#l’atelier rouge
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Quelques trucs bien. Novembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Apprécier de dormir du sommeil du juste
Dire au revoir à ma sœur en pleurant et en se serrant dans les bras. En tout, 10 jours de séparation comme une éternité de solitude pour moi et un séjour de vacances pour elle
Apercevoir un renard détaler et se planquer dans la nuit des fourrés
Participer avec les jeunes à l’atelier de peinture. Laisser libre cours à la couleur
Ramener maman à la maison après quelques jours d’hospitalisation. Savoir qu’elle sera bientôt soignée
Fêter l’anniversaire de ma sœur dans une soirée folle avec des plumes, des paillettes et du champagne ! Retrouver les amis qui ont joué le jeu déguisé et s’amuser !
Voir un faisan dans le jardin, près de l’olivier. Penser que l’oiseau a trouvé là un espace de sécurité pendant la chasse qui est de saison
Valider l’inscription à une formation professionnelle. Sentir s’ouvrir une fenêtre dans la routine
Craquer pour deux décos de Bambi pour mon petit M. : « mon premier Noël »
Prêter une robe toute neuve à ma sœur afin qu’elle soit à son aise et à son avantage lors d’une fête familiale par alliance, et qu’elle se sente « magnifaïque », moi qui ne suis pas la reine du shopping
Aller dans les bimbeloteries avec ma meilleure amie pour acheter des décos de Noël pour elle, des décos d’anniversaire pour ma sœur : il y a de la paillette, de l’or et de l’argent. Tout ce qui fait chaud au cœur
Savourer la douceur de l’automne porté par le vent chaud du Sirocco. Enlever des couches de vêtements au fil de la journée
Entendre chanter le rouge-gorge dans le froid du matin
Constater que les jours raccourcissent à vue d’œil et avoir quand même du plaisir à allumer la lampe de chevet pour bouquiner
Recevoir un message élogieux sur ma poésie. Ressentir de la reconnaissance et le regret du silence actuel
Aller à l’atelier de peinture. Retrouver le plaisir du geste au pinceau et la joie de la couleur pure. Partager ces ressentis avec les jeunes
Entendre hurler la chouette dans la nuit puisque je me lève de très bonne heure chaque matin
Discuter avec ma cousine au téléphone en buvant du vin blanc. La sentir plus forte et indépendante. Lui confier quelques conseils de ma grand-mère pour continuer à avancer
Passer du temps avec maman. Préparer de la soupe et des tenues vestimentaires pour la semaine. Être là, juste là
Accueillir une amie qui se sépare. Écouter et accompagner la prise de conscience. Faire confiance avec de la tisane
Échanger des ouvrages avec un auteur. S’essayer à la critique littéraire. Attendre aussi son retour sur mes poèmes
Envoyer un message amical à un collègue en arrêt de travail. Lui dire qu’il manque
Savoir que maman m’attend pour aller se coucher. Prendre le temps pour elle aussi
Voir et câliner mon petit M. quasi quotidiennement. Bonheur
Constater les énormes progrès de deux de mes jeunes patients. Me sentir si fière pour eux désormais apaisés pour pouvoir scolarité presque normalisée
Accompagner maman pour la visite de l’appartement de ma fille. La sentir heureuse de cette sortie exceptionnelle
Apprécier comme une grâce les étoiles scintillantes du petit matin dans le ciel lavé par la pluie et nettoyé par le vent. Trouver de bons côtés à l’insomnie
Aller au cinéma avec mon fils pour voir le dernier Miyazaki en VOSTFR
Manger des gaufres ensemble. Monter et/ou descendre d’un ou deux étages dans la maison pour partager avec la famille et les amis présents. Se régaler ensemble
Bricoler avec mon fils. Améliorer la possibilité d’aérer sa chambre pendant l’hiver puisqu’il aime le froid
Envoyer à une amie virtuelle une enveloppe avec un de mes bouquins dedans. Donner de la matière et du concret par les mots
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Henri Matisse | Matisse, L’Atelier rouge https://www.artlimited.net/agenda/henri-matisse-matisse-l-atelier-rouge-exposition-fondation-louis-vuitton-paris/fr/7585913
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Reiko Kruk Métamorphose
Bijutsu Shuppan-Sha Ltd. Tokyo 1997, 200 pages, 25x20cm., softcover, Text in French and Japanese, ISBN 4568170451
euro 80,00
email if you want to buy [email protected]
Née à Nagasaki. Elle travaille pour TV Nagasaki NBC comme responsable de films publicitaires, puis s’installe à Osaka ou elle développe de nouveaux produits pour une société de cosmétique. En 1971, elle arrive à Paris. D’abord conseillère artistique en cosmétique pour L’Oréal et Guerlain, elle souhaite élargir son champs d’action dans le milieu du spectacle.
