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#l'olympe à mes pieds
angellyslion · 11 days
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OS Lukercy
Avertissement
Cet OS se situe à la fin du voleur de foudre où Luke propose à Percy de rejoindre Kronos. Percy est une fille.
🔱 LUKERCY 🔱
Le temps semble s’être figé depuis que j’ai commencé a croisé le fer avec Luke, fils d’Hermes et le voleur de foudre. Aucun de nous arrive à prendre l’ascendant sur l'autre dans ce duel. Nous commençons tous les deux à faiblir et je le voyais bien nos gestes sont moins précis et notre rapidité a diminuée. J'ignore encore combien de temps je vais pouvoir tenir. Je dois gagner coût que coût. Je ne dois pas laisser les titans gagner pour la survie du monde tel que le connais
« Percy, rejoins-moi. Je suis incapable de te nuire et tu le sais, révèle Luke en me regardant dans les yeux. J’ai veillé sur toi tout le long de cette quête même si tu l’ignore. Si les Titans venaient à triompher de cette guerre, tu seras la seule survivante du côté des dieux. Et en parlant d'eux, j'en suis sûre qu'ils ne t'ont pas révélé la grande prophétie. Aussi s'ils tenaient autant à nous, leurs enfants, ils ne nous laisseront pas mourir où ils nous réclameraient peu importe si nous descendons d’un olympiens ou d’un dieu mineur. Ta mère est morte à cause d'eux. Tu le sais aussi bien que moi. Alors rejoins-moi et battons les dieux. Tout en parlant, il s'approche de moi, une fois face à moi, il prend mon visage en coupe et je me perds dans ses magnifiques yeux saphir. Je dois me l’avouer j’ai toujours eu une attirance pour Luke sans réellement savoir pourquoi.
Laisse-moi y réfléchir ? je le supplie des yeux. S'il te plaît ! je pose mes bras pour le repousser doucement, après un moment de silence, il me répond en soupirant tout en se détournant de moi.
Je te laisse une semaine Perséphone pas un jour de plus ou de moins. Pour te montrer ma bonne foi. Je te laisse l'éclair de Zeus. Et une dernière chose les choses ne sont pas ce qu'il paraît. Je t'aime Sephie, il se retourne vers moi sans que je n’aie le, temps de réagir. Il embrasse furtivement ma joue et disparaît en me laissant seule. Je souffle de soulagement, je me laisse tomber et je pose ma tête sur les genoux pour reprendre mes esprits. Quelques minutes plus tard, je me lève et j'appelle Blackjack pour qu'il puisse m'amener rapidement à L'Olympe car je sais qu'il ne me reste plus beaucoup de temps avant le solstice d'été se termine et je n’ai pas envie de subir la fureur de mon oncle. J'arrive à le rendre pile à temps.
Mon père après m’avoir exprimé sa fierté, il me dépose au camp et je m'écroule dans mon lit. Et repensant au combat et au dilemme que Luke m'a imposé. Une semaine pour décider de mon destin. Une toute petite semaine pour faire un choix  
La semaine est passée et maintenant, je dois prendre ma décision. Durant toute cette semaine, je me suis posée la question si je devais abandonner les dieux pour être avec lui et découvrir ce qu'ils me cachaient ou si je devais rester dans le brouillard le plus flou et que j'attends jusqu'à ce qu'ils me la révèlent qui sera sûrement avant la grande bataille. Je n'ai toujours pas choisi ce que je veux faire.
Je marche laissant mes pieds me guider. Sans le vouloir, j'arrive devant l'arbre de Talia et je le vois lui, Luke la seule personne qui fait battre mon cœur. Plus aucun doute ne fait surface en moi et une seule réponse me vient en tête. C'est non. Même si cela me fait mal je ne peux pas les trahir. Mais de l'autre côté. J'aime Luke et je sais que c'est un traître. D'un autre côté, je sais qu'il a raison que les dieux ne se préoccupent pas de nous du moins pour la plupart, mais je sens que si les Titans venaient à gagner le monde plongera dans le chaos le plus total et cela sera que destruction.
Alors Sephie ta réponse.
Je refuse. Même si, moi aussi, je t'aime, je ne peux pas les trahir. Même si au fond tu as raison pour la majorité des choses que la plupart se moque de nous et qu'ils se servent de nous. Il reste tout de même ma famille et je ne peux pas les trahir malgré mes sentiments car même si j’ai un désaccord avec eux, nous serons toujours liés et que si mes sentiments disparaissent pour toi ou inversement j'aurai plus aucun point d'encrage donc c'est eux que je choisie. Je suis désolé Luke. Je ne laisserai jamais la terre aux Titans. Au revoir Luke. Dis-je en me retournant direction le camp. Au dernier moment, il saisit mon poignet et me retourne et m'embrasse sur mes lèvres. Trop choquée sur le coup, je le laisse faire. Une fois que j’ai repris mes esprits je le repousse.
Au revoir Perséphone Jackson.
J'entends l’écho la corne d'attaque sonnée, je me hâte de retourner aux prés des miens déterminer à les aider à défendre ma maison et ma famille plus que jamais.  Je ne laisserai pas les titans triompher, je ne leur accorderai pas le contrôle du monde. Aujourd’hui plus que jamais je suis prête affronter mon destin.
Après le combat, je retourne dans ma cabine. Un message m'attend sur mon lit.
Perséphone, c'est Hermès, je dois te dire quelque chose rejoins moi sur la plage dès que tu as fini de lire ce message qui se détruira et qui m'avertit que tu l'as bien reçu et lu.
H.
Je me rends sur la page et vois qu'Hermès m'y attend déjà assis sur le sable en admirant le coucher de soleil se refléter sur l'eau.
Seigneur Hermès. Salue-je en m'inclinant légèrement en signe de respect
Bonjour Perséphone, viens assis toi près de moi, il tape la place à côté de lui. Durant le conseil, nous avons vu l'échange que tu as eu avec mon fils. Aphrodite à vue que vous avez un lien puissant qui vous lie mon fils et toi. Je sais très bien que s'il ne l'avait pas rejoint, tu seras ma belle-fille. Même si tu as accompli qu'une quête, tu as prouvé que tu ne trahiras jamais et ce sont deux raisons que je t'accorde ma bénédiction. Il me souffle dans l'oreille. Tu verras que dans peu de temps, tu auras la visite de deux autres dieux, mais je ne te dis pas lesquels tu le verras le temps voulu. Je te laisse, j'ai des livraisons à faire. Et appelle-moi juste Hermès et ne t'incline plus devant moi.
Alors appelle moi Sephie. Au revoir Hermès. Je dis et le dieu messager me sourit et disparaît. Je retourne dans mon bungalow le cœur un peu plus léger que quand je l’ai quitté et je vais me coucher.
Un an que je n'ai pas vu Luke et maintenant me voilà sur le yatch Andromède. D'un côté je suis heureuse de le revoir puisqu'il m'a terriblement manqué et d'un autre côté je suis en colère contre lui de m'avoir enfermé dans les cachots malgré le fait que nous avons discuté après que Tyson et Annabeth furent emmenés. Il me redemande d'abandonner les dieux et de le rejoindre une nouvelle fois mais j'ai de nouveau refusé sa demande. Avant qu'il ne m'emmène rejoindre les autres nous avons échangé un baisé plus que passionné. Ses lèvres épouse parfaitement les miennes.
Ayant marre d'être coincé derrières ses barreaux, je me concentre sur mes pouvoir de l'eau pour déclencher une mini tempête et pouvoir récupérer l'objet de mes convoitises. Grâce à l'effaceur de particules qu'Hermès nous a passé nous avons réussi à nous enfuir
Je l'ai revu une dernière fois sur l'île de Prométhée où nous combattions pour la toison d'or. Tous mes amis étaient mortellement blessé après que Luke est réussi à ressusciter Kronos.
Je le savais cela allait être le début de la fin, et que les dieux ne pourraient le battre.
