#jean paul visant
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Tribute Name: Jean-Paul "Alec" Vasil (Regent)
Age: ~15
Restrictions: No powers or superhuman abilities of any kind and can only use tools and weapons supplied in the Hunger Games arena
Art by @aslovefromlies
If you would like to see your favorite character either as a tribute or as a mentor, please fill out this Google Form. Just keep in mind that for mentor polls, they will be posted every Saturday so chances are it could take a long time before they are posted.
Please also look at my pinned post for submission rules as well as a list of previously submitted characters prior to submitting your character.
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Le corset, instrument de torture vecteur d'un message féministe ?
Le corset, autrefois un sous-vêtement répandu dans la garde-robe des femmes, a été longuement critiqué. Connu pour avoir fait souffrir les femmes, et pour répondre à des fantasmes patriarcaux, le corset aurait été délaissé et troqué contre des régimes et des interventions chirurgicales afin de garder la taille fine. Néanmoins, il serait aujourd’hui synonyme de féminisme et fait son grand retour sur les catwalks. Le corset est un sous-vêtement, principalement féminin, porté du xvie siècle au début du xxe siècle. Cependant, on trouve des habits similaires au corset dès 1600 av. J.-C comme des ceintures en tissu portés en dessous de la poitrine. Le corset est d’abord un vêtement de femme et d’homme : venu de l'univers masculin et militaire, le corset est conçu pour enlever les différences morphologiques entre les deux sexes afin de laisser place à une silhouette la plus masculine possible. Plus tard, on le perçoit plutôt comme une « armure » physique et morale réservée à la haute société : il magnifie le corps en obtenant une taille svelte pour le différencier de celui du peuple. Portrait de Louis XIII par Rubens. Portrait de la Reine d'Autriche par Rubens. ...Ou symbole d’oppression patriarcal Publicité issue du Petit Echo De La Mode le 10 mars 1895. Ce n’est qu’au xixe siècle que l’utilisation du corset est synonyme d’érotisation des atouts féminins. Ce dessous, qui parfait la lingerie féminine de l’époque, cherche à modeler le buste suivant des critères esthétiques variables selon les tendances. Il a pour but premier d’affiner la taille d’une part, et d'autre part de maintenir la poitrine. D’abord portées par les femmes de la haute société, il s’est démocratisé auprès des bourgeoises et des femmes du peuple. Au cours du xixe siècle, certains médecins ont conclu que le port du corset était la cause de maladies respiratoires, de dégâts des organes internes, de déformation des côtes et même de complication lors de grossesses. Pour d’autres, le corset aurait des vertus thérapeutiques : il servirait à maintenir le dos et à corriger les déviations de la colonne vertébrale. Néanmoins, il est évident que le corset fut semblable à un instrument de torture visant à assouvir les fantasmes masculins sur la féminité. De ce fait, Paul Poiret est le premier couturier qui le bannit de ses collections. En effet, il délivre la femme grâce à des robes droites qui lui permettent de se mouvoir. Le corset, incarnation du féminisme Violet Chachki pour Harper's Bazaar Chine. Corset doré métallique par Thierry Mugler. Aujourd’hui le corset traditionnel, de par sa notion de douleur, reste présent dans les pratiques sexuelles fétichistes. On le retrouve aussi au sein du travestisme et les déguisements burlesques d’antan. Ce n’est qu’au xxe siècle, alors que la femme s’affranchit de l’emprise de l’homme, que le corset devient l’expression du renouvellement de la notion de féminité. En effet, dans la haute couture, on utilise le corset comme symbole fort de l’émancipation de la femme, rendue maîtresse de sa propre féminité et de sa sexualité. On se rappelle notamment du corset rose poudré aux seins coniques de Jean Paul Gaultier porté par Madonna, qui deviendra une représentation mythique d’une sensualité assumée. Le corset deviendra même l’emblème de ses fragrances pour femmes. On retrouve également le corset dans la collection punk de Vivienne Westwood, érotique et libertine, qui confère à la femme un « pouvoir, notamment sexuel, une allure un peu guerrière, dominatrice », d’après Emilie Coutant, sociologue et consultante en mode. "Une femme en corset affiche un corps qui est à la fois érotique et qui en impose, car il se perçoit comme une prise de pouvoir." Emilie Coutant A l’époque, on considérait le corset comme étant un sous-vêtement. Aujourd’hui cet accessoire de lingerie a tendance à être porté en tant que survêtement, à la façon d’une ceinture ou revisité en jupe. Le corset donne une allure assurée pour la femme, au même titre qu’un costume pour un homme. Selon Emilie Coutant, « une femme en corset affiche un corps qui est à la fois érotique et qui en impose, car il se perçoit comme une prise de pouvoir ». Ceinture corset par Jacquemus. Jupe corset par Balmain. Un corps magnifié pour une sexualité assumée Le corset a longtemps été marque de faiblesse car il a été synonyme de souffrance et de soumission aux fantasmes et aux normes de beauté établies par les hommes. Néanmoins, le corset est dorénavant symbole d’hyper-féminité, assumée et appartenant aux femmes. A lire également : Mode à Paris – Voyage dans un siècle d’élégance parisienne Read the full article
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Géraldine Grangier : "Stop à la culture de l’excuse, à Grand-Charmont comme ailleurs, les parents doivent payer !"
Géraldine Grangier, Députée Rassemblement National de la 4ème circonscription du Doubs, communique : "J'appelle à la fermeté après le saccage en règle par 6 enfants âgés de 10 à 13 ans, de leur école élémentaire située en quartier sensible dans la commune de Grand-Charmont, occasionnant plus de 30 000 € de dégâts ! Si ces mineurs ne sauraient échapper à la rigueur de la justice, les parents doivent rembourser les dégâts ! J'indique que j'ai co-signé et soutenu, en octobre 2023, une proposition de loi visant à supprimer ou suspendre les allocations familiales pour les parents d’enfants criminels ou délinquants. Grand-Charmont ne peut rester un territoire perdu de la République ! En effet, ce n’est pas la première fois que de tels actes de délinquance ont lieu car en août 2023 cette commune avait déjà vu son école dégradée, des véhicules vandalisés, le Maire injurié et menacé… Le 8 septembre dernier, une manifestation de la population avec des élus a eu lieu pour exprimer son soutien à Monsieur le Maire Jean-Paul Munnier et condamner ces actes délictueux. Aujourd’hui l’heure n’est plus aux palabres, la Loi doit s’appliquer ! Les habitants de Grand-Charmont comme partout en France doivent pouvoir vivre en paix, les biens publics comme privés doivent pouvoir être protégés ! Stop à l’excuse de minorité ! Les jeunes coupables rapidement retrouvés devront être sévèrement jugés avec des peines adaptées à leur âge et leurs parents détenteurs d’autorité parentale devront être impliqués dans la réparation de ces dégradations. Des courriers à Monsieur le Ministre de l’Intérieur ainsi qu’à Monsieur le Ministre le Garde des Sceaux, sont partis hier afin que tous les moyens soient mis en œuvre pour que Grand-Charmont retrouve la paix et la sérénité". Read the full article
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En Christ, nous sommes libres! Le sommes-nous ?
La liberté dont il est question dans cet article est associée directement au salut que nous avons obtenu par Jésus-Christ, lorsque nous avons cru en Lui. Cette liberté fait partie de la grâce de Dieu en notre faveur, de sorte que lorsque la grâce de Dieu est mentionnée, elle implique aussi notre liberté. Les termes « rachat » et « rédemption » pointent aussi vers cette même liberté qui est nôtre en Christ.
Pour comprendre et vivre notre liberté, réfléchissons aux questions suivantes : Par qui et comment avons-nous été libérés? De quoi et vers quoi avons-nous été libérés? Sommes-nous libres? et Comment reprendre le territoire perdu?
Libérés par qui? et comment?
«Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres» (Jean 6:36, Seg 21). Jésus déclare la prophétie d’Ésaïe 61:1-2a accomplie en Lui-même (Lc 4:16-21).
D’abord il cite ainsi Ésaïe 61:1-2a : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par onction pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux prisonniers la délivrance et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur » (Luc 4:18-19).
Puis, il dit à ceux qui l’écoutaient dans la synagogue : « Aujourd’hui cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre, est accomplie » (Luc 4:21b).
Paul situe Christ comme source de cet Évangile (Romains 1:2-4 et 1:16-17), puis nous présente ainsi le lien entre liberté et salut : « Mais maintenant, la justice de Dieu dont témoignent la loi et les prophètes a été manifestée indépendamment de la loi: c’est la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a pas de différence: tous ont péchés et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement déclarés justes par sa grâce, par le moyen de la libération qui se trouve en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être par son sang une victime expiatoire pour ceux qui croiraient. » (Romains 3:21-25a).
Il importe d’observer que la justice dont il est question ici est celle de Christ. Nous sommes « déclarés justes » (Romains 3:24) par le sacrifice de Christ.
En Romains 3:24, la Bible du Semeur et Segond 21 traduisent respectivement par « délivrance » et « libération » ce que la Nouvelle édition de Genève 1979, la Colombe 1978 et la Segond 1910 traduisent par « rédemption ». MacArthur explique ainsi la signification du terme rédemption :« Ce mot [en] grec provient du marché d’esclaves de l’Antiquité. Il désignait le paiement de la rançon visant à obtenir la libération du prisonnier ou de l’esclave. Le seul paiement adéquat pour racheter les pécheurs de l’esclavage du péché et de la punition qu’ils méritent se trouve en Christ (1 Ti 2:5-6; 1 Pi 1:18-19), et il fut versé pour satisfaire la justice de Dieu » (La Sainte Bible avec commentaires de John MacArthur, p. 1703).
Nous sommes rachetés par Dieu et rendus libres au prix du sacrifice de la croix. Cela répond en partie aux questions « par qui? » et « comment? ». En partie, parce que rien de cela ne se produit sans notre participation, ce qui ressort du passage de Romains 3 cité précédemment, mais aussi de Rom 1:16-17 : Cet Évangile de Christ est puissance de Dieu pour le salut de toute personne qui croit, Évangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon ce qu’en avait dit Habakuk 2:14 et que Paul cite en Rom 1:17 : « Le juste vivra par la foi ».
Mais, rachetés, ou libérés, de quoi? arrachés à quel esclavage? pour obtenir quelle liberté? par ce même moyen de la mort de Jésus et de notre foi? Car notre participation de foi ne s’arrête pas à l’instant initial de cette libération, mais se poursuit chaque jour dans le maintien ou la réappropriation de notre liberté.
Libérés de quoi?
Comme pour les non Juifs (Rm 1) et les Juifs (Rm 2:1 à 3:20) d’alors, l’Évangile s’adresse aujourd’hui encore à ceux qui vivent sans les Écritures (Rm 1) tout autant qu’à ceux dont la vie est orientée et balisée par elles (Rm 2:1 à 3:20). Cet Évangile qui nous apporte la liberté est acquis par la mort et la résurrection de Christ pour nous (Rm 1:2-4, Rm 1:16,17, Rm 3-6). Cette œuvre de Dieu ne peut se faire sans notre réponse participative : « l’obéissance de la foi » (Rm 1:5).
