#l'homme en noir
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Marla English
Marla English, née Marleine Gaile English le 4 janvier 1935 à San Diego, Californie, est une actrice américaine des années 1950, principalement connue pour ses rôles dans des films de série B. Elle commence sa carrière comme mannequin adolescente avant de signer un contrat avec Paramount Pictures en 1952 après avoir remporté un concours de beauté local. Parmi ses premières apparitions, on la retrouve dans des films tels que "Red Garters" et "Rear Window" (Fenêtre sur cour) en 1954, bien que ses scènes aient souvent été coupées au montage.
Sa carrière prend un tournant lorsqu'elle obtient un rôle important dans le film noir "Shield for Murder" (1954). Elle continue ensuite à jouer dans des films d'action et d'horreur, notamment "The She-Creature" (1956) et "Voodoo Woman" (1957). Cependant, après s'être mariée en 1957 avec l'homme d'affaires Allen Paul Sutherland, Marla décide de se retirer du monde du cinéma à seulement 21 ans pour se consacrer à sa vie de famille. Le couple aura cinq enfants.
Marla English est décédée le 10 décembre 2012 à Tucson, Arizona, des suites d'un cancer, à l'âge de 77 ans.
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saga: Soumission & Domination 344
João-1
Depuis qu'il a intégré la colocation, c'est un autre mec. Là où il restait une attitude compassée, s'est développé une aisance, je dirais même une normalité de comportement. L'association qui l'a fait venir continue à regarder par-dessus son épaule. Même s'il est majeur maintenant, il est toujours en France avec un visa étudiant.
Au contact de mes deux " commerciaux " 1ère année, il rentre enfin dans le monde étudiant français. Il faut dire qu'avec ces deux-là je ne m'étais pas trompé non plus ! Ils sont bosseurs mais aussi de bons fêtards. Ils l'ont même fait venir à quelques-unes des soirées de notre école où son exotisme a fait quelques ravages et pas seulement auprès des filles.
Ça + son nouveau logement + une nouvelle garde-robe + ses entrainements avec ma bande + son nouveau travail = un João tout neuf. Le timide et timoré, bénéficiaire des oeuvres sociales d'une association de bienfaisance a cédé la place à un jeune homme ouvert au naturel gai (aussi). Son directeur du dojo de capoeira est aussi très content de lui. Déjà qu'il passait bien avec les jeunes, il est maintenant aussi à l'aise avec les 16-18.
A la montagne, il s'est bien dérouillé même si c'était pour lui la première fois qu'il montait sur des planches. Avec l'enseignement des Chasseurs Alpins, il a fini la semaine capable de dévaler les pistes bleues rapidement et les rouges avec aisance à défaut de rapidité. Par contre il a su glisser sa grosse queue avec maestria entre leurs fesses en remerciement de leurs bons conseils sur les pistes. Et les militaires ne se sont pas privés non plus de lui donner la réciproque.
Coté Client, il fait toujours un tabac. Son accent Brésilien si spécifique les enchante et je ne reçois que des louanges.
J'ai dû prendre en compte les services que me rend André pour le faire passer dans les premiers. En effet chacun y va de sa surenchère pour faire avancer son nom sur la liste des réservations. Bon j'ai attendu quand même qu'il se fasse trois autres clients ttbm avant. André est parmi ceux qui sont montés les plus larges avec ses 7 cm de diamètre.
Je prends le temps d'accompagner João dans ses premiers " services ". Il m'intéresse et en plus il ne conduit pas encore ! Il donne satisfaction aussi à mes clients blacks. Quand je les vois enfoncer leurs matraques noires entre ses petites fesses dorées, ça me fait bander dur !
Et je peux dire que les leurs sont au maxi de leurs extensions possibles après qu'il se soit mis nu et que sa bouche se soit occupée de leurs glands. Si sa gorge profonde ne l'est pas encore suffisamment plus des sexes de plus de 24 cm, il compense par une science de l'excitation de l'extrémité la plus sensible de l'homme, le gland. Chacun de mes clients l'ont supplié de cesser sous peine de tout recevoir sur le visage. Il a le bonheur de disposer d'une langue plus râpeuse que la normale, limite une langue de chat. Et son mentor brésilien lui a parfaitement appris à l'utiliser pour donner du plaisir. Il arrive à faire monter les clients à quelques secondes de l'éjaculation puis à les maitriser pour qu'ils ne se vident pas trop tôt. En plus quand je le regarde faire, je vois que lui aussi se fait plaisir. Et ça, les clients le ressentent aussi. Avec sa pratique de la capoeira, il est très souple quasiment du niveau des gymnastes professionnels.
C'est assez troublant de le voir esquisser une passe de capoeira (pour ceux qui connaissent) et en fin de mouvement se planter sur la mat tendu vertical. Je l'ai vu faire plusieurs fois. C'est magique !
Ça me fait penser que si j'en avais quelques-uns de gymnastes ça étofferait mon offre. A réfléchir...
Si sa gorge manque parfois un peu de profondeur encore, ce n'est pas le cas de sa rondelle. Je le vois sans problème se prendre les bites de 25 à 27 par 6 à 7. Je sais qu'il se prépare avant car sa rondelle reste bien serrée quand même. Il module selon l'attente qu'il perçoit chez le client. Je l'ai vu se planter brutalement sur leurs pieux comme descendre mm par mm les absorbants jusqu'à poser ses fesses dorées sur leurs cuisses.
Il n'a pas encore fait de cheval mais sait parfaitement trotter et galoper sur de telles montures. Plus je le mate et plus je vois le travail de son mentor. Il retrouve ses marques et les pratiques qu'il avait apprises. On en discute en rentrant à la colocation. Il me raconte un peu ses années de favela. La vie qui pouvait être aussi belle qu'elle était moche pour d'autre. Les revenus procurés par le trafic de la drogue permettaient à son gang de vivre dans l'aisance. Son chef a veillé à ce qu'il soit instruit. Il l'a protégé même des autres membres qui en auraient bien fait un réceptacle à sperme. Il admire mon tatouage qu'il trouve esthétique contrairement à tous ceux qui ornaient la peau des membres de son clan, le chef compris. De ceux-là, il a une aversion.
Il se rappelle les bons moments passés sur les plages quand, pour lui faire plaisir, son mentor prenait le temps de le sortir de sa favela. Il comprend maintenant qu'il prenait des risques rien que pour lui faire plaisir, pour lui offrir des glaces et qu'il vive comme un enfant normal.
Il me dit que reviennent en mémoire les gestes qu'il faisait afin de lui donner du plaisir. Tout ce qu'il lui avait appris remontait à la surface. Je lui dis que je m'en doutais vu la maitrise qu'il montrait lors de ses prestations.
La première fois où nous en avons parlé j'ai dû m'arrêter sur le bord du trottoir pour le prendre dans mes bras. Puis nous sommes revenus au blockhaus. Pas question de le laisser seul (malgré ses colocs).
Il me remercie. Mais c'est normal. Entouré de nous trois (PH et Ludovic aussi), il trouve la chaleur humaine qui lui avait tant manquée depuis le décès de son mentor.
Il reste aussi toute la nuit, je n'avais pas envie de ressortir.
Sans acte sexuel (il avait déjà donné avec le client), il passe la nuit entre nous. Plusieurs fois je me réveille serré par ses bras. La colocation n'est peut-être pas ce qui lui faut finalement.
J'en discute le lendemain avec PH et Ludovic. Ils ont la même analyse que moi. La colocation c'est mieux que sa chambre en cité U mais encore loin de ce qu'il avait perdu. C'est Ludovic qui propose une solution : le prendre avec nous.
Ce n'est pas que je n'y avais pas pensé mais je l'aime plus comme un petit frère et, pour une fois, j'hésitais à imposer ce choix à mes amours.
Ludovic argumente son option. Il ajoute qu'il serait peut-être temps que la chance se penche sur lui. PH est d'accord. On appelle donc Marc pour le prévenir/avoir son accord. Il connait déjà notre nouveau protégé. Quand je lui fais part de notre analyse et de ce que nous projetions de faire, il m'assure de son complet accord.
Il ne reste plus qu'à avoir l'accord de João. Finalement c'est le plus dur à obtenir. Il trouve que j'en fais déjà suffisamment pour lui. Pour clore le débat, j'arrive avec Samir à la coloc et embarque tout ce qu'il a à lui. Les deux autres comprennent mais je les préviens qu'ils auront bientôt un autre résident.
Nous l'installons dans la chambre à côté de la nôtre au 3ème. Samir et Ammed implantent un bureau et on pose dessus son portable et on ajoute une imprimante. Le soir même je vais le chercher à la sortie de ses cours. Il est étonné, c'est la première fois. S'il est gêné par ma voiture, cela ne se voit pas. Il monte surpris de me voir l'attendre. Retour au blockhaus, jusque-là rien que de presque normal puisqu'on est un soir de sport. Par contre l'arrêt au 3ème et l'entrée dans sa nouvelle chambre, lui coupe les jambes. Il reconnaît son ordinateur et les quelques affiches dont il avait commencé à orner ses murs à la coloc. Je lui dis que nous avions tranché pour lui et qu'à partir de ce soir il était chez lui ici. Sur le bureau j'avais mis un post-it avec ses codes personnels d'entrée sur la rue et celui du monte-charge.
Il essaye encore ce me dire que c'est trop, pour lui que la coloc c'était déjà bien. Je lui dis de se taire et de nous rejoindre en tenue au 2ème, il a des conseils à donner en capoeira.
Je descends et j'ai le temps de me mettre en jock avant qu'il n'arrive. Il y a déjà la moitié des escorts d'arrivés. Il arrive porteur de son large pantalon blanc sans rien en dessous comme il aime le porter pour être plus à l'aise. Nous nous entrainons tous une bonne paire d'heures avec ceux qui nous ont rejoints. Puis comme c'est en début de semaine c'est souvent sans touze à la sortie, il remonte avec nous après nos douches prises tous ensemble.
Je le sens plus gêné avec Samir et Ammed que les fois où il était invité. Je me vois donc dans l'obligation de préciser les choses. Ammed et Samir sont nos hommes de service mais pas des larbins pour autant. Ils ont la charge du blockhaus dans son ensemble bouffe et lingerie comprise. Ils font tout pour prendre en charge les contraintes matérielles afin que nous n'ayons que nos cours et nos " vies personnelles " à gérer. S'il a besoin de quoi que ce soit, il leur demande en premier. Mes deux hommes confirment. S'il a besoin de quoi que ce soit, d'un bloc de feuilles à l'encre pour son stylo plume, d'un boxer à une boite de kpotes ou un tube de gel, il n'aura qu'à leur demander. Pour les déplacements, les bus ne passent pas loin et quand les horaires seront raccords, un de nous trois pourront l'emmener aussi.
Il finit par accepter l'état de fait. Il se lève de table et fait le tour pour nous embrasser un par un. Quel émotif ! Je sens ses joues humides alors qu'il presse son visage contre le mien.