Les Titans ont pris le contrôle du monde. Tous les demi dieux qui étaient du côté des dieux sont morts. Je suis la seule survivante. Et je sais aussi que Kronos a lancé des équipes de recherche à ma recherche et j'ai peur de ce qui pourrait m'arriver s'ils me mettent la main dessus. Je fais de mon mieux pour rester cacher et essayer de trouver une solution pour arreter ce chaos. Juste trois dieux sont vivants Apollon et Artémis pour pas que les mortels se doute de quelque chose avec le soleil et la lune et Hestia d'après ce que j'ai entendu dire elle est l'enfant préféré de Kronos et elle lui rappelle Rhéa et donc il n'était pas près de la tuer.
J'ai perdu la notion du temps. Juste avant que les dieux ne disparaissent pour toujours ils me sont apparus en rêve et ils m'ont tous béni. Même si certains d'entre eux étaient retissant à le faire tel qu'Héra ou Ares avec tous ses pouvoirs j’essaye de maintenir l’équilibre du monde, chose compliwué à faire quand tu dois bouger constamment et être sur tes gardes à longueur de journée.
J'entends des bruits de pas se rapprocher de ma cachette et parmi elles je reconnais celle de Luke. J'appelle silencieusement un des trois dieux en aide mais aucun ne me répond, ils sont sûrement surveillés par les sbires de Kronos. J'essaie de réfléchir à une solution. Au bout de quelques secondes une idée me vient. Je sais que grâce au pouvoir d'Aphrodite je peux changer d'apparence. Donc je me transforme en une petite fille qui ressemble à un enfant d'Apollon qui est perdu et effrayé et j'entreprends de m'éloigner le plus possible du groupe de recherche sans faire trop de bruit pour éviter de me faire repérer et de faire tomber mon plan à l'eau.
Une fois que je suis sûr d'être assez éloigné du groupe je me mets à courir dans la direction opposée. Durant ma course je ne regarde pas où je vais et je fonce dans quelqu'un. Dû à l'impact je tombe sur mon postérieure. L'inconnu me tend sa main, je la prends et quelques secondes plus tard je suis de nouveau sur mes deux pieds. En relevant la tête je vois que l'inconnu est Luke. Je lui bafouille des remerciements et part sans demander mon reste.
Une fois en sécurité je reprends ma véritable apparence et souffle de soulagement.
Quelques secondes plus tard je sens une aiguille se planter au niveau de mon avant-bras et tout devient noir j'entends juste
Dors bien princesse, nous nous reverrons bientôt, je reconnais la voix étant celle du fils d’Hermes qui fait battre mon cœur.
Je me suis réveillée depuis plus d'une semaine et je ne suis jamais seule. Il y a toujours quelqu'un qui surveille ma porte pour pas que je fasse de fugue et Luke viens m'apporter tous mes repas. Il essaie de me parler mais en vain, je l'ignore royalement. De temps à autre j'ai la visite des jumeaux Artémis et Apollon, ils essayent de me remonter le moral car je suis au bord du gouffre.
Les deux dieux m'ont appris que je pouvais me téléporter grâce à leur pouvoir mais que cela risquait de me fatiguer vu que je n'ai pas l'habitude d'utiliser mes pouvoirs. Et aussi il y aura sûrement une alarme si je disparais subitement. Pour l'instant je n'ai aucun plan de secourt pour fuir cet endroit. Et je suis obligé de rester enfermé entre ces quatre murs qui me servent de chambre. Je ne devrais pas me plaindre car je sais que certains sont enfermés dans les cachots et qui sont torturés et qui n'ont pas spécialement le droit d'avoir à manger et de prendre une bonne douche.
Luke rentre dans ma chambre pour m'apporter le dîner.
« Sephie, je sais que tu ne veux pas me parler ni m'écouter. Je veux juste que tu saches que je t'aime et je t'aimerai toujours, je m'en veux du mal que je t'ai fait et t'avoir ramené à ton père qui est Cronos et non Poséidon mais je n'ai pas eu le choix. Je t'ai toujours surveillé pour être sûr qu'il te n'arrive rien et que tu sois toujours en sécurité. Je te promets que j'ai fait tout mon possible pour que soit la plus heureuse possible. Même si au fond de moi je sais que je t'ai blessé. Je m'en veux. Pardonne-moi Sephie s'il te plaît. »
Ce qu'il venait de me dire m'a toute retournée. Je ne sais pas si je peux de nouveau lui faire confiance ou si c'est un stratagème pour que je les rejoigne et que je prends la place qui me revient par le lien de sang que je partage avec lui. Au fond de mon cœur je n'ai jamais cessé de l'aimer mais me kidnappé et tué les personnes qui me sont chères, cela m'a fait souffrir et ceci à briser sa promesse qui été de toujours me protéger et de ne jamais me faire souffrir sur tous les plans. « Juste laisse-moi le temps de mettre mes idées et mes sentiments au claire. Je plaide
D'accord, je te laisse le temps qu'il te faut et n'importe soit ta décision je la respecterai. Et ce n'est pas un piège pour que tu acceptes le règne des titans je le jure sur le fleuve du Stix.
Le tonnerre gronde et rien ne se passe donc je le crois.
Bonne nuit Sephie et à demain.
Bonne nuit Luke.
Il ferme la porte de la chambre et je réfléchis à tout ce qu'il vient de me dire. Je m'endors sans m'en rendre compte et je fais un rêve où Luke et moi sommes heureux ensemble. Grâce à ce rêve je sais quelle décision prendre
Il rentre dans ma chambre pour m'apporter mon petit déjeuner au moment où il s'apprête à ressortir je l'arête
« Attends, Luke, s'il te plaît. Depuis ta déclaration d'hier, j'ai bien réfléchi et je te laisse une dernière chance mais au moindre faux pas de ta part c'est fini tu pourras mettre une croix sur moi. Tu m'as bien comprise.
Oui merci Sephie. » Il s'approche de moi et m'embrasse quelques secondes plus tard je réponds au baisé. Il se couche dans mon lit et je me cale dans ses bras son odeur m'a manqué.
Tu m'as tellement manqué Sephie à un point inimaginable. Me murmure Luke au creux de mon oreille. Il me mord doucement le lobe, je gémi.
Toi aussi tu m'a vraiment manqué.
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vanderstein · 6 years
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(Vanderphonic)
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claudehenrion · 5 years
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Retour sur 6 mois de folie - ( I ) : où l'homme croit réinventer l'Homme !
  Suite du ''retour sur images'' : le dernier en date des dérapages incontrôlés du chef de l'Etat (en fait, ce fut une sortie de route grave) est digne des fulgurances du grand Georges Lautner : ''Votre problème, c’est que vous croyez que le père est forcément un mâle'' (sic !). Une telle énormité se repasse en boucle, tant elle reflète la prétention de ces nuls qui se prennent pour dieu --dans ce cas, sans majuscule. Ma phrase favorite, ''La folie est sortie des asiles'', est confortée au delà de mes pires craintes, car devant un anti-raisonnement tellement déraisonnable, peu de gens hésitent, lorsqu’on leur pose la question : ''D'après vous, qui a un problème ?''
  Le 26 janvier dernier, lors d'une grande réception à l’Élysée, à l’occasion des 30 ans de la Convention internationale des Droits de l’enfant, Pascale Morinière, Présidente des Associations catholiques, a signalé au Président que ''il est incohérent de fêter la ratification de la Convention internationale des droits de l'enfant et de priver en même temps des enfants de père" : la dite convention établit en effet le ''caractère primordial de l’intérêt supérieur de l’enfant'' (art. 3) (NDLR - sous entendu : sur tout ''désir d'enfant'' et contre les choix sexuels de telle ou telle) et stipule : ''l’enfant a le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux'' (art.7). En une semaine, on a donc célébré une chose et son contraire, avec le vote par le Sénat d’un texte sur la PMA avec effacement du père biologique.
