#je ne fais que passer ! Je ne veux pas être indiscrète !
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Rencontre nocturne....
#ps scribit#escargot#snail#C'est le seul escargot que j'ai aperçu dans le lierre mais j'en ai vu une bonne douzaine d'autres#J'aime prendre des photos à la lumière de ma petite lampe torche#la qualité est moindre mais sa lumière est peu intense alors j'ai moins l'impression de déranger#je ne fais que passer ! Je ne veux pas être indiscrète !#mes photos
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(MARK) INTERVIEW • 2021.05.13 | ALLURE
Mark Tuan est en train de comprendre des choses
Plus tôt cette année, l’idole a décidé de ne pas renouveler son contrat avec un label de K-POP majeur et est retournée dans sa ville natale de Los Angeles. Dans une interview exclusive avec Allure, Tuan se livre sur ses expérimentations avec ses aesthetics alors qu’il embarque dans sa carrière solo, dictée par ses propres termes.
Je n’ai pas besoin de voir une vieille photo de Mark Tuan pour savoir exactement à quoi il ressemblait au lycée.
“Est-ce que tu as eu une phase skate ?” je lui demande via Zoom.
“J’ai définitivement eu cette phase. J’aimais vraiment faire du skate” répond-t-il.
Dans les 5 lycées dans lesquels je suis allée, chaque classe avait au moins trois gars, perpétuellement en jean skinny avec une chaîne reliant leur portefeuille à leur poche, un t-shirt large floqué du logo du, peu importe lequel, groupe pour lequel ils suppliaient leur parent d’aller à leur prochaine tournée, et des cheveux hirsutes à travers lesquels ils ne voyaient pas grand chose.
“C’était moi” marmonne penaudement Mark avant de rire.
Quelque chose chez Tuan est resté figé à cette époque. Près de 95% de ses amis viennent du lycée, y compris son meilleur ami de sa 4ème année. Tuan porte encore avec nostalgie des Vans, des Converse et, parfois, des jeans skinny. Cette touche de curiosité enfantine reste dans ses yeux aussi.
Mais la vie a fait évoluer Mark après le lycée, qu’il ait aimé ça ou non. En Août 2010, il a emballé sa vie de Los Angeles et a déménagé à Séoul, en Corée du Sud, pour s’entraîner sous la JYP Entertainment avec l’espoir de devenir une star de K-POP. Il a réussi 4 ans plus tard lorsqu’il a débuté avec GOT7.
En réalité, il est loin des types avec lesquels je suis allée au lycée. Si vous ajoutez la population des villes du Connecticut, de Floride et du Texas dans lesquelles j’ai grandi, vous arriverez au nombre de personnes qui, a un moment, l’ont regardé à travers un livestream enlever son maquillage après un concert de GOT7 à Singapour. Il a plus ou moins vécu comme le “Sk8er Boi” d’Avril Lavigne.
Il y a autant d’yeux - sinon plus - qui sont sur Tuan maintenant. En Janvier 2021, les membres de GOT7 ont décidé qu’ils ne renouvellaient pas leurs contrats avec JYP. Alors que les autres membres ont signé avec d’autres labels dans les mois qui ont suivi, Tuan est retourné dans sa ville natale de Californie. Ces derniers jours, il dévoile sa vie à travers des lives sur Twitch et Instagram et il a juste le même air que les types que j’ai fréquenté en grandissant : pas rasé, sans maquillage, la peau bronzée par les journées à la plage et les cheveux en pétard cachés sous une casquette de baseball.
Lorsque je discutais avec lui à travers mon écran d’ordinateur, la dernière décennie en tant qu’idole K-POP ressemble presque à une phase. Mark parle de cette phase en disant “en Corée” pendant notre interview. (“En Corée, je n’allais pas beaucoup au soleil” ; “En Corée on avait des activités quasiment tous les jours” ; “Je ne me suis pas fait d’ami en Corée”). Malgré qu’il ait expérimenté quelque chose que peu de gens peuvent faire - être une superstar de K-POP - Tuan semble aussi normal qu’on peut l’être. Parler avec lui ne donne pas l’impression d’une interview mais d’une discussion avec un ami via Zoom. Honnêtement, certaines questions qui ont poppé dans ma tête, comme “pourquoi tu as décidé de ne pas aller à la fac ?” ou “qu’est-ce qui t’a vraiment motivé pour aller en Corée ?” semblaient trop indiscrètes pour une première rencontre.
Mais ces mentions de “En Corée” donnent une impression de lui qu’il n’est pas un gars aussi normal qu’il en a l’air. Tuan déclare que, là-bas, il n’était pas beaucoup au soleil et avait tout le temps des coiffeurs et des maquilleurs qui s’occupaient de son visage et de ses cheveux. Maintenant, il est seul pour découvrir à quel point la crème solaire est importante et pour savoir quoi faire de ses cheveux. “Par habitude, je porte juste une casquette parce que je ne suis pas doué pour coiffer mes cheveux” dit-il. “Si j’essayais, je ne pense pas que ça serait bien alors je les lave simplement.”
