#jeunes femmes disponibles
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rey-mi · 5 months ago
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💕 Glitter Kiss est disponible sur wattpad ! 💕
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Que se passerait-il si une nounou sans expérience d'emploi venait à travailler pour Jason Mendal tout en travaillant chez Devenementiel ? Pour le découvrir, je vous invite à lire Glitter Kiss, fraichement publiée sur wattpad ! ^O^
🎀 Au programme : Du rose, du lovey dovey, de la comĂ©die et une touche de drama ! 🎀
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cafes-et-friandises · 7 months ago
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┃ Retour dans le temps
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「 đ™Čđ™·đ™°đšđ™°đ™Č𝚃𝙮𝚁𝚂 」 â–č Xiao
─ ­ ­ 𝚃𝚈𝙿𝙮 â–č One-Shot
─ ­ ­ 𝚁𝙮𝙰𝙳𝙮𝚁 â–č ♀ FĂ©minin
─ ­ ­ đ™¶đ™Žđ™œđšđ™Ž â–č ­ Little Xiao | ♄ Romance | ♄ Rougeur en excĂšs | ♄ Tendresse | ☆ Happy Ending
─ ­ ­ đšƒđšđ™žđ™¶đ™¶đ™Žđš & đš†đ™°đšđ™œđ™žđ™œđ™¶ â–č R.A.S
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Note ­ ­ â–č Ce One-shot est la seconde version du One-Shot : ❝ Retour dans le passĂ©Â âž, je me suis dĂ©cidĂ©e Ă  modifier ce One-shot, j'avais quelques petits problĂšmes avec le dĂ©roulement et la fin. RĂ©sultat, c'est un grow up de 1,6k de mots Ă  3.8k, j'espĂšre que ce rework vous plaira. L'ancien one-shot sera toujours disponible. Je vous souhaite une : ❝ Bonne Lecture ! ❞
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─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas rĂ©ellement sĂ»re de comprendre Verr Goldet... »
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Un sourire crispĂ© s'Ă©tait installĂ© sur tes lĂšvres, alors que ton regard ne pouvait s'empĂȘcher de disparaĂźtre sur la petite forme s'accrochant dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  sa jambe. Si la journĂ©e t'avait semblĂ©e classique, elle avait vite changĂ©e alors mĂȘme que ses yeux lapis te regardaient avec tant de curiositĂ©. Un sourire bienveillant naquit inconsciemment sur tes lĂšvres, visiblement attendrit par ce regard purement innocent. La jeune aubergiste prit son temps pour tout te rĂ©pĂ©ter, essayant visiblement de comprendre, elle-mĂȘme, ces mots rapportĂ©s par Souffle-Nuage.
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─ ­ ­ ­ « Il semblerait qu'avec de certaines circonstances, un adepte puisse reprendre l'apparence d'un enfant Ă  cause de certains esprits, d'aprĂšs Souffle-Nuage... » Verr Goldet ne pouvait pas l'expliquer autrement, Souffle-Nuage ne s'Ă©tant pas Ă©panchĂ© sur le sujet. « Elle est restĂ©e assez Ă©vasive Ă  ce sujet. (T/P), il y a bien trop de passage dans l'auberge et vous connaissez aussi bien que moi son caractĂšre, je ne suis pas sĂ»re qu'il soit sage de le laisser rester ici... »
─ ­ ­ ­ « Mais... »
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Ton regard glissa sur un Xiao aux joues lĂ©gĂšrement plus rebondit, une bouille enfantine, dont de magnifiques grands yeux d'or liquide te regardait sans dĂ©tour. C'Ă©tait peu dire si ton cƓur fondait devant cette vision plus qu'adorable du vigilant Yaksha, tu devenais complĂ©ment prisonniĂšre de ce petit ĂȘtre adorable. Une main passa dans tes (L/C) cheveux (C/C), remontant tes yeux vers la jeune femme qui attendait avec impatience la suite de tes mots.
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─ ­ ­ ­ « Je ferais de mon mieux... ? »
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Ce furent les seuls mots qui sortirent d'entre tes lĂšvres abdiquant devant les regard insistant du petit garçonnet froissant la robe de l'aubergiste. Allais-tu vraiment ĂȘtre Ă  la hauteur ? Xiao t'avait de nombreuses fois rĂ©pĂ©tĂ© que : " Tu Ă©tais trop maladroite pour te protĂ©ger ". Suite Ă  sa dĂ©claration, il s'Ă©tait fait un point d'honneur Ă  te protĂ©ger, comme si tu Ă©tais aussi fragile que du sucre. Celle-ci te remercia d'un sourire soulagĂ©, passant une main douce dans les cheveux en bataille du petit Yaksha. Il la gratifia d'un coup sur la main, posant ses mains sur le haut de ses cheveux, alors qu'un air mĂ©content transformait ces traits enfantins, le rendant encore plus adorable. Tu ne pus retenir un doux gloussement attendri, une main couvrant rapidement ton rictus, peur de recevoir un regard noir du plus petit. Contre toute attente, celui-ci ne fit que te regarder, ses mains toujours placĂ©es sur le haut de sa tĂȘte, te dĂ©visageant comme si tu Ă©tais devenue une crĂ©ature Ă©trange. Il te fixait de ses grands yeux, tu crus mĂȘme y voir naĂźtre une certaine affection.
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─ ­ ­ ­ « Je vous le confis, (T/P). FaĂźtes attention, comme vous avez pu le voir, il a un certain caractĂšre. »
─ ­ ­ ­ « Effectivement. » Un gloussement accompagna tes mots, alors que rapidement, tu te mettais Ă  la hauteur du garçonnet tendant tes bras vers lui. « Et si nous allons manger du tofu aux amandes ensemble, Xiao ? »
─ ­ ­ ­ « Je ne suis pas sĂ»re qu'il vo-... »
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Verr Goldet n'eut le temps de terminer sa phrase que timidement et calmement le petit garçon se dĂ©crocha de sa robe pour s'avancer vers tes bras tendus. Son regard ne quittait jamais tes yeux (C/Y), avant que ses petits doigts ne s'enroulent qu'autour de ta main. Une douce chaleur monta jusqu'aux joues rondelettes du garçonnet, les teintant doucement d'un petit rouge timide, tandis qu'il regardait le sol. Qui aurait pu penser que Xiao, le vigilant Yaksha, Ă©tait en rĂ©alitĂ© un adorable petit garçon timide dans sa jeunesse. L'information montant au cerveau, tu posas dĂ©licatement tes lĂšvres sur sa joue, enroulant tes bras autour de lui. LĂ©ger comme une plume, pas plus haut que trois pommes, le petit Xiao se retrouva confortablement prit dans ton Ă©treinte. Ses bras s'enroulĂšrent autour de ton cou, ses cheveux te chatouillant la joue, tandis qu'il se cachait contre toi, visiblement mort de gĂȘne. Il te semblait si fragile et si mignon en cet instant, alors que quelques minutes plutĂŽt il aurait pu mordre la main de Verr Goldet.
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─ ­ ­ ­ « Nous serons Ă  l'Ă©tage, est-ce que Yanxiao pourra nous apporter des tofus ? »
─ ­ ­ ­ « Sans problĂšme. » Hocha Verr Goldet, visiblement rassurĂ©e d'avoir trouvĂ© une personne de confiance pour s'occuper de Mini-Xiao. « A tout Ă  l'heure (T/P). »
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D'un signe de tĂȘte pour la jeune femme en guise de remerciement, tu quittas sans plus tarder le hall d'entĂ©e de l'auberge. Mal Ă  l'aise Ă  cause de cette foule de voyageurs aux yeux curieux, tu avais hĂąte de t'extirper de tout ça. Montant les escaliers avec hĂąte, le petit garçonnet dans les bras, tu sentais son regard d'or sur ton visage, Ă©trangement curieux. Pourquoi mini-Xiao t'observait avec tant d'insistance ? C'Ă©tait Ă  peine si d'ordinaire, il t'Ă©pargnait ne serait qu'un coup d'Ɠil. MĂȘme si son aura n'Ă©tait pas aussi imposante que d'ordinaire, mini-Xiao te stressait lĂ©gĂšrement Ă  te dĂ©tailler sans rien dire.
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─ ­ ­ ­ « (T/P). »
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Il avait marmonnĂ© ton prĂ©nom sans mĂȘme s'en apercevoir, comme s'il cherchait Ă  comprendre quelque chose. T'observer ne faisait que le rempli de plus en plus de questions sur ces sensations inconnues qui lui traversaient le corps. En entendant sa petite voix t'appeler, bien que trĂšs faiblement, un petit sursaut te traversa l'Ă©chine. Interrogative, la prunelle (C/Y) de tes yeux se posĂšrent sur l'enfant qui se gela sur place en les rencontrant. Sa petite tĂȘte semblait rĂ©flĂ©chir Ă  toute allure, ne s'attendant clairement pas Ă  recevoir ton attention avec le tout petit murmure de rien du tout de ton prĂ©nom. N'ayant pas le courage, ou sans doute pas rĂ©ponse Ă  te donner, il se cacha timidement dans le creux de ton cou, fuyant l'interrogative de ton regard.
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─ ­ ­ ­ « Xiao, tout va bien ? Tu te sens mal quelque part ? »
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MĂȘme si sa timiditĂ© te paressait trĂšs claire, tu ne pouvais t'empĂȘcher de t'inquiĂ©ter au vu de sa petite main fermement accrochĂ©e au-dessus de son cƓur. Est-ce qu'il y avait un effet secondaire Ă  sa situation ? Et si Souffle-nuage n'Ă©tait pas au courant ? LĂ©gĂšrement stressĂ©e, tu terminas rapidement de monter les escaliers de la tour pour rejoindre la terrasse du bĂątiment. À peine arrivĂ©e, tu posas doucement l'enfant sur une vieille table en bois, avant de t'accroupir l'instant d'aprĂšs devant Xiao. Celui-ci semblait fuir ton regard, n'osant pas ouvrir la bouche. Il te semblait Ă  la fois mal Ă  l'aise et Ă©trangement perdu, ce qui Ă©tait plutĂŽt normal si l'on prenait en compte ses tout juste quatre ans.
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─ ­ ­ ­ « Xiao ? »
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MurĂ© dans son mutisme, le jeune garçonnet ne t'Ă©pargna pas ne serait-ce qu'un regard. Tu avais cette douloureuse impression de revenir Ă  votre premiĂšre rencontre, mais cela n'allait pas te dĂ©courager pour autant. Tu l'avais fait une fois, tu l'avais dĂ©jĂ  fait parler ou apparaĂźtre devant toi juste pour passer le temps ou juste pour discuter avec lui, enfin tu faisais plus un monologue et lui te prĂȘtait une oreille attentive. MalgrĂ© toi, un sourire nostalgique se plaça inconsciemment sur tes lĂšvres tandis que tes doigts passĂšrent avec tendresse dans les cheveux du jeune garçon. DĂ©tournant rapidement le regard, pour le pas rencontrer le regard noir de Xiao, tu te contentas de calmement observer le magnifique paysage des plaines de Liyue que vous offrait la tour.
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─ ­ ­ ­ « C'est ici que nous nous sommes rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois. » Commenças-tu d'une voix tendre, te remĂ©morant sans peine cette premiĂšre rencontre, elle Ă©tait gravĂ©e dans tes souvenirs. « Tu Ă©tais aussi froid que la glace et bien trop mĂ©fiant envers une simple vagabonde perdue dans cette immense auberge. Pourtant, Ă  ce moment-lĂ , mĂȘme si j'avais l'impression que tu me jetterais par-dessus la rambarde si je n'avais pas une bonne excuse pour t'avoir dĂ©rangĂ©, je t'ai trouvĂ© magnifique. » Te remĂ©moras-tu avec un petit rire, ayant facilement captĂ© l'attention du petit garçon. « Je n'ai aucun instinct de survie, tu avais raison. Je t'ai trouvĂ© vraiment mignon alors que tu aurais pu me tuer... »
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Ton regard Ă©tait si doux, si amoureux que Beidou en aurait probablement vomi rien qu'en l'apercevant, avant de te taquiner pour quelques dizaines d'annĂ©es. Perdue dans ton propre monologue, pendant que ton regard survolait le paysage roux en face de toi, tu ne remarquas pas les adorables petits joues rebondies du garçonnet se colorer tout doucement d'un petit rouge. Il ne comprenait pas pourquoi, mais tout son corps brĂ»lait et lui criait de s'enfuir, de s'enterrer sous vingt kilomĂštres de terres avant d'exploser littĂ©ralement de gĂȘnes. Pourtant, le mini-Xiao ne bougea pas, comme pendu Ă  tes lĂšvres Ă©coutant sagement tes divagations.