  Oui, mais voilà : le maître des lieux croit que son élection a fait de lui, ipso facto, le maître du temps, de la vie, du sens des mots, de la logique, de l'Histoire, de la vérité, de la morale et du réel... tous redéfinis par lui selon les canons les plus dangereux d'un gaucho-boboïsme mortifère. En un mot : il est dieu, quoi, ne mégotons pas ! Coincé dans ses contradictions, ''dieu'' a donc osé répondre : ''Votre problème, c’est que vous croyez que le père est forcément un mâle, ce qui n'est plus le cas''. On ne s'en lasse pas, tant c'est énorme ! Il a même ajouté : ''tous les psychanalystes vous le diront'', copiant (mal) une phrase à l'emporte-pièce du seul Boris Cyrulnik le 17 septembre 2019.  Pour rétablir la vérité, on va remplacer son ''tous les psys'' mensonger par ''un seul psy, et encore'' : ce neuro psychiatre donnait son avis sur ''les 1000 premiers jours de l'enfant''... sans prétendre que ce temps si court pouvait dessiner une vie entière ! Mais notre caste dirigeante, enflée à en avoir perdu tout sens commun, n'est plus à une grave approximation près : elle confond l'Elysée avec l'Olympe et Macron avec Jupiter !
  L’opinion boursouflée que ce ramassis de nuls ont sur eux-mêmes explique,,sans l’excuser, la phrase absurde d'Agnès Buzyn ''Le père peut être une grand-mère'' (sic !), qui était passée pour un dérapage verbal : en fait, il s'agit d'une imbécillité partagée au sein de ce gouvernement. Cette cuistre avait cru intelligent d'ajouter ''ça peut aussi être une altérité'', imaginant que ça veut dire ''n'importe qui d'autre''... alors que sa seule définition est (je cite) : ''Altérité : caractéristique de ce qui est autre, de ce qui est extérieur à un ''soi'', à une réalité de référence, à un individu, et par extension groupe, société, chose et lieu''. Selon cette feue-ministre sinistre (et bête), un père pourrait donc être ‘’une caractéristique, un lieu, un groupe, une société, ou une chose’’. Pauvres pères ! Nos ministres et les députés ‘’En Marche’’ sont non seulement incultes, nuls et prétentieux : ils sont stupides ! Et dangereux.
  En inventant contre toute nature une double filiation maternelle, cette loi innove dans la dinguerie : une mère ne serait plus celle qui accouche mais… n'importe qui a envie de ''posséder'' un enfant, à rebours complet de l'antique sagesse ''Mater semper certa est'' ( = il n'y a jamais de doute sur qui est la mère... --puisque c'est celle qui a accouché !). Mais voilà... Une assemblée de godillots qui ne lisent même pas les textes qu'ils votent sur ordre (cf. le scandale du deuil des parents d'un enfant décédé !) a voté la suppression des mots ''papa'' et ''maman'', qui sont les premiers mots que dit spontanément tout bébé, dans toutes les langues, dans toutes les civilisations, depuis le début de toute humanité. Le ‘’progressisme’’ déchaîné de ces apprentis-sorciers est en train de détruire ce qui caractérise l'Homme dans son rôle d’adulte, pour le remplacer par des concepts abstraits jamais définis, jamais testés, qui n'ont jamais marché nulle part, et pour cause.  
  A l'occasion de cette loi  prétendue ''bio-éthique'' (qui est à l'opposé et de l'un et de l'autre !), la macronie a pulvérisé tous les records de la bêtise humaine. Un inconnu-qui-ose-tout (comme dit Lautner), promu ''porte-flingue'' de la perversité, un Jean-Louis Touraine, membre du PS depuis des lustres et membre de LREM depuis 3 ans (donc spécialiste des membranes poreuses ?) s'est déchaîné, avec une idée fixe : faire dire aux mots le contraire de leur sens ! ''Désormais, la mère sera celle qui a décidé d'être mère'' (un monument !)... ou : ''Il n'existe pas un ''droit à avoir des grands parents'', assorti du commentaire et c'est heureux''...  alors qu'il n'existe pas non plus un ''droit à respirer'', un ''droit à avoir froid –ou chaud'', un ''droit à être malade.... ou pas'' ! Et dire que, dans d'autres situations, ce type a peut-être des réactions normales, qu'il a froid, ou chaud... ou qu'il a adoré son grand-père ! Mais on sait qu'un désordre dans les mots ne peut déboucher que sur le désordre dans la pensée... et vice-versa ! Bingo ! On est au fond du trou !
  C'est au cours de ces séances, insupportables pour qui croit à l'intelligence de l'homme, que l'irresponsable Agnès Buzyn a osé affirmer : ''en rien, un donneur de gamètes n'est un père... En rien. NON (sic !). Un donneur de gamètes est un donneur... de gamètes, et rien d'autre, VOILA'' (re-sic !). ''Non !'', ''Voilà !'' : tout serait dit, puisqu'elle l'a dit, Na ! ! En revanche, pour les gens normaux, c'est la panique devant les gouffres sans fond qu'ouvrent ces lois dites sociétales qui sont toutes ''sociéticides''... Devant ces errements, je me réjouis sans joie d'avoir mon âge : je passerai moins longtemps dans l'asile d'aliénés à l'air libre qui voudrait remplacer une civilisation où il faisait si bon vivre... (NDLR : il faut remarquer, pour être honnête, que ce type de raisonnement marche dans tous les cas de figure : ''le rouge est noir. Voilà...''. ''La maladie, c'est la santé. Voilà...''. ''Les impôts, c'est le bonheur. Voilà...''... Ou, plus vrai : ''les idées de LREM, c'est archi-nul, Voilà !'').
  Mais tant pis pour les conséquences dramatiques des lois dangereuses dites à tort ''sociétales'', il s'agit avant tout de corriger la stupide accusation de ''président de droite'' ! (NDLR : on se demande bien ce qui peut bien être ''à droite'' dans l'action d'un gouvernement fasciné par des solutions de gauche ! La ponction fiscale ? La limite des retraites des cadres et la CSG qui assassine les vieux ? Le hold-up sur les caisses de retraites bien gérées, la destruction de la famille, les mensonges sur l'Histoire de France, la main tendue à l'islam, les projets de ''bobo-isation'' de ce que devrait être Notre-Dame de Paris ? Soyons sérieux...). 
  C'est dans cette optique qu'il devenait urgent, si j'ai bien compris, que la ''buse un'' (comme la surnomme un tweet qui fait le buzz) abandonne le navire en pleine tourmente (retraites, hôpitaux, grèves des urgences, corps médical... et même la panique encore injustifiée du ''Corona virus''), pour aller se faire étriller aux Municipales. Mais parions tout de même qu'elle est soulagée de s'en tirer à si bon compte, tant la situation dans laquelle ils ont mis pays est dramatique ! (à suivre) 
H-Cl.
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littlewattpader · 5 years
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Lovechild - fan fiction Percy Jackson (on Wattpad) https://my.w.tt/fPTnsw7CMX Et si Annabeth avait eut une soeur, une petite soeur? Je vous le rappelle, elle s'est enfuie de chez elle quand Luke l'a retrouvé. Et si Athena avait eut un second enfant avec Frederick Chase? Venez découvrir l'histoire que cela enclenche... Entre quêtes, découverte, amour, guerres, la vie des Chase et du Camp des Sangs mêlés n'est pas très calme! Cette histoire se passe après Le Dernier Olympien mais ne tient pas compte des Héros de l'Olympe.
Extrait: 
Annabeth Chase—
Son arrivée bouleversera tout mes plans. J'aurais du devenir une grande architecte, construite une meilleure et plus grandiose Olympe, mais tout c'est écroulé quand cette personne a fait son entrée dans ma vie et dans mon coeur.
Rien ne sera plus jamais pareil.
Encore une sang-mêlée venue me retrouver pour toutes les mauvaises raisons. Cette histoire, je vous la raconte à contre-coeur.
Quelques temps plus tôt— Dans la tête de Leilani
Papa gueula à travers la maison de descendre. Je ne comprenais pas pourquoi. J'avais fait tout ce qu'il m'avait demander de faire. J'avais lavé la vaisselle, rangé mes affaires de cours, passé l'aspirateur. Que me voulait-il? Il n'y avait rien de bon à ce qu'il veuille me voir. Il fallait se préparer au pire.
Mon père et moi entretenions une relation tendue depuis toute petite. Il m'avait clairement dit que je n'étais pas la fille de sa femme et qu'il ne savait pas comment cela se faisait que je partageais certains traits physiques avec lui.