Elle crée l’atelier Métamorphose, se concentrant sur le développement de maquillage d’effets spéciaux. Métamorphose est renommé pour son travail de haute qualité et créativité, dans les domaines du cinéma, du théâtre, de l’opéra et de la publicité. Reiko Kruk a collaboré avec de nombreux metteurs en scène tels que Werner Herzog, Claude Lelouch, Arnaud Desplechin, Patrice Chereau, Rudolf Noureev, Antoine Vitez, Bob Wilson, Julie Taymor, Hiroshi Teshigawara, Jean-Paul Goude, Just Jaeckin, Etienne Chatillez… Elle est directrice artistique du film Madame Butterfly de Frédéric Mitterand, et conseillère sur de nombreux autres projets. Elle écrit et réalise plusieurs court-métrages pour la télévision française et japonaise, ainsi que des clips.
Son parcours et ses désirs l’amènent à la sculpture, et ses travaux ont été exposés à la Fondation Cartier, “Skin-Art” au Japon, dans les galleries d’Artium, Parco, Kirin Plaza, chez Enrico Navarra, à Paris et au Musée de la Civilisation de Quebec au Canada. Elle publie Métamorphose chez Bijutsu Shuppansha en 1997, Bakeshoshi chez Little More en 2010, et Akatombo – La libellule rouge, Journal de Keiko, 1945 chez Nagasaki Bunken-sha en 2013.
13/10/23
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30–06–23 Avec le pommeau de la douche, j’arrose un tampon hygiénique ensanglanté abandonné par une amie dans des douches collectives. Un filet rouge s’en écoule qui ruisselle sur le carrelage blanc. Je continue de l’asperger jusqu’à ce que l’eau qui s’en échappe rosisse pour devenir parfaitement claire. On m’a offert une plante verte enveloppée dans de la bulle. Il faut, paraît-il, la conserver à l’abri de la lumière dans un endroit frais. Je la place dans la réserve de tableaux derrière le rideau marron de l’atelier en la laissant entourée de sa bulle. Seules émergent les extrémités effilées des feuilles vert sombre qui pointent vers le haut.
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A retrouver dans Votre Actualité Littéraire : 📗 “La tigresse de Sumatra” de Patrice Montaigu-Williams 📒 “Le poids des maux, Paroles de militaires blessés” de Maria-Paule Audegond Chiappini (Editions Poisson Rouge) 📓 “Out of NYX” de Ellie Cerine 📕 “Ours, Retour sur Terre” de Joan Heliot 📕📙📒📗📘📔📓 Vₒₜᵣₑ Acₜᵤaₗᵢₜₑ́ Lᵢₜₜₑ́ᵣaᵢᵣₑ une création Book’In Family (tous droits réservés) – Emission diffusée le mercredi à 18h25 sur Tele Kreol Officiel 🎵 : Dominique Beauté 🎥 : Vidéo non modifiée – Capcut – Visuels des ouvrages non contractuels 👗 : Célio – 💍 : L’Atelier Miu 💄 : @Boho Green Make Up Partenariat commercial non-rémunéré (livre offert)
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Matisse - 23
L’atelier rouge / numeric etching / Briat 2024 – – – – Le journal du peintre Les tableaux du peintre Instagram Mastodon – – – – Le journal du peintre Les tableaux du peintre Instagram Mastodon – – – – Le journal du peintre Les tableaux du peintre Instagram Mastodon – – – –
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MATISSE - L'atelier Rouge
« Lorsque vous regardez ce tableau, vous devenez cette couleur, vous en êtes totalement saturé », disait Rothko de L’Atelier rouge de Matisse. À peine les œuvres de l’artiste américain ont-elles quitté les cimaises de la Fondation Louis Vuitton que cette toile mythique débarque du MoMA de New York, trente ans après sa dernière apparition au Centre Pompidou.