Certains d’entre nous étions ensorcelés (Galates 3:1) par une conduite facile à reconnaître comme péché (Romains 1), d’autres par notre confiance en nos efforts pour obéir à Dieu (Romains 2). Mais, ceux qui croyaient obéir aux Écritures et à qui Jésus (Jean 😎 et Paul (Rom 2) s’adressaient, agissaient comme certains de ceux qui vivaient sans connaître Dieu (Rm 2:1). Était-ce aussi dans leurs pensées qu’ils agissaient comme les autres (Rm 12:1-2)? Peut-on être ensorcelés en s’imaginant que sont sans importance nos péchés de la pensée, mais très sérieux ceux qui se voient de l’extérieur (Rm 1:18-32)?
Lorsque nous lisons concernant l’interaction des chefs religieux avec Jésus, l’on peut aussi comprendre qu’ils raisonnaient et agissaient d’une manière tout à fait conforme à celle des leaders politiques de leur époque. Ils mentaient, trichaient et se souciaient du résultat politique de leurs actions, mais pas de la justice. Autrement, Christ n’aurait jamais été livré aux Romains pour être crucifié. Vivons-nous notre vie selon les modes de pensée et d’agir de notre époque ou selon ce que l’Esprit de Christ nous enseigne dans les Écritures et par notre conscience?
Pourtant c’est de tout cela que nous avons été libérés par la mort de Christ, expression de la bonté de Dieu qui nous pousse à changer d’attitude (Rm 2:4) :
Libérés de l’injustice qui tient la vérité captive (Rm 1:18);
Libérés des raisonnements qui plongeaient nos cœurs sans intelligence dans les ténèbres (Rom. 1:21);
Libérés de notre endurcissement et de notre refus de nous repentir (2:5);
Libérés de nos comportements secrets qui attirent sur les personnes qui les pratiquent le jugement de Dieu par Jésus-Christ (Rm 2:16);
Libérés de la domination du péché, de type libertin ou légaliste (Rm 3:9), notamment de l’incapacité de comprendre et de l’indifférence pour trouver Dieu, pour le connaître, pour vivre en Lui et par Lui (Rm 3:11);
Libérés de la domination du péché (Rm 3:9) vécue comme l’emprise sur soi de l’amertume exprimée par une compulsion à maudire (Rm 3:14).
N’avons-nous pas – couche par couche, au fil des ans – été :
Libérés de l’illusion de n’avoir jamais offensé Dieu (Rm 2:1; 3:9; 3:23; 8:7)?
Libérés des péchés grossiers et évidents décrits en Romains 1:28-32; 3:9-18?
Libérés de faux péchés ou d’interdits sans fondement biblique (Rm 14, Gal) et
d’obligations non enseignées par les Écritures (Rm 14, Galates, Col 2:16-23)?
Libérés de la tyrannie des circonstances (Rm 8:28-30)?
Libérés des pensées opposées à celles de l’Esprit (Rm 12:1-2; 2 Cor 10:3-5)?
Libérés de notre confiance envers notre propre maturité chrétienne, anticipée ou acquise – même par l’obéissance sincère aux Écritures (Rm 6-8; Gal 3-5)?
Sans abandonner tout à fait la question «De quoi avons-nous été libérés?», nous nous concentrerons sur la question «Vers quoi avons-nous été libérés?». Nous contrasterons la liberté en Christ de la liberté hors Christ, puis examinerons la liberté en Christ, le moyen de la faire nôtre et de la conserver toute notre vie.
Paul écrit : «En effet, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport à la justice. Quels fruits portiez-vous alors? Des fruits dont vous avez honte aujourd’hui, car leur fin, c’est la mort. Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle» (Rm 6:20-22).
Libérés pour ou vers quoi?
De quelle vie avons-nous été libérés? vers quelle vie avons-nous été libérés? Les deux questions sont indissociables quand on examine notre liberté en Christ.
La glorieuse liberté d’enfants de Dieu (Rm 8:21) dont nous jouissons d’un avant-goût (Rm 8:23) implique que nous sommes libres de toute dette envers notre nature propre (Rm 8:12). Cette libération acquise par Christ et dont nous devenons bénéficiaires par la foi en Lui (Rm 1:16-17; 3:21-25a) nous permet par l’Esprit de faire mourir les manières d’agir du corps (Rm 8:13).
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Hold-Up, la part infalsifiable
PAR ANTIPRESSE | 15.11.2020 | EN ACCÈS LIBRE, LE BRUIT DU TEMPS, NOUVEAU, SLOBODAN DESPOT
Sorti le 11 novembre en VOD, le documentaire Hold-Up de Pierre Barnérias a soulevé une polémique colossale. Déprogrammé sans explication par son hébergeur Vimeo, il est allé gonfler — en libre accès — l’affluence des plateformes alternatives comme Odysee. Tant le film lui-même que son accueil et son mode de diffusion marquent une rupture essentielle.
Les Anglo-Saxons appellent cela un game changer. L’irruption de Hold-Up dans le débat sur la pandémie change de fait la règle du jeu. La gestion de cette crise a donné lieu à des critiques dès les premiers jours. L’Incident, le livre récemment publié par Nicolas Lévine, un insider de l’administration française, donne un aperçu sidérant de la désinvolture avec laquelle les autorités françaises ont abordé la crise au printemps 2020. Le bricolage, les collusions, les conflits d’intérêts et les décisions contradictoires n’ont fait que s’aggraver depuis — sans que personne, étrangement, n’en réponde. Et sans que les médias leur demandent de comptes.
Dès février-mars, des personnalités du monde de la science, de la médecine, des sciences sociales ont exprimé çà et là leurs doutes ou leurs préoccupations face à la gestion pour le moins étrange de cette crise dans les pays occidentaux et aux dérives du pouvoir et de l’information qui en résultaient. Pierre Barnérias a donné une tribune à un grand nombre d’entre elles, dont certaines voix très difficiles à réfuter en débat frontal. Son film rassemble donc en un seul endroit l’essentiel des objections soulevées depuis mars 2020. Deux heures et demie de témoignages de médecins, de savants, de praticiens, de penseurs tissent le scénario d’une pandémie surgonflée, surexploitée, devenue prétexte à une dépossession tous azimuts: des peuples dépossédés de libertés, de moyens, de représentation politique, de voix et d’yeux pour comprendre ou maîtriser leur propre sort. Serions-nous confrontés à un coup d’État technologique, mené par les empires techno-financiers, dont les autorités du monde occidental, figées dans leur ineptie et leur corruption, apparaissent comme les dupes ou les complices, ou les deux à la fois? En fin de compte, se demande le réalisateur, tout ceci ne servirait-il pas un but: le passage au tout-numérique, à la monnaie dématérialisée et au gouvernement mondial?
Pourquoi ne les a-t-on pas entendus ailleurs?
La réaction hostile des médias de grand chemin mis en cause par le film est logique. Ainsi ont-ils réagi au documentaire de Paul Moreira sur l’Ukraine ou aux témoignages (écrits, dans un siècle précédent) de Peter Handke sur le mensonge de la guerre en Yougoslavie. Quand un récit alternatif fait irruption sur le marché, et qu’il paraît convaincant, les détenteurs du récit officiel surréagissent. Ils connaissent mieux que leur public la fragilité de leur construction et ses failles. Ils savent les taux de confiance désastreux dont l’opinion les gratifie, et qui baissent d’année en année. Ils mesurent en temps réel l’érosion de leur audience en direction des diverses plateformes de néojournalisme. Ils sont à cran. Ils bondissent des deux pieds sur leur chaise en voyant la moindre souris.
La réaction la plus sage face à Hold-Up eût été de laisser pisser le mérinos et les «complotistes», comme ils les appellent, se conforter entre eux. Plus élégamment encore, de reconnaître qu’au-delà des points de détail contestables, certaines contributions auraient dû trouver leur place dans n’importe quel canal d’information.
Car la première question que soulèvent ces témoignages, la plupart frappés au coin du bon sens, est: pourquoi ne les a-t-on pas entendus ailleurs? Pourquoi une scientifique de haut vol comme Alexandra Henrion-Caude, généticienne et ancienne directrice de recherche à l’INSERM, n’a-t-elle été interrogée que par TV-Libertés et par le réalisateur de Hold-Up? Pourquoi l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel, parlant d’expérience (il a survécu au Covid du printemps en s’automédicant, le système de santé l’ayant laissé moisir sans secours), a-t-il été condamné par contumacedans les médias de service public de Suisse plutôt que d’y être invité à débattre? Les millions de vues de ses vidéos «amateur» n’auraient-elles pas été un bol d’air pour ces plateformes de plus en plus désaffectées par le public?
Par contraste, Hold-Up révèle la pauvreté et le huis clos du débat de grand public. Comment se fait-il qu’à la place de ces gens qui pensent, qui cherchent et qui s’interrogent, pratiquement tout le temps d’antenne soit occupé par de péremptoires semeurs de panique, souvent criblés de conflits d’intérêts, et qui ne font que légitimer sans preuve ni discussion les décisions les plus extrêmes des autorités? Sommes-nous soudain tombés en Union Soviétique, pour que le vrai débat social, philosophique et scientifique doive se faire malgré le système et non plus en son sein?
Un «best of» de la contestation
Depuis le début de cette crise, nous avons tous, probablement, éprouvé un problème de saturation avec les vidéos. Il y en a trop! On a sans doute produit cent fois plus d’heures de vidéo de toute forme et qualité pour contrer la gestion officielle du Covid et la «science» qui la sous-tend que pour la défendre. La surabondance de contestation tue la contestation, comme l’avaient bien compris les autorités soviétiques au temps de la Perestroïka. Pour ma part, on me recommande chaque jour, en temps de visionnage, davantage de vidéos «capitales» que la journée ne compte d’heures. Or j’ai observé que si je pouvais avoir le script de ces séquences, il me suffirait d’une heure ou deux pour faire le tri du substantiel et du secondaire ou pour évaluer les arguments. Le basculement de l’enquête et de l’argumentation du texte vers la vidéo est en soi un obstacle pour l’intelligence. Les esprits sont accaparés par des heures et des heures de préambules et de digressions. Vérifier le moindre dire prend un temps fou, et retrouver l’endroit exact d’une affirmation est très fastidieux. Les arguments sont simplifiés, le langage appauvri.