Je savais en réalité que peu de temps après ma naissance, il passait encore du temps avec une jolie femme aux aspects divins. Elle me ressemblait, d'ailleurs, et j'en venais à la conclusion que j'étais pas sensée exister.
Je descendis les marches de l'escalier quatre à quatre, réfléchissant déjà à un argument contre les accusions grotesques de mon père. Il était d'ailleurs assis sur son canapé vert et il fixait la télévision. Plusieurs bouteilles de bière vides étaient couchées par terre. Je déglutis difficilement. Il était vraiment la carcasse d'un homme. C'était répugnant.
" Qu'est ce qui te prends de descendre aussi lentement, Leï? Tu sais à qui tu parles là? Tu dois m'obéir sale garce!
— Papa, je suis là. Je t'écoute.
— J'aurais jamais du fricoter avec cette femme, t'es qu'un sac à m-"
Je n'écoutais déjà plus. Depuis des années, je réprimais mes larmes. Je me battais contre assez de démons intérieurs et extérieurs pour en plus avoir à le supporter. En effet, en rentrant de cours, j'étais souvent confrontée à des monstres bizarres. Je pense que je suis folle.
A douze ans, c'est tôt pour faire des hallucinations. Des fois, j'ai encore mal où ils me frappent. Je crois que je disjoncte totalement. La seule fois où j'ai essayé d'en parler, papa m'a envoyé une bouteille dans la tête. J'ai failli être hospitalisé.
" Tu m'écoutes, petite? Je t'ai dit prends tes affaires et CASSE TOI! Toi et tes débilités vous me cassez la vie! Vous détruisez tout!
— je... Je comprends pas..."
Mon père se leva sur toute sa hauteur. Il avait un ventre proéminent— du à sa surconsommation de chips et d'alcool. Il s'est approché de moi doucement, ses yeux luisants. Son haleine fétide me donnait la nausée.
" Ta mère est une femme nommée Athena. Elle m'a dit que je devais t'emmener à New York, pas loin en tout cas, pour le Camp des Sang-Mêlés. Je ne vais pas y aller pour toi. Toi et ta batarde de soeur serons bien ensemble.
— J'ai pas de soeur...
— Ah. Oui. J'avais oublié. Cette petite idiote a fui quand elle avait sept ans." Il sourit bêtement, grognant en même temps. Je profite de son moment d'inattention pour reculer d'un pas. Quand il boit, il me fait peur.
" Annabeth Chase c'est son prénom. Débrouilles toi pour la trouver. T'as quinze minutes pour faire tes valises, après je te fous dehors."
Il faisait sombre dehors. Il devait être non loin de minuit, j'étais épuisée, je n'avais plus un rond, et le chemin pour New York s'avérait long et pénible. Je ne pouvais plus me permettre ni taxi ni bus, et je me devais de continuer à pieds.
Annabeth a intérêt à exister. Pareil pour le Camp. Cette Athena avait un prénom qui correspondait bien à son aspect divin, du moins de ce que je me souviens. Elle avait tout pour plaire, et on aurait dit que la lumière la mettait en valeur d'une manière spéciale.
Quelle idée d'écouter un alcoolique? Un homme si répugnant que je déteste l'appeler Père? Si j'avais une soeur, je comprends qu'elle se soit cassée. M'a t-elle connue? Pourquoi n'ai-je aucuns souvenirs d'elle?
Un souffle de vent se glissa sous mon t-shirt et la chair de poule me parcourut. Mon père avait été un type bien, autrefois. D'après ce que ma belle mère— supposément— il était doux et attentionné jusqu'à un évènement...
Et si c'était la fuite de ma supposée soeur?
" Une sang-mêlée ne devrait pas se promener seule et désarmée."
C'était la seconde fois que j'entendais l'expression sang-mêlée. Je me retournais vivement vers la source du bruit: c'était un garçon à peine plus âgé que moi. Il avait les cheveux bruns foncés et les yeux bruns. Il devait avoir à peine plus que quatorze ans.
" De quoi parles-tu et qui es-tu?" demandais-je fébrilement. Je souhaitais plus que tout me reposer. Avant de me faire expulser de mon chez-moi, j'avais passer une longue journée au supermarché en travaillant.
" Je suis Nico di Angelo. Et je crois que tu n'es pas au courant de tes origines... Il est temps de t'emmener au Camp."
Je sentis mon sang faire qu'un tour. C'était donc vrai, non? Si le Camp des Sangs-mêlés— que sais-je ce que cela signifie— existait, alors ma soeur aussi! Cela va contre toute logique. Le jeune garçon s'approcha prudemment, tendit sa main, prit la mienne, et je fus emmenée dans du noir.
Beaucoup de noir.
J'avais le mal de mer, soudain. J'avais extrêmement envie de vomir. Ma tête tournait sur elle même, j'étais empêtrée dans que du noir et encore du noir. Soudain, je sentis mes genoux s'écraser sur de la terre et j'ouvris les yeux péniblement.
Je regardais autour de moi. Partis les murs urbains. Je vois partout de l'herbe. Nous étions sur une colline. En haut, une sorte de portail antique avec écrit en grec Camp de Sang-mêlé ( στρατόπεδο μισό αίμα). Je ne compris pas comment je réussis à traduire la lecture dans ma tête.
" Comment...?"
A côté de moi, Nico est allongé au sol, semblant fatigué. Il respirait lourdement, comme si il avait couru un marathon. Je le fixais, ne comprenant pas comment j'étais passée de Virginie au Camp en même pas deux secondes.
" Je me suis évanouie et je rêve c'est ça?"
Nico releva difficilement pas la tête, toujours essoufflé.
" Non. Voyage de L'ombre. Shadow Travel. Je ne sais comment tu veux l'appeler. Il manque beaucoup à ta culture, tu es en retard sur les autres."
Je fis mine de comprendre ce qu'il baragouinait. Rien de tout cela était logique, et puis je le connaissais pas. Tout ce que je savais, c'était qu'on était près d'un Camp étrange. Puis nous l'entendîmes; en même temps.
Le son perçant d'un grognement de monstre. Sauf que s'il l'entendait, cela voulait dire que ce n'était pas une hallucination. Mon coeur manqua un battement. Face à nous se trouvait une sorte de gigantesque Minotaure.
" Tu le vois aussi?" je demandais faiblement
Il ne m'attendit pas. Il se mit à courir vers les portes. Je le suivis aussitôt, apeurée. Je venais seulement de comprendre que tout ce temps, je m'étais battue contre de véritables monstres. Je ne savais rien à ma propre vie, apparemment. Pendant que nous courions ensemble, nous passâmes des dizaines d'arbres— des pins, et autres— et on sauta par dessus des nids de poules. La lune était notre seul lampadaire. J'avais peur. Véritablement peur. Et je voulais tout savoir sur les sangs-mêlés. Maintenant.
Derrière nous, le monstre prenait de la vitesse. Le sol tremblait sous ses pieds, et je trébuchais plusieurs fois. Je n'avais jamais couru aussi rapidement de toute ma vie. Comme quoi l'adrénaline fait des merveilles!
Le portail gravé paraissait être à des années lumières de nous. Nico commençait à s'essouffler, surtout qu'il était déjà crevé.
Alors je pris une décision un peu suicidaire. Je m'arrêtais soudain de courir vers le portail, et à la place je me mis à foncer sur le monstre. Celui-ci ne s'y attendait pas du tout et nous nous rencontrâmes dans un énorme choc. Tout mes os me firent mal en symbiose. Je poussais un hurlement, pile au moment où je m'écrasais contre la terre comme une poupée de chiffon. JE grinçais des dents et me relevais et me jetai à nouveau sur le monstre. Nico s'était arrêté de courir.
" Barres-toi! Vite!"
Il opina du chef et s'en fut, et une minute après il était plus dans mon champ de vision. Je glissais mon regard vers la créature monstrueuse. Il était imposant, mi-homme mi-taureau blanc. On aurait presque pu le trouver majestueux à sa manière. Mais son envie de chair humaine ne me réjouissait pas et je préférais ne pas y penser.
" Coucou mon vieux. Tu vois, j'allais découvrir des trucs sur moi, alors si tu pouvais éviter de m'écraser et tout... je serais contente."
