#je veux récupérer mon porte monnaie
Explore tagged Tumblr posts
nanabs707 · 2 days ago
Text
grâce à manon je regardais mes mails de la fac ce matin et donc je me suis rendue compte GRACE A UN MAIL que j'avais perdu mon porte monnaie avec tous mes papiers dedans ce matin en allant à la fac.
je suis vraiment un boulet parce que je me suis rendue compte de rien
16 notes · View notes
cquadavre-debil · 5 years ago
Text
Chapitre II
IV
           Natacha habitait tout près, dans un quatre et demi juché au sommet d’un escalier en colimaçon dont les rampes de fonte ornées de fioritures florales Art déco tenaient le coup en dépit de leur grinçante vétusté. Le balcon ne semblait pas plus solide et craquait sous nos pas. À l’intérieur, dans le vacillant clair-obscur en périphérie duquel s’étendait la nuit autour de la triple flamme d’un candélabre de bronze posé sur le bureau en face de l’une des fenêtres où il se répliquait tel un Cerbère, on nous enjoignit de nous asseoir au salon où de moelleux coussins de peluche s’éparpillaient sur le tapis tigré au pied de lion d’une ottomane léopard. L’amphitryonne nous servit un bordeaux qui n’avait de commun avec ce qu’elle avait bu à l’Assommoir que la couleur. Pierre s’exerçait à la patience en attendant que nous partissions. Il déchanta lorsque celle – dont les doigts aux ongles sans vernis se couvraient de sparadraps – sortit de son sac à main ocellé un sachet de plastique transparent à moitié plein de cocaïne dont elle saupoudra la table de verre où étaient posés les nôtres, scintillant de rubis liquides. Elle divisa la poudre en quatre lignes avec sa carte Visa, puis sortit de son portefeuille un billet de dix dollars qu’elle roula en cylindre et me tendit.
          « Non merci.
           – Sûr ? Je pensais que les écrivains expérimentaient toutes sortes de choses…
           – Pour être écrivain, il faudrait que je sois vendu en librairie !
           – Ça viendra. Et toi, Simon, t’en veux ?
           – J’hésite… Ça fait longtemps…
           – Pierre ?
           – Oui ! »
           Penchée sur la surface translucide où se refléta sa figure, elle se boucha de l’index une narine et de l’autre prit une longue inspiration à travers la paille de papier-monnaie mauve à l’effigie de Sir John A. Macdonald où fut aspiré, millimètre par millimètre, l’un des rails de « chimique ». Natacha céda sa place à Bouchard en reniflant et se passant la langue sur le doigt pour bien s’imprégner les muqueuses de ce qu’elle venait d’inhaler. Celui que j’avais toujours connu simple fumeur de THC, suivant son exemple, se lança à tête baissée dans la nuit de cristal. Au contraire de Simon, qui le relaya ensuite à la table en miroir, Pierre n’était point mû par sa propre volonté de jouir d’une euphorie factice, mais par le désir de plaire à Natacha en lui projetant l’image d’un amant qui l’accompagnerait dans ses bas-fonds.
           La première ligne l’avait réveillée en stimulant son activité cérébrale ; la seconde l’anesthésia dans la crispation d’un sourire que n’interrompit que la rapidité du débit de ses digressions. Tremblay l’écoutait avec une attention soutenue ; Bouchard, plus à l’aise dans sa peau momentanément oubliée, la regardait comme s’il se fut agi de la seule, unique et dernière femme dans tout l’univers. Sans pousser l’audace au point de nous confesser les détails de son intimité, elle accentua néanmoins la vulgarité de ses propos, s’enorgueillissant de certains vices auxquels elle prétendait exceller : boire jusqu’au black-out, se détruire les neurones aux amphétamines, à la « mesc », à l’ecstasy, au buvard… Tout en nous vantant ses excès, elle remplissait le cendrier de mégots de Gauloises qu’elle fumait avec Pierre.
          Il était environ une heure du matin lorsqu’on cogna à la porte. L’orchestre symphonique d’un ballet de Prokofiev assourdissait le bruit des toc-toc qui se faisait plus insistant. Natacha atténua le volume et alla s’enquérir de qui la réclamait. La pénombre dans laquelle était plongée l’embrasure de l’entrée où se tenait le visiteur – frêle Asiatique ou Mexicain au visage ridé – m’empêcha de distinguer de quoi était composé le bouquet de fleurs qu’il lui offrit. Elle le toisa désobligeamment.
          « Qu’est-ce que tu fais ici ? »
          L’être chétif bredouilla quelque chose, se confondit en excuses, déposa son présent aux pieds de celle qui le dédaignait, puis déguerpit. Elle ne ferma pas la porte ; prit les fleurs ; respira leur fragrance ; y cueillit une rose ; s’ensanglanta la paume de la main gauche avec les épines qu’elle serra d’un poing frémissant de colère ; jeta violemment la gerbe sur le sol ; la foula aux pieds ; reprit le bouquet ; en dispersa les différentes parties dans les airs comme autant de confettis lancés du haut de son balcon ; injuria l’importun qui rembarquait dans sa fourgonnette stationnée en face, et sur la tête duquel neigèrent les feuilles et les pétales tandis que les piquantes tiges, encore emballées dans leur cornet de papier, comme un avion d’origami raté, s’écrasaient pitoyablement sur la ligne jaune de la rue, en bas.
          « C’est ça, décâlice ! »
          En rentrant, elle claqua la porte, fonça vers la cuisine, tire-bouchonna une deuxième bouteille, s’en versa un grand verre qu’elle vida sur-le-champ, puis un second, moins généreux, qu’elle emporta sans le boire, remonta le son de la musique, ne laissa pas à Pierre l’occasion de l’aider, nous ignora pour aller à la salle de bains, enroula autour de sa main écorchée un pansement tiré de son armoire à pharmacie, repassa brièvement par la cuisine, en ramena un demi-litre de cabernet-sauvignon et vint nous le distribuer à parts égales. Constatant l’inutilité de sa démarche pour se rendre serviable, Bouchard se rassit en faisant tomber de sa poche un préservatif dont l’enveloppe dorée scintilla juste assez longtemps sur le tapis de tigre pour que celui qui l’avait égaré me décochât un regard d’incertitude chargé de reproche en le ramassant – comme si ses intentions n’étaient pas déjà limpides et que j’eusse eu besoin du hasard qui me fit seul témoin de ce bref accident pour me prouver qu’il espérait bien plus qu’une relation platonique.