La routine skin-care de Tuan est une relique de la phase K-POP de sa vie. Il liste les étapes pour moi : lavage de visage, toner et hydratant. Parfois, il fait un masque et un gommage. Et lorsque la saison change, la peau sensible de Mark ressort alors il met des patchs pour boutons afin d’aider à les guérir.
Mais attendez, Tuan a un autre secret essentiel de célébrité qu’il est prêt à divulguer : boire beaucoup d’eau nettoie sa peau. Peut-être que j’ai levé les yeux au ciel à cette phrase. Sa défense : “Ça nettoie juste tout de toi.” Tuan a admis que les rendez-vous hebdomadaires qu’il avait chez le dermatologue pour sa peau avait peut-être aidé, mais peu importe.
Avant de conclure notre discussion, Tuan a voulu ajouter une autre chose. “Je veux juste dire, je ne pense pas que j’ai une bonne peau” révèle-t-il. “Je peux dire quand les gens ont une bonne peau, mais je ne pense pas être l’un d’entre eux.”
Mais quelle est la définition de Tuan d’une “bonne peau” je lui demande. “Super claire, douce et brillante” répond Tuan. Mais il ajoute également qu’il a accepté que sa peau soit ce qu'elle est après des années à avoir été constamment couverte de fond de teint et de paillettes. ��Je veux juste que les gens sachent qu’ils n’ont pas à s’inquiéter” continue Tuan. “Ce qui importe, c’est ce que vous êtes à la fin de la journée. Ce à quoi vous ressemblez n’a pas d’importance.”
Ça ne veut pourtant pas dire que Tuan ne portera plus jamais de maquillage. Il y a un temps et une place pour tout dans sa vie. Il ne sait pas se maquiller et n’a même pas une idée dans sa tête de ce à quoi ça doit ressembler. A la place, Tuan fait confiance aux artistes maquilleurs avec lesquels il travaille et laisse leur imagination courir librement.
Maintenant qu’il commence sa carrière solo, cette même attitude court dans la vie de Tuan. Il ne sait pas exactement ce qu’il veut mais il le saura quand il le verra. En d’autres termes, Tuan est en train d’explorer la vie universitaire à laquelle il n’a jamais participé mais qu’il vit à présent. Après des années dans l’industrie de la K-POP qui lui dictait exactement à quoi il devait ressembler, Tuan peut enfin s’écouter et jouer avec différents styles en accord avec ce qu’il veut. “Esthétiquement parlant, je suis toujours en train de me chercher” déclare-t’il. “Je change constamment la façon dont j’ai envie de me montrer aux gens.”
Le premier test de Tuan rappelle ses racines de skateur : le punk rock, avec des stacks complets de bagues en métal, des t-shirts vintage usé et les cheveux plus longs. Peut-être les teindra-t’il en violet, note-t’il en enlevant distraitement sa casquette pour passer la main dans ses cheveux. Tuan a aussi à l’esprit plus de tatouages comme ajout permanent à son étude temporaire de son style.
Le plus récent ajout à sa collection grandissante d'œuvres d’art corporelles a été faite par le bien-aimé artiste tatoueur Dr.Woo. Bien qu’obtenir un rendez-vous avec lui dans son studio secret implique généralement que votre nom soit sur une liste d’attente de plusieurs années, Tuan en a facilement eu un.
“Quand je suis revenu, j’essayais de trouver le bon artiste tatoueur et j’ai juste aimé son travail” se rappelle Tuan. “Ce n’est pas trop sombre, c’est doux et fort. Alors je l’ai contacté et son assistant a trouvé du temps pour moi.” La magie de Dr.Woo a marché avec une colombe et deux branches d’olivier à l’arrière de l’avant-bras de Tuan. “Ça a une signification de nouveau départ, d’espoir et de liberté” révèle Tuan.
La plupart des tatouages de Tuan possèdent un message similaire de motivation et d’affirmation pour lui. D’abord, il mentionne les mots “stay true” et “be real” inscrits au-dessus de ses genoux comme étant les tatouages les plus importants pour lui. (Ils ont aussi été rarement vus en entier.) “C’est une phrase que je veux garder pour moi” explique-t-il avant de faire une pause, réticent à dire qu’il est connu. Nous savons tous les deux qu’il l’est, en vérité et qu’il a 10,6 millions de followers sur Instagram pour le prouver. A la place, il choisit de dire “Maintenant, quand vous êtes célèbre, beaucoup de gens changent et laissent les choses les modifier. Je veux toujours être vrai envers moi et je ne veux pas que la célébrité me change.”
Ensuite, Tuan montre l’hibiscus, la fleur nationale de Corée, qui orne délicatement l’arrière de son biceps. “J’ai pensé que ça serait un joli tatouage, avec une signification" dit-il. “J’ai commencé ma carrière en Corée. J’ai beaucoup gagné en Corée alors j’ai mis ça sur moi.”
Ensuite, j’ai parlé à Tuan des smileys sur ses genoux. “Celui-là était juste quelque chose d’amusant” affirme-t’il en riant. J’ai dit à Tuan que, moi aussi, j’avais des tatouages sans signification, juste pour la vibe. Tuan mentionne qu’il a un papillon sur le mollet pour la même raison. Il n’y a rien de profond derrière ça à part le fait que l’angle et la place ont l’air cool quand il est en short.