Je crus presque entendre le monstre rire. Mais il n'allait pas me laisser aller. Il avait été sonné quelques temps plus tôt, mais maintenant il se ruait sur moi en hurlant de sa voix de taureau. Je me redressais en vitesse, ignorant la douleur de mes côtes et de mes jambes. Il arrivait bien trop vite. J'eus le temps de sauter sur le côté pour éviter son buste, mais son bras m'envoya tout de même valser. Il avait planté ses griffes dans ma jambe avant de me lancer comme une poupée. J'hurlais de douleur alors que je tombais.
" Calme toi! Je veux juste... partir..." m'exclamais-je dans le vide
Ma tête tournait. Je voulais abandonner et dormir sur le sol pour l'éternité. Mais j'entendis le ching d'un object métallique qui se dégainait puis le cri féroce d'une guerrière, puis celui d'un homme. Je n'eus pas la force de redresser ma tête. Je sentais du liquide dégouliner de ma cuisse et mon coeur battait dans mes tempes.
Puis j'entendis le son d'un corps qui s'écrase contre le mou de la terre. Des bruits de pas. Je sentais que je perdais peu à peu connaissance, comme quand papa buvait trop et me frappait trop fort.
J'eus juste le temps d'entendre la voix cristalline d'une femme qui chuchotais:
" Nico a dit que c'était une sang-mêlée de Virginie..."
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lesecumeurs · 7 years
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Ecumeur #32 : Didier
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Après un long hiatus, je publie les deux derniers portraits de cette série. Le premier a la particularité d’avoir été intégralement réalisé par Benoit Grimalt, qui est mon compère depuis le début dans cette aventure. Benoit a réalisé un de mes projets inassouvis puisqu’il est parti à la rencontre d’un écumeur vivant bien au-delà du périphérique parisien. Il s’appelle Didier, comme l’écumeur avec lequel j’avais commencé cette série en février 2013.
Peut-on être écumeur si l'on n'habite pas Paris ? A son propre rythme, oui. Comme Didier qui habite Nice et que j’ai rencontré par l'intermédiaire de Zéro dont il est l’un des rédacteurs. J'apprends plus tard qu'il est membre des Dum Dum Boys (groupe niçois) et de XYZ (avec Ian Svenonious de The Make-Up / Chain & The Gang) et qu'il faisait partie du duo NON! Didier écume les concerts dans lesquels il joue, mixe ou tient le bar. Il est également écumeur de disques vinyles, directeur et seul employé du label MONO-TONE RECORDS et dj sous le nom de Memphis Mao.
Ton premier concert ? (Didier) J'aimerais répondre les Cramps ou Damo Suzuki mais en vrai c'était AC/DC avec Judas Priest en première partie. Un concert mémorable quand même : c'était avant les normes de sécurité donc vingt personnes au mètre carré, 150 décibels environ, etc... J'en ai gardé un goût pour le volume sonore ultra-fort et les tenues outrageuses. Le chanteur de Judas Priest avait quand même un sacré look (rires). 
Quel age avais-tu ? J'avais quinze ou seize ans. A cet âge aussi bien qu’à cette époque, j’allais tout voir tant que c'était du rock et si possible bruyant, de Ted Nugent aux B-52's en passant par Cheap Trick ou The Stranglers. Assez vite, j'ai laissé tomber le hard rock et le punk bourrin mais ce n’était pas une mauvaise école. Qui d'ailleurs peut se targuer d’avoir commencé à écouter de la musique avec Scott Walker, Lee Hazlewood ou Pharoah Sanders ? 
Ton premier concert marquant ? Dans les premiers très bons concerts vus vers 16 ans, je dirais Motörhead et The Clash puis un peu après, un cran au-dessus, The Cramps, Gun Glub et surtout Alan Vega.
Tu as commencé la musique assez tôt ou est-ce un concert en particulier qui t'as donné envie d'en faire ? Non, avant 18 ans je n'avais jamais touché un instrument de musique. C’est à la fac que j’ai rencontré ceux qui allaient faire partie des Dum Dum Boys. On glandait tellement qu'on s'est dit qu'on devrait faire un groupe et trouver des concerts. On a répété dans une chambre, appris - plus ou moins - les accords de base et on a donné notre premier concert deux ou trois mois après. Ce sont des disques comme ceux des Stooges, du Velvet ou des Seeds et le fait de réaliser que ces chansons que j'adorais étaient très faciles à massacrer qui m'ont donné envie de faire de la musique. Car contrairement à des articles qui décrivaient le punk comme une musique simpliste, les disques des Damned, Pistols ou Buzzcocks me semblaient - et étaient - assez techniques. La chance de voir Tav Falco, Alan Vega, ou Kid Congo - quand il était guitariste de Gun Club - a également joué pour beaucoup. Réaliser qu'ils n'avaient à peu près aucune technique m’a donné confiance. 
Sors-tu des Alpes-Maritimes pour assister à des concerts ? Oui et heureusement, sinon  - sans vouloir être méchant avec la scène locale  - je n'aurais pas vu grand chose de bon (rires). Le hic, c'est qu'à l'est, il y a la Ligurie, pauvre en concerts, et à l'ouest le Var (rires). Du coup il faut aller loin. Mais ça permet aussi de jouer au flipper à des arrêts d'autoroute.
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Grâce au Volume à Nice (Salle que l'on peut comparer à l'Olympic Café, à Paris) j'imagine que tu as vu beaucoup de concerts ? Oui, j'y ai travaillé pas mal d'années : au bar, pour faire les affiches et un peu de programmation, aux entrées... Un peu partout, en fait. Mais comme il y a essentiellement des groupes locaux - encore une fois, je n'ai rien contre les groupes locaux étant donné que je joue moi-même dans un groupe local - et dans tous les styles - ska festif, électro, métal, punk à chiens, etc - au total, ça ne fait pas tant de bons concerts que ça...
As-tu été fan d'un groupe au point de le de suivre sur toutes ses dates? J'ai été fan de groupes au point d'acheter tous leurs disques même quand ils devenaient pas terribles mais ça m'a passé… Et je n'ai jamais suivi un groupe sur de nombreuses dates successives. J’avais eu l’occasion de voir les Cramps à Montpellier le lendemain du concert de Nice et ça m'avait déçu vu que c'était exactement pareil. La seule exception, c’est Chain & the Gang pour une tournée italienne o�� ils avaient de la place dans le camion. Mais ce n'est pas pareil.
Tu préfères le live ou le disque ? Les deux évidemment. Par contre, je n'aime guère les disques live à part les faux live (celui des Seeds, des John's Children, des Stones époque “Got Live If You Want It !”).
Des faux live ? Des disques enregistrés en studio ou en concert mais sur lesquels toutes les pistes ou presque ont été refaites en studio et auxquels on rajoute ensuite (en général grossièrement) des applaudissements pour les faire passer pour des "vrais" disques live. Dans le John's Children (Le premier groupe de Marc Bolan), ils ont collé les cris de “Hard Day's Night” des Beatles pour faire croire que c'était l'hystérie, alors qu'ils devaient jouer dans de tous petits clubs et que c'était un groupe de série Z. Idem pour le live des Seeds où on dirait qu'il y a un public énorme et délirant alors qu'ils étaient totalement has been à l'époque et que c'est tout enregistré en studio. Ils l'ont même ressorti récemment sans les cris mais c'est moins bien (rires). Même les disques live présentés partout comme des "grands classiques" (Je pense à ”Alive” de Kiss, “Live at Leeds” des Who, “Kick Out The Jams” du MC5...) sont en général très peu live 
Je crois savoir que tu es un fan d'Elvis Presley. J'imagine que ton regret est de ne pas l'avoir vu en concert ? Bien sûr, mais j'ai quand même vu son sosie varois Eryl Prayer à l'Arénas, à Nice, il y a deux ans. Et surtout la tournée virtuelle de 2001 avec des images d'Elvis en concert en 71 sur écran géant, accompagnées par ses musiciens et choristes d'époque qui, eux, jouaient live. Plus post-moderne que Kraftwerk (rires). Un souvenir fabuleux. Et j'ai, en plus, croisé Dick Rivers à cette occasion.