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─ ­ ­ ­ « Ce jour-lĂ , je ne regrette pas de t'avoir rencontrĂ©. » Racontas-tu avec une tendresse infinie, ton cƓur battait rapidement, alors que tes joues se colorĂšrent trĂšs lĂ©gĂšrement de rosĂ©. « Mon sens sixiĂšme sens devait le savoir que je te rencontrerais et ne te lĂącherais plus jamais. » Rien que de parler de tes sentiments, te rendait incroyablement timide, mais pourtant, tu n'arrivais pas Ă  t'arrĂȘter. « J'aime que tu fasses partie de ma vie. »
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À la fin de ta confession, bien que ce soit Ă  mini-Xiao et non Ă  l'adulte, le (C/Y) de ton regard se tourna de nouveau vers le petit garçon dont les joues brĂ»lait de rouge. Il ne comprenait pas, Ă  son Ăąge, il ne comprenait pas tout, bien qu'il soit plutĂŽt intelligent, il ne comprenait pas pourquoi son corps rĂ©agissait comme ça. Il sentait son visage brĂ»ler, son cƓur battre dans ses tempes alors qu'il semblait Ă  deux doigts de sortir de sa poitrine. Et pourtant, mĂȘme si ça lui faisait mal, il se sentait bien et Ă©trangement heureux qu'il aurait pu... Qu'est-ce qu'il pourrait faire ? Il n'en savait rien, il ignorait ce qu'Ă©taient ces sentiments, il ne savait pas ce qui lui arrivait, une nouvelle fois, sa main s'accrocha une nouvelle fois Ă  son haut. Son regard perdu sur le parquet en chĂȘne de l'auberge, il ne remarqua pas l'Ă©tat de panique dans lequel il t'avait plongĂ©, trop assourdit par ses propres battements de cƓur erratique, pas encore habituer Ă  son ouĂŻe de Yaksha.
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─ ­ ­ ­ « Xiao ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » L'appelas-tu en vain, le garçonnet ne semblait pas te donner la moindre attention. Tu n'eus pas le choix, tu attrapas ses deux joues entre tes mains, avant de redresser dĂ©licatement son visage dans ta direction. « Xiao, qu'est-ce qu'il t'arrive ? »
─ ­ ­ ­ « J'ai chaud, (T/P). » Prononça-t-il alors qu'il semblait se calmer lĂ©gĂšrement en rencontrant l'inquiĂ©tude prĂ©sente dans tes billes (C/Y). « Il tape vite. Je veux partir. Mais, je me sens bien. Je suis content. Je suis trop content. Mais je comprends pas. »
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Tout aussi perdue que lui, tu semblas te calmer lĂ©gĂšrement quand il exprima son bonheur. Tes mains glissĂšrent de ses joues, lĂ©gĂšrement rassurĂ©e, pour atterrir sur ses cuisses observant plus attentivement son visage, cherchant le moindre signe de mal-ĂȘtre. Cependant, tout ce que tu rencontras : fut un rĂ©el bonheur. Son visage rayonnait, il Ă©tait bien diffĂ©rent de son lui habituel composĂ© voir indiffĂ©rent, il Ă©tait rayonnant de bonheur. Ses prunelles d'or liquide brillaient de joie et ses fines lĂšvres se courbaient trĂšs lĂ©gĂšrement d'un sourire heureux. Comment Xiao pouvait-il ĂȘtre aussi adorable ? Est-ce que ton Xiao adulte pouvait, lui aussi, rayonner pareillement ? Rien qu'Ă  l'imaginer, tu sentais ton cƓur fondre devant ce petit ĂȘtre adorable. Rassurer, tu poussas un soupir de soulagement, t'effondrant la tĂȘte la premiĂšre sur les genoux du mini-Xiao.
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─ ­ ­ ­ « Je suis soulagĂ©e. Ne me refais plus peur comme ça. » Bougonnas-tu faussement au petit Yaksha alors que ton visage ne put s'empĂȘcher d'afficher un beau sourire. « Tu es si mignon. »
─ ­ ­ ­ « DĂ©solĂ©e (T/P). » S'excusa-t-il d'un air sincĂšre en dĂ©tournant le regard de ton visage souriant. « Le sourire de (T/P) me donne chaud ici. » 
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MĂȘme s'il Ă©tait bien diffĂ©rent de son lui adulte, il avait quelques mimiques ou rĂ©flexes similaires au Xiao adulte. Logique sachant qu'il est lui. C'Ă©tait rafraĂźchissant d'avoir un Xiao un peu plus ouvert sur ses sentiments, ou tout du moins, un peu plus bavard. Quand celui-ci te montra son cƓur tout en parlant, ton esprit ne put s'empĂȘcher de s'emballer pour faire Ă©cho aux propres battements de ton palpitant. T'aimerait-il aussi ? Ou serait-ce juste toi et tes propres divagations amoureuses prĂ©cĂ©dentes qui te rĂ©pondaient Ă  ton souhait. MĂȘme si tu essayais d'oublier l'idĂ©e, ça faisait sens avec tout ce que mini-Xiao avait dit. Tu avais besoin de te calmer et de t'Ă©tirer les jambes, qui devenaient douloureuses en restant trop longtemps accroupies, tu te redressas.
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─ ­ ­ ­ « Il te met mal Ă  l'aise ? »
─ ­ ­ ­ « Non. J'aime que (T/P) me sourit. » Te corrigea-t-il avec une expression Ă©trangement satisfaite de ses explications. « J'aime aussi que (T/P) me fasse des cĂąlins ou me porte. J'aime aussi Ă©coutĂ© (T/P) parler. »
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Ne devras-tu pas l'arrĂȘter ? Ta conscience te criait qu'il le fallait, au cas oĂč Xiao se souviendrait de ce moment et pour prĂ©server ses pensĂ©es. Mais ton cƓur lui te criait, t'implorait presque de le laisser continuer, bien trop contente d'enfin entendre les sentiments bien enfouis de l'homme que tu aimais. MĂȘme s'il Ă©tait un enfant, ce qu'il ressentait en cet instant appartenait au Xiao plus ĂągĂ©, il Ă©tait impossible qu'un bambin puisse dĂ©velopper une confiance ou de l'affection en te rencontrant il y a Ă  peine dix minutes. Le choix Ă©tait compliquĂ©, mais tu n'eus pas le temps de pousser plus loin que Yanxiao apportait une assiette bien garnie de tofus aux amandes.
D'un sourire chaleureux pour le cuisinier, tu ramassas l'assiette de ses mains avant de t'asseoir Ă  ton tour sur la vieille table. Celle-ci grinça, alors que tu mettais la porcelaine entre les mains du plus jeune qui prit rapidement place sur tes cuisses. AdossĂ©e contre le mur extĂ©rieur de l'auberge, tu regardas d'un Ɠil tendre le petit garçon manger, enfin dĂ©vorer, les sucreries moelleuses. Avait-il peur qu'on lui vole ? Ses joues gonflĂšrent comme celles des hamsters. Il Ă©tait bien trop craquant pour ton pauvre petit cƓur.
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─ ­ ­ ­ « Tu peux prendre ton temps, tu vas t'Ă©touffer. Ne t'inquiĂšte pas, je ne t'en volerais pas, personne ne t'en volera. »
─ ­ ­ ­ « Ce n'est pas grave si c'est (T/P) qui m'en prend. »
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À quel point pouvait-il ĂȘtre adorable ? N'y tenant plus, tes lĂšvres se posĂšrent sur sa joue, absolument conquise par le petit ĂȘtre innocent sur tes cuisses. Ses joues rougirent d'un seul coup, mais il ne fit aucun geste pour se dĂ©faire de ton emprise, apprĂ©ciant, d'un plaisir coupable, sentir tes lĂšvres sur ses joues. Comment Ă©tait-il arrivĂ© Ă  s'asseoir sur tes cuisses ? Pourquoi ses mains Ă©taient-elles si petite ? Xiao s'adaptait tout doucement Ă  sa situation, ses souvenirs remontant petit Ă  petit Ă  la surface. Pas encore noyĂ© dans la gĂȘne, pas rĂ©ellement conscient de la quantitĂ© de baisers dĂ©posĂ©s sur ses petites joues, il se laissait faire.
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─ ­ ­ ­ « Si mignon. Ce n'est pas ton tofu que je vais dĂ©vorer, mais toi, mon adorable Xiao. »
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Tes bras l'entouraient, il sentait ta chaleur bercer son corps enfantin alors que ton rire rĂ©sonnait au creux de son oreille. Tes paroles avaient du mal Ă  s'imprimer, mais dĂšs qu'elles le furent, tout son corps brĂ»la de gĂȘne, il s'Ă©tait complĂštement raidi dans ton Ă©treinte. Cet homme voulait disparaĂźtre. Il ne savait plus quoi faire. Il ne savait plus comment rĂ©agir. Il Ă©tait mortifiĂ©. Il voulait partir et en mĂȘme temps, il pouvait profiter encore plus longtemps de cette douce chaleur qui le cĂąlinait. Pourrait-il en profiter une nouvelle fois quand il serait Ă  nouveau dans son corps d'adulte ? Non. Il le savait dĂ©jĂ . Alors pour une fois, pouvait-il cĂ©der Ă  son dĂ©sir Ă©goĂŻste ? Avec son corps dans cet Ă©tat, il ne pourrait pas remplir ces devoirs de Yaksha. MĂȘme si sa rigiditĂ© et sa loyautĂ© au souverain de la roche l'appelaient Ă  faire son devoir, son souhait, son dĂ©sir, mortel d'ĂȘtre tenue entre tes bras prenaient le pas.
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─ ­ ­ ­ « Je t'aime tellement Xiao. »
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C'Ă©tait une confession naĂŻve et imprudente Ă  faire Ă  un Yaksha, c'Ă©tait ce que pensait Xiao alors qu'il avait l'impression de sentir son cƓur raisonnĂ© dans tout son corps. MĂȘme s'il se sentait lĂ©gĂšrement coupable d'avoir entendu ta confession tandis que tu pensais sans doute qu'il ne s'en souviendrait pas, il se sentait rempli de bonheur. Tu t'adressais sĂ»rement ces sentiments Ă  son lui enfant, mais il en Ă©tait quand mĂȘme heureux. Il se sentait heureux, mais son esprit s'embuait petit Ă  petit. Il se sentait Ă©trangement lourd. Est-ce Ă  cause de son physique d'enfant ? Il ne pouvait que s'en douter. ApaisĂ©, par le sommeil et ton cƓur battant contre son sommeil, il se laissa bĂąiller Ă  s'en dĂ©crocher la mĂąchoire, ses yeux luttant contre le sommeil.
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─ ­ ­ ­ « Il faut croire, que tu sois en modĂšle rĂ©duit me fait parler plus facilement. » Te lamentas-tu ensuite d'un coup d'Ɠil vers l'enfant qui sombrait tout doucement. « Je suppose que ce petit corps a besoin d'un peu de repos. Tu peux dormir, Xiao, je veille sur ton sommeil. »
─ ­ ­ ­ « Merci. Je t'aime. »
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C'Ă©tait un murmure. Un murmure qui aurait dĂ» ĂȘtre inaudible. Un murmure que tu avais entendu. Un murmure qui fit battre ton cƓur comme un fou. Avais-tu rĂȘvĂ© ? Est-ce encore ton esprit qui s'emballait ? Mais tu ne pouvais pas lui demander. Il dormait si paisiblement. DĂ©posant l'assiette de cĂŽtĂ©, tu t'Ă©tais rĂ©signĂ©e, dĂ©plaçant ton regard sur le cĂŽtĂ© pour s'Ă©garer sur le paysage. Un brin d'air soufflait, caressant avec chaleur vos peaux, ondulant les cheveux dĂ©sordonnĂ©s de l'enfant. Petit Ă  petit MorphĂ©e t'entraĂźna avec elle au son doux des marchand et du brouhaha lointain des voyageurs de l'auberge.