          Natacha reprit le sachet de cocaïne qu’elle avait laissé sur la table et répéta le rituel de tout à l’heure, accompagné de la même invitation à l’endroit de Pierre et Simon – lancée d’une voix plus morne, car imbibée de plus d’alcool –, puis, s’essuyant le nez du superflu glaireux dont elle se lécha l’annulaire, hagarde, perdue dans ses pensées, tandis que Bouchard et Tremblay se succédaient à la table verglacée de neige pour y priser un peu de déliquescence étoilée, elle pigea dans son paquet de carton bleu où était écrit le slogan : « Liberté toujours », une cigarette, la tint entre ses doigts tremblants – déjà bandés jusqu’aux jointures avant l’incident avec la rose, tant elle se rongeait les ongles –, l’alluma et s’en noircit les alvéoles pulmonaires avec volupté durant les intervalles qui espaçaient chaque gorgée du rouge qu’elle, désormais plus calme, sirotait.
          Bouchard tenta de se libérer du doute qui lui glaçait le cœur.
          « C’était qui, ce Chinois-là ?
           – Personne. »
           Ce nébuleux éclaircissement ne souffrit aucune réplique.
           Étant retournés à nos discussions, nous avions oublié cet intermède quand, une heure plus tard, on cogna de nouveau à la porte.
          « Quoi encore ? » s’exaspéra Natacha en se levant.
          Par un retournement contraire à ce que nous anticipions, en ouvrant, elle se montra fort affable et invita même le nouveau venu à entrer. Par une imprévisible coïncidence, j’étais face au massif propriétaire du Hummer qui m’avait aspergé ! Plus étrange que la réaction de Pierre, qui parut terriblement déconcerté, fut celle de l’homme au groin tubéreux de varices dont l’accent circonflexe des sourcils fit plisser le front de béluga rubicond.
           « Pierre !? Qu’est-ce que tu fais ici ?
           – Je pourrais te demander la même chose, mon oncle…
          – Vous vous connaissez ? s’amusa Natacha, que ce vaudeville divertissait.
           – Pierre est mon neveu, répondit le collectionneur de Jeep sexagénaire.
           – C’est le père d’Anne-Sophie, souffla Bouchard à Tremblay, qui opina du chef.
           – Tu sniffes encore cette cochonnerie-là ? » s’indigna le globicéphale en désignant d’une grimace la table où traînaient les décombres de la débauche qu’il condamnait.
           « C’est pas ça qui va t’aider avec la DPJ… Si tu veux récupérer la garde… »
           Blessée au plus profond d’elle-même par cette allusion au secret de son trésor perdu, son fils qu’on lui avait enlevé, Natacha s’indigna.
           « Tu es soûl ! Tes petites leçons, tu peux te les fourrer où j’pense ! T’es mal placé pour me juger, criss d’ivrogne ! Tu conduis ton char en boisson, tu empestes le cognac…
          – C’est mon eau de Cologne…
          – Pff… Bin oui, c’est ça…
           – Tu peux ignorer mes conseils, mais je peux te payer le meilleur avocat…
          – Arrête ! » s’écria-t-elle dans un murmure étranglé de sanglots qu’elle réprima.
           Un silence lourd de mystères irrésolus plana sur le gâchis de cette soirée. Natacha, tristement songeuse, implosait de désespoir en ravalant ses larmes dans un mutisme héroïque. Celui qui avait provoqué en elle autant d’émotions, se tournant vers son neveu, le tira de la stupeur où la révélation des démêlés juridiques de celle dont il ignorait qu’elle fût mère l’avait précipité.
          « Hé ! Pierre, ça va ? »
          Celui-ci acquiesça distraitement à cette phrase dont la banalité n’avait pour but que de dissiper l’embarras qui rivait nos regards à terre. D’apprendre, par son satyre d’oncle, que la femme dont il recueillait au compte-gouttes les confidences depuis des mois s’était tue au sujet d’un problème aussi crucial que celui qui venait d’être évoqué avait réduit à néant le château de cartes de son amour où ne régnait plus que le chaos. La pesanteur qui s’était abattue sur son âme oppressait également celle de Simon, perplexe à l’idée que cet énergumène fût son éventuel beau-père. En ce qui me concernait, bien que je n’appréciasse guère la viscosité de cette atmosphère où nous étions englués, je me réjouissais des potentialités qu’offrait à la frénésie de ma plume l’existence d’un lien unissant de façon aussi inespérée qu’inouïe mon acheteur de joaillerie à tous les personnages de ce huis clos. L’éléphantesque homme d’affaires se montra cordial, serra la main de Tremblay, puis la mienne.
          « Eugène Girard… Mais vous pouvez m’appeler Junior… »
          Faisant un clin d’��il à son neveu :
          « Je pense qu’on a déjà été présentés. »
          Le rictus que Bouchard s’efforça d’afficher pour être agréable n’empêcha pas la jalousie de lui assombrir l’œil.
          « Inquiète-toi pas, j’dirai rien à tes parents… Tu peux me faire confiance : motus et bouche cousue ! »
          Et le cétacé des mers d’hydrocarbures mima, du majeur et du pouce, le zippage de  sa gueule close, et enfonça les doigts boudinés de sa main de pachyderme dans la poche de son pantalon remplie de petit change qu’il y fit sonner et trébucher en observant le garçon de sa sœur qui avait les mêmes yeux bleus que sa fille. Simon, que cette ressemblance frappait, se rappelant qu’Anne-Sophie se présentait sous le nom de Lavoie plutôt que d’assumer d’être une Girard, s’interrogeait sur ce qui l’avait poussée à renier son géniteur jusque dans son patronyme. Pierre, qui aurait pu répondre à cette question, s’en posait beaucoup d’autres. Quant à moi, rien ne m’intriguait plus que la comédie jouée par Natacha. Acculée à ses derniers retranchements par cet imbroglio, elle se ressaisit et trancha le nœud gordien d’une oiseuse explication en ajournant l’heure des comptes.