Tu lui as parlé ? Non, malheureusement.
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As-tu d'autres regrets ? J'aurais aimé jouer dans un girls band et revoir un concert d’Alan Vega aussi fabuleux que celui donné dans une salle sordide de Vitrolles dans les années 80. De très loin le spectacle le plus incroyable de ma vie ! Il était seul avec un guitariste - qui faisait en gros le même accord du début à la fin, à des vitesses différentes - et une boite à rythmes primitive, il pleurait et tombait à genoux quand il chantait des ballades, se frappait avec le micro et tapait les spectateurs du premier rang avec le pied quand le rythme s’accélérait. Il semblait totalement possédé, entre Antonin Artaud et Vince Taylor, le public - 80 personnes à tout casser - l'insultait ou était en extase…J'imagine que les premiers concerts des Stooges devaient ressembler à ça. Du coup, en ayant vu ça et d'autres super concerts à la même époque, j'imaginais - et j'avais raison, dans l'absolu -  qu'un concert de rock, c'était ça. Un truc insensé qui se produisait sur scène, un show différent tous les soirs. Du spectacle, quoi ! Et pas des mecs juste plantés sur scène qui se regardent les pompes et essaient avec un rack d'effets de quinze pédales de vaguement recréer leur - mauvais - disque. Depuis, je vais évidemment de déception en déception…
Pour revenir à Elvis, comptes-tu fêter les quarante ans de sa mort ? On est une petite bande, dans laquelle on retrouve des membres des Dum Dum Boys, à le commémorer. On fête uniquement son anniversaire en janvier mais cet été, on fera une exception. Je ne sais pas encore quoi mais ça devrait inclure de la musique ET de la nourriture... Une fois on l'a fêté en organisant un concert hommage en privé : chacun, qu'il soit musicien ou non, devait faire une reprise d'Elvis. Certains ont chanté a cappella. Dommage qu’il n’existe pas d'enregistrement de cette soirée.
Ton dernier coup de cœur en live ? Chain & The Gang à Modène, les Subsonics à Lyon et Quintron & Miss Pussycat à Nice au Dojo.
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Comment es-tu venu à enregistrer avec le débonnaire Ian Svenonius (The Make-Up, Chain & The Gang...) ? Les Dum Dum Boys ont fait les premières parties des deux tournées françaises de The Make-Up. NON! a tourné en Italie en première partie de Chain & The Gang et comme Ian aimait beaucoup la formule guitare fuzz/synthé basse/boite à rythmes qu'on avait, il m'a suggéré qu'on fasse un disque ensemble un peu dans ce style. Le résultat est paru sur mon label Mono-Tone Records en 2014 sous le nom de XYZ. Sinon, vu que je suis trop timide et trop feignant pour proposer quoi que ce soit à qui que ce soit, je n'ai pas fait tellement de collaborations ou groupes parallèles : Die Idiots avec Karim, le chanteur des Dum Dum Boys, et un autre guitariste (un album et une quinzaine de concerts), Nick Prizu, un groupe de rock'n'roll/girl band déjanté à la Panther Burns/Del Monas dans lequel je jouais avec Bratch (Le guitariste des Dum Dum Boys) qui s'est arrêté à la mort du chanteur - on avait commencé à enregistrer un album qui finira peut-être par sortir à titre posthume… J’ai joué également au sein de The Love Machine, un trio space punk qui a connu une existence assez brève, puis au sein de NON!, un duo de rock'n'roll électronique, le temps de trois albums, également parus sur Mono-Tone.
Beatles ou Stones ? Comme pour le live ou les disques, j'aime évidemment les deux mais avec une préférence pour les Stones et les faux Beatles (Big Star, Nerves, Spongetones, Yoko Ono...)
Zenith ou MJC ? Plutôt MJC s'il faut vraiment choisir. Je ne suis allé que deux fois dans des Zéniths : pour voir Iggy Pop il y a longtemps à Paris et quand on a fait la première partie de Simple Minds (!) à Toulon (!!). On a été sifflé au bout de dix minutes par un tiers de la salle, et le Zénith contenait 6000 personnes (rires). On nous a aussi virés du Bataclan, en première partie de Calvin Russell. Le public nous jetait des gobelets et des pièces de monnaie. Ce que je préfère, ce sont les clubs de 100 ou 200 personnes. Ça tombe bien, les groupes que j'aime attirent en général ce genre de public. Jusqu'à 400 personnes, je supporte. Au delà, ça a plus à voir avec du camping (rires). 
Nice ou Memphis ? Il y a pas mal de point en commun entre les deux, ce sont toutes deux des villes mortes, vivant sur leurs souvenirs, ceux de Memphis étant, bien évidemment, beaucoup plus exaltants. Les originaires du Tennessee ont même eu un maire un peu équivalent à Jacques Médecin... Idéalement j'aimerais partager mon temps entre les deux et en tous cas, si je touchais une retraite, j'aimerai la passer à Memphis, dans un motel cheap sur Elvis Presley Boulevard.
Interview & photos : L’impeccable Benoit Grimalt
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karrdr · 7 years
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Bulls de Chicago, une histoire en NBA
Une histoire en NBA : YPC vous raconte l'histoire récente des franchises NBA.
Episode 1: Les Bulls.
 Avant de commencer: tu connais Michael Jordan?
Oui, car tu sais qu'il fut des plus grands basketteurs, tu peux continuer.
Si c'est oui, car tu portes ses chaussures mais tu n'as jamais joué au basket, je te regarde...je te vois...je te juge et je crie en moi BOBO, mais tu peux quand même passer cette corde velvet pour rentrer dans le club l'histoire.
Tu ne connais pas Michael Jordan. Tu t'appelles Samuel Kramrr ou tu fais partie de sa famille et tu trolles. Donc comme je sais que tu trolles, tu rentres, mais tu n'as pas accès au carré VIP.
Il y a une exception à l'entrée du club, si ton nom c'est Noam C., là, tu rentres, puis quand tu passes dans le couloir, tu te prends des faciales de champagne (du moins chers au plus chers), de paillettes de musique électro et tout ce qu'on fait de mieux dans le divertissement capitaliste humain jusqu'à la porte de sortie et tu cliques maintenant sur un autre article de ===> KARRDR <===.
Qui est notre personnage principal?
[caption id="attachment_6215" align="alignleft" width="232"] Les onze bagues de Sauron avec mes pieds et mes chaussettes.[/caption] Le héros de l'histoire c'est Michael Jordan, non ce n'est pas Phil Zen Jackson. Mais je conçois que les autres héros peuvent être Jerry Krause ou Jerry Reinsdorf. Pour ma part je pense qu'ils sont plus à considérer comme le narrateur omniscient le fil directeur de cette tragédie chicago-NBAine. Il faut entendre le personnage de la Voix, sentir la main invisible et pour un court moment, invincible. Il faut que tu t'imagines de la fumée en CGI, il faut que tu t'imagines comment ça pue à New-York et que ça grouille et que c'est là que Michael Jeffrey Jordan naquit.
Introduction
Les héros se choisissent lors d'une cérémonie qui s'appelle la Draft. Les 30 cité-Etats ont l'occasion de recruter les meilleurs héros, parfois ils deviennent Dieu, souvent restent demi-dieu et très souvent redeviennent des mortels. C'est David Stern, le Moîra, qui appelle chaque héros sur l'estrade. Lors de cette cérémonie, il remet à chacun le fil de leur destinée lors d'une poignée de main qui a pour but de sceller leur futur. C'est la Cité-État de Chicago qui choisit le jeune Michael. "Houra, Michael sera un Bulls! Houra, Michael de la famille des Tar Heel qui nous rejoint!" a-t-on pu entendre dans les rues de Chi-Town.
De zéro à Héros, en buvant de la Gatorade.