Les tatouages sont comme une trace du passé, méditais-je. Il y en a que je n’aime peut-être pas en ce moment mais je sais que je les fais à un certain moment de ma vie. Tuan est d’accord sur la première partie mais “Je ne pense pas avoir un tatouage que je n’aime pas. Je veux vivre ma vie sans aucun regret” confie-’il.
Tuan prend un moment pour réfléchir avant de se perdre dans un message qu’il peut appliquer dans tous les aspects de sa vie actuellement. “Je fais juste ce que je veux. Si ça me rend heureux, ça me rendra heureux” dit Tuan. “A la fin de la journée, vous devez vivre pour vous-même. Vous devriez être heureux parce que si vous n’êtes pas heureux, vous n’apprécierez rien de ce que vous faîtes.”
En ce moment, Tuan trouve de la joie en passant du temps avec sa famille, en faisant des câlins à son chien Milo et en se baladant. “En Corée, c’était compliqué pour moi de sortir en public” partage-t’il avant de se demander pourquoi ça. Après plusieurs secondes de réflexion, Tuan déclare que c’était certainement parce qu’il n’avait pas beaucoup d’amis à Séoul. “Je suis une personne qui a du mal à s’ouvrir aux autres” ajoute-t’il. “J’ai des amis mais ils ne sont pas de proches amis. Je n’étais pas assez à l’aise pour sortir avec eux. Mais maintenant que je suis à la maison, marcher dans la rue m’apporte beaucoup de joie.”
Pendant ses balades, Mark fait du lèche-vitrine et s’arrête dans les restaurants qu’il a toujours voulu essayer après avoir entendu ses amis les recommander. Comme il a quitté les États-Unis quand il était au lycée, il mentionne qu’il a manqué tout le temps où ses amis ont appris à conduire et sortaient dans la ville. Maintenant, Tuan rattrape tout.
“Je réfléchis encore sur beaucoup de choses parce que je suis une personne vraiment indécise” déclare Tuan. “Par exemple, quand j’étais jeune, je n’avais aucune idée de ce que je voulais devenir quand je grandirai.” Une déclaration ironique pour quelqu’un qui est déjà dans la 2ème partie de sa vie à 27 ans.
Pour le futur de XC3, la ligne de vêtements de Tuan qui est une ode à son année de naissance 1993, il est plus exigeant, ce qui fait ressortir son côté Vierge (*les personnes nées sous le signe de la Vierge sont réputées pour être exigeantes et méticuleuses). Il veut continuer la création d’un streetwear décontracté avec des standards plus élevés. Son inspiration pour sa marque vient des vêtements autour desquels il gravite lui-même. “La chose amusante quant au fait d’être capable de faire le design d’un t-shirt est que vous pouvez faire tout ce que vous voulez” dit-il. “J’essaye de ne pas trop m’inspirer des autres personnes, j’essaye juste de penser à quelque chose de nouveau et quelque chose de cool.”
Soudain, je relie des points improbables de la personnalité de Tuan. Bien qu’il soit indécis quand ça le concerne, il est guidé par son intuition pour créer des choses extérieures. Après avoir partagé cette prise de conscience avec lui, il approuve en disant “Oui, la plupart du temps.” Cependant, Tuan rit pour lui-même et ajoute “C’est bizarre quand vous le dîtes de cette façon.” Oups.
Mais à un niveau plus profond, tout cela a du sens. Tuan n’a jamais pensé à la façon dont il se présente au monde. Pendant des années, il s’est laissé porter par les vagues toujours fluides des concepts K-POP : un garçon rêveur aux cheveux lilas dans “Lullaby” un mois, une tête rouge-feu un autre. Cependant, l’industrie n’a rien eu à dire sur XC3, qui est sortie pour la première fois en 2018, alors Tuan a pu dicter tous les détails de la façon dont il le désirait.
Cette sorte d'éthique de travail contradictoire fonctionne pour lui et continuera de l'être. Ça a pris le monde, et lui, de court. Ça l’a aidé à garder le même groupe d’amis depuis le lycée, qui compose maintenant la Team Tuan. En avril, il a signé avec l’agence de talents d’Hollywood CAA, le label d’A$AP Rocky, Dua Lipa et Stevie Nicks — juste pour en nommer certains.
“Comme je veux vraiment essayer de nouvelles choses et qu’il y a tant de choses que je veux faire” déclare Tuan pour finir “c’est vraiment une bonne opportunité pour moi.” Et seul le temps pourra dire quelle sera la prochaine phase de Mark.
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Chapitre 6 : Le nouveau
Point de vue de Rose :
« - Salut. Oui, c’est bien moi. Écoute, bah viens, on va faire le tour du lycée, comme ça, je te le montre. Pour les cours, écoute, on en reparlera. En ce moment, j’ai un planning chargé : je donne des cours à un autre élève.
- Pas de souci, t’inquiète. »
Oui, avec Chris, on a trouvé l’excuse des cours pour l’activité qu’on fait après le lycée : c’est une excuse qui marche, vu que pour avoir une bourse il doit aussi avoir de bonnes notes. Klaus et moi commençons le tour de l’établissement.