          « Messieurs, je vous aime bien, mais il se fait tard et j’ai des choses à régler avec Eugène ; je vais devoir vous mettre à la porte. »
          Ce disant, elle nous la montra d’un geste indiquant nos manteaux suspendus aux crochets du vestibule au-dessus de nos chaussures cordées sur le paillasson. Le désappointement de Bouchard quant à l’issue de ce premier rendez-vous avec Natacha était d’autant plus amer que tout ce qu’il y avait appris sur le sphinx dont il s’acharnait à vouloir déchiffrer l’énigme ne l’avait rendue que plus opaque.
1 note · View note
amourspointillesblog · 5 years ago
Text
**Jamais comme prévu** - 2ème Partie
Tumblr media
Terminal de l’aéroport de DubaÏ, correspondance de vol, 3 heures et demi à perdre.
Je vagabonde et me laisse porter dans les allées parsemées de boutiques de luxe et de grands créateurs. L’édifice est immense, un vrai labyrinthe dont le but principal est de mettre en avant la richesse transpirante du pays, et sa réussite. Je dois avouer que je suis impressionnée par tous ces strass et paillettes, mon porte-monnaie lui fait la gueule, car il n’y a pas grand-chose qui se trouve être à sa portée. Quant à mon âme de fashionista…pas de commentaire, elle est en deuil de juste devoir simplement admirer de loin les petits bijoux vestimentaires dont regorgent les vitrines.
Après cet interlude irréel, j’embarque de nouveau dans l’avion pour le dernier sprint vers Perth.
Je vous jure que 30 heures de trajet, c’est long en maudit, surtout quand tu es toute seule à voyager. Je me suis visionnée une série incalculable de films, j’ai les yeux éclatés, je suis en total décalage horaire : je ne sais même plus où nous sommes rendus dans l’horloge et les jours. J’ai juste hâte de descendre et de respirer du vrai oxygène ! et de sentir l’air sur mes joues.
‘’Ladies and gentleman, please go back to your seat, we are starting to landing to Perth airport, The ambient temperature is 38 degrees, it’s sunny. Blablablabla….’’
Je ne comprends qu’à moitié le message du pilote, puisqu’à cette époque de ma vie je suis une merguez en anglais… mais tout ce que je capte c’est qu’on est enfin arrivé ! Yeahhhhhhh ! 
Enfin si quelqu’un est là à m’attendre de l’autre côté. Sinon pas ‘’Yeah’’ du tout…
Je descends donc de l’appareil, je suis le mouvement humain vers la sortie, en direction : des douanes.
Attente interminable, je commence à sentir une montée de panique en moi. Comment je vais faire s’ils se mettent à me poser des questions sur le pourquoi du comment je me trouve ici ? Je n’avais clairement pas réfléchi à cela. Il va falloir que je baragouine de quoi qui ait de l’allure.
- Hi Miss, how was your flight ?
- Hi…mmmmh, it was good thank you.
- What brings you to Australia ?
- Humm… sorry but my English is not really good: holidays ?!
- Ok, where are you going to stay during your holidays ? Do you have an address ?
- Home of friends…
- Friends Place you mean? hahah
- Yes Sir
- Do you have their address so?
- Yes, I have.
Je tremble en fouillant dans mon sac à dos les informations que Bastien m’avait transmis, j’essaie de retrouver mon calme mais en vain…
- Ok, Miss, Enjoy your stay in Perth, don’t forget to put sunscreen because the sun is not a good friend around here, hahaha !
- Oh well, thank you for the advice.
Il me tamponne ardemment mon passeport, me le retourne et me fais signe de suivre les flèches au sol : je reprends mon souffle et retrouve le sourire. Game is on baby !
Après avoir attendu autour du tourniquet mes bagages qui se trouvaient en soute, j’arrive finalement au hall principal de l’aéroport. Le soleil cogne. Il fait une chaleur sèche, j’ai une soif de malade. J’ai juste envie de prendre une douche, de descendre un litre et demi d’eau et de fumer une cigarette !
Dans le hall, il y a un va et vient de gens en partance ou arrivance, le fameux chassé-croisé. Je décide d’aller dehors un moment pour me délecter d’une dose de nicotine. Apparemment, mon vol a un peu d’avance. Je regarde quand même tout autour pour voir si toutefois je reconnais un des visages qui est susceptible de venir me récupérer. RIEN…bon en même temps comme je le disais je suis d’avance donc pas de panique.
Après presque une heure d’attente dans le hall de l’aéroport, je commence subitement à ressentir l’angoisse de l’abandon… Personne ne s’en vient pour moi. J’observe tous les visages qui croisent mon chemin, intensément. On pourrait croire que je suis une grosse folle alliée, perdue, enfuie d’un asile. Limite je pourrais attraper le bras de chacune des personnes, le serrer fort et leur demander : C’est toi Stéphane ?
 Je décide d’allumer mon cellulaire, en espérant que celui-ci soit capable d’émettre un appel malgré le changement de territoire et de pôle. Bien entendu, il décide de faire des siennes, histoire de bien compliquer ma vie de merde dans laquelle j’évolue à cet instant : JAMAIS RIEN NE FONCTIONNE COMME PRÉVU !! MÊME PAS UN FUCKING TÉLÉPHONE !!
Je me grille une cigarette, mes mains tremblent. J’inspire une longue taffe, bloque la fumée le plus longtemps possible, pour que la nicotine puisse faire l’effet escompté : ME DÉTENDRE…OK Marine fait fonctionner ton cerveau et surtout ton instinct de survie. Quelle solution s’offre à toi pour résoudre ce problème…
 Je décide de réitérer l’allumage de mon cellulaire et il répond enfin à ma demande. Un message apparaît sur l’écran : ‘’Bonjour, bienvenue sur le réseau international de votre opérateur mobile –chut pas de marque-, un appel vous coûtera 0,50 centimes la minute, un message texte sera au prix de 0,30 centimes etc… OK mon pote je n’en ai rien à foutre, tu pourrais me dire que cela me coûterait mon bras que j’appellerai quand même car il est hors de question que je finisse ma vie en mode Tom Hanks dans le film TERMINAL !