Conçue à la manière d’une enquête policière, l’exposition qui lui est consacrée s’interroge : Comment a-t-elle été réalisée ? Que représente-t-elle ? Quel itinéraire a-t-elle suivi ? Quel effet a-t-elle eu sur l’œuvre de Matisse ?
Absolument pas intéressante, mais trop pointu, trop restreint, trop spécialiste et donc élitiste.
Bref, surtout trop court, tout simplement.
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Matisse, L'Atelier Rouge
Présentation de l'exposition à la Fondation L. Vuitton, le tableau L'Atelier rouge de Matisse, son contexte, sa réception et les œuvres qui la composent.
Fondation LV Histoire d’une œuvre de l’art moderne Matisse a 41 ans et vient de déménager à Issy-Les-Moulineaux où il prend ses marques dans son premier vrai atelier qu’il vient d’acquérir. Reconnu lors de la période fauve, au début du siècle, l’artiste est sûr de son art, après avoir présenté deux tableaux représentants La Danse. On est en 1911. C’est l’hiver ! Intérieur de l’atelier…
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#art#art moderne#Atelier#Bric à brac de culture#Chronique culturelle#Chronique d&039;une visite#Expositions#Expositions 2024#Fondation#Fondation Louis VuitTon#Fondation LVMH#Henri Matisse#Matisse#Peintre#Peintres#Peinture#Peinture du début du XXè
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Goma Dango à la pâte de haricots rouges
Ce qu’il faut savoir sur l’atelier Goma Dango: Durée de l’atelier: L’atelier dure 2h; Une dégustation est prévue à la fin de l’atelier. Il est également possible d’emporter son repas, il est alors recommandé de prévoir une boite hermétique. Adresse: Salle à Cesson Sévigné au Chêne Morand, Rennes Pôle association, Espace 2 rives Moyen de transport: Un parking est disponible devant le local. Les…
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La première image dont je me souvienne est celle d’une grève, à Douarnenez, au début des années vingt : j’ai trois ou quatre ans. Nous habitons à l’école. Un potager le jouxte. Je suis assis sur le muret qui le borde. Ma grand-mère maternelle me tient dans ses bras. Elle porte la coiffe de Fouesnant. Comme elle est veuve, les rubans lui pendent dans le dos. C’est la tradition. Son visage est long et triste, avec un grand nez, des yeux gris et doux, où passent parfois des éclairs de férocité. J’aime beaucoup ma grand-mère. Parfois je regrette qu’elle prise, quand elle m’embrasse.
Ma vie commence là. Le soir tombe. En contrebas, au pied d’une sorte de ravin, une sombre procession descend la route de Ploaré. Des drapeaux rouges se déploient dans le vent. La rumeur monte, avec des chants de colère. Soudain, il y a des fouets qui claquent et aussitôt des cris, des clameurs qui nous arrivent, par bouffées. Des lueurs pourpres s’allument, sans doute des torches. On distingue des remous dans la foule. Des grappes d’hommes se forment. Elles s’empoignent. Ça cogne partout. On voit tournoyer des gourdins qu’on appelle pen-bas, en breton. Manifestants, contre-manifestants (« Les jaunes », dira mon père), forces de l’ordre casquées, la bagarre devient générale. Les fouets étaient des armes à feu. Il y a des rafales. Ma grand-mère m’arrache. Je n’ai pas le temps de souhaiter bonne nuit à Arthur, mon lapin préféré, qui grignote à longueur de journée des carottes dans son clapier. Ma grand-mère se met à courir.
- Vite, potic (petit), vite... C’est la révolution !
Malgré le milieu républicain où elle vit, ma grand-mère a la Révolution en horreur. Elle ne lui pardonne pas d’avoir guillotiné Marie-Antoinette et mis au bout d’une pique la tête de Mme de Lamballe. Elle est beaucoup moins sensible avec les lapins.
Le soir beaucoup de personnes s’entassent dans la cuisine qui est la salle à manger, l’atelier de couture de ma mère et la salle de séjour. A travers la cloison, le brouhaha des voix accompagne mon sommeil. Un mot revient : « La grève ». Pour moi, la grève, c’est la petite plage, sous les pins de Plomarc’h, où je vais jouer, à marée basse. Que vient faire la grève là-dedans ?
