#jeu de grue
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クレーンゲーム
クレーンゲームは、アミューズメント施設やゲームセンターなどでよく見られるアーケードゲームの種類の一つ��す。透明なケースの中にぬいぐるみやおもちゃなどの景品が積まれ、プレイヤーがクレーンを操作して景品を獲得することを目的としたゲームです。クレーンは通常、ジョイスティックやボタンで操作し、上下左右に動かしたり、伸ばしたりすることができます。クレーンを下ろし、景品を掴める位置に調整し、掴み上げて獲得を目指します。クレーンには爪や磁石などが付いており、景品を掴むための機能を果たします。
手抜きイラスト集
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La magie des chiffres...
Une des erreurs (parmi beaucoup d’autres) de notre temps est ce qu’on pourrait appeler une ''numérotisation'' : ''Si ça se compte, c'est vrai. Sinon, c'est du baratin''. Plusieurs lecteurs m'ayant demandé quelques lignes sur l’actuelle crise franco-française qui menace de mettre le pays à plat pour longtemps et pour de bon, cet ''angle d'attaque'' permet d’aborder ce ‘’vaste sujet’’ en ayant un regard différent...
C'est au nom de ce faux principe –bien que pas faux à 100 %, il n'est pas un ''principe'' pour autant-- que sont passés à la trappe les anciennes ''Humanités'', bases de notre civilisation... puis l'étude des langues mortes sans lesquelles nous ne sommes plus rien de durable... puis l'ensemble de notre ex-culture, niée par notre propre (?) président... voire même le christianisme dont il reste, à peine, un souvenir à forts relents consuméristes... qui déforme plus qu'il n'informe sur ce qu'aurait pu continuer à être notre fantastique civilisation ''judéo-chrétienne''-- qui a offert au monde entier ce que jamais aucune autre culture n'avait même pu rêver...
Depuis quelques semaines, cette idée morose s'impose à moi à chaque fois que j'allume mon récepteur de télévision –geste que j'accomplis aux heures de journaux télévisés, un peu pour savoir ce qui s'est passé... un peu plus pour savoir comment on va nous présenter ce qui se passe... et surtout pour découvrir quels nouveaux bobards nos ''maîtres-à-penser-de-traviole'' ont inventés pour nous égarer un peu plus devant les évolutions d'un monde où nous sommes ‘’paumés’’, par leur faute.
Dans le cadre trompeur de cette ''culture du tout chiffré'', ''on'' dénature le récit de la crise actuelle –qui était prévue et annoncée... mais pas espérée : aucune révolution, même ratée, même partielle, n'a jamais apporté quoi que ce soit de bon. Or celle qui a l'air de s'annoncer n'en est qu'à ses débuts, et à une utilisation ''incon...'' de quelques articles ‘’folkloriques’’ de notre Constitution (je veux dire : ''incon... -sciente, -séquante, -sistante, -grue, -préhensible, -trôlable, -cevable, etc... etc...''). Citons, ''pour faire nombre'', le numéro 44-3, puis le numéro 47-1... tout en espérant le numéro 37-8 (le matin de préférence, mais pas Elisabeth Borne dans le rôle principal !), et... et... et ''LE 49-3'' désormais célèbre et détesté par 91 % des français, qui rêvent de lui tordre le cou ! ''Retirez le 49-3'', c'est simple, facile, vite dit, rapide... sauf que c'est faux. On connaît le jeu d'enfants : ''Macron impose le 49-3 pour les retraites. Retirez le 49-3... Il reste quoi ?’’. Euh... les retraites... et Macron. On va à la case Départ... il évite la prison... et il pique nos 200 balles !
'’L'unique objet du ressentiment'' des français ne devrait pas être ce pauvre ''49-3'' dont tant d'autres se sont servi, de Droite, de Gauche, du Centre, du Haut, du Bas, du Dessous, et d'autres lieux découverts à marée basse : lui n'est coupable, au fond, que de la manière dont les bourreaux et les malfaisants s’en servent, pour pressurer le peuple. La réalité est plus simple : c'est Macron, dont plus personne ne veut ! Le ''hic'', c'est que tous les ''légitimistes'' et tout l'appareil de l'Etat sont mobilisés pour que son nom n'apparaisse nulle part : le bavard est soudain devenu taciturne, et sa bande de nuls peut détruire et déchirer la France et les français, et les éparpiller façon ''Pulzze'' (disait Audiard)-, entre l'entêtement plutôt ''borné'' du gouvernement et la cécité volontaire des députés, et la colère du peuple qui sent n’être jamais entendu, mais toujours méprisé ! Et tout ça... pour en arriver à une ‘’motion de censure’’ rejetée à neuf petites voix près, grâce auxquelles la France vient d’échapper au chaos... pour voir s’ouvrir devant elle un autre chaos, de même intensité mais de sens contraire Dit autrement : le bordel institutionnel semble s’éloigner et le bordel ‘’ochlocratique’’ (= le pouvoir du peuple) se généraliser. Quand tout cela va-t-il enfin s’arrêter, et comment ?
Le seul problème, pour les français, c'est Macron... mais ils ne le savent pas encore tous, obsédés qu'ils sont par les chiffres (64... 49-3... et 167.. 168... 169... 170... (trimestres cotisés). L’accumulation de chiffres ne rend pas les choses plus faciles, au contraire : au lieu de demander au président de faire des efforts pour changer d’attitude, puisqu'il dit adorer ça (NB – ce qui n'est pas vrai non plus !), ... on exige ''son retrait''. Lui croit entendre ‘’le retrait du 49-3′’... alors que ce que disent les foules (qui, étonnamment, ‘’ne lâchent rien’’)... c'est son ''retrait'' à lui.
Il ne faut pas croire la ''propaganda'' macroniste : ce n'est pas pour le 49-3 que les gens sont dans la rue, ni même pour les 2 ans de rab' : c'est parce qu'ils n'en peuvent plus de se faire maltraiter, insulter, mépriser depuis 6 ans : les chômeurs, les sans travail, les gilets jaunes, les non-vaccinés, les suspendus, les militaires, les médecins, les soignants, les paysans, ceux qui ont détecté ses mensonges liberticides sur le covid, et maintenant les futurs retraités... tous ont eu droit à la vindicte élyséenne, l'un après l'autre ! Eh ! bien... Dansez, maintenant'', dirait la Fontaine. Les français n'en ont pas tous pris conscience, mais le ciel se charge et devient lourd. Et quand le peuple s'éveillera...
La crise risque d'être grave : cette session du Bac ''Spécialités '' terminée, on va voir les lycéens dans les cortèges, des étudiants, et même des plus jeunes (qui sont déjà tellement vieux qu'ils ne pensent qu'à la retraite : la ''Start-up Nation'' promise... se rêve en charentaises !), et ceux-là ne sont pas faciles à arrêter : les ''Non au 49-3'' et ''Non aux 64 ans'' vont céder la place à ''Macron, démission''... ce qui va ''n-tupler'' la panique de la bande d'amateurs sans expérience ni envergure qui nous a menés, sans raison objective, dans l'immense cloaque puant (fait de tas d'ordures et de feux de poubelles) qui est le résultat le plus visible (et malodorant) de la collusion contre nature entre des nuls portés au pouvoir (hollandais d'abord, puis macroniens) et les soi-disant ''écolos'' ravageurs, destructeurs dans l'âme.
L'affolement, déjà, point sous la comm' habituelle. Mais s'il y a des cabinets américains pour faire le boulot que ne savent plus faire nos ''hauts-ponctionnaires'', prébendiers, inutiles et coûteux puisque passés par l'ENA, il n'existe pas de ''McKinsey qui rend intelligent'' ! La preuve ? ''Emmanuel Macron demande à tous ses ministres de suspendre leurs déplacements jusqu'à nouvel ordre" (dixit France Info hier), ce qui, au fond, n'est pas aussi idiot que ça en a l'air : ils le sont tous (idiots !)... Et Gérald Darmanin, dans son rêve d'Elysée'' (NDLR : un vrai con, c'est très très con, souvent !) promet d'être ''intransigeant avec les manifestations spontanées"... ce qui veut dire qu'il est certain qu'elles vont se multiplier, et qu'il en a peur... Le printemps risque d'être chaud, en degrés centigrades ! Il ne nous manquerait plus qu'une bonne canicule à... 49-3, puisqu'on refuse ''64'', et à ''91 %'' ! Entre les rappels de 1789... 1830... 1848... 1936... 1968... et, pourquoi pas... 2023 ou 24... on va crouler sous les chiffres … Comme le ressassait à nos frais ce cuistre avéré et ‘’con firmé’’ d’Olivier Véran, ''On peut discuter de tout... sauf des chiffres''. J’espère qu’il a très honte, rétrospectivement, de cette absurde énormité
Et nous, citoyens de cet ancien ''plus beau pays du monde'' et de l'ex Ville Lumière ruinée par une sorcière responsable et extrêmement coupable, nous vivons dans un ''Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Paris... poubellisé 64 fois 170 fois 49-3... pour le moment, chaque mauvaise nouvelle qui tombe faisant craindre que nous ne soyons pas au bout de notre chagrin devant le désastre en cours...
H-Cl.
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!PETIT REPORTER!
Jusqu’au 14 février, profitez de l’exposition “Attention Chantier!” à la bibliothèque municipale de Plobsheim!
Brique par brique, la maison se bâtit.
Cube par cube, la ville s’agrandit…
Par l’empilement et l’accumulation, les enfants élèvent et démolissent tout aussi vite les palais de leurs rêves. À quoi tient cette fascination pour tout ce qui touche au chantier et à la construction ?
Preuve qu’il n’y a pas que les petits qui soient fascinés, la thématique est récurrente dans les livres d’images. La grue au bout du crayon, les illustrateurs de cette exposition regardent le chantier comme un petit monde plein d’action et la ville comme un vaste jeu de construction sans cesse renouvelé !
Prêts à coiffer votre casque de chantier ? Car cette exposition va aussi vous faire travailler ! Tractopelles et planchettes vous attendent pour imaginer votre maison ou ville idéale…
Tout public - entrée gratuite
Une exposition conçue par le Centre de l’illustration
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Kagome Kagome
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Kagome Kagome est un célèbre jeu d'enfants japonais.
« Un enfant est choisi en tant que oni (littéralement « démon » ou « ogre »). Il s'assoit avec les yeux fermés ou couverts pendant que les autres enfants se prennent par la main et marchent autour de lui en chantant la chanson allant avec le jeu. Quand la chanson est finie, le oni dit le nom de la personne derrière lui ; s'il a le nom correct, cette personne devient le oni à son tour.