Mais du moment que la bascule est faite et que l’influence passe par l’image, Hold-Up est un vecteur redoutable. Voir toutes les interventions des protagonistes interviewés serait physiquement impossible. Ce film en propose une compilation, la substantificque moelle. L’ex-ministre de la santé Philippe Douste-Blazy, qui s’est soudainement désolidarisé du film, s’est notamment plaint de ce qu’on n’a retenu que quelques minutes sur deux heures d’enregistrement. Mais ces minutes sont une véritable flèche au curare! Ce film unifie une opposition éparse, anarchique, dont personne n’avait jusqu’ici un aperçu exact. On voit désormais qu’elle est multidisciplinaire, multinationale, multiforme, mais structurée.
Le reproche de longueur ne tient donc pas la route. Ces 160 minutes sont en fait un résumé-éclair de la problématique. En revanche, le film souffre de maladresses, d’approximations et d’irruptions inutiles de mauvais goût, comme cette figure animée du Corona avec sa voix perçante et ses sketches futiles qui ne fait que caricaturer le propos.
D’une manière générale, le message aurait été plus convaincant si l’on s’était arrêté aux constats plutôt que de vouloir esquisser une thèse avec un montage dramatisant. La sociologue Monique Pinçon-Charlot a beau dénoncer aujourd’hui le documentaire, ses propos sur le projet d’extermination (elle utilise le mot «holocauste» qu’elle regrette) visant à «éliminer la partie la plus pauvre de l’humanité, dont les riches n’ont plus besoin» sont compromettants pour elle comme pour le film. Il eût été beaucoup plus simple de citer les propos de Klaus Schwab, le cicérone du WEF de Davos, et de laisser le spectateur en tirer ses conclusions.
Une irrésistible soif de censure
Bien entendu, le film a été étiqueté «fake news» par les producteurs de fake news systémiques. A la guerre comme à la guerre, c’était attendu. Aux chiffres et sources des uns on oppose ceux des autres. Les personnalités ayant participé au film ou qui le soutiennent (comme Sophie Marceau) sont prises à partie. Une députée du Parti (LREM), hystérique, exige sur CNEWS sa censure et son éradication face à une journaliste qui lui rappelle qu’il existe quand même, encore, quelques restes de liberté d’expression(1).
Les réseaux sociaux se sont mis de la partie: sur Facebook, chaque allusion au film s’accompagne d’une mise en garde renvoyant sur les censeurs autorisés du Monde dans une boucle tautologique cocasse («Vous critiquez Le Monde? c’est fake news selon Le Monde!») Vimeo élimine sans crier gare un contenu pourtant commercialisé en VOD.
Bref, comme dit le proverbe balkanique, «les bons destriers soulèvent la poussière». Le système ne se serait pas mobilisé à ce point pour censurer ce film s’il ne contenait pas, outre ses défauts, quelques vérités malcommodes. Qu’y a-t-il donc dans Hold-Up qu’il faut à tout prix étouffer?
Le poids du témoignage humain
Dans la guerre des dogmes et des chiffres, le camp minoritaire part toujours perdant. Blaise Pascal, dans la première de ses Lettres à un Provincial (23 janvier 1656), rappelle avec ironie que le débat académique n’est pas décidé en fonction de qui tient le vrai et qui le faux, mais du nombre de docteurs qui soutiennent tel ou tel parti(2). Hold-Up contient inévitablement des affirmations sans preuves et des chiffres contestables — encore que la plupart d’entre eux sont puisés au sources mêmes des administrations, comme l’INSEE —, mais il véhicule surtout un apport infalsifiable. Qui n’est ni factuel ni médical.
Car le visionnage de Hold-Up peut être dangereux. Sa vérité ne tient pas tant dans les faits exposés que dans le ton, le bon sens et l’humanité de ceux qui les exposent. La comparaison avec les manières, les scansions lugubres et les faciès des défenseurs de la covidoctrine est inévitable et déstabilisante. Et le simple fait de mettre le nom juste sur leurs comportements — comme le fait Martine Wonner au sujet des accès de frénésie du ministre Véran lorsqu’on lui dit «chloroquine» — suffit à ouvrir les yeux.
Fondamentalement, Hold-up s’insurge contre la reconstruction idéologique d’une réalité, en l’occurrence sanitaire, qui aurait pu et dû être gérée autrement dans le monde réel. Or les systèmes idéologiques, comme leur nom l’indique, reposent sur la logique d’une idée. Les mots créent la réalité. Lorsque quelqu’un perturbe cette nomenclature en appelant les choses par leur nom, l’hypnose s’écroule et il ne reste pour soutenir l’édifice que l’outil de la coercition, bien plus coûteux.
C’est pourquoi les systèmes totalitaires, toujours fondés sur la «science», n’ont pourtant jamais été réfutés par des preuves scientifiques, mais toujours par des témoignages humains. Une journée d’Ivan Denissovitch, de Soljénitsyne, ou Le Zéro et l’Infinide Koestler, n’ont aucune valeur documentaire ou historique. Aujourd’hui, les vigiles du Parti les étiquetteraient comme fake news. Mais ils ont ouvert les yeux — et le cœur — de millions de gens sur la réalité concrète, psychologique, spirituelle, de la condition totalitaire parce qu’ils leur ont permis d’éprouver cette horreur de l’intérieur. Parce qu’ils ont activé l’empathie. Parce qu’ils ont rétabli la vision juste en remettant les mots à leur place. La masse ne sait pas qu’elle vit dans la tromperie tant qu’on ne le lui dit pas. C’est la parabole des habits neufs du roi: il faut qu’un innocent désigne le mensonge pour que la multitude cesse de le considérer comme normal.
La scène peut-être la plus «éclairante», de ce point de vue, est ce passage où l’on montre à une sage-femme un discours de l’omniprésent transhumaniste, le Dr Laurent Alexandre, parlant de l’«âge d’or» qui vient pour les «intellectuels», les winners, les «dieux», par opposition aux «inutiles», aux losers à la masse humaine larguée par la révolution technologique. «Je pense que Hitler ne disait pas les choses aussi directement», conclut Nathalie Derivaux, effarée. En un mot, l’élite dirigeante s’arroge un droit de vie et de mort sur les esclaves attardés. Comme elle dit, «c’est absolument effrayant», et pourtant cela a pignon sur rue. C’est enseigné aux futurs cadres! Et soudain, certains mots qu’on emploie par automatisme retrouvent tout le poids d’horreur qu’ils avaient perdu. Ainsi l’«espérance de vie résiduelle» des aînés dans les asiles, décimés par cette pandémie et par l’euthanasie tacite.
Le point de rupture
C’est là que se trouve le potentiel subversif essentiel de ce film, et il est infalsifiable. Car il réintroduit un regard éthique et humain là où il n’y aurait dû y avoir que des critères de gestion et des instincts élémentaires de conservation.
Hold-Up, avec ses exagérations, ses caricatures, sa thèse qui n’est que le reflet critique de ce que les technocrates de Davos, de la Silicon Valley ou de la Sberbank affirment publiquement, est à ranger dans cette catégorie-là: c’est un témoignage moral. La réaction même du système, avec son stupide et brutal réflexe de censure, ne fait pas que lui donner raison («la crise est un alibi de la dictature, CQFD»). Elle lui octroie ses palmes de samizdat.
Voilà donc en quoi tient la rupture initiée par Hold-Up.
A) Ce film est le premier vrai samizdat occidental. L’opposition y trouve un front et des visages — et surtout, elle est désignée comme telle, avant tout par ses adversaires. L’illusion d’une société ouverte et démocratique tombe. Ces histoires de dissidence, de réseaux secrets et d’opposition tacite que les Occidentaux consommaient comme une série TV pour se faire agréablement peur, ils savent désormais qu’elles sont devenues leur réalité. Et que, à l’inverse, les rites démocratiques qu’on continue de pratiquer sont un théâtre sédatif.
B) Grâce à la censure des canaux officiels, les réseaux d’information alternative se mettent en place et des millions de citoyens découvrent leur existence. Sur la plateforme Odysee, Hold-Up circule déjà en de nombreuses copies. Si celle-ci est fermée, il sera mis en ligne ailleurs ou distribué via les messageries. Il est aussi stupide de prétendre l’arrêter que de faire croire au peuple que le nuage de Tchernobyl, en 1986, s’est arrêté aux frontières de la France. Vous avez voulu déifier un virus, vous avez appris au peuple les vertus de la viralité!
C) Hold-Up est une production professionnelle, réalisée par un vieux routier du reportage. Elle émane du système — et le système, par son rejet épidermique, s’est discrédité lui-même. Par la stupidité de sa réaction, il lui a assuré une publicité inespérée auprès de millions de spectateurs, comme s’il avait inconsciemment fait exprès (comme ces journalistes soviétiques qui surjouaient jusqu’à la bouffonnerie leur dénonciation des dissidents, avec un clin d’œil subliminal). Ceux qui, intrigués, y iront voir, ne trouveront rien des «thèses dangereuses» ni des «falsifications» qu’on leur annonce, mais un panel de personnes sensées et courageuses qui ont mis leur réputation sociale et leur carrière en jeu en venant y témoigner. Ils redistribueront le film autour d’eux.
Pour le moment, nous assistons à l’édification d’un cordon sanitaire autour de ce documentaire et à la culpabilisation de ceux qui y ont participé ou qui le diffusent. C’est normal. Lorsqu’un pourcentage significatif de la population française aura vu ce témoignage, l’«Absurdistan autoritaire» actuel (Die Zeit) ne pourra plus être maintenu que par un pur dispositif policier. Ce sera une victoire à la Pyrrhus qui précipitera la ruine d’un système déjà discrédité. C’est pourquoi il est vital de creuser des tranchées profondes, afin que la seule évocation de ce titre suscite des conflits et des ruptures personnelles. Cela encore fait partie de la stratégie du pire esquissée par le film.
Lien permanent du film:<go.antipresse.net/holdup> (Ce lien de redirection renvoie à URL proposant une version visible du film. Sa cible pourra être mise à jour en fonction des circonstances.)
Notes
Il n’a pas fallu longtemps au réalisateur pour découvrir l’épais conflit d’intérêts de cette censeuse (censoresse?) hystérique, Ilona Cicurel. Ne pas manquer la réaction excédée de Pierre Barnérias sur RMC.
Les Provinciales de Pascal, malgré leur thématique religieuse aujourd’hui pratiquement inaccessible, restent un monument de la lutte contre l’abus de pouvoir intellectuel, en l’occurrence celui des Jésuites. Elles restent d’une brûlante actualité.
Article de Slobodan Despotparu dans la rubrique «Le Bruit du Temps» de l’Antipresse n° 259 du 15/11/2020.
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Le mystérieux Docteur Martin(1895-1969)
Le parcours d'Henri Martin reste un symbole de l'activisme politique, ayant passé la totalité de sa vie dans une semi-clandestinité, et étant l'une des rares personnes à avoir été traquées par la police sous quatre régimes différents. Son histoire qui n’a rien à envier à celle de Jason Bourne, mériterait d’être racontée à travers une série télévisée.