Lors de sa formation pour atteindre le niveau de Dieu, MJ doit se battre contre plusieurs créatures monstrueuses : les Cavaliers de Cleveland, les Celtics de Boston. Et faire preuve de ruse contre les Pistons de Detroit pour contourner la très célèbre stratégie: Les Règles Jordan. Pour limiter les attaques parfaites de Michael, le chef de guerre Daly, a imaginé un plan simple mais efficace. Il fallait arrêter Jordan par tous les moyens : coups de coudes, "croche patte", Ippon-seoi-nage, coup de la corde à linge et j'en passe. Les Règles Jordan ou Jordan Rules: mettre celui au sol pour qu'il ne puisse plus jamais se relever. [caption id="" align="aligncenter" width="600"] Abattre les Cavaliers de Cleveland avec "The Shot" qui a célébré ses 28 ans cette année[/caption] Michael s’entraîne dur, chaque jour, chaque heure, chaque seconde, il se tue à la tache. Son travail acharné ne passe pas inaperçu et il récolte lors de ses déplacements, plusieurs offrandes. Une marque de chaussures décide de lui soulager les pieds en lui offrant des paires à son nom. Une chaîne de restauration lui propose des burgers pour le rassasier lors de ses déplacements. Une marque de voiture lui offre son soutien afin qu'il se rende plus facilement dans l'arène. Il y a même cette marque qui lui propose des sous-vêtements en coton. Les offrandes pleuvent et sa célébrité est au plus haut dans chaque village. Mais notre héros est toujours déçu. Il n'a jamais atteint l'Olympe et le temps passe, il en a conscience.
Les trois titres
[caption id="" align="aligncenter" width="615"] "See, in my inner circle, all we do is ball 'Til we all got triangles on our wall"- Jay Z[/caption] Il y a des épisodes décisifs dans la vie de chaque Héros: Phil Jackson et Scottie Pippen décident de se joindre à sa quête. Phil devient son guide spirituel, armé de sauge et de livres pour ses troupes. Il choisit les guerriers autour de Michael et cherche non pas les meilleurs joueurs, mais les meilleurs joueurs pour son système. Il y a eu Socrate, Platon et Aristote, il y aura désormais Tex Winter et Phil Jackson avec l'attaque en triangle. Afin de vaincre l'éblouissant spectacle des Lakers de Los Angeles, le jeune Michael décidera de porter les lunettes de soleil, une offrande de plus, pour lire la défense et mettre fin à l'attaque rapide. Lors de la campagne contre le Roi Planeur et son armée des Trail Blazers Portland,Le mouvement clé sera l'utilisation d'un combo "Haussement d'épaules et trois points" au dernier niveau pour vaincre cette légion venue de l'Ouest. La dernière des trois premières conquêtes magnifiques, ne se finira pas avec une action individuelle, mais plutôt avec l'aide d'un des disciples. Michael éclabousse le soleil de Phoenix et son Prince Charles en passant le ballon à John Paxon pour le tir de la victoire contre toute attente. C'est fait, seulement le troisième "Three-peat" de la Civilisation NBA-aine. Michael devient enfin, un demi-dieu.
RAF j'me tire (comme Maitre Gims)
Notre héros en avait ras le bol! Tu le comprends un peu, il n'y avait plus aucune compétition pour lui. Trois titres NBA, un titre à Barcelone pendant les Olympiades. En plus, les proprios ne voulaient pas encore mettre de la thune sur la table donc bon, il s'est essayé au Baseball. Le con! Enfin, plus nous les cons, car il était pas dégueu... et qu'au final ce sport était son premier amour. Malheureusement, qui héros qui mortels, quand tu es dans une case, tu y restes. La plèbe décide; et on n'avait même pas Twitter et Facebook à l'époque. Gros POUCE VERS LE BAS. Tu imagines, le mec, il  se barre au sommet de sa gloire, de la représentation de notre gloire et de notre réussite ultime. Un drame s'est aussi produit dans sa vie, la perte de son père; même s'il avait décidé bien avant de se retirer de la ligue et de quitter les Bulls de Chicago. Les mauvaises langues diront que c'était une suspension à cause de son addiction aux jeux d'argent, cependant notre héros Space Jam a vraiment montré qu'il lui fallait un challenge inter-galactique/animé/fictif. Un peu comme un demi-dieu, prenons Achille, il lui fallait bousiller un peu plus que le commun des mortels pour bouger sa couille gauche et pour retrouver son esprit de compétiteur.
Bah je reviens comme Jospin
Pendant son absence, le règne de Michael a été remplacé par une équipe texane. Les Rockets de Houston, après avoir eu beaucoup de problème dans les années 80 ont trouvé leur Héros : Olajuwon. Akeem devenu Hakeem avec la naturalisation américaine. L'équipe texane a enfin la solution pour dominer les familles NBA. Jordan décide de revenir au milieu de la campagne de Rockets et porte maintenant le numéro 45. Les cité-Etats à l'Est du Mississippi sont sous la domination d'une nouvelle garde, les Orlando Magics et cela s'avère compliqué. Les Bulls retrouvent leur héros. Cependant il porte ce numéro 45 (pour mes fans de numérologie => 4+5=9) qui va lui porter la poisse et sur une passe mal transmise, il perd l'opportunité de retrouver les Finales. Le Dieu n'est plus. Tout le monde doute. Tout le monde critique.  Et Pourtant...
Devenir Légende, surpasser les Dieux
[caption id="attachment_6279" align="alignright" width="195"] Chicago Bulls Scottie Pippen 1995[/caption] Après s'être fait décrier, les Bulls reviennent avec Michael qui a décidé de porter à nouveau ce cher numéro 23 (encore pour mes fans de numérologie =>2+3=5) que la Moire David Stern lui avait donné (déterminé) pour son ascension et accession à l'Olympe. Il retrouve Scottie, son bras droit et camarade toujours. Le seul qui ait pu faire avec ses demandes incessantes de perfection. L'homme à tout faire, le parfait co-pilote.
If a hater's caught slipping / Then my niggas stay tight / Got my back like Pippen The Morning de The Weeknd
[caption id="attachment_6212" align="alignright" width="263"] The worm - Le mec qu’on aime pas mais qui taffe[/caption] Il retrouve aussi un de ses anciens ennemis, qui lors de la phénoménale bataille que l'on nomme aujourd'hui Les Règles Jordan, avait massacré Scottie avec des coups de coudes bien placés. Denis "The Worm" Rodman est l’excentrique du groupe. Il est le poil à gratter qui servira trois fois à faire sortir les opposants de leur concentration et permettre à Chicago de s'imposer en tant que cité-Etat ultime à la fin de la décennie 90.
If Hov J then every Jordan need a Rodman - Feedback de Kanye West
Finale
Le dernier épisode des Bulls, SPOILER ALERT, se termine par la consécration. Michael utilise son combo préféré pour mettre fin aux espoirs des Jazz et achève une fois pour toute ses adversaires, ses détracteurs et toute la population venue regarder la bataille finale: le Fade away. Tous les observateurs s'accordent à dire que ce shoot n’est pas THE SHOT; néanmoins il restera gravé dans la mémoire comme le dernier coup d'épée, la dernière étape avant d'accéder à la légende et s’asseoir sur le trône de Bill "Zeus" Russell. Une lecture plus frivole décrit la scène en ces termes: "Le shoot était si parfait qu'il semblait dire aux mormons que la polygamie ou le polyamour ne sera pas célébré ce soir de Juin dans la cité-Etat de Salt Lake City". Michael Jordan part, dans la gloire. Homer Simpson, le célèbre philosophe et conteur dira un jour:
I've always been afraid I'd screw up our lives so bad that I've had to come up with a back-up plan. And that plan is right here!
Fin.
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claudehenrion · 5 years
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En Marche vers de mauvaises nouvelles ?
 Le soi-disant “grand débat macronal” de Jupiter avec lui-même est mort hier au champ donneur d'idées farfelues . Pour fêter ça dans les économies, Edouard Philippe, se prenant pour Karl Lagerfeld, a “customisé” le Grand Palais pour débiter des évidences et enfiler des colliers de niaiseries. Mais comme n'est pas Karl Lagerfeld qui veut, il a été pitoyable, et les platitudes qu'il a égrenées l'ont été plus encore, si c'est possible. On s'y attendait, mais ce n’est pas un ‘’bon signal’’.