Traduction française
Kagome Kagome, l'oiseau dans sa cage, Quand vas-tu sortir ? Au soir de l'aube, la grue et la tortue ont glissé. Qui est derrière vous maintenant ?
Parfois les dernières strophes sont traduites littéralement, ce qui donne :
Aux aubes et aux soirs, Qui est devant le dos, Où la grue et la tortue ont glissé et sont tombés ?
Le dos évoque la personne derrière le dos de l'enfant qui joue l'oni. »
Cette comptine, mystérieuse et ambiguë, est l'objet de nombreuses théories et interprétations.
Pour en savoir plus : https://en.wikipedia.org/wiki/Kagome_Kagome#Meaning
ATTENTION, les propos et images qui vont suivre peuvent être choquants (sang, mort). Son contenu s'adresse à un public averti.
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0️⃣ La lettre d’infO
Sélection quotidienne à destination des réseaux sociaux et autres messageries instantanées en provenance directe de mon infolettre 📧
1️⃣ Les Journées, j’adOre
Aujourd’hui, jeudi 03/10/24, Journée nationale de la « petite amie », du « petit ami », journée purement étasunienne 🇺🇸
2️⃣ L’actu, point trop n’en faut
Violence : plusieurs individus sont recherchés à Annecy depuis lundi soir après le passage à tabac d'un homme qui en avait marre que le hall de son immeuble soit régulièrement squatté 👮
Chamonix-Mont-Blanc : la flèche de la grue, installée sur le chantier de reconstruction des Grands Montets à, à 3.200 m d'altitude, s'est cassée en deux hier lors d'une opération de dégivrage. Il n'y a pas de blessé 🏗️
JO d'hiver 2030 : le Premier ministre a apporté au CIO (Comité international olympique) la garantie financière de l'État nécessaire à l'officialisation de l'attribution des Jeux d'hiver de 2030 aux Alpes françaises ✍
Premier jour (jusqu’à dimanche) de la Vél'optimiste solidaire : 8e édition de cette randonnée itinérante mixte destinée aux personnes ayant eu des problèmes de santé ou atteintes d'un handicap. Un itinéraire à vélo entre Annecy, Chanaz, Sevrier et Sillingy ❤️
Vél'optimiste solidaire bis : les vélos de route, à assistance électrique et tandems avec pilotes pour les déficients visuels, sont encadrés par des animateurs issus des clubs FFCT de Haute-Savoie 👏
Vél'optimiste solidaire ter : passage à Annecy centre avenue de France aujourd’hui vers 9h30 et dimanche, journée d'action dans le cadre d'Octobre rose 🩷
Le Monde vu d'Annecy est une programmation annuelle qui met en lumière les expériences à l'international vécues et promues par des habitants du territoire. Dans le cadre de cet évènement, une conférence aujourd’hui : SOS écosystèmes ! 🌍
Le Monde vu d'Annecy bis : la conférence est suivie de la projection du documentaire les "Secrets de la forêt des nuages", tiré de la programmation du Festival du film vert et jusqu'à jeudi prochain, au Polyèdre, visitez l'exposition des deux photographes annéciens 💚
Quatrième jour de la Semaine Bleue qui se déroule cette année du 30 septembre au 6 octobre 2024. L’évènement englobe la Journée internationale des personnes âgées (avant-hier) et la Journée nationale des aidant·es (dimanche) 🧓
Dernière ligne droite de la Semaine européenne du développement durable (SEDD) qui a lieu du 18 septembre au 8 octobre 2024 👍
3️⃣ L’agenda, l’agendalp pour les ancien·nes
🧺 Deux marchés le jeudi à Annecy ➡️ Marché du quartier Novel-Teppes 📍 Avenue de France ⌚️ 7h-13h ➡️ Marché de la place Chorus ⌚️ 8h-12h ℹ️ Tous les deux marchés, alimentaires et produits divers 🍴
👀 Dernière semaine❗️Installation : Cavités habitées de Sarah Battaglia ➡️ Explorez la biodiversité visible et invisible au sein de cet espace refuge qu’est le cimetière (proposition artistique multi-matériaux) ℹ️ Jusqu’au sam. 05/10/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 7h30-20h 📍 Cimetière des Glaisins (rue de la Frasse) 🪦
🖼️ Troisième jour❗️ExpO : Joël Burger ➡️ À travers son art, l’artiste invite le spectateur à plonger dans un univers onirique et poétique, où chaque toile raconte une histoire et suscite une émotion ℹ️ Jusqu’au mercredi 30/10/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée d'Annecy-le-Vieux (Place Gabriel Fauré) 👨🎨
🖼️ Première semaine❗️ExpO : Premières gammes ➡️ Sophie Maffard a découvert dans la peinture un moyen d'exprimer ses émotions et de canaliser son surplus d'énergie, ce qui était au départ un simple exutoire est rapidement devenu, avec le temps, une véritable nécessité ℹ️ Jusqu’au ven. 18/10/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 9h-12h 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 👩🎨
🖼️ Premier jour❗️ExpO collective : I say hi, You say low, You say why, I say I don’t know ➡️ Peintures, installations, vidéos et performances ℹ️ Jusqu’au mar. 03/12/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 10h-12h & 14h-17h30 📍 Le Mikado Espace d'art contemporain (place des Rhododendrons) ❤️
🖼️ Premier jour❗️ExpO : Rouge ➡️ Le travail de Marcel Savy oscille entre le figuratif et une abstraction guidée, lui permettant d’aller à l’essentiel tout en laissant place au rêve dans ses toiles ℹ️ Jusqu’au sam. 16/11/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 10h-18h45 📍 Artekné (Centre Bonlieu) 👨🎨
🖼️ ExpO BibliO : Carnets de voyages d'une famille annécienne à la Belle Époque ℹ️ Rédigés entre 1883 et 1912, ornés de photos et dessins, voyage panorama de l'Europe avec Annecy comme pied à terre 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 12h30-18h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) ❤️
🖼️ ExpO : Au fil de la nature - Émotions et créations ➡️ Découvrez l'univers captivant de Hayat Chebah, où la nature prend vie à travers des sculptures et œuvres plastiques uniques en matériaux recyclés ℹ️ Jusqu’au ven. 18/10/24 🎫 Entrée libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 13h-18h 📍 Forum Exposition Bonlieu 🎨
👨👩👧👦 Écomusée du Lac d'Annecy ➡️ Un voyage insolite dans les Alpes savoyardes du 19e siècle ℹ️ À vivre en famille 🎫 20€ (famille, 2 adu. & 2 enf.), 6,50€ (adu.), 4,50€ (3-17 ans), 0€ (- de 3 ans) 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 14h-17h 📍 Grand Annecy (Route de l'Église, Sevrier) ❤️
🖼️ Troisième jour❗️ExpO : Les Temps changent ➡️ Lauréats de la commande nationale d'estampes initiée par le Centre National des Arts Plastiques (CNAP) en partenariat avec l'Association de développement et de recherche sur les artothèques (ADRA) ℹ️ Jusqu’au sam. 30/11/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Médiathèque Louise Michel (5 rue François Vernex) 🎨
🖼️ Avant-dernière semaine❗️ExpO : Anima, quand le dessin s'anime ➡️ Visite commentée à 14h30, tarif inclus dans le billet d'entrée ℹ️ Jusqu’au sam. 12/10/24 🎫 3€ & 0€ (-18 ans, étudiants -25 ans) 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 La FabriC, Fondation Salomon (34 av. de Loverchy) 🎨
🖼️ ExpO : La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas d'Annabelle Guetatra ➡️ Dessins aux fonds vaporeux travaillés au pastel sec ou à l’huile ℹ️ Jusqu’au sam. 23/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Le Point Commun (12 avenue Auguste Renoir) 👩🎨
🖼️ ExpO : Portraits de Martine Richard, une artiste pour qui la peinture est une véritable évasion ➡️ Passionnée par la magie de l'aquarelle, elle explore la fusion des couleurs et de l'eau, créant des œuvres où l'émotion guide chaque coup de pinceau ℹ️ Jusqu’au sam. 09/11/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 14h-19h 📍 Le Mikado Novel (2 place de l'Annapurna) 👩🎨
🧒 ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 16h-18h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🧠
🗣 Nuit du Droit de l'Eau ➡️Rencontre avec des acteurs locaux engagés dans la protection de l’environnement ℹ️ Expo, conférences et activités ludiques pour sensibiliser tous les publics, notamment les plus jeunes 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 17h-21h 📍 Tribunal Judiciaire d'Annecy (51 rue Sommeiller) 💧
🖼️ Vernissage❗️ExpO collective : I say hi, You say low, You say why, I say I don’t know ➡️ Peintures, installations, vidéos et performances ℹ️ Jusqu’au mar. 03/12/24 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 18h30-20h 📍 Le Mikado Espace d'art contemporain (place des Rhododendrons) 🤩
🗣 Conférence-projection : SOS écosystèmes ! - Le Monde vu d'Annecy ➡️ Immersion dans plusieurs écosystèmes de la planète à partir de photographies de Patrick Berthet et Olivier Puthon ℹ️ Débat animé par Marie Gourbesville, Responsable de service Appui aux collectivités chez Asters ⌚️ 2h 🎫 Accès libre 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 18h30 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 📽️
🩰 Danse : L’Oeil nu - Maud Blandel ➡️ Quelles traces la déflagration imprime-t-elle dans nos mémoires ? Après l’explosion de l’étoile, que deviennent les pulsars, nés de l’accident ? ⏱️ 1h 🎫 14-29€ (adu.) & 10€ (enf.) 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 19h📍 Bonlieu Scène nationale (Grande salle) 💃
🗣 Conférence sur l'Ayurvéda ➡️ Auteure de plusieurs livres sur la santé Laura Azenard est naturopathe et thérapeute Ayurvéda depuis 12 ans ℹ️ Elle partage son temps entre son cabinet, ses stages de jeûne, l’écriture et ses cures ayurvédiques qu’elle organise depuis 10 ans 🎫 10€ 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 19h 📍 Salle Yvette Martinet (15 avenue des Îles) 👀
🎭 Théâtre : Folies au Manoir ➡️ Un crime a été commis au manoir de Jean-Eude et Marie-Christine… Réussirez-vous à dénicher le coupable ? ℹ️ À partir de 9 ans ⌚️ 1h20 🎫 19€ & 10€ (-18 ans et étudiant·es) 📆 Jeu. 03/10/24 ⌚️ 20h📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 🕵️
4️⃣ La météO (pour celles et ceux qui veulent vivre)
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : le renforcement du vent et un passage en flux de nord devraient permettre une légère amélioration de la qualité de l’air qui devrait rester bonne à moyenne 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est faible (niveau 1) ➡️ Ambroisies, graminées : niveau 1 ; saule, cupressacées, armoise, autre : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 28/09 au vendredi 04/10/2024 inclus 🤧
Personnes allergiques : privilégiez le matin pour vos activités de plein air 😷
5️⃣ Les dictons (maximes et autres proverbes)
Tout comme hier, deux dictons du jour : « À la saint Gérard, du vin fait bon marc. » 🍇 et « À la saint Gérard sors tes outils du hangar. » 🧰
Et trois autres dictons du jour pour la route : « À la saint Gérard, la noix est aussi mûre pour toi que pour moi. » 🥥 « À la saint Gérard, la récolte est encore au hasard. » 🧐 et « À la saint Gérard, sème ton blé sans retard. » 🌱
6️⃣ Les fêtes (rigolO est le calendrier)
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bonne fête aux Gérard et demain aux François d'Assise (il ne doit pas y en avoir beaucoup) 😘
Bon quatrième jour de la semaine à tous et à toutes 🏙
9️⃣ L’ours (nette préférence pour le dahu)
Par JamesO (Presse & Édition)
Éditos - Chroniques - Rubriques
JamesO © AlPy News ® StudiO 147 ℗ 2SC ™
📷 JamesO PhotO à Clermont-en-Genevois le 22/09/24 📸
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"PHENOMENA" (Dario Argento, 1985), par Pierre Pigot
Cela faisait une paye au Feu Sacré que nous n'avions pas eu de nouvelles (écrites !) de Pierre Pigot. Nous le savions travaillant à un Ciné-Atlas aux allures warburgiennes ; puis en pleine introspection véda parmi la filmographie d'Hitchcock ; et enfin aux prises avec un Dictionnaire du cinéma concurrençant celui illustre de Jacques Lourcelles. Au milieu de toutes ces entreprises littéraires, une seule certitude : l'homme écrivait, inlassablement il écrivait. S'abreuvant de films de tous bords et de toutes natures. Aujourd'hui, il nous donne à lire sa lecture de l'un d'entre eux.
