#l'hêtre
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Elle flottait lentement comme un flocon de neige sur les toits de Paris. Son regard, triste et beau, traversait les nuages et venait jusqu'à lui. Arbre parmi les arbres, dont les feuilles volages avaient quitté, sans vie, le tronc triste et sans âge, sans oiseaux, sans envie. Elle y posa ses yeux, puis ses doigts et enfin tout son corps et d'un heureux transport réchauffa tout ce bois dont la sève immobile avait choisi la mort. Éphémère printemps, l'espace d'un soupir, l'univers tout entier reverdit et fleurit. Le soleil apparut à travers les nuages. Mais elle partit enfin rejoindre son amant. L'hiver revint alors et dans un froid mordant, gela jusqu'aux racines, la sève qui, un instant, avait bondi du cœur de l'hêtre aimant vers un ciel vide et froid qu'il renia en pleurant.
-- Les Chroniques de Saturne
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DU TREMBLE A L'HÊTRE
DU TREMBLE A L’HÊTRE
DU TREMBLE A L’HÊTRE
Des rochers qui grossissent à l’abrupt du versant
la ravine hisse l’hêtre à la jetée de faines petits-cailloux
l’animal depuis le terrier observe en humant
cherchant ce tremble où le corps secoué, ses reins sentent qu’on attend d’eux plus qu’une miction confondante
Se ramassant jusqu’aux traces, il hume le terrain marqué des propriétés femelles
et cueille…
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Les mauvaises herbes
Je suis dans mon jardin, l'esprit vide et serein.
J'observe tout ce beau monde floresque qui s'agite sous l'émoi du printemps qui arrive à grand pas. Un nouveau monde s'ouvre à moi.
Les violettes se moquent du manque d'aisance du tilleul, petit arbre frêle et chétif.
La rose s'amourache du grand et majestueux hêtre.
Le saule pleureur a le spleen des jours perdus.
Les hortensias, à leur habitude, jacassent et provoquent une sarabande d'autant plus tintamarresque à la vue des jours nouveaux.
Je cultive donc ce joli jardin qui est le mien.
Je le cajole, le dorlote et le gâte.
Mais, que vois-je ici, nichées entre les roses et les lilas? La naissance de mauvaises herbes. Inquiète, je tente de les déraciner. Alors, les mauvaises herbes, malicieuses se font de plus en plus viles et perfides. Les journées passent comme des chevaux gallopant sur les montagnes tandis que je passe mes jours à broyer, boire, manger, respirer du noir. Les mauvaises herbes commencent à me pourrir la vie. Je deviens grise et mon jardin lui s'amenuise. Toutes les fleurs de mon jardin se meurent. Je me rapproche, de jours en jours, d'heures en heures, de minutes en minutes, de secondes en secondes de la mort. Elle est là, perchée derrière moi, elle s'avance pas à pas. Je n'entends ni le bruit ni le silence seulement le néant. Soudain, je sens une main acrimonieuse, des épines à la place des doigts, sur moi. Je me retourne, vaincue, pour la saluer. Mais, ce n'est pas elle, ce sont les mauvaises herbes. Elles me trompent encore pour m'anéantir. Je regarde alors mon jardin. Les roses et les tilleuls ne dansent plus. L'hêtre, autrefois grand et fier, aborde un air maussade. Les petites violettes ne rient plus, elles pleurent des larmes amères. Les mauvaises herbes les ont anéantis.
Je me retrouve à nouveau dans mon jardin, du chaos plein la tête et de l'amertume dans l'âme.
Comment fait-on pour chasser les mauvaises herbes dans la tête ?
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Emission Agenda musical de début d'année, pour se remettre sur les rails...