Avant de nous endormir, je mets notre TV sur le circuit interne pour veiller sur sa première nuit chez nous. Une heure plus tard je me réveille alors que João tourne et vire dans son lit. Je le regarde. Il est troublé, pas habitué à son nouvel environnement. Après une demi-heure, je me lève et vais le rejoindre. Je me glisse dans son lit et le prend dans mes bras. Il se calme et s'endort aussitôt. Nous finissons la nuit collés, lui protégé de l'extérieur par mes bras.
Je me réveille avant lui. Je le regarde son visage est détendu, ses long cils noirs caressent ses joues. Ses lèvres pulpeuses légèrement entrouvertes, laissent passer son souffle. Il me fait bander ce petit con.
Le développement de ma bite fait s'enfoncer mon gland entre ses fesses. Evidemment puisqu'il est dos à moi au creux de mes bras !
Je sens qu'à son tour il est réveillé quand ses fesses ondulent et que, ce faisant, il se frotte la rondelle sur mon gland luisant de mouille. Je ne bouge pas. Il donne un petit coup de rein et absorbe mon gland, juste lui. C'est trop bon. Sa rondelle se resserre juste derrière la couronne et colle ma hampe. Il ne bouge plus. Puis il tourne sa tête pose ses lèvres sur les miennes, me souffle un bonjour avant de m'enfoncer sa langue à la recherche de la mienne.
Je n'y tiens plus. J'écrase ma bouche contre la sienne et en même temps enfonce le reste de ma queue dans son cul. On se décolle sous l'effet de nos grimaces respectives. Quasiment à sec, ce n'est pas notre meilleur enculage ni pour l'un ni pour l'autre. Je me retire doucement, bascule vers la table de chevet le temps d'attraper une kpote et du gel et reprend ma position. C'est nettement meilleur ! Lentement je lui laboure la rondelle. Je ressens la compression de son intérieur à chaque pénétration et il gémit doucement, surtout quand mon gland vient frotter sa prostate. Il me tend à nouveau ses lèvres. Sa langue cherche la mienne, l'entoure et tente de l'aspirer. Sans se presser mon bassin bascule régulièrement pour lui enfiler puis retirer mes 20cm. Couchés sur nos côtés gauches, j'utilise ma main droite pour branler ses 22cm dont ma main peine à faire le tour. Ça nous achève rapidement. Il me jute dans la main et ses contractions anales me font à mon tour juter mais dans ma kpote.
Nous n'avons pas le temps de nous décoller que mes deux amours nous sautent dessus. Chahut sur le lit, nos spermes se dispersent sur les peaux et les draps. Quand João s'en rends compte, il veut nous calmer mais c'est peine perdue !
Vu l'heure, nous filons tous sous les douches de la salle de bain commune.
Quand Samir demande plus tard à João comment s'est passée sa première nuit chez nous, il lui répond trop bonne. Je lui dis qu'il devra quand même s'habituer à dormir seul. Enfin tant qu'il n'a pas de petit copain.
Jardinier
??
oooohhh
~~
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⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°2 | Belgisim, 15 Thermidor An 230
Francesim takes over the presidency of the Europeansim Council for 6 months. Headed by the young Emperor Napoleon V, he will have to propose political solutions to the various crises affecting the continent. In his speech, His Imperial Majesty mentioned the insecurity affecting E.U. member states, referring to the terrorists who assassinated Queen Viviana I and Emperor Napoleon IV.
Collaboration with @funkyllama and @officalroyalsofpierreland
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
La Francesim entre à la présidence du Conseil Européensim pour 6 mois. À sa tête, le jeune empereur Napoléon V qui devra proposer des solutions politiques aux diverses crises qui touchent le continent. Dans son discours, Sa Majesté Impériale mentionne l'insécurité qui touche les états-membres de l'U.E, en faisant référence aux terroristes qui ont assassiné la reine Viviana I et l'empereur Napoléon IV.
(Napoléon) Bonjour tout le monde ! Je suis heureux de vous annoncer la présidence française au Conseil Européensim. L'U.E est plus qu'une zone euro et des accords économiques. Nous les Français devons être les gardiens d'une nouvelle harmonie européenne. Défendre les droits de l'Homme est ma priorité absolue, tout comme le droit des femmes. C'est le credo des Français. Toutes les tentatives de déstabiliser la démocratie seront dévoilées et combattues. Nous devons renforcer la sécurité des Européens et calmer les tensions entre les états-membres. Ramenons la paix et la prospérité que notre continent mérite.
#simparte#ts4#ts4 royal#royal simblr#sims 4 royal#sim : louis#sims 4 fr#sims 4#ts4 royalty#sims 4 r#sims 4 royal family#sims 4 royalty#episode iii#le cabinet noir#ts4 r#ts4 royal family#ts4 royal simblr#sims royalty#royal sims#europe#europesim#collab : pierreland#collab : funkyllama
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My Clematis : French lyrics version
Oh ma chère clématite
L'espoir à fleuri en nous
Oh ma chère clématite
Reste toujours à mes côtés
Tu as surgi du noir
Traversant l'obscur miroir
La féerie du ciel
Scintille dans tes yeux de miel
Parmis les ténèbres lointains
Je retrouve ton doux parfum
Même si je dors éternellement
Ne me laisse pas en délaissement
Oh ma chère clématite
L'espoir a fleuri en nous
Oh ma chère clématite
Reste toujours à mes côtés
Crois-tu en Dieu ?
Autrefois, l'humanité croyais en Dieu et avait une religion.
Ils pensaient que certaines choses ne pouvant être résolues par l'Homme étaient le désir de Dieu.
Ils pensaient que l'univers dans son entièreté tournait autour de la Terre.
Que le ciel, endroit qu'ils n'osaient explorer, était la résidence des Dieux.
Dès que l'humanité à quitté la Terre, nous avons tous oublié Dieu.
Mais si la croyance en Dieu est humaine,
Si en tant qu'humaine je ne peux que croire,
Ma déesse,
Mon univers.
Oh ma chère clématite
L'espoir a fleuri en nous
Oh ma chère clématite
Je t'en supplie, subsistons
Ma chère clématite
#alien stage#alnst#alien stage sua#alnst sua#alien stage mizi#alnst mizi#mizi x sua#mizisua#my clematis#my clematis french version#french version#lyrics#my clematis english version#plushsushi
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 8 : Bienvenue à Storybrooke
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Agatha, Lilia, Ivana, Lucillia, Jen et Alice se tenaient au milieu d'une route en bitume, entourées par un paysage qui semblait tout droit sorti d'un rêve. Le bitume noir, brillant sous le soleil, s'étendait à perte de vue, bordé de chaque côté par des arbres majestueux dont les feuilles dansaient doucement au gré du vent.
Les sorcières avaient l'air perdues, leurs visages trahissant la confusion et l'inquiétude. Agatha, avec ses cheveux ondulés et son regard perçant, scrutait l'horizon, espérant apercevoir un signe de leur destination. Lilia, quant à elle, jouait nerveusement avec une mèche de cheveux, son esprit tourbillonnant d'inquiétude. Ivana, toujours pragmatique, tentait de calmer le groupe, mais son ton trahissait son propre doute.
Lucillia et Jen, échangaient des regards inquiets, tandis qu'Alice, semblait perdue dans ses pensées, contemplant les nuages qui flottaient paresseusement dans le ciel bleu. Les murmures des sorcières se mêlaient au chant des oiseaux, créant une mélodie douce-amère d'incertitude.
La chaleur du soleil pesait sur elles, et l'odeur d'herbe fraîche s'élevait dans l'air, mais cela ne faisait qu'accentuer leur sentiment d'errance. Elles se tenaient là, au milieu de cette route, réalisant qu'elles étaient loin de chez elles, sans aucune idée de la manière dont elles avaient atterri ici. Leurs cœurs battaient à l'unisson, un mélange d'appréhension et d'espoir, alors qu'elles cherchaient désespérément une direction, un indice, ou simplement un moyen de retrouver leur chemin.
Subitement, le groupe d'amies fut tiré de ses pensées par un éclat de lumière éblouissant. Une voiture, d'un rouge vif, s'arrêta brusquement juste devant elles, faisant crisser ses freins sur le bitume. Les sorcières échangèrent des regards surpris, le cœur battant à l'unisson dans cette atmosphère tendue.
L'homme qui sortit de la voiture avait l'air complètement perturbé. Ses cheveux en désordre et son regard écarquillé trahissaient son étonnement face à cette scène incongrue. Il s'approcha d'elles, l'air inquiet, et demanda d'une voix hésitante :
�� Que se passe-t-il ici ? »
Agatha, qui avait toujours eu un tempérament fort, le regarda avec un regard noir, ses bras croisés sur sa poitrine.
« Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle d'un ton ferme, ne laissant aucune place à l'ambiguïté.
L'homme, visiblement pris au dépourvu par son attitude, balbutia un instant avant de répondre :
« Je m'appelle David Nolan. Je suis le sherif de la ville , je ne m'attendais pas à voir un groupe de femmes au milieu de la route. C'est dangereux ! »
Lilia, se penchant légèrement en avant, ajouta avec un sourire moqueur : « Oui, et nous ne sommes pas là pour faire du camping, vous savez. »
Ivana, toujours pragmatique, tenta de calmer la situation. « Écoutez, David, nous sommes un peu perdues. Peut-être pouvez-vous nous aider ? En réalité on se sais même pas comment on à fait pour att »
David, réalisant qu'il avait interrompu quelque chose d'important, se gratta la tête, l'air embarrassé. « Euh, bien sûr. Je peux vous donner un coup de main... mais il faut que vous vous écartiez de la route. »
Jen, avec un clin d'œil, murmura à Alice : « On dirait que notre sauveur est arrivé. »
☆○o。 。o○☆
La nouvelle de l'arrivée de ces étranges personnes avait déjà commencé à circuler, et il savait que chaque seconde comptait. Il rassembla toutes les sorcières, et les conduisit vers le bureau de Regina.
Arrivés devant le bureau, il frappa à la porte, le bruit résonnant comme un tambour dans le silence tendu. Regina, avec ses cheveux brun et son regard perçant, ouvrit la porte. Elle les accueillit avec un sourire amère et David pouvait voir l'inquiétude dans ses yeux.
Regina, avec ses cheveux brun qui brillaient sous la lumière du soleil, fixa Agatha avec un regard perçant. Ses sourcils se froncèrent légèrement alors qu'elle prenait la mesure de la sorcière devant elle.