Point de vue de Chris :
Qui est ce mec avec Rose ? Je l’ai jamais vu. Et pourquoi il va lui parler à elle ? Non, je suis pas jaloux : je la protège juste. Je les vois s’éloigner. Mais où ils vont ? Je décide d’aller voir Ana pour savoir.
« - Ana, c’est qui ce mec qui vient de partir avec Rose ?
- C’est le nouveau : il s’appelle Klaus, si je me souviens bien. Rose est sa tutrice : elle doit lui montrer le lycée et lui donner des cours pour qu’il rattrape son retard. Désolée, je pense que tu vas devoir attendre pour ton prochain cours avec elle, en plus il est grave mignon. Enfin, c’est elle qui le dit. »
Ah non, c’est pas possible ! Il faut qu’elle continue à s’entraîner. Et puis, il est pas si mignon que ça. Je dois parler à Rose.
Point de vue de Rose :
Bon, vu que je vais passer pas mal de temps avec lui, vu que je dois lui donner des cours, autant que j’apprenne à le connaître. Je serai peut-être surprise. Et en plus, avec Chris, je pense, c’est mort : il est tellement aveuglé par sa Brittney. Et puis Klaus est plutôt mignon et il rentre totalement dans mon style de mec. Enfin, je suis pas compliquée, tant qu’il y a quelque chose derrière, un feeling, et surtout si le mec en a dans la tête. Il y en a tellement peu dans notre génération : ça fait peur. D’ailleurs, quand on voit le genre de mec qu'il y a : ils pensent qu’à leur petite personne, à l’image qu’ils donnent d’eux, alors que, franchement, à partir du moment où tes amis t’acceptent et t’aiment comme ça, et surtout que ta famille aussi, tu t’en fous des autres. C’est pas les autres qui doivent décider de ce que tu dois être, et surtout qui tu dois être. Bref, voyons voir ce que Klaus a dans la tête.
« - Bon, vu le temps qu’on va passer ensemble, vaut mieux qu’on se connaisse un peu. Alors Klaus, tu viens d’où ? Et pourquoi arriver que maintenant ?
- Oui, tu as raison. Je viens de Paris et je viens seulement d’arriver, car mes parents viennent seulement de divorcer.
- Oh pardon, je suis désolée. J’ai peut-être été un peu trop indiscrète.
- T'en fais pas, tout va bien. Il est vrai qu’au début c’était pas facile, mais je m’y suis fait. Et toi, d’où tu viens ? Quels sont tes projets d’avenir ?
- Moi, j’ai toujours vécu ici. J’aimerais devenir avocate en affaires familiales. Ça peut te paraître bizarre, puisque je suis en série scientifique, mais j’ai vu trop de couples se déchirer pendant leur divorce sans se rendre compte du mal qu’ils faisaient à leurs enfants. Par exemple : un couple qui divorce, c’est la guerre. Et pour remporter cette guerre, ils mettent leur enfant milieu, en disant chacun quelque chose de méchant à l’enfant sur l’autre parent : du genre, ta mère veut ta garde juste pour toucher les aides. Voilà, je veux devenir avocate en affaires familiales pour éviter cela. Et toi ?
- C’est une très belle raison, mais pourquoi avoir fait la série scientifique et pas littérature ? Moi, j’aimerais rentrer dans la police scientifique pour rendre justice aux personnes et à leur entourage.
- Pourquoi j’ai pas fait bac littéraire ? Eh bah, tout simplement parce que je suis nulle en langues et que j’aime les nombres, les sciences et savoir comment fonctionnent nos éléments sur Terre. Dis donc, police scientifique était ma première idée. Mais bon, j’ai regardé trop de séries : c’est pour ça que je voulais faire ça.
- Ah d’accord. Non, je veux faire ça car un de mes proches a été victime d'un crime et la police n’a rien fait.
- Tu sais, on dit toujours que le métier qu’on veut faire est en rapport avec notre histoire personnelle.
- Non, je le savais pas. Mais, c’est vrai, si on regarde. »
Voilà que la sonnerie se met à retentir. Et pour l’instant, ce que j’apprends de lui me plaît.
Point de vue de « Klaus » :
Je suis plutôt fier de moi après cette conversation avec Rose. J’ai vu que je l’intéresse et que j’ai retenu son attention. Il est vrai que, avec toutes les recherches qu’on a faites sur elle, on a découvert le métier qu’elle voulait faire. Donc, on a décidé que je serais un enfant de parents qui viennent de divorcer. Et on a découvert aussi ce qu’elle voulait faire quand elle était plus jeune. Donc, j’ai décidé de lui dire que je voulais faire ça plus tard : police scientifique. Il fallait juste que j’invente une raison touchante de faire ça, puisque cette fille est une sensible. Le pire dans ma couverture est le fait de devoir aller en classe pour apprendre des choses que je sais déjà. Vu mon âge, ça fait longtemps que j’ai quitté l’école. Et, dans mon temps, l’école était interdite aux filles et à tout le monde, sauf aux enfants de la noblesse. Mais, je suis bien obligé, si je veux que mon plan fonctionne.
Point de vue de Chris :
La sonnerie retentit : je vois arriver Rose, et ce mec est encore avec elle. Mais bordel, on les a scotchés ensemble ou quoi ?