Ta respiration était lente, toujours profondément dans les bras de Morphée, quand Xiao se réveilla. La lune était haute dans le ciel ancre de Liyue, et la température bien plus fraßche que des heures plutÎt. Les souvenirs bien en mémoire, le Yaksha te couvrait d'un regard empli d'affection, d'une adoration nouvelle. Est-ce qu'un jour, il avait pu se sentir aussi débordant d'amour et de bonheur ? Sûrement pas. C'était nouveau, il lui faudrait du temps pour s'y habituer, mais ce n'était clairement pas désagréable. Il avait peur de te réveiller, mais il ne pouvait pas te laisser à l'extérieur. Aussi précautionneux qu'avec le plus précieux des trésors, Xiao te ramassa comme une mariée, avant de t'emmener dans une des chambres de l'auberge, la sienne, enfin du moins celle que Verr Goldet lui avait attribué dans l'espoir qu'il s'en serve.
Il t'allongea prĂ©cautionneusement sur les draps, te recouvrant par la suite d'une couverture. Xiao prit un instant, un instant pour t'observer dormir. Il hĂ©sitait Ă  caresser tendrement Ă  ta joue. Il avait peur de te rĂ©veiller. Est-ce une erreur de t'avoir rĂ©pondu ? Était-ce son erreur de t'aimer ? Les humains Ă©taient Ă©phĂ©mĂšres... Alors qu'il y pensait, Xiao pouvait entendre sa voix, celle de Bonanus. Elle avait toujours Ă©tĂ© idĂ©aliste, mais elle lui avait dit tant de fois de ne pas rejeter l'amour qu'il ressentait. Si pour lui, c'Ă©tait une faiblesse, pour elle, il pouvait ĂȘtre la signification d'une force qui pouvait soulever des montagnes. Maintenant, qu'il commençait Ă  en faire l'expĂ©rience, qu'on lui offrait cet amour, il ne pourrait plus la revoir et lui dire le contraire.
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─ ­ ­ ­ « Je t'aime, (T/P). »
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Ce besoin, il ressentait ce besoin de redire ces mots, mĂȘme si dormait. Sa main gantĂ©e glissa tendrement sur ta joue, elle Ă©tait hĂ©sitante, de peur de te rĂ©veiller. Pourtant, ça fait dĂ©jĂ  quelques bonnes minutes que tu Ă©tais rĂ©veillĂ©e. Aussi dĂ©licat qu'il le voulait, il Ă©tait impossible que tu ne te rĂ©veilles pas. Tes yeux (C/Y) s'ouvrirent accompagnĂ©s d'un dĂ©licat sourire. Ta main se posa sur la sienne, l'emprisonnant avec tendresse contre ta joue.
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─ ­ ­ ­ « Moi aussi, Xiao. » Lui rĂ©pondis-tu, laissant son visage une nouvelle fois se colorer timidement par des teintes de rosĂ©es. « Tu repars ? »
─ ­ ­ ­ « Je... Oui. »
─ ­ ­ ­ « D'accord... J'attendrai. »
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Bonanus avait raison, et il avait bien fait d'y cĂ©der. Tu Ă©tais (T/P), son humaine, celle qui l'attendrait jusqu'Ă  ce qu'il revienne. Celle qu'il aimerait. Celle qui chĂ©rirait Ă  travers les Ăąges. Celle qu'il attendrait Ă  son tour. Celle qu'il voulait rendre heureuse. Celle qui lui offrait dĂ©sormais un endroit oĂč rentrer. Celle qu'il protĂ©gerait avec son foyer. Pris d'un courage nouveau, bien que timide, il posa avec tendresse ses lĂšvres sur les tiennes. Ce baiser fut simple, innocent et court, mais il Ă©tait rempli de promesses. Il ne lui en fallut pas plus avant de disparaĂźtre dans la nuit profonde de Liyue, l'esprit lĂ©ger, avec qu'un dĂ©sir : rentrer.
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Masterlist
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maaarine · 6 months ago
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série recommandée, disponible en VF sur Arte: La maison de la rue en pente
au Japon, une femme fait partie d'un jury d'assise qui doit juger une mÚre qui a tué son enfant
le procÚs lui fait réaliser que sa propre situation avec son connard de mari et leur fille n'est pas si différente de celle de l'accusée
youtube
en complément de la série, ce podcast de France Culture: Cultures mondes: Démographie: un baby blues mondial 1/4: Japon, Corée du Sud: la jeunesse sous pression
"Alors qu'au Japon et en CorĂ©e du Sud la dĂ©mographie s'effondre, quelles contraintes financiĂšres et anthropologiques pĂšsent sur les jeunes gĂ©nĂ©rations de ces deux sociĂ©tĂ©s au point de les empĂȘcher de faire des enfants ?"
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lepartidelamort · 9 months ago
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Les goules blanches font ajouter une ligne dans la constitution pour tuer leurs enfants
La lesbienne MĂ©lanie Vogel Ă©tait trĂšs heureuse de constitutionnaliser le meurtre d’enfants hier. Il faut noter qu’elle a pu le faire avec l’aide des vieux mĂąles beta majoritaires au sĂ©nat.
La constitution est tellement irréversible, que Macron la change.
Je me suis engagĂ© Ă  rendre irrĂ©versible la libertĂ© des femmes de recourir Ă  l’IVG en l’inscrivant dans la Constitution. AprĂšs l’AssemblĂ©e nationale, le SĂ©nat fait un pas dĂ©cisif dont je me fĂ©licite. Pour le vote final, je convoquerai le Parlement en CongrĂšs le 4 mars. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 28, 2024
Cette ligne ajoutée à un bout de papier est surtout le dernier clou dans le cercueil de cette démocratie finissante.
Les lois des cycles karmiques sont d’acier.
L’avortement en France, c’est Ă  peu prĂšs 240,000 avortements en 2023. Sur une dĂ©cennie, c’est plus de 2 millions d’enfants Ă  naĂźtre Ă©radiquĂ©s, soit le nombre de migrants du tiers-monde, principalement musulmans, qui submergent le pays sur la mĂȘme pĂ©riode.
Ce dĂ©peuplement dictĂ© par les femmes blanches entraĂźne un vieillissement massif et rapide de la population. La moyenne d’ñge en France est dĂ©sormais de 43 ans, en augmentation constante.
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La moyenne d’ñge en AlgĂ©rie est de 27 ans au Congo de 18 ans dans un continent dont les bassins de peuplement sont dĂ©jĂ  saturĂ©s.
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Ce vieillissement entraĂźne une compression gĂ©nĂ©ralisĂ©e du nombre de travailleurs en mesure de payer des impĂŽts et des taxes, avec une masse de vieux dĂ©pendants des subsides de l’État, donc de l’impĂŽt, en expansion constante.
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Pour faire face Ă  ces dĂ©penses de retraite et de santĂ© colossales, l’État s’endette toujours plus massivement.
À charge pour les actifs de payer le poids de cette dette, donc de voir leur revenu disponible se rĂ©duire toujours plus.
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Faute de revenus adéquats, la pression sur les jeunes couples est toujours plus forte, ce qui décourage une natalité déjà faible.
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Les consĂ©quences du diktat vaginal sont claires : la destruction pure et simple de l’ordre social qui dĂ©coule de la pression intense sur la reproduction des populations blanches.
Paradoxalement, les femmes sont les grandes demandeuses d’un large systĂšme sociale pour les protĂ©ger des consĂ©quences de leur hypergamie. Sans ce vaste systĂšme social, elles se retrouvent livrĂ©es Ă  elles-mĂȘmes et doivent s’assurer de trouver un parti masculin matĂ©riellement Ă  l’aise et ne surtout pas s’en sĂ©parer.
Sans ce filet de sĂ©curitĂ© pour les traĂźnĂ©es, impossible de jouer aux putes jusqu’à 40 ans, voire plus.
Au delĂ  de ça, si les quelques 16 millions d’allogĂšnes qui vivent en France n’ont pas encore crĂ©Ă© de vĂ©ritables narco-Ă©mirats, c’est parce que l’État paye un tribut Ă©norme sous forme d’aides sociales.
Le systĂšme se trouve face Ă  une contradiction insoluble : d’une part organiser la dĂ©natalitĂ© pour satisfaire les femmes blanches, d’autre part tenter de compenser le dĂ©ficit fiscal par l’immigration en important des masses inassimilables qui, par ailleurs, sont rĂ©solument patriarcales et dont la natalitĂ© est boostĂ©e par les aides sociales.
Le rĂ©sultat final, d’ici 30 ans, au maximum, ce n’est pas l’utopie fĂ©ministe, c’est Tombouctou.
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Mais oui, en effet, une ligne sur l’avortement va bien ĂȘtre ajoutĂ©e dans le texte rĂ©digĂ© par le juif DebrĂ© en 1958.
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Les lois de la nature se moquent de la dĂ©mocratie ou des crises d’hystĂ©rie des catins. Elles organisent le monde depuis des milliards d’annĂ©es et continueront de le faire pour des milliards d’annĂ©es.
Cette rĂ©publique juive sĂ©nile peut faire de la paperasse pour plaire Ă  quelques bourgeoises qui s’ennuient, la loi brutale de vie s’imposera. Si un peuple dĂ©gĂ©nĂšre en laissant ses femmes dicter la conduite de l’État, par dĂ©finition le domaine rĂ©servĂ© de l’homme, alors cet Ă©tat et ce peuple se condamnent Ă  un chĂątiment racial impitoyable.
Quand cet Ă©tat fera faillite, devenu incapable d’entretenir 25 millions de vieillards, assiĂ©gĂ© par autant de fanatiques musulmans et de noirs assoiffĂ©s de vengeance raciale, ce n’est pas le mince cordon des Blanches nĂ©vrosĂ©es qui endiguera la dĂ©sintĂ©gration du systĂšme social.
Il suffira d’un sĂ©isme pour que tout soit emportĂ© en quelques semaines et, si l’on en juge par la situation, c’est la guerre de trop que les juifs veulent mener contre la Russie qui sera ce sĂ©isme.
Les lois des cycles font faire leur office et la grande Ă©puration aura lieu, quoi qu’il arrive.
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alexar60 · 2 years ago
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Transylvanie express (Épilogue)
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Tous les Ă©pisodes sont disponibles ici.
Audrey sortit rapidement de la gare. Elle attendit avec patience tout en observant les alentours. Elle cherchait du regard quelque-chose de prĂ©cis. Et ce quelque-chose Ă©tait un homme, celui qu’elle avait aperçu sur le prĂ©cĂ©dent quai. Il marchait portant un sac Ă  dos, ses mains tenaient les bretelles Ă  hauteur de la poitrine. Il avait un peu moins de quarante ans, elle avait un but.
Elle savait comment faire pour ne pas ĂȘtre repĂ©rĂ©e, se fondant littĂ©ralement dans les murs. Elle n’était plus qu’une ombre se baladant Ă  la vue du soleil et de tous. Aussi, personne ne rĂ©alisa que la silhouette noire n’avait pas de propriĂ©taire. Elle suivit le quarantenaire content de rentrer chez lui. Il sifflotait gentiment.
Le reste de la journĂ©e se passa sans qu’il n’aperçoive la jeune femme. Elle resta cachĂ©e dans une armoire puis dans un coin de la chambre. Elle attendit patiemment, Ă©coutant les discussions plus ou moins personnelles. Elle s’imprĂ©gna de sa vie, de sa famille. Il Ă©tait mariĂ© et avait deux beaux et jeunes enfants. Lorsque son Ă©pouse partit coucher les petits, elle approcha avec subtilitĂ©, sans faire de bruit. Confortablement installĂ© dans son canapĂ©, il Ă©tait passionnĂ© par le film, une vieille sĂ©rie noire dĂ©jĂ  vu maintes fois.