 J’arrive à choper la 4G, Thanks god…OK j’ouvre mon Facebook, fait défiler mes discussions, retrouve la fameuse description de Bastien dans laquelle, heureusement il me joignait le numéro de son ami supposé venir me récupérer.
 Je compose les chiffres, et décide de réciter une prière intérieurement : Pitié Seigneur, faites que l’on ne me laisse pas croupir ici, qu’on décroches ce putain de téléphone pitié pitié pitié…..
 - Stéphane’s speaking.
- Allo? Oh merci mon dieu, Stéphane c’est bien ça ?
- Oui…?
- Oui c’est Marine, l’amie de Bastien, je suis à l’aéroport depuis plus d’une heure, je suis désolée, j’angoisse un peu, je veux juste me rassurer que quelqu’un va venir me récupérer ?
- Oh merde… excuse-moi Marine, je suis désolé, je sors seulement du travail et honnêtement j’avoue que cela m’était complètement sorti de la tête que tu arrivais aujourd’hui !!
- Ce n’est pas grave, je ne t’en veux pas, tant que tu me promets que tu vas être capable de venir bientôt… (mon cul que ce n’est pas grave ! le mec m’a oublié…putain Bastien et tes plans de merde sans déconner)
- Je saute dans la voiture, je serai la dans 30 minutes !
- Ohhh merci merci… (J’avais juste le goût de chialer ma vie pour vrai)
- A tout de suite !
 Ascenseur émotionnel bonjour, Marine dans la cabine, vas-y fait moi faire un tour en hauteur et lâche le câble d’un coup pour une chute de taré, histoire de voir si mon cœur est capable de supporter la charge d’adrénaline ou bien s’il lâche comme un vieil élastique usé !
 Trente minutes plus tard, comme convenues et entendues, Stéphane fit son apparition dans le hall de l’aéroport. Un bon gaillard de 1,95 mètre, blond, les yeux bleus, essoufflé et sincèrement honteux de m’avoir oubliée.
- Excuse-moi, vraiment ! Je crains…Bastien va me tuer quand il va savoir que j’ai oublié de venir chercher sa meilleure amie.
- Sérieusement, pas de stress, je suis tellement contente de te voir, même si je ne te connais pas du tout ! je vais te serrer dans mes bras maintenant tout de suite juste parce que j’en ai besoin !
- Haha ok viens là !
 Oui, j’ai fait un câlin à celui qui au départ m’avait lâchement oublié, mais qui en même temps se trouve prendre la place de mon sauveur. À cet instant là, j’étais une petite fille perdue que quelqu’un ramenait à ses parents après une grosse frayeur.
 Après ce big hug, on se dirige enfin hors de ce hall qui, ma foi, ne me manquera pas. On embarque dans la voiture et comme une débutante je me trompe de côté : et oui en Australie, le conducteur se trouve à gauche…
27 heures de vol, trois heures et demie d’escale et deux heures et demi d’angoisse plus tard, je franchi enfin le seuil de la villa de riche et célèbre que j’avais admirée sur les clichés Facebook de Bastien. Piscine à l’arrière, grosse terrasse, deux étages, quatre grandes chambres, mes yeux hallucinent.
Stéphane dépose mes bagages dans l’entrée, et me fait signe de le suivre dehors. Deux filles sont là, en mode relax. Il me présente :
- Salut les filles, ça va bien ?
- Hey salut chéri ! dit une petite blonde toute filiforme.
Stéphane se penche vers elle pour l’embrasser. Ok, donc eux deux sont en couple.
- Je vous présente Marine, l’amie de Bastien.
- Salut ! dis-je timidement
- Enchanté mademoiselle ! crient les filles en cœur.
- Bon Marine, je te laisse avec ma femme, et Carole. Je suis désolé d’être expéditif mais je dois retourner au travail…
- Pas de problème Stéphane, je comprends et honnêtement merci pour tout !
- T’inquiète pas chéri on prendra soin d’elle, file !
Elle se tourne vers moi et me dit :
- Moi c’est Jo ! Bienvenue en Australie ! Prends une chaise, je vais te servir un verre. Une bière, du vin, un whisky ? On a tous les choix possible à disposition !
 Et oui, c’est ici, que  Jo rentra dans ma vie. Ma Ying dont je suis le Yang, mon feu dont je suis la glace (cf. : Baby Snatcher).
 Je pouvais enfin respirer, prendre un break et me remettre de toutes ces émotions. Je venais de traverser la planète quand même, ce n’était pas rien.
 Ce soir là, je ne fis pas de vieux os…je tombai dans les bras de Morphée aussi vite qu’il n’en fallait pour dire ouf… Demain, je devrais me mettre en recherche d’un vol pour Nouméa, puisque finalement je n’étais encore qu’en simple escale dans mon périple, mais le plus dur était derrière moi.
C’est beau la naïveté… car il n’en était rien ! Mais je ne le savais pas encore à mon grand désarroi.
À suivre...
0 notes
elorecohlt · 8 years ago
Text
13 - Un type bien
Nauséeuse j'ai avancé alors que Dog me soutenait. Je titubais, on s'est éloignés du Gore pour s'enfoncer dans d'autres rues plus petites encore, un labyrinthe caché entre les avenues. Alors qu'on dépassait une benne d'où s'échappaient des miaulements suspects, Dog a repris la parole :
- Des petits cons ont trouvé ça amusant, de vendre leur came sur notre territoire. Je vais leur régler leur compte et toi, tu vas m'aider.
J'ai levé les yeux vers le punk et je me suis rendue compte qu'il souriait. Engourdie et pas rassurée, j'ai demandé :
- Tu veux dire quoi par leur régler leur compte ?
