, Eve choisie, si tu désires te noyer à mes côtés, tu peux continuer de te terrer dans cette douleur oh-si agréable. 
Je te donnerai plus si tu continues de crier mon nom. 
R・A・G・E is Perfect SadisticMan
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laudys83 · 2 years
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Assis sur le rebord du lit, Venec attrape ses bottes jetées à terre et les enfile par-dessus son pantalon. Il sourit en sentant le frôlement de doigts sur son dos encore nu, tels un appel, une demande à ce qu’il reste. Il passe une main dans ses cheveux encore humides de sueur, esquisse un sourire et se tourne vers l’homme toujours allongé dans les draps : son roi, Arthur.
« Vous êtes obligés de partir ? Il fait à peine jour… » Arthur fait une moue suppliante. Venec se penche sur lui, l’embrasse doucement, se redressant brutalement quand ses bras se nouent autour de son cou pour l’attirer à lui.
« Non. Il faut vraiment que j’y aille. Y’en a qui bossent, vous savez ? » répond-il, narquois, quittant le lit et enfilant sa chemise blanche, négligemment jetée au pied du lit la veille.
« Vous appelez ça bosser ? » Arthur lève un sourcil méprisant, mais Venec n’y prête pas attention.
« Je vous reverrai dans quelques semaines » annonce-t-il en nouant son foulard autour de son cou.
A nouveau, Arthur fait une légère moue, mais se contente d’acquiescer, tournant le dos à la porte qui se referme derrière son amant.
Venec quitte le château discrètement, se dirige vers la plage où son bateau l’attend, faisant voile vers l’ouest, vers l’Irlande. Là-bas, il trouve tout ce dont il a besoin pour faire fructifier son commerce : il a ses adresses, et les Irlandaises plaisent beaucoup aux chevaliers de Kaamelott.
Un soir, assis sur le sable, bien loin de l’agitation des tavernes environnantes, il reste seul, les yeux fixés sur l’horizon : demain, il refera le chemin inverse, après de nombreuses semaines loin de la Bretagne. Mais, quelque chose l’empêche de savourer pleinement les futures retrouvailles avec Arthur. Il se rappelle encore comment leur histoire a commencé : depuis le début ou presque, Venec a réussi à être en affaires avec le roi. Un jour, alors qu’il avait apporté au roi des peaux de bêtes pour orner les lits des chambres des invités royaux, leurs mains s’étaient frôlées en vérifiant la douceur de la fourrure. Gêné, Venec s’était reculé, mais Arthur, plus assuré, avait pris sa main, l’avait regardé dans les yeux. Le soir-même, il l’invitait dans sa chambre. Venec était au courant de son passé romain, il était l’un des seuls, mais ne s’était pas attendu à ce qu’Arthur soit vierge. Avec les hommes, en tout cas. Avec beaucoup de patience, de douceur et de tendresse, ils étaient tous deux arrivés à leurs fins. Depuis, Venec était son amant, officieux, bien évidemment. Il était hors de question qu’Arthur assume son attirance pour un homme, quel qu’il soit. Venec voyait bien comment étaient traités Bohort et Lancelot, tous les deux soupçonnés d’être homosexuels. Certains bruits de couloir disaient même qu’ils couchaient ensemble.
Ça fait maintenant quelques années que la relation entre lui et Arthur dure : il a vu les maîtresses défiler, la forteresse se construire, puis la table ronde s’établir au château, au sens propre comme au figuré. De bons moments, puis de moins bons : l’obsession de Lancelot avec la reine Guenièvre devient assez flagrante aux yeux de tous sauf à ceux d’Arthur. Venec ne comprend pas ce qui lie les deux souverains, à part le mariage : il semble n’y avoir entre eux qu’hostilité et reproches. Il sait parfaitement quand Arthur s’est encore disputé avec elle : il est furieux, déchaîné au lit, comme en colère. Mais quelque chose d’autre gêne Venec, de plus en plus : Arthur ne semble pas heureux avec lui. Ni avec qui que ce soit, par ailleurs, mais, en conséquence, le brigand ne comprend pas l’intérêt de continuer cette relation. Il se promet de lui en parler dès son retour, quitte à devoir prendre une décision douloureuse, pour les deux.