Lentement, elle se positionna dans son dos. Puis elle approcha la tĂȘte afin d’humer le parfum de sa prochaine victime. Soudain, le froid l’envahit. DĂšs lors, il tourna la tĂȘte pour vĂ©rifier que la porte-fenĂȘtre du balcon Ă©tait bien fermĂ©e. Il entendit sa femme raconter une histoire aux enfants avant de se reconcentrer sur la tĂ©lĂ©vision. Elle s’imprĂ©gna de son odeur. Alors, elle comprit pourquoi il Ă©tait si attirant. Puis, elle retourna dans la chambre du couple.
La patience demeurait ĂȘtre son fort. Elle attendit qu’il se couche. Il embrassa sa femme puis il s’endormit. Elle maudit l’épouse pendant sa lecture, laissant logiquement la lumiĂšre allumĂ©e. Elle attendit une petite demi-heure, le temps d’un chapitre ou deux. Enfin, la nuit entra dans la piĂšce. AussitĂŽt, elle sortit bien qu’elle savait que la rivale ne dormait pas encore. Mais ce n’était pas grave. Elle approcha doucement de l’homme, absorba de nouveau son odeur. Et assurĂ©e qu’il Ă©tait dans un profond sommeil, elle s’allongea lentement contre lui, pour entrer dans son rĂȘve
plus prĂ©cisĂ©ment, pour diriger son rĂȘve.
Il savait que le chĂąteau Ă©tait ensorcelé ; il Ă©tait lĂ  pour vaincre une malĂ©diction. Il marcha dans les couloirs Ă  la recherche d’un dĂ©mon. Juste avant, il avait ordonnĂ© Ă  ses hommes d’occuper les lieux. Certains surveillaient les jardins pendant que d’autres inspectaient les salles. Il se retrouva seul aprĂšs avoir grimpĂ© des escaliers. Une porte l’intrigua car il ne l’avait pas vu durant son dernier passage. Du coup, il l’ouvrit rapidement s’engouffrant brutalement dans une chambre.
Il n’y avait rien de dangereux. C’était une banale piĂšce comme on en trouvait dans les musĂ©es. Quelques tableaux accrochĂ©s aux murs dĂ©coraient l’endroit. Une jeune femme dormait sur un lit, tournant le dos au visiteur. Il approcha, admira ses cheveux bouclĂ©s. La couleur chĂątain, l’odeur de lilas et de caramel n’étaient pas commune. Au contraire, elles ravivĂšrent de vieux souvenirs. Alors, il se permit d’admirer le visage de la dormeuse. Il resta stupĂ©fait en reconnaissant une amie d’enfance.
-          Marina ? C’est bien toi ? s’exclama-t-il.
Elle ouvrit lentement les paupiĂšres, puis elle releva la tĂȘte. Un sourire Ă©clatant se figea sur son visage blanc. Il avait toujours aimĂ© ses yeux bleus. Il avait craquĂ© pour elle Ă  cause d’eux quand ils Ă©taient au collĂšge. Elle tendit les bras pour rĂ©clamer un cĂąlin.
-          C’est toi, MaĂ«l ? Tu es venu me sauver ? demanda-telle avant d’ajouter : Serre-moi dans tes bras, j’ai si froid !
DĂšs lors, il s’exĂ©cuta constatant que sa peau Ă©tait glacĂ©e. Ils restĂšrent enlacĂ©s pendant un long moment. Elle sanglotait, murmurait des mots doux. Elle se confiait en parlant de ses inquiĂ©tudes. Il rĂ©pondait qu’elle n’avait rien Ă  craindre. Alors, elle l’embrassa, d’abord sur l’épaule, puis sur maladroitement sur le menton. Son geste rappela Ă  MaĂ«l un souvenir Ă©garĂ© dans sa mĂ©moire tout en rĂ©veillant le dĂ©sir.
DĂ©sormais, il Ă©tait Ă  sa merci. Elle avait dĂ©jĂ  oubliĂ© Yannick Ridel. Il n’avait Ă©tĂ© qu’un moment, une victime qui s’en est sorti. Parce qu’elle a voulu l’épargner. Il n’avait pas Ă©tĂ© le premier pour qui, elle ressentit de l’amour. Et il sera vite oubliĂ© dĂšs qu’elle aura goĂ»tĂ© Ă  cet homme.
Lentement, elle dĂ©shabilla MaĂ«l, tĂątant ses muscles, Ă©coutant les battements de son cƓur, et frĂŽlant du bout des doigts les principales veines  de son cou, la partie la plus sensible et la plus charnelle. Elle embrassa son amant qui s’évanouit de plaisir. Elle le caressait, le suçait, elle jouait avec lui de haut en bas.
On ne voyait rien dans l’obscuritĂ©. La femme de MaĂ«l s’endormit sans remarquer la prĂ©sence fantomatique d’un succube. Le monstre grimpa sur son mari. Elle le caressa du bout de ses griffes, elle avança la bouche faisant sortir une langue de serpent. Tout –à-coup, elle s’étendit entiĂšrement sur son buste pressant ainsi ses poumons. Il n’arrivait plus Ă  respirer. Alors, elle ouvrit la bouche pour aspirer lentement la petite flamme Ă  l’origine de son Ăąme.
Dans son rĂȘve, l’amour se dĂ©chainait dans une passion torride. MaĂ«l rĂ©alisait qu’il Ă©tait encore amoureux de Marina, et enfin, il pouvait l’aimer. TantĂŽt, elle le dominait, tantĂŽt cïżœïżœïżœĂ©tait lui qui gĂ©rait les Ă©bats. La passion dictait le songe jusqu’à ce qu’il dĂ©couvre qu’il n’avait plus de jambe. Son corps avait fusionnĂ© avec celui de Marina ! ImmĂ©diatement, il hurla cherchant Ă  se dĂ©barrasser d’elle. Mais elle riait, continuant Ă  le baiser. La peau de la jeune femme s’écailla, une odeur putride remplaça le parfum de lilas et caramel. Il hurla, hĂ©las, rien de sortit de sa bouche. Plus il paniquait, plus il criait et plus il suffoquait. Il chercha un peu d’air, Ă©cartant les lĂšvres. Il exposa son cou, elle en profita de suite.
Ses dents dĂ©formĂ©es et pointues arrachĂšrent la gorge du malheureux. Le sang gicla sur le lit, sur le visage du monstre et sur les murs. Elle se dĂ©lectait de cette vie prise. Il n’était pas question qu’il rĂ©siste ni qu’elle le prenne en affection. Il Ă©tait question de faire son job ; il Ă©tait condamnĂ©, et elle Ă©tait venue pour la sentence.
MaĂ«l ne bougea pas, il ne sentit pas le poids du succube sur son ventre. Elle inspira la derniĂšre Ă©tincelle de vie. Il mourut enfermĂ© dans son cauchemar. Elle resta encore quelques instants allongĂ©e sur le corps encore chaud de sa proie. Audrey reprit lentement forme humaine tout en restant invisible aux yeux de la femme qui dormait toujours. Elle l’observa un peu.
-          Tu vivras encore longtemps, susurra-t-elle.
En rĂ©ponse, la veuve soupira tout en restant endormie. Alors, le succube se releva et glissa jusqu’à la porte. Elle traversa l’appartement et sortit, pleine d’énergie, heureuse d’avoir le goĂ»t de la vie sur le palais. Elle marcha dans la rue. Curieusement, son ombre n’apparut pas sous la lumiĂšre d’un lampadaire. Elle  regarda le ciel. Elle sourit, elle avait oubliĂ© Yannick qui lui avait donnĂ© tant de mal et tant de plaisir. Elle s’éloigna du lieu de son crime. Étrangement, elle n’aimait pas voir les cadavres froids au matin. Plus tard, MaĂ«l sera dĂ©clarĂ© dĂ©cĂ©dĂ© Ă  cause d’une embolie pulmonaire.
Pendant ce temps, notre hĂ©ros Ă©teignait la lumiĂšre de son nouveau logement. C’était une chambre dans un dortoir. Il venait d’écrire le premier chapitre d’une nouvelle sur son ordinateur : Ses mĂ©moires de voyage Ă  bord de l’express du Transylvanie.
Fin
Alex@r60 – fĂ©vrier 2023
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s12023artnum · 1 year ago
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L'apport des nouvelles technologies dans le domaine culturel
Depuis quelques annĂ©es, les technologies se sont rapidement invitĂ©es dans le milieu culturel permettant ainsi de rendre les institutions culturelles plus attractives et plus accessibles au public. Les « nouvelles technologies » dĂ©signent des domaines trĂšs Ă©volutifs et des techniques diverses, pouvant rendre plus accessibles les rapports entre les humains et les machines. Dans le domaine de la culture, elles sont utilisĂ©es le plus frĂ©quemment dans la conservation des Ɠuvres d’art. L’intelligence artificielle et d’autres outils technologiques sont utilisĂ©s pour mener Ă  bien ce projet de modernisation du domaine culturel. Ainsi, quel est l’impact de l’essor des nouvelles technologies dans le domaine culturel ? Cette modernisation est-elle bĂ©nĂ©fique pour le secteur culturel ?
Les bienfaits des nouvelles technologies dans le secteurs culturels
Dans le domaine de l’art, les possibilitĂ©s des nouvelles technologies semblent infinies : crĂ©ation, restauration, conception d’expositions, dĂ©couvertes archĂ©ologiques, authentification
Les artistes s’en servent pour moderniser leurs Ɠuvres ainsi que les espaces d’exposition. Par exemples, l’Atelier des lumiĂšres (Paris) et les CarriĂšres de lumiĂšres (Les Baux-De-Provence) connaissent une renommĂ©e toujours plus grande. Ces espaces permettent d’ĂȘtre en immersion totale avec les Ɠuvres d’art, d’interagir avec certaines d’entre elles.
le numĂ©rique trouve peu Ă  peu sa place au sein des institutions culturelles : audioguides amĂ©liorĂ©s, mapping, podcasts, rĂ©alitĂ© augmentĂ©e et, en hausse depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie : les visites virtuelles. C’est le cas des « Micro-Folies » qui est un concept Ă  l’initiative de Didier Fusillier, directeur de La Villette. Le principe est de crĂ©er des musĂ©es numĂ©riques dont le contenu est alimentĂ© par 12 institutions culturelles nationales (Le Centre Pompidou, L’OpĂ©ra National de Paris, Le Louvre et la Philharmonie entre autres). Ce dispositif culturel vise Ă  dĂ©mocratiser la culture en s’installant en prioritĂ© dans les zones les plus dĂ©favorisĂ©es et reculĂ©es pour rendre les institutions culturelles plus accessibles Ă  tous. Dans ces lieux vous pourrez ĂȘtre immergĂ© au cƓur d’une multitude de tableaux pour mieux comprendre leurs histoire Ă  l’aide de casque Ă  rĂ©alitĂ© virtuelle , faire des visites d’institutions culturelles 
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L’Art à la maison
Bien que tout Ă  fait gratuits et donc peu lucratifs pour les institutions, la crise sanitaire a permis de gĂ©nĂ©raliser les visites virtuelles sous la pression des rĂ©seaux sociaux et des technologies dĂ©sormais disponibles sur les smartphones. Le succĂšs unanime du fameux Getty Challenge lancĂ© par le musĂ©e Getty et invitant les internautes Ă  reproduire des Ɠuvres d’art Ă  la maison, reste une des victoires inattendues sur la morositĂ© du confinement
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Les internautes ont relevé le Getty Museum Challenge ©Instagram/bryanbeasleyphoto d'aprÚs Portrait de Jeune Femme par Nicolas Pickenoy, 1632, Getty Museum
 Aussi, Les lieux culturels, encore portes closes pendant le confinement , ont proposĂ© une alternative bienvenue pour profiter de leurs trĂ©sors et collections : les visites virtuelles. Le Met , le ChĂąteau de Versailles ou encore le Louvre ont ouvert leurs galeries le temps d'une balade interactive hors du temps. Vous pourrez opter pour la dĂ©couverte virtuelle de la quasi-totalitĂ© des espaces du musĂ©e sur smartphone, ordinateur ou grĂące Ă  un casque VR, explorer l'espace en 3D avec un rĂ©alisme impressionnant avec la possibilitĂ© de zoomer sur les Ɠuvres pour les voir plus en dĂ©tail.