- Tu vas voir.
On a marché encore un peu puis j'ai fini par me dégager quand je me suis sentie un peu mieux : ça tanguait toujours autour de moi mais l'air de la nuit me faisait du bien, m'aidait à rester lucide. D'un côté, je me demandais bien en quoi j'allais pouvoir aider Dog puisque je ne savais pas me battre mais de l'autre, je n'étais pas sûre qu'il me répondrait si je le lui demandais. Je suis donc restée muette, à traîner à côté de lui tout en cherchant à reconnaître les rues qu'on parcourait.
On a fini par arriver près d'un petit square que j'ai reconnu tout de suite puisqu'il était en bordure de mon quartier. Dog s'y est engagé puis s'est arrêté quelques mètres plus loin, derrière un grand arbre posé entre deux bancs. Avant que je ne puisse lui demander ce qui lui prenait, il m'a pris le poignet et m'a attirée vers lui.
- Regarde.
Sa main a désigné l'entrée d'une ruelle, un peu plus loin. Deux ombres s'y tenaient, l'une appuyée contre un mur et l'autre à côté.
- C'est eux ?
La mâchoire de Dog s'est crispée et quelque chose de sauvage est passé dans son regard.
- Ouais.
Un silence. Mal à l'aise, j'ai parlé un peu trop vite.
- Tu veux que je fasse quoi ?
- C'est simple.
Dog m'a fait pivoter et m'a placée face à lui. Je me suis dégagée, le foudroyant du regard. Sans se laisser démonter, il a poursuivi :
- Va vers eux et distrais-les, le temps que j'arrive par derrière et que je les chope.
Il s'éloignait déjà. Je lui ai pris le poignet sans réfléchir.
- Attends !
Il s'est retourné, ne souriait plus. Un peu désespérée tout à coup, je lui ai demandé, avec moins d'assurance que prévu :
- ... je leur dis quoi ?
Haussement d'épaules.
- Que t'es perdue, que tu recherches de la dope... je sais pas. Trouve quelque chose.
Et lui de s'éloigner, disparaître dans les ombres d'une autre veine. Nerveuse, j'ai commencé à traverser la place tout en me demandant si j'avais vraiment la moindre chance de paraître convaincante. Les silhouettes des deux types s'est précisée et je me suis rendue compte qu'ils n'étaient pas vraiment plus vieux que moi (il me semblait même que j'avais croisé l'un d'entre eux à l'école).
L'un de leurs regards a croisé le mien et leur conversation s'est arrêtée. J'ai fait de même, à quelques mètres. L'idée m'a traversée que je devais avoir l'air sacrément conne mais j'avais la tête embrumée et je ne savais toujours pas quoi dire.
- On peut t'aider ? Pas agressif, mais pressant. Le malaise semblait présent des deux côtés.
Je me suis rapprochée.
- Hey.
Le type que je connaissais déjà vaguement m'a adressé un signe de tête. J'ai fait l'effort de lui sourire. Ça me semblait moins difficile de paraître à l'aise avec des mecs de mon âge.
- J'ai entendu dire que vous vendiez des... trucs.
Un regard qui passait entre eux. J'essayais d'être tranquille, d'agir comme si je n'avais rien à me reprocher. L'un des deux mecs - celui que je ne connaissais pas, cette fois - m'a rendu mon sourire, les mains dans les poches.
- Ça dépend, quel genre de trucs tu veux ?
J'ai repensé à quand j'avais dû aller chercher Craig.
- J'organise une fête et je cherche de quoi l'animer. Tu vois le genre ?
Je m'y connaissais à peine, mais ils n'avaient pas à le savoir. Mon bluff a visiblement marché puisque l'un des types a hoché la tête comme si je venais de lui faire une commande précise. Doctement, il a commencé à énumérer :
- On a de l'herbe, de l'exta, de...
Un bruit sourd, il n'a jamais pu finir. J'ai vu son regard se figer alors qu'il tombait, sa silhouette remplacée par celle de Dog hilare, souriant de toutes ses dents. L'autre mec - celui que je connaissais - a reculé et m'a fixée avec une sorte de complicité horrifiée, comme si j'étais censée être aussi surprise que lui. D'une enjambée, le punk l'a rejoint et l'a soulevé au col, le plaquant contre le mur avec une violence qui l'a fait grimacer. Je savais pertinemment qu'une part de moi aurait dû être choquée par le spectacle et pourtant, je ne ressentais rien. Aucun des détails de la scène - le regard paniqué du type, le sourire de Dog, la batte de base-ball qu'il tenait dans son autre main et qu'il avait eu l'air de sortir de nulle part - ne m'échappait et pourtant ça ne provoquait rien en moi.
Dog a ricané.
- Alors c'est toi, le morveux qui nous pique nos clients...
Le gosse a couiné :
- P-pardon ! On le refera plus !
J'ai vu son regard plonger par-dessus l'épaule du punk et jauger le corps inerte, par terre. J'ai fait de même, légèrement inquiète malgré tout : quelques secondes m'ont suffi pour voir qu'il l'avait juste violemment assomé.
Le bruit de quelque chose qui tombe par terre, suivi d'un cri d'effroi aigu comme celui d'un rongeur. J'ai tourné la tête : la batte roulait au sol et, dans la main libre du punk, il y avait un cran d'arrêt au manche d'un rose ridiculement vif. Ma gorge s'est serrée quand j'ai vu Dog l'élever au niveau de la gorge du gamin, le forçant à lever la mâchoire.
- Tu te rends compte que t'es sur notre territoire, là ? Que le fric que t'as amassé, c'est comme si tu nous l'avais fauché ?
Nouveau cri de terreur alors que la lame s'enfonçait dans la peau. J'ai senti ma respiration se bloquer, comme si mon corps réagissait sans pour autant que mes émotions fassent de même. Un pas en avant, j'ai tendu la main vers Dog. Sans détourner le regard, il a dit :
- Pas maintenant, princesse.
Je me suis figée, tendue.
Docile.