I.
Un coin de prairie verdoyante, isolé, calme et froid, dans les montagnes suisses. Une route qui, à l’horizon, se tord dans un lacet bizarroïde, comme si la perspective au bout de laquelle le bus fatidique va s’enfuir, débouchait sur une note d’angoisse immédiate. Une jeune Danoise égarée, son ample chevelure malmenée par le vent qui souffle, et autour de laquelle plane d’emblée un parfum de victime. C’est comme les pièces d’un jeu d’échecs, aux règles classiques, que l’on dispose dans une fausse tranquillité dont la déchirure est imminente. Et la main qui mène le jeu, davantage que celle du meurtrier qui s’active déjà en coulisses, serait celle d’une entité abstraite, inspirante dans le mauvais sens du terme – cette evil breeze, ce vent incessant qui souffle dans les hauts sapins sombres, qui agite leurs branches comme des frissons ou des supplications, ces sapins qu’un mouvement de caméra à la grue explore avec une gourmandise calculée alors que défile le générique. Nous sommes, on nous le signalera à deux reprises, dans « la Transylvanie suisse » (ou comment, avec la magie d’un seul toponyme, mieux faire tinter la guirlande des références). Mais cette brise a un nom, c’est le foehn, nom ténébreux et inquiétant – et comme l’expliquera plus tard dans le film le professeur McGregor (Donald Pleasance), c’est un vent qui porte avec lui maladie, catastrophe et folie, autrement dit les attributs de la main sans visage qui manie dès son premier meurtre sur l’écran le ciseau hitchcockien, la chaîne médiévale, la vitre éclatée à l’image du monde blessé, le tranchant définitif de la décapitation. Le vent est le personnage esthétique capital de Phenomena : il circule chaque nuit sanglante autour des jeunes filles promises à la mort, il flatte la nature nymphique de son héroïne, il agite dans les branches le cerf-volant rose qui leurre loin de sa maison le singe protecteur. Il n’y a qu’un seul autre lieu qui saura par la suite donner à ce point au vent dans les arbres, fascinant motif aussi vieux que l’arrière-plan du Repas de bébé des frères Lumière : la ville de Twin Peaks et le chœur funèbre de ses douglas fir trees.
II.
Jennifer Corvino (Jennifer Connelly, alors âgée de quinze ans), est venue étudier en Suisse, tandis que son père, un célèbre acteur, enchaîne les tournages à travers le monde. La vie au Mädchen Internat Richard Wagner, supervisé par la sèche Frau Bruckner (Daria Nicolodi), offre le portrait rapide et presque habituel des cours, des amitiés, des mesquineries entre jeunes filles. Il incarne un lieu de haute et froide civilisation (le bâtiment de style palladien, à la façade théâtrale, aux plafonds hauts, mais menacé par l’abandon et la déréliction), qui regarde à la fois vers le passé du propre cinéma d’Argento, et vers un présent hétérogène signalant l’autodestruction de ce type de récit, cerné par la complaisance et le Grand-Guignol. Le passé, c’est celui de Suspiria, dont les couleurs ont été délavées pour se fondre dans l’esthétique des années 80, univers d’où sort encore la directrice au chignon blond sévère (décalque rajeuni d’Alida Valli), et dont il ne reste plus qu’un récit-cadre, facilement malléable, ne nécessitant qu’une mise à jour rapide. Le présent, c’est tout le magasin des accessoires qui étaient censés rajeunir ce cadre fictionnel, mais qui aujourd’hui le rabattent plutôt sur sa propre époque révolue : le tee-shirt à face de Bee Gees, Richard Gere préféré à Richard Wagner, la télévision avec laquelle s’abrutit la colocataire Sophie, les jeunes voyous à blousons bombers dans leur voiture de sport – sans oublier la propre garde-robe de Jennifer, à laquelle Sophie empruntera un blouson à phénix de strass doré. Alors que la seconde victime explore un pavillon abandonné de l’internat, traversant des pièces désertes où rôde le meurtrier, la pop organique de Goblin laisse place à un hard rock qui, au lieu de donner une vitalité moderne à la séquence, ne fait qu’exacerber la distance entre ce plaquage sonore gratuit, ivre de mouvement et d’anarchie, et le soin maniaque des cadres qu’habite encore la nostalgie des grandes heures du giallo. L’objet contemporain, dans les films d’Argento, n’est efficace que s’il appartient pleinement à la cérémonie sanglante. S’il lui reste extérieur, sa valeur s’effrite, et il n’est plus qu’une preuve visuelle, témoignage vide.
III.
Jennifer a tous les atouts de la beauté botticellienne, dans sa version brune et adolescente : la calme tranquillité d’une harmonie aussi durable que celle des sphères célestes, la placidité d’une existence protégée, loin de tout ce qui serait chaos ou insécurité. Soit, exactement, le genre de créature irréelle que le giallo aimait encore davantage malmener ces années-là. Une victime terrifiée qui court dans un parc nocturne agrémenté de statues antiques, arpente le terrain même qui fut celui de l’histoire de Nastagio degli Onesti, lorsque Botticelli la mit en images peintes – avec, en son centre, une femme nue que l’on poursuit (fantôme) et que l’on écorche (chair). Mais Jennifer possède un attribut supplémentaire, qui introduit dans ce beau portrait programmé pour souffrir, une nuance de pouvoir et de vibration : « j’aime tous les insectes ». Elle les admire, elle les protège, les caresse entre ses doigts – et on apprend plus tard que les insectes, eux aussi, la caressent en retour, à l’instar de celui qu’elle excite sexuellement. Une luciole, des vers ou une mouche nécrophages, sont ses messagers personnels à travers la ténèbre grandissante des visions macabres (en jouant sur l’étymologie, on dirait avec ironie : ses anges). Ils sont à l’origine de ses crises de somnambulisme, inaugurées par des battements de cœur (ici tout ce qui est flux invisible s’écoule plus vite, comme le sang) ; ils la guident vers des objets capitaux (un gant ou les chaînes du meurtrier) ; mais ils lui offrent aussi des visions d’horreur (le visage déchiré de sa colocataire, démultiplié en six médaillons Renaissance qui reprennent la vision en facette entomologique), et la relient ainsi à une relation intime qui dérange, et qui n’est autre que celle entre Eros et Thanatos. Celle-ci apparaît dès la révélation de la tête momifiée et dévorée de la Danoise, datée et identifiée par les cycles de nécrophages qui l’ont habitée : derrière la Beauté, rôde la Charogne ; derrière l’impériale fragilité du présent, circule le sceau d’une éternité décomposée ; la séduction peut, d’un geste arbitraire de serial killer, se renverser en répugnance. La jeune fille somnambule qui marche sur l’herbe en nuisette blanche si préraphaëlite d’esprit : McGregor discerne parfaitement en elle l’équivalent d’un papillon, que les anciens Grecs assimilaient à l’âme (psyche). Les insectes deviennent ainsi un véhicule spirituel pour Jennifer – dans un système de vases communicants, sa colère devient leur colère, son calme devient leur calme. Le royaume de l’entomologie s’identifie donc à la fois à une vaste nation empathique, à une flottille de coursiers détectives, et à une cour secrète de triboulets, dont la présence lui rappelle le revers sordide de sa puissance : le néant qui engloutit toute psyche. C’est aux carrefours de tous ces concepts que se situe la scène iconique où Jennifer, harcelée par ses camarades, convoque la nuée des insectes : le vent qui agite ses cheveux n’est pas la evil breeze, mais la pure brise nymphique, celle qui apporte au monde à la fois vie (érotique) et violence (engloutissement) ; la nuée qui recouvre l’internat, en obscurcit les vitres, est un néant grouillant, abstrait, obscène ; et les mots de la jeune fille, « je vous aime tous », que ses collègues étudiantes éberluées croient s’adresser à elles, est en réalité le remerciement qu’une reine transmet à ses chevaliers servants, ici venus des profondeurs de la chair morte amoureusement nettoyée. Quand elle retrouvera, dans la maison aux volets d’acier, des vers jusque dans une salle de bains immaculée, ce sera comme une métaphore ultime : tout ce qui étincelle et aspire à la pureté, entretient une correspondance secrète avec la décomposition.
IV.