  Le scenario du psycho-drame dit “des Gilets jaunes”, que l'impéritie des nuls qui nous gouvernent a transformé en opéra comique, avant de réussir l’échec de faire de cette vraie révolte une fausse révolution même pas aboutie, était prévisible depuis le début, pour qui voulait ouvrir les yeux. Il a d'ailleurs été décrit, raconté et re-raconté dans ce blog… je n'ose dire à combien de reprises, sans que je tire la moindre gloire d'avoir prévu tout ce qui s'est passé jusque dans les détails : c'était tellement évident qu'il fallait vouloir ne rien voir pour ne pas être aveuglé !
  La suite a été digne du préambule, en “plus pire” si c'est possible : toutes les déclarations si contradictoires de l'Elysée, du gouvernement et de la majorité parlementaire… n'ont pu que déclencher des fou-rires, jaunes, comme des gilets !(Question qui n'a rien à voir : comment appeler une “majorité” qui ne représente que 20 % du corps électoral ?). Reconnaissez qu'il est du plus haut comique d'entendre un ancien soi-disant banquier de chez Rothschild vouloir s’attaquer à la spéculation… ou de voir l'inventeur de “l’inversion de la hiérarchie des normes” s’en prendre aux inégalités salariales en assassinant les retraités au nom d'une nouvelle ponction dite “la réforme des retraites”, mais sans parler des hauts fonctionnaires !
  Franchement, la “vis comica” de nos lumières éteintes est irrésistible, avec leurs positions si divertissantes sur la fiscalité. Je cite : “Le grand débat ne peut pas remettre en cause un engagement de campagne : la baisse des impôts, et il faut donc supprimer, pour tous, la taxe d’habitation, car cet impôt est injuste (ce qui sous-entendrait que les autres sont justes ? ’‘Ça va pas, la tête ?”). Mais au nom de leur dystopique “justice sociale”, si on en supprime un pour les plus pauvres, il faut en inventer un autre pour “prendre aux riches” (“Quel est le rapport avec la choucroute ?”, demandait madame Pipelet). Ils n'ont pas encore compris que tout qualificatif apposé au mot “Justice” ramenait celle-ci à sa propre caricature : la “justice sociale” est à la Justice ce qu'un “petit-grand-gros-maigre” est à “la même chose que son contraire”, en pire : ou c'est juste, ou c'est social, mais ça ne peut pas être pas les deux en même temps ! Et puis, on a aussi Sébastien Lecornu,ce jeune ex-ministre des collectivités territoriales, promu co- Grand-Mammaouchi de feu le Grand Débat, qui rêve tout haut d’un beau virage à gauche.  Eh ! bien, ès-qualités de “personne généralement bien informée” il nous a révélé qu’Emmanuel Macron “prépare des surprises”. On en tremble d'avance, dans les chaumières.
  Depuis le début, ce débat sans débat porte son propre échec dans sa gibecière. Le coup des “quatre thèmes” imposés par Jupiter depuis l'Olympe, a tout biaisé : réponses binaires, difficulté  de s'écarter d'un cadre trop contraignant, doutes permis sur la représentativité des intervenants (en majorité des macronistes et des retraités, les premiers pour faire triompher leur absence d'idées et les seconds pour crier leur ras-le-bol), et surmédiatisation du Président, qui a confondu (ça ne peut être que sciemment) une soi-disant réponse aux Gilets jaunes (en théorie) avec sa propre campagne pour “les européennes” (la réalité). Encore plus grave : quelles que soient les réponses qu'il va inventer (ou plutôt : qui le sont depuis le début), il va faire dix mille déçus pour un heureux. Il faut nous attendre à une immense déception, au bout du compte : financièrement (et autrement), il a mis le pays à genoux,.. or il ne peut s'en sortir qu'en multipliant les promesses.
  Le pays ne peut pas vouloir autre chose qu'une vraie baisse des impôts (pas un repas à la cantine par ci et un ticket de bus par là). Mais avec des finances à sec, c'est impossible tant qu'il n'a pas fait… la seule chose qu'il devait faire depuis le début : ramener vite les dépenses du pays à un niveau “normal”. Au delà de cette mesure de salut public, tout le reste est anecdotique : bien sûr, que tout le monde est d'accord pour respirer de l'air pur “comme avant”, avoir des services publics “comme avant”, payer l'essence “comme avant”, rouler au diesel “comme avant” ou avoir un Etat qui ne se mêle pas de tout dans notre vie, “comme avant”… à la seule condition que cela ne nous coûte pas un sou… puisque nous donnons déjà trop, infiniment trop, et que nous avons l’impression (même fausse) de recevoir si peu…
  Pour le reste, il n'y a pas de surprise à ce que chacun trouve “fiscalement juste” que toute personne gagnant plus que lui paie davantage (les pourcentages de réponses sont rigolos, à force de coller à cette évidence)…  Il n'est pas surprenant que tous ceux qui ne paient pas l'ISF soient pour son rétablissement (là, les chiffres sont exacts à la décimale près, sondage après sondage !)… ou que tout pauvre préférerait l’être beaucoup moins. Encore 12 millions d’euros dépensés pour rien…
  “Et maintenant, que vont-ils faire ?”, chantait à peu près Gilbert Bécaud.  Gagner du temps sans le montrer, noyer le poisson en affirmant le contraire, déverser des “paroles verbales”, faire des promesses intenables, supprimer des niches fiscales et mécontenter les uns un jour et les autres le lendemain…                   Et les Gilets jaunes, n’ayant pas eu ce qu’ils espéraient, vont continuer leur sarabande, les énarques à confisquer le pouvoir (ce “pouvoir de ne rien faire” qui est leur marque), les nuls aux manettes à faire ce qu'il ne faut pas, les députes de EnMarche à dire n'importe quoi et à penser de traviole et Marlène Schiappa à croire aux bobards qu'elle a appris dans le catéchisme coco auquel elle doit son absence de bon sens… Et sondage après sondage, enquête après enquête, dans les 20 % + ou – “ɛ” des français vont soutenir Macron… en se bouchant les yeux.
  Il faut tout de même s'extasier sur la nullité des dirigeants que nous nous sommes librement donnés (ce qui, soit dit en passant, démontre qu'il existe des limites au système démocratique : la voix du peuple est peut-être la voix de Dieu… mais  il peut arriver que Dieu se lève du mauvais pied -je sais : on dit se lever du pied gauche, mais j’ai peur qu’on pense (cons pensent ?) que je suis de droite : c’est mal vu !) : tout le monde sait ce que veulent ‘’les gens’’, sans avoir à les pousser à mettre un gilet jaune (version n° 1, celle qui avait des choses à dire et pas seulement des rues à ravager…) et sans tous ces bla-bla inutiles et coûteux.
  Il reste une dernière crainte, mais elle est réelle : le logiciel de nos dirigeants n'étant pas programmé pour comprendre ce qui vient d'être dit (et que tout le monde savait depuis longtemps), je ne suis pas certain que les conclusions qu'ils vont en tirer seront celles qu'il aurait fallu…C’est un danger… et un drame !
H-Cl
PS- Une précision s'impose : à propos des trouvailles ''post-débat'' de nos grands hommes, on nous bassine avec les mots ''restituer'' et ''restitution''. Avez-vous vérifié ce que cela veut dire ? Moi, oui (c'est une seconde nature, chez un blogueur).      RESTITUER, v. tr. (1)- Rendre ce qui a été pris ou ce qui est possédé indûment, injustement  (Restituer le bien d'autrui. Je le forcerai bien à me restituer ce qu'il m'a pris. Il a été condamné par arrêt à restituer cette somme et tous les intérêts).(2)-,Rendre sa forme originelle à une statue, à un monument qui ont été mutilés. (3)- Représenter un édifice détruit (en plan, élévation, etc, d'après des documents). (4)- Remettre une personne dans l'état (où elle était avant un jugement annulé)...    J'ai eu beau chercher dans plusieurs dictionnaires –notamment les plus connus-- c'est absolument tout ce que j'ai trouvé. Rien d'autre. Les mots employés par nos grands hommes, une fois de plus, n'ont pas le moindre sens... ce qui explique en grande partie pourquoi leurs discours n'en ont aucun, non plus ! 
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vanderstein · 6 years
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L'olympe à mes pieds Le cosmos à mes épaules Le jour de gloire fût arrivé
klaws vanderstein
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