Suivez notre page Agenda Musical Bruxellois sur Facebook : https://www.facebook.com/groups/160279181153883/
La playlist :
- Mint Juleps : « Higher and higher–in Bremen » ( https://youtu.be/QaESDEFNU6s )
- Muzart : « The party After » ( https://reelpeoplemusic.bandcamp.com/track/muzart-the-party-after-reel-people-remix )
- Solati : « 끝판왕» ( https://youtu.be/bvZ2-W_he5k )
- Aaries : « don't give up » ( https://reelpeoplemusic.bandcamp.com/track/aaries-don-t-give-it-up-2 )
- Fatoum : « Min Yuran » ( https://youtu.be/RaxofoyvYIE )
- Yokai : « Pink Black lady - Live » ( https://www.youtube.com/watch?v=687av4yLQ6Y )
- Zeezafana : « Hé » ( https://www.youtube.com/watch?v=pbrojpC3BqA )
- Reggie Washington : « half position woody » ( http://www.jammincolors.com/products/a-lot-of-love-live )
- Marie Fikry : « Anwar el atlas » ( https://soundcloud.com/marie-fikry )
- Blue Bossa Liberté : « Monstros Tetraterripelaticais » ( https://bluebossaliberte.bandcamp.com/track/monstros-tetraterripelaticais )
- Dizzy Mandjeku / Ale Kuma : « Por el norte, por el sur » ( https://soundcloud.com/dizzymandjeku_alekuma )
- Onda7 : « L'hêtre ou ne pas être » ( https://youtu.be/18qPDNvtJfk )
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Réponse à un poète "C’est étrange l’écriture. Elle me donne parfois l’impression de ressembler à mon grand hêtre, comme secoué par des vents intouchables. Il y a une distance inimaginable entre l’auteur des phrases et le lecteur des mots, et pourtant, tour à tour, ils deviennent arbre et vent, dansent ensemble ou se combattent. Quelque chose en plus qui vient se glisser d’une solitude à l’autre et vous chavire le dedans comme si c’était un bateau. Rien que de l’encre qui se déguise en sentiments et fait de votre raison tout ce qu’il faut pour qu’elle ne soit plus raisonnable. Des mots et des phrases entières que votre cerveau invente à chaque minute pour vous aider à mieux penser l’existence. A mieux construire votre relation au monde ou plutôt, l’illusion de votre adaptation. Puisqu’il s’agit de cela. S’adapter… .................................................................................................. Extrait N°8 du roman "L'asile et le garde fou" Olivier Mailleux Ma réponse "L'encre ne se déguise jamais. Il est . Et ce qu'il produit est tel le bourgeon soudain éclos de la pensée . L'encre précède la pensée car l'encre est pareil à l'âme . Il est guidé par les maux qu'elle lui dicte . L'hêtre ou plutôt l'être est secoué par les vents qui l'envolent et la transportent . Et tombent parfois quelques feuilles mortes quand vient l'automne de nos existences . Le bateau ivre de ce passage clandestin entre deux rives qui se rejoignent en un point . Il n'est guère de distance qui ne soit plus proche que celle qui sépare deux lignes . Et c'est cette parenthèse qui glissent en solitaire sans que raison ne vaille mot. Le cérébral est antagoniste de l'écriture . Car l'écriture se crée par un mécanisme de la psyché affective qui se fait effective . Invention n'est pas réalité et c'est cette émotion qu'il nous faut retenir car elle se pare en écrin de subjectivité. Penser l'existence serait nier le destin et vouer louanges au hasard . Je crois en la destinée donc je ne saurais penser ma vie . Illusoire adaptation de celui qui n'est guère créateur de prose. Car le verbe déposé n'engage que le sujet et ses sentiments . Il ne s'agit pas de s'adapter mais simplement de contempler et qui sait , peut-être, chavirer ... Voici ma définition de l'écriture . Rien ne se pense , tout s'écrit ...." ©Gisèle-Luce de Christian-James
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"L'art pour l'art ?" ( Partie 1)
Mon père.
-Bûcheron, ébranche l'hêtre.
Tronçonne les grands chênes
Fait saigner les sylvestres.
Il énœute les rois
De la belle forêt
Et nous le savons gré...
Car nous n'aurons pas froid !
-Marin, remplit l'étal.
Filette les poissons
Fait sauter les écailles.
Dans d'infinis voyages
Il survole les algues
Il affronte les vagues.
Et nous le remercions -Oui !
Nous le remercions
De tous ses sacrifesses...
(Il-en-oublie-sa-mie-qui-l'attend-toute-las-et-le- voisin-d'en-face-lui-doit-toutes-ses- nuits).
-Curé, pardonne l'âme.
Donne à tous ces pêcheurs
Les clefs du paradis.
Dans des prêches infinis
De vins et de biscuits
Il verse sur nos vies
D'improbables croyances
Et nous le remercions...
Oui.
Nous le remercions:
De prolonger nos vies
De prolonger la danse
De faire de notre mort
Un coin de paradis -Mais !
-Mon père!
-Ôoo...! Mon père...
-Dites-moi !
Je-vous-en-prie-vous-en-supplie:
-Dites-moi !!
-À quoi sert le poète ?
"A quoi sert le poète ?"
Ça je ne comprends pas...
.............................................................................
Sachez chers lecteurs,
Chère famille...
Mes tout petits enfants.
Sachez mes amies, mes groupies
Mes couillus de cette île,
Mes meilleurs ennemis.
"Ce qui est beau est souvent inutile..."
Et rien n'est de plus doux,
Profitable, agréable,
Que de pouvoir enfin:
Juste ne servir à rien.
Mkv.
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