« La sorcière du chaos, vraiment ? » s'exclama Regina, levant les yeux au ciel avec une exaspération palpable. « Je peux savoir ce que tu fais dans ma ville ? »
Agatha, avec un sourire énigmatique, répondit d'une voix douce mais assurée : « Nous sommes arrivées par hasard, Regina. C'était imprévu. »
Regina plissa les yeux, visiblement sceptique. « Par hasard ? Je doute que le chaos soit une simple coïncidence. »
C'est alors que Lucillia, avec son enthousiasme habituel, s'avança, les bras légèrement écartés comme pour apaiser la tension. « C'est vrai, madame ! On était sur la route des sorcières et on a atterri ici. »
Regina tourna son regard vers Lucillia, surprise par sa franchise. « La route des sorcières, dis-tu ? » demanda-t-elle, son ton se radoucissant légèrement. « Et vous pensez que cela justifie votre présence ici ? »
Lucillia hocha la tête vigoureusement. « Oui ! C'est un peu comme un accident de voyage. On ne voulait pas déranger, mais maintenant que nous sommes là, peut-être que nous pourrions... »
« Non, non, non, » interrompit Regina, levant une main pour couper court aux explications. « Je ne peux pas simplement laisser des sorcières errer dans ma ville sans savoir ce qu'elles prévoient. »
Ivana croisa les bras, un sourire amusé aux lèvres. « Peut-être que si nous vous racontions notre histoire, vous comprendriez mieux pourquoi nous sommes ici. »
Regina soupira, son regard balayant le groupe de sorcières. « Très bien. Je vous écoute. Mais sachez que je n'hésiterai pas à agir si je sens que vous représentez une menace. »
La tension dans l'air était palpable, et le silence s'installa alors que les sorcières se préparaient à expliquer leur présence, chacune consciente que le destin de leur rencontre dépendait des mots qu'elles choisiraient.
Ivana, avec une lueur d'enthousiasme dans les yeux, s'avança, les mains gesticulant légèrement. « Nous avons pris la route pour obtenir la récompense à la fin du chemin, mais sur la route, un portail nous a transportées ici ! » expliqua-t-elle, sa voix pleine d'excitation. « Nous voulons bien repartir, vraiment. »
David, les bras croisés, secoua la tête avec une moue désapprobatrice. « C'est impossible. Les limites de la ville sont bloquées avec la magie. Vous ne pouvez pas partir comme ça. »
Agatha éclata de rire, un son clair et moqueur qui résonna dans l'air. « Alors, un sort que tu as encore raté, Regina ? » dit-elle en se tournant vers la sorcière, son sourire taquin trahissant son amusement.
Regina, irritée par le commentaire, lança un regard noir à Agatha. « Si tu ne veux pas que je te transforme en carpeaux, tu ferais mieux d'arrêter de me charrier, » rétorqua-t-elle, sa voix ferme et pleine de menace sous-jacente.
La tension était palpable, et un silence lourd s'installa alors que les autres scrutaient Regina, attendant sa réaction. Ivana, un peu intimidée, tenta de calmer l'atmosphère. « Écoutez, nous ne cherchons pas de problèmes. Nous voulons simplement rentrer chez nous. »
David soupira, son regard passant de Regina à Agatha. « Peut-être qu'il y a un moyen de lever le sort, mais pour le moment on cherche encore alors désolé mais vous allez être coincé avec nous un moment. »
Regina, toujours sur la défensive, croisa les bras. « Très bien, mais sachez que je n'hésiterai pas à utiliser mes pouvoirs si cela tourne mal. »
Agatha, visiblement amusée par la situation, se pencha légèrement en avant. « Oh, je suis impatiente de voir comment cela va se dérouler. »
Les regards échangés entre les sorcières et David témoignaient d'une tension palpable, alors que chacun réalisait que leur destin était désormais lié dans cette ville magique.
Lilia, les sourcils froncés, s'approche du groupe avec une lueur d'inquiétude dans les yeux. "Il faut vraiment qu'on trouve un moyen de se loger. On ne peut pas rester ici sans plan," dit-elle, sa voix trahissant une légère panique.
David, toujours prêt à agir, se redresse et lance avec enthousiasme : "Pourquoi ne pas aller chez Granny ? Elle a toujours de la place pour les invité !" Son sourire contagieux semble apaiser un peu l'atmosphère tendue.
Lucillia, visiblement d'accord, acquiesce avec énergie. "C'est une excellente idée, !"
Regina, les yeux levés au ciel, ne peut s'empêcher de sourire malgré elle. "D'accord, d'accord, je valide. Mais je ne veux pas que ce soit trop chaotique, comme d'habitude," ajoute-t-elle en croisant les bras, un air faussement sévère sur le visage, trahissant son amusement.
☆○o。 。o○☆
Le soir était tombé, enveloppant la ville d'une douce lumière tamisée. Une soirée chez Granny s'annonçait, une occasion parfaite pour les nouveaux arrivants de se mêler au reste du groupe. L'ambiance était à la fois excitante et nerveuse, et Lucillia se tenait devant le miroir de sa chambre, son cœur battant la chamade.
Elle observait son reflet, anxieuse, ne sachant pas vraiment quelle tenue choisir. Les pensées tourbillonnaient dans son esprit, des doutes sur son apparence et son style l'assaillant. Finalement, elle opta pour des vêtements simples mais élégants, dans des teintes claires qui reflétaient la douceur de la soirée. La lumière du soleil couchant se reflétait sur les tissus, ajoutant une aura délicate à sa silhouette.
Alors qu'elle attachait ses cheveux avec soin, un léger bruit de toc retentit à la porte, brisant le silence de sa concentration. Lucillia se retourna, le cœur battant, se demandant qui pouvait bien être là, ajoutant une nouvelle couche d'anticipation à sa soirée déjà chargée d'émotions.
Lucillia s'approcha de la porte avec une légère hésitation, son cœur palpitant toujours à cause de l'angoisse de la soirée. Lorsqu'elle ouvrit la porte, une vision éblouissante se présenta devant elle : Lilia, rayonnante dans une tenue soigneusement choisie. La lumière ambiante de la pièce se reflétait sur les tissus de sa robe, mettant en valeur chaque courbe avec une élégance naturelle.
Lucillia ne put s'empêcher de laisser ses yeux glisser le long de la silhouette de Lilia, admirant la façon dont elle avait su marier les couleurs et les textures. Les cheveux de Lilia, soigneusement coiffés, tombaient en cascade sur ses épaules, encadrant son visage délicat. Les détails de sa tenue, un subtil mélange de sophistication et de simplicité, captivaient l'attention de Lucillia, qui se sentit soudainement submergée par la beauté de son amie.
Sa bouche s'ouvrit légèrement, prise au dépourvu par l'éclat de Lilia, incapable de trouver les mots justes pour exprimer ce qu'elle ressentait. Un mélange d'admiration et d'émerveillement l'envahissait, tandis qu'elle réalisait à quel point cette soirée serait marquée par des rencontres mémorables et des moments inoubliables.
Lucillia secoua la tête, chassant les pensées inappropriées qui l'assaillaient, et se força à se concentrer sur Lilia. Avec un sourire émerveillé, elle s'exclama :
« Wow, tu as l'air... incroyable ! »
Lilia, rayonnante, lui répondit avec un sourire complice : « Et toi également ! » Ces mots résonnaient comme une douce mélodie, renforçant le lien entre elles.
Lilia entra dans la chambre, son regard pétillant d'énergie. Elle se tourna vers Lucillia, s'approchant doucement, comme si chaque mouvement était soigneusement orchestré. S'arrêtant juste derrière elle, Lilia commença à glisser ses doigts dans les cheveux de Lucillia, les coiffant avec une délicatesse infinie.
Les doigts de Lilia effleurèrent la nuque de Lucillia, provoquant un léger frisson qui parcourut le corps de cette dernière. Lucillia ferma les yeux un instant, savourant cette attention, tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres.
Lilia continua son geste, chaque mouvement créant une atmosphère intime et chaleureuse, renforçant la complicité qui les unissait.
Lorsque Lilia eut terminé de coiffer Lucillia, un sourire délicat illumina son visage. Elle s'approcha doucement, frotta les épaules de Lucillia avec tendresse et dit avec une voix douce :
« C'est tout bon. »
Lucillia, touchée par cette attention, lui rendit son sourire, les yeux pétillants de joie. Elle se pencha légèrement en avant et embrassa la joue de Lilia avec affection, murmurant :
« Parfait, merci ! On y va ? »
Lilia, toujours souriante, hocha la tête avec enthousiasme, ses yeux brillants d'excitation.
« Oui, allons-y ! » répondit-elle, prête à partager une nouvelle aventure avec son amie.
L'atmosphère était légère, empreinte de complicité et d'énergie positive, tandis qu'elles se dirigeaient ensemble vers la porte, prêtes à affronter le monde extérieur.
☆○o。 。o○☆
La soirée chez Ganny's battait son plein, l'ambiance était chaleureuse et animée. Les invités étaient dispersés autour des tables, certains assis, d'autres debout, échangeant des rires et des histoires. La lumière tamisée créait une atmosphère intime, tandis que des éclats de voix et des éclats de rire résonnaient dans la pièce.
David se tenait à côté de Mary-Magarette, mais son attention était ailleurs. Ses yeux, captivés, suivaient Ivana, qui se tenait un peu plus loin. Elle rayonnait dans sa robe élégante, ses cheveux tombant en cascade sur ses épaules, capturant la lumière d'une manière presque magique. Son sourire illuminait la pièce, et chaque mouvement qu'elle faisait semblait hypnotiser David.
Il ne pouvait s'empêcher de la trouver incroyablement belle, une beauté qui le dépassait et le laissait sans voix. Les conversations autour de lui devenaient floues, comme si le monde s'était arrêté, ne laissant place qu'à cette fascination qu'il éprouvait pour Ivana. Le battement de son cœur s'accéléra alors qu'il se perdait dans ses pensées, se demandant si elle avait remarqué son regard.
Lucillia se tenait près d'Henry, un léger sourire sur le visage, découvrant peu à peu la personnalité de ce jeune homme. Il avait une aura chaleureuse, et chaque mot qu'il prononçait semblait empreint de sincérité.
« Alors, quelle genre de magie tu as ? » demanda-t-il avec curiosité, ses yeux pétillants d'intérêt.
Lucillia, un peu hésitante, haussait les épaules. « Eh bien, je ne sais pas vraiment... » dit-elle, une touche d'incertitude dans sa voix. « Je n'ai jamais vraiment pensé à ça. »
Henry, avec un sourire encourageant, lui répondit : « Pas de souci ! Ma mère peut t'aider. C'est une sorcière, tu sais. Au début, elle paraissait un peu méchante, mais en réalité, elle est très gentille. »
À ces mots, un rire léger s'échappa des lèvres de Lucillia. « C'est une bonne idée ! » s'exclama-t-elle, amusée par l'idée d'une sorcière bienveillante.
Elle se sentait soudainement plus à l'aise, comme si une porte s'ouvrait devant elle, pleine de promesses et d'aventures. Henry, satisfait de sa réaction, continua à discuter avec elle, renforçant leur lien naissant, tandis que l'ambiance autour d'eux se remplissait de rires et d'échanges joyeux.
Agatha et Regina étaient assises à une table, entourées d'un doux murmure de conversations et du cliquetis des couverts. Regina, qui connaissait Agatha depuis longtemps, sentit que c'était le moment de briser le silence.
« Tu attendais quoi de la route au juste ? » demanda Regina, inclinant légèrement la tête, curieuse.
Agatha haussait les épaules, le regard perdu dans le vide, comme si les mots lui échappaient. Regina plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant à percer le mystère de son silence.
« Les pouvoirs, » finit par répondre Agatha, sa voix à peine audible.
La surprise illumina le visage de Regina. « Attends quoi ? Tu n'as plus de pouvoir ? » s'exclama-t-elle, laissant échapper un fin rire, à la fois incrédule et amusée.
