1979 in Paris: Die Schwulenpornoproduzentin Anne hat nicht nur Liebeskummer, ein Alkoholproblem und Visionen, sondern zu allem Überfluss ersticht ein maskierter Serienmörder ihre Stars einen nach dem anderen mit einem in einem Dildo verborgenen Messer. Ins Herz. Die polizeilichen Ermittlungen baut sie gleich in ihr nächstes Meisterwerk ein, ihre eigenen verlaufen jedoch etwas alptraumhaft. Es ist dafür, wie schauerlich und blutrünstig das jetzt klingt, recht lieb und viel sinnvoller als Les Rencontres d'après minuit vom gleichen Regisseur (vergleiche hier).
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Un Couteau Dans Le Cœur (2018) // dir. Yann Gonzalez
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Yann Gonzalez: Un couteau dans le cœur (2018)
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Chad Chenouga s’inspire de sa propre adolescence et livre un film à la fois âpre et sensible, authentique. Comme Courgette, dans le film d’animation “Ma vie de Courgette”, Nassim perd sa mère qui l’élevait seule. Courgette finissait à l’orphelinat, la mort de sa mère sur la conscience (elle avait glissé sur une des canettes qu’il collectionnait); Nassim finit dans un foyer pour ados dont les parents sont soit absents, démissionnaires ou encore incapables pour X raison de s’occuper de leurs enfants, lui aussi avec la mort de sa mère sur la conscience. “De toutes mes forces” ne semble pas nécessairement adapté comme titre même si Nassim doit effectivement lutter. On découvre au fur et à mesure que la lutte n’a pas commencé à la mort de sa mère, mais bien avant, une lutte pour être intégré parmi ses camarades d’un petit lycée bourge de Paris, une lutte pour soutenir une mère junkie, une lutte ensuite pour maintenir l’illusion que tout va bien, rien n’a changé et finalement pour s’intégrer à la vie du foyer. Le jeune Khaled Alouach donne ses jolis traits fins à Nassim et incarne parfaitement l’adolescent tant dans ses “crises” existentielles, son adaptation dans son lycée huppé avec son petit look dandy et sa vie au foyer où là encore il est pourtant décalé. Yolande Moreau est irrésistible dans le rôle de la directrice de l’établissement, maman de substitution finalement qui se doit de rester ferme et de fixer des limites mais ne peut s’empêcher de voir l’humain avant le dossier.
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