#je ne sais pas comment on peut être prof sans s'attacher
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Un de nos élèves est décédé subitement. Elève dont j'ai été professeure principale l'an passé, dont j'ai rencontré la maman. Vendredi, journée particulière, les élèves ont appris l'information, entre stupeur et effondrements. Cela ne fait aucun sens de mourir à 14 ans. M. a poussé un soupir de soulagement en me voyant et m'a couru dans les bras. J'ai alors su quoi faire. Face à ça, face à eux. On a été marcher avec mes anciens 4e. Je les ai fait rire avec tout et rien, parce qu'il y a un âge où on n'a pas à porter le deuil. J'ai failli entarter une collègue qui a manifesté son mépris face à des élève qui riaient, qui dansaient (ils ont fait le choix de maintenir le cross). Qu'ils encaissent comme ils peuvent, parmi eux certains étaient très proches de N., on sait qu'ils ont mal, qu'ils auront mal, s'ils arrachent un temps de répit, un temps de soutien, un temps d'euphorie d'être en vie, qu'ils fassent putain, qu'ils fassent et pas à moitié. Ils ont 14 ans.
Ils ont été si beaux. Ils ont fait des t-shirts à son nom et organisé une sorte de marche blanche. C'était dur. On a pleuré ensemble tout au long de la journée. On était là. On était unis.
J'ai admiré les plus solides qui savaient faire preuve de bienveillance et de douceur envers les plus sensibles.
"Tu peux pleurer, tu sais." a dit une de mes merveilleuses élèves de l'an passé à une de ses amies. Passant à côté, je me suis autorisée à ajouter "Tu peux l'écouter, je pars du principe qu'elle a toujours raison."
Ils sont incroyables. C'était irréel, violent et dénué de sens. Ils ont réussi à rendre ce moment beau, fort, inoubliable.
J'espère qu'il les a vus, j'espère qu'il sait, c'était pour lui.
#il est beau mon métier#mais c'est dur#putain que je les aime mes élèves#mes gamins#je ne sais pas comment on peut être prof sans s'attacher
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Once Upon a Fail. Game over. Premiere partie.
Bonjour il est temps de faire le point définitif de OUAT
Ce que j'entends par définitif disons , vous rassurez que non on est pas délirant d'avoir ship swanqueen six ans, d'avoir cru à des revirements possible, et que le Swanqueen était la plus belle histoire « possible » d'amour dans OUAT.
OUAT a FAIL, pour des raisons diverses dont certaines nous sont totalement inconnus et qu'on essaye avec vraiment beaucoup de soins de nous cacher.
Tout d'abord on va revenir sur le début des choses, comment ça c'est passé et surtout mal passé pour nous mais aussi pour la série, qui en méprisant ses fans Oncers Swanqueen a scier la branche sur laquelle elle était confortablement assise.
Les CS et les OQ peuvent lire parce qu'en particuliers c'est pas les fan qui vont être visé dans les propos mais bien la production, les écrivains et les acteurs. (oui il y a une raison).
1.Un début incroyable. Once upon a Swan Queen.
Dans la version des séries qui payait pas de mine OUAT avait tout d'une tentative d'ABC d'accrocher une GA (General audience) familial et plutôt diversifié.
Ne pas voir le Swanqueen relève d'un manque de lecture et d'analyse des relations humaines, les adolescents venus plus tardivement sur la série ne veulent pas le voir, parce que c'est un « sous entendu » menaçant pour leur projection à leur avenir hétéronormé (bad boy + moi = grand amour = parents qui ragent = fun fun love ..).
Seulement la vie, ne se fabrique pas vraiment avec ces matériaux là, on essaye en général si on est pourvu d'un cerveau, de trouver la personne avec qui partager sa vie qui va vous soutenir et vous remettre en question de la bonne façon , et non chercher juste du « fun » avec un biker pirate mais chacun est libre de voir la vie comme elle veut, seulement les personnages ont 28 ans et 63 ans et...300 ans, il serait peut être temps de prendre en compte que vu les âges les attentes étaient différentes mais OUAT en a osef de la psychologie et de la logique . De plus si on a eu un bagage littéraire digne de ce nom, on voit très bien ce qui se trafique au début.
Si on arrive à voir clairement que le Swanqueen se dessiner, comme relation amoureuse compliquée , il reste une question cruciale , est ce que le Swanqueen était volontaire ?
La réponse à ce jour approfondis est que nous ne pouvons rien dire, ni extrapoler, la production c'est passablement pris les pieds dans le tapis, en disant tout et son contraire.