Agatha, un peu agacée par la réaction de son amie, lui lança un regard sérieux. « Ça va, arrête de rire. Non, je n'ai plus de pouvoir, » répondit-elle, sa voix teintée d'une tristesse contenue.
Regina, réalisant la gravité de la situation, se fit plus attentive. Elle comprit que derrière cette révélation se cachait une histoire bien plus complexe que ce qu'elle avait imaginé.
Agatha, les yeux rivés sur la table, prit une profonde inspiration avant de révéler :
« Si tu veux tout savoir, c'est la société rouge qui m'a pris tous mes pouvoirs. » Ses mots résonnaient avec une gravité palpable, et Regina ne put s'empêcher de froncer les sourcils, perplexe.
« Tu penses vraiment que la route aurait pu te donner ça ? » demanda Regina, sa voix trahissant une combinaison d'incrédulité et de préoccupation.
Agatha, quant à elle, haussait les épaules, l'air résigné, sans rien dire de plus. Son silence en disait long, et Regina sentit une vague d'empathie l'envahir. L'atmosphère autour d'elles devint soudainement plus lourde, comme si le poids des secrets d'Agatha pesait sur leurs épaules. Regina savait qu'il y avait davantage derrière cette histoire, mais elle respectait le besoin d'Agatha de ne pas en dire plus pour l'instant.
Les yeux d'Agatha se posèrent sur Ivana, qui était en plein échange avec David. Une vague de dégoût l'envahit ; elle détestait cet homme. Son regard s'assombrit, et Regina, qui observait la scène, remarqua immédiatement ce changement. Elle connaissait parfaitement ce regard, ce regard de la jalousie qui trahissait les sentiments tumultueux d'Agatha.
Regina, un peu amusée par la situation, prit une gorgée de son verre avant de se tourner vers Agatha. « Tu sais, tu pourrais aller lui parler ou même lui dire ce que tu ressens, » proposa-t-elle avec un sourire encourageant.
Agatha lâcha un rire amer, vidant son verre d'un trait. « Je ne suis pas assez ivre pour ça, » rétorqua-t-elle, un brin sarcastique.
Regina ne put s'empêcher de rire doucement. « Depuis quand as-tu besoin d'alcool pour ça ? » demanda-t-elle, taquine.
Agatha la regarda, un sourire en coin. « Depuis que c'est la fille de Wanda, » répondit-elle, le ton de sa voix trahissant une frustration mêlée à une pointe d'humour.
Regina connaissait ce sentiment, celui qui rongeait Agatha de l'intérieur. Elle pencha la tête sur le côté, son regard plein de compréhension.
« Quand je te dis que l'amour est une faiblesse, » commença-t-elle, sa voix douce mais ferme.
Agatha hocha la tête, le cœur lourd, avant de se lever pour se resservir un verre. Le bruit du liquide qui s'écoule dans le verre résonna dans le silence ambiant, créant une pause dans leur conversation. Regina, toujours attentive, ne la quittait pas des yeux. Elle pencha à nouveau la tête sur le côté, comme si elle pesait ses mots.
« Tu mérites ta fin heureuse, Agatha. Vraiment, » affirma-t-elle, son ton sincère et encourageant.
Agatha esquissa un sourire doux, mais son regard se perdit au loin, et elle baissa la tête. « Ça ne sera sans doute pas avec elle... » murmura-t-elle, une mélancolie palpable dans sa voix.
Regina, déterminée à redonner espoir à son amie, pencha encore la tête sur le côté et dit : « Ça peut. De toute façon, elle ne peut pas être pire que Rio. »
Son sourire était contagieux, et bien que la situation fût délicate, il y avait dans ses mots une lueur d'espoir, une promesse que tout pouvait encore changer.
☆○o。 。o○☆
La soirée avait doucement tiré à sa fin, laissant derrière elle les échos de rires et de conversations animées. Les lumières tamisées de la salle s'éteignaient progressivement, plongeant les lieux dans une atmosphère paisible. Mary-Margarette, Emma et David avaient pris le temps de dire au revoir, chacun portant avec lui les souvenirs de cette belle soirée.
David, le visage marqué par la fatigue, avait décidé de se retirer se coucher, laissant les deux femmes dans la cuisine.
Mary-Margarette se tenait dans la cuisine, son regard perdu dans le vide, un léger froncement de sourcils trahissant son trouble habituel. Emma, attentive et observatrice, ne pouvait s'empêcher de remarquer ce changement. Elle s'approcha de sa mère, son cœur battant un peu plus vite, et lui demanda d'une voix douce :
«Qu'est-ce qui se passe ? Tu sembles différente aujourd'hui. »
Mary-Margarette, se redressant légèrement, répondit d'un ton léger, « Oh, tout va bien, ma chérie. » Mais son sourire était trop forcé, et Emma le remarqua immédiatement.
« Ne me mens pas, » répliqua Emma en croisant les bras, son regard perçant fixé sur sa mère. « Dis-moi la vérité. »
Mary-Margarette soupira, réalisant qu'elle ne pouvait pas cacher son malaise plus longtemps. « D'accord, » avoua-t-elle finalement. « Je ne sens pas Ivana. Il y a quelque chose d'étrange chez elle, et je ne l'aime pas. »
La révélation laissa Emma sans voix, ses yeux s'écarquillant de surprise. « Quoi ? Mais pourquoi ? » demanda-t-elle, cherchant à comprendre ce qui avait pu provoquer un tel sentiment chez sa mère.
Mary-Margarette se mordit la lèvre, cherchant les mots justes. « Je ne sais pas exactement, mais il y a quelque chose dans son attitude qui me dérange. »
Emma, toujours sous le choc, réfléchit un instant avant de répondre. « Tu penses qu'il y a vraiment un problème avec elle ? »
Mary-Margarette hocha la tête, le regard sérieux. « Oui, et je préfère que tu sois prudente. »
Un silence pesant s'installa entre elles, chacune plongée dans ses pensées, alors que la tension de la conversation flottait dans l'air.
Emma, toujours perplexe face aux inquiétudes de sa mère, décida de défendre Ivana. « Mais moi , je trouve qu'Ivana est très correcte »
Mary-Margarette haussait les épaules, une expression de scepticisme sur son visage. « Moi, je me méfierais, » répondit-elle, son ton trahissant une légère impatience. « Sans compter qu'Agatha connaît Regina. Je ne serais pas surprise si ça tourne mal. »
Emma fronça les sourcils, visiblement troublée par cette déclaration. « Tu es pourtant la plus optimiste d'entre nous, » lui fit-elle remarquer, cherchant à comprendre ce qui avait bien pu changer.
Mary-Margarette haussait à nouveau les épaules, son visage se fermant légèrement. Elle ne répondit pas, laissant le silence s'installer entre elles, pesant lourdement sur l'atmosphère de la cuisine. Emma, sentant l'inquiétude de sa mère, commença à se demander si elle avait raison de faire confiance à Ivana.
☆○o。 。o○☆
Agatha faisait les cent pas dans sa chambre, ses pensées tourbillonnant comme une tempête. Chaque pas résonnait dans le silence lourd de la pièce, marquant son agitation intérieure.Elle ne pouvait s'empêcher de repenser à la discussion qu'elle avait eue avec Regina au sujet d'Ivana. Les mots de Regina résonnaient dans son esprit, comme un écho incessant : «Elle est un peu être ta fin heureuse . »
Agatha s'arrêta un instant, le regard perdu dans le vide, puis se remit à arpenter la pièce. L'image d'Ivana près de David lui revenait sans cesse, et cela la dégoûtait. Elle se voyait les observer, rire ensemble, une complicité qui lui était insupportable. Chaque fois qu'elle imaginait cette scène, une colère sourde montait en elle, alimentée par la jalousie.
Plus elle y pensait, plus son esprit s'emballait, imaginant des scénarios catastrophiques qui n'avaient jamais eu lieu. Cette spirale de pensées la rendait folle, et elle se sentait piégée dans un tourbillon d'émotions contradictoires, entre la rage et l'inquiétude. Agatha s'arrêta finalement, le souffle court, réalisant qu'elle devait trouver un moyen de calmer son esprit avant que cela ne la consume complètement.
Agatha prit une profonde inspiration avant de frapper doucement à la porte communicante entre les deux chambres. Le bruit résonna légèrement, brisant le silence pesant qui l'entourait. Elle attendit un instant, le cœur battant, avant d'ouvrir la porte.
En entrant dans la chambre d'Ivana, elle fut frappée par la vue de son amie, toujours vêtue de sa tenu de soirée.
Le regard d'Ivana se posa sur Agatha , qui la fixait avec une expression d'incompréhension. Les yeux d'Ivana, cherchaient à comprendre la raison de cette visite inattendue.
Ivana, brisant le silence, demanda à Agatha d'une voix douce :
« Tout va bien ? »
Sa question, simple mais chargée d'inquiétude, résonna dans la pièce. Agatha sentit une vague d'émotions l'envahir, entre la colère, la jalousie et une profonde tristesse. Elle savait qu'elle devait répondre, mais les mots semblaient bloqués dans sa gorge, incapables de franchir le seuil de ses lèvres.
Leurs regards se croisèrent, et dans ce moment suspendu, Agatha réalisa à quel point la situation était délicate. Elle devait trouver les mots justes pour exprimer ce qu'elle ressentait, tout en évitant de blesser Ivana. L'intensité de ce moment la plongea dans une réflexion profonde sur leur amitié, sur les tensions qui s'étaient installées entre elles, et sur ce qu'elle allait dire ensuite.
Agatha se tenait là, les pensées embrouillées, ne sachant pas comment répondre à la question d'Ivana. Le brouillard de l'alcool qu'elle avait partagé avec Regina commençait à s'installer dans son esprit, rendant chaque pensée plus floue que la précédente. Elle pouvait sentir une chaleur familière dans son corps, une légère ivresse qui la rendait à la fois audacieuse et vulnérable.
S'approchant lentement d'Ivana, Agatha ne pouvait s'empêcher de la fixer, ses yeux cherchant à capter la moindre émotion sur le visage de son amie. Ivana, quant à elle, restait immobile, comme figée dans le temps, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait. Son regard était interrogateur, mais aussi un peu inquiet, cherchant des réponses dans le visage d'Agatha.
L'espace entre elles semblait se rétrécir à chaque pas qu'Agatha faisait, et elle pouvait presque sentir la tension palpable dans l'air. Les battements de son cœur résonnaient dans ses oreilles, amplifiés par l'angoisse de la situation. Elle s'approcha encore, le sol craquant légèrement sous ses pas, chaque mouvement semblant résonner dans le silence de la chambre.
Ivana, toujours immobile, ne bougea pas d'un pouce, laissant Agatha venir vers elle. À mesure qu'Agatha se rapprochait, elle pouvait voir les détails du visage d'Ivana : la manière dont ses sourcils se froncèrent légèrement, la façon dont ses lèvres s'entrouvrirent, comme si elle était sur le point de dire quelque chose, mais n'en avait pas encore trouvé le courage. Ce moment, suspendu dans le temps, était à la fois délicat et chargé de promesses, et Agatha savait qu'elle devait choisir ses mots avec soin.