Il y a eu un silence poisseux, où personne ne bougeait. Puis, très doucement, le punk a repris :
- Tu comprends que je ne peux pas laisser passer ça ?
Aucune réponse. La lame s'est avancée un peu plus et un filet rouge s'est mis à couler de la gorge du garçon. Son regard a tenté de dériver vers moi mais la douleur l'a rappelé à l'ordre. Incapable de continuer de fixer la victime mais sans pouvoir me détacher de la scène non plus, j'ai bêtement bloqué mon regard sur les cheveux argent de mon chaperon.
- Réponds.
- Ou-oui ! Je comprends !
- Bien.
Quelques secondes de silence, maîtrisées comme si Dog suivait un script. Aimable, il a repris :
- Ma copine va te fouiller, récupérer ton fric et ta came. Si tu cries, je t'égorge.
- O-ok.
Il m'a fallu quelques secondes pour me rendre compte que la copine, c'était moi et que j'avais tout intérêt à me bouger. Je me suis approchée puis, rapidement, j'ai plongé mes mains dans les poches du sweat-shirt du gosse et ai commencé à en sortir tout ce qui me tombait sous la main : sachets plastique remplis d'herbe, champignons racornis et pilules multicolores : à chaque nouvelle prise, Dog hochait la tête et, comme si ça avait été un signal, je les glissais ensuite dans le sac qu'il portait dans son dos. Puis, après la drogue, un porte-monnaie rouge avec une tête de mort que j'ai vidé de ses billets. Mon coeur cognait alors que je les fourrais dans mes propres poches : ça faisait beaucoup d'argent, plus que je n'en avais jamais eu dans les mains. Je n'ai rien trouvé d'autre alors je me suis éloignée d'un bond, comme si j'avais été brûlée.
- Y'a plus rien.
Ma voix me semblait étrangement calme et distante.
Dog a hoché la tête puis a reporté son attention sur le gosse. J'ai gardé mes yeux au sol : même si j'avais tenté de ne pas le fixer pendant que je le fouillais, je n'avais pas pu m'empêcher de remarquer qu'il tremblait comme un lapin et sentir l'odeur aigre de sueur terrifiée qui s'échappait de lui.
D'un ton badin, Dog a repris :
- Fais pareil avec l'autre.
J'ai obéi, me penchant sur l'inconscient. Il semblait roupiller comme un bienheureux, ignorant la rudesse du réveil qui l'attendait. Le même manège, soudain interrompu par un bruit de respiration étouffée.
Je me suis retournée vers la source et suis restée figée : à l'entrée de la ruelle, il y avait une vieille dame à l'air outré. Pourtant quelque chose clochait : elle avait l'air choqué mais presque pas assez. Alors que je suivais son regard, j'ai compris pourquoi.
Les yeux fermés, Dog avait posé sa bouche noire contre celle du type, mimant un baiser passionné mais qui avait surtout l'air grotesque. J'ai grimacé, perturbée : c'était dégueulasse et très dérangeant. Lentement, je me suis retournée vers la femme : cette dernière a froncé les sourcils puis s'est éloignée, pestant au passage sur la jeunesse de nos jours.
A croire qu'elle ne m'avait même pas remarquée.
Dog s'est détaché du garçon qui a inspiré d'un coup, une expression de franc dégoût sur sa gueule dégoulinante.
- C'est bon ?
Mon chaperon s'adressait à moi. Je me suis relevée.
- Ouais, j'ai pris ce qu'il avait.
- Je peux te lâcher ?
Le type a hoché la tête vigoureusement alors que Dog abaissait son arme. Me rapprochant d'eux, j'ai récupéré la batte sans trop savoir ce que j'allais en faire : je ne voulais juste pas que quelqu'un d'autre que Dog ou moi la saisisse. Avant qu'il ne le lâche, le punk a repris :
- Si on te revoit traîner dans notre coin, je ferais bien plus que t'embrasser. C'est compris, mon grand ?
- Ou-oui.
Le cran d'arrêt a glissé dans la poche de Dog et j'ai senti mes muscles se raidir alors que je voyais les phalanges du punk se crisper : une seconde, le temps d'un coup à l'estomac qui a visiblement coupé le souffle du mec et l'a laissé à genoux sur le bitume. Puis mon chaperon l'a lâché, marchant vers moi avec une assurance tranquille. Il a tendu la main.
- Ma batte, princesse.
Mon regard a glissé vers l'arme restée au sol. Au moment où je l'ai saisie, ma prise s'est resserrée. Je n'avais pas envie que le massacre continue.
- Je la mets dans ton sac ?
Une expression de surprise franche s'est peinte sur les traits de Dog puis, tout à coup, il a éclaté d'un rire sauvage et tranchant. Une tape virile, un peu trop violente dans mon dos.
- Si tu veux, ma belle.
Son regard était pressant mais joyeux, presque euphorique dans sa violence.
- Dépêche, j'ai envie qu'on se casse d'ici.
Je me suis exécutée puis on s'est éloignés. Alors qu'on quittait la ruelle pour le square, j'ai jeté un oeil en arrière : penché au-dessus du corps de son complice, le type sanglotait comme un bébé.
2 notes · View notes
gamertestdomi · 4 years ago
Text
Aujourd’hui, je vais donner une nouvelle fois mon avis sur un jeu de simulation, mais cette fois-ci pas de camions ou de tracteurs et de champs, place à la nature et plus particulièrement à la CHASSE !!! Le dernier jeu de simulation que j’ai pu tester m’a vraiment donné un goût amer pour diverses raisons : techniquement à la ramasse, remplis de bugs…, il s’agit de “Farmer’s Dynasty” sur Nintendo Switch mon test : ici, un jeu qui a été également édité par NACON, tout comme Hunting Simulator 2. J’ai donc voulu donner une seconde  chance à l’éditeur après le précédant désastre, mais cette fois-ci, je ne testerais pas le jeu sur la Nintendo Switch MAIS sur la Xbox One et plus précisément la One X. Dans la vraie vie, je ne pratique pas la chasse, mais étant petit (ce qui remonte mine de rien à loin), j’accompagnais mon père et y passais la matinée ou la journée, des moments entre père et fils très agréable 🙂 J’avais donc hâte de tester cette nouvelle simulation qui se concentre spécialement sur la chasse. Hunting Simulator 2 est disponible au prix de 59,99 euros, possible même de le trouver pour 49,99 euros.