Il y a aussi quelque chose d’Alice au pays des merveilles dans les mésaventures et terreurs de Jennifer : une Alice brune, mais tout aussi entêtée, que le surgissement de l’étrange semble davantage accompagner depuis toujours que rebuter. Plutôt que dans le kitsch onirique de ses crises de somnambulisme, avec ses couloirs blancs en guise d’impasse freudienne, c’est dans l’état de veille, filmé comme une glissade impromptue, trop calme et nimbée de mystère, que Jennifer enchaîne les chutes dans le terrier, chacun débouchant sur un autre. Jetée hors de leur voiture par les deux voyous, elle dégringole dans un sous-bois où la femelle chimpanzé Inga la recueille et l’emmène chez son maître, l’entomologiste McGregor, qui incarne enfin une bulle d’empathie et de savoir ; dans le chalet où l’a menée la mouche nécrophage, elle n’arrive pas à attraper des rouleaux de papier au-dessus d’un placard trop grand pour elle (comme Alice, elle a des problèmes de taille), et créant un trou dans le parquet, restera ignorante du membre sectionné et pourri qui sommeille en-dessous ; chez la sous-directrice Bruckner, enfin, elle doit élaborer à la hâte tout un dispositif (une chaise, une porte à vasistas, un manche), qui résulte dans la quête claustrophobe d’un téléphone blanc ne tenant littéralement qu’à un fil jusqu’au fond d’un improbable tunnel. Telle est la leçon ironique d’une telle descente aux enfers, catabase vers la vérité putréfiée de l’énigme : l’apprentissage de Jennifer doit passer par la souffrance, le déniaisement de la jeune fille aisée, le déchirement des apparences innocentes.
V.
Chez Argento l’enfance est rare, et presque toujours profanée, si elle n’est pas maléfique. Celle dont Phenomena trace tout du long le portrait aniconique (toujours invisible dans l’ombre ou hors-champ) ne déroge pas à cette règle, composée par petites touches d’idiosyncrasies au premier abord indéchiffrables, ou anodines, et qui ne prennent sens que lorsque les miroirs sont enfin autorisés à refléter quelque chose. Lors du second meurtre, dans le pavillon abandonné, pourquoi cette lampe frontale située si près du sol ? Et cette lance télescopique en acier brillant, dont le claquement sec d’assemblage constitue le leitmotiv sinistre, n’est-elle qu’une variation sadique sur un instrumentaire de la mort jusqu’à présent assez balisé ? La lance est cette prothèse ultime, ivre dans la distance effacée, qui décapite ou empale (gorge, ventre) sa victime avec la rapidité de la flèche archaïque, et qui aime voir le corps devenir cadavre à la renverse traversant la frontière fragile du verre. (Mais Argento ne peut s’empêcher d’inclure dans le même film l’écho dérisoire de cet éclair sanglant : le bruit d’empalement étouffé que produit une aiguille à tricoter qui se plante à la verticale dans une pelote de laine.) Le propriétaire de cette arme demeure une silhouette d’autant plus terrifiante qu’elle est muette, et sourde aux injonctions comme aux cris, pur fatum personnifié. (Et comme toujours, la main de cinéma qui tient l’arme est celle d’Argento himself). Dans le chalet désert, Jennifer découvre les chaînes arrachées suggérant un prisonnier ; mais le véritable indice était plutôt le tas de jouets poussiéreux délaissé sous une bâche en plastique. Chez la vice-directrice, tous les miroirs sont couverts de draps, pendant telles des décorations de pompes funèbres, dans une sorte de deuil interminable de cette réalité parallèle. Explication de l’intéressée : son fils est gravement malade et doit ignorer son état. Dans la chambre d’enfant où une ombre l’a attiré, par mégarde Jennifer renverse avec un petit train la silhouette assise de dos – mais illusions des éclairages, ce n’était qu’un pantin à taille d’enfant, que la mère rejette aussitôt, démantibulé, avec un rire méprisant. A partir d’ici, une atmosphère d’hybris criminelle monte du personnage joué par Daria Nicolodi, dont le caractère strict se fissure de partout, perdant ses lunettes, bras nus, les cheveux ébouriffés, dans un devenir-gorgone avide de persifler enfin sa volonté de puissance venimeuse. Qu’elle montre la cicatrice de son torse à l’inspecteur (Patrick Bauchau), qu’il soit question d’un viol il y a une dizaine d’années, il ne s’agit là que de précautions policières inutiles : ce qui compte, c’est la catastrophe et la révélation vers lesquelles le film se précipite sur un rythme accéléré, comme si fatigué de jouer au mystère il ne rêvait plus que de jeter à la figure de son spectateur l’horreur que son scénario a engendrée. Et au bout du tunnel de la nouvelle Alice, par-delà la piscine nécrophile dans laquelle elle est plongée (souvenir du récent Poltergeist), au bord de laquelle s’entretuent le flic ensanglanté et la mère folle, ce que Jennifer découvre, c’est bien la plus hideuse des profanations : un enfant de dos, qui pleure, esseulé, malheureux (topos de l’enfant que l’empathie porte à défendre et sauver), qui dans le même plan offre soudain son visage, difforme, hideux, parodie d’enfance infâme à la bouche de piranha et aux yeux de murène (inspiré, selon Sergio Stivaletti qui la conçut, d’une maladie génétique, le syndrome de Patau) – un être purement mauvais dans un petit corps normalement dédié à l’innocence. C’est, après l’éviscération des jeunes filles, l’ultime discordance corporelle entre Mal et Bien que le giallo puisse encore se permettre : un oxymoron intégral, creusant sa contradiction au cœur même des instincts primaires de son spectateur.
VI.
Pour Jennifer, la conclusion de Phenomena est simultanément un chemin de croix (elle est plongée dans un bain boueux de cadavres en décomposition, elle est poursuivie par un gosse monstrueux armé d’une lance, elle doit nager sous l’eau pour éviter des flammes) et l’acmé de la révélation de sa vraie nature nymphique. Sortant des terreurs souterraines qu’elle vient d’affronter, elle se retrouve au bord d’un lac nocturne, et trouve refuge à bord d’un bateau à moteur. Lorsque l’enfant parvient à sauter dedans, telle Doris Day à l’Albert Hall, il ne lui reste que la plus primitive des armes : le cri, convoquant au-dessus des eaux la nuée des insectes dévoreurs, qui s’acharnent aussitôt sur l’assassin. Ce dernier en vient, avec ses mains, à s’arracher les lambeaux de chair du masque grotesque qui lui tenait lieu de visage, avant de tomber à l’eau. C’est là que le dernier combat se joue, underwater : la belle nageuse agile qui guette la poche d’air cernée de flammes, et la créature dont les eaux n’ont lavé que la putréfaction sanguinolente, et que l’oubli va enfin engloutir pour de bon. Alors, nympha absoluta, Jennifer peut littéralement émerger des eaux, lustrée, purifiée, révélée par celles-ci – dans un long plan nocturne d’une immobilité splendide, où pas une ride n’agite le lac sombre, où la seule flamme du bateau à l’horizon rappelle encore la lutte. La jeune fille n’a pas seulement résolu l’énigme, elle a aussi abandonné derrière elle la compagnie des insectes, qui se sont aussitôt retirés une fois leur aide apportée. À ce dernier stade du film, la série de meurtres en chaîne, aussi fulgurants que grand-guignolesques, qui le conclut, appartient moins à la peur de Jennifer, qu’à une revanche qu’on avait oubliée : celle de Inga la chimpanzé, dont le rasoir lacère le visage de la mère qui vient juste de décapiter un pseudo sauveur providentiel. Inga qui n’avait pas oublié les volets qui même arrachés ne lui avaient pas permis de sauver son maître McGregor, qui dans sa fureur montrait les dents carnassières bien éloignées de son rôle de nurse pour handicapé, qui avait ramassé dans une poubelle un rasoir d’un argent aussi brillant que celui de la lance télescopique auquel il répondrait, et qui n’avait pas oublié la leçon de choses du professeur : un rasoir, ça coupe, ça déchire, ça blesse… ça permet surtout l’extermination des monstres, après quoi la jeune fille et la femme chimpanzé peuvent en silence s’enlacer, et communier – dans la vengeance sacrificielle et dans la nature archaïque pleinement assumée.
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Lettre au grand saint
Je m’adresse à vous, grand saint Nicolas, pour rappeler qu’un jour, lorsque vous fûtes encore évêque de Myre en Turquie, vous fîtes un miracle, qui vous fit monter sur le podium des amis et protecteurs des enfants, pour y occuper la plus haute marche. En ces temps-là, trois petits Poucets, qui avaient perdu leur chemin en forêt, demandèrent l’hospitalité à un boucher. Cet ogre profita de la nuit pour les couper en morceaux et les mettre au saloir. Ce qui ne se fait plus de nos jours, même en Turquie. Or ayant eu vent de cet abattage clandestin, vous vous précipitâtes vers la boucherie et ressuscitâtes les trois victimes, qui retrouvèrent ainsi leur tête et tous leurs membres bien en place.
Or grand saint Nicolas, vous savez que je n’ai plus l’âge de l’écolier, auquel jadis vous mettiez du sucre dans son petit panier. Époque bénie où je pouvais encore vous promettre d’être toujours sage comme un petit mouton ! Et même de dire mes prières pour avoir des bonbons. Pour le seul et excellent motif que moutonrimait avec bonbons. En réalité ce ne furent pas tellement les bonbons qui m’intéressaient, car on pouvait en avoir à volonté, et pour pas cher, chez Marthe la Bossue dans sa boutique en face de l’église. Mais un meccano, oui, ça j’avais commandé. Pour construire une locomotive avec moteur sur pile, un camion de pompier, une grue, un tracteur, une voiture de police avec gyrophare. Et vous aviez eu la bonté de le déposer dans mon panier, dans un beau paquet enrubanné. Quand je le découvris le lendemain matin, ma mère décida que j’avais toutes les raisons d’être content, car le grand saint ne serait pas aussi généreux tous les ans. Nous fûmes en effet huit frères, et pour remplir autant de paniers avec ce que chacun avait demandé, ce fut souvent la croix et la bannière ! Quand l’un de nous se montrait déçu de vos cadeaux, maman le grondait en disant qu’il fallait d’abord penser aux autres et apprendre à partager ses jouets. Il fallait aussi se soucier du petit âne du grand saint, qui était souvent trop chargé et de Nicodème, qui devait descendre par la cheminée étroite et pleine de suie, pour déposer tout cela dans nos paniers.
Ce dont je tiens à vous remercier aujourd’hui, grand saint Nicolas, c’est de vous être montré tous les ans dans votre livrée épiscopale, en chair et en os si j’ose dire, quand à la nuit tombée vous allâtes de maison en maison. Annoncé par une sonnette, vous entrâtes chez nous en faisant des gestes de bénédiction de votre main gantée et ornée d’un anneau étincelant. Même les grands frères, qui commençaient à douter de votre existence, durent se rendre à cette incontestable évidence. Certes, certaines années vous ressemblâtes un peu à l’oncle Gustave, surtout par les lunettes et le cheveu sur la langue ; d’autres fois, à l’oncle Albert, dont vous eûtes le nez camus et les sourcils en broussaille. Mais la mitre, la crosse, la croix pectorale et la cape, toutes brillantes ou cousues de fils dorés, furent tellement convaincantes que, selon l’expression consacrée, « toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé était purement fortuite ».