Sur cette même plage, un peu plus loin, Alzagar, un chasseur de primes venu exécuter un contrat, a décidé de passer sa dernière nuit avec un jeune irlandais qu’il a trouvé à la taverne. Un verre à la main, les deux hommes s’avancent difficilement dans le sable : le soleil se couche lentement, donnant une ambiance soudain romantique au paysage, et Alzagar arrête le jeune Irlandais, avant d’apercevoir la silhouette d’un troisième homme, là-bas, assis sur le sable, les vagues venant mourir à quelques centimètres de ses bottes. Leurs regards se croisent un instant, Alzagar repousse son compagnon.
« Tu le connais ? » il désigne Venec de sa main qui tient son verre à moitié plein.
« Lui ? Oui, bien sûr. C’est Venec, un Breton. On le voit souvent par ici. Un vrai connard, dans ton style. Il te plairait beaucoup »
Alzagar murmure :
« Tu l’as dis… »
« Bon, tu viens ? » l’Irlandais prend sa main libre, n’ayant pas entendu, le tire vers l’intérieur des terres, mais Alzagar le repousse et titube vers Venec.
« Hey ! » proteste l’autre, outré. « Mais qu’est-ce que tu fous ? »
Alzagar semble retrouver ses esprits et revient vers lui :
« Ah oui, t’as raison » il lui prend le verre des mains et repart vers la silhouette toujours assise.
« Mais… Et moi alors ?!! »
Il se tourne vers lui et lève ses deux bras d’un air impuissant :
« Désolé. J’ai changé d’avis ! »
Ne se préoccupant pas plus de son sort ni des insultes qu’il lui balance, Alzagar s’approche de Venec, se laissant tomber à côté de lui.
« Salut Venec » dit-il d’un air assuré.
Le brigand, perdu dans ses pensées, laisse l’image d’Arthur s’évaporer alors qu’il tourne sa tête vers l’intrus. Il fronce les sourcils :
« On se connaît ? »
« Pas encore » sourit Alzagar de toutes ses dents, lui offrant un des verres qu’il tient.
« Qu’est-ce que tu veux ? »
« T’offrir un verre » il insiste.
Venec regarde le verre, puis son visage, secouant la tête.
« Pas intéressé »
« Par moi, ou par le verre ? »
« Les deux. Désolé »
Alzagar hausse les épaules, vide les deux verres coup sur coup, puis sa main se plaque soudainement contre sa poitrine, il semble souffrir atrocement, cherchant à agripper la chemise de Venec. Inquiet, il attrape son bras :
« Hey, ça va ?! Qu’est-ce qui t’arrive ?? »
Alzagar se laisse tomber sur le sable encore chauffé, pour quelques secondes, par le soleil. Alors que Venec se penche sur lui, affolé, il le regarde :
« Tu viens de me briser le cœur »
Soulagé, Venec ne peut retenir un rire :
« T’es con ! Tu m’as fait peur ! »
Avec un sourire et un clin d’œil, le chasseur de primes se redresse :
« Tu sais ce qu’on dit ? Homme qui rit… » il laisse sa phrase en suspens.
« Laisse tomber. J’ai un mec »
« Ah »
Il ne semble pas démotivé pour autant. Ses yeux arpentent la plage, à gauche, à droite, devant, derrière.
« Où est-il ? »
« Chez lui » soupire Venec.
« Mmmm. Marié, je parie ? »
Venec lève un sourcil circonspect :
« Comment tu le sais ? »
« Simple déduction. Si t’étais mon mec, je ne te lâcherai pas d’une semelle. Tu m’aurais sur le dos 24 heures sur 24. Façon de parler, évidemment » il sourit à nouveau, charmeur, d’une telle façon que Venec déglutit, mal à l’aise. « Alors, j’ai raison ? »
« Ouais… »
Alzagar secoue la tête, dépité :
« Mauvais plan, mon gars, mauvais plan. Les mecs mariés, c’est une plaie. Ils quittent jamais leurs femmes. Puis, ils ont tellement honte de préférer les mecs qu’ils se lâchent jamais complètement »
« T’as l’air de parler par expérience… » fait remarquer Venec.