De l’action française à La Cagoule :
Parisien de naissance Henri Martin s’engage très tôt à l’Action Française dès 14 ans. En effet, un jour de 1909, ses parents découvrent au cinéma lors de la diffusion des informations Pathé, les prises de positions de leur fils portant l’oriflamme en tête du défilé de la fête royaliste de Jeanne d’Arc! Son père lui casse sa canne sur le dos!...Henri avait comme camarade de classe, Henri Lagrange, fameux camelot du roi mort en 1915 durant la guerre et qui l'avait motivé à rejoindre l’AF. Il s’engage ensuite comme volontaire pour le front en 1914 jusqu’en 1918. Dans les années 20 il devient un des meneurs des camelots du roi mais finit par se brouiller avec Maxime Real Del Sarte et il quitte l’organisation en 1930. Après avoir été le conseiller d’Henri Dorgerès, le dirigeant du mouvement paysans des “chemises vertes”, il est en 1935 l’un des fondateurs du CSAR, organisation nationaliste clandestine connue sous le nom de “la Cagoule” et dirigée par Eugène Deloncle. Celui-ci le charge du 2e Bureau, c'est-à-dire les services de renseignements de l'organisation, et son surnom est alors « le Bib ». Son travail consistait à mener des filatures, répertorier des informations personnelles et établir des fiches sur les adversaires politiques de la Cagoule. En 1937, tandis qu'une rafle frappe les membres de la Cagoule, il réussit à s'enfuir avec Jean Filliol, et s'exile à San Remo en Italie, accompagné de sa femme et de ses enfants. Suite à une grâce d'Édouard Daladier, il revient en France pour devenir capitaine médecin à l'hôpital de Bicêtre.
Vichy et résistance :
Après la défaite de 1940, il participe aux Groupes de Protection (GP), une organisation dépendant du Centre d'informations et d'études (CEI) de François Métenier et du colonel Groussard. Saluant l'arrivée au pouvoir du maréchal Pétain, mais hostile à toute forme de collaboration (elle épiait notamment les agissements de la Gestapo et des autorités militaires allemandes), elle regroupait majoritairement d'anciens cagoulards. En décembre 1940, dans le fil de son anti-germanisme, il monte l'opération visant à enlever Pierre Laval, jugé trop proche des Allemands. Laval est libéré peu après par Otto Abetz, tandis que le CEI et les GP sont dissous peu après (même s'ils continuaient à fonctionner officieusement). Arrêté en mars 1942, il est transféré à Castres, Vals, puis Évaux-les-Bains. Après s'être évadé, il rejoint le maquis et le « réseau Roy », participe à la libération de Lyon, et s'engage dans la Septième Armée du général Alexander Patch, où il accomplit plusieurs missions spéciales et dangereuses en Alsace et sur le Rhin.
Clandestinité d'après-guerre et OAS :
Lors de la procès de la Cagoule en 1948, le docteur Martin est condamné à une peine de déportation, qu'il n'accomplira pas, étant de nouveau en cavale. Il reprend ses activités clandestines, désormais contre La IVème République pour le maintien de l'Algérie française. Il participe dans les années 1950, avec les généraux Lionel-Max Chassin et Paul Cherrière, à l'organisation appelée « Grand O », active de 1954 à 58. En juin 1957 à la gare Saint-Lazare de Paris, il est arrêté par la police. Considérant qu'il ne constitue pas une menace pour le régime, il est mis en liberté provisoire en novembre. Après le premier putsch d'Alger, dont il est l'un des instigateurs, il rejoint le Mouvement populaire du 13 mai, dit MP-13. Collaborateur au journal Salut public de l'Algérie française, organe du MP-13, il est le conseiller de Robert Martel, avec lequel il finit par se brouiller. Proche de l'Organisation armée secrète (OAS), il est à nouveau recherché pour sa participation à la « Semaine des barricades » à Alger en janvier 1960, puis, encore une fois, pour son rôle dans le Putsch des Généraux du 23 avril 1961.
Cette fois, son anti-gaullisme ne lui est pas pardonné : arrêté pour de bon, il est condamné à 10 ans de travaux forcés en octobre 1963 par la Cour de sûreté de l'État.
Il est décédé le 6 juin 1969 à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, où il avait été mobilisé en 1939 comme médecin.
Photos : Henri Martin lors de son arrestation en 1957.
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programme CARE
Le programme CARE : Cohérence, Attention, Relation et Engagement, regroupe différentes pratiques issues de la psychologie positive.
Développé par Rébecca Shankland, Ilios Kotsou, Jean-Paul Durand et Christophe André en 2014, le programme CARE a été l'objet de diverses validations scientifiques quant à son efficacité.
Après plusieurs années de recherches scientifiques, et d’utilisation dans divers contextes sur le terrain, les résultats démontrent une efficacité significative concernant la diminution du stress, de l’anxiété, des symptômes dépressifs, ainsi qu’une amélioration du bien-être et des compétences émotionnelles et relationnelles.
Les objectifs du programme :
Le programme CARE permet de développer une flexibilité psychologique accrue pour appréhender la vie (quotidienne, relationnelle, familiale, professionnelle) de façon plus sereine et cohérente en activant des comportements davantage bienveillants et en accord avec ses valeurs, tout en réorientant l’attention vers les éléments satisfaisants et aidants.
Pour cela il s’appuie sur 3 objectifs :
Réorientation de l’attention vers les aspects satisfaisants du quotidien
Tourner son regard vers les forces et les éléments satisfaisants / aidants de soi-même, des autres et de son environnement. Être plus attentif à ce qui fonctionne afin de le pérenniser et de le faire grandir chez soi ou chez autrui.
Développement d'une attitude bienveillante par rapport à soi, autrui et l’environnement
Améliorer la qualité des relations avec autrui et son environnement, développer l’altruisme, initier des conduites « pro-sociales » (c-à-d visant à prendre soin des autres). Plutôt que de ne voir que les défauts, accepter sans jugement ses limites et celles des autres, tout en découvrant de nouvelles possibilités de les faire évoluer.
Accroissement de l’engagement dans des actions qui correspondent à ses valeurs et à ses besoins fondamentaux
Identifier ce qui est vraiment important pour soi et mettre en place des actions engagées au service de ses valeurs ainsi identifiées.
Concrètement :
• Il est destiné à toute personne désirant découvrir et pratiquer la psychologie positive et l’intégrer à son quotidien, dans l’objectif de cultiver son bien-être, d’accroitre la bienveillance envers soi et les autres, l’empathie, la gratitude, la résilience et mettre en place des actions concrètes de changement en lien avec ses aspirations.
• Le cycle complet se compose de 8 séances de 2h environ réparties à raison d’une séance par semaine sur 8 semaines.
• Les participants s’engagent à suivre le cycle complet pour que le groupe puisse bénéficier de l’intervention.
• Le programme est constitué de plus d’une trentaine de pratiques, semblables à une grande boite à-outils concrète à utiliser au quotidien et qui va permettre de développer de nouvelles compétences bien-être.
• Les participants vivent les pratiques en séance, échangent sur leurs impressions en groupe ou en duo.
• Ils sont également invités à expérimenter des pratiques chez eux, entre deux sessions.
• À chaque début de séance, il y a une courte méditation guidée (ou pleine présence) et un retour d’expériences à domicile est partagé par ceux qui le souhaitent.
• L’animation du programme comprend également des explications théoriques à propos des principes de la psychologie positive.
A la suite du programme, les participants pourront mettre en place sur leur lieu de travail et chez eux des méthodes de psychologie positive pour améliorer leur bien-être, et transmettre ces outils à leurs proches et collègues.
témoignages :
« Le programme m'a aidée à me recentrer sur moi-même. A apprendre qu'elles étaient mes valeurs, mes forces.
Il m'a donné des outils pour les moments où ça allait moins bien pour moi. Je peux aussi désormais les transmettre autour de moi (mari, enfants, amis et au boulot).
J'ai pu trouver des objectifs à atteindre en lien avec mes valeurs.
J'ai pu y retenir des grands principes que j'essaie d'appliquer au quotidien.
J'ai fait de très belles rencontres que je n'aurais pas pu faire ailleurs et ceci grâce aussi à la visio ! »
Mélina.
« J'ai participé au programme CARE en visio organisé par Maud Cherrier cet été. Je ne connaissais pas ce programme avant de le faire. Ce fut une expérience enrichissante à plusieurs points de vue :
Je ne connaissais aucun des participants et je me suis surprise à m'exprimer dans le groupe ou par deux ce qui n'est pas du tout naturel pour moi. Maud a su mettre à l'aise chaque participant et faire en sorte que le groupe se construise de séance en séance, que chacun trouve sa place et apporte aux autres. Ainsi j'ai pu voir l'effet du programme sur moi mais aussi bénéficier des expériences des autres membres du groupe au fil de nos rencontres.
C'est le mot positif qui m'a motivée à suivre ce programme. Les effets sur moi sont très étonnants car dès le début je me suis rendue compte que certaines de nos conversations et les enseignements de Maud me faisaient aborder une situation autrement au travail ou dans ma vie personnelle. Le plus souvent je m'en rendais compte après. Aujourd'hui encore je pense à des phrases prononcées dans ce groupe par les uns et les autres ou à des mécanismes que nous avons appris. Ce programme m'a permis d'apprécier d'être en groupe et de voir ma vie quotidienne et les problèmes plus profonds sous un autre angle et aussi d'accepter aussi que tout n'est pas toujours parfait. Je le recommande vivement.
D'un point de vue plus pratique, la visio n'a pas été un frein pour la cohésion du groupe ; dans mon cas c'était peut-être même plus facile de m'exprimer que si j'avais dû être face à tout le monde. »
Patricia.
« J’ai suivi la formation de Maud Cherrier sur la psychologie positive.
Même si celle-ci a dû se faire en visio je n’ai ressenti aucun souci particulier.
Il y a eu un vrai lien avec les participants de créé lors de cette formation et les échanges furent simples et toujours constructifs.
Cette formation m’a apporté beaucoup.
J’ai appris à accepter que tout ne pouvait être tel que je le souhaitais.
J’ai appris à voir les jolies choses simples de la vie.
De plus profiter de l’instant présent.
D’apprendre sur moi et mes forces et de les développer.
De développer également des forces présentes mais plus en « sommeil ».
Cette formation est géniale pour prendre confiance en soi et en ses capacités.
Durant cette formation on apprend beaucoup pour soi, mais également pour les autres.
De plus Maud est une formatrice souriante, à l’écoute et d’un optimisme hors du commun. »
Julie.
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Mafias et affaires criminelles : juger avec ou sans jury ?
Les jurys populaires sont-il compétents pour juger des affaires de grande criminalité ? Des magistrats français demandent leur remplacement par des cours composées de juges professionnels. Cela fait suite à une série d’acquittements dans des procès, notamment sur des « dossiers corses ». Ces échecs ne viennent-ils pas de la faiblesse de l’appareil juridique français? Le débat est ouvert.