Or vous ne brillâtes pas seulement par l’apparat, mais également par la perspicacité, qui vous permit de lire dans nos âmes comme dans un livre ouvert. Inutile pour nous de jouer les innocents : vous sûtes qu’un tel avait été désobéissant, paresseux ou voleur, tel autre avait triché au jeu de billes ou fait l’école buissonnière. Un troisième en revanche avait été tous les jours à la messe de sept heures, ce qui mérita vos éloges appuyés. Ayant dûment lu nos lettres, vous sûtes ce que chacun attendait comme cadeau. Mais même sans cela vous eûtes deviné nos souhaits et y eussiez adapté vos commentaires. Lesquels consistèrent tantôt à confirmer les demandes raisonnables, tantôt à modérer les attentes hardies ou à les reporter à l’année suivante, voire sine die.
La seule remarque qu’on pût vous faire, si toutefois il est permis de critiquer un si grand saint, c’est d’avoir toléré que tant de nos semblables se fussent déguisés en saints Nicolas. C’est ainsi que dès le début de décembre, on put voir tel paroissien pris de boisson se promener d’un pas hésitant dans la rue principale, s’appuyant sur sa crosse et coiffé d’une mitre qui menaçait à tout moment de rouler dans le caniveau. Que vous n’ayez jamais sévi contre de telles usurpations d’identités ne s’expliqua que par le fait que vous fûtes le seul vrai saint Nicolas, celui qui ne saurait exister qu’au singulier. Or par une coïncidence miraculeuse qui enchanta notre enfance, les faux ne traversèrent jamais le seuil de notre maison. Ils entrèrent peut-être chez les voisins, dont les enfants durent se contenter de ce simulacre. Mais chez nous, ce fut toujours vous, le seul vrai, que nous accueillîmes et qui vint nuitamment remplir nos petits paniers.
À un âge avancé qui permet de mieux distinguer le vrai du faux, je tiens à vous remercier de tout cela, grand et vrai saint Nicolas, et vous prie d’agréer l’expression de ma haute considération.
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Tes cheveux sentent le biscuit, et la fleur d’oranger, et la nuit, tu me dis⠀ Et moi je te les donne mes nuits que je n’ai pas souvent pour moi⠀ En odeur en pensée en touchers⠀ Je te les offre malgré moi⠀ Malgré la reine qui dans mon lit dit que tu ne me mérite pas⠀ Je voudrais récolter les fleurs que je sème au lieu ⠀ De les donner à quelqu’un incapable d’en prendre soin ⠀ De les arroser⠀ De les caresser⠀ Régulièrement, de les regarder⠀ Je suis douce je sens bon⠀ Quoi qu’il se passe le seuil de ma confiance en tes bras s’arrête là où ta merde commence ⠀ Jamais tu ne me verras⠀ Trouver refuge en étreinte de toi⠀ Je suis à la lisière des larmes dans tes bras je veux y rester les laisser ⠀ Se verser sur les cendres de ce qu’on serre là, sur un pauvre quai de U-Bahn ⠀ Qui a dû en voir passer des relations déjà foirées au premier au revoir⠀ C’est Berlin ⠀ La ville où les gens se peurent seuls et se terrifient ensemble ⠀ où tu enterres ton cœur pour le guérir dans la terre de ville pleine de parcs, une grue se posera dessus fera sa vie pour que tu te soignes loin de lui⠀ Et la ville où tu sors jouer à la roulette russe, tes doigts posés sur les chattes, tes gâchettes ⠀ Tu joues avec en déplorant ⠀ Ton pouvoir sur elles⠀ Leur vouloir sur toi⠀ Tout ça ma reine sait ma reine voit⠀ Et pourtant dans tes bras sur le quai je m’accroche m’accroche⠀ Mes doigts plantés dans toi que je veux quitter, ferme franche et fière ⠀ Et je te lâche après avoir exprimé un regret de partir, fatigue au front, chaleur dans les cuisses comme si tu avais mis ta main là ⠀ Je ne devrais pas te vouloir dans moi⠀ Alors que tu avoues jouer la roulette russe et ne pas vouloir arrêter ⠀ Tu joues tu joues⠀ Tu tentes ta chance pour devenir riche d’argent avec des cartes à gratter⠀ Tu perds⠀ Tu joues le même jeu en ligne avec des vrais cœurs ⠀ Tu veux perdre⠀ Parce qu’en gagner un te semble la fin de ton monde le début de tes ombres⠀ Le débit de tes trombes⠀ Tu fuis et fuis et fuis⠀ J’accepte ⠀ Je renonce à toi⠀ Et pourtant je te serre je te serre je te sens⠀ Je suis douce⠀ Mon cœur est doux⠀ Jamais je ne me réfugierais dans tes bras, nuque découverte, larmes à flot⠀ Pourtant je te serre pourtant je te sens.
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"Grand jeu Littéraire - Retrouvailles”
Une contribution de Patricia Meunier
Qu'a-t-il à revenir le printemps ?
Depuis que j'habite au sein de la nature, sur ma plaine de l'est, dans ma maison de bois, je m'étonne à cette période de l'année. Aujourd'hui particulièrement, frustrée d'hiver, me souvenant des années passées sur mes skis de fond, les joues rosies par le soleil et moins 15 degrés Celsius, je regarde passer les oies sauvages dans le ciel, m’étonnant : "Mais qu'a-t-il à revenir chaque année le printemps ? ".
Que l'on lui fasse des offrandes ou pas, que l'on prépare un panier avec des œufs symboliques ou qu'on ne le prépare pas, que l'on brûle et noie une poupée de chiffon appelée Marzanna ou pas quelles que soient les croyances et les régions, mais qu'a-t-il à revenir chaque année le printemps ?
Immuablement, les hommes fatigués de l'hiver rude ou travaillant dans les hauts immeubles de ville sans voir ni soleil ni l'herbe, l'aimant, ou pas même ne le remarquant, l'attendant ou peut-être encore parfois le priant, il s'en fiche ! Perpétuellement mais qu'a-t-il à revenir chaque année le printemps ?
Cette année les grues cendrées n'auraient même pas dû s'envoler. Elles sont parties non à cause de l'hiver mais de la sécheresse. Elles sont revenues vite dans un février pluvieux à défaut d'être neigeux.
Nous avons tellement voulu ressembler à l'Ouest, nous avons bâti des pavillons laids de béton, des maisons de banlieue, toutes les mêmes, abandonnant nos chalets de bois des campagnes. Nos routes se sont encombrées d'hypermarchés divers, des grandes halles de tôles ondulées. Nous avons voulu l'Ouest, nous l'avons.
L'hiver qui couvrait les maisons de bois aux décorations ciselées, aux vérandas de verre, la neige recouvrant les chemins boueux dans les allées de saules, n'est pas venu. Et je ne m'en étonne pas, moi non plus je n'en aurais pas eu envie.
Les visages sont gris, fatigués de n'avoir pas eu à lutter contre les forces de la nature. Mines de papier mâché, les gens endormis de n'avoir pas déneigé, ne n'avoir pas creusé les allées de leur maison jusqu'à l'abri bois, les gens ne regardent même plus les signes avant-coureurs du printemps. Car cette année :
Qu'a-t-il à revenir le printemps ?
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Je t'aime à la folie - Vengeance
Disclaimer: Les persos ne nous appartiennent pas!
Comme indiquez précédemment, ce chapitre est la vengeance. Si vous êtes ici par erreur parce que vous n'avez pas lu la note d'auteur ou que vous avez appuyé sur le chapitre suivant par erreur, veuillez passer votre chemin.
De vous à moi… C'était la fin que j'avais envisagé de base… Ce n'est qu'après que j'ai créé des fins alternatives.
Bien, maintenant que je vous ai averti, voilà la vengeance.
Bonne lecture à tous! ^^
┬┴┬┴┤・ω・)ノ├┬┴┬┴
Chapitre 4: Vengeance
- Ahah…
Le visage caché dans son épaule, Katsuki crut entendre des sanglots contre lui. Jamais il n'avait autant maudit le fait d'être incapable de toucher son amant.
- Oï, Deku! Ne pleure plus, je-
- … Ahahahah!
Les pleurs se transformèrent en rire. Deku sépara son corps du sien et la semence du blond s'écoula le long de ses fines cuisses légèrement musclés. Il fit un pas ou deux en arrière, ne pouvant s'arrêter de rire, un regard dément le toisant. Le vilain se tordit sous l'exercice intense au niveau de son abdomen.
- Tu verrais ta tête! Kacchan! T'y as cru en plus? Imbécile! C'est trop facile!
- De-Deku?
Le rire causa des douleurs à l'estomac au vert et il dut faire d'immenses efforts pour reprendre le contrôle de son corps. Il caressa le menton du blond en tendant son bras avant de donner un violent coup de poing avec l'autre, sans crier garde. Le choc avait fait basculer la chaise avec le héros enchainé par terre. Le vilain rejoignit la nouvelle position de son héros et le titilla avec son pied. Avec la pointe de son pied, il caressa cette joue meurtrie qu'il a frappé ainsi que cette bouche qu'il a tant de fois embrassé. Il traversa ce torse musclé qu'il a tant étreint et écrasa légèrement cet organe qui l'a pris tant de fois.
- J'ai tellement attendu ce moment! Alors? Ca t'a fait du bien de baiser avec moi? Une dernière fois avec ton Deku.
- Qu'est-ce que…
Izuku donna un coup de pied pour mettre Katsuki sur le dos et posa, de manière assez jouissive, son pied sur le torse de son amant, le regardant de haut avec tout le plaisir qu'il pouvait exprimer.
- Je suis The Fool à présent. Deku est mort le jour où toi et All Might m'aviez brisé. Heureusement que j'ai pu aller voir All for One l'autre jour pour le remercier de ce si précieux alter.
- All for One…
- Je ne sais pas quelles étaient ses intentions mais il m'a offert l'opportunité de me venger.
- T'es complètement barge!
- Je le suis! Je le suis devenu!
The Fool s'installa à califourchon sur son prisonnier qui était déjà dans une position inconfortable et posa un rapide baiser sur les lèvres scellées de celui qui fut son amant.
- Tout ne fait que commencer, Kacchan. Ma vengeance ne fait que commencer.