« - Eh Chris, qu’est-ce que tu fais ?
- Comment ça, je fais quoi, Cameron ? Ça se voit : je vais en classe.
- Non mec, tu arrêtes pas de regarder cette fille-là : Rose. Elle t’a fait quoi pendant vos heures de cours particuliers ? On dirait que t'es jaloux du mec avec qui elle est. Mec, cette fille est une loseuse : elle sert à rien.
- Cameron, tu devrais te taire avant de te prendre mon poing en pleine face !
- Tu vois ton comportement depuis que tu traînes avec elle ? T’as changé.
- N’importe quoi, c’est juste toi qui es trop con. »
Non mais c’est quoi ce bordel ? C’est vraiment pas mon jour : tout le monde est contre moi. Bon, pour parler à Rose avant le cours, je peux oublier. J’irai pendant l’interclasse.
L’heure vient de finir. Je me précipite vers Rose, même si elle est avec l’autre, là.
« - Rose, c’est toujours bon pour ce soir ? Tu m’attends à la sortie du lycée ?
- Chris, je te présente Klaus, pour commencer. Et non, je peux pas ce soir : je dois donner à Klaus son premier cours. Mais demain, c’est bon.
- Rose, je t’avais dit que mardi, donc demain, je reprends le football américain. Donc je ne peux pas.
- Ah oui, mince. C’est vrai. Bah, après-demain, alors. On a déjà bien avancé au niveau des cours avec toi. »
Ça m’énerve : si elle se fait attaquer dans les prochains jours, elle ne sera pas prête. Et encore pire : je ne serai pas là, avec elle, et c’est pas ce blanc-bec qui la sauvera.
Point de vue de « Klaus » :
Je vois que le petit Chris bouillonne : ça me fait plaisir. Avec seulement une conversation avec Rose, j’ai réussi à obtenir mon premier cours avec elle dès le premier jour. Je pense que ça va être plus facile que prévu. Il suffit que je la charme et que je l’emmène dans mon monde : je sens que je vais m’amuser.
Élise Mathieu
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La fille qui jouait du Hang
Titre : La fille qui jouait du Hang. Pairing : Nino x Marinette (Ninette) Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, je ne fais que m'amuser avec. Résumé : UA. Lorsqu'il traversait le parc de la Place des Vosges, Nino entendait souvent une musique fascinante jouée par une jeune fille aux queues de cochon.
Notes de l’auteur : C’est pour le premier jour/thème : “Sérénité” ! Je blâme la vidéo partagée sur tumblr où une femme japonaise joue du Hang (Drum). Allez écouter quelques musiques sur youtube, elles sont vraiment magnifiques !
English version here. On FF.net
Lorsqu'il traversait le parc de la Place des Vosges, Nino entendait souvent une musique fascinante jouée par une jeune fille aux queues de cochon. A chaque fois que le DJ la voyait, elle était assise sur sa chaise pliante dans un carré d'herbe, non loin d'un des nombreuses arbres du parc, tandis que son instrument de musique, un hang, était calé sur ses genoux écartés et qu'une bouteille d'eau défiait fièrement la chaleur du soleil à côté de son pied.
C'était en semaine alors forcément, peu de gens s'arrêtaient pour profiter du divertissement de rues, préférant rentrer le plus vite possible chez eux après leur dure journée de travail. Nino comptait en tout trois personnes immobiles qui s'étaient arrêt��s dans leur élan pour écouter la jeune fille aux cheveux noirs dans lesquels se reflétaient des couleurs bleutées : un petit vieillard à la chemise hawaïenne avait ses mains jointes sur sa canne et sourirait légèrement, tandis qu'une mère et son enfant observait la musicienne.
Doucement, comme attiré par la musique, Nino se dirigea vers la musicienne et se mit assis en tailleur, à un mètre d'elle. Elle le regarda s'installer dans l'herbe sans rien dire et reporta son attention sur son instrument de musique en métal. Le métisse, quant à lui, ne prononça aucun mot, de peur de lui faire perdre l'air paisible qui était peint sur ses traits fins.
Les deux orbes dorés de Nino quittèrent bien vite les superbes mouvements fluides que faisaient les mains de la jeune fille pour se concentrer sur son visage. Elle avait une grande mèche sur le côté qui lui cachait le front, des sourcils détendus, deux fines mèches qui encadraient son visage, des joues plutôt rebondies, et un petit nez rond au-dessus duquel se trouvait un pont de tâches de rousseurs.
Elle leva ses yeux bleus de son hang et lorsqu'elle croisa le regard de Nino, ses lèvres brillantes de gloss s'étirèrent dans un doux sourire. A ce moment-là, le cœur du DJ rata un battement et il se sentit frissonner des pieds à la tête. Son cœur se mit à marteler dans sa poitrine et Nino cru bien qu'il allait faire une crise cardiaque en plein milieu de parc.
Son rythme se calma légèrement lorsqu'elle le quitta des yeux pour regarder derrière lui, sans pour autant s'arrêter de tapoter sur son hang. Ses yeux plongés dans le vague, elle observait distraitement les gens qui passaient par-là, ou le paysage, il ne savait pas trop. Mais ce dont Nino était sûr, c'est qu'il ne pouvait plus détacher son attention d'elle.