Mon père m’expliquera, plus tard... La grève, c’est aussi la guerre qui oppose les ouvriers et leurs patrons. Depuis des siècles et des siècles, pour obtenir des améliorations de salaire ou de conditions d’existence, les ouvriers n’ont jamais eu qu’un moyen : pratiquer la cessation collective du travail. Mon père n’était pas qu’un maître d’école de métier. Il était pédagogue de vocation. Il aimait expliquer : la cause, les effets, le pourquoi du parce que, etc. Le mot grève vient de la place de Grève, où les chômeur attendaient l’embauche. La grève est une épreuve terrible. Une fois lancée, il faut tenir. Pour vivre et faire vivre sa famille, le travailleur n’a que le salaire de son travail. S’il ne travaille plus et que la grève dure des semaines, voire des mois, les maigres économies sont vite épuisées. L’argent manque pour l’essentiel : le loyer, le charbon, le pain. On était pauvre. On devient miséreux. Se priver, on peut. Mais les enfants ? Les femmes s’encolèrent. Elles accusent les "meneurs". On arrive à des mots qui ne s’oublient plus. Des ménages craquent. Des esprits s’aigrissent. Des patrons, concurrents du patron frappé par la grève, l’utilisent contre lui. Des partis politiques et même des dirigeants de syndicats s’en servent. Le climat se détériore. Des incidents naissent. Ils dégénèrent entre ceux qui ne veulent pas céder, et ceux qui souhaitent reprendre le travail. Ces derniers l’emportent souvent. C’est dur de rester là, des jours et des jours, à tourner en rond, inutiles, fatigués de ne rien faire, sous l’oeil anxieux de la femme... Il faut alors rentrer à l’usine, avec, dans la tête et au coeur, le désespoir de l’impuissance, l’aigreur que laissent les batailles perdues, la honte d’avoir condamné les siens à la mouscaille, pour longtemps.
- Tu comprends ? disait mon père.
François Brigneau
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Jacques Livchine : comment on a accueilli le Président Chirac en 1996 dans le Pays de Montbéliard ?
Jacques Livchine s'exprime suite aux réactions après à la cérémonie d'ouverture "Joyeux bazar" de Pays de Montbéliard Agglomération Capitale française de la Culture 2024 : "Pour faire taire ceux qui sont en train de nous faire un procès sur l’accueil du Premier Ministre, nous avons reçu le 7 mars 1996 le Président de la République Jacques Chirac dans l’atelier de Claude Acquart, le troisième de l’Unité. Zéro cérémonie, zéro tapis rouge. Les apprentis de l’atelier n’ont même pas pris la peine de se lever pour saluer le président. C’est Chirac qui sert le café. Moussa a juste dit : "si c’est toi le Président obtiens moi des papiers". Ce qui fut fait. Chirac a été ravi et Louis Souvet, Maire de l’époque, n’est pas venu nous emmerder pour nous dire : c’est pas comme ça qu’on reçoit un Président. Chers élus de PMA vous qui êtes des démocrates souvenez-vous que la démocratie c’est le pouvoir du peuple, le peuple c’est nous, votre devoir c’est de nous écouter". Read the full article
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Henri Matisse | Matisse, L’Atelier rouge https://www.artlimited.net/agenda/henri-matisse-matisse-l-atelier-rouge-exposition-fondation-louis-vuitton-paris/fr/7585913
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« Ce matin, on a vu un monsieur qui avait plein d’objets. Et c’était très joli. On à bien fait de la peinture. Avec un tablier et une pince derrière pour tenir le tablier. On a peint avec quatre copains sur la même feuille, mais on n’avait pas de table, c’était bien. Igor nous a prêté ses pinceaux. Igor nous a fait faire des choses qu’on ne connait pas. C’était beaucoup bien. C’était méga bien. Aussi, il ya avait plein de tableaux. On a vu des guitares avec des objets coincés dans les cordes, ça faisait plein de musique, un son qui nous cassait les oreilles. Après on à vu un masque de Spiderman, plein de paires de chaussures. Il y a avait plein de chiffres par terre et des morceaux de papier, une poupée rouge. On a écouté de la musique : le roi Dagobert qui met sa culotte à l’envers. On a écouté du Rock & Roll, la chanson des cowboys. Aussi, on a vu un serpent, mais c’était un faux en jouet.Igor a dansé le rap. Il tournait partout avec une jambe et sa main. Ca nous a plu. Avec les copains, on est allé se promener pendant que les autres ont caché des objets. Et après on les retrouvait. Après on est parti de l’atelier pour rentrer à l’école.