Une fois le jeu lancé, on aura la possibilité d’incarner un homme ou une femme dans Hunting Simulator 2, mais malheureusement il sera impossible de personnaliser son avatar, ce que je veux dire par là, c’est qu’il n’est tout bonnement pas possible de choisir par exemple : une coupe de cheveux, le trait du visage, la forme, la taille de notre avatar… ne comptez pas personnaliser votre chasseur/chasseuse à votre image ce qui est dommage !!!! Après cela, nous serons immédiatement lancé dans l’aventure, enfin plutôt le didacticiel qui nous apprendra les bases de la chasse, tout ceux-ci nous sera expliqué par une voix OFF et en français, mais aussi par des sous-titres. C’est ici que l’on apprendra comment pister un animal, ouvrir la carte et y déposer un marqueur, qu’il faudra des permis pour chasser tels ou tels animal, MAIS c’est surtout là que l’on découvre notre compagnon de route, enfin de chasse plutôt, il s’agit d’un chien est plus précisément d’un Beagle, on pourra même lui donner un petit surnom 🙂 On y apprendra à lui donner des ordres, à l’encourager, le caresser… (via un panel ou plusieurs actions seront possible, selon la race/spécificité du chien). C’est aussi grâce à lui et son flaire que l’on tuera notre premier animal un “Cerf de Virgine”, c’est également par cette action que ce didacticiel se terminera. Une fois terminé, on sera immédiatement emmené dans notre maison/chalet qui nous servira de base avant de partir à la chasse que l’on peut visiter à notre envie, c’est également ici que l’on pourra acheter les permis adéquates de chaque région, des nouvelles armes, vêtements/accessoires indispensables pour la chasse ou alors une nouvelle race de chien, tout ceux-ci se passe sur un ordinateur posé sur un bureau. On y retrouvera également notre compagnon sur son panier à côté de la cheminé, mais aussi différentes pièces où l’on peut y retrouver nos armes achetées qui seront exposées ou bien nos trophées de chasse. Une fois le tour du propriétaire fait, plusieurs choix s’ouvrent à nous, soit on part directement à la chasse dans les différentes régions proposées ou bien s’entrainer au tirs. Comme dit un peu plus haut, avant de partir sur une région en particulière, il faudra faire attention d’y avoir le/les permis adéquate(s) pour y chasser le bon gibier. Attention : avoir le permis pour tuer un canard ou un cerf dans le Colorado. ne donne pas l’autorisation de le chasser dans le Texas, il faudra repasser à la caisse et ainsi acheter le permis de la bonne région (Colorado, Texas, Europe). Après avoir choisi un endroit où aller chasser, on sera automatiquement envoyé dans une petite maisonnette de chasse, ici il sera possible de choisir nos armes, accessoires et appâts, ainsi que notre compagnon avant de partir, c’est également ici qu’il sera possible de savoir s’y l’on compte vendre ou garder le gibier en trophée (trophée exposé dans la salle dédiée dans la maison).
Il faut savoir également que l’on ne pourra pas porter du gibiers à volonté, on sera limité et il faudra passer obligatoirement par la petite cabane pour s’en démunir et ainsi continuer à chasser. L’argent a une place vraiment importante ici, bien trop même, posséder TOUS les permis de chasse, acheter de nouvelles armes et il y en a un sacré paquet vêtements/accessoires…, ce qui va très vite faire monter la facture et il faudra BEAUCOUP d’argent, et ce n’est pas si facile d’en avoir. On risque bien plus d’en perdre que d’en gagner ; tuer un mauvais animal, tuer un animal avec la mauvaise arme, tirer trop souvent d’affilée….On n’échappera pas aux amendes et cela fait TRES mal au porte-monnaie. Pour gagner de l’argent, il faudra bien entendu tuer du gibiers. Lorsque nous sommes un peu limité au début à des canards… qui sont achetés environ 30-45 euros pièces et qu’une amandes est généralement de 200-250 euros, va falloir en tuer du canard en cas d’amende, cela est bien dommage et risque fort d’énerver pas mal de monde. Mais ce qui m’a le plus énervé, c’est de suivre une piste pendant plusieurs minutes et heures grâce à notre chien et de se retrouver devant un animal que l’on ne pourra pas tuer car nous n’avons pas la bonne arme – ce qui arrivera très souvent au début d’aventure – ou bien tuer des canards prés d’un étang qui tombent dans l’eau MAIS impossible de le récupérer pour l’instant puisque notre Beagle du début d’aventure est incapable de récupérer le gibier dans l’eau (pourtant il fait trempette dans l’eau) et nous, bien entendu, nous ne pouvons pas le récupérer, je peux vous dire que c’est très ragent.
A noter qu’il y aura plusieurs spécificités/races concernant les chiens où différentes actions seront possibles de faire selon la race.
Par exemple :
Chiens courants idéales pour pister les gros gibiers, aboie dans sa direction.
Chiens d’arrêt idéales pour repérer les gibiers de petite taille, s’immobile et piste sa direction.
Chiens rapporteurs idéales pour rapporter les proies de petite taille, on pourra lui demander de rapporter le gibier via la commande “Va chercher”.
A nous donc de sélectionner le bon chien que l’on veut pour partir chasser. Chaque action que l’on fera avec son compagnon de route lui fera gagner en expérience, ce qui aura pour effet d’augmenter ses caractéristiques/performances sur le terrain.