Le monde redoutait à présent les héros. The Fool sévissait à travers le Japon tandis que Ground Zero était porté disparu depuis qu'il s'était lancé à sa poursuite. Ce fut un coup dur pour la société. Midoriya Izuku, son amant, fut dévasté par la nouvelle. Dans le but de retrouver l'élu de son cœur, il redoublait d'effort dans le rétablissement des différents héros touchés par la déchéance afin d'obtenir le moindre indice sur The Fool. Il sacrifiait bien trop souvent son temps de sommeil et il fallait le surveiller pour qu'il se nourrisse régulièrement. Avec l'aide d'autres spécialistes criminologues, ils cherchaient à établir des profils et des schémas de folies du à l'alter terrifiant du super vilain.
Depuis l'instant où l'attention fut tournée vers Midoriya Izuku, The Fool avait changé de stratégies et répandit sa terreur parmi les civils. Son bouc-émissaire lui avait servit le temps d'installer sa routine, le temps de préparer son aire de jeu. Il aimait jouer avec ces inspecteurs qui le traquaient sans succès. Il aimait s'amuser. Il aimait le fait qu'on puisse l'aimer autant qu'on le haïssait. Il aimait le fait d'être l'homme le plus indispensable et le plus recherché du pays. Cette dualité le faisait vibrer. Combien de fois avait-il inversé le processus de déchéance? Combien de fois avait-il fait subir l'ascenseur émotionnel à ces héros? Combien de fois avait-il plongé le plus héroïque des justiciers dans le plus profond désespoir? Combien de super vilain avait-il rallié à sa cause? Il jubilait en son fort intérieur. Combien de fois avait-il joué les cupidons entre un super héros et un super vilain? Il aimait les tragédies à la Roméo et Juliette. Combien de fois avait-il brisé des couples? Il ne s'en lassait pas. Combien de temps lui restait-il avant que tout ce jeu ne prenne fin?
Il n'était pas dupe. Un jour, les héros le trouveront. Un jour, ses méfaits sortiront des abysses pour être exposé au grand jour. C'était dans l'ordre des choses. A-t-on déjà vu un super vilain triompher sur le bien? Combien de génie du mal peuvent se vanter d'être insaisissable jusqu'à la fin de leur vie? Il espérait que le jour où il perdrait tout, sa notoriété serait aussi grande que All for One. Quel honneur ce serait. Il rendrait ainsi hommage à l'homme qui l'avait transformé. En attendant ce jour, il allait profiter pleinement de ses jours de liberté. Et puis, quelle expression devrait-il faire, le jour où ces imbéciles se rendront compte que le héros des héros et le super vilain qui ébranle la société fondée sur les héros n'étaient en fait qu'une seule et même personne? Il avait hâte. Tellement hâte. Mais un travail bien fait demandait beaucoup de minutie et une patience à toute épreuve. Il pariait sa vie sur ce jeu. Il saurait rendre ce jour mémorable.
Dans un repaire souterrain, Midoriya Izuku pénétra dans une pièce où était actuellement retenu prisonnier le fameux Ground Zero disparu. Il était attaché contre un mur. Les chaînes aux poignets et aux chevilles ne le laissaient que peu de liberté de mouvement. Au mieux, il pouvait faire deux ou trois pas. Elles n'étaient cependant pas assez longues pour lui permettre de s'étrangler lui-même ou de prendre un éventuel otage.
- Enfoiré… Relâche-moi…
- J'ai ramené un nouvel invité, Kacchan. On fait comme d'habitude, d'accord? Montre-moi ton plus beau désespoir.
Des hommes jetèrent un sac aussi grand qu'un homme par terre et refermèrent la salle, la verrouillant, comme à leur habitude.
- Je dois dire que c'est bien pratique d'avoir l'alliance des vilains comme partenaire de travail. Entre condisciple, on devrait bien s'entendre, non? J'avais toujours travaillé en solo jusqu'ici et c'est de loin ce que je préfère comme méthode de travail.
Le bourreau s'approcha du sac. Il tourna autour, comme s'il l'inspectait puis s'accroupit devant l'ouverture.
- Mais j'ai une dette envers mon bienfaiteur. Je vais donc continuer à prêter mes méfaits à Shigaraki quelque temps. Ah, mais ne lui dit pas que je prévois de l'abandonner un jour prochain, d'accord? Kacchan.
Izuku posa son index contre ses lèvres, comme s'il demandait à son ami d'enfance de garder un secret et lui sourit. Il défit doucement le sac et dévoila une tête aux cheveux rouges piquants. En voyant son ami, Katsuki tira pour la énième fois sur ses chaines, se blessant un peu plus à chaque fois. Ses poignets et ses chevilles étaient recouverts de sang séchés.
- Kirishima! Deku! Arrête!
- J'ai cru entendre que c'était ton meilleur ami. Dire que tu m'avais si facilement remplacé. Quoi qu'on était de simple ami d'enfance. Ce n'est pas du tout le même statut, hein? Je me demande si je dois être jaloux ou pas. Après tout, je suis devenu ton petit ami donc, je suis le numéro un dans ton cœur, n'est-ce pas? J'ai la priorité sur ton meilleur ami, n'est-ce pas? Kacchan.
The Fool débarrassa le héros rouge de son sac et le plaça en position assise. Il s'installa dans son dos, passant ses bras autour du cou de l'inconscient. Il tata ce visage lisse, ce torse musclé, ce cou qu'il rêvait de tordre.
- Arrête! Deku! Je…Je t'en supplie… Arrête…
Deku lâcha un petit soupir satisfait. Il ferma les yeux un instant pour profiter des supplications désespérées de son prisonnier et les bruits de chaînes qui s'entrechoquaient contre le mur, signe qu'il essayait de s'échapper, en vain. En se concentrant bien, il put même entendre une goutte ou deux s'écraser sur le sol. Serait-ce du sang ou des larmes? Un mélange des deux sans doute. Il rouvrit les yeux pour apprécier de la mine accablée de son compagnon. Son esprit se brisait un peu plus chaque jour. Il pouvait presque entendre les fissures craquer encore et encore.
- Venge-toi sur moi et rend-moi fou si tu veux! Mais arrête d'impliquer les autres! Ils ne t'ont rien fait!
- Les autres? Oh, tu parles d'Uravity du mois dernier? Elle était splendide sur le terrain de construction. J'ai adoré quand elle a fait tomber toutes les poutres métalliques sur la grue. Ou bien du dernier fils d'Endevor d'il y a deux mois? J'ai été généreux et je lui ai permis de se défouler sur sa famille. De ce que j'ai compris, le jeune Todoroki Shouto détestait son père, non? Il m'a bien aidé à me débarrasser du nouveau numéro un des héros. Dommage qu'il ne soit pas mort… Mais être infirme pour le reste de sa vie doit être assez humiliant pour cette brute. Voir tout ce qu'il a construit depuis ses débuts réduits en cendre.
Katsuki se souvenait de chacun d'entre eux. Izuku prenait un malin plaisir à laisser les chaines d'information tourner pour lui montrer le désastre que provoquait son alter. Certaines images ont même été censuré tellement elles avaient été horrible. Il se souvenait encore de ce mec au nombril bruyant et trop brillant faire fondre des humains.
- Ah, je sais, l'homme électrique d'avant encore… C'était la première fois que je voyais quelqu'un bouillir de l'intérieur jusqu'à ce que sa cervelle sorte par tous ses orifices.
Combien de fois le héros prisonnier avait-il était impuissant en voyant ses anciens camarades de classe perdre leur lucidité pour plonger dans les abysses de la folie à cause de cet homme? Lui-même se sentait glisser lentement dans les ténèbres, incapable de faire quoi que ce soit, attaché à ce mur, à part supplier pour ses amis. Cela ne lui ressemblait pas. Il aurait du être plus fort. Mais il se savait plus quoi faire, ni ce qu'il pouvait faire.
Il avait tenté l'indifférence. Il avait tenté la haine. Il avait tenté la violence. Il avait tenté l'amour. Il avait tenté d'en finir avec lui-même. Il aurait du être le numéro un des héros. A la place, il était la cause numéro un du désastre des héros corrompus du pays. Tout cela arrivait à cause de lui. Il avait tué All Might. Il avait tué cette femme. Il allait tuer tous ses anciens camarades de classe. Deku les avait tous envoyé à la mort à cause de lui. Aucun n'avait pu être maitrisé. Aucun ne survivait assez longtemps pour suivre la thérapie. Et quelle putain de thérapie. Le sauveur et le bourreau n'était en réalité qu'une seule et même personne.
- Arrête… Fais de moi ce que tu veux mais laisse les autres tranquilles… S'il te plait… Deku…
Le vert pencha la tête, feignant un visage innocent qui se voulait mignon. Cette expression n'avait rien à voir avec la cruauté qui se reflétait dans ses yeux verts.
- Mais Kacchan, te rendre fou serait bien trop facile. Comment pourrais-je voir ton visage ravagé si tu ne sais même plus distinguer ta droite de ta gauche? Où serait ma vengeance dans ce cas-là? Mon plaisir? As-tu déjà cherché à me sauver alors que j'avais justement besoin de ton soutien?
- Deku! Je suis désolé pour avant! J'étais qu'un putain d'gamin sans cervelle et-
- Ah, j'en ai assez d'entendre ça, lâcha Izuku, ennuyé. Ca ne m'amuse plus. Dire qu'au début, tu te débattais plus férocement… Tu essayais différentes stratégies pour me faire plier… T'aurais-je déjà cassé? Je préférais quand tu essayais de m'étrangler avec tes menottes quand on le faisait.
Izuku bougea un peu le corps qu'il soutenait pour se réinstaller de manière plus confortable. Il frotta son visage contre celui de Kirishima tout en réfléchissant au moment où tout avait basculé. Oui, à partir de quand Bakugou Katsuki avait abandonné? Rien n'était éternel, n'est-ce pas? Pourtant, il faisait en sorte de maintenir la barrière entre la lucidité et la folie.
- Tu as si facilement jeté ta si grande et si belle fierté pour eux … Je suis si jaloux… Extrêmement jaloux. Tu les aimes tant que ça, ceux de Yuei? Si j'avais eu un alter plus tôt et si j'étais entré à Yuei… aurais-tu fait la même chose pour moi? Ou m'aurais-tu quand même abandonné?
- Deku… Arrête, je t'en supplie… Deku…
Un petit bruit attira leur attention. L'otage se réveillait. La première chose qu'il vit fut son meilleur ami Bakugou Katsuki, le visage fatigué, les yeux ternes, des sillons de larmes sur le visage, enchaîné à un mur. Jamais il ne l'avait vu aussi mal au point.
- Bakugou!