ATELIER SHARAV / Villefranche de Rouergue / Novembre 2009.
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27–06–23 J’ouvre la porte de la chambre occupée autrefois par mon frère aîné dans notre appartement de Clamart. Celle dans le long couloir menant à la salle de bain. Une bouffée de chaleur me saute au visage tellement la pièce, dont les volets et les fenêtres sont clos, est surchauffée. J’ai la sensation d’entrer dans une étuve. Ma belle-fille en chemise de nuit se lève du lit en sueur, sa petite fille dans les bras qu’elle me tend. À l’odeur, je devine qu’elle s’est salie. Je vais lui donner un bain, dis-je sa mère qui me répond : Non surtout pas, elle vient de manger. Je me contenterai donc de lui donner un bain de siège dans le lavabo. Ma belle-fille attend sa sœur qui doit la rejoindre en voiture. Elle est en train de manœuvrer pour se garer au pied de l’immeuble. En effectuant une marche arrière, elle vient froisser l’aile droite de ma voiture. Elle est paniquée. Je lui dis que ce n’est pas grave. Il a fait chaud toute la journée. J’ai besoin d’aller marcher dans le quartier. Je pénètre dans un pressing où je tombe sur le docteur Fournil, mon accoucheur à la retraite depuis longtemps. Il tient contre son buste quatre blouses opératoires rouges, dans lesquelles sont glissés des cintres. Il me dit que quelque chose ne va pas dans mon visage : une disproportion entre ma bouche et mes yeux qui le dérange. Déstabilisée, je m’éloigne du comptoir pour déambuler dans l’atelier de nettoyage. Je suis vêtue d’une robe d’été jaune et juchée sur deux hauts talons aiguilles blancs qui rendent ma démarche chaotique. Me sachant observée, j’essaie malgré tout de faire bonne figure, en tentant de réassurer mes pas. Le docteur veut absolument me fourguer ses quatre blouses pour que je les dépose chez le garagiste où je dois aller faire réparer ma voiture. Après les avoir débarrassées de leurs cintres, je les fourre dans mon sac et sors dans la rue.
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Gustave Wappers, Antoine Van Dyck courtisant sa modèle (1827)
"Je suis fouuu de vous", semble clamer Van Dyck dans ce tableau, à la façon d’un Michel Polnareff, en dardant sa modèle de ses yeux de daim énamouré. Il s’agit visiblement de l’épilogue d’une séance de pose, puisque le peintre semble avoir saisi la modèle en ayant encore ses pinceaux en main, et que la modèle donne l’air de renfiler ses savates. Comme de nombreuses œuvres de ce genre, celle-ci joue du contraste entre les sujets d’études matériels de l’artiste, à savoir la modèle, ses vêtements et les accessoires, et leur transfiguration sur la toile. Cette toile montre une Vierge-Marie, avec le voile bleu et la robe rouge de rigueur. La robe de la modèle est elle aussi rouge, mais c’est une robe de servante, et le voile bleu, un tissu riche qui ne saurait lui appartenir en propre, traîne dans un panier en osier. Un tissu descend de la taille de la modèle, qui a les contours d’un drapé comme les peintures classiques en regorgent et sert la composition, mais qui n’est en fait qu’un tablier. L’ensemble de la scène est bien sûr une énième variation sur les relations amoureuses supposées entre artistes et modèles, avec beaucoup d’eau de rose. On ne peut s’empêcher de remarquer à quel point l’atelier de Van Dyck est décrit comme intimiste et plus que modeste, fidèle aux clichés du genre, alors même que Van Dyck était un artiste à succès, décoré par le roi d’Angleterre, et dont l’atelier était forcément vibrillonnant d’assistants que le maître dirigeait en chef d’entreprise.