Mais , cette modernisation est-elle accessible par tous ? qu’en est-il du plaisir de voir les Ɠuvres en vrai ?
La question des seniors
Les nouvelles technologies permettent aux seniors d'accĂ©der plus facilement Ă  une vaste quantitĂ© d'informations culturelles. Internet, les applications mobiles et les plateformes de streaming offrent un accĂšs rapide Ă  des contenus tels que des livres, des films, de la musique, des expositions virtuelles, et bien plus encore. Les mĂ©dias sociaux et les plateformes en ligne permettent aux seniors de rester connectĂ©s avec leurs amis, leur famille et d'autres personnes partageant les mĂȘmes intĂ©rĂȘts culturels. Cela contribue Ă  lutter contre l'isolement social en offrant des opportunitĂ©s de communication et d'Ă©change. Les Ă©vĂ©nements culturels en ligne, tels que des concerts virtuels, des expositions en ligne, des visites virtuelles de musĂ©es, Ă©largissent les opportunitĂ©s pour les seniors de participer Ă  des activitĂ©s culturelles sans avoir Ă  se dĂ©placer physiquement.
Cependant, il est important de noter que tous les seniors ne sont pas familiers ou Ă  l'aise avec les nouvelles technologies. Pour maximiser l'impact positif, il est crucial de mettre en Ɠuvre des initiatives visant Ă  accroĂźtre la littĂ©ratie numĂ©rique parmi les personnes ĂągĂ©es et Ă  garantir que les technologies sont conçues de maniĂšre inclusive pour rĂ©pondre aux besoins de tous les utilisateurs.
Les nouvelles technologies ont apportĂ© de nombreux avantages dans le domaine culturel, mais comme toute innovation, elles prĂ©sentent Ă©galement certains inconvĂ©nients. Avec la montĂ©e des plateformes numĂ©riques, il est devenu plus facile de consommer de la culture sans quitter son domicile. Cela peut entraĂźner une diminution de l'expĂ©rience physique, et sensorielle des Ɠuvres culturelles, que ce soit en visitant des musĂ©es, en assistant Ă  des concerts ou en frĂ©quentant des librairies. Par exemple, regarder une Ɠuvre d'art en ligne ne peut pas reproduire pleinement l'expĂ©rience de la voir en personne dans un musĂ©e. La consommation excessive de contenu numĂ©rique peut contribuer Ă  la dĂ©pendance aux Ă©crans, ce qui peut avoir des implications sur la santĂ© mentale, la qualitĂ© du sommeil et les interactions sociales.
Il est important de noter que ces désavantages ne sont pas universels et peuvent varier en fonction du contexte spécifique de chaque institution culturelle et de la maniÚre dont elles intÚgrent et gÚrent les nouvelles technologies. Une approche équilibrée et réfléchie est essentielle pour maximiser les avantages tout en atténuant les inconvénients potentiels.
SOURCES: Wikipedia, la villette.com, Connaissance des arts.com
Par Zohore Dodo
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luma-az · 1 year ago
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Parfaitement normal
DĂ©fi d’écriture 30 jours pour Ă©crire, 8 aoĂ»t 
ThÚme : monstres/noir et blanc
. .
Ces vieux films de monstre en noir et blanc la remplissaient de fascination. Mais d’une maniĂšre tout Ă  fait normale, bien sĂ»r.
Mona n’y pouvait rien, elle adorait tout simplement ces crĂ©atures. Bien que l’Hollywood du dĂ©but du XXĂšme siĂšcle dĂ©cerne automatiquement le rĂŽle de mĂ©chant Ă  chacun de ces ĂȘtres en effets spĂ©ciaux hasardeux, Mona Ă©tait toujours du cotĂ© des monstres : incompris, humiliĂ©s, chassĂ©s impitoyablement, ils Ă©taient sans aucun doute la vĂ©ritable victime dans toutes ces histoires ! Qui ne commencerait pas Ă  enlever de belles jeunes femmes et tuer des villageois sans nom s’il Ă©tait traitĂ© comme ça ?
Elle Ă©tait moins fan des monstres de l’horreur modernes. Ce n’était pas parce qu’elle dĂ©testait les effets numĂ©riques, ni la qualitĂ© des Ɠuvres et des monstres. Beaucoup avec Ă©tĂ© crĂ©Ă©s avec beaucoup de soin et de passion par de grands artistes. Non, ce qu’elle leur reprochait, c’était la place dans l’histoire. Dans les vieux films, le monstre est un monstre pour ce qu’il est, ce qu’on voit. La rĂ©action du spectateur est censĂ©e ĂȘtre la mĂȘme que celle des humains qui le croisent, et les quelques moments de communication sont chargĂ©s de sens et d’émotion, lourds de la possibilitĂ© d’un autre avenir, d’une autre façon de faire. Alors que dans les films modernes, le monstre est un prĂ©texte Ă  la bravoure des personnages. Ce ne sont pas les monstres le sujet. Ce que Mona avait beaucoup de mal apprĂ©cier.
Enfin, peu importe. A son Ăąge, c’était son petit plaisir coupable et inattendu, voilĂ . Un jardin secret. C’est parfaitement normal d’avoir ses petites passions de niche. Vive internet et ses pĂ©pites de l’ñge d’or d’Hollywood, patiemment restaurĂ©es pour de belles rĂ©Ă©ditions blue-rays et tout aussi patiemment piratĂ©es pour ĂȘtre disponibles Ă  qui veut se donner la peine de les chercher. Et de les aimer. DiffĂ©rents, oui, diffĂ©rents des humains, diffĂ©rents des autres films, diffĂ©rents des goĂ»ts des autres gens. Les petits dĂ©tails de soi qui n’ont aucune importance et qu’on cache au fond d’un placard ou de son historique de navigation. Ça ne comptait pas.
Et l’envie – juste une vague idĂ©e accompagnĂ©e d’un dĂ©sir plus vague encore -  d’ĂȘtre Ă  leur place ne comptait pas non plus. Evidemment qu’elle ne voulait pas rĂ©ellement provoquer le choc et la peur juste en Ă©tant une silhouette floue qui se dĂ©coupe Ă  l’horizon. Elle ne voulait pas non plus que la seule mention de son nom terrorise des villageois inculte et pousse le hĂ©ros Ă  s’armer lourdement. Elle n’a jamais rĂȘvĂ© d’avoir des crocs, des griffes ou mĂȘme des pinces gĂ©antes qui feraient hurler les belles jeunes femmes en robe blanche.
C’est juste qu’elle y pense, parfois.
C’est sĂ»r que ce n’est pas avec son mĂštre cinquante quatre et ses quarante-neuf kilos qu’elle pourrait susciter un jour ce genre de rĂ©action.
Ce n’est qu’une pensĂ©e vague. Une idĂ©e en l’air. Qui lui vient souvent.
Et de plus en plus.
C’est sans doute parfaitement normal.
.
.
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xian-moriarty · 1 year ago
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A la pointe de l’épĂ©e (Tessa Ă  la pointe de l’épĂ©e)(Queen of Sword en VO).
2000.
1 saison.
22 Ă©pisodes.
Synopsis :
AprĂšs la mort mystĂ©rieuse de son pĂšre, une jeune femme, Maria-Teresa Alvarado, rentre chez elle en Californie, oĂč elle devient un symbole, la Reine des Ă©pĂ©es, luttant pour la justice et essayant de rĂ©parer les torts du colonel Montoya et et de son homme de main, le capitaine Grisham.
Casting :
Tessie Santiago, Anthony Lemke, Paulina GĂĄlvez, Valentine Pelka, Elsa Pataky, Peter Wingfield, Tacho GonzĂĄlez.
Plaisir de visionnage :
J’adore, mais soyons honnĂȘte, y a rien qui va.
Épisodes clichĂ©s, voire racistes, Ă  gogo.
HĂ©roĂŻne fadasse.
Les méchants ne méritent pas de perdre ; ils sont les points forts de la série.
Note : 4 chats
Historicité :
Je ne possÚde pas les connaissances nécessaires pour juger, mais je pense que ce n'était pas un aspect rechercher par ses auteurices.
Note : 2 chats.
Disponibilité :
Difficilement trouvable en support matériel.
Disponible sur des sites de streaming.
Bonus Point Chat :
Pas de chat. Snif.
Note : 1 chat.
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somegirlsfromk · 1 year ago
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CULTURASIA NEWS (FILMs & DRAMAs) 🎬
Quelques films et dramas Ă  venir ou dispos.☠☠☠☠☠☠☠Si vous voyez une petite tĂȘte de mort en Ă©moticĂŽne, c’est que le film ou le drama sera Ă  base de machettes, zombies, monstres, sang et autres joyeusetĂ©s!☠☠☠☠☠☠☠☠☠ Si vous avez ratĂ© ça, il n’est pas trop tard!: SOULMATE: (Film sud-corĂ©en (adaptĂ© d’un film chinois) dĂ©jĂ  disponible et Ă  ne pas rater. La vie de deux jeunes femmes

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verver · 2 years ago
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MAUVAIS GENRES
Épisode 29
En accord avec ses collÚgues parisiens Ray lança un appel à témoins avec la photo de la suspecte et un numéro d'appel.
Les renseignements parvenus, avaient situé Dana dans un arrondissement de Paris bien précis. Les services de police avaient trÚs vite localisés l'adresse de la suspecte . Ray partit avec une équipe légÚre à l'adresse indiquée.
Il sonna à la porte , pas de réponse, il tambourina à la porte comme un dingue en criant :
- police ouvrez !
La voisine de palier, la jeune Sonia , ouvrit sa porte et intervint :
- il n'y a personne dans cet appartement !
- Elle est oĂč madame Dana x ?
- Ils sont partis, il y a quinze jours dit Sonia
- Ils sont partis oĂč ? demanda Ray , il ajouta que la femme Ă©tait suspectĂ©e de plusieurs dĂ©lits.
- je ne sais pas oĂč ils sont partis , j'ai juste une adresse qu'ils m'ont laissĂ©.
Sonia donna un bout de papier avec une adresse dessus. Ray la donna à un de ses collÚgues présent à la porte et lui dit :
- vérifie l'adresse et téléphone, demande au bureau de le faire !
L' autre policier s'exécuta en s'éloignant, Sonia reprit la conversation :
- ce n'est pas possible c'est un couple avec deux enfants en bas Ăąges, ça demande d'ĂȘtre disponible Ă  plein temps , madame n'avait pas beaucoup le temps de commettre des dĂ©lits et son mari travaillait toute la journĂ©e.
- qu'est-ce qu'il faisait ?
- il était architecte ! et sa femme l'aidait à faire les décors sur son ordinateur ici et elle s'occupait des enfants.
Ray resta dubitatif.
La fille avait raison , ça paraissait improbable d'assassiner des gens pour ce couple . Il demanda :
- Ils ont quel Ăąge les enfants ?
- Cinq ans environ
Ray resta perplexe , il ruminait : cinq ans ! ils ont eu le temps de faire des conneries avant .
Sonia continua :
- vous savez ! ils étaient bien occupés tous les deux entre leurs boulots et les enfants, parfois je les gardais comme ça ils avaient la soirée de libre .
Ça leurs permettaient de souffler un peu , de se retrouver, de sortir , ou simplement de faire une promenade.
- d'accord ! dit Ray et vous ? vous ĂȘtes lĂ  depuis quand ?
- je suis arrivé il y a a peu prÚs cinq ans
- Ah ! bien ! dit Ray conforté dans son idée que le
couple avait du faire leurs conneries bien avant l'arrivée des enfants .
Ray lui fit signe de ne pas bouger et il s'approcha de son collÚgue partit aux renseignements. Son collÚgue lui dit que cela sonnait dans le vide qu'il n'y avait pas de numéro à l'adresse indiquée.
Les coordonnées laissés par le couple se situaient au Cambodge. Ray et ses collÚgues prirent congé en disant à Sonia qu'elle restait à la disposition de la police . Ray dit à ses collÚgues :
- cette histoire va finir en eau de boudin , il faudra voir avec l'ambassade du Cambodge pour l'adresse. A mon avis le couple s'est fait la malle .