La jeune fille ferma les paupières, continuant toujours à jouer. Elle passait d'un son aiguë à un son grave sans que cela ne soit une catastrophe auditive, montait et redescendait aisément en crescendo, tapait plus fort sur certains côtés de son dôme, et hochait la tête au rythme des battements de la musique.
C'était un moment de pur sérénité.
Nino sentit son corps se relaxer à la simple entente de cette mélodie magique qui se diffusait partout, tel un arôme apaisant. Avec le soleil qui rayonnait et la brise qui faisait danser ses mèches de cheveux, il se demanda brièvement si cette musicienne n'était pas une déesse venue sur Terre pour apporter un moment de paix dans le monde fou des Hommes.
Les notes qui résonnèrent partirent dans les aiguës durant quelques secondes avant de ralentir doucement, signant l'arrêt imminent de la mélodie.
La musique se termina telle une traînée de poudre enchanteresse, et Nino resta ébahi. En entendant les deux, trois applaudissements derrière son dos, il reprit cependant ses esprits dans un léger sursaut.
« Je, euh, tu- c'était... tu étais magnifique. » Bégaya Nino.
Quand la jeune fille cligna des yeux et arqua un sourcil interrogateur vers lui, il se reprit aussitôt en sentant ses joues chauffer d'embarras, le cœur battant.
« Ta musique, j'veux dire ! Elle était magnifique. Envoûtante, même. Ouais. C'était carrément énorme. J'ai adoré. » Débita Nino, le souffle court.
Les joues de la musicienne se colorèrent d'une adorable teinte rose et elle détourna pudiquement le regard avant de papillonner des paupières et de lancer tout de même une petite œillade vers le métisse.
« Merci, c-c'est gentil. »
Nino frissonna une nouvelle fois et sa main vola aussitôt à l'arrière de sa tête pour faire courir ses doigts dans ses cheveux courts. Alors que la jeune fille rangeait son instrument de musique à l'intérieur de sa pochette de protection, il se racla la gorge pour attirer son attention.
« Hum... Ça fait longtemps que... que tu joues du hang ? Questionna-t-il maladroitement.
- Seulement quelques mois.
- Woua... ! On dirait pas. C'est difficile à en jouer ?
- Non, ça va. Si tu veux un conseil, je dirais qu'il faut simplement... se laisser porter son instinct et par le rythme de la musique. » Répondit-elle en haussant les épaules.
Un moment de silence flotta entre eux, et la jeune fille s'empourpra à nouveau, gênée. Un petit gémissement honteux sortit de sa bouche pendant qu'elle se couvrait les yeux avec ses paumes.
« Excuse-moi, c'était une explication ringarde ! J'aurais jamais dû dire ça !
- Quoi ?! Non, non ! C'était un super conseil ! J'ai compris ce que tu voulais dire ! En fait, je... moi aussi j'fais de la musique, avoua-t-il en se pointant du pouce. Je suis DJ à mes heures perdues.
- Ah oui ? Sourit-elle, l'air rassurée. C'est plutôt cool. Tu fais dans quel style ?
- Un peu de tout, je dirais : Techno, Chillstep, Pop, Jazz, Drum and Bass... »
Mais avant même qu'elle n'ait pu répondre et continuer la conversation, un petit enfant passait à côté de Nino et lâchait une pièce dans la sacoche rose qui traînait aux pieds de la jeune fille. Cette dernière remercia doucement le garçon alors qu'il s'enfuyait regagner les jupes de sa mère.
L'espace d'un instant, Nino se demanda pour quelle raison la musicienne collectait de l'argent et s'apprêtait à poser sa question indiscrète mais la sonnerie du téléphone de la jeune fille l'en empêcha. Elle sortit rapidement son appareil et le consulta en silence. Certainement, un message, pensa le métisse. Et puis, sans avertissement, elle hoqueta de stupeur en levant une main à sa joue.
« Oh mon dieu ! Il est déjà 16h45 ?! J'ai totalement zappé de passer chez Alya !! Elle va me massacrer ! » S'horrifia-t-elle.
Elle se leva de sa chaise grinçante, la replia aisément puis la coinça sous son bras. Elle pris ensuite son instrument de musique, sa bouteille d'eau, puis marcha précipitamment sans un regard ni une parole pour Nino. Le DJ, plutôt abasourdi parce qu'il venait de se passer, remarqua finalement la sacoche rose de la musicienne remplie de monnaie dans l'herbe devant lui. Il tourna alors la tête vers l'endroit où la jeune fille était partie et aperçu ses couettes qui rebondissaient sur ses épaules. Il se redressa sur ses genoux, peu soucieux de faire des tâches verdâtres sur son jean, et tendit une main vers elle.
« Attends !! Cria Nino. Tu as -...
- C'était cool de parler avec toi mais là, j'suis pressée ! Désolé ! Trancha-t-elle en passant une brève œillade au-dessus de son épaule avant de déguerpir à toute vitesse.