Le rouge tenta un mouvement vers le prisonnier quand il se sentit retenu. Il baissa son regard et vit une paire de bras autour de son cou. Il voulut se dégager mais il se sentait étrangement faible. Il ne se souvenait pas de grand-chose. Il était entrain de faire sa ronde, cherchant The Fool qui s'en était pris à ses anciens camarades de classe. Il était tombé sur une embuscade de l'alliance. Ils étaient en surnombre. Malgré toutes les précautions qu'il avait prise avec son ainé, Amajiki Tamaki, ils avaient été séparés. Combattant chacun de leur côté en attendant les renforts, malgré sa peau durcit, The Fool apparut, le combattit et l'envoya voler grâce à une superbe technique de combat au corps à corps. Il avait eu l'impression d'avoir déjà vu ce mouvement, mais où? Durant la seconde de désactivation de son alter, il reçut une balle-piqûre. Alors qu'il retirait la seringue, le fou lui balança un coup de pied dans la mâchoire et ce fut le trou noir.
La première chose qu'il voyait à son réveil était son meilleur ami disparu. La première chose qu'il ressentait vraiment depuis son réveil n'était pas ces puissants bras mais cette sensation glaciale qui émanait de son dos. Ce n'était pas le même froid que la glace de son camarade Todoroki. C'était quelque chose qui pénétrait profondément dans sa chair et qui l'effrayait. Avant de pouvoir faire quoi que ce soit, il entendit un murmure.
- Bienvenu en enfer, Red Riot, et…
Une main se leva et cacha sa vue tandis que l'autre raffermit sa prise sur son cou. Le rouge sentit un souffle contre son oreille et une voix lugubre résonna.
- Bon cauchemar.
Un cri de douleur retentit dans la pièce souterraine. Le héros de pierre se débattit, essayant de se libérer de ces vagues d'émotion négative qui affluait en lui. Il avait l'impression de ressentir tout le désespoir, toute la peur et la malveillance de ce monde couler dans ses veines. Il n'avait jamais autant haï sans raison. Il n'avait jamais eu aussi peur sans raison. Il n'avait jamais été aussi triste sans raison. Il n'avait jamais été aussi en colère sans raison. Il n'avait jamais été aussi jaloux sans raison. Il n'avait jamais été aussi désespéré sans raison. Il n'avait jamais eu autant envie de tout détruire sans raison. Il subissait ces vagues, encore et encore. Il voulait résister encore et encore. Il savait qu'il ne devait pas se faire. Il connaissait le schéma d'action de The Fool grâce au gentil petit ami de Bakugou, Midoriya Izuku. Des barrières. Il devait imaginer ériger des barrières et…
La pression exercée sur lui se desserra. Il entrevit une ouverture.
- De fais pas ça! Deku! Ne bouge pas, Kirishima!
Kirishima leva le bras pour se dégager quand il sentit des lèvres sur les siennes. L'emprise était encore plus forte que précédemment. Toujours plus. Plus de colère. Plus de désespoir. Plus de haine. Encore et toujours plus. Il ouvrit difficilement ses yeux qui s'étaient refermé sans qu'il ne le sache. Le choc le paralysa. Ces yeux verts… Il les avait déjà vus quelque part. Il sentit un sourire se dessiner sur cette bouche collée aux siennes. Deku… C'était le surnom que Bakugou donnait à son amoureux… Mais alors…
Quelque chose se brisa en Eijirou. Son bras levé retomba mollement sur le sol humide et glacé. Pourquoi luttait-il déjà? Pourquoi devait-il subir tout ça? Pourquoi lui? Alors que Bakugou Katsuki était sain et sauf, dans sa petite cage dorée, en sécurité. Lui, il avait du combattre et neutraliser ses amis, ses mentors, ses nouvelles recrus, l'amour de sa vie… Il avait du lutter entre ses sentiments et son devoir. Ses mains qui devaient sauver des vies avaient ôté des vies. La sensation humide sur ses lèvres disparut. Le mal s'insinuait lentement mais surement. Tout s'entremêlait dans son esprit. Il craqua, comme ses prédécesseurs.
A ses cris se mélangeait une autre plus déchirée, plus anéantie, qu'il reconnut vaguement comme celle de son meilleur ami. A quoi bon lutter dans ce monde de merde? A quoi bon sauver ce mec qu'il avait considéré comme son ami? Cette amitié avait-elle au moins été réciproque un jour? Pourquoi le considérait comme tel d'ailleurs? Pourquoi sauver celui qui n'avait pas bougé pour le sauver. Tous les efforts qu'il avait fait été vain. Tout ce qu'il avait fait n'était qu'un gaspillage de temps et d'énergie. Il voulait être tranquille. Il voulait en finir avec tout ça. Il voulait décharger toute cette merde hors de son corps. Peu importe qui la subissait, il voulait s'en débarrasser. Au plus vite. Cette sensation désagréable à en vomir devait être expulsée. Par tous les moyens.
- Désolé… Désolé… Kirishima… Toi aussi…
- Red Riot… Et si tu te déchaînais toi aussi contre cette société injuste qui t'a tout pris? Toi, le héros qui a du tuer ses petits camarades à cause de Kacchan?
Izuku appuya sur bouton rouge au mur. Des gardes vinrent dans la seconde récupérer le héros rouge qui n'était désormais plus que l'ombre de lui-même. Une fois le corps sécurité pour la prochaine étape, ils laissèrent le maitre vilain avec son prisonnier, comme à leur habitude. De part leurs expériences, ils savaient qu'ils n'avaient que peu de temps avant que le héros déchu n'émerge de son état second et ne perde le contrôle de ses faits et gestes pour tout saccager. Heureusement que Black Mist n'était jamais très loin pour éjecter les héros déchus en ville.
The Fool prit une télécommande et alluma la télévision, attendant le futur flash info. Il avança vers Ground Zero qui ne bougeait plus, toujours sous le choc de ce qui venait de se passer. Il passa ses bras autour de son cou et l'embrassa. Le blond ne bougeait plus, ne répondait plus, ne se débattait plus. Serait-ce la goutte d'eau qui faisait déborder le vase? Le vert rompit le contact et serra contre lui le héros qui perdait de plus en plus sa volonté.
- Tu es à moi Kacchan… Et tu resteras avec moi jusqu'à la fin. Devrais-je tenter de te «guérir» pour qu'on puisse s'amuser encore un peu?
Il caressa le dos du blond, comme pour le réconforter et enfouit sa tête sur ce torse qui l'avait tant de fois accueilli. Un jouet cassé pouvait être réparé, n'est-ce pas?
- Sombrons ensemble dans la folie, d'accord? Kacchan…
Alors? Satisfait? Maintenant que vous avez vu le pire, le meilleur reste à venir!
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#my hero academia#boku no hero academia#bakudeku#katsudeku#bakugou katsuki#kacchan#midoriya izuku#deku#je t'aime à la folie#fanfiction
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Quelques petites consommations de consommation nous fait tomber dans un excès et nous prives de notre bonheur puisque l’on a plus rien a s’acheter
On tombe d’épuisement dans la rue la faim nous submerge mais on tellement faim avec en plus de ca une deception tellement intense que non seulement cela peu nous ammener a ce qu’on aime se plaindre mais aussi et surtout a avoir la flemme qui detruira cette personne.
Résultat 5 dépendence ici entrent en jeu que l’on pourrait qualifier de drogue
Voici comment on peut agir ^^
Oui c’est vrai que le type n’as pas eu de chance mais on est pas quelques dizaines de milliers de cas comme ça près si ?
On va me dire
« ouai faut arreter de chercher des raisons a ca, si il est mort pourquoi on accuse quelque chose qui n’as aucun rapport avec cette raison »
Peut etre pasque l’on accuse rien ?
Mais juste une facon de démontrer qu’on existe ?
Et puis près on va me dire : « alors a quoi sert ce que tu écris si c’est juste pour dire que ca existe »
Euh…
Bah pourquoi tu parles si c’est juste pour montrer que t’existes ?
Oui bon bref
On a parler des bad trips ?
On a pas parler des bads trips
Alors un bad trip c’est..
Est-ce qu’on a vraiment besoin de dire ce qu’est un bad trip ?!
Vive les blancs qui nous detruisent le corps
Oh tiens
Une drogue en fait ca peut provoquer de la douleur quand t’en prend
Oh bah tiens
Pis en plus ca peuuut allerrr loinnnnnnn
Genre tu t’retrouves ché-per en haut d’une grue avec une poupée gonflable et un sac poubelle sur la tête
Quand ça t’arrives ouh bah c’est pas beau a voir
Surtout si de base t’as le vertige ou une angoisse du vide avec une légère tendance claustrophobe
Oh mais ça c’est dans le sens véritable du teeerme
ah non non en vrai un bad trip t’as les tripes quoi mais genre dans la tête
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Arnaques : Julien Courbet révèle les secrets du jeu de la grue à pinces dans les fêtes foraines
Arnaques : Julien Courbet révèle les secrets du jeu de la grue à pinces dans les fêtes foraines
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Who killed U.N.Owen ?
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Who killed U.N.Owen ? (Qui a tué A.N. O'Nyme ?)
Dans un château sombre A lieu une tea party dont je suis la seule invitée Petit oiseau dans la cage Ne veux-tu pas danser avec moi ?
Sans plus attendre Frappons nos mains Un carnaval secret sans fin
Kagome*, kagome, veux-tu un bonbon ? Une pilule rouge ou une pilule bleue ? A la maison des bonbons, il n'y a pas de sortie D'une voix emplie de sérieux, voici ce que je murmure…
Miroir, ô mon beau miroir Dis-moi qui est la plus vilaine ? "C'est toi !" Répond mon reflet en s'esclaffant
Je suis toi Et toi, qui es-tu ?
Scintillant en se brisant, à qui appartient ce sourire ?
Tu es moi Et moi, qui suis-je ?
Planté en plein dans mon cœur... L'égoïsme
Lalala… Que cela reste notre petit secret… Lalala… La fin du début.
Où est le cadeau que tu m'as laissé ? Où ? Où ? Où donc ? La chaussette reste désespéramment vide
Qui sera le tueur ? Qui criera ? Qui sonnera La cloche ?
C'est moi ! Une voix résonne dans l'air…
Une table ronde encercle un pauvre rouge-gorge Doucement, je l'ai embrassé Élevé très haut Pressé Fait gicler Et un sourire de jubilation a illuminé mon visage
Creux et sculpté comme une Jack-o'-lantern Entourée de mannequins Il n'y a pas de place pour danser !
Toi et moi, piégés dans cette cage Toi et moi, dépareillés (incohérents)
Alors que leur clé s'arrête de tourner Les automates ont cessé leur danse Tourmenté par les mensonges et la réalité (par une réalité vide de sens) "Et soudain il n'en restait plus"*
Dans ce monde cruel Ne veux-tu pas danser avec moi ? Rouge-gorge (Cock robin*) qui faisait semblant d'être en vie Dans le château de bonbons Une sorcière brisée se tient seule
Tu es moi Et toi, qui es-tu ?