« Exactement. Tu vas souffrir. Ce serait dommage. Un si beau garçon » la main d’Alzagar se lève pour caresser sa joue, tendrement, doucement. Venec frissonne sous le contact, violemment. Ce n’est pas tellement le manque qui parle, mais une connexion qu’il n’a jamais eu avec Arthur, mais qu’il ressent immédiatement avec ce gars-là, et qu’il se force à combattre. D’ailleurs, il devrait s’écarter, mais tout ce dont il a envie, c’est de s’appuyer contre cette main baguée, cette peau chaude et douce.
« Parce que toi, tu fais souffrir personne, tu crois ? » il arrive néanmoins à répliquer.
« Si tu parles de l’Irlandais que j’ai dégagé avant de te rejoindre, sache que je le connaissais depuis quelques minutes à peine. Bien sûr que j’ai fait souffrir des mecs, mais jamais volontairement. Promis » il remet la main sur son cœur.
Venec le regarde longuement, ayant bien du mal à s’en détacher pour replonger son regard dans la mer Celtique.
« Je suis désolé » il secoue la tête lentement. « Tromper, c’est pas mon style »
« Oh, mais ne t’inquiètes pas, j’ai aucune envie d’être le deuxième choix. Je veux être le premier. Je dois aller à Kaamelott dans un mois. Réfléchis. Mon offre tiendra toujours » il se lève et tapote ses fesses pour en enlever le sable collé.
« Comment tu peux savoir ça ? » Venec ne peut s’empêcher de demander.
« Je me suis toujours dis qu’il y avait quelque part, un mec qui me méritait. Et mon intuition me dit que ce mec, c’est toi. J’ai pas grand-chose à t’offrir, si ce n’est ça » il repose sa main sur son cœur, mais très sérieusement, cette fois. « Il sera à toi, complètement, si tu choisis de le prendre »
Venec cligne des yeux, abasourdi et, oserait-il le dire, subjugué. Alzagar le remarque, fait une révérence comme pour saluer après ce beau discours, et le brigand pouffe de rire à nouveau. Pendant quelques secondes, ils se regardent, d’un air mutin, et le chasseur de primes lui adresse un clin d’œil avant de lui tourner le dos et de s’éloigner, silhouette devenant un petit point noir, puis disparaissant carrément avec la nuit tombante.
Seul, Venec détache enfin son regard de cet horizon là pour le reposer sur le bleuté, mais il se laisse tomber sur le sable, bras croisés sous sa tête, lâchant, décontenancé, bouleversé par cette rencontre, un rageur :
« Putain »
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if-you-fan-a-fire · 2 years
Photo
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“Chasse au couguar sur l’ile de Vancouver,” Le Petit Journal. November 13, 1932. Page 19.  ——— VANCOUVER, 12. — Un fusil de calibre 22 suffit à M. Conred Mayer, qui habite Kyuquot sur la côte occidentale de l'ile de Vancouver, pour tuer les cougars. Ces animaux redoutables sont abondants en cette région, et M. Maver à un beau tableau de chasse. Il chasse la nuit, son fusil d’une main. et un projecteur électrique de l'autre.
Dernièrement, il a perdu son chien qu'un couguar étrangla. M Mayer accourut. Le couguar se retourna alors vers lui, et s'aplatit sur le sol, montrant ses crocs, et s’apprétant à bondir. Le chasseur ne lui en laïssa pas le temps. Avant qu'il se défendit comme un ressort, le carnassier recevait en plein visage la décharge du calibre 22. C'était la plus forte bête que M. Conrad Mayer ait encore tuée cette saison.
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