Ce que je sais aujourd'hui, on parle d'une « fameuse personne » qui aurait été là au départ des deux première saison et aurait aidé à l'écriture de OUAT, cette fameuse personne aurait été appelé ailleurs.
Donc l'idée du Swanqueen n'aurait pas été une idée de A&E.
J'ai longtemps cru aussi que Jane Espenson l'actuelle co productrice était derrière le subtext lesbien très marqué des deux premières saisons.
Je pense qu'effectivement cette « fameuse personne » dont je ne poserais aucun nom dessus, qui aurait pu être Scott Nimerfro mais il n'était pas la team écriture à l'époque, maintenant décédé nous n'en saurons pas plus.
a. Subtext @« Swanqueen »
je pourrait vous livrer tout les films et auteurs du monde en littérature, pour vous prouvez que le Swanqueen est l'achèvement parfait du fantasme lesbien « parfait ».
Le premier film connu « Desert Hearts » (que je vous recommande) , parle d'une blonde professeur dans les années 65+ qui débarque dans un coin perdu , un ranch, suite à une demande de divorce. La blonde est une prof très rangée , renfermée, elle fait la connaissance de la fille de la proprio de sa location, qui est une lesbienne affirmée qui conduit sa voiture comme une malade, qui bosse ici et là , se tape une femme ici et là, artiste mais désespérément seule. Elles s'attirent malgré leurs différences extrêmes et la fin se finis plutôt bien ce qui est un exploit à l'époque .
Desert Hearts n'est pas sans rappeler deux autres livres sur le sujet, même époque « le Prix du Sel » (connue sous le film Carol ) et Solstices , Solstice offre à lui tout seul également , l'inverse, cette fois la brune est toujours l'artiste, veuve et qui se drogue (on peut voir d'ailleurs une analogie avec la magie noire), Monica jeune prof blonde et qui vient de divorcer, s'attache à cette autre femme qui est sa voisine (éprise d'équitation ben tiens..) , les deux femmes s'attirent également dans une relation amicale fusionnelle mais qui semble se heurter aux mœurs des un et des autres, jusqu'à la folie.
Carol se termine relativement bien mais comme Desert Hearts , mais la fin heureuse est sous entendue, pas clairement explicité...mais viennent contré les livres subtext lesbien qui finisse mal.
La personne qui a créer le Swanqueen saison ½ savait parfaitement de quoi il en retournait, à ce niveau on ne peut pas parler de simple « coïncidence » ou de lecture « naïve » , il suffit de voir le couple de femmes dans Mulhand Drive pour voir combien le visuel est parlant.
“blonde x brunette” la fantasme très masculin , de la méchante brune prédatrice et la blonde idiote, les tendance sont curieusement renversée quand l’écriture est féminine
Le premier livre @subtext lesbien « Carmilla » de LeFanu qui a fait l'objet d'une série web canadienne, est un livre plus ancien que Dracula.
Je suis désolée je vais vous spoiler le livre ..
Carmilla est un vampire sous le visage d'une jeune femme, brune et étrange qui s'arrête au château recement loué par Laura et son père , des britanniques fortunées dans un pays (Tchécoslovaquie) , accompagné d'un ami et de la préceptrice française de Laura.
Alors , l'auteur à clairement pas vu ou voulu voir ce qu'il écrivait ? Le mystère reste irrésolu aussi, mais surtout dans un contexte de censure victorienne très stricte, l’homosexualité est passible de pendaison et d'emprisonnement, même sur l'homosexualité féminine est plus « nié » elle en demeure que les commissions de censure on laissé passé ce bouquin tellement que c'est subtile.
Carmilla donc à bien l'intention de jeter son dévolu sur Laura en la tuant un peu chaque jour, comme processus d'un vampire aimant jouer avec sa proie. Carmilla est chaleureusement accueillis suite à un accident avec son carosse (ben tiens) et elle se présente comme la contesse Comtesse Mircalla Karnstein — donc ce personnage étrange lui même devenue un chasseur solitaire veut bien entendue se « nourrir » de la belle jeune femme Laura blonde et effarouchée mais celle ci lui donne son amitié. (encore...)
Alors la lecture est simple, Carmilla (la jolie brune) se laisse mourir de faim ne trouvant résolument pas le ressors nécessaire pour assouvir sa faim. Si la faim est décrit alors comme un désir inassouvis, suffit de remplacer cette faim par un amour peu commun Carmilla visite Laura la nuit quand elle dors ...Carmilla qui est un « démon » puisque tout ce qui est religieux provoque l'horreur pour elle, finis donc après 1 siècle de vampirisme de se laisser mourir pour la belle Laura...Carmilla se fera prendre et tuer..mais malgré sa mort Laura continue a ressentir sa présence à ses cotés pour toujours.