- ... oublié ta sacoche... »
Le métisse soupira de défaite et retira sa casquette rouge pour passer une main moite sur son front ainsi que dans ses cheveux, avant de replacer son couvre-chef sur la tête. Les yeux rivés sur la sacoche encore ouverte, il se gratta la nuque, ne sachant pas vraiment quoi faire.
Peut-être qu'elle s’apercevrait de sa sacoche manquante quand elle rentrerait chez elle et qu'elle reviendrait la chercher ? Dans ce cas, il devrait peut-être garder ses affaires et l'attendre ? Mais si elle décidait de ne pas revenir, Nino serait coincé, il serait obligé de rentrer chez lui et de passer pour un voleur aux yeux des gens qui se trouvaient dans le parc... Et même s'il décidait de laisser la sacoche dans l'herbe, quelqu'un le trouverait à sa place et Nino n'était pas certain qu'ils allaient le rendre bien sagement aux objets trouvés de la police sans prendre l'argent qu'il y avait à l'intérieur...
En y réfléchissant, il n'avait pas vraiment de choses importantes à faire chez lui, donc attendre une heure ou deux, en priant évidemment pour qu'elle vienne, ne lui ferait pas de mal.
Le métisse hocha la tête en signe de résolution et s'empara de la sacoche pour la refermer, puis se posa contre l'arbre près duquel la musicienne avait joué. Assis en tailleur, la sacoche emprisonné dans ses bras, son propre sac à dos reposant contre son flan, son casque sur ses oreilles, bercé par le son provenant de ses écouteurs, il ne se rendit pas compte que ses paupières se fermaient lentement...
.
Lorsque le DJ ouvrit les yeux, il aperçu du coin de l’œil un bout de ciel pâle et il comprit immédiatement que la nuit était en train de tomber. Mais l'attention de Nino fut vite attirer devant lui puisqu'il aperçut une silhouette sombre à quelques centimètres de lui, visiblement accroupie, et avait une main tendue vers ses bras qui protégeait la sacoche rose.
La réaction ne se fit pas attendre : Nino sursauta brusquement et lâcha un cri aiguë peu viril, suivit de près par l'agresseur, ou plutôt l'agresseuse, vu le cri féminin qui s'échappait de la silhouette en face.
La jeune fille fut la première à prendre la parole pour tenter de rassurer le DJ dont l'adrénaline faisait tambouriner son cœur comme s'il venait de courir un marathon.
« Excuse-moi ! Je suis tellement désolée ! J'voulais pas te faire peur ! C'est moi, la musicienne de cette après-midi ! Tu te souviens ? En fait, je suis revenue au parc pour voir si, à tout hasard, ma sacoche rose était encore là parce que je l'avais oubliée en partant ! Et j'ai remarquée que tu l'avais gardé avec toi ! Mais tu t'étais endormi contre l'arbre alors j'me suis dit que j'allais la récupérer discrétos mais c'est à ce moment-là que tu t'es réveillé et qu'on a tous les deux criés ! Pardonne-moi ! » Expliqua-t-elle frénétiquement en faisant des gestes avec ses mains.
Deux secondes de flottement passèrent entre eux avant que la petite ampoule dans la tête de Nino ne s'illumine enfin.
« Ha !! S'exclama-t-il soudainement avant de prendre ce qu'il protégeait à deux mains et de le tendre vers elle. Tiens ! Tu l'avais oublié c't'aprèm ! J'ai essayé de t'appeler mais tu as filé tellement vite que je n'ai pas pu te rattraper ! Alors j'suis resté là en pensant que tu t'en rendrait compte et que tu reviendrais ! Je suis soulagé que mes prières ont été entendues ! »
Sans un mot et avec douceur, elle prit délicatement sa sacoche et la ramena près d'elle pour l'ouvrir et vérifier à l'intérieur.
« J't'ai rien piqué, juré ! » Promis-t-il en levant les mains, comme s'il était visé par une arme.
Sa phrase attira l'attention de la musicienne, qui releva la tête dans sa direction.
« J'peux même te le jurer sur la tête de mon meilleur pote, si tu veux ! » Lâcha-t-il d'une traite.
Devant le regard observateur de la jeune fille aux cheveux sombres, le DJ commença à transpirer et à se sentir mal à l'aise. Il déglutit bruyamment, priant pour qu'elle croit ses paroles sincères. Son supplice s'arrêta lorsque ses oreilles entendirent un léger rire amusé venant de la musicienne.
« Ça ira, pas besoin de vendre la tête de ton meilleur pote. J'te crois. »
Nino porta une main à sa poitrine et expira un soupir qu'il ne savait même pas qu'il retenait jusqu'à maintenant. La jeune fille se releva tout en enfilant le cordon de sa sacoche en bandoulière, et Nino l'imita aussitôt, tapotant sur ses fesses pour retirer la terre et les brins d'herbes collées qui s'étaient collées sur les poches arrières de son jean. Il ramassa son sac à dos qu'il jeta nonchalamment sur son épaule et se tourna vers elle.
« Bon, je suis content que tu aies récupéré ta sacoche. Maintenant, je dois rentrer, annonça-t-il en amorçant un pas de côté, mains sur ses écouteurs, prêt à les fixer sur ses oreilles.