#van dyck#painting#beaux-arts#fine arts#histoire des modèles vivants#life modelling#histoire de l’art#peinture
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L’ATELIER METOPE
L’association 1901, LES CORPUSCULES VATER PACINI(1), qui a déjà apporté ses concours à la création de spectacles, à l’organisation et à l’animation de programmes de formation, à la mise en place d’expositions(2), s’investit en 2023 dans la conception et la réalisation d’un programme ambitieux intitulé : ATELIER METOPE .
L’ATELIER METOPE(3) réunira les énergies créatrices de celles et ceux qui choisiront, tous langages artistiques confondus (théâtre, musique, sculptures, images peintes, filmées, numériques , écritures…) de conjuguer leurs compétences et leurs désirs artistiques pour réaliser un objet esthétique qui leur sera commun, marqué par leur goût de l’innovation et leur désir d’inscrire sa réalité dans la réalité sociale et culturelle de la cité .
En s’adressant à tous :
Eternels apprentis des « joies aigües » et solidaires
Défricheurs infatigables des audaces sincères
Pourvoyeurs de bienveillance
L’ATELIER METOPE se veut être un des acteurs du réenchantement culturel attendu .
En cristallisant les énergies créatrices de ses acteurs qui ne sont pas « des oiseaux de passage » mais d’authentiques transmetteurs, sur un territoire donné, des forces vies de l’imagination METOPE souhaite inaugurer une forme d’action artistique plus naturellement participative, d’abord et avant toute autre considération, forte par ses dimensions poétique (4) .
Son fonctionnement opérationnel applique une règle simple valorisée en son temps par le metteur en scène ANTOINE VITEZ, et pas uniquement pour des motifs économiques : FAIRE ASSOMPTION DE PAUVRETE .
NOUS Y VOILA !
Et si c’est un défi – il n’est pas d’aujourd’hui et comme chaque fois, il peut et doit être relevé .
Pour ce qui concerne l’immédiat, METOPE essaiera avec quelques petits riens de réaliser un petit quelque chose qui ne soit pas rien .
Pour ce faire, rejoignons SAMUEL BECKETT qui disait vouloir écrire « le pire jusqu’à ce qu’il fasse rire »
SAMUEL BECKETT, prix Nobel de littérature en 1969, écrivain irlandais et français, traducteur, poète , metteur en scène, homme de radio et de télévision – en un mot, ARTISTE mais également RESISTANT (5) et GRAND EUROPEEN ( spécialiste de DANTE, GOETHE, PASCAL… qu’il lisait en langue originale) .
Son œuvre, déjà bien connue des « amis fidèles » du théâtre est encore riche de textes à découvrir (théâtre, récits, poésie ) . NOUS Y TRAVAILLONS – et le prochain numéro de ce journal de création vous présentera ceux pour lesquels nous sommes engagés .
Ils composeront le programme METOPE 2023 et seront rassemblés par un titre commun emprunté à SAMUEL BECKETT lui-même : E N C O RE ( dans CAP AU PIRE, ENCORE est le premier et dernier mot du livre ) .
P R O G R A M M E présenté du 8 au 12 NOVEMBRE 2023
SALLE EIFFEL – rue de la TOUR NEUVE à ORLEANS
Nous vous adressons les premières feuilles de ce journal de création. Vous en êtes les premiers destinataires en raison de votre attention déjà déclarée pour METOPE/BECKETT/2023 .
D’avance merci de bien vouloir nous aider à faire connaitre ce programme . Celles et ceux dont vous nous confierez les coordonnées recevront également ce document _ (1) nom attribué à des cellules de la peau . Elles captent les vibrations extérieures .
(2) REVEILLONNEZ MOI /Simone de Beauvoir – JE NE SUIS PAS SEUL /YNEL SAITHAMM /EXPO L’ENVOL D’ICARE /Salle Y.MONTAND et le duit saint Charles .
(3) METOPE : du grec metopê – un trou dans le toit pour laisser passer la lumière .
(4)dérivé du grec poiein /fabriquer , créer , agir
(5) résistant, d’abord à Paris puis, poursuivi par la gestapo il doit se réfugier dans le petit village de ROUSSILLON EN VAUCLUSE . En 1946 il s’engagera avec la croix rouge irlandaise et participera à l’installation d’un hôpital de campagne à SAINT LO . Il écrira « CAPITALE DES RUINES » .
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