Alain VERDI Le 18 Aout 2022
Procès criminels et jurys populaires
Une tendance se dessine au sein d’une partie de la magistrature française : estimer que les jurés d’un jury populaire sont incapables de comprendre les subtilités d’une affaire de grande criminalité. Derrière ce point de vue, il y a l’idée que l’échec judiciaire (acquittement) dans certains procès, est lié à une « incompétence » des jurys.
Cette méfiance envers la capacité des jurys populaires, à comprendre des affaires complexes de grande criminalité, se retrouve également au Japon. Nous aborderons la situation de la Justice japonaise dans un futur article consacré aux yakuzas.
En Italie, l’existence de Jurys populaires dans les cours d’assises, n’empêche pas de fortes condamnations, dans des procès visant des mafias.
En France l’incapacité supposée d’un simple citoyen à se prononcer sur des dossiers complexes, en matière criminelle, est l’argument le plus avancé au sein de la magistrature. Cette analyse occulte, partiellement, le débat sur une éventuelle inadéquation entre les outils juridiques existant et leurs limites pour combattre la grande criminalité et/ou mafia.
Des jurés sous pression, une vieille histoire
La pression exercée sur les jurés est une constante des sociétés violentes.
Là où le banditisme et/ou les mafias sont fortement implantés, les jurys des cours d’assises subissent toutes sortes de pressions.
En Corse, Paul Bourde (19èmesiècle) se fait l’écho de ce genre de problème. Il observe la vie de l’île sous la troisième république et décrit les problèmes « de conscience » des jurés insulaires.
Personne ne semble comprendre qu’il puisse exister un témoin impartial. « Suivant la conscience de clan, un témoin qui dépose contre un accusé se conduit en ennemi ».
Du coup, même en cas de procès, les résultats sont maigres constate P. Bourde « Jamais de condamnation à mort, dans le pays où l’on tue le plus, et où des bandits comparaissent avec une demi-douzaine de crimes sur la conscience ».
Dans l’actualité contemporaine les affaires de pression sur les jurés ou les subornations de jurés arrivent rarement devant les tribunaux. Les pressions sont discrètes et les plaintes inexistantes. De rares cas passent la barrière du silence, comme celui de la cour d’assises d’appel de Bastia (2019).
19ème siècle, Corse régime d’exception
Les autorités politiques et administratives vont intégrer le problème posé par la fiabilité des jurys et les pressions qui peuvent s’exercer sur les individus qui les composent. En 1830, la France est une monarchie parlementaire. A cette époque, deux lois relatives aux jurys sont en application en France : celles de Mai 1827 et de Juillet 1828.
Pourtant en 1830, la justice criminelle, en Corse, est régie par un régime d’exception. Dans l’ile, c’est une ordonnance royale (Louis XVIII) en date de Juin 1814 qui prévaut. La Corse possède une Cour de justice criminelle qui comprend de 6 à 8 juges, sans jurés.
Le jugement par jury sera rétabli, par ordonnance royale, en 1831. Depuis cette date le jury d’assises, en France, est régulièrement remis en cause notamment pour les affaires de grande criminalité.
France, des magistrats contre les jurys
En Janvier 2017 le Procureur Général d’Aix en Provence, Jean-Marie Huet, émet le souhait que certaines affaires criminelles « pour les assassinats en bande organisée » soient jugées par des cours d’Assises composées de juges professionnels, en remplacement des jurés populaires. Le magistrat s’exprime lors de l’audience de rentrée solennelle. Cette déclaration fait suite à l’acquittement (30 Juin 2015) de Guy Orsoni et de 11 coaccusés, dans le cadre d’un procès concernant deux assassinats et une tentative, ainsi qu’une série d’acquittements dans plusieurs autres procès pour assassinat. Certaines de ces affaires ont été instruites par la JIRS de Marseille. Plusieurs magistrats déplorent ces verdicts, estimant que ces dossiers criminels représentent une « trop grande complexité pour un juré populaire ». Après des instructions et des enquêtes « complexes », ces magistrats estiment que la phase du jugement constitue un « maillon faible ». Il faut noter que le risque de pressions sur les jurés n’est pas particulièrement mis en avant par les magistrats qui s’expriment. Ils pensent plutôt à une incompétence culturelle.
Trois magistrats ayants traité des dossiers de criminalité, concernant la Corse, défendent l’idée du remplacement des jurys par des magistrats professionnels. Ces trois hommes exposent leur position, dans le livre-entretien publié en Janvier 2019, sous la direction du journaliste Jean-Michel Verne Juges en Corse, déjà cité.
Dans cet ouvrage, neuf magistrats analysent la situation judiciaire dans l’île. Trois d’entre eux émettent des réserves sur les jurys populaires :
.Nicolas Bessone, Procureur de la République de Bastia (2014-2017) : « (…) certaines personnes rechignent à siéger dans les jurys (…). Nicolas Bessone parle des difficultés à composer des listes « (…) la cour recevant de multiples demandes de dispense pour motifs médicaux et professionnels qui ne semble pas toujours fondés ». Il conclut « il convient que les affaires de crime organisé soient jugées par des cours d’assises spécialement composées de magistrats professionnels (…) ».
.Guillaume Cotelle, juge d’instruction à Bastia (2005-2008) et juge à la JIRS de Marseille (2012-2017) : « Je ne m’explique pas que des jurés professionnels soient désignés pour des affaires de terrorisme ou de trafic de stupéfiant (…) alors que des jurés populaires sont désignés pour des affaires de meurtres en bande organisée tout aussi complexes ».
.Claude Choquet, juge à la JIRS de Marseille (2004-2012). Il a instruit le dossier Guy Orsoni: « des faits qui ont nécessité des investigations fort complexes (…) sont jugés par des jurés populaires ». C. Choquet cite des échanges avec des magistrats italiens qui « déplorent que des affaires impliquant la mafia soient jugées par des tribunaux ordinaires, soumis à la corruption ou gagnés par la peur ». Sur les jurés italiens, voir plus loin.
Dans la foulée des propos de Jean-Marie Huet, en Mars 2018 le Gouvernement annonce la création, à titre expérimental, d’un Tribunal Criminel Départemental, dans sept Départements. L’expérimentation a débuté en Septembre 2019. Cette nouvelle instance est chargée de juger des crimes où les personnes jugées sont passibles de peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison. Les spécialistes du droit estiment que la majorité des affaires concernées pourrait porter sur des dossiers de viol. Dans ce projet, la Cour d’Assises ne disparait pas, mais le nombre d’affaires la concernant est particulièrement réduit.
La généralisation des Cours Criminelles fait partie de la loi du 22 Décembre 2021, dite « pour la confiance dans l’institution judiciaire ».
Ce projet et les motivations qui le portent, émeuvent des avocats et des magistrats
Dans le débat sur le rôle des jurys, des avocats des affaires concernées rétorquent que ces verdicts « cléments » ne sont que la démonstration de dossiers « vides de preuves ». Sur le fond du projet gouvernemental de réduction des jurés, Christiane Féral-Schuhl, Présidente du Conseil National des Barreaux (CNB), réplique (« Gazette du Palais 12 Mars 2018) : «En France la justice se rend au nom du peuple. (…). Nous craignons que le tribunal criminel devienne l’instrument d’une politique pénale plus répressive ». Le CNB a rejeté par une motion (96%) la création d’un Tribunal Criminel Départemental. Marseille 14/15 Septembre 2018
Des magistrats s’élèvent également contre l’éventuelle disparition des jurys populaires. Pour Dominique Coujard, ancien Président du Syndicat de la Magistrature, cité dans la « Gazette du Palais » (12/02/2018) : « la véritable explication, c’est qu’on veut alourdir la répression (…) ».
La première audience de ces nouvelles Cours Départementales Criminelles s’est tenue à Caen (Calvados), le 5 Septembre 2019. Un homme, poursuivi pour viol, est condamné à cinq ans de prison, dont trois ans avec sursis. Les cinq magistrats n’ont siégé qu’une journée.
L’expérience était prévue pour durer trois ans. Au bout de cette période, le ministère de la Justice devait dire s’il entendait pérenniser ces cours et étendre le système à tout le pays, en 2022. Finalement, la généralisation des cours criminelles départementales sera effective au 1er Janvier 2023. Un comité d’évaluation, composé de quatre parlementaires, est chargé d’observer l’expérience en cours. Cette généralisation est l’un des éléments de La loi du 22 Décembre 2021 dite « pour la confiance dans l’institution judiciaire ».
Le « Canard enchainé » s’est procuré le rapport de la Commission sur la réforme des cours d’assises, présidée par le magistrat honoraire Jean-Pierre Getti. Pour l’hebdomadaire satirique : « La cours d’assises ne mourra pas » (24 Février 2021.
Les premiers éléments du rapport laissent entendre que : « Le nombre de jurés sera augmenté, pour qu’une majorité de citoyens soit nécessaire pour condamner l’accusé ».
Italie, des jurys dans les procès pour « Mafia »
S’il on prend l’exemple de l’Italie « terre de mafias », on retrouve la présence de jurys populaires dans l’équivalent des assisses (Corte d’assise). Ce type de jury est institué en 1859, durant l’unification du pays (Risorgimento 1815-1871). En Italie, comme dans d’autres pays européens, la présence de jurés représente un « contrepoids » aux pressions que les pouvoirs seraient tentés d’exercer sur l’institution judiciaire. L’illustration en est donnée par le régime fasciste qui supprime le jury (1931) et le remplace par un système regroupant des magistrats professionnels et des assesseurs désignés au sein de la société civile. Est-il utile de préciser que ces derniers sont choisis plus pour leurs idées politiques, que pour leurs réelles compétences juridiques. Le jury populaire est rétabli par la loi de 1951. La Cour d’Assises est constituée de deux magistrats et de six jurés tirés au sort (âge minimum : 30 ans), sur des modalités proches des textes français (voir plus haut), mais avec des nuances sur son rôle dans le déroulé du procès et le niveau d’éducation requis.
Pour la Cour d’Assises (premier jugement) les jurés doivent posséder, au moins, un niveau de fin d’études secondaire (équivalent du Brevet des collèges français). Pour la Cour d’Assises d’appel, ils doivent posséder un brevet de fin d’études secondaires (équivalent de notre bac).
Le droit italien possède une particularité : les décisions du jury populaire doivent-être motivées en droit*, ce point est inscrit dans la constitution. Les observateurs notent une contradiction entre « l’incontournable incompétence juridique » des jurés et l’obligation de motiver leurs décisions. Ce point est soulevé par des jurés comme par des magistrats.
La présence de jurys, en Italie, n’a pas empêché de lourds verdicts dans des procès où étaient jugés des mafieux.