Agatha, avec une douceur presque hypnotique, passa ses doigts dans les cheveux d'Ivana. Ses mouvements étaient lents et délicats, comme si elle caressait un trésor précieux. Les mèches de cheveux glissaient entre ses doigts, et elle pouvait sentir la chaleur de la tête d'Ivana sous sa main. Chaque geste était empreint d'une tendresse qui semblait créer une bulle d'intimité autour d'elles.
Sans jamais quitter le regard d'Ivana, Agatha continua à glisser ses doigts, la connexion entre elles se renforçant à chaque instant. Les yeux d'Ivana brillaient d'une lueur d'incertitude mêlée à une curiosité palpable. Agatha, consciente de l'effet qu'elle avait sur elle, laissa échapper un léger sourire, un mélange de défi et de douceur.
Puis, avec une assurance nouvelle, Agatha plaça doucement ses deux mains sur les joues d'Ivana. Ce contact, à la fois intime et électrisant, fit battre le cœur d'Ivana un peu plus vite. Elle pouvait sentir la chaleur des paumes d'Agatha sur sa peau, et une vague d'excitation l'envahit. Agatha rapprocha lentement ses lèvres de celles d'Ivana, créant un espace chargé de tension et d'anticipation.
Leurs souffles se mêlaient, se croisant dans l'air, créant une atmosphère presque palpable. Ivana ferma les yeux un instant, savourant cette proximité. Elle aimait ça, cette sensation d'être à la fois vulnérable et désirée. Son cœur battait la chamade, et l'excitation de la situation la submergeait. Chaque seconde semblait s'étirer, suspendue entre le désir et la peur, alors qu'Agatha se tenait là, prête à franchir cette ligne délicate qui les séparait.
Ivana, avec une détermination douce, posa ses mains sur les hanches d'Agatha. Ce geste, à la fois tendre et audacieux, laissa échapper une sensation de chaleur qui traversa leurs corps. En la rapprochant doucement d'elle, Ivana pouvait sentir le rythme du cœur d'Agatha s'accélérer sous ses doigts, comme si elles étaient toutes deux synchronisées dans ce moment suspendu.
Les lèvres d'Agatha, douces et hésitantes, allèrent ce poser sur celle d'Ivana cependant, au plus profond de son esprit, un brin de lucidité fit surface, comme une alarme silencieuse. Agatha réalisa soudain l'absurdité de la situation : elle était ivre, et Ivana, n'était autre que la fille de Wanda.
Agatha, baissa lentement la tête, comme si elle cherchait à fuir cette vérité qui la rattrapait. Sa voix, teintée de regret, s'éleva dans l'air chargé de tension :
"Non, je suis désolée, je ne peux pas, c'est impossible." Ces mots résonnèrent comme un écho de désespoir, brisant la magie du moment et laissant place à un silence lourd de non-dits et de sentiments conflictuels.
Agatha quitta la pièce, ses pas résonnant faiblement sur le sol, comme si chaque mouvement était un adieu. Son cœur, lourd et brisé, semblait se fissurer un peu plus à chaque seconde. La douleur de la situation l'étouffait, et elle savait qu'elle ne pouvait plus gérer ce tourbillon d'émotions qui la submergeait.
Une fois dans sa chambre, elle ferma la porte derrière elle avec un léger claquement, comme pour se couper du monde extérieur. L'air y était devenu lourd, chargé des souvenirs de ce qui venait de se passer. Agatha laissa échapper un fin soupir, un son presque inaudible, mais qui portait tout le poids de sa tristesse. Ce soupir était une libération, une tentative de chasser les pensées qui tourbillonnaient dans son esprit.
Elle s'approcha de sa fenêtre, regardant le paysage qui s'étendait devant elle, mais son regard était perdu, distant. Les du soir se mêlaient, mais elle ne pouvait pas les apprécier. Son cœur battait encore la chamade, et elle se sentait déconnectée de tout, comme si elle flottait dans un océan de désespoir.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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Lors d'une promenade romantique qui a viré à la tragédie, le 16 juin 2024 sur une plage de Sotchi. Ce jour-là, une jeune femme de 20 ans et son petit ami ont eu la mauvaise idée d'aller se promener au bord de l'eau, alors que la mer Noire était particulièrement agitée. Au départ, le couple a semblé s'amuser à se tremper les pieds et à s'enlacer dans ce décor mouvementé. Mais la situation, immortalisée par un témoin, a rapidement pris une tournure dramatique, selon le média russe MOË. Une puissante vague a fait tomber le jeune couple. Si l'homme est parvenu tant bien que mal à se relever, sa compagne a été emportée par les eaux, avant de disparaître complètement. Le Russe n'a pu que chercher désespérément sa petite amie du regard, impuissant face au déchaînement de la mer. Pendant plusieurs jours, les sauveteurs ont recherché le corps de la malheureuse, en vain. «Pour l'heure, les opérations n'ont donné aucun résultat. Le travail continue», a fait savoir la Brigade de recherche et de sauvetage du Sud. Les recherches, entamées dans le secteur de la plage Rivera, ont été étendues à tout le district de Mamayka.
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La liste des films de Peter Lorre que j'ai vus
1931 : M Le maudit
1934 : l'homme qui en savait trop
1935 : les mains d'orlac "mad love"
1935 : crime et châtiment
1936 : sous le masque
Série des Mr Moto
1937 : amour d'espionne
1938 : pour un million
1940 : Tanya l'aventurière ; l'ile des damnés ; l'inconnu du 3è étage, la villa des piqués
1941 ; le visage derrière le masque ; le faucon maltais, échec à la gestapo
1942 : the boogie man will get you ; Casablanca
1943 : Tessa ; la croix de Lorraine
1944 : le masque de Dimitrios ; passage to Marseille, arsenic et vieilles dentelles ; les conspirateurs, Hollywood canteen
1945 : hôtel Berlin ; agent secret
1946 : trois étrangers ; l'ange noir ; l'évadée, the verdict, la bête aux cinq doigts
1947 : la brune de mes rêves
1948 : casbah
1949 : la corde de sable
1950 : sables mouvants ; double confession
1951 : l'homme perdu
1953 : plus fort que le diable
1954 : 20.000 lieues sous les mers
1957 : l'homme qui n'a jamais ri
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« Il y a nécessairement des moments dans la vie où tout va moins bien, où il semble que tout vous abandonne et qu'on ne remontera jamais la pente. Il y a des moments où tout est gris, où tout est noir... il y a des heures d'épreuve. C'est à ces heures-là que se juge un homme. Malheur à ceux qui n'ont pas cru en leur propre grandeur et ont sombré à jamais dans leur désespoir ! Malheur à ces intellectuels ou à ces professeurs qui ont appris au monde le scepticisme, le sarcasme, la négation. Car le monde a soif de grandeur, l'homme a soif d'absolu. L'homme qui croit en quelque chose se relève, sent en lui une force neuve, une force mystérieuse qui lui donne le courage de recommencer, de repartir. La chance abandonne ceux qui s'abandonnent. La victoire est à ceux qui tiennent dans le dernier quart d'heure... »
Capitaine Gérard de Cathelineau
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Le compte à rebours
Je vous parlais il y a peu (c'était à propos de ''Thorin'', notre cousin-néandertal redécouvert il y a peu dans la Drôme) du retour des guerres tribales, du ''moi seul contre tous'' et, d'une violence diffuse mais aux relents préhistoriques... Et voilà que, comme un contre-point de ce constat, Monsieur (j'y tiens !) Bouallem Sansal écrit un ''Vivre, le compte à rebours'', qu'il faut lire –comme tout ce qu'écrit ce géant de la pensée, orgueil de la francophonie : il fourmille d'idées brillantes... mais parfois si tristes, à la fois.
Une phrase, je crois, résume tout et justifie le livre ''Notre époque –écrit Sansal-- pense petit et bête, et ne pense même plus, enfermée dans sa nullité. Ecoutez et regardez les politiciens, et vous comprendrez tout''. Dans les années 1960-1970, l'humanité insouciante et arrogante s'était laissée prendre dans la folie du consumérisme et du ''toujours plus'' à l'américaine. Mauvaise idée ! Elle a alors découvert brutalement que notre pauvre planète, surpeuplée et surexploitée, se mourait sous nos yeux et qu'il n'y avait pas de solution à long terme. En se donnant un mal fou, on a réussi à étirer ce délai un siècle plus loin. Le compte à rebours a commencé et tous les narratifs religieux, philosophiques et politiques qui fournissaient des schémas rassurants se sont effondrés ou sont en train de le faire. ''Dieu lui-même n'y peut rien, ajoute Sansal : la vie est mortelle !''.
Le constat suivant porte sur notre monde, ultra mécanisé, hypra standardisé, qui est devenu trop triste, trop pauvre : il ne propose plus que du normatif, du ''contre nature'', de l'abrutissement, et de faux échappatoires pour mourir sans douleur. Il existait un moyen qui pouvait permettre de nous rendre globalement plus intelligents et plus inventifs, c'était l'école... et à voir l'état du monde, elle n'a pas été à la hauteur : non seulement nous avons perdu le sens de l'histoire et notre intimité avec la Nature, mais nous avons tué nos deux seuls nids protecteurs : la famille et son intrication avec et dans la société. Hélas la France, conclut Sansal, s'est disqualifiée elle-même.
L'homme, comme toute théorie (car ce que nous appelons ''Homme'' est lui-même une théorie, dont la ''définition'' a souvent changé, au cours des âges) ne peut se construire que sur quelques axiomes de base qui vont former un ''credo'' lui permettant de gouverner sa vie. Dans ce sens, précise Sansal, qui est musulman, le concept de ''Trinité'' a été un merveilleux credo ''qui a permis au catholicisme de bâtir une merveilleuse civilisation apostolique et romaine qui a illuminé le monde pendant près de deux millénaires'' et a été remplacée par un pseudo-pacifisme-pour-enfants, et l'amour-du-prochain'', si porteur de progrès, s'est ratatiné en un ''vivre ensemble'' aussi impossible que mensonger). La magie catholique s'est éteinte, et on a alors prétendu qu'il existerait d' autres ''trinités'', toutes fausses, pour faire tourner la Terre. (NDLR : on aurait du mal à trouver un européen, aujourd'hui, qui oserait affirmer de telles vérités).
Au moment où semble parfois s'approcher le terme de notre aventure humaine sur la Terre (ou en tout cas, de clore un énorme chapitre... ça, c'est certain), la ''trinité'' qui semble avoir le vent en poupe est le ''wokisme'', une théorie de Blancs, faite par des Blancs, soi-disant pour les Noirs, qui repose sur 'la culpabilité, la repentance, et le désordre général'', ce qui en fait, dit Sansal, ''plus de la fumisterie et de la coquetterie sado-maso mal placée qu'autre chose''. Mais tout est punitif, aujourd'hui.