Techniquement, Hunting Simulator 2 n’est pas une claque, mais je m’attendais pas du tout à ça, bien que la végétation et les animaux sont plutôt bien réalisés, les effets de lumière, rayon du soleil dans les bois et le brouillard donnent le petit effet “whouu” quand-même, voir les feuilles des arbres tomber devant nous, les branches bouger, nous plongent vraiment en pleine nature et ce petit côté immersive est vraiment génial. Je reste en revanche déçu de certaines textures, cailloux, planches de bois des cabanes/ tours de gaie… lorsque l’on s’y rapproche beaucoup trop près, elles manquent cruellement de détailles. J’ai pu également remarquer quelques petits soucis de retard d’affichage à l’écran mais aucun ralentissement à signaler, et de ce point de vu, je suis agréablement surpris. Dommage en revanche que la météo ne soit pas dynamique (météo changeante automatiquement), idem avec le cycle jour/nuit, il faudra passer par sa chambre et ainsi sélectionner un créneau horaire : matin, midi ou soir. La météo, elle sera aléatoire selon le temps de la journée choisie : normal, pluvieux, brumeux.. et sera toujours la même malgré le temps écoulé en chasse. La sensation de chasse est bien présente et j’aime bien ce petit micro effet de ralenti lors que l’on met en joue un animal, ce qui laisse un petit peu de temps pour viser, on pourra également choisir 3 vues pour notre chasseur (FPS, vue à la troisième personnage, ce qui est sympa de pouvoir choisir  🙂 Quant à la bande-son, il n’y a pas grand chose à lui reprocher, puisque en pleine nature, on aura uniquement les bruits de la nature, entendre le vent souffler, une rivière couler, le bruit des différents animaux sont juste reposant et géniaux. La musique que l’on entend une fois de retour dans la maison, reste plutôt agréable. Avec tout ça, vous devez bien vous en douter la durée de vie est titanesque, surtout si l’on compte tout acheter en passant par les vêtements, accessoires, armes et pleins d’autres encore, chasser les différents gibiers les vendre ou en faire des trophées pour notre maison, il y a tellement de chose à chasser et à faire.
youtube
Conclusion
Hunting Simulator 2 est une agréable surprise, malgré quelques petits défauts. Le jeu reste techniquement joli, les effets de lumières sont réussis, la bande-son est juste magique, on se laisse emporter par l’ambiance sonore de la nature. La sensation de chasse est bien ressentie, je me suis moi-même surpris de pister un animal pendant des heures en compagnie de notre fidèle compagnon, sans m’en lasser. Un compagnon qui gagne en expérience au fur et à mesure des actions utilisées pour devenir plus performant.
Chasseur/chasseuse foncez sur cette simulation de chasse qui reste une très belle expérience et surprise !!!!
Les Plus :                                                                                            Les Moins :
–  Techniquement réussi                                                                              – Quelques soucis techniques
– Notre Compagnon                                                                                       – Pas de météo dynamique
– La sensation de chasse bien présente                                                 – Les amendes trop élevées
– La bande-son                                                                                                 – Pas de personnalisation de notre personnages
– Nombres d’armes impressionnante
– Durée de vie
    Hunting Simulator 2, la chasse ultime sur consoles et PC ??? Aujourd'hui, je vais donner une nouvelle fois mon avis sur un jeu de simulation, mais cette fois-ci pas de camions ou de tracteurs et de champs, place à la nature et plus particulièrement à la…
0 notes
anxiousfever · 7 years ago
Text
Après une nouvelle période d'hyperphagie et de fatigue fibro profonde, j'ai connu la veille une nuit blanche de stress parce que je faisais ma rentrée en formation (petit Crabe...).
Écroulée de sommeil, j'ai dormi par vague d'une heure et demie, péniblement.
Rendormie triste, j'espérais un peu de douceur, d'amour et de chance.
J'ai rêvé que je partais de chez mes parents, où je devais dîner de restes, de pain dur ou autres choses pas saines pour moi, dans la nouvelle cuisine aménagée (news irl). Cambriolage, Home invasion, mon père qui fait une omelette... Plein d'images de tri.
Je pars en vacances. Dans une sorte de crique St Tropez sauvage mélangée à l'Atlantique.
J'y pars en oubliant mon maillot de bain (news irl) dont je ne me souviens pas de l'emplacement. Je retrouve des gens, des dunes de galets désertiques que j'ai déjà connues dans d'autres rêves d'il y a 20 ans dont j'ai encore souvenir.
Grosse explication avec mon ex la plus importante. Propos douloureux, méprisants, me niant. Je laisse mon émotion parler et perds certainement de ma superbe (drama). Mais en repartant, j'aide un petit garçon à récupérer son porte-monnaie dans un creux alors qu'une grosse araignée l'effraie en étant pas loin. Je ne suis pas fan mais je suis assez satisfaite d'être cette conne émotive qui peut prendre le temps de rassurer doucement cet enfant et en le dépannant d'un truc qui ne me rassure pas plus mais que je peux faire en me concentrant deux secondes. Il suffit de ne écouter sa peur. Même si elle est là, comme pour tout le monde.
Je retrouve un ami que je vois trop peu, voulant faire une fête avec un de ses amis doctorants qui m'invite. Le temps de me remettre de mes larmes, je me rends compte que dans les personnes qui les ont rejoints et assiste à ma tenue défaite, il y a une demoiselle qui a fait comme si du jour au lendemain je n'existais pas. Double douleur.
Je décide de quitter le bar en courant. Doucement. Je marche dans le passage de serpillère d'une femme qui fait les sols et derrière moi, je l'entends se plaindre de moi à la 3e personne du singulier du fait que je vais me faire toutes les pièces, ce qui l'oblige à repasser. Je cours de lent à progressivement un peu plus rapide et je fais mine de ne pas distinguer ses mots. Je veux partir. Courir le long du littoral.
Trop de bilans, trop de chagrin, trop de moqueries, de déni, d'émotions, de blessures.
Je me réveille mal.
J'ai rêvé de vieux chiens qui meurent de leur vieillesse. Les animaux familiers de mes parents.
Je tends la main vers mon smartphone qui diffuse à voix basse un documentaire sur les fausses Jeanne d'Arc (aléatoire) et vois un SMS inattendu me demandant si je dors. En l'absence de réponse (rare), je lis : "Alors tant mieux. Bonne nuit ma douce 😊"
Inespéré. Et bienvenu.
Je suis très très surprise.
0 notes