Dans le genre lourd ça se pause là. Finalement le demon meurs par amour, se laisse attraper parce que son incapacité à se nourrir lui renvoi à sa part d'humanité et sa capacité encore à l'amour (quel qu’il soit ) pour la première fois on a un démon qui fait œuvre de rédemption en mourant comme un martyre.
(ce visage de l'incapacité à être un prédateur se repris par Rice plus tard en opposant Louis et Lestat qui sont les deux visages de Carmilla, Rice faisant de Lestat un vampire bisexuel assumé dont la fin sera une boucle bouclée , en redonnant la jeunesse à son chasseur anglais de vampire, et faisant de lui un vampire encore plus puissant qu'il ne le fut. On retrouvera a plusieurs reprise après la satisfaction du « maitre » Vampire de faire naitre à un humain « consentant » et non une enième victime.)
Cest ce qui arrive dans la relation Emma x Regina également, Emma demande des cours de magie à Regina qui lui donne rendez vous a son caveau (caveau/vampire/ ok lol? Ça va vous suivez..)
en parallèle Rice nous parle Elle fait d'Emma son élève, comme elle la été de Rumple, mais Rumple a couché avec Regina (une forme d'abus avec le consentement de l'élève qui découvre la magie noire et sa capacité de séduction.) , Regina ne cherche pas « clairement » à reproduire le shéma, elle veut qu'Emma soit consentante et accepte son pouvoir malgré une méthode peu conventionnel. Si on remplace le mot magie par amour ...il est clair que les choses sont amusantes.
Alors il faut savoir que Solstice et Carmilla ont été classé par la littérature américaine en 1975 -1977 comme livre « pervers » (lol?).
En 1977, Jeanne Moreau (oui la notre) qui faisait une carrière internationale à demander à Disney la possibilité de pouvoir adapter Solstice à l'écran, la réponse de Disney à été que l'homosexualité n'était pas un sujet traité chez eux, le livre croyez moi ne casse pas des briques vis à vis de Carol (le prix du sel ) qui est bcp plus explicite ou tout autre livre vendu sous le manteau ..je me demande bien quel script à proposé Jeanne Moreau, pour avoir un refus aussi catégorique.
La boucle du vampire lesbien, est repris dans le film « les prédateurs » avec Bowie et Deneuve/ Sarandon.
Ils ont pas inventé non plus le fil à coupé le beurre...on pourrait y passer des heures, donc honnêtement.
Carol a été adapté dignement seulement à notre siècle ..
Pour revenir à OUAT
La méchante reine qui a un enfant adopté qui est celui de la fille des parents hais ..-_-..on est dans la romance contrariée à plein nez, reprenant les meanstream du genre, Roméo et Juliette pour les guerres de famille et Cyrano de Bergerac pour le coté « étrange » de Regina devant la passion soudaine de Hook pour Emma.
Hook semble le parfait Christian totalement idiot qui cherche largement à copier Regina pour approcher Emma.
Bref.
Regina étant à la fois la Noble Carmilla et son carrosse, sans pitié et assoiffé de sang, qui se retrouve désarmée face une « famille » qui finis par l'accueillir, l'idée de redemption et de destin étant très marqué dans la culture protestante américaine. Regina donc renonce à la magie noire (comme d'autre à l'alcool, la drogue, ..le sang?) pour pouvoir être a nouveau accepté (passage déjà connu avec le personnage de Spike écrit par Espenson..).
Regina donc qui devait mourir (ah ben tiens) saison 1, trouve grâce aux yeux du GA au détriment du héro « Emma » qui deviens son co équipier face au force du mal.
Ensemble, elles découvrent l'amitié , les relations familiales, le pardon etc...et l'espoir en l'autre.
Tout semble parfaitement se dérouler jusqu'à la saison 3, nous voyons les deux femmes se lancer des regards électriques chargés d'émotions diverses.
La conduite des actrices est clairement donné sur un ton de l’ambiguïté, ou alors ne sachant pas comment « jouer » ces scènes pour les rendre intéressante les deux actrices ont voulus jouer avec le feu ?
Vu les propos de JMO sur le sujet, pour elle, les gens voient ce qu'ils ont envie de voir (assume.pas.com)
et Lana dit qu'elle comprend le subtext « familiale » ; onsent petit à petit que le SQ romance est vu comme « une chose » qui prends soudainement beaucoup d'importance.