Un bel exemple de cette déviance forcenée réside dans ce qu'est devenue l'écologie, qui n'est plus que le laboratoire du développement de la folie destructrice et du châtiment à bon droit dans tous les domaines : la justice, l'économie,la gouvernance, la culture, et même la science... sont pourries et viciées par la ''pensée'' (?) écolo. ''L'écologie n'est plus qu'une formidable machine à offrir à chacun le droit de punir n'importe qui sur de mauvais motifs et pour de mauvaises raisons... mais en invoquant le ''bon droit'' (sic !), précise Sansal. De manière difficilement explicable tant cette évolution est porteuse de malheur, la Foi a été remplacée par ''le Droit'' comme ''ultima ratio'', et c'est cet abandon de la Foi de nos Pères, seule source d'existence et de possibilité de durée qui est le signe le plus inquiétant de notre engagement sur la route de la fin.
Et puisque nous parlons de religion (via la Foi), reconnaissons que ''les musulmans, en déclarant unilatéralement que Dieu –Allah dans leur cas-- parle arabe ''puisqu'il est arabe'' (c'est l'intangible Coran qui le dit), ''se sont auto-attribué un pouvoir absolu et un droit d'usage préférentiel sur tout l'univers''. (NDLR : et à en juger par le résultat à cet instant, ils ont du faire une erreur de traduction ou d'interprétation quelque part : d'un côte ''un monde musulman dans un état de folie infinie'' –dixit Sansal !-- et de l'autre une hostilité universelle qui se développe sans possibilité apparente de rémission.
L'idéologie du moment, ''le matérialisme le plus sordide qui puisse être, axé sur la possession de biens matériels et les compétitions qui découlent de ce désir mortifère'' éteignent en nous les lumières de l'esprit et et ferment toute porte à la transcendance –dont nous avons besoin plus que jamais. Est-ce la fin du monde qui se prépare devant nous... ou la fin de l'humanité ? Je parierais plus certainement pour la fin de l'Homme dans ce qu'il avait, précisément, de grand, de beau ou de transcendantal. Toujours est-il que la voie que nous avons librement choisie ne nous parle que de guerres (Rappel : 59 officiellement reconnues aujourd'hui, donc sans doute davantage...), et nous reparle périodiquement de nucléaire, ici ou là... Il y a de quoi s'inquiéter, non ? Le compte à rebours aurait-il déjà commencé, à l'insu de notre plein gré
Un dernier point, qui doit être ''fait'' : un mois après ces réflexions tellement douloureuses pour nous (mais qui peuvent être les dernières à pouvoir nous réveiller), Boualem Sansal est revenu à l'assaut de la forteresse de notre aveuglement : ''La France est en train de mourir sans le savoir... ou peut-être sans vouloir le savoir''. Que de regrets nous allons avoir, pour avoir tant et tant de fois refusé de voir ce qui nous crevait, littéralement, les yeux !
H-Cl.
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Par exemple, à l'homme en tant qu'homme, conviennent rationnel, animal, et autres choses impliquées dans sa définition; mais blanc ou noir ou autres déterminations qui n'appartiennent pas à la notion d'humanité ne conviennent pas à l'homme en tant qu'homme.
(Thomas d'Aquin, De l'être et de l'essence (De ente et essentia), 1252)
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Joyeux Noël à tous !
Je souhaite partager avec vous les cadeaux que j'ai reçus de ma famille. Je suis ravie ! J'ai reçu le coffret intégral de la série Miami Vice (Deux Flics à Miami), l'intégrale de L'Homme qui valait trois milliards ainsi que l'intégrale de Better Call Saul.
Miami Vice (Deux Flics à Miami), 1984 - 1989 🌴
Ex-champion de foot américain et vétéran du Vietnam, le détective Sonny Crockett travaille à la Brigade des Mœurs de la police de Miami. Infiltré dans le milieu criminel sous l’alias de Sonny Burnett, son métier l’amène à côtoyer de redoutables trafiquants de drogue, d’armes, de rois du p*rno et autres criminels. A la recherche d’un trafiquant colombien responsable de la mort de son équipier, Crockett rencontre Ricardo Tubbs. Celui-ci est un flic originaire de New York. Il cherche alors à se venger du même trafiquant colombien, un certain Calderone. Ce dernier est le responsable du meurtre de son frère. Crockett et Tubbs affronteront ensemble la corruption et les milieux criminels du paradis de Miami. Un paradis derrière lequel se cache un enfer du vice.
Better Call Saul, 2015 - 2022
Six ans avant de croiser le chemin de Walter White et de Jesse Pinkman, James McGill, dit « Jimmy » (Bob Odenkirk), est un avocat qui peine à faire décoller sa carrière, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Devenu avocat sous l'influence de son frère Charles McGill (Michael McKean), dit « Chuck », lui-même avocat renommé et partenaire cofondateur du cabinet Hamlin, Hamlin et McGill (HHM) au côté de Howard Hamlin (Patrick Fabian), Jimmy tente de lui prouver sa valeur ainsi qu'auprès de Kim Wexler (Rhea Seehorn), sa compagne qu'il a rencontrée du temps où il travaillait au service du courrier de HHM.
Pour boucler ses fins de mois, Jimmy se résout à recourir à des méthodes proches de celles utilisées lors de son passé répréhensible, notamment celles qui lui avaient valu le surnom de « Casse-gueule Jimmy » (Slippin' Jimmy). Au cours de ses activités illicites, il va faire des rencontres qui vont se révéler déterminantes dans son parcours : Nacho Varga (Michael Mando), trafiquant pour la famille Salamanca ou encore Mike Ehrmantraut (Jonathan Banks), un ancien policier véreux devenu gardien de parking pour le tribunal d'Albuquerque, qui deviendra son futur homme de main. L'ensemble de ces rencontres et le fil des évènements vont conduire Jimmy au cœur d'un conflit opposant Gus Fring (Giancarlo Esposito) à la famille Salamanca, et plus particulièrement Lalo Salamanca (Tony Dalton).
Les évènements évoluent jusqu'à connecter ceux narrés dans Breaking Bad, c'est-à-dire lors de la rencontre de Jimmy avec Walter White et Jesse Pinkman. Plusieurs épisodes comportent une introduction préfigurant le dénouement final, postérieur à celui de la série Breaking Bad. Cette narration, présentée en noir et blanc, devient prépondérante vers la fin de la série.
L'Homme qui valait trois milliards, 1974 - 1978
Le colonel Steve Austin, un astronaute américain chevronné, a fait partie de ceux qui ont marché sur la Lune. Plusieurs mois après, redevenu pilote d'essai pour la NASA, et alors qu'il pilote un engin expérimental lors du test en vol d'un nouveau jet à corps portant Northrop M2-F2, il est victime d'une avarie qui le contraint à un atterrissage en catastrophe. Il ne peut alors éviter le crash de son appareil, et est gravement blessé.
À la suite de son accident, il subit une intense opération chirurgicale, au cours de laquelle certaines parties de son corps (dont le bras droit, les jambes et l'œil gauche) sont remplacées par des prothèses bioniques dernier cri valant six millions de dollars, qui améliorent considérablement ses performances physiques. Il peut dès lors courir bien plus vite, voir bien plus loin et soulever des charges bien plus lourdes. Cependant, le grand froid (à une température en dessous de 0 °C) rend inutilisable sa force bionique.
Steve Austin devient alors un agent secret pour l'OSI (« Government Office of Scientific Information » - Bureau gouvernemental de l'information scientifique en français) sous la direction d'Oscar Goldman, pour qui il accomplit les missions les plus dangereuses.
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Dans le bus vers la Nouvelle-Orléans je vois ce coup se tordre de droite à gauche à mesure que le bus avance, je me dis wow c'est fou comment un cou peut être flexible. Ça me rappelle les propos d'un homme avec qui j'ai dû travailler. C'était dans un entrepôt où l'on entretenait organisait et préparait les pièces pour monter des salles de concert, un truc dans le genre c'est pas si important tfaçon c'était un entrepôt. À la pause de midi alors qu'il finissait son verre de vin il discutait avec quelqu'un et admirait la résistance du crâne humain. Il relatait une histoire où il me semble qu'il avait fracassé le crâne d'un homme sur un capot de voiture ou alors il avait coincé la tête entre et avait tapé avec le capot sur la tête. La tête avait bien résisté c'était impressionnant.
J'étais un peu fébrile quand j'ai entendu cette histoire je me sentais pas très bien de manière générale et je me sentais pas très bien dans cet environnement où je travaillais pour une partie de l'été et à ce moment-là je me sentais pas très bien dans les autres environnements non plus d'ailleurs bref tout est lié tu sais. Ça prend peut-être un jeune homme plus sûr de lui pour s'adapter à ce genre d'individus fracasseurs de têtes. Finalement ça c'était bien passé il avait pas voulu fracasser mon crâne il était pas à l'entrepôt pour longtemps de toute façon il allait partir ailleurs pour monter des scènes, par contre j'ai cru comprendre qu'il a bien gueulé avec un autre collègue temporaire qui nous demanda un jour tout en furie où est-ce qu'il pouvait reporter ce genre de comportement. "La victime" avait une santé mentale différente, il vivait dans un camping pas loin de l'entrepôt et avait déjà énervé d'inconfort un autre collègue en s'essayant à draguer une caissière au supermarché où on allait pour acheter la nourriture du midi, bon en même temps il fallait qu'il s'intègre il venait d'arriver, wow je pourrais écrire une nouvelle sur lui il était tellement fascinant.
J'avais aussi été un peu mal à l'aise avec Big, qui partageait mon dortoir à l'auberge de jeunesse à la Nouvelle-Orléans. Je l'avais choisie parce qu'elle faisait partie de la franchise où y avait l'auberge où je travaillais à Montréal, puis elle était pas chère mais les commentaires étaient mauvais et les photos un peu suspicieuses elles faisaient un peu fake, ça m'avait fait douter mais comme pour beaucoup d'autres choses finalement je m'étais dit fuck j'ai envie d'être tranquille et de passer à autre chose j'ai la flemme de passer des heures sur ce sujet donc je la prends quand-même.
Au milieu de la première nuit, alors qu'il faisait bien noir dans cette chambre sans fenêtres ni rideaux autour des lits mais possédant quand-même plus d'une demi-douzaine de lits superposés, un vieil homme parlait tout seul. Il était dans un des lits du bas et m'avait fait déjà une curieuse impression à mon arrivée, il dormait alors que les lumières étaient allumées dans la chambre en mode plein phare c'était méga lumineux et d'une pâleur qui ferait rougir les hôpitaux, mais l'homme dormait à poings fermés et avait une ribambelle de chez ribambelle d'affaires et de sacs et de valises éparpillés autour de lui. Et cette nuit là c'était sûr c'était lui qui parlait à voix haute malgré l'heure le noir de la chambre et le silence des autres occupants. Big s'écria finalement Who the Fuck are you talking to ? et ça marcha plutôt bien, on n'entenda plus l'homme de toute la nuit et l'on put tous se remettre à dormir tranquillement et paisiblement tu sais.