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franckdoutrery · 2 years ago
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Mourir avant terme
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Pour prendre rendez-vous avec mon mĂ©decin traitant, comme je dois le faire tous les trois mois depuis mes ennuis de santĂ©, il faut passer un coup de fil Ă  la Maison mĂ©dicale, de prĂ©fĂ©rence dans la matinĂ©e. À l’accueil on donne ses coordonnĂ©es et le nom du mĂ©decin qu’on veut consulter. Or ce matin on me fait savoir que celui-ci n’étant pas disponible, il sera remplacĂ© par un collĂšgue de l’équipe soignante, qui aura bien sĂ»r accĂšs Ă  mon dossier et saura parfaitement dĂ©panner son collĂšgue. Il y aura une prise de sang, qui sera envoyĂ©e au laboratoire pour analyse de diffĂ©rentes composantes, telles que cholestĂ©rol, crĂ©atinine, PSA
 Dans les jours qui suivront, je pourrai tĂ©lĂ©phoner pour obtenir les rĂ©sultats et les commentaires circostanciĂ©s du toubib. 
Quand je me prĂ©sente Ă  l’heure convenue Ă  la Maison mĂ©dicale, j’apprends que le remplaçant sera une remplaçante. AprĂšs quelques minutes d’attente dans la salle du mĂȘme nom, j’entends appeler mon patronyme par une voix en effet fĂ©minine appartenant Ă  une jeune personne en blouse blanche, qui se prĂ©sente comme stagiaire et me fait entrer dans son bureau. Elle consulte mon dossier Ă  l’écran de l’ordinateur en faisant des commentaires sous forme de borborygmes ou d’onomatopĂ©s : « Hmm, hmm, bon, ça alors, tsss, non, eh ben dites donc !» Si je veux bien enlever ma chemise pour qu’elle prenne ma tension ? Quand le tensiomĂštre se dĂ©gonfle, elle me dit : « Tant qu’ça ? Avec tout ce que vous prenez comme mĂ©dicaments ! Faut manger Ă©quilibrĂ© et bouger, Monsieur ! Moins de sucre et de sel ! » La prise de sang ne prend que deux minutes et est suivi d’un long commentaire, oĂč la stagiaire m’explique, dessins Ă  l’appui, ce qu’elle a sans doute appris rĂ©cemment en facultĂ© ou potassĂ© pour un examen de mĂ©decine. « Voici l’organe d’un jeune homme de vingt ans, dit-elle. Comparez-le avec celui-ci, qui correspond Ă  votre Ăąge. Vous voyez qu’il y a lĂ  de petits organites. Il faut les contrĂŽler Ă  intervalles rĂ©guliers pour savoir s’ils ne sont pas cancĂ©rigĂšnes. » Je lui apprends que j’ai dĂ©jĂ  subi plusieurs biopsies qui se sont avĂ©rĂ©es nĂ©gatives. Elle me rĂ©pond que cela correspond en effet Ă  ce qu’elle voit sur l’évolution figurant sur l’écran : la stabilitĂ© est rassurrante. Suit alors cette conclusion, qui se veut encourageante, mais qui est sans doute une parole qui a dĂ©passĂ© sa pensĂ©e et qu’un mĂ©decin plus expĂ©rimentĂ© aurait formulĂ©e autrement : « Pas de souci Ă  vous faire de ce cĂŽtĂ©-lĂ , Monsieur. Bien sĂ»r ça peut Ă©voluer Ă  plus long terme, disons sur dix ou vingt ans. Mais dans vingt ans
 vous ne serez plus là ! »
Est-ce donc ainsi qu’on s’adresse dĂ©sormais aux vieux, qu’on appelle d’ailleurs « nos anciens » ou « nos sĂ©niors » ? « Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps ». C’est Brel qui chantait cela Ă  un Ăąge oĂč il ne pensait sans doute pas encore Ă  la vieillesse ou Ă  la mort. Sauf pour en faire des chansons. Ainsi dans Le moribond, oĂč il disait adieu Ă  l’Emile, Ă  l’Antoine, au curĂ© et Ă  sa femme. Et qu’il voulait « qu’on rie, qu’on danse et qu’on s’amuse comme des fous ». Mais Ă  choisir entre la vieillesse et la mort, c’est Ă  coup sĂ»r cette derniĂšre qu’il aurait prĂ©fĂ©rĂ©e : « Mourir, cela n’est rien / mourir, la belle affaire / mais vieillir, ĂŽ vieillir ! » DĂšs lors, la vieillesse, parlons-en ! Comme disait cet humoriste, les vieux ont l’avantage d’avoir Ă©tĂ© jeune ; les jeunes ne peuvent pas en dire autant de la vieillesse. Un avantage ? Quel avantage ? La jeunesse ne connaĂźt en gĂ©nĂ©ral que des petits bobos et des soucis passagers. Mais Ă  un Ăąge plus avancĂ© ceux-ci sont remplacĂ©s par de vraies maladies, des cancers de la prostate ou du sein, les rides qui se creusent et la peau qui s’affaisse, les cheveux qu’on perd en mĂȘme temps que la mĂ©moire. Les dolĂ©ances des vieux ressemblent au refrain du comique troupier : « J’ai la rate qui s’ dilate, j’ai le foie qu’est pas droit ! » Sauf que dĂ©sormais, vu le nombre croissant de cancers, une version plus rĂ©cente parlerait plutĂŽt de « la prostate qui s’dilate » et « du sein qu’est malsain ». Tant il est vrai qu’à un certain Ăąge, rien n’est plus probable que l’attaque du crabe de ce cĂŽtĂ©-lĂ . 
Depuis la parole maladroite de la stagiaire, j’ai revu mon mĂ©decin traitant, qui suit l’évolution de mes paramĂštres et n’en tire que des conclusions favorables. Mais quand je lui fais remarquer que j’ai des collĂšgues et amis qui « sont partis avant l’heure » Ă  cause de ce foutu cancer, qui semble de plus en plus dĂ©vastateur, il a cette rĂ©ponse : « Ce n’est lĂ  qu’une impression. Jadis les statistiques Ă©taient moins Ă©levĂ©es et on en parlait moins, parce que les hommes mouraient avant ! » D’oĂč il suit que mon toubib a raison. C’est la sagesse mĂȘme ! Pourquoi n’y avais-je pas pensĂ© plus tĂŽt ? Rien ne sert d’avoir peur du cancer. Il suffit de mourir avant. 
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semena--mertvykh · 2 years ago
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Plus rien Ă  vendre
Je plais à un gars du service, çà se voit à sa maniÚre de regarder ma bouche sans faire gaffe quand je parle, et de mater en douce chaque fois que je me lÚve pour aller chercher une photocopie.
=> vérifie le matos
Il est pas mal, des beaux yeux bleus, plus jeune que moi - la quarantaine grand maximum. Je sais qu'il n'a pas de copine parce que, si c'était le cas, elle lui aurait fait comprendre que :
1) il faut qu'il arrĂȘte de se racler la gorge quand il se mouche parce que c'est dĂ©goĂ»tant ;
2) la mauvaise haleine se guérit facilement : un brossage quotidien + fil dentaire tous les 2-3 jours (et moins de sucres rapides si le pb vient de la digestion).
C'est terrifiant ce que les mecs de ma caste ne m'attirent pas. Je les connais par cƓur, je connais leurs luttes, leurs aspirations, leur dĂ©sespoir aussi - dont ils n'ont souvent pas conscience - leur mĂ©diocritĂ©, leur rire, leur maniĂšre de s'asseoir et je sais oĂč ils vont s'acheter leurs fringues, leurs outils, leurs jeux vidĂ©os. J'en apprĂ©cie certains, on a fait des centaines de manifs ensemble, je me suis fadĂ© leurs films dĂ©biles et leurs goĂ»ts musicaux improbables et leurs prĂ©visibles marottes Ă©rotiques pendant des annĂ©es. Ils ne m'attirent pas. Je les regarde et je sais tout de suite oĂč çà va finir. Je vois les soirĂ©es Ă  s'ennuyer devant la tĂ©lĂ©, les vacances avec les beaux-parents ou le camping Ă  Saint-Jean-de-Luz, la vie bornĂ©e de tous les cĂŽtĂ©s par le manque et la petitesse ; chaque fin de mois compter et faire gaffe.
J'ai déjà donné.
Car non, je n'ai pas toujours été cette vieille fille ébouriffée, escortée par une meute de chiens errants, à qui les enfants jettent des cailloux => Semena la sorciÚre résolue, la vestale chaotique.
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Le manque d'argent permanent, c'est déjà pas drÎle quand on est seule, mais avec l'effet loupe du couple...
Et pour peu qu'ils aient moins d'instruction que moi, qu'ils aient moins lu - qu'ils soient moins sensibles, tout simplement, moins conscients des choses - et j'ai vite l'impression de trébucher dans un éclair de lucidité, à comprendre que le couple n'est pas la solution à mes problÚmes, c'est juste un problÚme de plus.
Rajoutons les tares masculines qui ont le don de me rendre cinglée :
-- matent tous les Q qui passent, une fois écoulés les 15 jours idylliques des débuts, comme si le monde était un vaste bordel rempli de filles perpétuellement disponibles et de clients-rois ;
-- se croient investis de La Vérité Vraie sur tous les sujets (quand toi, poupée d'amour, tu n'as qu'une vision "biaisée et subjective" de la situation) ;
-- atrophie émotionnelle ; 
-- n'acceptent pas que tu fasses autorité sur un sujet, que tu aies de l'humour, voire : que tu en saches plus qu'eux dans un domaine ;
-- se sentent tout mous dÚs que tu adoptes une posture de sujet désirant et que tu fais d'eux des objets de désir ;
-- ne parlent que d'eux, ne s'intéressent qu'à eux ;
=> non seulement on doit se fader la famille et l'argent comme ennemis du dĂ©sir, mais par dessus le marchĂ© - comme si les choses n'Ă©taient pas dĂ©jĂ  assez compliquĂ©es comme çà - il faut gĂ©rer l'Ă©goĂŻsme masculin, absolument authentiquement convaincu que les femmes leur doivent en permanence quelque chose : du sexe, de l'Ă©coute, du soutien, des marques d'intĂ©rĂȘt 24/24... sans qu'il soit jamais question de consentir Ă  un effort rĂ©ciproque.
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Je sais, je sais, je pourrais faire comme les autres filles de ma caste, je vois bien comment elles sont avec eux, Ă  leur parler comme Ă  des mĂŽmes de 8 ans - parce que, visiblement, c'est encore çà qui marche le mieux avec eux : le mĂȘme ton mi-grondeur, mi-patient, cette exaspĂ©ration ostensiblement contenue, inexplicablement affectueuse. Putain, quel intĂ©rĂȘt ? Il faut vraiment avoir envie de se reproduire pour s'infliger un quotidien de monitrice de colonie de vacances pendant des annĂ©es.
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lamangasserie · 2 years ago
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“Cette enfant est un gĂ©nie !”: Mademoiselle Mozart de YĂŽji Fukuyama
« Mademoiselle Mozart  » avais-je lu sur Twitter, intriguĂ©e, dĂ©but janvier. Ayant la tĂȘte dans d’autres mangas, d’autres sorties, je l’avais occultĂ© jusqu’à le rencontrer de nouveau en librairie. Non seulement je trouvais le titre intrigant, mais en plus il y avait cette couverture que je trouvais tout aussi intrigante. J’ai tout de suite beaucoup aimĂ© ce personnage Ă  l’air un peu pantois, dont on a su capturer l’instant de la surprise. Pour autant, je n’achĂšte pas car il faut savoir ĂȘtre raisonnable. Les jours passent, j’y pense et j’y repense encore. Au diable l’avarice, je me prĂ©cipite en librairie pour acheter et enfin dĂ©couvrir ce qui se cache derriĂšre ce « Mademoiselle Mozart ».