Ces constats rendent d’autant plus surprenante la proposition de certains magistrats français de supprimer les jurys populaires pour les procès visant la grande criminalité. On peut être, notamment, surpris que cette proposition soit la seule exposée dans le livre-entretien accordés par neuf magistrats ayant eu à traiter des affaires criminelles liées à la Corse. Silence, durant des années, des magistrats français sur le statut des Procureurs et absence de propositions sur le contenu limité de certaines lois censées renforcer la lutte contre la grande criminalité. Alors même que plusieurs magistrats disent qu’il existe « une mafia en Corse », donc en France. Se plaindre de la situation actuelle, tout en ne proposant pas de changements notables, est plutôt contradictoire.
Faire porter l’échec judiciaire de certains procès, au seul jury, c’est faire l’impasse sur des procédures d’enquête et sur l’organisation de la Justice. Cette dernière est-elle « bien équipée » pour combattre la grande criminalité ou une Mafia potentielle ? C’est la question qui devrait dominer.
Le prochain article sera consacré à la confiscation des biens dans des affaires de grande criminalité (France) et de Mafia (Italie). Nous verrons les nuances juridiques et les difficultés d’application dans les deux pays. La loi française est récente (1982), alors que les italiens appliquent des saisies d’avoirs criminels depuis 2010. Cette méthode de saisies pèse-telle sur la grande criminalité et les mafias ? Indéniablement oui, mais les organisations criminelles commencent à trouver des parades.
Alain VERDI
Le 18 Aout 2022
Lien vers le même article sur le site Mediapart
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Bibliographie et liens hyper textes :
Au nom du peuple français : jury populaire ou juges professionnels ? François Saint-Pierre. Ed. Odile Jacob
Juges en Corse. Michel Verne. Robert Laffont
Crime organisé : l’appel des magistrats pour la fin des jurés. Le Monde – 10 Janvier 2017
Cour d’assises sans jurés : une bonne ou une mauvaise réforme ? Le Point – 9 Mai 2019
« Supprimer les jurys populaires revient à rompre un peu plus le lien entre les citoyens et leur justice ». Le Monde – 20 Avril 2021
Procès devant la cour d’assises ou la cour criminelle. Site ministère de l’Intérieur. Avril 2022
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Métaphysique
"Si nous prenons en main un volume quelconque, de théologie ou de métaphysique scolastique, par exemple, demandons-nous : Contient-il des raisonnements abstraits sur la quantité ou le nombre ? Non. Contient-il des raisonnements expérimentaux sur des questions de fait et d'existence ? Non. Alors, mettez-le au feu, car il ne contient que sophismes et illusions."
David Hume - 1711-1776 - Enquête sur l'entendement humain, 1748
Définition de la métaphysique
Etymologie : du latin scolastique metaphysica, dérivé du grec ancien méta ta phusika, après les choses de la nature, en référence aux ouvrages d'Aristote arrivant après ceux traitant de la physique.
La métaphysique est la partie de la philosophie qui traite des causes premières et des principes premiers, c'est-à-dire la connaissance par la raison de la nature des choses en tant qu'elles existent indépendamment de l'expérience sensible que nous en avons. C'est une démarche philosophique qui interroge d'abord l'existence des choses, des événements ou des êtres au-delà de leurs apparences matérielles pour essayer de les décrire et d'expliquer en quoi consiste leur existence.
Synonymes : ontologie, transcendance, philosophie première.
La métaphysique se décline de différentes manières selon les époques, les philosophes ou les courants de pensée.
Ainsi, par exemple, la métaphysique est :
pour Aristote (384-322 av JC), l'étude de l'être ou de l'essence des choses, indépendamment de leurs propriétés particulières. "Qu'est-ce qui fait qu'un être est ce qu'il est ?"
pour René Descartes (1596-1650), l'étude des êtres immatériels (Dieu, âmes, idées), constituant ainsi une "théologie naturelle".
pour Emmanuel Kant (1724-1804), la science du réel en lui-même, c'est-à-dire l'ensemble des connaissances générées par la raison seule sans le recours à l'expérience et aux phénomènes sensibles.
pour les marxistes, une "conception fausse des choses en tant qu'elle considère les choses comme indépendantes les unes des autres et comme statique" (Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines - Louis-Marie Morfaux - Editions Armand Colin, 1980)
pour les existentialistes, la recherche du sens, des finalités de l'existence, "l'étude des processus individuels qui ont donné naissance à ce monde-ci comme totalité concrète et singulière." (L'Etre et le Néant, 1943 - Jean-Paul Sartre)
Par extension, le terme métaphysique désigne toute réflexion méthodique visant à une connaissance de la nature profonde des choses.
Avec un sens péjoratif, la métaphysique est l'abus de réflexions abstraites, de spéculations intellectuelles oiseuses qui obscurcissent la pensée au lieu de résoudre des problèmes et qui n'ont aucun impact sur le réel.
L'adjectif métaphysique qualifie ce qui est relatif ou qui appartient à la métaphysique.
Synonymes : transcendant, abstrait, théologique, surnaturel.
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Est il possible de rêver demain ?
« Il devient urgent d'être libres ! »
Ces nouvelles mesures sont tombées comme un couperet et nous plongent aujourd’hui dans un état de désarroi, de vide, de tristesse, alimentant un vaste sentiment d’impuissance et de colère.
Depuis 1 an 1/2, nous essayons d’être solidaires, réactifs, de nous adapter en préservant le désir de créer, de partager avec les publics nos visions du monde, nos œuvres d’art, nos sensibilités. Il y a eu déjà beaucoup de casse. De nombreuses compagnies ont disparu de la circulation, des artistes ont jeté l’éponge, des équipes techniques, administratives entières ont été broyées par la gestion de la crise et plongées dans des situations de grande précarité. L’épuisement est là et ces dernières mesures extrêmement coercitives sont venues alourdir et complexifier une situation morale et économique déjà très fragile.
Nous comprenons le contexte sanitaire et nous avons à cœur de lutter contre l’épidémie. L’art est un moyen d’accroître notre immunité collective, de préserver l’espace du sensible, de prendre soin de l’intime, de se questionner et d’aller vers l’autre, sans relâche. Nous sommes persuadés qu’en créant, en véhiculant des visions du monde ouvertes, multiples, hétéroclites, nous donnons aussi des outils aux uns et aux autres pour se construire, se renforcer, rêver et se projeter.
Mais aujourd’hui, la question du passe sanitaire nous met dans une situation éthiquement insoutenable : il suscite des divisions, beaucoup de violence et d’incompréhension. Parce qu’ils souhaitaient prendre le temps de la réflexion ou tout simplement parce qu’ils n’étaient pas prêts à appliquer cette mesure, certains d’entre nous se retrouvent isolés, ont perdu leur travail, ont dû abandonner leurs projets, leurs partenaires de jeu. Dans ce contexte abrupt (mesures prises en plein été, alors que des festivals étaient en cours, des contrats engagés, des tournées lancées), il ne s’agit plus seulement de s’adapter, de réagir, de chercher des solutions, d’avancer ensemble… Cela nous l’avons déjà fait. Et encore une fois, nous ne sommes pas anti-vaccins, mais nous ne sommes pas non plus des babas cool libertaires, individualistes et inconscients. Nous sommes des artistes face à une crise qui dépasse les enjeux sanitaires et qui questionne notre propre rapport à l’art. C’est à cet endroit, profond, que nous nous révoltons.
Se faire biper pour voir un spectacle, présenter ses papiers d’identité nous apparaît comme l’apothéose d’un système capitaliste outrancier, sans limites. Cet acte de contrôle entre en contradiction avec notre désir de créer, de penser l’art comme un espace-temps ouvert à tous. Entrer dans une salle de spectacle ou aller voir un spectacle dans la rue est d’abord un élan personnel qui doit s’affranchir de toute contrainte. L’espace de la représentation n’est pas un supermarché. Cela doit rester un espace sans code barre, un espace du sensible, du possible, un espace dédié à l’imaginaire, un espace où il est possible de se rendre pour des raisons intimes, profondes, invisibles.
Il devient urgent d’être libre et de pouvoir aller et venir à sa guise.
Et après le passe sanitaire, quelles seront les autres mesures pour nous abasourdir, pour nous diviser, pour nous faire taire ?
Si ces mesures d’urgence sanitaires s’accompagnaient de mesures d’urgence écologiques, d’une mise en place de lois visant à l’égalité réelle entre tous, d’une vision du monde permettant à chacun de manger à sa faim et de bien manger, afin de se constituer une immunité physique, psychologique, mais aussi mentale, morale, intellectuelle et sensible, alors nous serions tous en train de courir pour nous faire vacciner. Parce que derrière il y aurait l’espoir d’une société qui évolue vers de la beauté, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Mais nous sommes sans cesse renvoyés à notre propre sentiment d’impuissance, comme à une fatalité. Nous sommes affaiblis par un système qui n’a plus rien de démocratique. A quel moment avons-nous été concertés sur ces mesures ? Leurs enjeux ? Leurs impacts directs sur nos vies et sur celles de nos œuvres ?
Nous refusons aujourd’hui, en écrivant cette tribune, de céder à ce sentiment d’impuissance.
L’art est ce qui permet de rêver à un monde meilleur, d’ouvrir des possibles, mais ce rêve n’est pas qu’un rêve d’imagination, c’est un rêve qui s’accompagne du désir concret de le mettre en œuvre. Un spectacle, s’il n’est là que pour divertir, faire passer le temps, occuper les corps et les esprits, s’il devient un écran entre nous et le monde, comme la télévision, si la puissance du vivant est niée alors il ne devient qu’un spectacle affligeant, au service d’une idéologie libérale dévastatrice.
Si au nom d’une crise sanitaire, la seule solution est la coercition, le contrôle des masses, si au nom du collectif on protège un système consumériste et individualiste avant tout, alors c’est ouvertement le signe que la démocratie est bafouée, sans vergogne, c’est une société qui affiche qu’elle nie l’espace du sensible. Il n’y a rien de collectif, de responsable dans cette attitude. Juste l’affirmation d’une uniformisation qui produit de la souffrance, de la division, du vide.
Nous refusons aujourd’hui cette mesure parce qu’elle est le témoin d’une démocratie en crise, d’un monde qui contraint les artistes, les créateurs, les spectateurs, les êtres humains à se plier pour garder l’illusion d’être libre. Mais être libre, ce n’est pas pouvoir aller au spectacle, boire un café ou faire ses courses en présentant patte blanche. Ce n’est pas continuer à consommer à tout prix. Ce n’est pas tenter de survivre dans un monde qui va mal. C’est vivre dans ce monde, en accord avec soi-même, c’est sentir qu’en créant, en pensant, en se questionnant, d’autres rapports au monde sont possibles et que nous avons le pouvoir de le changer. C’est rencontrer les autres et échanger, laisser les pensées se contaminer les unes les autres, aller vers l’autre sans avoir la peur au ventre d’être rejeté.
L’acte de créer échappe à tout contrôle. L’espace de jeu est un espace de remise en question qui doit rester sain, prometteur, rempli d’espoir.