Un tapis rouge s'étend et recouvre les murs
Je suis toi Et toi, qui es-tu ?
J'en ai assez de jouer avec des marionnettes
Je suis moi Et toi, qui es-tu ?
Les Jack-o'-lantern scintillent au clair de lune
Je suis moi Et toi, tu me gènes.
Qui sera mon prochain compagnon de jeu ?
Dansons ?
Kagome Kagome : célèbre jeu d'enfants japonais.
« Un enfant est choisi en tant que oni (littéralement « démon » ou « ogre »). Il s'assoit avec les yeux fermés ou couverts pendant que les autres enfants se prennent par la main et marchent autour de lui en chantant la chanson allant avec le jeu. Quand la chanson est finie, le oni dit le nom de la personne derrière lui ; s'il a le nom correct, cette personne devient le oni à son tour.
Traduction française
Kagome Kagome, l'oiseau dans sa cage, Quand vas-tu sortir ? Au soir de l'aube, la grue et la tortue ont glissé. Qui est derrière vous maintenant ?
Parfois les dernières strophes sont traduites littéralement, ce qui donne :
Aux aubes et aux soirs, Qui est devant le dos, Où la grue et la tortue ont glissé et sont tombés ?
Le dos évoque la personne derrière le dos de l'enfant qui joue l'oni. »
Cette comptine, mystérieuse et ambiguë, est l'objet de nombreuses théories et interprétations.
Pour en savoir plus : https://en.wikipedia.org/wiki/Kagome_Kagome#Meaning
Cock robin : référence à une comptine anglaise du XVIIe siècle
The Death and Burial of Poor Cock Robin (littéralement « La mort et l'enterrement du Rouge-Gorge »), plus communément connue sous le nom de Who Killed Cock Robin? (littéralement « Qui a tué le Rouge-Gorge ? »), est une comptine anglaise du XVIIe siècle , souvent utilisée comme un archétype du meurtre.
Traduction française
Qui a tué le Rouge-Gorge ? Moi, a dit le moineau, Avec mon arc et ma flèche, J'ai tué le Rouge-Gorge. Qui l'a vu mourir ? Moi, a dit la mouche, avec mes petits yeux, je l'ai vu mourir. Qui a recueilli son sang ? Moi, a dit le poisson, Avec ma petite cuvette, J'ai attrapé son sang. Qui va l'envelopper ? Moi, a dit le scarabée, Avec mon fil et mon aiguille, Je ferai le linceul. Qui l'enterrera ? Moi, a dit le hibou, Avec ma petite truelle, Je creuserai sa tombe. Qui sera le pasteur ? Moi, a dit le corbeau, Avec mon petit livre, Je serai le pasteur. Qui sera le prêtre ? Moi, a dit l'alouette, Si ce n'est pas dans le noir, Je serai le prêtre. Qui portera le joug ? Moi, a dit la linotte, Je le prendrai dans une minute, Je porterai le joug. Qui sera le chef de deuil ? Moi, a dit la colombe, Je pleure pour mon amour, Je serai le chef de deuil. Qui portera le cercueil ? Moi, a dit le milan, Si ce n'est pas pendant la nuit, Je porterai le cercueil. Qui portera le voile ? Moi, a dit le roitelet, Avec le coq et la poule, Je porterai le voile. Qui chantera un psaume ? Moi, a dit la grive, S'asseyant sur un buisson, Je chanterai un psaume. Qui sonnera les cloches ? Moi, a dit le taureau, Je sais tirer, Je sonnerai les cloches. Tous les oiseaux du ciel, Tombés de sanglots et de soupirs Ayant entendu les cloches sonner Pour le pauvre Rouge-Gorge.
Là encore, il existe de nombreuses théories et interprétations de la comptine. Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Death_and_Burial_of_Poor_Cock_Robin#Origine
U.N.Owen : référence au roman Ils étaient dix (Dix Petits Nègres) d'Agatha Christie
« Dans ce roman, dix personnes apparemment sans lien entre elles sont invitées à se rendre sur une île. Bien qu'elles soient seules à se trouver sur ce lieu, elles sont assassinées les unes après les autres, à chaque fois d'une façon qui rappelle les couplets d'une comptine. En effet, les invités découvrent à leur arrivée une mystérieuse comptine affichée dans chaque chambre contant l'histoire de dix petits nègres, qui meurent les uns après les autres.
Dans la version originale et la traduction française du roman, le nom de l’hôte mystérieux est U.N. Owen, rappelant le mot unknown signifiant « inconnu ». Dans certaines adaptations en français comme la pièce de théâtre, ce nom a été changé en A.N. O'Nyme. »
(SPOILER)
"Et soudain il n'en restait plus" : célèbre phrase du livre, au moment où les dix petits nègres sont tous morts.
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[CP] Là où il y a de l’eau, il y a de la vie !
Frontier Developments plc (AIM : FDEV) annonce aujourd’hui une toute nouvelle extension pour sa simulation de zoo par excellence, Planet Zoo. Les joueurs peuvent accueillir des animaux sauvages de l’un des habitats les plus riches du monde avec Planet Zoo : Wetlands Animal Pack, qui arrivera sur Steam le 12 avril 2022 au prix de vente conseillé de 9.99€.https://www.youtube.com/watch?v=uHc109TU5tIPlanet Zoo : Wetlands Animal Pack apporte huit nouvelles espèces captivantes au jeu. Ce DLC offre aux joueurs :- L’attachant Capybara, qui passe la principale partie de sa journée à se prélasser dans les mares avoisinantes - L’Ornithorynque avec son bec de canard et sa queue de castor - La Loutre asiatique à petites griffes qui se déplace avec grâce dans l’eau - Le bien nommé Caïman à lunettes dont les yeux sortent de l’eau lorsqu’il se baigne - Le Cobe de Lechwe du Nil dont les sabots fins sont adaptés à la vie dans les plaines inondables et marécageuses - Le Buffle d’eau sauvage et ses cornes redoutables - La Grue à couronne rouge dont la danse nuptiale hypnotique est une merveille à contemplerEnfin, l’animal d’exposition est le Triton crêté du Danube, avec sa colonne vertébrale dentelée et sa coloration tachetée unique. Il ne manquera pas de capter l’attention des visiteurs du zoo.Les joueurs peuvent observer de nouvelles animations lorsque les animaux de Planet Zoo : Wetlands Animal Pack s’installent dans leurs habitats. De l’élégante chasse en eau profonde de la loutre asiatique à petites griffes, aux habitudes de baignade relaxantes du capybara, ces espèces fascinantes dévoileront leur relation unique avec les environnements marécageux qu’elles habitent.Les futurs gardiens du zoo pourront également mettre leurs compétences à l’épreuve grâce à un nouveau scénario chronométré passionnant, qui se déroulera dans la région du Pantanal brésilien le plus grand écosystème de zones humides au monde. Les joueurs devront participer aux efforts de sauvetage d’un sanctuaire animalier, en adoptant et en prenant soin des nouveaux arrivants. Attention tout de même à ne pas oublier les visiteurs du zoo, qui doivent apprendre en s’amusant pour assurer la prospérité de l’établissement.En plus de ce pack, les joueurs bénéficieront également d’une mise à jour gratuite du jeu de base, qui apporte toute une série d’améliorations et de suppléments, dont des discussions avec des éducateurs itinérants, une nouvelle fonction ‘Explore Cam’ permettant aux joueurs de découvrir leur zoo à hauteur de vue d’Homme, un éditeur de couleurs et de transparence pour l’eau et bien plus encore.Pour connaître les détails de la mise à jour, merci de consulter ce site.Planet Zoo : Wetlands Animal Pack nécessite le jeu de base Planet Zoo pour être téléchargé et lancé. Planet Zoo est disponible sur Steam au prix de 44.99€. La version Planet Zoo Deluxe Edition est au prix de 54.99€, quant à la version Planet Zoo Deluxe Upgrade Pack elle est au prix de 11.99€.
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Bienvenue aux Jeux Olympiques d'hiver
Il nous laisse avec la question sur l'enduire s. J'avais peur encore une fois l'objet d'une coupe de traumatisme qui sera de nouveau à moi d'avoir à porter une queue de cheval pour le reste de ma vie. Dehors pour manger, pour boire un verre, cinéma, etc. Prenez votre café et installer dans i ai quelques morceaux de nouvelles de la mode pour discuter. Tenues De Ski Soldes Cooneyi Xphotos par Louise portait. Pour les soldes manteaux ski, elle a secoué Giuseppe Zanotti. Longs manteaux regardez mieux dans camel, gris clair, des tons neutres. À cong, vous trouverez le musée de l'homme assez, pub et quelques petits cottages avec des plaques soulignant les villages de temps à l'honneur. Chaque Chaussures De Ski Moins Cher février, les étoiles de la mode, Hollywood, et, oui, la télé-réalité se réunissent pour un défilé de mode pas comme les autres: la ski promotion. Tout ce que vous avez à faire est d'aller à l'ifchic site, vous inscrire et commencer à collecter les pièces qui apparaissent sur votre écran quand vous naviguez sur le site. Elle a fait une entrée fracassante à New York quand elle marchait, presque méconnaissable, aux côtés de modèle du moment Kendall Jenner à ski printemps 2015 spectacle. weekmore qu'une fille avec boutiques ski Hé les gars, comment est-il Lundi déjà quelqu'un d'autre se sentent comme ils ont besoin d'un jour supplémentaire à la fin de semaine il me semble par trop vite chaque semaine. L'homme fait des matériaux comme la toile ou en néoprène permettent de flexibilité dans la conception, donc je vois marques les mélangeant avec des cuirs traditionnels pour blocage de texture qui se sent très tendance. Swiftspirators auront un choix d'accessoires à ruminer trop: vers le début de la vidéo que vous voyez son jeu avec un petit charme papier de grue, identique à la recherche de celui qu'elle et Harry Styles portaient tous les deux et elle est immortalisée dans les paroles. Sinon elle, peut-être les vices inhérents Katherine Waterston ou Benoît cumberbatchs marque nouvelle épouse, Sophie chasseur. Note aux rédacteurs: notre directrice de la mode jane est entièrement d'accord. Je suis vraiment le sentiment que long bureau supplémentaire et i aimer, aimer le grand pic encadrée de tous ses enfants accrochés au mur. Cheesy est très bien tant Casques Ski Et Protections qu'elle vente privee manteau ski.
www.skisoldes.com/
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