Et si Mozart avait Ă©tĂ© une femme ? C’est avec cette idĂ©e en tĂȘte que YĂŽji Fukuyama se lance ici dans une biographie imaginaire du cĂ©lĂšbre virtuose-compositeur Mozart. Devant le prodigieux talent de sa benjamine, Élisabeth, LĂ©opold Mozart dĂ©cide de faire d’elle Wolfgang Amadeus Mozart. Les mƓurs du XVIIIe siĂšcle ne permettant pas au gĂ©nie fĂ©minin d’ĂȘtre reconnu Ă  sa juste valeur. DĂ©sormais jeune homme, Mozart est dĂ©jĂ  extraordinairement populaire Ă  Vienne, aussi bien auprĂšs de l’empereur Joseph II qu’auprĂšs des femmes et des hommes. Mais Mozart doit garder une distance afin que son secret demeure. Pourtant, celui-ci est rapidement dĂ©couvert par le compositeur de la cour, Antonio Salieri. De plus, Mozart s’éprend de la jeune Constance
 Qu’adviendra-t-il de son secret ? Qu’adviendra-t-il de Wolfgang Amadeus Mozart ?
Mademoiselle Mozart est un manga de YĂŽji Fukuyama publiĂ© entre 1989 et 1990 dans les pages du magazine Morning. Rencontrant un formidable succĂšs, le manga est adaptĂ© en comĂ©die musicale en 1991 par la compagnie thĂ©Ăątrale Ongakuza puis en 2021 par la Toho. BĂ©nĂ©ficiant de quatre Ă©ditions, c’est la derniĂšre en date qu’ont choisie les Ă©ditions Atelier Akatombo pour publier le manga en France. Mademoiselle Mozart est disponible en librairie pour un prix de 10,80€.
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Comme mentionnĂ© plus haut, Mademoiselle Mozart est une biographie imaginaire. Le terme de « biographie imaginaire » est paradoxal. La « biographie » implique de restituer des faits historiques rĂ©els, c’est un travail d’historien, de scientifique. Tandis que l’ « imaginaire » implique la fiction, le travail d’un artiste. C’est un genre littĂ©raire que j’aime beaucoup car il permet de raconter d’une nouvelle maniĂšre une histoire que l’on connaĂźt dĂ©jĂ . Il permet aux auteurs, autrices, mangakas, de prendre des libertĂ©s sur le rĂ©el, de le tordre, d’en faire ce qu’on veut afin d’en ressortir une fiction Ă  part entiĂšre, un vĂ©ritable travail d’artiste. On peut citer Innocent, Le Requiem du Roi des Roses ou encore Miss Hokusai. On peut aussi citer La Rose de Versailles, Thermae Romae ou Sakuran, qui relatent les vies de personnages fictifs afin de faire parler l’époque dans laquelle ils sont inscrits. Si j’aime la biographie imaginaire, c’est aussi parce que c’est un genre qui, en introduisant de la fiction dans le rĂ©el, autorise le manque de rigueur, les petits anachronismes afin de nous plonger dans une pĂ©riode historique fantasmĂ©e, afin de nous faire rĂȘver. La biographie imaginaire est aussi intĂ©ressante car Ă  travers son propre paradoxe, elle fait aussi ressortir celui du personnage biographĂ©. En choisissant Mozart, YĂŽji Fukuyama fait un choix intĂ©ressant. On connaĂźt tous Mozart: un jeune prodige Ă  l’oreille absolue qui se produit dĂšs son plus jeune Ăąge un peu partout en Europe, qui compose nombre d’opĂ©ras que l’on joue encore, et pour finalement connaĂźtre une mort mystĂ©rieuse Ă  seulement 35 ans. Mozart est dĂ©jĂ  un personnage extraordinaire. L’idĂ©e de l’imaginer comme ayant Ă©tĂ© une femme renforce d’autant plus ce cĂŽtĂ© extraordinaire, hors-normes. Cette idĂ©e permet de rendre le rĂ©cit (fictif) de sa vie encore plus passionnant que celui qu’on lui connaĂźt dĂ©jĂ . GrĂące Ă  ce nouvel Ă©lĂ©ment surprenant, j’ai dĂ©vorĂ© le manga. J’avais constamment envie de savoir la suite. Que va faire Mozart ? Comment va-t-il s’en sortir ? Va-t-il rĂ©ussir Ă  garder son secret ? Comment est-ce que le mangaka va raconter son mariage ? Puis sa paternitĂ© ? Bien sĂ»r, le mangaka fait intervenir divers personnages de la vie de Mozart d’une maniĂšre diffĂ©rente Ă  celle de la rĂ©alitĂ© historique, dont ses assistants, dont Antonio Salieri. Pour YĂŽji Fukuyama, la vie de Mozart est un terrain de jeu aux multiples possibles, et pour nous, lecteurs et lectrices, un jeu auquel il est passionnant d’assister.
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Contrairement Ă  plusieurs des autres mangas mentionnĂ©s plus haut, YĂŽji Fukuyama opte pour un ton plutĂŽt comique pour raconter la vie de Mozart. Ce ton un peu badin est tout Ă  fait Ă  l’image du personnage principal. Ce Mozart est excentrique, grossier aussi bien dans ses actes que dans ses paroles (particuliĂšrement dans ses blagues scato), et n’a aucun filtre. On retrouve le caractĂšre comique du manga dans le trait du mangaka. Il est lĂ©ger, simple, clair et trĂšs expressif. Ces qualitĂ©s se reflĂštent aussi dans le dĂ©coupage des planches. Quoique YĂŽji Fukuyama nous surprend avec des formes, agencements et superpositions de cases venant casser le cĂŽtĂ© parfois presque trop simple de sa narration. Ces quelques moments viennent rythmer le rĂ©cit, empĂȘchant l’ennui de se faufiler entre les cases, et permettent de mettre en exergue divers passages importants de la vie de ce Mozart. Peut-ĂȘtre Ă  l’image des compositions du virtuose qui ne laissent aucune place Ă  la routine et qui arrivent Ă  constamment surprendre en leur sein mĂȘme ?
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Gauche: ChassĂ©-croisĂ© de cases. Mozart s’éloigne dans son fiacre tandis que Salieri reste, enragĂ©.
Droite: Que t’arrive-t-il Mozart ? OĂč vas-tu ?
J’ai beaucoup aimĂ© le Mozart de Mademoiselle Mozart, j’ai aimĂ© la dualitĂ© des genres dans ce personnage. Ici, Mozart est une femme ayant grandi comme un homme. Elle ne correspond absolument pas Ă  ce qu’on attend d’une jeune fille de son Ă©poque, mais elle ne correspond pas non plus aux critĂšres que l’on attend d’une jeune fille Ă  l’époque du manga. Comme Ă©voquĂ© plus haut, Mozart est excentrique et grossiĂšre, complĂštement naturelle, sans aucun filtre. L’exact opposĂ© de ce que peut attendre la sociĂ©tĂ© d’une jeune fille. Mademoiselle Mozart ne se plie jamais aux rĂŽles de genre. Bien sĂ»r, c’est sa condition d’homme qui lui permet ça dans le rĂ©cit. MalgrĂ© tout, ce personnage est une vĂ©ritable bouffĂ©e d’air frais. Plus tard dans le rĂ©cit, une bascule s’opĂšre. Alors qu’on pense Ă  utiliser la dichotomie homme/femme pour Mademoiselle Mozart, il devient peut-ĂȘtre plus exact que celle-ci s’articule autour du genre et du « non-genre ». Évidemment, le talent et la personnalitĂ© de Mozart transcendent le genre, masculin ou fĂ©minin, mais ses amours aussi. Iel (sortons les pronoms appropriĂ©s !) est autant amoureux.se de Constance qu’iel n’est pas insensible aux avances de Salieri. Mademoiselle Mozart n’est ni homme ni femme, peut-ĂȘtre les deux Ă  la fois, iel est autant Wolfgang qu’Élisabeth, iel est juste Mozart. Cependant, YĂŽji Fukuyama n’amorce aucune rĂ©flexion dans ce sens, et ne cherche pas du tout Ă  se montrer engagĂ©. J’ai trouvĂ© ce cĂŽtĂ© accidentellement (?) queer, impulsif et spontanĂ©, intĂ©ressant et trĂšs amusant. Mozart en est d’autant plus Ă©nigmatique, insaisissable.
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Pour Ă©voquer quelques mots sur l’objet, c’est un manga que je trouve trĂšs rĂ©ussi. Si la quatriĂšme de couverture mĂ©rite sĂ»rement un rĂ©sumĂ©, la maquette est plutĂŽt rĂ©ussie, sans aucune fioriture. Le rouge de la jaquette est beau, c’est ce qu’aurait mĂ©ritĂ© Yasha chez Panini. La couverture du livre est lĂ©gĂšrement plastifiĂ©e, ce qui m’a Ă©tĂ© agrĂ©able en lisant ce petit pavĂ© de plus de 500 pages. Oui, je fais partie des gens qui lisent sans jaquette. Le papier est bien blanc, peu transparent, Ă©pais, les noirs sont profonds, aucun moirage. Je suis aussi trĂšs contente du format 12x18, idĂ©al pour le dessin et le dĂ©coupage assez simples de YĂŽji Fukuyama. Je suis prĂȘte Ă  parier qu’il aurait Ă©tĂ© en grand format chez d’autres Ă©diteurs. Enfin, Ă©videmment, son prix est imbattable: 10,80€ pour 500 pages dont une couleur. Avec un tel rapport qualitĂ© prix, ce livre me fait beaucoup penser Ă  ce que propose l’éditeur italien J-POP. Mademoiselle Mozart est donc une trĂšs bonne surprise sur tous les plans.
Pour conclure, Mademoiselle Mozart est un manga surprenant malgrĂ© son apparente lĂ©gĂšretĂ©. Il m’a passionnĂ©, il m’a fait rire, et surtout, il m’a fait dĂ©couvrir Mozart d’une façon unique en son genre. Bien sĂ»r, je connaissais Mozart, mais de loin uniquement. C’est aussi un manga qui fait preuve d’une grande inventivitĂ© mĂȘme avec ses nombreuses ressemblances avec un certain film sorti en 1984. Ayant enfin dĂ©couvert ce qui se cachait derriĂšre ce « Mademoiselle Mozart », j’espĂšre et je pense m’en souvenir pendant longtemps tellement je ressors de ma lecture avec le sentiment d’avoir passĂ© un bon moment. Par ailleurs, YĂŽji Fukuyama est l’auteur d’un manga nommĂ© Don Giovanni, une adaptation de l’opĂ©ra du mĂȘme nom. Comme nous avons eu la chance qu’il soit publiĂ© en France, je devrais probablement me pencher dessus trĂšs bientĂŽt

C’est tout pour moi aujourd’hui. J’espĂšre que cet article vous a plu et qu’il vous a donnĂ© envie de lire Ă  votre tour Mademoiselle Mozart. Dans tous les cas, merci beaucoup de m’avoir lu jusqu’au bout. Comme d’habitude, on se retrouve sur Twitter, mais aussi sur ko-fi oĂč vous pouvez faire don Ă  partir d’un euro ou acheter un super marque-page Ă  4€, frais de port inclus, pour soutenir le financement d’un futur site La Mangasserie ! Des bisous !
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graceandfamily · 2 years ago
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christophe76460 · 23 days ago
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BĂ©ni soit le Seigneur, qui de jour en jour, nous comble de ses dons, le Dieu qui nous sauve. Psaume 68. 20
✅ Une aide sur mesure
Dans le verset du jour, le Seigneur nous promet qu’il portera nos fardeaux et nous sauvera, jour aprùs jour.
Mais il ne nous promet pas qu’il portera aujourd’hui le fardeau de demain. “À chaque jour suffit sa peine” (Matthieu 6. 34). Ainsi, il porte aujourd’hui le poids d’aujourd’hui, et demain, le poids de demain. On ne peut pas faire des rĂ©serves de l’aide du Seigneur ; on ne peut pas la stocker Ă  l’avance et la conserver pour la suite. Elle est Ă  notre disposition, mais tous les jours renouvelĂ©e.
Le Seigneur ne dit pas non plus qu’il a besoin d’un dĂ©lai pour porter notre fardeau ! Non ! “Invoque-moi au jour de la dĂ©tresse : je te dĂ©livrerai, et tu me glorifieras” (Psaume 50. 15). Il n’existe pas de journĂ©e oĂč le Seigneur refuse de nous Ă©couter et oĂč il n’ait pas le temps de s’occuper de nous.