Le passe sanitaire est une horreur parce qu’il nous éloigne les uns des autres sous couvert de nous protéger d’un virus.
La véritable maladie aujourd’hui c’est la peur et l’état de faiblesse dans lesquelles les êtres sont maintenus et une lente mais mortifère déshumanisation de toute relation au monde, à l’autre et à soi-même
Signataires
Marion Collé, fildefériste et poète/ Collectif Porte27
Valentine Cohen, Mata-Malam
Chiara Marchese, auteure de cirque / Compagnonne Collectif Porte27
Marie Heimburger (enseignante)
Charles Lamarche, directeur artistique et cavalier / CL Spectacles
Mathias Jamart, président / Cheval Art Action
Anne Delépine, administratrice Collectif Porte27, les Escargots ailés, Cie 7bis,la Conserverie
Angèle Savino, réalisatrice de documentaires
Océane Pelpel, artiste de cirque / Groupe Bekkrell
Maxime Paris, administrateur, Cie Cirquons Flex
Anne-Lise AllardLLARD, artiste de cirque, Cie Mauvais Coton
Chloé Moura, artiste de cirque, Underclouds Cie
Patricia Dallio, musicienne, cie sound track
Cécile Mont-Reynaud, artiste de cirque / Compagnie Lunatic
Isabelle Brisset, enseignante cirque
Antoine Rigot, artiste, auteur de spectacles / Cie Les Colporteurs
Nicolas Bachet, saxophoniste
Tasevski Vasil, artiste / Collectif Porte27
Véronique Stekelorom, artiste de cirque et chorégraphe, formatrice / L’épate en l’air Cie
Agathe Olivier, artiste fildefériste / Cie Les Colporteurs
Ephraïm Gacon--Douard, artiste de cirque
Stéphane LEchit , artiste de plateau
Te
SStéphane LEchitaen
Audrey Louwet, metteure en scène / Cie Azeïn
Tiziana Guizard chargée de production Cirk’Oblique
David Le Flochmoine, programmateur - centre culturel de La Ville Robert
Veera Kaijanen, international artiste de cirque et fil de fer
Mikis Matsakis, artiste de cirque / Cie du Fardeau, Cie XY
AAli
Emilie Borgo, danseuse et Chorégraphe, Cie Passaros
Paul Reynard, président de la compagnie Raoul Lambert
Julie Moingeon musicienne artiste de rue
MO
Carau Jean-Michel musicien comédien
Damien Sabatier, musicien, Cie Impérial
Thomas Bodinier, artiste de cirque / La Compagnie Singulière
Charlotte Couprie, artiste de rue/Collectif Prêt à Porter
Thierry Cazenave, artiste Chanteur, Chef de Choeur
Geoffrey Secco, saxophoniste, concerts sous hypnose.
Celine Peltier Coach vocal, sonothérapeute
Laura Littardi Jazz Singer
Do Montebello
Stan Jankowiak, cantador
Monique Laffon
Fabienne Kienlen
ANGELY Fabien, musicien, photo, vidéo, solidaire
Cathy Dumoux, association les 3 Peaks de Manapany
Richard Layan, musicien, photographe
Letoyo musicien,producteur,beatmaker.
Aurellll Artiste plasticienne.
Laureen Mercredi prof d’arts plastiques.
Delphine de Roberti prof d'arts plastiques.
à signer, faites tourner.
Copiez puis collez en ajoutant votre nom.
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Le corset, instrument de torture vecteur d'un message féministe ?
Le corset, autrefois un sous-vêtement répandu dans la garde-robe des femmes, a été longuement critiqué. Connu pour avoir fait souffrir les femmes, et pour répondre à des fantasmes patriarcaux, le corset aurait été délaissé et troqué contre des régimes et des interventions chirurgicales afin de garder la taille fine. Néanmoins, il serait aujourd’hui synonyme de féminisme et fait son grand retour sur les catwalks. Le corset est un sous-vêtement, principalement féminin, porté du xvie siècle au début du xxe siècle. Cependant, on trouve des habits similaires au corset dès 1600 av. J.-C comme des ceintures en tissu portés en dessous de la poitrine. Le corset est d’abord un vêtement de femme et d’homme : venu de l'univers masculin et militaire, le corset est conçu pour enlever les différences morphologiques entre les deux sexes afin de laisser place à une silhouette la plus masculine possible. Plus tard, on le perçoit plutôt comme une « armure » physique et morale réservée à la haute société : il magnifie le corps en obtenant une taille svelte pour le différencier de celui du peuple. Portrait de Louis XIII par Rubens. Portrait de la Reine d'Autriche par Rubens. ...Ou symbole d’oppression patriarcal Publicité issue du Petit Echo De La Mode le 10 mars 1895. Ce n’est qu’au xixe siècle que l’utilisation du corset est synonyme d’érotisation des atouts féminins. Ce dessous, qui parfait la lingerie féminine de l’époque, cherche à modeler le buste suivant des critères esthétiques variables selon les tendances. Il a pour but premier d’affiner la taille d’une part, et d'autre part de maintenir la poitrine. D’abord portées par les femmes de la haute société, il s’est démocratisé auprès des bourgeoises et des femmes du peuple. Au cours du xixe siècle, certains médecins ont conclu que le port du corset était la cause de maladies respiratoires, de dégâts des organes internes, de déformation des côtes et même de complication lors de grossesses. Pour d’autres, le corset aurait des vertus thérapeutiques : il servirait à maintenir le dos et à corriger les déviations de la colonne vertébrale. Néanmoins, il est évident que le corset fut semblable à un instrument de torture visant à assouvir les fantasmes masculins sur la féminité. De ce fait, Paul Poiret est le premier couturier qui le bannit de ses collections. En effet, il délivre la femme grâce à des robes droites qui lui permettent de se mouvoir. Le corset, incarnation du féminisme Violet Chachki pour Harper's Bazaar Chine. Corset doré métallique par Thierry Mugler. Aujourd’hui le corset traditionnel, de par sa notion de douleur, reste présent dans les pratiques sexuelles fétichistes. On le retrouve aussi au sein du travestisme et les déguisements burlesques d’antan. Ce n’est qu’au xxe siècle, alors que la femme s’affranchit de l’emprise de l’homme, que le corset devient l’expression du renouvellement de la notion de féminité. En effet, dans la haute couture, on utilise le corset comme symbole fort de l’émancipation de la femme, rendue maîtresse de sa propre féminité et de sa sexualité. On se rappelle notamment du corset rose poudré aux seins coniques de Jean Paul Gaultier porté par Madonna, qui deviendra une représentation mythique d’une sensualité assumée. Le corset deviendra même l’emblème de ses fragrances pour femmes. On retrouve également le corset dans la collection punk de Vivienne Westwood, érotique et libertine, qui confère à la femme un « pouvoir, notamment sexuel, une allure un peu guerrière, dominatrice », d’après Emilie Coutant, sociologue et consultante en mode. "Une femme en corset affiche un corps qui est à la fois érotique et qui en impose, car il se perçoit comme une prise de pouvoir." Emilie Coutant A l’époque, on considérait le corset comme étant un sous-vêtement. Aujourd’hui cet accessoire de lingerie a tendance à être porté en tant que survêtement, à la façon d’une ceinture ou revisité en jupe. Le corset donne une allure assurée pour la femme, au même titre qu’un costume pour un homme. Selon Emilie Coutant, « une femme en corset affiche un corps qui est à la fois érotique et qui en impose, car il se perçoit comme une prise de pouvoir ». Ceinture corset par Jacquemus. Jupe corset par Balmain. Un corps magnifié pour une sexualité assumée Le corset a longtemps été marque de faiblesse car il a été synonyme de souffrance et de soumission aux fantasmes et aux normes de beauté établies par les hommes. Néanmoins, le corset est dorénavant symbole d’hyper-féminité, assumée et appartenant aux femmes. A lire également : Mode à Paris – Voyage dans un siècle d’élégance parisienne Read the full article
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PMA, Groupe I&S : Jean-Paul Munnier, Maire de Grand-Charmont, menacé
Le groupe "Indépendants et Solidaires", siégeant à Pays de Montbéliard Agglomération, s’exprime : "Inacceptables sont les violences physiques ou verbales faites aux maires. Inacceptables sont les actes de malveillance visant les bâtiments publics. Après les menaces faites au Maire de Montenois, Mathieu Kalyntschuk, c’est au tour du Maire de Grand-Charmont, Jean-Paul Munnier, de subir menaces, dégradations de biens personnels et détérioration d’une école, symbole particulièrement fort de notre système républicain. Nous ne pouvons continuer à supporter ces actes malveillants, expression abjecte d’une poignée d’habitants reniant la légitimité du maire et de son conseil élu démocratiquement et mettant en péril le bien vivre ensemble pourtant si nécessaire de nos jours. C’est pourquoi, nous appelons l’ensemble des élus du Pays de Montbéliard, maires, adjoints, conseillers municipaux à un rassemblement vendredi 8 septembre �� 17h00 à la Mairie de Grand-Charmont pour soutenir le maire de la commune et dénoncer ces agissements inacceptables". Read the full article
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LA MANNE DU CIEL
🎯 Thème: Le nom au-dessus de tout nom (14)
🧠 Mémorisez: Phi 2:9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,
📖 Lecture: Phi 2:9-11.
La vraie promotion vient de Dieu le Père seul. Lorsqu'il choisit d'élever un homme qui lui a plu selon ses justes exigences, peu importe le nombre de ceux qui ne le voudront peut-être pas, cet homme sera sûrement promu et il dominera au milieu de ses antagonistes. (Psa 110:1).
Vous souvenez-vous du cas de Joseph, de la façon dont ses frères étaient totalement opposés au plan de Dieu visant à en faire un dirigeant, mais à la fin, ils se sont tous prosternés à terre devant Joseph, de gré ou de force.
Regardez la façon dont la Bible l'a dite: "C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé...". Cet homme, Jésus-Christ, a battu tous les records existants sur la manière de plaire à Dieu en toutes choses, au point que ceux qui possédaient des records avec Dieu ne pouvaient que parler de lui.
Moïse, David, Esaïe, Jacob, Jean-Baptiste et tous les prophètes de l'Ancien Testament ont tellement parlé de lui et le montraient au peuple comme étant l'étendard de Dieu (Deut 18:15; Jean 1:29,35). Ayant été exalté par ceux qui étaient déjà exaltés, Dieu aussi l'a également souverainement élevé.
Peu importe l’évaluation que vous avez obtenue aux yeux des hommes, si Dieu ne vous a pas évalué, vous portez peut-être une incomplète et une fausse estimation de vous-même sur la base d’une évaluation humaine soumise à des jugements humains instables. Les gens vous jugent comme ils vous voient, afin de ne pas vous offenser la plupart du temps, mais Dieu vous juge comme il vous connaît, sans considérer vos sentiments (1Sam 16:7).