- Attends ! S'exclama-t-elle en agrippant le bras du garçon et en le tirant. Suis-moi ! »
Nino protesta légèrement et demanda où ils allaient mais il n'eut aucune réponse. Sentant qu'elle n'était pas mal intentionnée malgré son étonnante et forte poigne, il la suivit en silence, curieux de savoir où elle l'emmenait. Ils sortirent du parc, tournèrent à gauche pour longer les grilles entourant le parc, traversèrent la rue et s'arrêtèrent devant la porte à côté d'une boulangerie.
« Reste-là, j'reviens. »
Et puis sans une autre explication, elle ouvrit la porte et disparue dans une pièce secrète qui se trouvait à sa droite. Elle réapparue avant même que Nino puisse se demander qu'est-ce qu'elle était partie trafiquer, et cligna des yeux en regardant le paquet brun qu'elle tenait dans les mains. Une délicieuse odeur de pâtisseries en sortait, et le DJ supposa que cela devait être des croissants ou des pains au chocolat.
« Tiens. C'est pour te remercier d'avoir garder ma sacoche en sécurité.
- Quoi ?! Mais j'ai rien -
- Accepte et ne proteste pas ! Si quelqu'un d'autre aurait trouvé ma sacoche, il aurait pris l'argent qu'il y avait dedans et aurait probablement jeter mon sac par terre ou à la poubelle. Alors que toi, tu n'as même pas pris ce qu'il y avait dedans et tu ne l'a même pas jeté. J'ai eue de la chance que ce soit toi qui l'ait récupéré. Sans compter que tu as attendu plus de deux heures au parc, alors que tu n'étais même pas sûr que je reviendrai ! Ton temps perdu vaut bien ces quelques croissants et bonbons de ma boulangerie. »
Merde, cette nana était trop gentille. Comment pouvait-il refuser face à un visage autant aussi joli que déterminé ? Clairement impossible.
« Bon... ben puisque tu insistes... » Capitula-t-il en prenant le paquet d'un geste hésitant.
Après avoir remercié la jeune fille et l'avoir salué gauchement, il continua son chemin sous les arcades du bâtiment, direction la maison où sa mère devait l'attendre depuis un bon moment déjà.
Ce n'est que lorsqu'il fût devant son immeuble et qu'il fouillait sa poche pour sortir ses clefs qu'il percuta seulement qu'il ne connaissait pas le prénom de la jeune fille et qu'il ne s'était même pas présenté à elle. Sur le coup, Nino se sentit bête mais se dit en haussant les épaules et poussant la porte du hall du pied, qu'il pourrait toujours lui demander la prochaine fois qu'il la verrait...
… Prochaine fois qui arriva bien vite, puisque le lendemain, en traversant le parc, Nino reconnu le son particulier du hang qui flottait dans l'air. Toujours assise sur sa chaise pliante, la jeune fille aux queues de cochon avait fermer les paupières et tapotait sur son instrument de musique tandis que son corps bougeait légèrement au rythme de la mélodie.
Comme la veille, Nino se mit assis devant elle, jambes repliées et coudes sur ses genoux, et la regarda admirativement sans prononcer un mot. Sa tête se secouait d'elle-même au fur et à mesure que la musique résonnait dans l'air et bientôt, les deux orbes dorés du DJ couvèrent affectueusement la musicienne d'un regard tendre tandis qu'un doux sourire étirait ses lèvres.
Lorsque la musique s'arrêta enfin, plusieurs applaudissements se firent entendre et cette fois, ce fût le vieillard à la chemise hawaïenne et à la canne au bois qui vint déposer quelques pièces à l'intérieur de la sacoche rose, sous les remerciements de la jeune fille.
La musicienne profita de cette petite pause pour boire une gorgée d'eau et Nino, inspirant profondément, en profita pour se lancer dans un « Au fait ! ». Cependant, lorsqu'elle porta son regard azur sur le métisse tout en buvant plus lentement, signe qu'il avait son attention, ce dernier sentit sa détermination flancher. Ses joues s'assombrirent d'embarras et il détourna lâchement le regard, intéressé soudainement par une coccinelle qui escaladait une feuille d'herbe.
« Je, euh... tu sais, hier soir, on ne s'est pas présentés, annonça-t-il en portant une main à la base de sa nuque. Je-J'm'appelle Nino. »
Elle soupira d'aise alors qu'un craquement de plastique se fit entendre, puis elle se pencha pour poser sa bouteille d'eau à côté de son siège. En se redressant, elle sourit une deuxième fois lorsqu'elle croisa les deux orbes dorés silencieux mais impatients du garçon au tee-shirt bleu.
« Moi, c'est Marinette.
- Marinette..., répéta le métisse, émerveillé. Enchanté de te rencontrer, meuf. J'veux dire Marinette ! Mari. 'Nette. Marinette... » Balbutia-t-il en se raclant maladroitement la gorge, les joues roses.
L'air amusé, la jeune fille ferma brièvement les yeux et lui adressa un gentil sourire compatissant.
« Enchantée de te rencontrer aussi, Nino. »
Et puis avec un clin d’œil et dernier petit sourire, Marinette commença à jouer une deuxième musique pendant que Nino fermait les yeux pour s'imprégner de sa mélodie apaisante, le sourire aux lèvres.
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