Le Seigneur ne dit pas non plus qu’il est disposĂ© Ă  porter mon fardeau, mais pas le tien. Il porte celui de chacun de nous et ne fait pas de diffĂ©rence entre ses enfants. Il n’a pas de prĂ©fĂ©rences, ni pour les plus ĂągĂ©s par rapport aux plus jeunes, ni pour les hommes par rapport aux femmes, ni pour ceux qui sont constants dans leur vie chrĂ©tienne par rapport Ă  ceux qui connaissent des hauts et des bas. Ses promesses ne sont pas une rĂ©compense parce que nous aurons Ă©tĂ© fidĂšles, mĂȘme si Dieu recherche notre fidĂ©litĂ© et est prĂȘt Ă  la rĂ©compenser ; penser que ses promesses dĂ©pendent de nous serait mettre en doute la vĂ©racitĂ© de sa Parole !
De la mĂȘme maniĂšre Dieu nous fait la promesse de nous combler de ses dons : non seulement nous dĂ©livrer de nos fardeaux, mais nous donner tout ce qui nous est nĂ©cessaire, tout ce qui est bon pour nous ; il le fait chaque jour, sans dĂ©lai, et c’est vrai pour tous et pour toutes. Et lĂ  aussi, nous ne pouvons pas faire de rĂ©serve, mais nous sommes assurĂ©s qu’il est toujours disponible qu’il est avec nous chaque jour (Matthieu 28. 20) ! Quel Seigneur que le nĂŽtre !
Avec une foi simple et confiante, emparons-nous donc de la promesse du verset d’aujourd’hui en redisant : “BĂ©ni soit le Seigneur, qui de jour en jour, nous comble de ses dons, le Dieu qui nous sauve”.
⊁ Jeudi 31 octobre 2024
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alexar60 · 2 years ago
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L’enfant des fĂ©es (3)
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Les deux premiers Ă©pisodes sont disponibles ici.
MalgrĂ© le tonnerre, Louis oublia sa vie dans ses pensĂ©es. En fermant, les yeux, il revivait une journĂ©e, un beau dimanche passĂ© Ă  la campagne. Il marchait avec Armande Ă  ses cĂŽtĂ©s. Son Ă©pouse, habillĂ©e d’une longue robe et d’un grand chapeau, ne sortait jamais sans une ombrelle. Elle aimait ce paysage viticole du sud de Nantes. Ils marchaient presque main dans la main, tels des adolescents amoureux transis.
Le jeune commissaire de police entendit, plus loin, des enfants jouer. Le sourire apparut sur le visage boueux du soldat fatiguĂ©. Il se souvenait d’Henriette, son ainĂ©e. Elle ressemblait Ă©normĂ©ment Ă  sa mĂšre avec la mĂȘme forme ovale du visage, les mĂȘmes yeux bleus et un sourire identique. Tout le monde disait qu’elle sera le portrait crachĂ© de sa mĂšre quand elle sera plus vieille, jusqu’à avoir son caractĂšre trempĂ©. Ce jour, elle s’était faufilĂ©e en compagnie de son petit frĂšre dans les vignobles. Ils couraient, jouaient, un peu déçus de ne pas trouver de raisin Ă  picorer.
-          Jules, cesse de te rouler à terre. Tu salies ta chemise, cria Armande.
Mais le garçon se fichait complĂštement de ressortir tout crottĂ©. Il frotta ses genoux poussiĂ©reux, puis il repartit rejoindre sa sƓur. Leur pĂšre rit. Il taquina tendrement sa femme pour sa maniĂšre de se faire respecter. Elle soupira en levant les Ă©paules. A son regard, Jules passerait un mauvais quart d’heure en rentrant Ă  la maison.
Les craquements dans le ciel devinrent de plus en plus intenses. Il Ă©tait noir, mal Ă©clairĂ© par des Ă©toiles filantes qu’on pouvait distinguer dĂšs que la fumĂ©e se dissipait. Mais elle ne se dissipait jamais. Il entendit quelques voix tremblantes autour de lui. Une priĂšre
des bruits de pas
Un ordre
Alors, Louis retourna dans son passĂ©.
Blandine Ă©tait magnifique avec un nƓud rose dans les cheveux. Elle ne comptait pas encore un an de vie et restait assise dans le landau poussĂ© par la nourrice. C’était une fille de paysan, venue Ă  Nantes pour Ă©chapper Ă  la dure vie des champs. Marie-Anne avait choisi Nantes plutĂŽt que Paris contrairement Ă  ses amies. Louis se doutait que c’était pour accompagner un amoureux, un gars des chemins de fer. Elle Ă©tait plutĂŽt jolie, si ce n’est cet affreux accent breton.
Peut-ĂȘtre parce qu’elle Ă©tait la plus jeune, ou parce qu’elle lui ressemblait, la derniĂšre de ses enfants restait sa prĂ©fĂ©rĂ©e. Sa petite pupuce, comme il aimait l’appeler. Elle souriait tout le temps, elle voulait qu’il la porte chaque fois qu’il approchait de son landau. Alors, il s’amusait Ă  faire des grimaces. Ce jour-lĂ , il avait surpris sa belle-famille, en donnant la bouillant Ă  sa fille. « Nourrir les gamins reste une affaire de femmes ! », avait balancĂ© son beau-pĂšre.
Une pluie d’explosion rĂ©veilla Louis. Il Ă©tait au milieu d’une tranchĂ©e. Ils Ă©taient tous Ă  attendre, le dos collĂ© contre les sacs de terre. Ils tremblaient, se passant les bouteilles de pinard pour se donner du courage. Louis regarda son supĂ©rieur. Ce dernier surveillait sa montre, il porta un sifflet Ă  la bouche. Avec son rĂŽle de commissaire de police, il aurait dĂ» ĂȘtre lieutenant comme lui. Mais le rapport d’un juge le dĂ©grada au rĂŽle de sergent.
Il connaissait la cible, il savait oĂč foncer. Surtout, il savait ce qu’il y avait en face. Son voisin tendit une bouteille. Alors, il fit comme tout le monde, il but une gorgĂ©e de ce picrate. Puis il pensa Ă  sa famille. Il pensa de nouveau Ă  Armande, Ă  ses caresses quand ils faisaient l’amour. Il se souvint du goĂ»t de ses baisers sur la bouche, oubliant ainsi celui du mauvais vin. Il pensa Ă  Henriette. Il se rappela bĂȘtement d’une histoire pour la faire dormir. C’était un conte de fĂ©es. Il pensa Ă  Jules et au jour oĂč il apprit Ă  jouer du cerceau. Il pensa Ă  Blandine. De son jour de naissance
de l’immense douleur, du visage en sueur de sa femme allongĂ©e sur le lit conjugal. Il se rappela qu’il s’est senti petit et fragile lorsqu’il prit sa fille dans les bras. Il n’avait pas connu ce bonheur pour les deux premiers. Il n’était pas prĂ©sent Ă  leur naissance.
Soudain, le silence ! C’était pour trĂšs bientĂŽt! Puis, un long sifflement dĂ©chira les cƓurs. Les poilus se jetĂšrent sur les Ă©chelles. Les agneaux partaient Ă  la boucherie !
Les hommes tombaient, fauchĂ©s par la mitraille, avant d’avoir atteint la premiĂšre ligne de barbelĂ©s. Louis rĂ©ussit ce miracle. Il s’allongea Ă  cĂŽtĂ© de cadavres en putrĂ©faction, oubliĂ©s lors des charges prĂ©cĂ©dentes. Il y avait des français, des allemands
des corps dans de sales uniformes trouĂ©s. Le fil remua subitement avant de bouger.
-          Aide-moi, cria Marcel étendu à sa gauche.
A l’aide d’une tenaille, Son compagnon coupa le fil tenu par Louis. Ses mains sentirent les piques Ă©gratigner sa peau. Il prit ensuite une grande inspiration avant de se lever. Il aperçut l’objectif. Alors, il courut Ă  cĂŽtĂ© de Marcel et d’autres camarades. Il courut en oubliant sa famille, en pensant Ă  survivre. Les mitrailleuses continuĂšrent leur massacre.
Il Ă©tait devant eux, Ă  attendre les bras en l’air. La statue Ă©tait tout ce qui restait du calvaire. Avant la guerre, il rĂ©gnait au milieu d’un croisement de routes. A ce moment, il n’était plus qu’une pĂąle copie de statue grecque amputĂ©e de quelques membres. Le Christ attendait tel un cul-de-jatte qu’on l’aide Ă  quitter cet enfer. Enfin, Louis arriva Ă  sauter dans un trou Ă  cĂŽtĂ© de l’idole, sans se soucier de possible prĂ©sence de gaz moutarde. Puis, il attendit parce qu’il n’était pas possible d’aller plus loin.
L’objectif ne pouvait ĂȘtre atteint. Soudain les allemands arrĂȘtĂšrent de tirer. Il entendit crier. Il reconnut le sifflet du lieutenant et sa voix qui rĂ©pĂ©tait: « retraite ! »
-          Tout ça pour ça ! ragea-Marcel situé dans un autre trou.
Et le tonnerre retentit ! Des sifflements prĂ©cĂ©dĂšrent les explosions. L’artillerie des poilus visaient tant bien que mal les tranchĂ©es allemandes. DĂšs lors, Louis comprit que les vert-de-gris Ă©taient en train de contre-attaquer. Il porta son fusil contre sa poitrine, et il pria en observant la statue au-dessus de sa tĂȘte. Il espĂ©rait juste une chose : pas de corps-Ă -corps.
L’artillerie dĂ©cimait l’ennemi qui ne rĂ©ussit pas non plus Ă  franchir leur premiĂšre ligne de barbelĂ©s. Les soldats demeurĂšrent coincĂ©s dans le no man’s land Ă  attendre que cela se passe. Les bombes fusĂšrent, elles Ă©clatĂšrent sans se soucier de la couleur de l’uniforme. Elles tuĂšrent dans les deux camps. Et Louis attendait son tour.
Le bombardement dura une quinzaine de minutes. Le silence s’imposa tout Ă  coup. C’était un silence glacial qui ne dura pas car les appels Ă  retourner dans leur base, les rĂąles des mourants, les cris des blessĂ©s graves rĂ©alisant avoir perdu un morceau
tout incita Louis Ă  retourner dans ses souvenirs. Il voulait embrasser sa femme. Il rĂȘva de voir ses enfants grandir. Il espĂ©ra tenir le bras d’Henriette, lorsqu’elle entrera habillĂ©e d’une magnifique robe de mariĂ©e dans la basilique Saint Nicolas. Il imagina Jules en bon avocat ou politicien. Et chose Ă©tonnante pour son Ă©poque, il vit dans un flash que Blandine deviendrait la future Marie Curie.
Il rĂ©alisa qu’une grande lumiĂšre venait de l’éblouir. AussitĂŽt, il ferma les yeux puis les cligna les paupiĂšres cherchant Ă  retrouver la vue rapidement. Lorsqu’il reconnut le christ, il entendit d’étranges petits bruits. Cela semblait venir de la terre, comme des grignotements, comme si on creusait la terre. Il Ă©couta plus attentivement et crĂ»t discerner quelques voix
Des petites voix dont il n’arrivait pas Ă  comprendre la langue.
Quelque-chose surgit tout-Ă -coup en tombant dans le trou. Il brandit son fusil pointant sa baĂŻonnette pour se dĂ©fendre jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’agissait d’un français.
-          Vous n’ĂȘtes pas blessĂ©, Sergent ? demanda le seconde classe.
-          Non, juste mon orgueil ! répondit-il.
Les deux hommes retournĂšrent dans la tranchĂ©e en courant. Personne ne tenta de les empĂȘcher car en face, ils faisaient de mĂȘme, ramassant au passage des blessĂ©s. Le lieutenant, le visage couvert de boue commençait Ă  recenser les restes de sa section. La mine triste, il passa, devant le sergent Louis MacĂ©. Ce dernier n’eut aucun mot. Il ne le salua pas non plus. Il prĂ©fĂ©ra retourner dans ses souvenirs.
Alex@r60 – mars 2023
Photo : Le Christ des tranchées de Neuve-Chapelle.
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