Un autre jour aux alentours de midi il me semble Big mon voisin du dessous et moi-même dormions encore dans ce noir complet total, je faisais pas tellement d'efforts pour me réveiller tôt je vivais au rythme de mon corps j'étais là pour être tranquille après tout et découvrir, Big c'était plus incertain pourquoi il était là mais je crois qu'il était à l'ordi longtemps le soir, d'ailleurs il ne se gênait pas tellement pour ne pas couper le son alors qu'il était passé 22h et que d'autres gentils strasbourgeois qui ont fait des études comme moi voulait être tranquille, puis je crois qu'il regardait la télé aussi tard dans le salon de l'auberge, bref il me battait à plat de couture en termes de réveil tard puisque je crois qu'il se réveillait tous les jours dans l'après-midi, mais bon c'était facile aussi s'il se couchait si tard bref c'est une autre histoire c'est pas une compétition chacun son rythme. Mon voisin du dessous dormait aussi beaucoup, à vrai dire c'est la majorité des choses qu'il faisait, à chaque fois que je le voyais il était effectivement allongé dans son lit. J'appris plus tard qu'il sortait d'une cure de désintoxication et qu'il s'était fait virer ensuite d'une autre auberge pour une histoire de billard je crois, bref j'imagine que ça sonne un être vivant ce genre de choses.
Donc ce jour-là nous dormions tous les trois paisiblement. Soudain quelqu'un frappa à la porte de manière plus qu'assourdissante mais genre vraiment assourdissante c'était méga brutal j'étais presque choqué, et la personne continua puis s'écria HOUSEKEEPING, wow ça faisait mal une telle violence. Big hurla WHAT THE FUCK, j'aurais pas osé mais j'aurais pas dit mieux. Et le personnel de rentrer d'allumer les plein phares d'hôpitaux de la chambre et de commencer à passer l'aspi, wow quelle violence je comprends l'embarras de Big même si c'est un peu étrange de s'écrier WHAT THE FUCK au personnel de ménage de l'auberge dans laquelle tu loges, qui malgré peut-être un excès de zèle ce matin-là bah c'est quand-même le personnel puis ils entretiennent l'espace dans lequel tu vis, j'ai été élevé dans la courtoisie moi mes parents ont pu payer des études à ma sœur et moi.
Big n'était évidemment pas son vrai nom enfin j'ose penser. Il n'avait pas répondu quand je lui avais demandé son nom le jour où je l'avais rencontré puis il m'avait dit qu'il venait d'Africa quand je lui avais demandé d'où il venait, bref on avait pas parlé longtemps et c'était quelqu'un d'autre qui m'avait dit qu'il se faisait appeler Big. Big avait en outre une manière de parler anglais différente du Where is Brian Brian is in the kitchen que l'on pouvait entendre dans les exercices de compréhension orale en cours d'anglais au collège, bref je le comprenais pas tout le temps mais je trouvais ça cool.
Un jour dehors en bas de l'auberge alors que j'essayais de réconforter vaguement quelqu'un qui venait de se faire virer de l'auberge alors qu'elle était censée y travailler et y loger prochainement (elle aurait remué ses fesses de manière trop insistante et longue sur un de ses ex futurs collègues colocataires qui était en train de manger et qui n'avait pas apprécié et qui l'avait accusée ensuite d'harcèlement sexuel, c'était la version de l'exclue mais je la crois l'autre gars était pas sympa ou en tout cas un peu bizarre j'ai raison ouais j'ai raison crois-moi), bref elle pleurait presque ou pleurait vraiment j'avoue j'étais pas trop impliqué non plus, et Big se pointa. Il était peut-être venu la réconforter vaguement aussi après tout ils s'aimaient bien je crois en tout cas de manière amicale, mais j'étais surpris Big portait des lunettes de soleil avec toujours l'étiquette dessus et avait à la main un vidéoprojecteur dans un emballage qui paraissait intacte, je me demandais ce qu'il allait faire mais bon après tout il allait peut-être faire une soirée pizza avec quelques copains qui sait. Il était au téléphone avec quelqu'un et je veux pas sortir les choses de leur contexte mais je vais le faire quand-même, j'entendis le mot Voleur. Une voiture noire et grosse et clinquante genre quatre quatre arriva ensuite et se gara devant nous, wow Big a des potes sympas me suis je dit mais c'est étrange pourquoi Big rentre par la porte arrière si ce sont ses copains puis que font-ils on y voit rien les vitres sont teintées. Je me remis à réconforter vaguement l'autre personne j'essayais d'être inspirant c'était ma nouvelle personnalité je change souvent de personnalité en fonction de l'environnement où je suis, que puis-je dire je suis comme ça la constance n'est pas vraiment mon fort, et bref pendant que j'étais inspirant j'oubliais Big et la voiture, sauf que du temps passa puis un moment donné je me dis fuck, ça fait longtemps que Big est rentré dans le quatre quatre noir et clinquant et le quatre quatre noir imposant et clinquant est toujours là, n'est toujours pas parti c'est bizarre n'est-ce pas. Je demandai à la fille Is Big a gangster ? c'est vrai ça dans ma tête y a que les gangsters qui font ça je m'y connais pas vraiment dans ces choses là voire pas du tout j'avoue voilà vous m'avez démasqué mais avouez vous vous y connaissez pas plus si vous êtes capables de lire une prose aussi fantaisiste. La fille sourit et répondit simplement That's just what he do. Elle ne dit pas plus bon je comprends c'est normal elle avait un projet à repenser elle venait de se faire exclure pour harcèlement sexuel et n'avait pas de logement à long terme a priori, je comprends elle avait pas la tête aux romans policiers puis après tout moi pas tellement non plus, je m'en foutais un peu c'était fatiguant ces mystères tiens je ferais bien une sieste.
Plus tard dans la journée dans la chambre Big m'interpella Eh frenchie do you have a bag, j'avais pas tellement envie de lui filer un de mes sacs j'avais pas tellement confiance et fort heureusement il n'aimait pas mes top bags c'était pas trop son genre je crois. Mon voisin du dessous lui trouva quelque chose et Big était tout content, il sorta un bas et un haut de maillot de bain féminin couleurs léopards il me semble, en tout cas une allure séductrice qui éveille un désir je pense chez plus d'un être humain, et l'étiquette était toujours là évidemment. Big tenda devant lui le bas de maillot de bain couleurs terreuses affriolantes et essaya devant nous de comprendre comment ça marchait, j'avoue c'était rigolo et le voisin du dessous rigolait aussi, je m'essayai à une blague en lançant Is it for you et Big et le voisin du dessous rigolèrent, j'ai honte j'étais fière d'avoir fait rigoler ces jeunes hommes là, moi qui ai fait des études gentiment licence et master en écoutant bien ce qu'on me disait et qui avais même pu faire un échange à l'étranger en troisième année de licence.
Big rangea finalement le maillot de bain dans le sac et quelques jours plus tard se fit virer de l'auberge je sais pas trop pourquoi.
En parlant de résistance du corps j'en ai fait moi-même l'expérience récemment j'avais invité une fille à se voir dans un bistrot à Montréal, je la connaissais pas et lui avais à peine parlé mais grâce à mon travail et Internet j'avais pu la contacter et lui proposer de se voir, eh ouais je suis comme ça fallait que je lui demande par tous les moyens même si c'est peu ordinaire comme méthodologie voire très ordinaire finalement de nos jours. Elle était jolie c'est fou c'est la classe je suis dans un mood où j'essaie que de séduire et de relationner physiquement avec des êtres que je trouve très jolis, c'est comme ça ce n'est peut-être qu'une phase mais j'aime bien je dirais presque que c'est challengeant en tout cas ça fait du bien à l'image de soi quand ça marche j'ai peut-être besoin de ça finalement j'ai encore besoin de prouver des choses j'ai peut-être pas si confiance en moi finalement. Bref elle avait accepté de se voir et l'on s'asseya sur la terrasse il faisait beau c'était la fin d'après-midi, j'avais pas commandé de bière je continuais de mettre sur pause l'alcool et au-delà du fait que c'est bon pour la santé ça fait mystérieux genre passé trouble et moi j'avoue je trouve ça cool je me crois dans un film en permanence, j'avais donc pris un jus mais c'était bizarre il m'avait donné une toute petite bouteille à peine plus grande qu'une tétine c'était étonnant peut-être un peu gênant mais rigolo finalement, c'était une toute petite bouteille en verre contenant un jus de pamplemousse il me semble, j'aime bien le pamplemousse et je trouve ça cool évidemment d'aimer le pamplemousse je me crois dans un film je t'ai dit bon faut dire que j'en ai vus tellement. On était au début de la rencontre au début du moment à deux de rencontre donc on était peut-être chacun un peu agité intérieurement on cherchait notre rythme à deux et notre place et personnage dans l'échange puis je pense que l'on se demandait encore quelle image séduisante montrer à l'autre, mais finalement j'avoue j'étais assez chill j'étais dans une position de force après tout elle était arrivée bien en retard puis je la trouvais vraiment jolie ça calme un être lorsqu'il interagit avec quelqu'un de très jolie qui semble s'intéresser à lui. Je m'essayai à rire et à la faire rire fallait bien tenter puis révéler ça de moi après tout c'est beaucoup à quoi je passe mon temps quand je suis avec quelqu'un. Je dis quelque-chose à propos de la religion et j'avoue je trouvais ça bien drôle bien sorti bravo Jules en plus je crois que ça l'a fait rire d'étonnement donc c'était tout bon c'est cool ça peut être fun si on peut rigoler comme ça, sauf que le mouvement intérieur que ça produisit en moi était peut-être un peu trop fort résultat ça me fit balancer la tête en avant rapidement et bim voilà que je me cogne la tête le front pour être précis sur le gland de la petite bouteille en verre riquiqui à peine plus grande qu'une tétine et contenant du jus de pamplemousse, fuck ça fait mal c'est délicat comme moment.
Mais je me crois dans un film j'essaie toujours d'avoir l'air cool d'avoir une belle image de moi que je livre aux autres et j'ai l'impression que je dois faire ça pour qu'on m'accepte sinon c'est pas possible personne va m'accepter puis fuck faut avouer que ça fait du bien intérieurement de plaire aux gens, j'ai pas toujours ressenti ça j'ai même longtemps ressenti l'inverse tout est lié, bref à force d'entraînement je suis devenu un as. Bref I believe que dans ces moments-là qui peuvent te faire perdre la face, bah finalement pour la garder faut être sincère et mesuré. Faut pas faire comme si rien n'était arrivé et comme si t'avais pas mal et passer directement à autre chose ni vu ni connu, non c'est impossible puis même bizarre de vouloir faire croire à une fille que tu désires qui t'intéresse et que tu trouves extrêmement jolie que tu ne viens pas de te percuter le front contre une petite bouteille en verre riquiqui à peine plus grande qu'une tétine et contenant du jus de pamplemousse, et ce alors que tu rigolais un peu trop expressément peut-être à la blague que tu venais de faire à propos de la religion pour apporter un peu de fun à l'instant tout en boostant ton égo pour montrer que t'es drôle. Faut pas non plus trop en faire. Te mets pas à pleurer à te prendre trop la tête dans les mains pire à crier à chaudes larmes voire carrément à te jeter par terre de douleur genre joueur de foot, tout ça pour que la jeune femme te réconforte ou te prenne en pitié, même si je pense que dans le fond ce serait encore moins pire que de faire comme si de rien n'était, ça ça serait trop détonnant ça serait trop jouer à l'acteur mais d'un autre côté ça serait presque drôle wow je respecterais l'être qui ferait ça. Bref je l'ai joué sincère et mesuré et c'est bien passé je crois, en tout cas je me sentais bien et toujours cool, mon dieu j'abuse. La vérité c'est que j'avais pas tellement mal, la douleur physique était masquée par le chaud mouvement intérieur qui me poussait à tout faire pour ne pas perdre la face et rester cool, mais tranquille tsais. Comme la jeune femme l'a dit j'ai eu de la chance j'aurais pu me percuter l'oeil bref tout ça pour dire je m'en rends compte maintenant que certes le corps est flexible et résistant mais y a peut-être d'autres forces en jeu que la chaire qui font que c'est ainsi, voilà je m'arrête là regarde comme c'est beau y a même une fin une petite conclusion une petite morale à la fin c'est beau c'est cool je me sens cool je suis dans un film.