On passe de 8M de viewer à 12, puis à 9, avec un stabilité à 8...la série oscille car certain épisodes sont ratés disons le (effet moisis, refus de faire vivre la relation plus d'aventure..) mais on s’accroche
Le Swanqueen est alors palpable à plusieurs reprise, les scènes les plus parlantes
Emma se laisse pas faire et découpe une branche de l'arbre de Regina , la provoque et lui dit que ses menaces sont du vent, qu'elle aussi elle ne sait pas à qui elle à faire. On a l'impression que les deux actrices vont se battre ou faire l'amour, on ne sait pas trop...lol.
L'échange de tuperware , euh..alors là on est carrément dans un échange de regard pornographique ou Eros et Thanatos se donnent RDV. (c'est pour moi le moment visuel le plus troublant) du début de saison.
Les échanges plusieurs fois tendus qui fait penser à un vieux couple qui s'engueulent.
L'échange de la mine 1. Regina demande finalement à Emma d'aller chercher au fond de la mine ou il est tombé, elle s'approche d'Emma, elle est a deux doigts d'embrasser Emma en tout cas le regard est chargé d'une émotion qui est une supplique, on ne sait plus si Regina demande à Emma de sauver son fils ou de la sauver elle...
scène de la mine 2. ou Regina veut sauver la ville en déchargeant un diamand maléfique, Emma l'aide finalement alors qu'elle était sur le point de partir elle dit « Regina , je ... » sans finir, elles font ensemble de la magie ensemble pour la première fois volontairement
Faire de la magie ensemble fait partie aussi de ce qu'on connait déjà de Tara et Willow dans buffy (bis repetita).
Échange du maitre vers son élève douée, avec une sorte d'admiration de Regina envers Emma enfin en capacité d'utiliser sa tête et sa magie..(scène de la gargouille).
Il y a énormément d'autres moments et les ignorés c'est être un imbécile finis, une personne trop jeune, ou être homophobe et dans ce cas faut allez consulter.
fin de cette première partie , nous allons découvrir comment les équipes d’écrivains , la production et les acteurs eux mêmes ont détruit ouat et le sq mais aussi le cs.
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LES LECTEURS ET LA FANFICTION, OPINIONS ET RESSENTIS VIS-À-VIS DES IDÉES REÇUES
J’ai demandé l’avis de quelques lectrices sur l’intérêt d’en lire, et l’éternelle question du regard des autres, voici leurs réponses.
Q : Qu’est-ce qui te plait dans le principe de la fanfiction ?
DDD — “Généralement on accroche facilement et rapidement aux personnages je trouve car si on lit une fanfiction sur la célébrité en question c'est qu'on l'apprécie déjà de base. Ensuite quand justement tu aimes bien un artiste ou une personnalité ça peut permettre de te sentir davantage proche de ladite personne. J'imagine bien que dit ainsi ça peut paraître étrange. Attention les lectrices ont clairement conscience, enfin je l'espère, que ce n'est pas la réalité et que tout sort de l'esprit de l'auteur.
Ce que je trouve particulièrement intéressant avec le concept de fanfiction c'est l'approche différente que peuvent avoir les auteurs avec un même personnage public. Il en découle donc des dizaines d'histoires. C'est un peu le piège également dans le sens où parfois il y a un phénomène de mimétisme et de clichés qui se forme autour d'une célébrité; je pense notamment à Nekfeu.”
SC — “On s'est déjà tous imaginé une vie avec nos personnalités préférées que ce soit un acteur, un chanteur, un sportif,... La fanfiction c'est un peu des "rêves" mis par écrit. Alors bien sûr il y a des bons et des mauvais rêves mais quand c'est des bons ce serait bête de se priver !”
CR — “Ce que j'aime dans une fanfic, c'est assez complexe... J'aime que les "stars" soient coupées de leur "célébrité”. En gros, on rentre dans leur intimité bien qu'elle soit fictive même si c'est aussi la chose que je déteste également. Si un jour je me retrouve célèbre, je sais pas comment je réagirais face à des fanfictions sur moi.”
Q : Penses-tu que la fanfiction est un sujet tabou ?
DDD — “Oui clairement, il existe un tabou autour de la lecture et de l'écriture de fanfictions. J'aurais plus de mal à dire que je lis des fanfictions plutôt que de dire que j'en écris une sur Nekfeu. Je m'explique, avec l'écriture tu peux prendre "l'excuse" de ta passion pour l'écriture justement. Alors que j'ai l'impression que les gens ont encore plus de mal à comprendre l'attractivité qu'on peut avoir pour ce genre d'histoires.
J'ai dit une seule fois à quelqu'un que je lisais des fanfictions sur Nekfeu il me semble à ce moment là, et je n'ai pas retenté l'expérience si tu vois ce que je veux dire mdr.”