Comme vous pouvez le constater, nous avons beaucoup à apprendre de cet homme, Jésus-Christ. Le Ciel demande toujours que davantage les saints soient totalement conformés au mode de vie de Christ. Dieu est à la recherche de croyants dont les mentalités ont été reprogrammées pour fonctionner comme celles de Christ ... Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ.
C'est une mentalité que Dieu ne peut jamais ignorer. C'est le seul état d'esprit que Dieu veut voir dans son royaume. Quiconque porte ce genre de mentalité attire automatiquement l'attention de Dieu le Père sur lui-même. C'est pourquoi des gens comme Pierre, Barnabas, Paul et plusieurs autres saints du Nouveau Testament étaient pertinents dans leurs vies, car ils étaient tous possesseurs de ce type de mentalité appelé la pensée de Christ (1Cor 2:16).
Bien-aimés dans la foi commune, construisez et gardez ce genre de mentalité en vous et vous verrez que Dieu vous exaltera dans tout ce que vous faites.
N'oubliez pas ceci: Ne cherchez pas l'honneur qui vienne des hommes mais celle qui vienne de Dieu.
Sujet de prière: Abba Père, aide-moi à être sensible à Ta propre évaluation de ma vie au nom puissant de Jésus-Christ, Amen.
👋 Bonne journée et que Dieu vous bénisse.
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#DéfiMartineau Jour 4 | Le vrai est un moment du faux
Je pense bien que l’on parle de tramway depuis que je suis arrivé à Québec (en 1996 si vous voulez tout savoir). Au début, c’était clairement une lubie de monde des groupes populaires du centre-ville. Tsé, les Marc Boutin, Richard Couture et cie.
Tranquillement, il y a une coalition qui s’est construite autour du CRUTEQ, devenu Accès transport viable, et de Vivre en ville. Le projet a pris du galon. Mais le maire de l’époque, Jean-Paul L’Allier, ne voulait rien savoir. Même s’il avait tout pour être pour, c’était politiquement invendable selon lui. C’est seulement quand il est parti que son parti a épousé la cause, genre, avant de s’effondrer et disparaitre de la map.
Le maire actuel a fait sa première campagne contre le RMQ et donc contre le tramway. Sauf que, bon, le projet était dans l’air et la ville était définitivement mure pour une mise à jour de son réseau de transport en commun de plus en plus saturé. Alors le tramway est revenu par la porte d’en arrière.
Pour se l’approprier, Labeaume a commencé par essayer de le dénaturer. Au lieu d’un projet visant à transporter plus rapidement et plus efficacement plus de monde, il a voulu en faire un outil de développement urbain. Puis, il a essayé de vendre une alternative moins couteuse (le SRB), toujours axée sur le développement urbain.
Ça a fait patate. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé au juste mais, alors qu’on aurait pu croire que c’était mort et enterré, c’est revenu sur le devant de la scène il y a quelques semaines. Un vrai de vrai projet de réseau structurant de transport en commun où le politique et ses impératifs du style « que ce soit pas trop gros », « que ça serve le développement » ont pris le siège arrière.
Le projet sur la table est surprenant en ce que, pour une fois, on semble s’être concentré sur… le transport en commun et son amélioration. On a regardé où était la demande, où étaient les déplacements, et on a voulu agir là. Et, pour une fois, au diable la dépense!, on a regardé ce qui serait utile et on a regardé après combien ça coûterait. Alors que le tramway à 1G$ était réputé trop cher il y a quelques années, voici un projet « réaliste » de… 3G$. Rien que ça.
Alignement extraordinaire des planètes, le maire a besoin d’un meilleur legs politique qu’un amphithéâtre vide et les deux paliers de gouvernement ont de l’argent et désespérément besoin de votes dans la région, nous voilà avec un projet bien engagé.
J’aurais cru que l’enjeu deviendrait un « wedge issue », une manière de polariser l’opinion en vue des élections, mais à ma grande surprise tous les partis provinciaux appuient le projet. Il ne reste que des animateurs de radio, quelques grincheux dans les médias et la ridicule opposition à l’hôtel de ville pour essayer de s’y opposer. Sans doute qu’une masse significative de gens sont contre mais, sans relais politiques, il y a peu de chance que la grogne quitte internet et les lignes ouvertes. Il est évidemment toujours possible que le projet fasse patate après les élections, mais ce n’est plus une certitude.
Si ça se concrétise, ce sera quand même spécial de penser que l’on devra le plus important projet de transport en commun dans la région depuis 50 ans à un petit maire autoritaire et populiste. J’aurais dû y penser... Après tout, n’est-ce pas Gilles Lamontagne qui a municipalisé le transport en commun et créé la CTCUQ en 1969? Le vrai est décidément un moment du faux.
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La grève contre la réforme des retraites commence, et c'est une bonne nouvelle
Demain, les salariés du public comme du privé convergeront dans la lutte contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement. Dans de nombreux secteurs, ils seront en grève à l'appel des organisations syndicales comme c'est le cas à la RATP, la SNCF, Air France où les salariés se préparent à une grève illimitée, dans les transports urbains et routiers, l'éducation nationale, dans les entreprises des industries chimiques, de la métallurgie ainsi que du commerce et des services.
Le projet de réforme des retraites d'Emmanuel Macron, porté par Jean-Paul Delevoye, signe la fin de notre système de retraites par répartition basé sur le principe de solidarité intergénérationnelle et interprofessionnelle, pour un système de retraites à points individualisé, qui entrainera une baisse générale des pensions et, nécessairement, un report de l'âge de départ à la retraite.
La volonté du gouvernement est de mettre fin à notre système de protection sociale, combattu avec vigueur par le patronat, lequel ne souhaite plus contribuer, par les cotisations sociales, à l'assurance des salariés et des retraités contre l'insécurité sociale et pour une vie digne.
Ce projet de loi ultralibéral, qui est en fait le troisième volet de la réforme de notre système de protection sociale, s'inscrit à la suite de la réforme de l'assurance chômage qui a durci les règles d'indemnisation des chômeurs et de la réforme du système de santé visant à réduire l'accès aux soins de nos concitoyens par la fermeture d'hôpitaux, de services d'urgence, de lits et par la diminution des dépenses de santé.
Alors que le gouvernement poursuit ses politiques d'exonération de cotisations patronales, de privatisations et de suppression des services publics, les travailleurs sombrent dans une précarité inédite.
Un an après le début du mouvement des Gilets Jaunes pour l'augmentation du pouvoir d'achat, l'annonce de la réforme des retraites est le coup de trop d'un gouvernement soucieux de préserver uniquement les intérêts des plus riches au détriment des salariés et des retraités qui font la richesse de notre pays.
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE manifesteront aux côtés de ceux qui ont décidé de relever la tête et de lutter contre l'offensive antisociale de ce gouvernement, le 5 décembre dans toute la France.
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MERCREDI 6 NOVEMBRE 2019 (Billet 1 / 3)
Lundi, aux alentours des 13 heures, heure habituelle de la communication du Prix Goncourt, nous avions très peur qu’il soit attribué au dernier opus, « Soif », d’Amélie Nothomb.
Nous n’avions bien apprécié de cet auteur que son premier livre « Stupeur et tremblements ». Ensuite, tout en continuant à être amusés par le côté « folklorique » et finalement sympathique du personnage, nous n’avons même pas pu aller jusqu’au bout d’1 ou 2 de ses livres qui ont suivi.
Mais « Soif », Pivot, dans une interview, en avait dit du bien, du coup nous l’avons acheté et Marina l’a lu, très rapidement… non pas parce que il était passionnant mais juste parce qu’il ne comportait que très peu de pages et que les interlignes, en plus, étaient très espacés.
Et elle ne l’a PAS DU TOUT AIMÉ.
Lorsque nous avons regardé les Infos à la télé ce lundi, elle a donc été ravi d’apprendre qu’Amélie avait raté le Goncourt et, cerise sur le gâteau, que c’était Jean-Paul Dubois qui l’avait obtenu pour « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon », un auteur dont elle avait adoré un de ses livres : « Le cas Sneidjer », paru en octobre 2011.
A tel point qu’à l’occasion d’un anniversaire de JM, le 12 avril 2017 très précisément, nous sommes allés au Théâtre de l’Atelier voir la pièce qui en avait été tirée, avec un Sneidjer superbement interprété par Pierre Arditi.
La conclusion de ce petit Billet ne devrait pas vous surprendre, le jour même Marina a voulu qu’on achète ce Goncourt 2019 (que d’ordinaire nous boudions après de nombreuses déceptions, lui préférant par exemple de loin le « Goncourt des lycéens »…) mais, hélas, (déjà !) en rupture de stock à la Fnac et dans notre librairie de quartier.
Ce n’était bien sûr que partie remise, elle vous dira bientôt ce qu’elle en a pensé (JM, lui, faisant 1000 et 1 choses en même temps, est devenu très lent dans ses lectures... sauf en vacances).
Par contre JM s’est offert le dernier Eric Neuhoff, « (Très) cher cinéma français », qui vient d’obtenir le Prix Renaudot pour l’Essai. Il en a déjà lu de larges extraits : un véritable réquisitoire contre le « Cinéma français », aussi féroce que drôle finalement. Lorsqu’on est d’accord avec l’auteur on jubile littéralement, par contre quand il attaque quelqu’un qu’on aime bien (Isabelle Huppert par exemple)… beaucoup moins.
Lisez ci-dessous l’extrait d’un article du Nouvel Obs qui lui est consacré, vous aurez une petite idée de ce qui est dit dans cet Essai. JM ADORE !!!
« Cette récompense-là risque de faire grincer quelques dents. A sa sortie, le livre avait provoqué une certaine indignation, notamment à cause de saillies sexistes visant Isabelle Huppert (« elle est sexy comme une biscotte »). Ça n’empêche pas d’autres lecteurs de le trouver souvent très drôle, comme notre camarade François Forestier, dans « l’Obs » du 5 septembre dernier :
Le livre le plus marrant et le plus ravigotant de la rentrée. Eric Neuhoff, critique de choc au « Figaro » et au « Masque et la Plume » (France-Inter), en a archi-marre du cinéma français. Marre de voir des drames du chômage, des histoires de pédophiles, des aventures de racailles en manque de came, tout ce cinoche « à l’image de ce temps, pesant, bourbeux, noirâtre, qui cultive l’absurde et la médiocrité », conçu au Fouquet’s, financé par le CNC et joué par Isabelle Huppert (« Un pays où Isabelle Huppert est considérée comme la plus grande actrice est un pays qui va mal »). Se taper le dernier Assayas ou le nouveau Claire Denis, c’est la corvée. Antoine Doinel, le Beau Serge et Pierrot le Fou se sont fait la malle, il ne reste que des personnages qui sentent le « faux, la naphtaline, le second degré » et le comble de la modernité, c’est Kechiche, qui est « Lelouch classé X ».
Il bastonne, Neuhoff, et, nom de nom, que c’est bon !!! »
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