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⚜ Le Cabinet Noir | Episode III, N°7 | Francesim, Paris, 26 Thermidor An 230
Imperial Prince Henri meets his father, Louis Simparte, incognito. They lost touch over 20 years ago, long before Francesim's empire was established. Henri hopes to reach an amicable agreement with his father, so that he no longer makes waves in French magazines and debates. As their exchange progresses, Henri wonders whether the old man has not been sent by the United Nations to assess whether there are human rights violations in Francesim, as part of a commission of inquiry. However, Louis Simparte did not reveal his intentions to his son, and tried to renew his relationship with him after the death of Charles (Napoleon IV, Henri's older brother).
Beginning ▬ Previous ▬ Next
⚜ Traduction française
Le prince impérial Henri rencontre incognito son père, Louis Simparte. Ils se sont perdus de vue il y a plus de 20 ans, bien avant l'établissement de l'empire de Francesim. Henri espère pouvoir trouver un accord à l'amiable avec son père, afin que ce dernier ne crée plus de vagues dans les magazines et les débats français. Au fur et à mesure de leur échange, Henri se demande si le vieil homme n'est pas envoyé par les Nations Unies pour, dans le cadre d'une commission d'enquête, estimer s'il y a des violations des Droits de l'Homme en Francesim. Cependant, Louis Simparte ne révèle pas ses intentions à son fils, et essayer de renouer avec lui après la mort de Charles (Napoléon IV, le grand frère d'Henri).
(Louis) Je ne pensais pas te revoir un jour.
(Henri) Moi non plus, pour te dire la vérité. Je ne fais pas ça pour réchauffer ton vieux cœur.
(Louis) Tu dis cela mais malgré tout, tu es venu à ma rencontre.
(Henri) C'est toi qui est venu à notre rencontre, en mettant les pieds à Paris. Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es à court d'argent ?
(Louis) Si je courais après l'argent, je n'aurais pas voulu être déshérité. (Henri) Que fais-tu là alors ?
(Louis) Je suis venu voir les dégâts que Charlie et toi avez fait (Henri) C'est pas vrai...
(Henri) On a fait plus que n'importe qui dans cette famille de malheur ! (Louis) C'est bien le problème
(Henri) ... Putain, tu as été envoyé par les Nations Unies, c'est ça ?
(Louis) Peut-être, peut-être pas. Je pense que nous pouvons toujours renouer le dialogue.
(Henri) C'est toi qui nous a abandonné, n'inverse pas les rôles. Je te conseille de faire profil bas ici, maintenant
(Louis) Henri, je n'ai pas peur de toi. Sinon je ne serais pas revenu. Je suis désolé pour Charles et pour ta mère, sincèrement. J'ai le sentiment que je dois vous protéger désormais. J'espère pouvoir compter sur toi Henri, je sais que tu es différent de Charles.
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En voyant un de tes reblogs sur l'empire byzantin je me demandais si tu avais vu la série Netflix sur la Chute de Constantinople?
(oui sur une des posts il y a le Constantin de la série lol)
En un mot comme en cent, c'est franchement mauvais, il y a un gros biais pour faire passer Mehmet comme un super roi conquérant trop OP avec tout plein de prophéties, mais qui passe en réalité pour un charlot, et si Constantin passe pour quelqu'un de faible entouré d'incapables et de traîtres, mais qui reste courageux jusqu'à la fin.
Je ne sais pas si les costumes ou si les décors sont censés être assez fidèles à l'époque, mais si jamais tu veux regarder quelque chose de mauvais pour en rire, ben il y a ça sur Netflix!
(Même si le rôle de la mère de Mehmet est le rôle féminin le plus intéressant dans cette série qui n'en a aucun autre, dans le sens où elle essaie de freiner les renforts de son père qui veulent rouler sur les Ottomans pendant qu'il fait le pied de grue devant Constantinople - si tu peux faire abstraction du "mais 10 ans se sont passé, les hommes ont des barbes grises et quelques coups de crayon sur le visage, mais elle elle n'a pas changé d'un iota?" intrinsèquement lié aux adaptations télévisées).
J'en ai entendu parler mais je ne l'ai pas encore vue (mais j'ai reconnu le Constantin de la série car sa prestation a été visiblement très appréciée dans certains cercles). En général, je me méfie des productions turques à ce sujet, elles sont souvent bourrées de propagande, quand elles ne sont pas directement produites par des chaines appartenant à l'état.
Pour Constantin XI qui passe pour quelqu'un de faible...ce n'est pas complètement éloigné de la réalité. Malgré l'image dorée de martyr que lui a fait la postérité, ce n'était pas vraiment un bon général, ni un diplomate, ni un grand dirigeant quand on regarde l'ensemble de ses actions et de sa carrière. Il a quelques coups pas du tout reluisants à son actif. De plus, on ne sait au final pas vraiment comment se sont déroulés ses derniers instants. Bien sûr, je note aussi la situation impossible dans laquelle il se trouvait et sa détermination à se battre jusqu'au bout.
Je te conseille l'ouvrage de Marios Philippides à son sujet (on le trouve sur des sites qui hissent haut le jolly roger). Non seulement c'est un livre récent mais il s'appuie en plus de manière très rigoureuse sur les sources d'époque et il essaie de comprendre qui était l'homme derrière le mythe.
Mais bon, s'ils ont lavé Mehmed plus blanc que blanc, ils auraient pu aussi remonter le niveau pour Constantin XI. Parce que bon, d'après ce que j'ai compris, ça passe bien sous silence les massacres commis une fois la ville tombée. D'ailleurs si tu veux rigoler je te conseille de regarder la scène finale du film 1453 Fetih. On ne peut pas aller plus loin dans la UWUification de l'histoire.
J'ai aussi vu que Loukas Notaras joue le rôle du traitre et du méchant de service alors qu'en vrai sa position était beaucoup plus pragmatique, mais loin d'être un traitre, et que la postérité a contribué à lui donner une légende noire.
Je ne comprends aussi pas trop le délire d'avoir donné autant d'importance à Giovanni Giustiniani. De ce que j'en ai vu, ils montrent ça comme si la défense de Constantinople avait reposé sur lui seul ???
Et pour les décors bon...la ville et le palais étaient dans un certain état de pauvreté à cette époque et ça a l'air d'être ça (les empereurs n'avaient même plus de quoi se payer une vraie couronne). Pour les costumes c'est ok. Pas 100% fidèle, mais c'est bien mieux que ce qu'on a pu voir dans d'autres productions même s'il y a quand même du gros n'importe quoi (et puis c'est quoi ce délire avec les turcs en cuir noir ?). Mais le problème est que le niveau de base est très bas. Il n'y a qu'à voir l'immondice qu'une récente série sur les vikings nous a pondu.
Tant mieux si le rôle de Mara Branković reste intéressant vu que c'était un personnage très influent.
En tout cas, je sais quoi regarder si je veux rigoler !
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Cela s'est produit dans un aéroport de New York. C'est hilarant. J'aurais aimé avoir le courage de cette fille. Un prix devrait lui être donné. Agent d'embarquement d'une compagnie aérienne à New York pour avoir été intelligente et drôle, tout en faisant valoir son point de vue, lorsqu'elle est confrontée à un passager qui lui probablement méritait de voler comme cargo. Pour vous tous qui avez dû le faire traitez avec un client en colère, ceci est pour vous.
Un vol bondé d'United Airlines a été annulé. Une seule agente servait une longue file de voyageurs. Soudain, un passager en colère s'est dirigé vers le bureau. Il a posé son billet sur le comptoir et a dit : "Je DOIS être sur ce vol et il doit être en PREMIÈRE CLASSE." L'agente a répondu : « Je suis désolée, monsieur. Je serai heureuse d'essayer de vous aider, mais je dois d'abord aider ces gens ; et ensuite, je suis certaine que nous pourrons trouver une solution." Le passager n'a pas été impressionné. Il a demandé à voix haute, pour que les passagers derrière lui puissent entendre : « AVEZ-VOUS UNE IDÉE DE QUI JE SUIS ? Sans hésiter, l'agente a souri et a saisi son micro de sonorisation. "Puis-je avoir votre attention, s'il vous plaît ?", commença-t-elle, sa voix étant clairement entendue dans tout le terminal. "Nous avons un passager ici à la porte 14 QUI NE SAIT PAS QUI IL EST. Si quelqu'un peut l'aider avec son identité, veuillez venir à la porte 14". Avec les gens derrière lui qui faisaient la queue et riaient hystériquement. L'homme a jeté un regard noir à l'agent d'United Airlines, a serré les dents et a dit : "F*** You !"(va te faire foutre) Sans broncher, elle sourit et dit : "Je suis désolée monsieur, pour ça aussi, tu devras faire la queue. ». La vie ne consiste pas à survivre à la tempête, mais à danser sous la pluie.
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CARREFOUR DE LA SOLITUDE
Paroles/Lyrics: Catherine Ribeiro Musique/Music: Francis Campello
Au carrefour de ma solitude Et de mes illusions perdues Quand vont se coucher les étoiles Que s'apaisent nos ultimes craintes L'idée de l'homme transparaît Tumultueuse et dévorante
L'infinie douceur de sa voix Trouble ma musique intérieure Il parle des à-coups de la vie En un murmure exacerbé Il dit qu'il faut encore lutter Alors que j'ai les reins cassés
Et puis soudain, dans la nuit noire Après tant d'efforts déguisés La femme louve se réveille La faim lui dénoue les entrailles Dévoilant son corps dispersé À l'horizon soleil couché
Dans des draps d'aube tourmentée Ses bras enserrent l'éternité Il la turbule et la patiente Elle n'est plus seule dans la chaleur Peu à peu s'ouvre sur le jour Un visage au regard nouveau
Il devient le centre du monde Les quatre chemins de son âme Sous le feu de l'incertitude Leurs deux mains se sont détachées Elle veut le fondre à son amour Mais douc'ment, il s'est éloigné
Il y a des plaintes qui s'entravent Elle n'attend plus rien ni personne Et son chagrin en mouvement Déjà se confond à l'abîme Si près de lui dans la douceur Si près de lui dans le néant.
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