SC — “En tant que lecteur c'est moins dur à dire qu'on lit des fanfictions. Bon, il y a toujours un idiot pour nous regarder de haut et nous prendre pour des décérébrées mais en général c'est le péché mignon de beaucoup de gens même si certains ne veulent pas l'avouer, alors ça passe. Donc pour les lecteurs je ne pense pas qu'on puisse dire que c'est tabou mais ça dépend du contexte aussi... Je me vois mal en parler à un prof ou à un entretien d'embauche tout de même !
CR — “Non la fanfic’ c'est un un truc cool, bien qu'elle soit fortement critiquée, c'est juste une histoire d'amour, d'amitié ou même de fraternité avec une star. Ce que je trouve quand même con c'est que les auteurs se fassent descendre dans chaque article sur les fanfic’, pourquoi ne pas descendre des auteurs de Science Fiction ou d'autre genre ?
Q : Selon toi, la fanfiction est-elle une histoire comme une autre ? Si non qu’est-ce qui, à ton avis, fait qu’elle se démarque ?
DDD — “Alors je suis mitigée.J'ai envie de dire non car la plupart du temps la fanfiction s'inscrit dans un cadre précis qui est imposé par la célébrité. Par exemple, si je lis une fanfiction sur un gars de l'entourage, je m'attends à retrouver certains autres membres aussi. Mais j'ai également envie de te dire oui, c'est une histoire comme les autres car bien souvent la célébrité est UN des personnages principaux et à côté de cela il y a tout un tas de choses qui se développent, auxquels on s'attache. Si tu veux je pense qu'une majorité des fanfictions pourrait parfaitement exister sans la présence de la personnalité célèbre car elle peut très bien être remplacée par X personne.”
SC — “Pour moi la fanfiction c'est rien de plus qu'une fiction ordinaire mais dont les personnages empruntent les caractéristiques, le physique, etc. de personnes réelles et connues. Donc oui ce n'est rien de plus qu'une histoire comme les autres... Certes on commence peut-être par lire l'histoire parce-qu'elle parle de quelqu'un qu'on admire mais qui n'a jamais commencé à lire un livre parce-que la couverture, le titre lui plaisait? C'est le même principe !
CR — “Comme je l'ai dis une fanfic est une fiction comme les autres sa seule particularité c'est quelle met en scène une star. Mais elle traite des sujets que tout autre fiction traite. Donc oui, c'est une fiction "lambda".”
Q : Vaut-elle toutes les polémiques à son sujet ?
DDD — “Encore une fois, j'ai le cul entre deux chaises. Il est clair que les fanfictions ne méritent pas l'acharnement qu'elles ont subi. C'est dégueulasse la façon dont les journalistes ont souvent tenté de ridiculiser les auteurs et les lectrices de fanfictions. Nous ne sommes pas des écervelées incapables de se rendre compte que ce que l'ont lit n'est pas la réalité. Mais ces gens ne connaissent-ils pas le principe de fantasmer? Je ne vois pas ce qu'il y a d'horrible... À n'importe quelle époque ce phénomène a exister... Et ça ne touche pas que les jeunes femmes ou ados comme ils essayent de le faire croire. Je suis sûre que les journalistes qui ont écrit les torchons qui sont sortis fantasment eux même sur le boule de Riri, Queen B, Jenner et compagnie ou encore sur Beckham, Bieber ou qui sais-je...
Et parfois il m'arrive de me dire : "Met toi deux secondes à la place de la célébrité?". Je ne sais pas si ça me plairait que des inconnus m'inventent des vies, une personnalité etc. Après j'ai envie de dire que c'est le revers de la médaille et qu'on ne peut pas avoir les avantages de la célébrité sans les inconvénients...”
SC — “Je ne comprends même pas pourquoi des gens sont allés polémiquer là-dessus ! On est dans un pays qui a consacré la liberté des Hommes tant que celle-ci respecte la liberté des autres (Je vais trop loin avec ma déclaration des droits de l'homme peut-être, c'est le côté juriste qui ressort) alors je ne vois pas où est le mal dans une simple fanfiction ! Et puis faut arrêter de se leurrer, il y a des bonnes et des mauvaises fictions qu'importe le genre de celles-ci alors l'acharnement anti-fanfiction c'est totalement idiot...”
CR — “Absolument pas, je ne sais pas comment l'expliquer mais c'est une fiction comme les autres on y ajoute juste des célébrités . Mais si on prend toutes les fanfics et que l'on change les stars par des personnages fictifs et qu'on le présente à des personnes elles adoreront sûrement.”
@daydreamerdemi @SilenaCastellan @ChloeRibeiro
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